Mémoires sur Élégie, CD 146 ; L. 138 (1916) de Claude Debussy, information, analyse et tutoriel de performance

Aperçu général

L’Élégie, souvent référencée comme CD 146 (ou L. 138 dans un autre catalogue), est une courte et poignante pièce pour piano seul composée par Claude Debussy en décembre 1915, en pleine Première Guerre mondiale.

Voici un aperçu général de cette œuvre :

Genre et Instrumentation : C’est une pièce pour piano solo du genre élégie, une forme musicale généralement associée à la lamentation ou à l’expression de la douleur.

Contexte : Elle a été écrite dans le contexte sombre de la Première Guerre mondiale, une période difficile pour le compositeur, tant sur le plan personnel que créatif. Elle a été publiée à l’origine dans un recueil de fac-similés intitulé Pages inédites sur la femme et la guerre en 1916.

Caractère : La pièce est caractérisée par une atmosphère de lenteur, de douleur et de dépouillement. L’indication de tempo est souvent “lent, douloureux mezza voce, cantabile espress.” (lent, douloureux à voix moyenne, chantant expressif).

Écriture musicale :

L’écriture est souvent décrite comme “tapie dans le grave”, avec une longue plainte confiée à la main gauche.

Les harmonies sont dépouillées, contribuant à une sensation de froid et de vide.

La pièce est relativement brève, avec une durée d’exécution moyenne d’environ deux minutes.

Elle se termine sur une dissonance finale qui exprime un sentiment d’inachèvement ou de non-résolution, renforçant l’aspect douloureux de l’élégie.

En résumé, l’Élégie de Debussy est une œuvre tardive et concise, qui se distingue par son atmosphère sombre et son expression concentrée de la souffrance, reflétant l’état d’esprit de l’artiste durant le conflit mondial.

Histoire

L’histoire de l’Élégie, CD 146, de Claude Debussy est intrinsèquement liée au contexte sombre de la Première Guerre mondiale, une période qui a profondément affecté le compositeur tant moralement que physiquement.

Debussy a écrit cette courte pièce pour piano seul en décembre 1915. À cette époque, la guerre fait rage et la France, comme le reste de l’Europe, est dans la détresse. Le compositeur, déjà gravement malade (il souffrait d’un cancer), ressentait une profonde mélancolie et une angoisse exacerbée par la situation.

L’œuvre n’a pas été commandée pour un concert, mais pour une publication caritative destinée à soutenir l’effort de guerre ou à honorer ceux qui souffraient. Elle a paru en fac-similé en décembre 1916 dans un album intitulé Pages inédites sur la femme et la guerre, un “Livre d’or” dédié à la Reine Alexandra (l’épouse du roi Édouard VII). Sur tous les musiciens sollicités, seuls Debussy et Saint-Saëns ont répondu à cet appel.

L’Élégie est ainsi l’une des rares “Œuvres de guerre” de Debussy, rejoignant la Berceuse héroïque de 1914. Dans ses 21 mesures concises, elle se présente comme un témoignage poignant de sa propre douleur et de celle de la nation. L’indication « lent, douloureux mezza voce, cantabile espress. » (lent, douloureux à voix moyenne, chantant expressif) et son écriture sombre, presque funèbre, en font l’expression musicale d’un deuil contenu, loin de tout héroïsme tapageur. Elle demeure l’une des dernières pièces pour piano seul écrites par le compositeur avant sa mort en 1918.

Caractéristiques de la musique

L’Élégie (CD 146) de Claude Debussy est une œuvre tardive et brève pour piano qui se distingue par une esthétique musicale d’une grande sobriété, traduisant un sentiment de profonde tristesse et de dépouillement.

Tempo et expression :

La caractéristique la plus frappante réside dans l’indication de l’interprétation donnée par Debussy lui-même : « lent, douloureux mezza voce, cantabile espress. » (lent, douloureux à voix moyenne, chantant expressif). Ce tempo lent et la dynamique retenue (mezza voce, signifiant à demi-voix) confèrent à la pièce une atmosphère de deuil contenu et d’intimité. La douleur est suggérée non par des explosions dramatiques, mais par une plainte continue.

Mélodie et Registre :

La mélodie principale, souvent confiée à la main gauche ou évoluant dans le registre grave du piano, est décrite comme une “longue plainte”. Ce placement dans le grave renforce le caractère sombre et méditatif de l’œuvre, comme si la tristesse était “tapie” au fond de l’instrument. Les notes ornementales qui viennent parfois “aviver” cette ligne mélodique ajoutent de légers éclats de douleur.

Harmonie et Sonorité :

L’harmonie est particulièrement dépouillée et austère. Contrairement à certaines œuvres impressionnistes plus colorées de Debussy, celle-ci utilise des accords et des enchaînements qui sont à la fois simples et poignants. La sobriété des harmonies crée une sensation de vide et de froid, un écho au désespoir du compositeur durant la guerre.

Forme et Conclusion :

L’œuvre est très courte, ne comprenant qu’une vingtaine de mesures. Elle se distingue par son absence de résolution conventionnelle. Elle s’achève sur une dissonance finale, une note ou un accord qui refuse l’achèvement. Cette suspension, ou ce “refus d’achèvement”, scelle le caractère tragique de la pièce, laissant l’auditeur sur un sentiment de douleur et de non-conclusion. C’est une œuvre qui privilégie la concision et l’intensité émotionnelle sur le développement thématique étendu.

Style(s), mouvement(s) et période de composition

L’Élégie (CD 146) de Claude Debussy se situe à la croisée de plusieurs influences de la musique moderne du début du XXe siècle.

Période et Mouvement :

L’œuvre a été composée en 1915, pendant la Première Guerre mondiale, ce qui la place clairement dans la période moderniste (ou Musique du XXe siècle).

Le compositeur est la figure emblématique de l’impressionnisme musical, et une grande partie de son œuvre se définit par ce mouvement, caractérisé par la primauté du timbre, de l’atmosphère, et l’usage de gammes non traditionnelles (pentatoniques, par tons entiers).

Cependant, l’Élégie, comme les autres œuvres tardives de Debussy (notamment les Sonates), montre également un retour à une certaine sobriété formelle et une austérité expressive. Bien qu’elle utilise encore le langage harmonique novateur de Debussy, son caractère sombre, dépouillé, et son expressivité directe et douloureuse l’éloignent de l’esthétique légère et scintillante souvent associée à l’impressionnisme de sa période médiane. Certains musicologues la situent dans une phase de modernisme tardif ou de transition vers un style plus néoclassique dans sa concision, bien que l’expression reste profondément post-romantique par l’intensité de la mélancolie.

Nouveauté et Style :

Au moment de sa composition, en 1915, la musique de Debussy était considérée comme le sommet du style novateur. Il était le maître qui avait libéré l’harmonie des règles traditionnelles.

Novatrice par son langage harmonique : l’utilisation de la dissonance finale non résolue et la recherche de couleurs sonores inédites.

Moderne par sa date et sa rupture avec les structures romantiques.

Post-romantique dans son fond expressif, car elle est une lamentation, un cri de douleur et de deuil intense, même si les moyens musicaux sont ceux du modernisme.

Elle n’est ni baroque ni classique, et s’inscrit en réaction contre l’opulence du romantisme wagnérien.

En résumé, l’Élégie est une œuvre novatrice et moderniste de la fin de la vie de Debussy, qui utilise les outils de l’impressionnisme de manière sobre pour exprimer une émotion post-romantique de deuil et de désespoir.

Analyse: Forme, Technique(s), texture, harmonie, rythme

L’analyse de l’Élégie (CD 146) de Claude Debussy révèle une pièce d’une grande concentration expressive, utilisant des techniques d’écriture minimalistes et novatrices pour l’époque.

Méthode et Technique

La principale technique utilisée est une écriture pianistique dépouillée, visant à créer une atmosphère de deuil et de tristesse retenue. La méthode de composition s’inscrit dans le langage harmonique tardif de Debussy, favorisant les couleurs sonores et les agrégats sur la fonction tonale classique.

La pièce est caractérisée par l’emploi de la dissonance et de notes ornementales qui, selon les analyses, “avivent” la plainte de la ligne principale. L’indication « lent, douloureux mezza voce, cantabile espress. » (chantant expressif) montre que Debussy exige une méthode de jeu extrêmement contrôlée et expressive, privilégiant la sonorité et la nuance (mezza voce) à la virtuosité ou au drame ouvert.

Forme et Structure

L’Élégie est une pièce de forme extrêmement brève et concise, s’étendant sur seulement 21 mesures. En raison de sa brièveté et de son caractère unitaire, elle ne suit pas une structure formelle classique (comme la forme sonate ou ternaire claire), mais opte pour une structure qui pourrait être décrite comme méditative et progressive, construite autour d’une idée musicale unique et sombre.

La structure se définit par son absence d’achèvement. Elle s’arrête de manière abrupte sur une dissonance, suggérant un deuil ou une douleur qui n’est pas résolue.

Texture Musicale

La texture est essentiellement homophonique, mais avec des éléments qui peuvent évoquer une texture plus riche. Il ne s’agit pas de polyphonie (plusieurs lignes mélodiques indépendantes), ni de pure monophonie (une seule ligne), mais plutôt d’une mélodie accompagnée où :

La main gauche établit souvent une plainte basse et sombre.

La main droite (ou la ligne supérieure) porte la mélodie principale (cantabile espress.).

L’ensemble produit une texture dépouillée et aérée, où les accords, souvent espacés, servent à donner de la “couleur” et du poids à l’atmosphère plutôt qu’à progresser tonalement.

Harmonie, Gamme et Tonalité

L’harmonie et la tonalité sont typiques du modernisme de Debussy et de l’influence de l’impressionnisme, bien que dans un registre plus sombre :

Tonalité : La tonalité exacte est souvent ambiguë et fluctuante, caractéristique de l’esthétique debussyste où la fonction tonale est affaiblie. Certaines analyses suggèrent une ambiance autour de Ré mineur (re minore), mais cette tonalité n’est jamais fermement établie.

Harmonie : L’harmonie est basée sur des agrégats dissonants (accords de neuvième, d’onzième, ou accords quartaux), souvent utilisés pour leur timbre et leur couleur plus que pour leur rôle fonctionnel (tension/résolution). La partition est remarquable par ses harmonies si dépouillées qu’elles créent un sentiment de vide.

Gamme : Bien que non dominante, l’utilisation de la gamme par tons entiers ou de la gamme pentatonique peut être suggérée ou partiellement employée pour brouiller la fonction tonale et créer une atmosphère flottante et éthérée, même si le contexte de l’Élégie est plus sombre que dans d’autres pièces de Debussy.

Rythme

Le rythme est libre et souple, marqué par l’indication lent et douloureux. Il est peu carré et ne présente pas de motifs rythmiques incisifs. Le temps musical est caractérisé par une progression douce et une absence de rigueur métrique stricte, ce qui contribue au caractère de “plainte” et à la suspension du mouvement, évitant tout rythme martial ou héroïque, en contradiction avec le contexte de la Première Guerre mondiale.

Tutoriel, conseils d’interprétation et points importants de jeu

L’Élégie (CD 146) de Claude Debussy est une pièce courte mais exigeante en matière d’interprétation, requérant un contrôle absolu du son et de l’émotion pour rendre son caractère de deuil intime.

Voici des conseils d’interprétation et les points techniques importants.

1. La Sonorité : Le Cœur de l’Interprétation

Le premier objectif est de produire un son adéquat à l’indication « lent, douloureux mezza voce, cantabile espress. ».

Le Contrôle de la Tonalité (Toucher) : La sonorité doit rester dans le mezza voce (à demi-voix) presque tout au long de la pièce, évitant toute dureté. Le toucher doit être souple, comme si les doigts s’enfonçaient dans le clavier avec une tristesse résignée.

Le Registre Grave : Une grande partie de la mélodie et de l’accompagnement est « tapie dans le grave ». L’interprète doit veiller à ce que ce registre grave reste clair et ne devienne pas pâteux ou étouffé, même avec la pédale de sustain.

La Pédale de Sustain : L’usage de la pédale doit être extrêmement subtil. Elle doit envelopper les harmonies sans jamais les obscurcir ou les laisser s’accumuler trop longtemps. Le changement de pédale est crucial pour maintenir la « couleur » de chaque accord dissonant.

2. Le Temps et le Rythme : Le Souffle de la Plainte

L’indication de tempo « lent » doit être traitée avec une grande liberté expressive, mais sans tomber dans l’arbitraire.

Le Rubato Expressif : Le rythme doit être souple, non « carré ». L’interprète peut utiliser de légers accelerandi et ritardandi pour souligner le flux et le reflux de l’émotion, comme un soupir ou une plainte.

La Tension et la Détente : Les notes ornementales doivent être jouées comme des éclairs de douleur rapides et légers, « avivant » la longue plainte de la main gauche. Elles créent une tension rythmique et expressive avant de retomber dans le calme désolé.

La Fluidité : Malgré le tempo lent, la musique ne doit jamais stagner. Il faut maintenir une ligne et une direction mélodiques constantes, en créant l’illusion d’un « rythme sans rigueur ».

3. La Technique et les Difficultés

Les difficultés techniques ne résident pas dans la vitesse, mais dans la maîtrise du son et de l’équilibre entre les deux mains.

L’Équilibre des Voix : La « longue plainte de la main gauche » doit être chantante (cantabile), tandis que les accords de la main droite servent de halo harmonique, plus discrets. Il faut éviter que l’accompagnement ne domine la ligne mélodique.

Les Dissonances Dépouillées : Les harmonies, bien que dépouillées, comportent des dissonances cruelles (accords sans résolution classique). Le pianiste doit jouer ces accords avec une intonation juste, de sorte que la dissonance semble « froide au cœur », sans être écrasée ou agressive.

La Main Gauche dans le Grave : La justesse et la clarté du toucher de la main gauche dans le registre grave sont primordiales pour la solennité de l’Élégie.

4. Le Point Final : L’Absence de Résolution

L’un des points d’interprétation les plus importants est la conclusion de la pièce.

L’Arrêt Subit : La pièce se termine sur une dissonance suspendue ou un accord qui refuse la résolution tonale. L’interprète doit gérer cette fin de manière à ce qu’elle ne soit pas perçue comme un simple arrêt, mais comme l’expression d’une douleur qui n’est pas apaisée.

La Nuance Finale : Le silence qui suit le dernier son est aussi important que le son lui-même. La dernière note ou le dernier accord doit s’éteindre dans un sentiment d’abandon et de solitude.

Pièce ou collection à succès à l’époque?

L’Élégie (CD 146) de Claude Debussy n’a pas été une pièce à succès ni un succès commercial grand public au sens où on l’entend pour certaines de ses autres œuvres (comme Clair de Lune ou les Arabesques). Son contexte de publication et son style y sont pour beaucoup.

1. Contexte de Publication et Faible Succès Initial

L’Élégie n’a pas été publiée initialement comme une partition de piano solo destinée à être largement vendue et jouée dans les salons ou lors de concerts.

Publication d’exception : L’œuvre a été composée en 1915 et publiée en fac-similé en décembre 1916 dans un recueil de luxe intitulé « Pages inédites sur la femme et la guerre. Livre d’or dédié à S.M. la reine Alexandra ».

Objectif caritatif : Ce livre était une édition limitée destinée à être vendue sur souscription (tirage à mille exemplaires), au profit des orphelins de guerre pendant la Première Guerre mondiale. L’objectif était philanthropique, non commercial.

Diffusion restreinte : Sa parution dans un Livre d’or en édition limitée a naturellement restreint sa diffusion et son impact immédiat auprès du grand public et des pianistes amateurs, contrairement aux pièces vendues séparément par les éditeurs de musique.

2. Style et Réception

Le style de l’œuvre elle-même n’était pas propice à un succès facile et rapide :

Style tardif et sombre : C’est une œuvre tardive de Debussy, très brève et d’une austérité et d’une douleur concentrées, loin de l’éclat de certaines de ses pièces impressionnistes antérieures. Son caractère « dépouillé » et sa fin non résolue sont émotionnellement intenses mais ne correspondent pas aux attentes d’un public à la recherche d’une pièce virtuose ou immédiatement mélodieuse.

Conclusion sur les Ventes

Il est donc très probable que les ventes des partitions originales de l’Élégie aient été limitées à celles des abonnés à l’album caritatif. Elle n’est devenue largement disponible et connue qu’avec sa publication ultérieure par des éditeurs de musique (comme Jobert en 1978, puis Henle), où elle a été réintégrée au répertoire complet des œuvres pour piano de Debussy.

Ce n’est pas une pièce qui a fait les gros titres ou les grandes ventes à sa sortie, mais sa valeur est reconnue par la suite comme une œuvre poignante et essentielle de la dernière période de Debussy.

Enregistrements célèbres

L’Élégie (CD 146) de Claude Debussy, en raison de sa brièveté et de son caractère tardif, est souvent incluse dans des enregistrements d’intégrales ou de recueils d’œuvres pour piano, plutôt que d’être une pièce phare vendue séparément.

Voici une liste des enregistrements notables de piano solo, classés par tradition d’interprétation :

Enregistrements Historiques et de la Grande Tradition

Étant donné que la pièce a été composée tardivement (1915), elle n’a pas bénéficié d’enregistrements directs par les contemporains immédiats de Debussy comme d’autres œuvres plus anciennes. Les enregistrements de la “grande tradition” française et européenne sont cruciaux pour son héritage.

Walter Gieseking : Représentant de la grande tradition française du piano (malgré ses origines allemandes), Gieseking est célèbre pour son toucher éthéré et coloré dans Debussy. Ses enregistrements sont souvent cités comme des références pour l’atmosphère et les nuances.

Monique Haas : Pianiste française réputée pour sa clarté structurelle et sa finesse sonore dans le répertoire français. Son interprétation est souvent considérée comme standard pour son respect du texte et de la couleur.

Samson François : Une figure emblématique de l’école française, connu pour ses interprétations audacieuses, souvent plus libres et pleines de passion, qui peuvent apporter une dimension plus dramatique à la mélancolie de l’œuvre.

Enregistrements Standards et Contemporains

Ces pianistes ont souvent enregistré l’intégrale ou des collections significatives de Debussy, offrant des lectures considérées comme des références modernes.

Daniel Barenboim : Il a inclus l’Élégie dans ses enregistrements, offrant généralement une lecture plus ample et réfléchie, parfois avec une gravité et une profondeur sonore qui soulignent le caractère douloureux de l’œuvre.

Philippe Bianconi : Pianiste français reconnu pour sa clarté, sa sonorité lumineuse et son approche intellectuelle mais toujours poétique du répertoire français. Son interprétation des pièces tardives de Debussy est très appréciée.

Jean-Efflam Bavouzet : Dans son intégrale acclamée des œuvres pour piano de Debussy, Bavouzet apporte une attention méticuleuse au détail rythmique et harmonique, offrant une interprétation à la fois précise et profondément expressive.

Steven Osborne : Connu pour la clarté et la sobriété de son jeu. Son approche tend à souligner la structure harmonique et l’aspect concis de la pièce, tout en maintenant la nuance nécessaire au mezza voce requis.

Alain Planès : Pianiste qui a souvent interprété Debussy, il propose des lectures souvent intimes et d’une grande sensibilité au son, adaptées à la nature méditative et sombre de l’Élégie.

Episodes et anecdotes

L’Élégie (CD 146, ou L 138 dans le catalogue Lesure) est une courte pièce pour piano d’une importance particulière dans l’œuvre de Claude Debussy, principalement en raison de son contexte de composition et de publication.

Voici quelques épisodes et anecdotes marquantes sur cette pièce :

1. La Dernière Pièce pour Piano Solo

L’une des anecdotes les plus poignantes concerne la place de l’Élégie dans la production de Debussy.

Le Chant du Cygne du Piano : Composée en décembre 1915, l’Élégie est considérée comme la dernière pièce écrite par Debussy pour piano seul.

La Date Sombre : Le compositeur a daté le manuscrit au 15 décembre 1915. Le lendemain, Debussy entrait à l’hôpital pour une opération majeure visant à traiter le cancer de l’intestin dont il souffrait et qui allait l’emporter en 1918. Cette œuvre est donc intimement liée à son combat personnel contre la maladie. Elle porte, pour les musicologues, le poids de ses souffrances physiques et morales.

2. Une Pièce de Guerre et de Charité

Le but de sa publication initiale donne un éclairage unique sur son caractère austère.

Le Recueil Caritatif : L’œuvre fut commandée pour un recueil de luxe et caritatif intitulé « Pages inédites sur la femme et la guerre. Livre d’or dédié à S.M. la reine Alexandra ». Ce livre, publié en 1916, était destiné à collecter des fonds pour les orphelins de la Première Guerre mondiale.

La Rareté : Seuls deux musiciens sollicités auraient répondu à l’appel avec des partitions originales : Camille Saint-Saëns et Claude Debussy. La rareté de cette contribution fait de l’Élégie une pièce unique, tirée d’un contexte de guerre, d’où sa brièveté et son ton sombre.

Le Manuscrit en Fac-Similé : L’Élégie a été publiée initialement en fac-similé de la propre écriture de Debussy, une publication peu courante qui ajoute à son statut de “document” historique et personnel.

3. La Musique de la Plainte

Les commentateurs musicaux ont souvent souligné le caractère dépouillé et souffrant de la pièce.

L’Écriture dans le Grave : La texture musicale de l’Élégie est très caractéristique de cette période tardive de Debussy. Elle est décrite comme une « écriture tapie dans le grave », avec une longue plainte confiée à la main gauche. L’œuvre évite les effusions mélodiques et les couleurs chatoyantes de l’impressionnisme, au profit d’une concentration harmonique qui évoque la désolation.

Les Harmonies Dépouillées : La simplicité apparente, presque ascétique, de ses vingt-et-une mesures, ainsi que ses harmonies très dépouillées, ont conduit l’analyste Ennemond Trillat à écrire qu’elles « vous donnent froid au cœur », soulignant le lien entre cette musique et la tragédie de la guerre, ainsi que le désespoir personnel du compositeur.

L’Élégie est donc moins une pièce de concert brillante qu’un témoignage poignant, un adieu intime au piano seul, écrit dans l’ombre de la maladie et de la guerre.

Compositions similaires

L’Élégie (CD 146) de Debussy, courte, sombre et dépouillée, appartient à sa période tardive, marquée par la Première Guerre mondiale et sa propre maladie. Les œuvres les plus similaires sont donc celles qui partagent ce contexte, ce caractère de recueillement ou cette économie d’écriture.

Voici les compositions de Debussy les plus proches de l’Élégie en termes de contexte et d’atmosphère :

1. Pièces Caritatives ou de Contexte de Guerre (Similitude Contextuelle et Stylistique)

Ces pièces sont ses contemporaines directes et partagent le même esprit de tristesse ou de sobriété.

“Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon” (1917, pour piano)

C’est l’une des dernières œuvres pour piano de Debussy.

Elle a été écrite en remerciement de la livraison de charbon que lui avait faite un ami pendant les pénuries de la guerre. Le ton est mélancolique, rêveur et porte également la marque de la fin de vie du compositeur.

“Berceuse héroïque” (1914, pour piano ou orchestre)

Composée pour rendre hommage au roi Albert Ier de Belgique et à ses soldats.

Bien que le titre suggère un caractère “héroïque”, l’œuvre est en réalité d’une mélancolie résignée, évoquant un chant funèbre plus qu’un triomphe, ce qui la rapproche du ton sombre de l’Élégie.

“Noël des enfants qui n’ont plus de maisons” (1915, pour voix et piano)

Composée la même année que l’Élégie, sur un texte de Debussy lui-même.

Cette œuvre est une véritable plainte de guerre, exprimant la colère et la tristesse des enfants français face à l’ennemi. Le contexte émotionnel et patriotique est identique.

“Pièce pour le vêtement du blessé” (ou Page d’album, 1915, pour piano)

Écrite également pour un album de charité, au profit des soldats blessés. Elle est courte et expressive, reflétant l’engagement de Debussy pour la cause française.

2. Préludes au Caractère Élégiaque (Similitude Atmosphérique)

L’Élégie trouve ses antécédents émotionnels dans des Préludes (Livre I, 1910) :

“Des pas sur la neige” (Prélude I, n° 6)

L’indication de tempo est “Triste et lent”, la même atmosphère de désolation et d’effacement des lignes mélodiques la rapproche directement de la plainte de l’Élégie.

“Brouillards” (Prélude II, n° 1)

Une pièce d’une grande ambigüité tonale, utilisant un savant mélange de touches blanches et noires pour créer une atmosphère grise et voilée, qui fait écho à la tristesse retenue de l’Élégie.

3. Les Œuvres de la Dernière Période (Similitude de Style Tardif)

La musique tardive de Debussy se caractérise par une plus grande clarté formelle, une écriture contrapuntique plus affirmée et une sobriété harmonique (le « durcissement des notes »).

Les Douze Études (1915, pour piano)

Composées juste avant l’Élégie. Bien que l’objectif soit technique, l’approche est dénuée de tout ornementation inutile et affiche une rigueur structurelle qui se retrouve dans la concision et la nudité de l’Élégie.

La Sonate pour violoncelle et piano (1915, n° 1 des Six Sonates)

Elle partage le même contexte de composition (maladie, guerre) et présente un langage harmonique dépouillé, avec une écriture mélodique qui frôle parfois le grotesque ou le douloureux, en contraste avec le lyrisme antérieur de Debussy.

(Cet article est généré par Gemini. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Appunti su Danse (Tarentelle styrienne), CD 77 ; L. 69 di Claude Debussy, informazioni, analisi e tutorial di interpretazione

Panoramica

L’opera per pianoforte di Claude Debussy, Danse (o Tarentelle styrienne, L 77 (69)), composta nel 1890, è un pezzo vivace e movimentato , caratteristico del suo stile iniziale.

Panoramica generale

Titolo e ambiguità : Pubblicata originariamente nel 1891 con il sorprendente titolo di Tarentelle styrienne (che mescola una danza italiana con una provincia austriaca), l’opera fu ribattezzata Danse dallo stesso Debussy nell’edizione del 1903.

Genere e carattere : si tratta di uno scherzo vivace in mi maggiore, scandito da un tempo di Allegretto. L’ opera è piena di gioia di vivere e salti, evocando l’effervescenza e la trance di una danza sfrenata , in particolare attraverso i suoi ritmi sincopati e le note ripetute .

Stile: Il brano dimostra grande elaborazione sia nella forma (spesso descritta come un rondò ABACA) sia nel virtuosismo pianistico. Prefigura le future innovazioni di Debussy, in particolare attraverso le sue audaci armonie, i suoi spostamenti cromatici e il libero intreccio di settime e none .

Struttura e motivi: Il motivo principale, semplice ed euforico, ritorna come un ritornello. Le sezioni contrastanti offrono sviluppi e rotture di clima e metro. La musica può alternare gioia rumorosa a momenti più poetici, persino mistici, segnati da un accordo dissonante al centro del pianoforte.

L’ orchestrazione di Ravel: l’ opera ottenne ulteriore popolarità grazie all’orchestrazione realizzata da Maurice Ravel nel 1922, dopo la morte di Debussy , e la cui prima esecuzione avvenne nel 1923.

Questo brano è un ottimo esempio dell’audacia armonica dei primi Debussy , pur mantenendo un carattere molto ballabile e popolare .

Storia

La storia del brano per pianoforte di Claude Debussy , noto come Danse o, più formalmente, Tarentelle styrienne, inizia nel 1890.

A quel tempo, Debussy, un giovane compositore ancora alla ricerca del suo stile più personale ma già pieno di audacia, compose quest’opera. È dedicata a una delle sue ricche allieve di pianoforte e armonia , Madame Philippe Hottinger. Questo brano rientra nello stile di moda della “musica da salotto” , ma Debussy lo trascende con il suo stile armonico e ritmico distintivo.

La sua prima edizione , nel 1891 per l’editore Choudens, porta il curioso titolo Tarantelle styrienne. Questa associazione è intrigante, mescolando la tarantella, una danza italiana vivace e frenetica (spesso associata a uno stato di trance), con l’aggettivo styrienne, che si riferisce alla Stiria , una regione austriaca tradizionalmente associata ai Ländler o Styrienne ( un tipo di ballo da sala ). Questo titolo originale, un po’ esotico o paradossale, metteva in risalto il carattere vivace e affannoso dell’opera , fatta di note ripetute e ritmi sincopati .

Tuttavia, Debussy apparentemente non fu soddisfatto di questo titolo composito. Intorno al 1901, revisionò la partitura e, quando fu ripubblicata nel 1903 dall’editore Fromont, ne semplificò il titolo rinominandola semplicemente Danse pour le piano. Questo nuovo titolo è quello autorevole oggi, sebbene il nome originale sia spesso mantenuto tra parentesi ( Danse (Tarantelle styrienne)) per ragioni storiche.

Il pezzo stesso , nonostante il suo carattere iniziale , contiene già i semi dello stile Debussy, in particolare attraverso l’uso audace degli accordi di settima e nona e delle modulazioni fluide.

Dopo la morte di Debussy nel 1918, il brano ebbe nuova vita. In omaggio a Debussy, a Maurice Ravel fu chiesto di orchestrare l’opera per un’orchestra completa. La versione orchestrale di Ravel, presentata per la prima volta nel 1923, contribuì alla duratura popolarità del balletto e viene spesso eseguita ancora oggi.

Caratteristiche della musica

La Danse (Tarantella stiriana) di Claude Debussy è un brano per pianoforte vivace e virtuoso che, pur risalendo alla sua giovinezza (1890), presenta già caratteristiche musicali che preannunciano il suo stile futuro .

Caratteristiche ritmiche e formali

Tempo e carattere : il brano è caratterizzato da un movimento vivace (Allegretto) che gli conferisce l’ aspetto di uno scherzo senza fiato. È permeato da un’esuberante gioia di vivere e da un senso di saltellamento (danza del grembiule).

Ritmo di danza: l’energia del brano deriva dai suoi elementi ritmici di danza, in particolare attraverso l’uso costante di terzine di ottavi ripetute e volubili , che creano una trama densa e vorticosa. I ritmi sincopati sono fondamentali, contribuendo alla qualità sbilanciata e selvaggia , che ricorda lo stato di ” trance” associato alla tarantella.

Struttura: Sebbene si tratti di un brano di danza, la sua struttura è elaborata , spesso simile a un rondò (ABACA), dove un motivo principale ricorre come un ritornello. Questo motivo è sorprendentemente semplice e quasi popolare nella sua euforia, fornendo un ancoraggio rassicurante nel turbine del brano .

Caratteristiche armoniche e melodiche

Tonalità : l’opera è principalmente polarizzata attorno alla tonalità di Mi maggiore, che le conferisce il suo carattere luminoso e allegro .

Armonie audaci: Debussy si avvale già di grande libertà nel suo linguaggio armonico. Modula con audace facilità e la scrittura è ricca di variazioni cromatiche e inaspettate progressioni di accordi .

Scorci del futuro: l’opera prefigura chiaramente la scrittura armonica del periodo maturo di Debussy con il suo libero intreccio di settime e none . Alcuni passaggi sono citati dai musicologi come anticipatori del “colore armonico” di opere successive, come l’opera Pell éas et Mélisande .

Contrasto e poetica: le sezioni contrastanti (gli episodi del rondò) offrono rotture di clima e carattere . Questi momenti possono congelarsi su un accordo teneramente dissonante, lasciando il posto a una poetica di frammenti e risonanze, tipica del futuro stile impressionista del compositore.

Virtuosismo : la scrittura pianistica è molto virtuosa e richiede una tecnica agile e leggera , in particolare nelle rapide figurazioni della mano destra, per tradurre l’ energia traboccante della danza.

Stile(i), movimento(i) e periodo di composizione

La composizione di Danse (Tarentelle styrienne) fu scritta da Claude Debussy nel 1890. Questa data la colloca alla fine del periodo romantico e all’alba del modernismo musicale, poco prima che Debussy fondasse realmente il movimento dell’impressionismo musicale.

Stile e movimento
questo periodo (1890), la musica è un’opera di transizione. Non è considerata un’avanguardia radicale , ma è già innovativa e si allontana dalla tradizione puramente romantica.

Stile: Il brano è nello stile giovanile di Debussy. È caratterizzato da un carattere virtuoso e da musica da salotto popolare, che richiama per certi aspetti l’eleganza e la verve di compositori francesi come Chabrier.

Movimento: Non può essere classificato come barocco o classico. Risale a un periodo successivo al Romanticismo e ne porta l’eredità nella forma della danza di carattere e nel virtuosismo pianistico. Tuttavia, è soprattutto un preludio all’Impressionismo (un movimento che Debussy stesso detestava come etichetta, preferendo parlare di simbolismo musicale).

Innovatore e Prefiguratore
Nonostante le sue radici nella danza e nella musica di carattere , il pezzo è innovativo nella sua audacia armonica:

Armonia: Il libero intreccio di accordi di settima e nona e gli audaci spostamenti cromatici sono elementi che annunciano chiaramente le tecniche che definiranno il suo linguaggio maturo, quello dell’Impressionismo (che si troverà pienamente qualche anno dopo in opere come Prélude à l’ Aprrès -midi d’un faune, composto nel 1894).

Colore e frammento: i passaggi contrastanti, con i loro accordi dissonanti che si congelano, mostrano un’attenzione al colore del suono e una poetica del frammento e della risonanza, elementi chiave dello stile musicale moderno.

In sintesi , la Danza (Tarantella Stiria) è un’opera fondamentale . Scritta in epoca post-romantica, basata su una forma di danza tradizionale (tarantella/stiria), è profondamente innovativa e prefigura il linguaggio impressionista e modernista che Debussy avrebbe definito all’inizio del XX secolo.

Analisi: Forma, Tecnica/e, Trama, Armonia, Ritmo

Un’analisi della Danse (Tarentelle styrienne) di Claude Debussy rivela un’opera giovanile che utilizza strutture tradizionali per esplorare nuove tecniche e suoni, prefigurando il suo stile maturo .

Struttura e forma

Il brano è strutturato su una forma di rondò libera del tipo ABACA o ABA’ Coda, caratteristica dei pezzi di carattere e delle danze dell’epoca.

Sezione A ( Tema principale ): Presenta il tema principale , molto vivace e ritmato, che ritorna più volte come un ritornello.

Sezioni contrastanti (B e C): questi episodi introducono interruzioni nel carattere e nel clima, con passaggi più lirici o audaci cambiamenti armonici prima del ritorno del motivo iniziale.

Movimento: Il brano è contrassegnato come Allegretto (abbastanza veloce), il che gli conferisce il carattere di uno scherzo o di una danza sfrenata (tarantella).

Texture e metodo

Tessitura: La tessitura complessiva è prevalentemente omofonica, con una melodia chiara e virtuosa supportata da un ricco accompagnamento ritmico e armonico. Tuttavia, le linee di accompagnamento e le rapide figurazioni creano una densità e un intreccio di piani sonori che suggeriscono una ricchezza che a tratti potrebbe quasi essere descritta come polifonica.

Metodo e tecnica: Debussy utilizza una tecnica pianistica esigente e brillante, caratterizzata da rapide note ripetute e da figurazioni di terzine di ottavi che creano una sensazione di costante vortice ed eccitazione.

Armonia, tonalità e ritmo

Tonalità e scala: la tonalità principale è il Mi maggiore, che conferisce al brano luminosità e carattere gioioso . Sebbene il brano sia ancora saldamente ancorato al sistema tonale , se ne libera attraverso audaci movimenti armonici. Le scale sono diatoniche (Mi maggiore), ma il cromatismo gioca un ruolo essenziale .

aspetto più innovativo del brano risiede nell’armonia . Debussy utilizza con grande libertà accordi di settima e nona irrisolti , nonché scivolamenti cromatici . Queste sequenze e dissonanze (spesso morbide e colorate) sono precursori del linguaggio impressionista che avrebbe poi sviluppato.

Ritmo: Il ritmo è la forza motrice della danza. È dominato dall’energia delle terzine e dal frequente uso della sincope, che destabilizza e energizza il metro (spesso un implicito 3/4 o 6/8 nel ritmo della tarantella), contribuendo allo stato di “trance” o gioia del brano.

Polifonia o monofonia?

La musica della Danza non è né strettamente monofonica (una singola linea melodica) né strettamente polifonica (diverse linee indipendenti di pari valore). È principalmente omofonica: presenta una chiara linea melodica (la “Danza”) supportata da un accompagnamento che fornisce ritmo e armonia. Tuttavia, lo spessore della trama, la sovrapposizione delle figurazioni e la ricchezza delle voci interiori nell’accompagnamento conferiscono all’opera una densità che va ben oltre la semplice omofonia della musica da salotto .

Tutorial, suggerimenti sulle prestazioni e punti importanti per giocare

Per eseguire al pianoforte la Danse (Tarantella stiriana) di Claude Debussy, è necessario unire un virtuosismo brillante alla sensibilità armonica tipica del compositore, anche in quest’opera giovanile.

Suggerimenti per l’interpretazione e punti importanti

1. Ritmo e carattere (L’ energia della tarantella)

Il punto più importante è catturare l’energia vivace e il carattere di danza selvaggia della tarantella, evitando al contempo la fretta.

Mantenere la Gioia: Il tempo dovrebbe essere vivace (Allegretto), dando l’impressione di uno Scherzo gioioso e vivace. L’opera dovrebbe danzare dall’inizio alla fine, senza essere pesante.

figure di terzine di ottavi che formano il motivo principale devono essere eseguite con assoluta leggerezza e uniformità. Creano una sensazione di vortice e richiedono grande agilità di polso e dita.

Sincopi e accenti: sii preciso con le sincopi e gli accenti ritmici. Sono essenziali per dare pepe e slancio alla danza, evitando la monotonia di schemi ripetuti .

2. La sonorità e il tocco ( chiarezza Debussy)

Fin dalla giovinezza, Debussy ricercava i colori sonori. Il tuo tocco dovrebbe riflettere questo.

Chiarezza e leggerezza : nonostante la velocità , il suono deve rimanere chiaro e cristallino . L’esecuzione deve essere frizzante, soprattutto nel tema principale . Gli accordi devono essere attaccati con precisione, ma senza asprezza .

Contrasti dinamici: sfrutta i contrasti tra i momenti forte e pianoforte per scolpire le diverse sezioni del rondò. La sezione principale in La è spesso brillante (in Mi maggiore), mentre le sezioni contrastanti richiedono un tocco più misterioso, più morbido o persino mistico , dove l’armonia innovativa di Debussy viene messa in risalto .

Uso del pedale: il pedale sustain deve essere usato con discrezione. Può aiutare a legare le armonie e creare una risonanza brillante, ma un uso eccessivo renderà le figurazioni veloci confuse e perderà chiarezza ritmica. Il pedale dovrebbe essere cambiato frequentemente e brevemente .

3. Difficoltà tecniche (Tutorial mirato )

La scrittura è virtuosa e richiede l’utilizzo di tecniche specifiche.

Passaggi ripetuti in terzine : esercitatevi su questi passaggi a tempi lenti per garantire l’uguaglianza delle dita, quindi aumentate gradualmente la velocità , concentrandovi sulla leggerezza del polso per evitare sforzi e garantire resistenza.

Slide cromatiche e accordi: i passaggi di modulazione, in cui gli accordi di settima e nona fluiscono liberamente , dovrebbero essere elaborati per una transizione fluida. Considerateli come sfumature di colore, non come ostacoli armonici . Assicuratevi che gli accordi completi siano suonati insieme.

Ultime pagine: la coda richiede spesso un’ondata di energia e virtuosismo. Alzate il livello di esecuzione per un finale brillante ed efficace, che culmini nella gioia.

Punti chiave dell’analisi per l’interpretazione

Tonalità brillante : il Mi maggiore è una tonalità brillante e gioiosa sul pianoforte. Suona passaggi in questa tonalità con un suono particolarmente vibrante .

accordi di nona o scivolamenti cromatici, non trattateli come dissonanze da camuffare, ma come delicate sfumature o sorprese, lasciandoli risuonare sottilmente per creare profondità.

Forma Rondò: La forma Rondò (ABACA) richiede una chiara differenziazione del carattere di ogni sezione per evitare ripetizioni . Il ritorno del tema principale ( A) deve essere sempre accolto con rinnovato slancio .

Suonare la Danza di Debussy significa trovare l’equilibrio tra la vitalità popolare e la sofisticatezza armonica emergente della musica francese della fine del XIX secolo .

Pezzo o collezione di successo in quel momento ?

La Danse (Tarantella stiriana) di Claude Debussy (composta nel 1890 e pubblicata nel 1891) non ottenne un successo strepitoso né grandi vendite di spartiti subito dopo la sua uscita, ma acquistò popolarità nel corso del tempo.

Successi all’epoca​

Accoglienza misurata ma presenza: il brano , pubblicato originariamente nel 1891 con il titolo un po’ incongruo di Tarantella stiriana (che mescolava una danza dell’Italia meridionale con una provincia austriaca), era rappresentativo della musica da salotto in voga all’epoca , il che gli garantì una certa presenza ma non un successo di massa come le melodie popolari o le opere dei grandi maestri romantici . Fu eseguito per la prima volta al pubblico a Parigi nel 1900, quasi dieci anni dopo la sua composizione.

L’insoddisfazione di Debussy: Debussy stesso non era certamente del tutto soddisfatto del titolo originale, né forse dello stile eccessivamente “salonistico”. Rielaborò l’opera e la fece ripubblicare nel 1903 con il titolo definitivo e più semplice di Danse dal suo nuovo editore, Fromont. Questa rielaborazione e ristampa suggeriscono un desiderio di riposizionamento dell’opera, a indicare che la prima versione non aveva avuto un successo clamoroso .

Vendita di spartiti musicali

Non fu un best-seller immediato: non ci sono dati precisi che indichino vendite eccezionalmente elevate della prima edizione (1891). Il vero successo popolare di Debussy arrivò più tardi, in particolare dopo la prima della sua opera Pelléas et Mélisande nel 1902.

Successiva popolarità : l’opera ottenne una notevole popolarità, in particolare grazie al suo carattere vivace e virtuoso. Il suo successo postumo fu ampiamente assicurato quando Maurice Ravel la orchestrò nel 1922, poco dopo la morte di Debussy , come omaggio. Questa versione orchestrale, presentata per la prima volta nel 1923, contribuì alla notorietà del brano , garantendo la longevità e le vendite delle partiture per pianoforte e orchestra.

La Danza è oggi considerata una delle opere giovanili più brillanti di Debussy, ma il suo successo e le sue vendite furono graduali , raggiungendo l’apice soprattutto nei decenni successivi alla sua pubblicazione iniziale.

Episodi e aneddoti

1. L’aneddoto del titolo B più avanti : Tarantella… stiriana?

La storia più famosa su questa opera teatrale riguarda il suo titolo originale, una vera e propria stranezza geografica: Tarantella stiriana.

La miscela incongrua: la tarantella è una danza veloce e sfrenata originaria dell’Italia meridionale (in particolare della Puglia), spesso associata a una frenesia terapeutica ( tarantismo). La styrienne, invece, è un ballo da sala in voga all’epoca , che prende il nome dalla Stiria, una provincia austriaca.

La spiegazione: Questo titolo strano e inappropriato per un brano che è uno scherzo nervoso in mi maggiore proviene dall’editore dell’epoca, Choudens (che lo pubblicò nel 1891). La “Styrienne” era un genere popolare nella musica da salotto francese , e l’editore avrebbe potuto aggiungere questo termine per rendere l’opera più commerciale o per collegarla a una moda.

Il rimpianto di Debussy: Debussy probabilmente non era soddisfatto di questo titolo. Quando cambiò editore, passando a Fromont nel 1903, apportò alcune modifiche alla partitura e la ripubblicò con il titolo più neutro e semplice di Danse. Questo è il nome con cui l’opera è più comunemente conosciuta oggi.

2. L’omaggio postumo di Maurice Ravel

Uno degli episodi più significativi nella storia di questo brano è legato alla sua orchestrazione e alla collaborazione tra due giganti della musica francese .

L’ammirazione di Ravel: La Danse fu uno dei primi pezzi di Debussy che Maurice Ravel apprezzò particolarmente per la sua brillantezza e invenzione ritmica.

L’orchestrazione: dopo la morte di Debussy nel 1918, a Ravel fu chiesto, o prese l’iniziativa, di orchestrare il brano in una versione per grande orchestra. Fu un vero e proprio omaggio al suo predecessore .

Un successo orchestrale : l’orchestrazione di Ravel, eseguita per la prima volta nel 1923, è famosa per la sua ricchezza e la sua strumentazione colorata, e contribuì notevolmente alla popolarità della Danza presso il pubblico, molto più di quanto avesse fatto l’originale per pianoforte durante la sua vita .

3. La dedizione allo studente​

L’opera è associata a uno degli studenti di pianoforte e armonia di Debussy , il che è tipico della vita del compositore in quel periodo.

Dedica : La Danza è dedicata alla signora Philippe Hottinger (conosciuta anche come Madame A. de SF Hottinger in alcune edizioni), una delle sue ricche studentesse .

: Queste dediche a studenti facoltosi erano uno dei mezzi con cui Debussy si sostentava , garantendogli sia lezioni retribuite che visibilità per le sue opere da salotto. Il pezzo stesso , con il suo virtuosismo e lo stile coinvolgente, era perfettamente adatto a essere eseguito nei salotti parigini.

Composizioni simili

Danse (Tarantella stiriana) di Claude Debussy è un pezzo fondamentale del suo catalogo : sia un pezzo di virtuosismo tardo romantico (stile salottiero) sia un’opera che annuncia le sue future audacie armoniche.

Per citare composizioni simili, bisogna prendere in considerazione quelle che condividono questa combinazione di stile di danza vivace , virtuosismo ed estetica francese emergente ( pre-impressionista).

Ecco una selezione di opere che presentano somiglianze:

I. Altri primi pezzi di Claude Debussy (stesso periodo e stile)

Questi brani appartengono allo stesso periodo (intorno al 1890) e condividono con la Danza uno stile ancorato alla tradizione della musica da salotto, con una struttura chiara e una scrittura lirica o brillante.

Valzer romantico (1890): condivide il formato di un brano da salotto, con una scrittura elegante e una melodia fluida.

Mazurka (1890): un’altra danza di carattere stilizzata per pianoforte, sebbene il suo ritmo sia meno frenetico della Tarantella.

Ballata (slava) (circa 1890): anch’essa un brano in stile romantico, con virtuosismo e forma più tradizionali.

Musica francese di carattere e virtuosismo (fine del XIX secolo)

compositori francesi contemporanei di Debussy mostrano un gusto per la danza stilizzata e un virtuosismo abbagliante, senza tuttavia essere del tutto impressioniste.

Emmanuel Chabrier:

Bourrée fantasque (1891): molto simile nello spirito, con un’energia ritmica sconfinata, accenti forti e una scrittura pianistica vivace e colorata. Si dice spesso che la Danse di Debussy evochi lo spirito di Chabrier.

Camille Saint- Saëns :

Valse-Caprice (su motivi di Alceste) Op. 84 o Étude en forme de waltz, Op. 52, n. 6: condividono la stessa ambizione di combinare la forma di danza (valzer) con grande virtuosismo e una scrittura scintillante.

Gabriel Faur è :

) : sebbene più sottili e meno dimostrativi, offrono un mix di virtuosismo arpeggiativo e melodie vivaci in un linguaggio armonico di fine secolo .

III. Opere del primo impressionismo (Precursori)
Queste composizioni rappresentano il passo successivo nello stile di Debussy, ma talvolta mantengono un elemento di danza o virtuosismo, sviluppando al contempo un nuovo colore armonico.

Claude Debussy:

Sarabanda (da Pour le piano, 1901): nonostante il suo ritmo sia lento, è il primo grande esempio dell’impressionismo di Debussy (accordi paralleli , suoni simili a campane) e ha la stessa origine della “danza stilizzata “.

L’Isle joyeuse (1904): condivide la brillantezza, l’energia rapida e il virtuosismo, ma in un linguaggio e una struttura armonici molto più rivoluzionari, ispirati alla festa .

Maurizio Ravel:

Jeux d’eau (1901): rappresenta virtuosismo e chiarezza , ma orientati all’evocazione dei suoni dell’acqua, segnando l’apogeo dello stile pianistico francese a cavallo tra il XIX e il XX secolo . Questo è il Ravel più vicino allo spirito di Debussy.

(Questo articolo è stato generato da Gemini. È solo un documento di riferimento per scoprire la musica che non conoscete ancora.)

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Apuntes sobre Danse (Tarentelle styrienne), CD 77 ; L. 69 de Claude Debussy, información, análisis y tutorial de interpretación

Descripción general​

La obra para piano de Claude Debussy, Danse (o Tarentelle styrienne, L 77 (69)), compuesta en 1890, es una pieza vivaz y alegre , característica de su estilo temprano.

Descripción general

Título y ambigüedad : Publicada originalmente en 1891 bajo el sorprendente título de Tarentelle styrienne (mezclando una danza italiana con una provincia austríaca), la obra fue rebautizada como Danse por el propio Debussy en la edición de 1903.

Género y carácter : Este es un scherzo dinámico en mi mayor, marcado por un tempo de allegretto. La obra rebosa alegría de vivir y saltaciones, evocando la efervescencia y el trance de una danza salvaje , especialmente a través de sus ritmos sincopados y notas repetidas .

Estilo: La pieza demuestra una gran elaboración tanto en su forma (a menudo descrita como un rondó ABACA) como en su virtuosismo pianístico. Anticipa las futuras innovaciones de Debussy, especialmente a través de sus audaces armonías, sus cambios cromáticos y la libre combinación de séptimas y novenas .

Estructura y motivos: El motivo principal, sencillo y eufórico, regresa como un estribillo. Las secciones contrastantes ofrecen desarrollos y rupturas en el clima y la métrica. La música puede alternar una alegría ruidosa con momentos más poéticos, incluso místicos, marcados por un acorde disonante en el centro del piano.

obra ganó popularidad adicional gracias a la orquestación realizada por Maurice Ravel en 1922, después de la muerte de Debussy , que fue estrenada en 1923.

Esta pieza es un excelente ejemplo de la temprana audacia armónica de Debussy , aunque conserva un carácter muy bailable y popular .

Historia

La historia de la pieza para piano de Claude Debussy , conocida como Danse o, más formalmente, Tarentelle styrienne, comienza en 1890.

En aquella época, Debussy, un joven compositor que aún buscaba su estilo más personal, pero ya lleno de audacia, compuso esta obra. Está dedicada a una de sus adineradas alumnas de piano y armonía , Madame Philippe Hottinger. Esta pieza se inscribe en el estilo de moda de la “música de salón” , pero Debussy la trasciende con su distintivo estilo armónico y rítmico.

Su primera edición , publicada en 1891 por la editorial Choudens, lleva el curioso título de «Tarantelle styrienne». Esta asociación resulta intrigante, ya que mezcla la tarantela, una danza italiana vivaz y frenética (a menudo asociada con un estado de trance), con el adjetivo «styrienne», que hace referencia a Estiria , una región austriaca tradicionalmente asociada con los Ländler o Styrienne ( un tipo de baile de salón). Este título original, un tanto exótico o paradójico, resaltaba el carácter vivaz y trepidante de la obra , compuesta por notas repetidas y ritmos sincopados .

Sin embargo, Debussy aparentemente no estaba satisfecho con este título compuesto. Alrededor de 1901, revisó la partitura y, cuando fue reeditada en 1903 por la editorial Fromont, la simplificó renombrándola simplemente como Danza para el piano. Este nuevo título es el que prevalece hoy en día, aunque el nombre original a menudo se mantiene entre paréntesis ( Danza (Tarantelle styrienne)) por razones históricas.

La pieza en sí , a pesar de su carácter temprano , ya contiene las semillas del estilo de Debussy, especialmente a través del uso audaz de acordes de séptima y novena y modulaciones fluidas.

Tras la muerte de Debussy en 1918, la pieza cobró nueva vida. Como homenaje, se le encargó a Maurice Ravel orquestar la obra para orquesta completa. La versión orquestal de Ravel, estrenada en 1923, contribuyó a la perdurable popularidad de la danza y se interpreta con frecuencia en la actualidad.

Características de la música

La Danse (Tarantella de Estiria) de Claude Debussy es una pieza para piano vivaz y virtuosa que, aunque data de su juventud (1890), ya presenta características musicales que prefiguran su futuro estilo .

Características rítmicas y formales

Tempo y carácter : La pieza se caracteriza por un movimiento vivaz (allegretto) que le da la sensación de un scherzo vibrante. Rebosa una exuberante alegría de vivir y una sensación de saltación (baile de faldas).

Ritmo de danza: La energía de la pieza proviene de sus elementos rítmicos de danza, en particular del uso constante de tresillos de corcheas repetidas y volubles , creando una textura densa y ondulante. Los ritmos sincopados son fundamentales, contribuyendo a la atmósfera desequilibrada y salvaje , que recuerda al estado de trance asociado con la tarantela.

Estructura: Aunque se trata de una pieza de danza, su estructura es elaborada , a menudo similar a un rondó (ABACA), donde un motivo principal se repite como un estribillo. Este motivo es sorprendentemente simple y casi folclórico en su euforia, proporcionando un punto de apoyo tranquilizador en el torbellino de la pieza .

Características armónicas y melódicas

Tonalidad : La obra se polariza principalmente en torno a la tonalidad de Mi mayor, lo que le confiere su carácter brillante y alegre .

Armonías audaces: Debussy ya utiliza una gran libertad en su lenguaje armónico. Modula con audaz facilidad, y su escritura es rica en cambios cromáticos y progresiones de acordes inesperadas .

Vislumbres del futuro: La obra prefigura claramente la escritura armónica de la madurez de Debussy con su libre entrelazamiento de séptimas y novenas . Algunos musicólogos citan ciertos pasajes como precursores del “color armónico” de obras posteriores, como la ópera Pell éas et Mélisande .

Contraste y poética: Las secciones contrastantes (los episodios rondó) ofrecen rupturas de clima y carácter . Estos momentos pueden congelarse en un acorde delicadamente disonante, dando paso a una poética de fragmentos y resonancias, típica del futuro estilo impresionista del compositor.

Virtuosismo : La escritura pianística es muy virtuosa , requiriendo una técnica ágil y ligera , particularmente en las rápidas figuraciones de la mano derecha, para traducir la energía desbordante de la danza.

Estilo(s), movimiento(es) y período de composición

La composición Danse (Tarentelle styrienne) fue escrita por Claude Debussy en 1890. Esta fecha la sitúa al final del período romántico y en los albores del modernismo musical, justo antes de que Debussy fundara verdaderamente el movimiento del impresionismo musical.

Estilo y movimiento
esta época (1890), la música es una obra de transición. No se considera una vanguardia radical , pero sí innovadora y se aleja de la tradición puramente romántica.

Estilo: La pieza se inspira en el estilo de juventud de Debussy. Se caracteriza por su carácter virtuoso y de música de salón popular, evocando en ciertos aspectos la elegancia y el brío de compositores franceses como Chabrier.

Movimiento: No puede clasificarse como barroco ni clásico. Data de una época posterior al Romanticismo y conserva su herencia en su forma característica de danza y su virtuosismo pianístico. Sin embargo, es sobre todo un preludio del Impresionismo (un movimiento que el propio Debussy detestaba como etiqueta, prefiriendo hablar de simbolismo musical).

Innovador y prefigurador
A pesar de sus raíces en la danza y la música de personajes , la pieza es innovadora en su audacia armónica:

Armonía: El libre entrelazamiento de acordes de séptima y novena y los audaces cambios cromáticos son elementos que anuncian claramente las técnicas que definirían su lenguaje maduro, el del Impresionismo (que se encontraría plenamente unos años más tarde en obras como Prélude à l’ Aprrès -midi d’un faune, compuesta en 1894).

Color y Fragmento: Los pasajes contrastantes, con sus acordes disonantes que se congelan, muestran una preocupación por el color del sonido y una poética del fragmento y la resonancia, elementos clave del estilo musical moderno.

En resumen , la Danza (Tarantela Estiria) es una obra fundamental . Escrita en el período posromántico, basada en una forma de danza tradicional (tarantela/estiria), es profundamente innovadora y prefigura el lenguaje impresionista y modernista que Debussy definiría a principios del siglo XX .

Análisis: Forma, Técnica(s), Textura, Armonía, Ritmo

Un análisis de Danse (Tarentelle styrienne) de Claude Debussy revela una obra temprana que utiliza estructuras tradicionales para explorar nuevas técnicas y sonidos, prefigurando su estilo maduro .

Estructura y forma

La pieza está estructurada sobre una forma rondó libre del tipo ABACA o ABA’ Coda, característica de las piezas de carácter y danzas de la época.

Sección A ( Tema Principal ): Presenta el tema principal , muy vivo y rítmico, que vuelve varias veces a modo de estribillo.

Secciones contrastantes (B y C): Estos episodios introducen rupturas en los personajes y el clima, con pasajes más líricos o cambios armónicos audaces antes del regreso del motivo inicial.

Movimiento: La pieza está marcada como Allegretto (bastante rápido), lo que le da el carácter de un scherzo o una danza salvaje (tarantela).

Textura y método

Textura: La textura general es predominantemente homofónica, con una melodía clara y virtuosa, respaldada por un rico acompañamiento rítmico y armónico. Sin embargo, las líneas de acompañamiento y las rápidas figuraciones crean una densidad y un entrelazamiento de planos sonoros que sugieren una riqueza que, en ocasiones, casi podría describirse como polifónica.

Método y técnica: Debussy utiliza una técnica pianística exigente y brillante, caracterizada por notas repetidas rápidamente y figuraciones de tresillos de corcheas que crean una sensación de torbellino y excitación constantes.

Armonía, tonalidad y ritmo

Tonalidad y escala: La tonalidad principal es Mi mayor, lo que le confiere a la pieza su brillo y carácter alegre . Si bien la pieza sigue firmemente anclada en el sistema tonal , se libera de él mediante audaces movimientos armónicos. Las escalas son diatónicas (Mi mayor), pero el cromatismo juega un papel esencial .

aspecto más innovador de la pieza reside en la armonía . Debussy utiliza con gran libertad acordes de séptima y novena sin resolver , así como deslizamientos cromáticos . Estas secuencias y disonancias (a menudo suaves y coloridas) son precursoras del lenguaje impresionista que desarrollaría posteriormente.

Ritmo: El ritmo es el motor de la danza. Está dominado por la energía de los tresillos y el uso frecuente de la síncopa, que desestabiliza y dinamiza el compás (a menudo un 3/4 o 6/8 implícito en el ritmo de la tarantela), contribuyendo al estado de “trance” o alegría de la pieza.

¿Polifonía o monofonía?

La música de la Danza no es estrictamente monofónica (una sola línea melódica) ni estrictamente polifónica (varias líneas independientes de igual valor). Es principalmente homofónica: presenta una línea melódica clara (la «Danza»), apoyada por un acompañamiento que proporciona ritmo y armonía. Sin embargo, la densidad de la textura, la superposición de las figuraciones y la riqueza de las voces internas en el acompañamiento confieren a la obra una densidad que va mucho más allá de la simple homofonía de la música de salón.

Tutorial, consejos de interpretación y puntos importantes para tocar

Para interpretar la Danza (Tarantela de Estiria) de Claude Debussy al piano, es necesario combinar un virtuosismo brillante con la sensibilidad armónica típica del compositor, incluso en esta obra temprana.

Consejos de interpretación y puntos importantes

1. Ritmo y Carácter (La Energía de la Tarantela)

El punto más crucial es capturar la energía vivaz y el carácter de baile salvaje de la tarantela, evitando al mismo tiempo la prisa.

Mantener la alegría: El tempo debe ser ágil (allegretto), dando la impresión de un scherzo alegre y dinámico. La obra debe bailar de principio a fin, sin resultar pesada.

tresillos de corcheas que forman el motivo principal deben tocarse con absoluta ligereza y uniformidad. Crean una sensación de torbellino y requieren gran agilidad de muñeca y dedos.

Síncopas y acentos: Sé preciso con las síncopas y los acentos rítmicos. Son esenciales para dar vida y dinamismo al baile, evitando la monotonía de los patrones repetidos .

2. La sonoridad y el tacto ( Claridad de Debussy)

Incluso en su juventud, Debussy buscaba colores sonoros. Tu toque debe reflejar esto.

Claridad y ligereza : A pesar de la velocidad , el sonido debe mantenerse claro y cristalino . La interpretación debe ser brillante, especialmente en el tema principal . Los acordes deben tocarse con precisión, pero sin aspereza .

Contrastes dinámicos: Aprovecha los contrastes entre los momentos de fuerte y piano para esculpir las diferentes secciones del rondó. La sección principal en La suele ser brillante (en Mi mayor), mientras que las secciones contrastantes requieren un toque más misterioso, suave o incluso místico , donde se destaca la armonía innovadora de Debussy .

Uso del pedal: El pedal de sustain debe usarse con discreción. Puede ayudar a enlazar armonías y crear una resonancia vibrante, pero un uso excesivo hará que las figuraciones rápidas se vuelvan turbias y pierdan claridad rítmica. El pedal debe cambiarse con frecuencia y brevemente .

3. Dificultades técnicas (Tutorial específico )

La escritura es virtuosa y requiere trabajar técnicas específicas.

Pasajes de tresillos repetidos : practique estos pasajes a ritmos lentos para asegurar la igualdad de los dedos, luego aumente gradualmente la velocidad , concentrándose en la ligereza de la muñeca para evitar la tensión y asegurar la resistencia.

Deslizamientos cromáticos y acordes: Los pasajes de modulación, donde los acordes de séptima y novena fluyen libremente , deben trabajarse para lograr una transición fluida. Considérelos matices de color, no obstáculos armónicos . Asegúrese de que los acordes completos se toquen a la vez.

Últimas páginas: La coda suele exigir una oleada de energía y virtuosismo. Eleve el nivel de ejecución para un final brillante y efectivo, que culmine en alegría.

Puntos clave de análisis para la interpretación

Tonalidad brillante : Mi mayor es una tonalidad brillante y alegre en el piano. Toca pasajes en esta tonalidad con un sonido particularmente vibrante .

acordes de novena intensos o deslizamientos cromáticos, trátalos no como disonancias que hay que camuflar, sino como matices delicados o sorpresas, dejándolos resonar sutilmente para crear profundidad.

Forma Rondó: La forma Rondó (ABACA) requiere una clara diferenciación del carácter de cada sección para evitar la repetición . El regreso del tema principal ( A) siempre debe recibirse con renovado ímpetu .

Interpretar la Danza de Debussy es encontrar el equilibrio entre la vitalidad popular y la emergente sofisticación armónica de la música francesa de finales del siglo XIX .

¿Pieza o colección de éxito en su momento ?

La Danse (Tarantela de Estiria) de Claude Debussy (compuesta en 1890 y publicada en 1891) no alcanzó un éxito rotundo ni ventas masivas de partituras inmediatamente después de su lanzamiento, pero ganó popularidad con el tiempo.

Éxitos en la época

Recepción mesurada, pero con presencia: La pieza , publicada originalmente en 1891 bajo el título, algo incongruente, de Tarantela de Estiria (que mezclaba una danza del sur de Italia con una de la provincia austriaca), era representativa de la música de salón en boga en aquel entonces, lo que le garantizaba cierta presencia, pero no un éxito masivo como las melodías populares o las obras de los grandes maestros románticos . Se estrenó públicamente en París en 1900, casi diez años después de su composición.

Insatisfacción de Debussy: El propio Debussy no estaba del todo satisfecho con el título original, ni quizás con el estilo excesivamente “salón”. Reelaboró la obra y la reeditó en 1903 bajo el título definitivo y más sencillo de Danse, a través de su nuevo editor, Fromont. Esta reelaboración y reedición sugieren un deseo de reposicionar la obra, lo que indica que la primera versión no había tenido un éxito rotundo .

Ventas de partituras

No fue un éxito de ventas inmediato: No existen datos precisos que indiquen unas ventas excepcionalmente altas de la primera edición (1891). El verdadero éxito popular de Debussy llegó más tarde, sobre todo tras el estreno de su ópera Pelléas et Mélisande en 1902.

Popularidad posterior : La obra alcanzó una popularidad considerable, en particular debido a su carácter vivaz y virtuoso. Su éxito póstumo quedó prácticamente asegurado cuando Maurice Ravel la orquestó en 1922, poco después de la muerte de Debussy , como homenaje. Esta versión orquestal, estrenada en 1923, contribuyó a la notoriedad de la pieza , asegurando la longevidad y las ventas de las partituras para piano y orquesta.

La Danza se considera hoy una de las piezas más brillantes del comienzo de Debussy, pero su éxito y sus ventas fueron graduales , alcanzando su punto máximo principalmente en las décadas posteriores a su publicación inicial.

Episodios y anécdotas

1. La anécdota del Título B posterior : Tarantela… ¿Estiria?

La historia más famosa de esta obra tiene que ver con su título original, que es una auténtica rareza geográfica: Tarantela de Estiria.

La mezcla incongruente: La tarantela es una danza rápida y desenfrenada del sur de Italia (especialmente de Apulia), a menudo asociada con un frenesí terapéutico ( tarantismo). La styrienne, por otro lado, era un baile de salón de moda de la época, que toma su nombre de Estiria, una provincia de Austria.

Explicación: Este título extraño e inapropiado para una pieza que es un scherzo nervioso en mi mayor proviene del editor de la época, Choudens (quien lo publicó en 1891). La «Styrienne» era un género popular en la música de salón francesa , y el editor podría haber añadido este término para darle un toque más comercial a la obra o para vincularla a una moda.

El arrepentimiento de Debussy: Debussy probablemente no estaba satisfecho con este título. Cuando cambió de editorial a Fromont en 1903, modificó la partitura y la reeditó con el título más neutral y sencillo de Danse. Este es el nombre con el que se conoce la obra más comúnmente en la actualidad.

2. El homenaje póstumo de Maurice Ravel

Uno de los episodios más significativos en la historia de esta pieza está vinculado a su orquestación y a la colaboración entre dos gigantes de la música francesa .

La admiración de Ravel: La Danse fue una de las primeras piezas de Debussy que Maurice Ravel apreció particularmente por su brillantez e invención rítmica.

La orquestación: Tras la muerte de Debussy en 1918, Ravel recibió el encargo, o tomó la iniciativa, de orquestar la pieza en una versión para orquesta completa. Fue un verdadero homenaje a su predecesor .

Un éxito orquestal : la orquestación de Ravel, estrenada en 1923, es famosa por su riqueza y colorida instrumentación, y contribuyó en gran medida a la popularidad de la Danza entre el público, mucho más de lo que lo había hecho el original para piano durante su vida .

3. La dedicación al estudiante​

La obra está asociada con uno de los estudiantes de piano y armonía de Debussy , lo que es típico de la vida del compositor durante este período.

Dedicatoria : El baile está dedicado a la señora Philippe Hottinger (también conocida como Madame A. de SF Hottinger en algunas ediciones), una de sus adineradas estudiantes .

: Estas dedicatorias a estudiantes adinerados fueron uno de los medios de subsistencia de Debussy , garantizándole clases pagadas y visibilidad para sus obras de salón. La pieza en sí , con su virtuosismo y estilo cautivador, era perfecta para ser interpretada en los salones parisinos.

Composiciones similares

La Danse (Tarantella de Estiria) de Claude Debussy es una pieza fundamental en su catálogo : una pieza de virtuosismo romántico tardío (estilo salón) y una obra que anuncia sus futuras audacias armónicas.

Para citar composiciones similares, hay que apuntar a aquellas que comparten esta combinación de estilo de danza vivaz , virtuosismo y una estética francesa emergente ( preimpresionista).

A continuación se muestra una selección de obras que muestran similitudes:

I. Otras piezas tempranas de Claude Debussy (mismo período y estilo)

Estas piezas son del mismo período (alrededor de 1890) y comparten con la Danza un estilo todavía muy anclado en la tradición de la música de salón, con una estructura clara y una escritura lírica o brillante.

Vals romántico (1890): comparte el formato de una pieza de salón, con una escritura elegante y una melodía fluida.

Mazurka (1890): Otra danza de carácter estilizado para piano, aunque su ritmo es menos frenético que el de la Tarantela.

Balada (eslava) (circa 1890): También una pieza de estilo romántico, con virtuosismo y forma más tradicionales.

Música francesa de carácter y virtuosismo (finales del siglo XIX)

compositores franceses contemporáneos de Debussy muestran un gusto por la danza estilizada y un virtuosismo deslumbrante, sin ser todavía plenamente impresionistas.

Emmanuel Chabrier:

Bourrée fantasque (1891): Muy similar en espíritu, con una energía rítmica desbordante, acentos marcados y una escritura para piano vivaz y colorida. Se dice a menudo que la Danza de Debussy evoca el espíritu de Chabrier.

Camille Saint- Saëns :

Valse-Capricho (sobre motivos de Alceste) Op. 84 o Estudio en forma de vals, Op. 52, n.º 6: Comparten la misma ambición de combinar la forma de danza (vals) con un gran virtuosismo y una escritura brillante.

Gabriel Faur es :

) : aunque más sutiles y menos demostrativos, ofrecen una mezcla de virtuosismo arpegiativo y melodías vivaces en un lenguaje armónico de fin de siglo.

III. Piezas del Impresionismo Temprano (Precursores)
Estas composiciones representan el siguiente paso en el estilo de Debussy, pero a veces conservan un elemento de danza o virtuosismo mientras desarrollan un nuevo color armónico.

Claude Debussy:

Sarabande (de Pour le piano, 1901): Aunque su tempo es lento, es el primer gran ejemplo del Debussy impresionista (acordes paralelos , sonidos tipo campana) y tiene el mismo origen de “danza estilizada “.

L’Isle joyeuse (1904): Comparte la brillantez, la energía rápida y el virtuosismo, pero en un lenguaje y una estructura armónica mucho más revolucionarios, inspirados en la fiesta .

Maurice Ravel:

Jeux d’eau (1901): Representa virtuosismo y claridad , pero se centra en la evocación de los sonidos del agua, marcando el apogeo del estilo pianístico francés a principios del siglo XX . Es la obra de Ravel más cercana al espíritu de Debussy.

(Este artículo ha sido generado por Gemini. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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