Mémoires sur Études d’après Chopin de Leopold Godowsky, information, analyse et interprétations

Vue d’ensemble

Les Études sur les Études de Chopin (1894-1914) de Leopold Godowsky constituent un ensemble monumental de 53 œuvres pour piano extrêmement complexes et novatrices, basées sur les 27 Études originales de Frédéric Chopin (opus 10 et opus 25, plus les Trois Nouvelles Études). Il ne s’agit pas de simples arrangements mais de réimaginations transformatrices – chaque étude est une « étude sur une étude », transformant les pièces déjà exigeantes de Chopin en merveilles polyphoniques, contrapuntiques et techniques.

🧩 Aperçu

📚 Titre :
Études sur les Études de Chopin par Leopold Godowsky

🕰 Composé :
1894-1914

🎹 Total Pieces :
53 études, basées sur 27 études de Chopin

🔍 Types d’études
Godowsky a abordé les études de Chopin avec de multiples techniques créatives :

Études pour la main gauche seule :

22 des 53 études sont pour la main gauche seule.

Ces études étaient révolutionnaires, non pas en tant que gadgets, mais pour développer l’indépendance de la main et la dextérité technique.

Études polyphoniques et contrapuntiques :

Godowsky enrichit les textures en ajoutant du contrepoint ou en imitant la polyphonie de Bach.

Altérations rythmiques et structurelles :

Certaines études sont réimaginées sur le plan rythmique (par exemple, en transformant un mètre simple en un mètre composé).

D’autres changent de main ou redistribuent les voix.

Études sur des études multiples :

Certaines pièces combinent deux ou plusieurs études de Chopin en une seule œuvre (par exemple, l’étude no 22 combine l’opus 10 no 5 et l’opus 25 no 9).

Réharmonisations et élaborations :

Godowsky élargit librement le langage harmonique de Chopin avec un chromatisme luxuriant et des textures denses.

🎯 But

Godowsky les appelait « poèmes » et « super-études ». C’étaient :

N’ont pas été conçues principalement comme des œuvres de concert, bien que certaines soient interprétées.

Elles visent à repousser les limites de la technique pianistique et de l’art.

Un hommage à Chopin, dont Godowsky vénérait les études comme « les plus parfaites jamais écrites ».

🎼 Exemples d’études célèbres

Étude de Godowsky basée sur des notes
No. 1 Op. 10 No. 1 Reprise dense des accords avec ajout de voix
No 3 Op. 10 No 3 Transformation d’une étude lyrique en méditation contrapuntique
N° 13 (LH) Op. 10 N° 6 Transcription lyrique pour la main gauche
No. 22 Op. 10 No. 5 + Op. 25 No. 9 Combine les deux études – complexité polyphonique
No. 25 (LH) Op. 10 No. 2 Un défi légendaire pour la main gauche seule
No. 44 (LH) Op. 25 No. 6 Une des plus difficiles tierces chromatiques à la main gauche

⚠️ Difficulté technique

Ces œuvres pour piano sont parmi les plus difficiles jamais écrites.

Elles exigent une indépendance des doigts, une harmonisation et une endurance de la main extraordinaires.

Des pianistes tels que Marc-André Hamelin, Carlo Grante et Igor Levit ont enregistré des cycles complets.

🎧 Recommandations d’écoute

Marc-André Hamelin – Série complète, définitive et éblouissante.

Carlo Grante – Une clarté et un contrôle magnifiques.

Konstantin Scherbakov – Maîtrise de la tonalité et de l’équilibre.

📝 L’héritage

Ils restent plus célèbres parmi les pianistes que parmi le public, en raison de leurs exigences techniques.

Elles sont considérées comme l’apogée de la transcription pianistique romantique et de l’imagination virtuose.

Les études de Godowsky ont influencé les compositeurs et les pianistes intéressés par la transcription en tant qu’art, de Sorabji à Ligeti.

Caractéristiques de la musique

Les Études sur les études de Chopin de Leopold Godowsky sont un hommage virtuose, une transformation et une expansion des 27 études originales de Chopin (Op. 10, Op. 25, Trois Nouvelles Études). Les caractéristiques musicales de la collection mettent en évidence l’extrême innovation technique, la complexité harmonique, l’ingéniosité contrapuntique et l’imagination pianistique.

Voici une ventilation des caractéristiques musicales de l’ensemble du recueil :

🎼 1. Approche structurelle et compositionnelle

🧩 Format modulaire – pas une suite

Le recueil n’est pas organisé comme une suite ou un cycle continu (comme les Préludes de Chopin).

Il comprend plutôt des études indépendantes (53 au total), chacune avec une transformation unique de son étude source.

Certaines études de Chopin inspirent plusieurs versions de Godowsky (par exemple, l’opus 10 n° 3 comporte 4 variantes).

🛠 Compositions transformatrices

Godowsky traite les études de Chopin comme des matières premières pour une réinterprétation inventive, en les modifiant :

La forme – restructurée en formes plus contrapuntiques ou développementales.

Texture – de la simple mélodie et de l’accompagnement à la polyphonie dense.

Voix – avec des lignes intérieures complexes et de multiples mélodies simultanées.

Distribution – entre les mains ou même réduite à une seule main.

🎶 2. Innovations techniques

🎹 Maîtrise de la main gauche seule

22 des 53 études sont entièrement écrites pour la main gauche seule.

Il ne s’agit pas de simples prouesses techniques, mais de pièces musicales bien étoffées.

Elles favorisent l’indépendance de la main, l’endurance et la projection du son.

🔀 Redistribution du matériel

Les lignes mélodiques sont souvent réaffectées : par exemple, la mélodie se trouve dans les voix intérieures ou est jouée par la main la plus faible.

Exemple : L’opus 10 n° 2 devient une toccata de chromatisme à la main gauche.

🔄 Études combinées

Plusieurs études fusionnent deux études de Chopin en une seule (par exemple, l’étude n° 22), créant ainsi des textures superposées.

Cela donne lieu à un contrepoint dense et à une interaction thématique créative.

🎨 3. Complexité texturale et contrapuntique

Polyphonie et voix intérieures

Godowsky introduit des techniques fuguées, canoniques ou imitatives dans des pièces qui étaient homophoniques dans la version originale de Chopin.

Exemple : L’opus 10 n° 3 devient une quasi-invention, avec de multiples lignes simultanées.

🧶 Textures superposées

Utilisation de plusieurs voix simultanées, parfois de 3 à 5 couches.

La texture devient orchestrale, souvent au-delà de ce que Chopin avait conçu à l’origine.

🎼 4. Langage harmonique

🌈 Chromatisme romantique et post-romantique

Godowsky développe les harmonies de Chopin avec un chromatisme accru, des séquences modulatoires et des accords étendus.

Le résultat est plus luxuriant, parfois proche de Debussy ou des débuts de Scriabine.

Fluidité tonale

Godowsky change parfois de centre tonal plus librement.

Des passages harmoniquement aventureux mettent à l’épreuve à la fois l’oreille et la touche.

⌛ 5. Réinterprétation rythmique

⏱ Polyrythmes et Polymètres

Certaines études introduisent des complexités polyrythmiques, telles que 3-contre-4 ou 5-contre-4.

Celles-ci nécessitent souvent des groupements rythmiques différents entre les mains ou les voix.

💃 Transmutations de caractères

La réinterprétation rythmique peut modifier le caractère d’une pièce :

Une étude lyrique peut devenir une danse (par exemple, une mazurka ou une habanera).

Une étude légère peut devenir un nocturne, une barcarolle ou une fantaisie.

🧠 6. Profondeur d’interprétation

🎭 Gamme expressive

Ces études ne sont pas purement techniques : nombre d’entre elles sont émotionnellement et dramatiquement profondes.

Godowsky voit dans les études des possibilités poétiques et fait ressortir leurs voix cachées.

🎹 Conception sonore pianistique

L’utilisation de la pédale, de l’harmonisation, de la superposition legato/staccato et de la nuance coloristique est essentielle.

Exige du pianiste une pensée orchestrale – superposition claire de la mélodie, de l’harmonie et de la contre-mélodie.

🗂️ 7. Classification des études (par type)

Type Description Exemple

Gauche Seule Versions à une main, souvent des études à deux mains Op. 10 n° 2 (LH)
Polyphonique Ajout de lignes contrapuntiques Op. 10 n° 3
Études combinées Fusion de deux études en une seule Op. 10 n° 5 + Op. 25 n° 9
Réinterprétation du caractère Original transformé en un nouveau genre (nocturne, valse, etc.) Op. 25 no 1 en barcarolle
Remaniement de la texture Texture plus dense avec plus de voix et une disposition modifiée Op. 10 no 4

Conclusion : Identité musicale

Les Études sur les Études de Chopin sont :

Une extension encyclopédique de la technique et de l’imagination de Chopin.

Une combinaison de transcription, de transformation et de transcendance.

Un labyrinthe musical : hautement intellectuel, mais toujours poétique et expressif.

Il ne s’agit pas seulement d’un « Chopin plus dur », mais de l’hommage philosophique et pianistique de Godowsky à Chopin – une tentative d’illuminer les possibilités spirituelles et techniques qui sommeillent dans une musique déjà grandiose.

Analyse, Tutoriel, Interprétation & Points importants à jouer

Les Études sur les Études de Chopin de Leopold Godowsky comptent parmi les œuvres pour piano les plus difficiles et les plus imaginatives jamais composées. Voici un guide complet couvrant l’ensemble des études, organisé en :

🎼 Analyse et structure générales

🎹 Tutoriels et techniques

🎧 Interprétation et style

⚠️ Points de performance importants

📋 Points forts pièce par pièce

🎼 1. Analyse et structure générales

📦 Catégories des 53 études :

Description des catégories
Main gauche seule 22 études pour main gauche seule, mettant l’accent sur l’indépendance et l’harmonisation.
Contrapuntique/polyphonique Contrepoint ajouté, sections fugato et imitation.
Transformations rythmiques Changement de mètre, de groupements rythmiques ou de tempo
Réharmonisations Développements harmoniques luxuriants de style romantique/post-romantique
Transformations de caractère Études transformées en nocturnes, danses, méditations
Combinaisons d’études 2 études de Chopin fusionnées en une étude de Godowsky

🎹 2. Tutoriel et orientation technique

Les études de Godowsky vont bien au-delà de la virtuosité. Voici ce que chacune exige :

🖐 Études pour la main gauche seule

Principaux défis : équilibre entre la mélodie et l’accompagnement, clarté rythmique et legato.

Technique : maîtrise des mouvements de rotation du poignet, de l’indépendance des doigts, du poids du bras et des mouvements latéraux de la main.

Exemples :

Étude n° 13 (LH) sur l’opus 10 n° 6 – exprimer des lignes lyriques entièrement avec la main gauche.

Étude n° 25 (LH) sur l’opus 10 n° 2 – tierces chromatiques rapides avec la main gauche seule.

🎶 Études polyphoniques et contrapuntiques

Principaux défis : harmonisation de plusieurs lignes indépendantes, maintien de la clarté mélodique.

Technique : contrôle des doigts, phrasé legato entre voix non adjacentes, retenue de la pédale.

Exemples :

Étude n° 3 sur l’opus 10 n° 3 – devient un fugato à trois voix.

Étude n° 39 de l’opus 25 n° 2 – transformation contrapuntique d’une étude enjouée.

🎵 Transformations rythmiques

Principaux défis : maintien du groove, polyrythmes complexes, déplacement métrique.

Technique : subdivision rythmique précise, coordination entre les mains.

Exemples :

Étude n° 30 sur l’opus 25 n° 4 – refondue rythmiquement en mazurka.

🌈 Expansion harmonique

Principaux défis : superposer proprement des harmonies denses, soutenir de longues lignes de pédale, modeler la couleur.

Technique : pédalage avancé (demi et flottement), harmonisation des accords.

Exemples :

Étude n° 1 sur l’opus 10 n° 1 – ajoute un contrepoint et un riche soutien harmonique.

Étude n° 36 sur l’opus 25 n° 6 – tierces embellies avec réharmonisations chromatiques.

🎧 3. Interprétation et style

Godowsky insuffle à chaque étude un univers expressif différent. Votre interprétation doit refléter :

🎭 Transformation du personnage

Cherchez de nouvelles identités : une étude orageuse devient lyrique ; un exercice de doigté devient un nocturne.

Adaptez le rubato, le voicing, l’articulation à l’intention transformée de Godowsky.

Couleur et harmonisation

Pensez en termes d’orchestre – faites ressortir les voix « instrumentales » (voix médiane comme la clarinette, basse comme le violoncelle).

Utiliser la pédale douce et la demi-pédale pour mettre en valeur les couleurs de la voix.

Tempo et rubato

Les tempos sont flexibles en raison de la complexité.

Le rubato est stylistiquement approprié – emprunté aux traditions romantiques.

⚠️ 4. Points importants pour les pianistes

Conseils de préparation

Commencez par des études plus faciles : par exemple, l’étude n° 13 (LH sur l’opus 10 n° 6) ou n° 11 (sur l’opus 10 n° 5).

Apprenez en parallèle l’étude originale de Chopin et la version de Godowsky.

Pratiquez l’harmonisation avec des dynamiques spécifiques pour chaque doigt.

Pratiquez la lenteur avec une articulation exagérée pour séparer les lignes.

🧠 Stratégies mentales

La mémorisation doit tenir compte des couches polyphoniques et des textures denses.

Analyser la conduite de la voix et le mouvement harmonique.

Réduire temporairement les textures (par exemple, jouer la mélodie + la basse) pour isoler les rôles.

Maîtrise technique

Privilégier la détente pour éviter les blessures, surtout dans les œuvres pour gaucher.

Utiliser la rotation du poignet pour les notes répétées ou les textures épaisses.

Travailler par microsections (par exemple, 1 à 2 temps) et développer.

📋 5. Points forts pièce par pièce (exemples choisis)

Étude n° Chopin Source Godowsky Technique Notes

1 Op. 10 n° 1 Expansion harmonique Ajoute un contrepoint aux arpèges
3 Op. 10 n° 3 Contrapuntique Traitement fugato de la mélodie
13 (LH) Op. 10 n° 6 Main gauche seule Mélodie chantante, comme un nocturne de la main gauche
22 Op. 10 n° 5 + Op. 25 n° 9 Étude fusion valse et papillon fusionnés
25 (LH) Op. 10 n° 2 Main gauche seule Tierces chromatiques – l’une des plus difficiles jamais écrites
36 Op. 25 n° 6 Double tierce réharmonisée, éblouissante et colorée
44 (MG) Op. 25 n° 6 Tierces chromatiques à gauche Presque injouable – et pourtant jouable !
49 Op. 25 n° 12 Texture orchestrale Coda tonitruante, grandeur romantique

🏁 Résumé

Les Études de Godowsky sur les Études de Chopin sont :

Plus que des transcriptions : des recompositions.

Un cours magistral de technique pianistique et d’imagination.

Il est préférable de les aborder progressivement, de manière analytique et poétique.

Un pont entre le lyrisme romantique et la virtuosité moderne.

Histoire

Les Études sur les Études de Chopin de Leopold Godowsky occupent une place unique et presque mythique dans la littérature pianistique, non seulement en raison de leurs exigences techniques stupéfiantes, mais aussi pour l’imagination avec laquelle elles réimaginent certaines des œuvres les plus vénérées du répertoire romantique.

Ces études trouvent leur origine dans la profonde vénération de Godowsky pour Frédéric Chopin, qu’il considérait comme le poète ultime du piano. De la fin des années 1890 au début des années 1910, Godowsky a commencé à écrire ce qui n’était au départ que quelques transcriptions et remaniements exploratoires des Études de Chopin. Mais cette expérience s’est rapidement transformée en un projet ambitieux et gigantesque : 53 études originales qui ne se contentent pas de décorer ou d’arranger les œuvres originales de Chopin, mais les réinventent complètement.

Au cœur de ce projet se trouvait un paradoxe artistique. Godowsky, lui-même virtuose légendaire, a pris des pièces déjà considérées comme difficiles et les a rendues encore plus complexes, transformant souvent des figures de la main droite en figures de la main gauche, tissant un contrepoint complexe dans des textures originellement monophoniques, ou combinant même deux études de Chopin en une seule tapisserie contrapuntique. Pourtant, son intention n’était pas de faire de l’esbroufe ; il tentait plutôt d’élargir les possibilités pianistiques et d’explorer des dimensions expressives plus profondes dans les formes de Chopin. Il n’appelait pas son travail une distorsion, mais une continuation – une « idéalisation polyphonique », comme il l’a décrit un jour.

Les études ont été publiées progressivement entre 1894 et 1914, principalement par Schlesinger et d’autres éditeurs en Europe, et ont souvent été interprétées par Godowsky lui-même. Mais leur portée n’a pas toujours été immédiatement reconnue. Les pianistes et les critiques étaient étonnés – et intimidés. La difficulté même des œuvres, en particulier celles écrites pour la main gauche seule, les mettait hors de portée de la plupart des interprètes. Aujourd’hui encore, très peu de pianistes osent apprendre la série complète.

Bien qu’elles aient d’abord été considérées comme excentriques ou injouables, elles ont acquis une sorte de statut de culte au cours du XXe siècle. Des pianistes légendaires comme Vladimir Horowitz, Jorge Bolet et Marc-André Hamelin ont contribué à les faire entrer dans les salles de concert et les studios d’enregistrement, démontrant que ces études, loin d’être des exercices académiques, étaient pleines de poésie, de couleur et de perspicacité.

Godowsky a déclaré un jour : “Je crois sincèrement que toutes ces études ont insufflé une nouvelle vie à la musique de Chopin. Cette conviction est aujourd’hui largement partagée. Si certains pianistes considèrent encore ce coffret comme un Everest technique, d’autres y voient l’une des réimaginations les plus audacieuses et les plus créatives de l’histoire de la musique pour piano – moins un hommage qu’une conversation philosophique à travers le temps entre deux géants de l’instrument.

Aujourd’hui, les Études sur les Études de Chopin sont vénérées non seulement pour leur importance historique ou leur difficulté, mais aussi pour leur audace artistique. Elles sont à la fois un hommage et une transformation, et restent une réalisation monumentale dans la fusion de la virtuosité et de la vision musicale.

La pièce ou le livre le plus populaire de la collection à cette époque?

Lorsque les Études sur les Études de Chopin de Leopold Godowsky ont été publiées entre la fin des années 1890 et 1914, elles n’étaient pas très populaires au sens courant du terme – ni comme pièces de concert, ni comme partitions à succès. Bien qu’elles aient suscité un vif intérêt chez les pianistes professionnels et les pédagogues, elles étaient largement considérées comme ésotériques, extrêmement difficiles et accessibles uniquement à une élite.

Voici un tableau nuancé de leur réception et de leurs ventes à l’époque :

🎼 Intérêt artistique vs. succès populaire

Admiré dans les cercles d’élite : Parmi les pianistes, les compositeurs et les critiques de l’époque, les études de Godowsky étaient reconnues comme ingénieuses et révolutionnaires, une merveille d’ingéniosité contrapuntique et pianistique. D’éminents musiciens tels que Busoni et plus tard Rachmaninov admirent son intelligence et sa technique.

Un attrait limité pour les amateurs : Cependant, pour le grand public – en particulier les pianistes amateurs qui représentaient une grande partie du marché de la musique en feuilles – les études étaient tout simplement trop difficiles à jouer. Les études pour main gauche, en particulier, étaient considérées comme des curiosités étrangement exigeantes.

📚 Vente de partitions

Succès commercial modeste : Les études ont été publiées, mais pas en grand nombre. Des éditeurs comme Schlesinger et plus tard Universal Edition se chargèrent du projet, mais elles ne se vendirent pas beaucoup – certainement pas à l’échelle des œuvres de Liszt, Chopin, ou même Czerny et Moszkowski, qui étaient plus pratiques pour les étudiants avancés.

La réputation l’emporte sur les revenus : Les œuvres ont davantage servi à asseoir la réputation de Godowsky en tant que « pianiste du pianiste » et innovateur intellectuel qu’à gagner de l’argent. Elles ont circulé principalement dans les conservatoires professionnels ou parmi les pianistes très avancés, mais n’ont pas été jouées publiquement très souvent en raison de leur extrême difficulté.

🎹 Exécution et sensibilisation du public

Godowsky les a interprétées de manière sélective : Il a inclus certaines études dans des récitals, mais a rarement abordé les plus difficiles en public. Les exigences techniques et d’interprétation ont fait que très peu d’autres pianistes ont osé les jouer de son vivant.

Leur popularité ne s’est accrue que plus tard : Les études ont été mieux connues au milieu et à la fin du XXe siècle grâce aux enregistrements de pianistes tels que Carlo Grante, Marc-André Hamelin, Geoffrey Douglas Madge et Frederic Chiu. Ces pianistes ont contribué à élever les œuvres de l’obscurité technique à des chefs-d’œuvre cultes du répertoire.

🧾 En résumé :

Les études étaient-elles populaires à l’époque de leur parution ?
Non – elles étaient admirées dans les cercles musicaux d’élite, mais elles étaient beaucoup trop difficiles et ésotériques pour une large popularité.

Les partitions se sont-elles bien vendues ?
Modestement. Les œuvres ont été publiées et diffusées, mais elles n’ont pas eu un grand attrait commercial en raison de leur caractère peu pratique pour la plupart des pianistes.

Pourquoi ces œuvres sont-elles importantes aujourd’hui ?
Parce qu’elles représentent le summum de l’imagination pianistique et de l’invention technique, et en sont venues à symboliser le défi ultime pour les pianistes avancés, un peu comme les Études transcendantales de Liszt ou le Concerto pour piano seul d’Alkan.

Épisodes et anecdotes

Voici plusieurs épisodes fascinants et des anecdotes sur les Études sur les Études de Chopin de Leopold Godowsky, offrant un aperçu de la tradition et de l’héritage de cette collection légendaire :

🎭 1. La « genèse accidentelle » du projet par Godowsky

Godowsky aurait commencé à retravailler les Études de Chopin comme une sorte d’expérience privée, sans avoir l’intention de les publier. La première étude pour la main gauche (sur l’opus 10, n° 6 de Chopin) est née alors qu’il improvisait au piano, explorant le potentiel de la voix de la main gauche. Un ami l’a entendue et l’a incité à l’écrire, et c’est ainsi que la série a commencé à se développer organiquement.

🖐️ 2. Godowsky a écrit de nombreuses études pour la main gauche seule

Sur les 53 études, 22 sont entièrement écrites pour la main gauche seule, ce qui fait de Godowsky le compositeur le plus prolifique de l’histoire pour ce type de musique. Il n’a pas écrit ces études comme des nouveautés, mais comme de la musique sérieuse. Il soutenait que la main gauche était capable d’exécuter des textures polyphoniques et lyriques aussi bien que la main droite – une idée radicale à l’époque.

“Il n’y a pas de main faible, a-t-il dit un jour, mais une main non développée.

🧠 3. Il composait la plupart des études mentalement – loin du piano

Godowsky possédait une étonnante capacité à composer de la musique complexe entièrement dans son esprit. La plupart des études les plus complexes – y compris les études contrapuntiques et les pièces pour la main gauche – n’ont pas été travaillées au piano mais écrites directement sur du papier manuscrit à partir d’une conception mentale.

🤯 4. Même Rachmaninov les trouvait « impossibles »

Sergei Rachmaninoff, lui-même titan de la technique pianistique, a admis un jour qu’il trouvait les études de Godowsky « impossibles à jouer ». Cette citation – peut-être apocryphe mais largement répétée – a contribué à l’aura qui entoure ces œuvres, considérées comme les plus redoutables jamais écrites pour l’instrument.

🎹 5. Un exploit contrapuntique : deux études jouées simultanément

Dans l’une des réalisations les plus étonnantes du recueil, Godowsky combine deux études différentes de Chopin (Op. 10, n° 5 « Black Key » et Op. 25, n° 9 « Butterfly ») en une seule étude contrapuntique jouée par les deux mains à la fois. Le résultat est une œuvre d’une complexité éblouissante et d’une musicalité étonnamment lucide.

🖤 6. Les études ont été interdites par les autorités soviétiques

Au début de l’ère soviétique, les œuvres de Godowsky – y compris les études de Chopin – ont été qualifiées de décadence bourgeoise et ont été interdites d’exécution publique. Ce n’est qu’au milieu du XXe siècle qu’elles ont recommencé à être étudiées et appréciées en Europe de l’Est.

🎤 7. Marc-André Hamelin les fait revivre à l’ère moderne

Le brillant pianiste canadien Marc-André Hamelin a fait entrer les études de Godowsky dans le courant dominant avec son enregistrement historique de 2000. Il s’agit du premier enregistrement commercial complet qui traite ces études comme un art musical, et non comme de simples acrobaties techniques. Hamelin lui-même les avait étudiées en secret dans sa jeunesse, les considérant comme des œuvres sacrées.

📜 8. Godowsky a inclus sa propre étude originale

Parmi les 53 études, l’une d’entre elles n’est pas du tout basée sur Chopin : L’étude n° 44, parfois appelée « étude originale ». Il s’agit d’une œuvre entièrement godowskienne insérée dans l’ensemble, qui lui permet de démontrer sa voix pianistique purement personnelle de la même manière grandiose.

😵 9. L’ensemble était autrefois considéré comme injouable

Pendant des décennies, les pianistes ont cru qu’aucun être humain ne pourrait jamais jouer les 53 études. Geoffrey Douglas Madge a été le premier pianiste à enregistrer l’ensemble complet dans les années 1980, brisant ainsi ce mythe. Aujourd’hui encore, cependant, une interprétation complète en direct de l’ensemble reste extraordinairement rare – seule une poignée de pianistes s’y sont essayés.

📚 10. Godowsky les appelait « études dans l’étude des études »

Godowsky considérait les œuvres non pas comme des réinterprétations mais comme des élévations – des méditations analytiques sur la musique de Chopin. Il les appelait souvent « transformations polyphoniques et polyrythmiques », destinées à stimuler l’esprit du pianiste autant que ses doigts.

Compositions similaires / Suites / Collections

Voici une liste de compositions, suites ou recueils similaires qui, comme les Études sur les Études de Chopin de Leopold Godowsky, réimaginent ou rehaussent un matériau préexistant avec un mélange de virtuosité extrême, d’ingéniosité contrapuntique et de transformation artistique. Ces œuvres brouillent souvent la frontière entre la transcription, la variation et la composition originale.

🎹 Similaire dans l’esprit et la complexité aux études Chopin de Godowsky

🧠 1. Franz Liszt – Études Paganini (S.140) et Études transcendantales (S.139)

Liszt a fait pour Paganini ce que Godowsky a fait pour Chopin – il a pris des études de violon et les a réimaginées pour le piano, dépassant souvent leur virtuosité originale.

Les deux ensembles sont des tests impressionnants de la technique et de l’art pianistiques.

Les Études transcendantales, en particulier, reflètent une profondeur philosophique et poétique, et pas seulement des qualités athlétiques.

🧬 2. Ferruccio Busoni – Transcriptions et paraphrases de Bach et Liszt

Les transcriptions de Busoni (comme la Chaconne en ré mineur ou les Préludes et fugues pour orgue) élèvent les originaux au rang d’œuvres symphoniques pour piano, utilisant souvent un contrepoint avancé et des superpositions comme Godowsky.

Ses Fantasia nach J.S. Bach et ses paraphrases de Liszt sont également profondément intellectuelles et pianistiquement inventives.

🌓 3. Kaikhosru Shapurji Sorabji – Études transcendantales (100 Études)

Les études de Sorabji poussent la densité de Godowsky à des extrêmes encore plus grands, combinant hyper-virtuosité, polyrythmies étendues et textures contrapuntiques épaisses.

Souvent injouables, ces études ont été inspirées en partie par la réimagination audacieuse du piano par Godowsky.

🎭 4. Marc-André Hamelin – Études dans toutes les tonalités mineures

Il s’agit d’études contemporaines dans la tradition de Godowsky – extrêmement virtuoses, intelligentes et souvent construites sur des références pianistiques ou historiques.

Plusieurs sont humoristiques ou rendent hommage à d’autres compositeurs (par exemple Godowsky, Alkan, Scriabine).

🐉 5. Charles-Valentin Alkan – 12 Études dans les tons mineurs, op. 39

D’une portée monumentale, elles comprennent un Concerto pour piano seul, une Symphonie pour piano seul et d’autres formes massives.

Alkan, comme Godowsky, exigeait une indépendance extrême des mains et une polyphonie complexe.

🎼 6. Brahms – Variations sur un thème de Paganini, op. 35

Souvent appelées « le cauchemar des pianistes », ces variations poussent la technique de variation à la limite des possibilités physiques.

Brahms explore différentes articulations, textures et contrepoints, tout comme Godowsky le fait avec Chopin.

🖋️ 7. Rachmaninov – Études-Tableaux, Opp. 33 & 39

Il s’agit d’études originales, mais elles véhiculent une imagerie poétique complexe, une densité émotionnelle et une technique redoutable – des qualités qui définissent également l’éthique de Godowsky.

L’utilisation par Rachmaninov de textures superposées et d’un riche voicing est spirituellement proche de Godowsky.

🎮 8. Leopold Godowsky – Suite Java (1925) et Passacaille (1927)

Au-delà de ses études sur Chopin, Godowsky a composé d’autres œuvres monumentales :

La Java Suite est un poème sonore interculturel aux harmonies exotiques et aux textures superposées.

La Passacaille, basée sur un thème de Schubert, se compose de 44 variations, d’une cadence et d’une fugue – un véritable exploit de composition et de maîtrise pianistique.

👁️‍🗨️ 9. Vladimir Horowitz – Variations sur Carmen (d’après Bizet)

Bien que brève, cette paraphrase légendaire illustre le flair transcendant et la bravoure de la tradition Godowsky, transformant des thèmes connus en brillants chefs-d’œuvre.

🎨 10. Earl Wild – Virtuoso Études after Gershwin

Wild canalise l’esthétique de réinvention de Godowsky par le biais d’une imagination virtuose, transformant les chansons de Gershwin en études complexes et orchestrales pour piano.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on Studies after Frederic Chopin (1903-14) by Leopold Godowsky, Information, Analysis and Performances

Overview

Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études (1894–1914) are a monumental set of 53 highly complex and innovative piano works based on the 27 original Études by Frédéric Chopin (Op. 10 and Op. 25, plus the Trois Nouvelles Études). They are not simply arrangements but transformative reimaginings—each étude is a “study on a study,” turning Chopin’s already demanding pieces into polyphonic, contrapuntal, and technical marvels.

🧩 Overview

📚 Title:
Studies on Chopin’s Études by Leopold Godowsky

🕰 Composed:
1894–1914

🎹 Total Pieces:
53 studies, based on 27 études by Chopin

🔍 Types of Studies
Godowsky approached Chopin’s études with multiple creative techniques:

Left-Hand Alone Studies:

22 of the 53 are for left hand alone.

These were groundbreaking, not as gimmicks, but to develop hand independence and technical dexterity.

Polyphonic and Contrapuntal Studies:

Godowsky enriches textures by adding counterpoint or imitating Bach-like polyphony.

Rhythmic and Structural Alterations:

Some études are rhythmically reimagined (e.g., turning simple meter into compound).

Others swap hands or redistribute voices.

Studies on Multiple Études:

Some pieces combine two or more Chopin études into a single work (e.g., Study No. 22 combines Op. 10 No. 5 and Op. 25 No. 9).

Reharmonizations and Elaborations:

Godowsky freely expands Chopin’s harmonic language with lush chromaticism and dense textures.

🎯 Purpose

Godowsky called them “poems” and “super-études.” These were:

Not intended primarily as concert works, though some are performed.

Meant to push the boundaries of pianistic technique and artistry.

A tribute to Chopin, whose études Godowsky revered as “the most perfect studies ever written.”

🎼 Examples of Famous Studies

Godowsky Study Based On Notes
No. 1 Op. 10 No. 1 Dense chordal reworking with added voices
No. 3 Op. 10 No. 3 Transforms lyrical étude into contrapuntal meditation
No. 13 (LH) Op. 10 No. 6 Lyrical left-hand-alone transcription
No. 22 Op. 10 No. 5 + Op. 25 No. 9 Combines both études—polyphonic complexity
No. 25 (LH) Op. 10 No. 2 A legendary challenge for left hand alone
No. 44 (LH) Op. 25 No. 6 One of the most difficult—chromatic thirds in the left hand

⚠️ Technical Difficulty

These are some of the most difficult piano works ever written.

Requiring extraordinary finger independence, voicing, and hand stamina.

Pianists such as Marc-André Hamelin, Carlo Grante, and Igor Levit have recorded complete cycles.

🎧 Listening Recommendations

Marc-André Hamelin – Complete set, definitive and dazzling.

Carlo Grante – Beautiful clarity and control.

Konstantin Scherbakov – Masterful tone control and balance.

📝 Legacy

They remain more famous among pianists than among audiences, due to their technical demands.

Considered an apex of Romantic piano transcription and virtuosic imagination.

Godowsky’s studies have influenced composers and pianists interested in transcription as art, from Sorabji to Ligeti.

Characteristics of Music

Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études are a virtuosic homage, transformation, and expansion of Chopin’s original 27 études (Op. 10, Op. 25, Trois Nouvelles Études). The collection’s musical characteristics showcase extreme technical innovation, harmonic complexity, contrapuntal ingenuity, and pianistic imagination.

Here is a breakdown of the musical characteristics of the entire collection:

🎼 1. Structural and Compositional Approach

🧩 Modular Format – Not a Suite

The collection is not organized as a continuous suite or cycle (like Chopin’s own Preludes).

Instead, it comprises independent studies (53 in total), each with a unique transformation of its source étude.

Some Chopin études inspire multiple Godowsky versions (e.g., Op. 10 No. 3 has 4 variants).

🛠 Transformative Compositions

Godowsky treats Chopin’s études as raw materials for inventive reinterpretation, altering:

Form – restructured into more contrapuntal or developmental forms.

Texture – from simple melody and accompaniment to dense polyphony.

Voicing – with complex inner lines and multiple simultaneous melodies.

Distribution – between the hands or even reduced to one hand.

🎶 2. Technical Innovations

🎹 Left-Hand Alone Mastery

22 of the 53 studies are written entirely for left hand alone.

These are not mere technical feats but fully fleshed-out musical pieces.

Promote hand independence, endurance, and sound projection.

🔀 Redistribution of Material

Melodic lines are often reassigned: e.g., melody in inner voices or played by the weaker hand.

Example: Op. 10 No. 2 becomes a left-hand-alone toccata of chromaticism.

🔄 Combined Études

Several studies fuse two Chopin études into one (e.g., Study No. 22), creating superimposed textures.

This leads to dense counterpoint and creative thematic interplay.

🎨 3. Textural and Contrapuntal Complexity

🎭 Polyphony and Inner Voices

Godowsky brings fugal, canonic, or imitative techniques into pieces that were homophonic in Chopin’s original.

Example: Op. 10 No. 3 becomes a quasi-invention, with multiple simultaneous lines.

🧶 Layered Textures

Use of multiple simultaneous voices, sometimes 3–5 layers.

Texture becomes orchestral, often beyond what Chopin originally conceived.

🎼 4. Harmonic Language

🌈 Romantic and Post-Romantic Chromaticism

Godowsky expands Chopin’s harmonies with enhanced chromaticism, modulatory sequences, and extended chords.

The result is more lush, occasionally Debussy-like, or approaching early Scriabin.

🔁 Tonal Fluidity

Godowsky sometimes shifts tonal centers more freely.

Harmonically adventurous passages test both ear and fingerboard.

⌛ 5. Rhythmic Reinterpretation

⏱ Polyrhythms and Polymeter

Some études introduce polyrhythmic complexities, such as 3-against-4 or 5-against-4.

These often require different rhythmic groupings between hands or voices.

💃 Character Transmutations

Rhythmic reinterpretation can alter the character of a piece:

A lyrical étude may become a dance (e.g., mazurka or habanera).

A light étude may become a nocturne, barcarolle, or fantasia.

🧠 6. Interpretative Depth

🎭 Expressive Range

These studies are not purely technical: many are emotionally and dramatically deep.

Godowsky sees poetic possibilities in études and brings out their hidden voices.

🎹 Pianistic Sound Design

Use of pedaling, voicing, legato/staccato layering, and coloristic nuance is essential.

Demands orchestral thinking from the pianist—layering melody, harmony, and countermelody clearly.

🗂️ 7. Classification of Studies (by Type)

Type Description Example

Left-Hand Alone Single-hand versions, often of two-hand études Op. 10 No. 2 (LH)
Polyphonic Addition of contrapuntal lines Op. 10 No. 3
Combined Études Fuses two études into one Op. 10 No. 5 + Op. 25 No. 9
Character Reinterpretation Original turned into new genre (nocturne, waltz, etc.) Op. 25 No. 1 as a barcarolle
Textural Reworking Denser texture with more voices and altered layout Op. 10 No. 4

📜 Conclusion: Musical Identity

The Studies on Chopin’s Études are:

An encyclopedic extension of Chopin’s technique and imagination.

A combination of transcription, transformation, and transcendence.

A musical labyrinth: highly intellectual, yet still poetic and expressive.

They represent not just “harder Chopin,” but Godowsky’s philosophical and pianistic tribute to Chopin—an attempt to illuminate the spiritual and technical possibilities lying dormant in already-great music.

Analysis, Tutoriel, Interpretation & Importants Points to Play

Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études are among the most challenging and imaginative piano works ever composed. Here’s a comprehensive guide covering the entire set, organized into:

🎼 Overall Analysis and Structure

🎹 Tutorials and Techniques

🎧 Interpretation and Style

⚠️ Important Performance Points

📋 Piece-by-Piece Highlights

🎼 1. Overall Analysis and Structure

📦 Categories of the 53 Studies:

Category Description
Left-hand alone 22 studies for left hand only, emphasizing independence and voicing
Contrapuntal/Polyphonic Added counterpoint, fugato sections, and imitation
Rhythmic Transformations Changing meter, rhythm groupings, or tempo character
Reharmonizations Lush Romantic/post-Romantic harmonic expansions
Character Transformations Études turned into nocturnes, dances, meditations
Étude Combinations 2 Chopin études fused in one Godowsky study

🎹 2. Tutorial and Technical Focus

Godowsky’s studies go far beyond virtuosity. Here’s what each demands:

🖐 Left-Hand Alone Études

Main challenges: balance between melody and accompaniment, maintaining rhythmic clarity and legato.

Technique: requires mastery of rotational wrist motion, finger independence, arm weight, and lateral hand movement.

Examples:

Study No. 13 (LH) on Op. 10 No. 6 – express lyrical lines entirely with the left hand.

Study No. 25 (LH) on Op. 10 No. 2 – rapid chromatic thirds with the left hand alone.

🎶 Polyphonic and Contrapuntal Études

Main challenges: voicing multiple independent lines, keeping melodic clarity.

Technique: finger control, legato phrasing between non-adjacent voices, pedal restraint.

Examples:

Study No. 3 on Op. 10 No. 3 – becomes a 3-voice fugato.

Study No. 39 on Op. 25 No. 2 – contrapuntal transformation of a playful étude.

🎵 Rhythmic Transformations

Main challenges: maintaining groove, complex polyrhythms, metric displacement.

Technique: precise rhythmic subdivision, coordination between hands.

Examples:

Study No. 30 on Op. 25 No. 4 – rhythmically recast as a mazurka.

🌈 Harmonic Expansion

Main challenges: layering dense harmonies cleanly, sustaining long pedal lines, color shaping.

Technique: advanced pedaling (half and flutter), chord voicing.

Examples:

Study No. 1 on Op. 10 No. 1 – adds counterpoint and rich harmonic support.

Study No. 36 on Op. 25 No. 6 – embellished thirds with chromatic reharmonizations.

🎧 3. Interpretation and Style

Godowsky infuses each étude with a different expressive universe. Your interpretation should reflect:

🎭 Character Transformation

Look for new identities: a stormy étude becomes lyrical; a finger exercise becomes a nocturne.

Match rubato, voicing, articulation to Godowsky’s transformed intent.

🎨 Color and Voicing

Think orchestrally—bring out “instrumental” voices (clarinet-like middle voice, cello-like bass).

Use soft pedal and half-pedaling to highlight voice colors.

🕰 Tempo & Rubato

Tempos are flexible due to complexity.

Rubato is stylistically appropriate—borrowed from Romantic traditions.

⚠️ 4. Important Points for Pianists

✅ Preparation Tips

Start with easier studies: e.g., Study No. 13 (LH on Op. 10 No. 6) or No. 11 (on Op. 10 No. 5).

Learn both Chopin’s original étude and Godowsky’s version in parallel.

Practice voicing with specific dynamics for each finger.

Use slow practice with exaggerated articulation to separate lines.

🧠 Mental Strategies

Memorization must account for polyphonic layers and dense textures.

Analyze voice leading and harmonic movement.

Reduce textures temporarily (e.g., play melody + bass) to isolate roles.

👐 Technical Mastery

Prioritize relaxation to prevent injury—especially in left-hand-alone works.

Use wrist rotation for repeated notes or thick textures.

Work in microsections (e.g., 1–2 beats) and expand.

📋 5. Piece-by-Piece Highlights (Selected Examples)

Study No. Chopin Source Godowsky Technique Notes

1 Op. 10 No. 1 Harmonic expansion Adds counterpoint to arpeggios
3 Op. 10 No. 3 Contrapuntal Fugato treatment of melody
13 (LH) Op. 10 No. 6 Left-hand alone Singable melody, like a left-hand nocturne
22 Op. 10 No. 5 + Op. 25 No. 9 Étude fusion Waltz and Butterfly fused
25 (LH) Op. 10 No. 2 Left-hand alone Chromatic thirds—one of the hardest ever written
36 Op. 25 No. 6 Double thirds Reharmonized, dazzling and colorful
44 (LH) Op. 25 No. 6 LH chromatic thirds Nearly unplayable—yet playable!
49 Op. 25 No. 12 Orchestral texturing Thunderous coda, Romantic grandeur

🏁 Summary

Godowsky’s Studies on Chopin’s Études are:

More than transcriptions: they are recompositions.

A masterclass in pianistic technique and imagination.

Best approached gradually, analytically, and poetically.

A bridge between Romantic lyricism and modern virtuosity.

History

Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études occupy a unique and almost mythical place in piano literature, not just for their staggering technical demands but for the imagination with which they reimagine some of the most revered works in the Romantic repertoire.

The origin of these studies lies in Godowsky’s deep reverence for Frédéric Chopin, whom he considered the ultimate poet of the piano. From the late 1890s into the early 1910s, Godowsky began writing what started as a few exploratory transcriptions and reworkings of Chopin’s Études. But this experiment soon blossomed into an ambitious, towering project: 53 original studies that did not merely decorate or arrange Chopin’s originals, but completely reinvented them.

At the core of the project was an artistic paradox. Godowsky—himself a legendary virtuoso—took pieces already considered difficult and made them even more complex, often transforming right-hand figures into left-hand ones, weaving intricate counterpoint into originally monophonic textures, or even combining two Chopin études into one contrapuntal tapestry. Yet his intention was not to show off; rather, he was attempting to expand pianistic possibilities and probe deeper expressive dimensions within Chopin’s forms. He called his work not a distortion, but a continuation—“polyphonic idealization,” as he once described it.

The studies were published gradually between 1894 and 1914, mainly by Schlesinger and other publishers in Europe, and were often performed by Godowsky himself. But their full scope wasn’t always immediately recognized. Pianists and critics were astonished—and intimidated. The sheer difficulty of the works, particularly the ones written for the left hand alone, placed them out of reach for most performers. Even today, very few pianists dare to learn the complete set.

Despite their initial reception as eccentric or unplayable, over the 20th century they gained a kind of cult status. Legendary pianists like Vladimir Horowitz, Jorge Bolet, and Marc-André Hamelin helped bring them into the concert hall and recording studio, demonstrating that these studies, far from being academic exercises, were full of poetry, color, and insight.

Godowsky once said: “It is my sincere belief that in all of these studies new life has been infused into Chopin’s music.” That belief is now widely shared. While some pianists still view the set as a technical Everest, others see it as one of the boldest and most creative reimaginings in the history of piano music—less a homage than a philosophical conversation across time between two giants of the instrument.

Today, the Studies on Chopin’s Études are revered not just for their historical importance or sheer difficulty, but for their daring artistry. They are both a tribute and a transformation, and remain a monumental achievement in the fusion of virtuosity and musical vision.

Popular Piece/Book of Collection at That Time?

When Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études were released between the late 1890s and 1914, they were not widely popular in the mainstream sense—neither as concert staples nor as best-selling sheet music. While they generated significant interest among professional pianists and pedagogues, they were largely regarded as esoteric, extremely difficult, and accessible only to an elite few.

Here’s a nuanced picture of their reception and sales at the time:

🎼 Artistic Interest vs. Popular Success

Admired in elite circles: Among pianists, composers, and critics of the time, Godowsky’s studies were recognized as ingenious and groundbreaking, a marvel of contrapuntal and pianistic ingenuity. Prominent musicians such as Busoni and later Rachmaninoff admired his intellect and technique.

Limited appeal to amateurs: However, for the broader public—especially amateur pianists who made up a large part of the sheet music market—the études were simply too difficult to play. The left-hand-alone studies, in particular, were seen as freakishly demanding curiosities.

📚 Sheet Music Sales

Modest commercial success: The études were published, but not in large print runs. Publishers like Schlesinger and later Universal Edition took on the project, but they did not sell widely—certainly not on the scale of works by Liszt, Chopin, or even Czerny and Moszkowski, who were more practical for advanced students.

Reputation over revenue: The works served more to build Godowsky’s reputation as a “pianist’s pianist” and intellectual innovator than to make money. They were circulated mainly in professional conservatory settings or among highly advanced pianists, but not performed publicly very often due to their extreme difficulty.

🎹 Performance and Public Awareness

Godowsky performed them selectively: He included some of the studies in recitals, but rarely tackled the most difficult ones in public. The sheer technical and interpretive demands meant that very few other pianists dared perform them during his lifetime.

Rise in popularity came later: The études became better known in the mid-to-late 20th century thanks to recordings by pianists like Carlo Grante, Marc-André Hamelin, Geoffrey Douglas Madge, and Frederic Chiu. These pianists helped elevate the works from technical obscurity to cult masterpieces of the repertoire.

🧾 In Summary:

Were the Studies popular at the time of release?
No—they were admired in elite musical circles but were far too difficult and esoteric for widespread popularity.

Did the sheet music sell well?
Only modestly. The works were published and circulated, but they didn’t have strong commercial appeal due to their impracticality for most pianists.

Why are they important now?
Because they represent a pinnacle of pianistic imagination and technical invention, and have come to symbolize the ultimate challenge for advanced pianists—much like Liszt’s Transcendental Études or Alkan’s Concerto for Solo Piano.

Episodes & Trivia

Here are several fascinating episodes and trivia about Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études, offering insights into the lore and legacy of this legendary collection:

🎭 1. Godowsky’s “Accidental Genesis” of the Project

Godowsky reportedly began his reworkings of Chopin’s Études as a kind of private experiment, not intending them for publication. The first left-hand study (on Chopin’s Op. 10, No. 6) came about while he was idly improvising at the piano, exploring the potential of left-hand voicing. A friend, hearing it, urged him to write it down—and thus the series began to unfold organically.

🖐️ 2. Godowsky Wrote Many of the Studies for the Left Hand Alone

Out of the 53 studies, 22 are written entirely for the left hand alone, making Godowsky the most prolific composer of such music in history. He didn’t write these as novelties, but as serious music. He argued that the left hand was capable of executing polyphonic and lyrical textures just as beautifully as the right—a radical idea at the time.

“There is no such thing as a weak hand,” he once said, “only an undeveloped one.”

🧠 3. He Composed Most of the Studies Mentally—Away from the Piano

Godowsky possessed an astonishing ability to compose complex music entirely in his mind. Many of the most intricate études—including the contrapuntal studies and left-hand pieces—were not worked out at the piano but written from mental conception directly onto manuscript paper.

🤯 4. Even Rachmaninoff Found Them “Impossible”

Sergei Rachmaninoff, himself a titan of piano technique, once admitted he found the Godowsky studies “impossible to play.” This quote—possibly apocryphal but widely repeated—has contributed to the aura surrounding the works as among the most fearsome ever written for the instrument.

🎹 5. A Contrapuntal Feat: Two Études Played Simultaneously

In one of the most astonishing achievements in the collection, Godowsky combines two different Chopin études (Op. 10, No. 5 “Black Key” and Op. 25, No. 9 “Butterfly”) into a single, contrapuntal study played by both hands at once. The result is a work of both dazzling complexity and surprisingly lucid musicality.

🖤 6. The Studies Were Banned by Soviet Authorities

During the early Soviet era, Godowsky’s works—including his Chopin studies—were labeled as bourgeois decadence and were effectively banned from public performance. It wasn’t until the mid-20th century that they began to be studied and appreciated in Eastern Europe again.

🎤 7. Marc-André Hamelin Revived Them for the Modern Era

The brilliant Canadian pianist Marc-André Hamelin brought Godowsky’s études into the mainstream with his landmark 2000 recording. It was the first complete, commercially available recording that treated them as musical art, not just technical stunts. Hamelin himself had studied them in secret in his youth, regarding them as sacred works.

📜 8. Godowsky Included His Own Original Étude

Amid the 53 studies, one is not based on Chopin at all: Study No. 44, sometimes called the “original étude.” It’s a fully Godowskian work inserted into the set, giving him a place to demonstrate his purely personal pianistic voice in the same grand manner.

😵 9. The Whole Set Was Once Thought Unplayable

For decades, pianists believed that no human could ever play all 53 studies. Geoffrey Douglas Madge was the first pianist to record the complete set in the 1980s, shattering that myth. Even today, though, a full live performance of the entire set remains extraordinarily rare—only a handful of pianists have ever attempted it.

📚 10. Godowsky Called Them “Studies in the Study of Studies”

Godowsky viewed the works not as reinterpretations but as elevations—analytical meditations on Chopin’s music. He often called them “polyphonic and polyrhythmic transformations”, meant to challenge the pianist’s mind as much as the fingers.

Similar Compositions / Suits / Collections

Here is a curated list of similar compositions, suites, or collections that, like Leopold Godowsky’s Studies on Chopin’s Études, reimagine or elevate pre-existing material with a mix of extreme virtuosity, contrapuntal ingenuity, and artistic transformation. These works often blur the line between transcription, variation, and original composition.

🎹 Similar in Spirit and Complexity to Godowsky’s Chopin Studies

🧠 1. Franz Liszt – Paganini Études (S.140) and Transcendental Études (S.139)

Liszt did for Paganini what Godowsky did for Chopin—he took violinistic etudes and reimagined them for the piano, often exceeding their original virtuosity.

Both sets are towering tests of piano technique and artistry.

The Transcendental Études in particular reflect philosophical and poetic depth, not just athleticism.

🧬 2. Ferruccio Busoni – Transcriptions and Paraphrases of Bach and Liszt

Busoni’s transcriptions (like the Chaconne in D minor or the Organ Preludes and Fugues) elevate the originals into symphonic piano works, often using advanced counterpoint and layering like Godowsky.

His Fantasia nach J.S. Bach and Liszt paraphrases are also deeply intellectual and pianistically inventive.

🌓 3. Kaikhosru Shapurji Sorabji – Transcendental Studies (100 Études)

Sorabji’s studies take Godowsky’s density to even greater extremes, combining hyper-virtuosity, extended polyrhythms, and thick contrapuntal textures.

Often unplayable, these études were inspired in part by Godowsky’s bold reimagining of the piano.

🎭 4. Marc-André Hamelin – Études in All the Minor Keys

These are contemporary études in the Godowsky tradition—extremely virtuosic, clever, and often built on pianistic or historical references.

Several are humorous or pay homage to other composers (e.g. Godowsky, Alkan, Scriabin).

🐉 5. Charles-Valentin Alkan – 12 Études in the Minor Keys, Op. 39

Monumental in scope, these include a Concerto for Solo Piano, a Symphony for Solo Piano, and other massive forms.

Alkan, like Godowsky, demanded extreme independence of the hands and complex polyphony.

🎼 6. Brahms – Variations on a Theme by Paganini, Op. 35

Often called “the pianists’ nightmare,” these variations push variation technique to the edge of physical possibility.

Brahms explores different articulations, textures, and counterpoint, much like Godowsky does with Chopin.

🖋️ 7. Rachmaninoff – Études-Tableaux, Opp. 33 & 39

These are original etudes, but they convey complex poetic imagery, emotional density, and formidable technique—qualities that also define Godowsky’s ethos.

Rachmaninoff’s use of overlapping textures and rich voicing is spiritually akin to Godowsky.

🎮 8. Leopold Godowsky – Java Suite (1925) and Passacaglia (1927)

Beyond his Chopin studies, Godowsky composed other monumental works:

The Java Suite is a cross-cultural tone poem with exotic harmonies and layered textures.

The Passacaglia, based on a Schubert theme, consists of 44 variations, a cadenza, and a fugue—a true feat of compositional and pianistic mastery.

👁️‍🗨️ 9. Vladimir Horowitz – Carmen Variations (after Bizet)

Though brief, this legendary paraphrase exemplifies the transcendent flair and bravura of the Godowsky tradition, transforming well-known themes into brilliant showpieces.

🎨 10. Earl Wild – Virtuoso Études after Gershwin

Wild channels Godowsky’s aesthetic of reinvention through virtuosic imagination, transforming Gershwin songs into complex, orchestral piano studies.

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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Appunti su Leopold Godowsky e le sue opere

Panoramica


Leopold Godowsky (1870-1938) è stato un virtuoso pianista, compositore e insegnante polacco-americano, spesso considerato uno dei pianisti più brillanti e innovativi del suo tempo. Ecco una panoramica della sua vita e della sua eredità:

🎹 Punti salienti della biografia:

Nascita e primo talento:

Nato il 13 febbraio 1870 a Soshly, vicino a Vilnius (allora parte dell’Impero russo), Godowsky fu un bambino prodigio che iniziò a esibirsi pubblicamente fin da giovanissimo.

Formazione:

Sebbene abbia studiato brevemente alla Hochschule für Musik di Berlino e sia stato per un breve periodo sotto la guida di Camille Saint-Saëns, fu in gran parte autodidatta, fatto notevole se si considerano i suoi futuri successi tecnici e musicali.

Carriera di pianista:

La carriera di Godowsky come pianista da concerto spaziò in Europa e in America. Era noto per la sua tecnica senza sforzo, il tono raffinato e l’approccio intellettuale all’esecuzione.

Insegnamento e influenza:

Ha insegnato al Conservatorio di Chicago, all’Accademia di Musica di Vienna e ha tenuto masterclass in tutto il mondo. Tra i suoi studenti ci sono molti futuri virtuosi.

✍️ Compositore e innovatore:

Godowsky è forse oggi ricordato soprattutto per le sue straordinarie composizioni e trascrizioni per pianoforte, molte delle quali sono considerate tra le opere più difficili mai scritte per lo strumento.

Opere famose includono:

53 Studi sugli Studi di Chopin

Questi studi prendono i già difficili études di Chopin e li reinventano, aggiungendo contrappunti, trascrivendo versioni per la sola mano sinistra o combinando due études contemporaneamente. Sono considerati monumentali sia dal punto di vista tecnico che musicale.

Passacaglia (sulla Sinfonia incompiuta di Schubert)

Un’opera massiccia e intricata che combina la struttura barocca con la tessitura tardo-romantica.

Suite di Giava

Ispirata ai suoi viaggi in Indonesia, fonde colori impressionistici con influenze gamelan.

Trascrizioni di valzer (dopo Johann Strauss II)

Valzer orchestrali trasformati in capolavori pianistici incredibilmente ornati.

Metamorfosi sinfoniche su temi di Johann Strauss

Una serie massiccia di arrangiamenti di Wein, Weib und Gesang, tra gli altri.

🧠 Stile ed eredità:

Tecnica pianistica:

Godowsky ha rivoluzionato l’indipendenza delle dita, le tessiture polifoniche e la tecnica della mano sinistra. Le sue opere richiedono spesso una destrezza sovrumana, una voce indipendente e una profonda comprensione interpretativa.

Filosofia musicale:

Nonostante la loro difficoltà, le sue opere non sono mai semplici esercizi tecnici: sono profondamente musicali, piene di poesia, eleganza e profondità intellettuale.

Influenza:

Ha influenzato pianisti come Rachmaninoff, Busoni e Cortot e continua ad affascinare pianisti moderni come Marc-André Hamelin e Igor Levit.

🕯️ Morte e memoria:

Dopo un ictus che nel 1930 gli paralizzò la mano destra, Godowsky compose alcune opere per la mano sinistra e smise di esibirsi. Morì il 21 novembre 1938 a New York.

Storia


Leopold Godowsky nacque il 13 febbraio 1870 nella cittadina di Soshly, vicino a Vilnius, in quello che allora faceva parte dell’Impero russo. Le sue prodigiose doti musicali si manifestarono presto. Suonava il pianoforte e componeva già prima dei cinque anni, e all’età di nove anni si esibiva già in pubblico, stupendo il pubblico con la sua maturità e padronanza dello strumento.

Sebbene in seguito sia stato celebrato per la sua impareggiabile abilità tecnica e per il suo profondo intuito musicale, l’istruzione formale di Godowsky fu sorprendentemente limitata. Ha trascorso un breve periodo alla Hochschule für Musik di Berlino e ha studiato per un breve periodo con Camille Saint-Saëns a Parigi. Ma per la maggior parte del tempo, Godowsky fu un autodidatta – un fatto che diventa ancora più notevole se si considera la complessità e l’innovazione delle sue composizioni. Si affidò all’intuizione, alla sperimentazione incessante e a una profonda comprensione delle possibilità del pianoforte.

Negli anni Novanta del XIX secolo, Godowsky iniziò ad affermarsi come esecutore negli Stati Uniti e in Canada, ottenendo alla fine un posto al Conservatorio di Chicago. La sua reputazione crebbe costantemente, in particolare per la chiarezza e l’eleganza del suo modo di suonare, mai roboante, sempre raffinato, ma tecnicamente incrollabile. Combinava l’eleganza della tradizione salottiera con il rigore intellettuale della scuola tedesca.

All’inizio del XX secolo, Godowsky era diventato una figura rispettata sia in Europa che in America, non solo come esecutore ma anche come insegnante e compositore. Fu nominato direttore del dipartimento di pianoforte dell’Accademia di Musica di Vienna, una delle cariche più prestigiose dell’Europa dell’epoca. I suoi studenti lo veneravano e la sua influenza era di vasta portata. Pianisti come Benno Moiseiwitsch, Heinrich Neuhaus e persino Vladimir Horowitz hanno riconosciuto la sua influenza, direttamente o indirettamente.

Ma furono le composizioni di Godowsky – in particolare le trascrizioni e gli studi – a garantirgli l’immortalità nel mondo del pianoforte. Egli si avvicinò allo strumento non solo come mezzo di espressione, ma come oggetto di infinite possibilità. In nessun altro caso ciò è più chiaro che nei suoi leggendari 53 Studi sugli Studi di Chopin. Questi pezzi prendevano gli études di Chopin, già di per sé impegnativi, e li trasformavano in reinvenzioni folgoranti, spesso per la sola mano sinistra o con l’aggiunta di contrappunti, armonie rivocate e incredibili richieste tecniche. Non si trattava solo di capolavori tecnici, ma di esplorazioni filosofiche della forma musicale e della tessitura pianistica. Erano e restano alcune delle opere più difficili mai scritte per pianoforte, ma anche alcune delle più poetiche e ispirate.

Godowsky fu anche uno dei primi musicisti occidentali a esplorare idiomi musicali non europei. La sua Java Suite, composta dopo un viaggio nel sud-est asiatico, è una serie di brani impressionistici che evocano i suoni e la cultura dell’Indonesia, integrando ritmi e modalità ispirate ai gamelan con il pianismo occidentale – molto prima che fosse di moda farlo.

Negli ultimi anni Godowsky continuò a comporre, insegnare ed esibirsi, anche se nel 1930 un ictus gli paralizzò la mano destra e pose fine alla sua carriera di concertista. Trascorse gli ultimi anni negli Stati Uniti, in difficoltà economiche, tranquillamente venerato da una cerchia di musicisti ma ampiamente dimenticato dal grande pubblico. Morì a New York il 21 novembre 1938.

Oggi Leopold Godowsky è spesso descritto come “il pianista dei pianisti”, una figura di abilità tecnica e artistica quasi mitica. La sua musica viene eseguita raramente a causa della sua difficoltà, ma chi ha il coraggio di affrontarla scopre un mondo sorprendente di eleganza, profondità e innovazione. Rimane una delle figure più singolari nella storia del pianoforte, un genio che ha ridefinito lo strumento non solo con le sue dita, ma anche con la sua sconfinata immaginazione.

Cronologia


1870-1886: La prima vita e i primi passi

1870 (13 febbraio): Nasce a Soshly (vicino a Vilnius), nell’Impero russo (oggi Bielorussia o Lituania).

1879 (9 anni): Debutta in pubblico come pianista e compositore.

1880s: Tiene concerti in tutta l’Europa orientale e negli Stati Uniti, dimostrando un talento prodigioso.

1884-85: brevi studi alla Hochschule für Musik di Berlino.

1886: Studia brevemente con Camille Saint-Saëns a Parigi, che ne ammira il talento e lo definisce un genio.

1887-1900: L’ascesa in America e i primi insegnamenti

1887-90s: Si trasferisce negli Stati Uniti e inizia a costruire una carriera come pianista itinerante e insegnante.

1890: Inizia a insegnare al Conservatorio di Chicago.

1891: Sposa Frieda Saxe, cantante e pianista. I due avranno quattro figli.

1890s: Compie numerose tournée in Nord America e diventa noto come interprete raffinato e poetico del repertorio romantico.

1900-1914: L’apice della carriera in Europa

1900: Ritorna in Europa e si fa rapidamente conoscere come pianista di straordinaria padronanza tecnica e intuizione musicale.

1909: Viene nominato direttore della Scuola Superiore di Pianoforte dell’Accademia di Musica di Vienna, uno dei più prestigiosi incarichi di insegnamento in Europa.

1907-1914: Compone e pubblica i 53 Studi sugli Studi di Chopin, probabilmente la sua opera più famosa e rivoluzionaria.

1913: Inizia a lavorare alla Suite di Giava, ispirata ai suoi viaggi nel sud-est asiatico.

1914-1920: Prima guerra mondiale e ritorno negli Stati Uniti.

1914: Con lo scoppio della Prima Guerra Mondiale, Godowsky torna negli Stati Uniti.

1914-1919: Risiede a New York, continua a esibirsi e a insegnare, anche se gli anni della guerra riducono le opportunità di viaggiare.

1920-1930: L’ultima fioritura creativa

1920s: Continua a fare tournée internazionali; si esibisce in Sud America, Asia ed Europa. Compone molte opere per pianoforte, tra cui:

Passacaglia (basata su Schubert)

Trascrizioni di valzer dopo Johann Strauss

Suite Java (pubblicata nel 1925)

1928: Inizia a registrare rulli per pianoforte e alcune prime registrazioni fonografiche, anche se la sua eredità discografica è limitata.

1930-1938: Ultimi anni e declino

1930: Viene colpito da un grave ictus che gli paralizza la mano destra. Questo pone fine alla sua carriera di musicista.

1931-38: vive in relativa oscurità e difficoltà finanziarie a New York. Nonostante la battuta d’arresto, compone diverse opere per pianoforte con la mano sinistra e modifica composizioni passate.

1938 (21 novembre): Muore a New York all’età di 68 anni.

Riconoscimento postumo

Anni ’40-oggi: Sebbene gran parte della sua musica sia caduta in disuso dopo la sua morte, Godowsky è stato da allora riscoperto e sostenuto da pianisti come Marc-André Hamelin, Carlo Grante e Igor Levit, che ammirano sia le sue innovazioni tecniche che la sua visione musicale.

Caratteristiche della musica


La musica di Leopold Godowsky è diversa da qualsiasi altra. Si trova all’incrocio tra Romanticismo, Impressionismo e pianismo intellettuale, caratterizzata da innovazione, eleganza e richieste tecniche quasi soprannaturali. Le sue opere sono tanto filosofiche e architettoniche quanto espressive e poetiche.

Ecco le caratteristiche principali della musica di Godowsky:

🎹 1. Estrema sofisticazione tecnica

Godowsky vedeva il pianoforte come uno strumento senza limiti. Ne spinse le possibilità ben oltre ciò che era considerato suonabile ai suoi tempi (e spesso anche oggi).

Texture polifoniche: Voci multiple, spesso con un complesso contrappunto, che si muovono indipendentemente e simultaneamente.

Uso innovativo delle mani: Famoso per le trascrizioni con la sola mano sinistra che eguagliano o superano la complessità del repertorio standard a due mani.

Indipendenza e ridistribuzione delle dita: Spesso ridistribuiva le note da una mano all’altra per creare un fraseggio più fluido o una polifonia.

Metri o ritmi simultanei: a volte usava poliritmi o metri sovrapposti in modi sottili e integrati.

Esempio: Nei suoi Studi sugli Studi di Chopin, potrebbe riscrivere uno studio della mano destra per la sola mano sinistra, mantenendo la piena armonia e integrità musicale.

🎭 2. Profondamente musicale e poetico

Nonostante la loro complessità, i suoi brani non sono mai semplici esercizi. Sono dichiarazioni artistiche piene di colore, immaginazione e sottigliezza emotiva.

Venerando compositori come Chopin, Schumann e Liszt, infondeva nella sua scrittura sfumature espressive simili.

Le sue tessiture spesso brillano di lirismo, anche in mezzo a strati di attività.

Il fraseggio e la voce sono sempre finemente realizzati; la melodia non si perde mai, anche quando è sepolta in intricate parti interne.

🧠 3. Profondità intellettuale e ingegnosità formale

La musica di Godowsky è spesso altamente architettonica nella sua costruzione.

Utilizzava forme barocche e classiche (come fuga, passacaglia, serie di variazioni) e le infondeva con l’armonia tardo-romantica.

La sua Passacaglia basata sulla Sinfonia incompiuta di Schubert contiene 44 variazioni, una cadenza e una fuga, tutte su un unico tema.

Anche quando il suono è improvvisato, la sua musica è di solito strettamente organizzata e sviluppata con cura.

🎨 4. Ricchezza armonica e impressionismo

Pur essendo radicata nel Romanticismo, l’armonia di Godowsky si spinge spesso nel campo dell’Impressionismo e anche oltre.

Utilizzava armonie estese, voci cromatiche e scale esotiche.

Nella Java Suite, incorpora sonorità simili al gamelan, melodie modali e inflessioni pentatoniche, evocando paesaggi sonori non occidentali molto prima che diventassero di moda nella musica occidentale.

La sua tavolozza armonica è lussureggiante, sofisticata, spesso tinta di mistero o nostalgia.

🏛️ 5. Profondo rispetto per il passato

Molte delle sue composizioni sono costruite o ispirate da opere di altri, ma mai in modo superficiale.

Le sue trascrizioni di Chopin, Strauss, Schubert e Bach sono spesso rivisitazioni radicali.

Non si è limitato ad arrangiare queste opere, ma le ha trasformate, gettando nuova luce sulla loro struttura, armonia e carattere.

Le sue opere sembrano spesso conversazioni con il passato, in cui l’originale viene preservato e allo stesso tempo trasceso.

🌏 6. Cosmopolita e culturalmente curioso

Godowsky è stato uno dei primi grandi compositori occidentali a incorporare elementi seri della musica asiatica in opere pianistiche occidentali.

La Suite di Giava (1925) ne è un esempio importante: fonde elementi musicali indonesiani con tecniche occidentali impressioniste.

Periodo(i), stile(i) di musica


La musica di Leopold Godowsky non si inserisce in un unico contenitore stilistico. Al contrario, fonde e trascende diversi stili. Vediamo di capire dove si colloca nella linea del tempo musicale e nello spettro stilistico.

Dove si colloca la musica di Godowsky?

✅ Post-Romantico:

Questa è l’etichetta principale più accurata per Godowsky.

Come altri post-romantici (ad esempio, Scriabin, Medtner, Busoni, Zemlinsky), ha esteso l’intensità emotiva e il linguaggio armonico dell’epoca romantica, spingendone al contempo i confini.

Le sue opere sono spesso di vasta portata, strutturate in modo intricato e impregnate di armonia tardo-romantica e dramma virtuosistico, ma allo stesso tempo raffinate e poetiche.

Pensate a lui come se fosse in piedi sulle spalle di Chopin, Liszt e Brahms, ma con lo sguardo rivolto al modernismo con un cuore da poeta.

Influenze impressioniste:

Pur non essendo un impressionista di per sé (come Debussy o Ravel), la sua scrittura coloristica e atmosferica riflette spesso tratti impressionisti:

Sottile lavoro di pedali, armonie ambigue, melodie modali ed esotismo, soprattutto in pezzi come la Java Suite.

Occasionalmente utilizza scale intere, lavaggi cromatici e stratificazioni testuali che ricordano Debussy.

Si potrebbe dire che Godowsky parla occasionalmente la lingua dell’Impressionismo con un accento romantico.

Radici romantiche e tradizionali:

La sua anima musicale è romantica: profondamente espressiva, lirica e legata alle emozioni e al fraseggio del XIX secolo.

Idolatrava Chopin, Schumann e Liszt.

Molte delle sue opere sono in forme tradizionali (etude, fuga, passacaglia, variazioni, valzer), ma filtrate attraverso la sua lente unica.

I suoi pezzi sono spesso assimilabili al Romanticismo portato ai suoi estremi intellettuali e pianistici.

Elementi progressisti e modernisti:

Pur non essendo un modernista come Schoenberg o Stravinsky, le sue innovazioni tecniche e testuali erano straordinariamente moderne.

Ha reimmaginato la tecnica pianistica, in particolare l’esecuzione con la mano sinistra e le tessiture a più voci.

Il suo linguaggio armonico si avvicina occasionalmente all’atonalità o alla politonalità, soprattutto nel contrappunto stratificato.

Alcuni dei suoi études sugli études di Chopin mostrano una reinterpretazione quasi cubista – rielaborando l’originale da più angolazioni contemporaneamente.

In questo modo, il suo progressismo è pianistico e strutturale più che apertamente ideologico o antitonale.

🧠 In breve:

Godowsky era un progressista post-romantico – un compositore con profonde radici romantiche che pensava come un filosofo, dipingeva come un impressionista e suonava come un mago. La sua musica è un ponte tra le epoche, più moderna di quanto sembri, più tradizionale di quanto sembri.

Relazioni


Leopold Godowsky aveva un’affascinante rete di relazioni nel mondo musicale e intellettuale. Alcune erano collaborazioni dirette, altre erano amicizie personali, legami pedagogici o scambi artistici. Ecco una panoramica dei suoi rapporti diretti con compositori, esecutori, orchestre e personalità di spicco – musicali e non.

🎼 Compositori

🎵 Camille Saint-Saëns

Rapporto: Breve insegnante e primo ammiratore.

Dettagli: Godowsky studiò con lui per un breve periodo a Parigi. Saint-Saëns lo definì un genio e, secondo quanto riferito, disse: “Non ho nulla da insegnare a questo giovane”.

🎵 Frédéric Chopin (postumo)

Relazione: Profonda influenza artistica.

Dettagli: I 53 Studi sugli Studi di Chopin di Godowsky furono una profonda rivisitazione e un tributo alla musica di Chopin – non solo reinvenzioni virtuosistiche, ma trasformazioni filosofiche. Ha definito Chopin “il più grande di tutti i poeti del pianoforte”.

🎵 Franz Liszt (postumo)

Relazione: Figura influente.

Dettagli: Godowsky ammirava le tecniche e la spettacolarità di Liszt, ma cercava di perfezionarle. Il suo stile era più introverso e intellettuale, ma chiaramente legato al virtuosismo lisztiano.

🎵 Richard Strauss

Relazione: Indiretto attraverso la trascrizione.

Dettagli: Godowsky trascrisse i valzer di Strauss (ad esempio, Wein, Weib und Gesang), trasformando le trame orchestrali in abbaglianti tele pianistiche.

🎵 Franz Schubert

Relazione: Ammirazione postuma.

Dettagli: Godowsky basò la sua Passacaglia su un tema della Sinfonia “Incompiuta” di Schubert, scrivendone 44 variazioni, una cadenza e una fuga.

🎹 Pianisti e studenti

👨‍🎓 David Saperton

Relazione: Genero e allievo di Godowsky.

Dettagli: Sposò la figlia di Godowsky, Vanita. Divenne un campione delle opere di Godowsky e insegnò a pianisti come Jorge Bolet e Abbey Simon.

👨‍🎓 Jorge Bolet

Relazione: Allievo di Saperton (allievo di Godowsky).

Dettagli: Uno dei più grandi interpreti del XX secolo della musica di Godowsky.

👨‍🎓 Heinrich Neuhaus

Relazione: Allievo.

Dettagli: Influente pedagogo sovietico (insegnante di Sviatoslav Richter e Emil Gilels). Neuhaus assorbì molto dall’approccio interpretativo e dalle idee tecniche di Godowsky.

👨‍🎓 Benno Moiseiwitsch

Rapporto: Ammiratore ed erede artistico.

Dettagli: Pur non essendo formalmente un allievo, fu profondamente influenzato dallo stile di Godowsky e suonò spesso le sue opere.

🎹 Sergei Rachmaninoff

Rapporto: Ammirazione reciproca.

Dettagli: Rachmaninoff avrebbe detto che Godowsky aveva “la tecnica più perfetta” di tutti i pianisti che conosceva. Godowsky rispettava anche l’abilità artistica di Rachmaninoff.

🎹 Ferruccio Busoni

Rapporto: reciproca ammirazione intellettuale.

Dettagli: Busoni e Godowsky perseguivano entrambi un pianismo intellettuale e una trascrizione trascendentale. Si corrispondevano ed erano visti come spiriti affini nell’innovazione.

🎹 Artur Rubinstein

Relazione: Conoscente e osservatore.

Dettagli: Rubinstein, pur non essendo attratto dalla musica di Godowsky, ne ammirava l’intelletto. Ha detto notoriamente che Godowsky “non ha eguali nella tecnica della tastiera”.

🧠 Figure non musicali e culturali

👨‍🔬 Albert Einstein (presumibilmente)

Relazione: Ammiratore.

Dettagli: Esistono prove aneddotiche del fatto che Einstein ammirasse l’intelletto e il talento musicale di Godowsky. Potrebbero essersi incontrati socialmente, anche se la documentazione è limitata.

👩‍👧‍👦 Famiglia di Godowsky

Vanita Godowsky: Figlia; ha sposato David Saperton.

Dagmar Godowsky: Un’altra figlia; divenne un’attrice del cinema muto a Hollywood. Scrisse un libro di memorie e condusse una vita glamour lontano dalla sala da concerto.

Leopold Jr: Figlio di Godowsky, divenne un importante chimico e co-inventore della pellicola Kodachrome insieme a Leopold Mannes. La loro invenzione rivoluzionò la fotografia a colori.

🎻 Orchestre e istituzioni

🎶 Accademia di Musica di Vienna (Akademie für Musik und darstellende Kunst)

Relazioni: Godowsky è stato direttore del dipartimento di pianoforte (1909-1914).

Dettagli: All’apice della sua carriera fu invitato a insegnare in questa prestigiosa istituzione, influenzando la nuova generazione di pianisti europei.

🎶 Orchestre americane (ad esempio, New York Philharmonic, Chicago Symphony)

Relazione: Apparso come solista.

Dettagli: Sebbene si sia esibito principalmente in recital da solista, ha collaborato occasionalmente con le principali orchestre in occasione di concerti.

Compositori simili


🎼 Camille Saint-Saëns

Compositori simili:

Gabriel Fauré – Suo allievo, più impressionista e introspettivo, ma con cui condivide eleganza e chiarezza classica.

Charles-Marie Widor – Un altro romantico francese, ammirava Saint-Saëns e lavorava secondo linee formali simili.

César Franck – Una controparte più mistica e ricca di cromatismi del Romanticismo francese.

🎼 Frédéric Chopin

Compositori simili:

Robert Schumann – Emotivamente intenso e strutturalmente inventivo; uno spirito poetico affine.

Franz Liszt – Un suo contemporaneo e amico, più estroverso ma altrettanto innovativo nella tecnica pianistica.

Alexander Scriabin – Iniziò come compositore influenzato da Chopin e si evolse verso il misticismo e l’astrazione.

🎼 Franz Liszt

Compositori simili:

Ferruccio Busoni – Portò la trascrizione e l’espansionismo di Liszt a un livello intellettuale superiore.

Sergei Lyapunov – Estese le tradizioni pianistiche lisztiane in Russia.

Kaikhosru Sorabji – Portò l’estetica massimalista di Liszt agli estremi dell’avanguardia.

🎼 Richard Strauss

Compositori simili:

Gustav Mahler – Ricca orchestrazione, profondità post-romantica, idee programmatiche.

Erich Wolfgang Korngold – Rigoglio e teatralità tardo-romantica.

Alexander Zemlinsky – Armonicamente avventuroso, dall’estetica romantica.

🎼 Franz Schubert

Compositori simili:

Johannes Brahms – Si basò sul lirismo e sulla forma di Schubert con maggiore densità e contrappunto.

Felix Mendelssohn – Condivideva la chiarezza e il fascino lirico.

Clara Schumann – Melodicamente ricca e armonicamente sfumata, a volte schubertiana.

🎼 Ferruccio Busoni

Compositori simili:

Godowsky stesso – Condividono la scrittura pianistica visionaria e l’intellettualismo.

Kaikhosru Sorabji – Ispirato dagli ideali di espansione e sintesi musicale di Busoni.

Oskar Fried – Meno conosciuto, ma ha lavorato all’ombra filosofica di Busoni.

🎼 Sergei Rachmaninoff

Compositori simili:

Alexander Scriabin (prime opere) – Ricchezza armonica e struttura pianistica simili.

Nikolai Medtner – Amico intimo, profondamente lirico e strutturalmente complesso.

Josef Hofmann – Più noto come pianista, ma anche compositore romantico dallo stile raffinato.

🎼 Heinrich Neuhaus

Compositori/figure simili:

Samuil Feinberg – Pianista-compositore profondo e filosofico; fa parte della stirpe pianistica russa.

Emil Gilels / Sviatoslav Richter – Suoi allievi; le loro interpretazioni riflettono l’estetica di Neuhaus.

Dmitri Kabalevsky – Compositore sovietico; più conservatore, ma insegnava all’interno dell’ecosistema di Neuhaus.

🎼 Benno Moiseiwitsch / David Saperton / Jorge Bolet

Compositori pianistici simili:

Moriz Rosenthal – Allievo di Liszt, poetico e virtuoso.

Ignaz Friedman – Un altro mix di intelletto e sentimento simile a Godowsky.

Rosita Renard – Pianista/compositrice cilena, formatasi nella tradizione di Godowsky.

🎼 Albert Einstein (legame culturale)

Se state cercando compositori-pensatori con affinità intellettuali:

Charles Ives – Compositore-pensatore, sperimentò con il tempo, la memoria e la tradizione.

Glenn Gould (come interprete-compositore) – Intellettualmente rigoroso e filosoficamente intenso.

Ancora Busoni – I suoi saggi sulla musica come “nuova estetica” anticipano il pensiero moderno.

Come pianista


Godowsky come pianista: Il “pianista dei pianisti”

🧠 Tecnica oltre la tecnica

La tecnica di Godowsky è stata spesso definita “sovrumana”, ma non perché fosse appariscente. In effetti, non amava suonare in modo appariscente. La sua tecnica era:

Senza sforzo: Raggiunse una padronanza fisica della tastiera tale da far sembrare serene anche le tessiture più complesse.

Innovativa: ha riscritto le regole della diteggiatura, del voicing, della distribuzione delle mani e soprattutto della tecnica della mano sinistra.

Economico: credeva nell’economia del movimento – un approccio profondamente rilassato che riduceva al minimo le tensioni o i movimenti non necessari.

Artur Rubinstein ha detto: “Aveva la tecnica più perfetta a cui abbia mai assistito”.

🎼 Suono: Bellezza, chiarezza, controllo

Il suo tono era vellutato, caldo e trasparente.

Riusciva a far emergere le voci interne come un quartetto d’archi – a volte più di due o tre strati contemporaneamente.

Era noto per l’incredibile controllo del pedale e per le sfumature sottili, che davano l’illusione di un’orchestrazione al pianoforte.

💡 Interpretazione: Intellettuale e poetica

Godowsky rifiutava la pomposità e la teatralità a favore di un pensiero musicale profondo.

Il suo modo di suonare è stato descritto come filosofico, spesso paragonato a quello di un poeta che riflette ad alta voce.

Dava priorità alla struttura interna, alla profondità armonica e all’equilibrio, ma mai a scapito dell’espressione emotiva.

Ferruccio Busoni lo definì “il pensatore del pianoforte”.

✋ Padronanza della tecnica della mano sinistra

Nessuno ha fatto di più per esplorare o espandere ciò che la mano sinistra può fare al pianoforte.

Scrisse un numero enorme di pezzi con la mano sinistra, comprese le trascrizioni degli Studi di Chopin, ottenendo effetti che molti pianisti non possono ottenere con due mani.

Virtuoso solitario

A differenza di Liszt o Horowitz, evitava le luci della ribalta. Non cercava pubblicità o tournée massicce di concerti.

Teneva concerti, ma non di frequente, e preferiva ambienti piccoli e intimi dove si potessero apprezzare le sfumature.

Molti ascoltatori dell’epoca non coglievano il suo genio durante le esibizioni, ma i grandi musicisti e compositori erano in soggezione nei suoi confronti.

L’eredità nelle registrazioni

All’inizio del XX secolo realizzò alcuni rulli per pianoforte e alcune registrazioni acustiche.

Purtroppo, la maggior parte di esse non riflette appieno la sua arte: la tecnologia era limitata e Godowsky stesso era nervoso di fronte ai microfoni.

Tuttavia, registrazioni come l’Étude in mi maggiore, op. 10 n. 3 di Chopin o pezzi propri come il Triakontameron offrono uno sguardo alla sua grazia e alla sua architettura.

🧠 In sintesi:

Leopold Godowsky era:

Un poeta-filosofo del pianoforte

Un tecnico rivoluzionario, soprattutto per la mano sinistra

Un genio tranquillo che suonava per la verità interiore, non per i fuochi d’artificio esterni.

Se Liszt era l’oratore, Godowsky era lo studioso-mistico della tastiera – silenzioso nella fama, ma sismico nell’influenza.

Suite Java


La Suite di Giava (Phonoramas) di Leopold Godowsky è una delle opere pianistiche più originali ed esotiche del primo Novecento: una fusione di diario di viaggio, pittura tonale e impressionismo pianistico. Scritta nel 1925 durante un tour mondiale, riflette le impressioni di Godowsky sull’isola indonesiana di Giava, che visitò nel 1923. La suite è meno incentrata sul virtuosismo e più sull’atmosfera, la cultura e il colore dei toni.

🌴 Panoramica della Suite Java

Titolo completo: Suite Java: Phonoramas (Dodici impressioni per pianoforte)

Anno di composizione: 1925

Struttura: 12 movimenti raggruppati in 4 libri (ciascuno con 3 movimenti)

Durata: ~45-55 minuti in totale

Stile: Impressionista, Esotico, Programmatico

Ispirazione: I viaggi di Godowsky a Giava (Indonesia) – templi, danze, paesaggi, persone e musica.

🎼 Caratteristiche musicali

🎨 Colori impressionistici ed esotici

Influenzata dalla musica gamelan giavanese, ma filtrata da orecchie occidentali

Presenta scale pentatoniche, armonie modali, ritmi insoliti e sonorità simili a campane.

Simile nello spirito alle “Pagodes” di Debussy da Estampes, anche se la suite di Godowsky è più pittorica ed episodica.

🧠 Titoli altamente descrittivi

Ogni brano è una cartolina musicale, che rappresenta un momento o un luogo:

Un tempio all’alba

Un’esibizione di gamelan

Danzatori in movimento

Rituali sacri

Leggende e mitologia locale

🎹 Tecnicamente impegnativa ma sottile

A differenza degli Studi di Chopin di Godowsky, questa suite non si basa sul puro virtuosismo.

Richiede controllo dei toni, sfumature di pedale e voicing fantasioso.

Molti brani utilizzano trame delicate che richiedono grande finezza e udito interiore.

🗺️ I 12 movimenti (in 4 libri)

Libro I:

Gamelan

Imita il luccichio metallico della musica gamelan giavanese

Wayang-Purwa (Marionette d’ombra)

Una narrazione misteriosa e oscura che caratterizza il teatro delle marionette

Hari Besaar (Il grande giorno)

Rappresenta un festival cerimoniale, solenne e processionale.

Libro II:

Scimmie chiacchierone al lago sacro di Wendit

Giocoso, percussivo, umoristico – pieno di carattere!

Boro Budur al chiaro di luna

Uno splendido notturno che descrive il tempio di notte, meditativo e luminoso.

Il vulcano Bromo e il mare di sabbia allo spuntar del giorno

Evoca il paesaggio sublime e la luce dell’alba

Libro III:

Tre danze (Wayang-Wong):

(a) Le danzatrici – graziose e decorate

(b) Il burattinaio – ingegnoso e vivace

(c) La Strega – dissonante, ombrosa e inquietante

Libro IV:

I giardini di Buitenzorg

Lussureggiante e lirico – una poesia floreale esotica

Nel Kraton

Regale e formale, raffigurante il palazzo del Sultano

Il castello d’acqua in rovina a Djokja

Suggestivo, nostalgico, con un senso di storia e decadenza

Un corteo di corte a Solo

Grandioso e colorato, con dignità cerimoniale

La stagione delle piogge

Ricco di atmosfera; evoca i suoni dei monsoni e il paesaggio umido e lussureggiante

Importanza musicale e culturale

Un raro esempio di suite classica occidentale ispirata alla cultura del Sud-Est asiatico.

Mostra Godowsky non solo come tecnico, ma come viaggiatore, osservatore e umanista musicale.

Una delle opere più lungimiranti del suo tempo in termini di ispirazione globale – precedendo compositori come Messiaen o Lou Harrison nell’esplorazione interculturale.

🎧 Ascolti consigliati

Marc-André Hamelin – Forse l’interprete più sensibile e completo della suite.

Carlo Grante – Offre un’esecuzione molto atmosferica ed espansiva

Esther Budiardjo – Pianista indonesiana con una profonda conoscenza culturale della suite.

📝 In sintesi:

Java Suite è:

Un diario di viaggio musicale attraverso Java

Una miscela unica di romanticismo, impressionismo e curiosità etnografica.

L’opera su larga scala più personale e poetica di Godowsky

Ricca di colori, immagini e atmosfere piuttosto che di virtuosismi evidenti.

53 Studi sugli Studi di Chopin


I 53 Studi sugli Studi di Chopin di Leopold Godowsky sono tra le opere più straordinarie, ingegnose e impegnative mai scritte per il pianoforte. Non si tratta di semplici arrangiamenti, ma di rivisitazioni, espansioni filosofiche e metamorfosi tecniche degli études originali di Frédéric Chopin. Questi brani elevano i già formidabili études di Chopin in un regno completamente nuovo di complessità pianistica e di esplorazione musicale.

🎼 Cosa sono i 53 studi?

Compositore: Leopold Godowsky (1870-1938)

Materiale originale: I 27 Studi di Frédéric Chopin (Op. 10 e Op. 25, più 3 Nouvelles Études)

Data di composizione: Principalmente tra il 1894 e il 1914

Totale pezzi: 53 studi, basati su 27 études

Forme: Trascrizioni, parafrasi, espansioni polifoniche e pezzi per la sola mano sinistra

Godowsky non si è limitato a decorare Chopin, ma ha dialogato con lui.

🎯 Scopo e filosofia

Godowsky credeva che:

La tecnica del pianoforte potesse evolversi ulteriormente, soprattutto per quanto riguarda l’indipendenza della mano sinistra.

Le idee musicali di Chopin erano così ricche che potevano essere ampliate, ri-vocate o reinterpretate polifonicamente.

Gli studi potevano essere sia virtuosistici che profondi, fondendo l’intelletto con l’emozione.

Questi studi non sono intesi come “capolavori”, ma piuttosto come ricerca pianistica, in parti uguali tra musica, tecnica e filosofia.

Categorie dei 53 Studi

1. Studi per soli mancini (22 in totale!)

Un corpo di lavoro pionieristico per la tecnica della mano sinistra.

Ad esempio, lo Studio sull’Op. 10 No. 1 per mano sinistra sola – un ampio arpeggio con una sonorità piena.

Il più famoso: Studio sull’Op. 10 No. 6 in Mi bemolle minore per mano sinistra sola – profondamente espressivo, tecnicamente sorprendente.

2. Rivisitazioni polifoniche

Godowsky aggiunge voci interne, contrappunti o tessiture fugali alle linee monofoniche di Chopin.

Ad esempio, l’Op. 10 n. 4 – ora non è solo un pezzo veloce, ma un labirinto contrappuntistico.

3. Trasformazioni ritmiche e metriche

Alcuni études sono impostati in nuove segnature temporali o in sovrapposizioni ritmiche incrociate.

Ad esempio, l’op. 25 n. 1 si trasforma in una nuvola poliritmica di suoni.

4. Accoppiamenti e sintesi di studi

Godowsky talvolta combina due studi contemporaneamente.

Ad esempio, lo studio che combina l’Op. 10 n. 5 (Chiave nera) e l’Op. 25 n. 9 (Farfalla) – in entrambe le mani contemporaneamente!

5. Riassegnazione della tessitura e delle mani

Il materiale originariamente scritto per entrambe le mani viene riconfigurato per una mano o ridistribuito in modi insoliti.

Esempi famosi

Chopin Étude Godowsky Studio Osservazione

Op. 10 No. 1 Versione per la sola mano sinistra Ampiamente ammirato; un miracolo di tecnica a una mano

Op. 25 n. 6 Versione con la mano sinistra dell’étude per terze Quasi ingiocabile; raramente tentata

Op. 25 n. 1 Trasformato in contrappunto scintillante Evoca i “Feux d’artifice” di Debussy

Op. 10 n. 5 Riscritto per la sola mano sinistra Mantiene lo scintillio – con sole cinque dita

Op. 10 No. 6 Lirico, ricco di voci per la sola mano sinistra Enormemente espressivo

💡 Linguaggio e stile musicale

Molto romantico nello spirito, ma modernista nella tecnica

A volte impressionista, soprattutto negli studi che coinvolgono le rivocazioni e le tessiture.

Armonie dense, voicings insoliti, strati multipli simultanei

Spesso molto più cupi e introspettivi degli originali di Chopin.

🎧 Pianisti e registrazioni degni di nota

Marc-André Hamelin – Considerato il punto di riferimento; abbagliante e musicalmente profondo

Carlo Grante – Registrazioni complete con raffinatezza poetica

Konstantin Scherbakov – Estremamente accurato e chiaro dal punto di vista testuale

Igor Levit – Pezzi selezionati; mette in risalto gli angoli espressivi

Gottlieb Wallisch – Conosciuto per la chiarezza e l’intuizione architettonica

🧠 Ricezione ed eredità

Per decenni i 53 Studi sono stati avvolti nella leggenda, conosciuti soprattutto dai pianisti d’élite.

Un tempo ritenuti ingiocabili, oggi rappresentano un monte Everest della tecnica e dell’espressione pianistica.

Non si tratta solo di virtuosismo, ma esplorano il significato di reinterpretare, ripensare e rielaborare la musica.

Busoni e Rachmaninoff li ammiravano. Hofmann e Friedman sapevano suonarli.

Persino Chopin stesso, se fosse vivo, potrebbe essere rimasto sorpreso o ispirato.

🧭 Sintesi

I 53 studi di Godowsky sugli Studi di Chopin sono:

Trascrizioni e rivisitazioni monumentali

Studi tecnici di altissimo livello

Profondi commenti musicali sul genio di Chopin.

Richiedono:

Tecnica immacolata

Eccezionale indipendenza delle mani

Maturità artistica e sottigliezza emotiva.

Opere notevoli per pianoforte solo


Leopold Godowsky ha composto un corpus sostanziale di musica per pianoforte che è brillante, poetico, tecnicamente unico e spesso non apprezzato. Le sue opere per pianoforte solo rientrano in diverse categorie: pezzi originali, trascrizioni, valzer e parafrasi virtuosistiche. Ecco alcune delle sue opere per pianoforte solo più importanti e influenti:

🎹 1. Triakontameron (1919-1920)

Un ciclo di 30 pezzi di carattere, profondamente lirici, estrosi ed evocativi.

Paragonabile nello spirito al Carnaval di Schumann o ai Preludi di Rachmaninoff, ma unicamente raffinato nella tessitura e nel colore.

Titoli come:

Alt Wien – Valzer viennese nostalgico, una delle miniature più amate di Godowsky.

Nocturnal Tangier – Esotico e sognante

Chattering Monkeys – Uno studio umoristico sul movimento (appare anche in Java Suite in forma adattata).

Ogni brano è una vignetta – alcune romantiche, altre impressionistiche, altre ancora nazionalistiche.

Triakontameron significa “trenta giorni”: ogni brano è come un giorno di un diario musicale.

🎹 2. Rinascimento e Renaissance de l’École Française

Renaissance: Un insieme di brevi brani che evocano l’eleganza barocca e del primo periodo classico.

Renaissance de l’École Française: Omaggio di Godowsky ai clavicembalisti francesi come Rameau e Couperin, ma scritto con una tessitura romantica e con un tocco pianistico.

Questi brani mostrano il suo amore per l’ornamentazione, la chiarezza e il fraseggio raffinato.

🎹 3. Walzermasken (Maschere di valzer), Op. 40

Un ciclo di 16 valzer stilizzati, spesso con caratterizzazioni umoristiche o ironiche.

Non sono semplici valzer viennesi, ma piuttosto miniature psicologiche in forma di valzer.

Alcuni sono giocosi, altri grotteschi, altri ancora onirici o sinistri, nello spirito dei balli in maschera di Schumann.

🎹 4. Passacaglia (sulla Sinfonia incompiuta di Schubert)

Un monumentale ciclo di variazioni: 44 variazioni, una cadenza e una fuga – basate su otto battute della Sinfonia incompiuta di Schubert.

Altamente complesso, intellettuale e di dimensioni enormi (20-30 minuti).

Una delle opere solistiche più sinfoniche di Godowsky, che mette in mostra abilità contrappuntistica, pensiero architettonico e grande pianismo.

🎹 5. Alt Wien (da Triakontameron)

Così popolare e bella da meritare una menzione a sé stante.

Un nostalgico valzer da salotto, pieno di eleganza e malinconia viennese.

Successivamente arrangiato da Godowsky per violino e pianoforte, oltre che per altri ensemble.

🎹 6. Sei poesie-valzer

Valzer eleganti e poetici con l’influenza di Chopin, Strauss e dello stile viennese, ma moderni nell’armonia e nel fraseggio.

Questi lavori sfumano la linea di demarcazione tra lo studio virtuosistico e il pezzo di carattere espressivo.

🎹 7. Pezzi di carattere vari

Barcarolles, Mazurkas, Reveries, Humoresques – Opere romantiche e riflessive.

Spesso mostrano un mix di lirismo di Chopin, intimità di Schumann e immaginazione armonica propria di Godowsky.

🎹 8. Trascrizioni (non basate su Chopin)

Godowsky fu anche un maestro della trascrizione. Tra le trascrizioni solistiche degne di nota ricordiamo:

“Ständchen” (Serenata) di Richard Strauss – lussureggiante e ricca di armonie.

Il “Momento musicale” D. 780 n. 3 di Schubert – Sottilmente arricchito da voci e colori interni.

“Alt-Wien” di Adelbert von Goldschmidt – Un altro gioiello viennese

Trascrizione della “Gavotte” di Gluck da Iphigénie en Aulide – Elegante e ornato in stile francese

Opere degne di nota


1. Concerti per pianoforte e orchestra

Concerto per pianoforte e orchestra in mi bemolle maggiore (incompiuto/non pubblicato, opera giovanile)

Di questa composizione giovanile si sa o si è conservato ben poco.

Era probabilmente di stile romantico e pianisticamente grandioso, ma Godowsky non lo pubblicò mai, probabilmente ritenendo che non riflettesse la sua voce matura.

2. Musica da camera

🧑 🎻 Sonata per violino e pianoforte (1916)

L’opera da camera più significativa e più frequentemente eseguita di Godowsky.

In tre movimenti, lussureggiante e brahmsiana con momenti di colore impressionista.

Altamente espressiva, con un lirismo maturo e autunnale – in equilibrio tra profondità romantica e chiarezza formale.

Dedicato a Fritz Kreisler, che potrebbe aver ispirato la sua raffinata scrittura violinistica.

🎻 Sei miniature per violino e pianoforte

Pezzi leggeri e affascinanti, in stile salottiero, aggraziati e melodici.

Include trascrizioni di sue opere per pianoforte, come Alt Wien, e altre miniature di carattere.

🎻 Due pezzi per violoncello e pianoforte

Meno noti, ma eleganti e lirici.

Idioma romantico con linee fluide e delicato interplay.

3. Canzoni (Lieder e Mélodies)

Godowsky compose un piccolo numero di canzoni d’arte per voce e pianoforte, per lo più in tedesco o in francese.

Esempi notevoli:

“Il giardino di Kama” (ciclo di canzoni)

Basato su poesie esotiche e orientaliste (simile nello spirito a compositori come Delius o Griffes)

Ricca tavolozza armonica, linee vocali sensuali

Varie canzoni autonome in tedesco e francese

Spesso in stile tardo-romantico, influenzato da Hugo Wolf e dal primo Debussy

Caratterizzati da calore, malinconia e sottili sfumature armoniche.

4. Arrangiamenti orchestrali e trascrizioni

Godowsky non scrisse molta musica originale per orchestra, ma occasionalmente:

orchestrò le proprie opere (ad esempio, “Alt Wien” esiste in forma orchestrale).

Fece orchestrare da altri le sue opere postume, soprattutto a scopo concertistico.

Attività che escludono la composizione


Leopold Godowsky condusse una vita musicale ricca e sfaccettata al di là della composizione. La sua carriera non fu solo quella di creatore, ma anche di esecutore, insegnante, editore e pensatore musicale, rendendolo uno dei musicisti più completi e rispettati della sua epoca.

Ecco uno sguardo approfondito alle sue attività non compositive:

🎹 1. Pianista (esecutore virtuoso)

Godowsky è stato uno dei pianisti più leggendari del suo tempo, spesso definito il “Buddha del pianoforte” per la sua calma, il suo approccio filosofico e la sua profonda raffinatezza.

Aspetti chiave della sua carriera esecutiva:

Bambino prodigio: debuttò all’età di 9 anni a Vilnius.

Tournée europee (anni 1890): Compie numerose tournée in Europa e in Russia, ottenendo il plauso degli allievi di Liszt e dei circoli musicali di Berlino e Vienna.

Debutto negli Stati Uniti (1890): Ottenne un’ampia ammirazione negli Stati Uniti per la sua tecnica e il suo tono sorprendenti.

Padronanza del tono e delle voci: Famoso per la sua sonorità vellutata e la chiarezza della voce interna.

Magia della mano sinistra: il suo controllo ambidestro ha stupito il pubblico, soprattutto nelle opere suonate con la sola mano sinistra.

Repertorio: Oltre alle sue opere e a Chopin, ha suonato Bach, Liszt, Schumann, Beethoven e compositori meno noti con profondità ed eleganza.

Non mirava alla spettacolarità come Liszt o Horowitz, ma irradiava forza introspettiva e padronanza intellettuale.

🎓 2. Pedagogo (insegnante e pensatore)

Godowsky era considerato un pedagogo del pianoforte di altissimo livello, noto per la sua visione filosofica della tecnica e del tono.

Insegnamenti:

Conservatorio di Chicago (1890-1895): Si costruì una solida reputazione pedagogica.

New York (1890-1900): Insegnava privatamente, anche ad alcuni studenti già avanzati.

Accademia Reale di Musica di Berlino (1900-1909): Succedette a Busoni in questa posizione. Molto rispettato, con studenti provenienti da tutto il mondo.

Studenti di rilievo:

Heinrich Neuhaus (che in seguito insegnò a Richter e Gilels)

David Saperton (suo genero e principale interprete delle sue opere)

Abbey Simon, Beryl Rubinstein e altri.

Godowsky enfatizzava il rilassamento, l’efficienza, la produzione di toni e la ridistribuzione delle mani, tutti elementi cruciali per la sua ideologia tecnica.

🖋️ 3. Redattore e arrangiatore

Godowsky era un editore meticoloso e perspicace del repertorio classico.

Lavoro di editing:

Ha curato le opere di Chopin, Beethoven e Schumann, aggiungendo spesso diteggiature e perfezionamenti dinamici.

A differenza di molti editori del suo tempo, rispettò l’intento del compositore originale, migliorando allo stesso tempo la suonabilità e la chiarezza della voce.

🌍 4. Ambasciatore culturale e intellettuale musicale

Parlava correntemente diverse lingue (inglese, tedesco, francese, yiddish, polacco, russo).

Conosciuto per la sua elegante conversazione e per i suoi ideali artistici, era una vera figura cosmopolita della fin-de-siècle.

Legato ad Albert Einstein, Rachmaninoff, Saint-Saëns, Busoni, Hofmann e molti altri sia in ambito musicale che intellettuale.

Godowsky veniva spesso descritto come un filosofo del pianoforte, che rifletteva sulle dimensioni spirituali e intellettuali della musica, non solo su quelle tecniche.

📸 5. Figura pubblica e celebrità

Presente in riviste, eventi mondani e salotti.

Conosciuto per la sua dignitosa eleganza, spesso paragonato a un aristocratico nei modi e nell’abbigliamento.

Sua figlia Dagmar Godowsky divenne un’attrice del cinema muto a Hollywood, contribuendo ad accrescere la sua immagine pubblica nelle arti.

📚 6. Scrittore e pensatore

Scrisse lettere, note pedagogiche e saggi sulla tecnica pianistica e sulla filosofia musicale.

Sebbene non sia prolifico di scritti pubblicati, le sue idee si sono diffuse attraverso interviste, insegnamenti e ricordi degli studenti.

✈️ 7. Viaggiatore e osservatore culturale

La sua Java Suite fu il risultato dei suoi viaggi nel Sud-est asiatico – aveva una grande curiosità per le diverse culture, soprattutto per la musica non occidentale.

Questi viaggi non furono solo turistici, ma di profonda osservazione, influenzando le sue composizioni e la sua visione del mondo.

Episodi e curiosità


La vita di Leopold Godowsky è stata ricca di episodi affascinanti, incontri artistici e curiosità che riflettono la sua mente brillante e la sua profonda anima artistica. Ecco una selezione di storie e fatti meno noti che danno vita alla sua personalità e al suo mondo:

🎹 1. Elogi di Rubinstein: “È il Dio del pianoforte”.

Anton Rubinstein avrebbe detto di Godowsky:

“Io sono il re del pianoforte, ma Godowsky è il Dio del pianoforte”.

Questa affermazione (probabilmente apocrifa, ma ampiamente ripetuta) riflette la soggezione che Godowsky ispirava ai musicisti, soprattutto per il suo controllo della voce interiore e la sua trascendente raffinatezza. Non era appariscente, ma altri pianisti lo consideravano intoccabile per sottigliezza e controllo.

🎩 2. Elegante fino all’inverosimile

Godowsky era noto per il suo abbigliamento immacolato, i suoi modi aristocratici e la sua dignità d’altri tempi. Si esibiva spesso in abiti formali e il suo contegno equilibrato gli valse soprannomi quali:

“Il Buddha del pianoforte”

“Il filosofo della tastiera”.

Anche in contesti occasionali, veniva descritto come un musicista dal portamento aggraziato, quasi regale, dalla parlantina dolce, colta e composta.

🖐️ 3. La leggenda della mano sinistra

Una delle leggende più famose intorno a Godowsky è la sua tecnica quasi sovrumana con la mano sinistra. I suoi 53 Studi sugli Studi di Chopin includono molti pezzi per la sola mano sinistra, ma il suo suono è più ricco di quello di molte opere per due mani.

Una volta disse:

“La mano sinistra è stata grossolanamente sottovalutata… è in grado di fare tutto ciò che la destra può fare – e anche di più”.

Praticava l’indipendenza della mano sinistra in modo ossessivo e questo ha contribuito a ispirare compositori successivi come Ravel (Concerto per la mano sinistra) e pianisti come Paul Wittgenstein.

🧳 4. Ispirato da Java, non solo da Parigi

Nel 1923, durante un tour di concerti in Asia, Godowsky visitò Giava (l’attuale Indonesia) e rimase talmente ipnotizzato dalla cultura, dal paesaggio e dalla musica gamelan da comporre la sua monumentale Suite di Giava (1925). La considerava una pittura tonale, non un’imitazione letterale.

Notò persino la differenza di percezione del tempo, che influenzò il suo uso di ritmo e armonia non occidentali.

🎬 5. La figlia a Hollywood

La figlia di Godowsky, Dagmar Godowsky, divenne una star del cinema muto a Hollywood. Nota per la sua bellezza e per i suoi ruoli drammatici, aggiunse un tocco hollywoodiano all’eredità di famiglia.

È interessante notare che si diceva che avesse avuto relazioni con Rodolfo Valentino e altri grandi nomi dell’epoca, in netto contrasto con la personalità introspettiva del padre.

🎼 6. Godowsky e Einstein: Menti allineate

Godowsky conosceva Albert Einstein e i due si ammiravano a vicenda. Discutevano non solo di musica, ma anche di idee sulla filosofia, sul tempo e sulla struttura.

Godowsky era affascinato dalla matematica del contrappunto e le sue strutture di variazione (come la Passacaglia) riflettono un tipo di architettura musicale che Einstein ammirava.

📖 7. Aveva una memoria fotografica

Secondo quanto riferito, Godowsky era in grado di memorizzare opere complete alla prima lettura, non solo melodie, ma anche strutture complesse e parti interne. Spesso eseguiva opere a memoria dopo un solo sguardo.

I suoi allievi hanno notato che ricordava in modo sorprendente le armonie, le voci e la disposizione della partitura, il che lo aiutava a scrivere i suoi famosi studi intricati senza mai fare riferimento al pianoforte.

🎹 8. La rivalità di Busoni che non c’era

Sebbene spesso accostati a Ferruccio Busoni come pianisti intellettuali di spicco del loro tempo, i due non erano rivali, anzi si ammiravano a vicenda. Busoni definì Godowsky:

“Il pianista più intelligente che io conosca”.

Condividevano l’amore per Bach, la trascrizione e il pianismo filosofico, ma le loro personalità musicali erano molto diverse: Godowsky era intimo e raffinato, Busoni teatrale e metafisico.

💔 9. Tragedia personale

Negli ultimi anni della sua vita, Godowsky subì un’immensa perdita personale:

L’amata moglie morì improvvisamente nel 1933.

Uno dei suoi figli si suicidò lo stesso anno.

L’impatto emotivo causò un ictus che pose fine alla sua carriera di artista.

Anche se visse fino al 1938, si ritirò in una relativa tranquillità, con lo spirito profondamente ferito.

🧠 10. L’umorismo di Godowsky

Nonostante il suo stile cerebrale, Godowsky aveva un sottile senso dell’umorismo. Titoli come:

“Le scimmie chiacchierone della foresta sacra”.

“Il lamento di una cortigiana”

“Il valzer degli gnomi”

… dimostrano che aveva un’arguzia ironica e giocosa, specialmente quando canalizzava forme esotiche o in miniatura.

✍️ Curiosità bonus: firmava il suo nome nella musica

Godowsky spesso inseriva le sue iniziali “LG” nelle sue opere come motivi musicali – una pratica nella tradizione di Bach (B-A-C-H) e Schumann (A-S-C-H). Amava i codici, il contrappunto e i dispositivi strutturali intelligenti.

(Questo articolo è stato generato da ChatGPT. È solo un documento di riferimento per scoprire la musica che non conoscete ancora.)

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