Vue d’ensemble
Franz Schubert (1797-1828) est un compositeur autrichien qui a jeté un pont entre les époques classique et romantique de la musique occidentale. Malgré sa courte vie, il a été remarquablement prolifique, produisant une vaste œuvre qui comprend des symphonies, de la musique de chambre, des œuvres pour piano, des opéras, de la musique sacrée et plus de 600 lieder (chansons d’art). Schubert est particulièrement célèbre pour son génie mélodique et sa capacité à transmettre des émotions profondes à travers la musique.
Début de la vie
Lieu de naissance : Vienne, Autriche.
Famille : Douzième enfant d’un maître d’école, Schubert fait preuve de talents musicaux dès son plus jeune âge. Il reçoit une formation en piano, en violon et en composition.
Études : Il étudie au Stadtkonvikt (séminaire impérial) de Vienne, où il découvre les œuvres de Mozart, de Haydn et de Beethoven.
Carrière
La vie de Schubert a été marquée par des difficultés financières et il n’a pas été largement reconnu de son vivant.
Il gagne modestement sa vie grâce à l’enseignement, à des représentations privées et au soutien d’amis et de mécènes.
Nombre de ses œuvres n’ont pas été publiées de son vivant, ce qui lui a valu une reconnaissance posthume.
Principales œuvres
Lieder (chansons d’art) :
Schubert a révolutionné le genre du lied en associant des mélodies expressives à des textes poétiques.
Cycles de lieds célèbres : Die schöne Müllerin (1823) et Winterreise (1827), sur des poèmes de Wilhelm Müller.
Autres chansons remarquables : Erlkönig, Ave Maria et Gretchen am Spinnrade.
Symphonies :
Il a achevé neuf symphonies, dont la « Symphonie inachevée » (n° 8) et la « Grande » Symphonie en ut majeur (n° 9).
Ses symphonies allient la structure classique à l’expressivité romantique.
Musique de chambre :
Des œuvres telles que le quintette à cordes en do majeur et le quatuor Death and the Maiden sont considérées comme des chefs-d’œuvre du répertoire.
Musique pour piano :
Les Impromptus et les Moments musicaux de Schubert sont des incontournables du répertoire pour piano.
Ses trois dernières sonates pour piano (D. 958-960) sont très appréciées.
Musique sacrée :
Il a composé des messes, notamment la Messe en sol majeur et la Messe en mi bémol majeur.
Style et héritage
Le style : La musique de Schubert est connue pour son lyrisme, son innovation harmonique et sa profondeur émotionnelle. Il a souvent exploré les thèmes de l’amour, de la nature et de la nostalgie existentielle.
Influence : L’œuvre de Schubert a influencé des compositeurs comme Brahms, Schumann et, plus tard, Mahler.
Héritage : Après sa mort, la musique de Schubert a été plus largement reconnue, en grande partie grâce aux efforts des compositeurs et des musicologues du XIXe siècle.
La mort
Schubert meurt en 1828 à l’âge de 31 ans, probablement des suites d’une fièvre typhoïde ou de complications liées à la syphilis. Il est enterré près de Beethoven, qu’il admirait profondément.
Histoire
Franz Schubert est né le 31 janvier 1797 dans un modeste faubourg de Vienne, en Autriche. Fils d’un maître d’école, il grandit dans un foyer qui valorise l’éducation et la musique. Dès son plus jeune âge, Schubert fait preuve d’un talent musical extraordinaire. Son père lui enseigne les rudiments de la musique, tandis que son frère aîné lui donne des leçons de violon. À l’âge de 11 ans, le potentiel de Schubert lui vaut d’être admis au prestigieux Stadtkonvikt, un pensionnat de Vienne qui dispense une éducation musicale rigoureuse.
Au Stadtkonvikt, Schubert se plonge dans la musique, jouant dans l’orchestre de l’école et étudiant la composition. C’est là qu’il découvre les symphonies de Haydn, Mozart et Beethoven, qui lui laissent une impression durable. Cependant, les instincts créatifs de Schubert dépassent rapidement les limites de la formation académique. À l’âge de 15 ans, il quitte l’école pour suivre une voie plus indépendante.
Schubert suit brièvement une formation d’instituteur, sur les traces de son père, mais il se rend vite compte que sa véritable passion est la composition. À la fin de son adolescence, Schubert produisait déjà un nombre étonnant d’œuvres. En 1814, alors qu’il n’a que 17 ans, il compose son premier chef-d’œuvre, Gretchen am Spinnrade, une mise en musique du texte de Goethe qui révèle sa capacité à marier texte et musique de manière à émouvoir profondément les auditeurs.
Les années qui suivent marquent une période d’immense créativité pour Schubert. Il compose à un rythme presque obsessionnel, souvent sous l’influence de son groupe d’amis très uni, qui admire son génie et soutient son travail. Ces amis, parmi lesquels des poètes, des artistes et des musiciens, ont joué un rôle déterminant en aidant Schubert à se faire un public, alors que la reconnaissance officielle lui échappait. Malgré sa production prolifique, une grande partie de sa musique est restée inédite de son vivant.
La vie de Schubert est marquée par l’instabilité financière et les problèmes de santé. Pour joindre les deux bouts, il a souvent recours à l’enseignement ou à des représentations privées, bien qu’il n’aime pas les contraintes de ces occupations. Sa fortune commence à changer au milieu des années 1820, lorsque certaines de ses œuvres – en particulier ses chansons – attirent l’attention du public. La publication de Die schöne Müllerin en 1823 marque un tournant, en faisant de Schubert un maître du lied.
Si la réputation de Schubert grandit lentement, sa santé décline rapidement. En 1822, il souffrait de la syphilis, une maladie qui allait assombrir ses dernières années. Malgré cela, il continue à composer fiévreusement, créant certaines de ses œuvres les plus profondes et les plus durables à cette époque. Parmi celles-ci figurent la Symphonie inachevée, le Quintette à cordes en do majeur et l’envoûtant cycle de chansons Winterreise, une méditation brutale sur l’aliénation et le désespoir.
La mort de Schubert le 19 novembre 1828, à l’âge de 31 ans, marque la fin tragique d’une vie remplie de promesses inachevées. À l’époque, il était largement éclipsé par Beethoven, qui était mort l’année précédente. Pourtant, Schubert avait demandé à être enterré près de Beethoven, qu’il considérait comme le plus grand compositeur de l’époque.
Ce n’est qu’après la mort de Schubert que l’on a commencé à comprendre sa véritable importance. Ses amis et admirateurs ont travaillé sans relâche pour faire connaître ses œuvres inédites, et des compositeurs tels que Brahms et Schumann ont défendu sa musique. Aujourd’hui, Schubert est célébré comme l’un des grands maîtres de la musique occidentale, un compositeur dont l’œuvre jette un pont entre les époques classique et romantique avec un lyrisme et une profondeur émotionnelle inégalés.
Chronologie
1797 : naissance le 31 janvier à Vienne, en Autriche.
1804 : Il commence à apprendre le violon avec son père et le piano avec son frère.
1808 : Admis au Stadtkonvikt (Séminaire impérial) de Vienne, où il étudie la musique et joue dans l’orchestre.
1810 : Il compose ses premières chansons et œuvres de chambre.
1813 : Quitte le Stadtkonvikt et commence une formation d’instituteur tout en continuant à composer.
1814 : Écrit sa première grande chanson, Gretchen am Spinnrade, d’après le texte de Goethe.
1815 : Il compose plus de 140 chansons en un an, dont Erlkönig, une autre adaptation de Goethe, et sa deuxième symphonie.
1817 : Quitte son poste d’enseignant et se consacre à la composition à plein temps, soutenu par des amis.
1818 : Il passe un été à travailler comme professeur de musique pour une famille noble en Hongrie, ce qui lui permet d’acquérir brièvement une certaine stabilité financière.
1820 : Écrit plusieurs œuvres lyriques et théâtrales à succès, bien que la plupart d’entre elles n’atteignent pas la popularité.
1823 : Il publie son premier cycle de chansons, Die schöne Müllerin, qui attire l’attention de la critique.
1824 : Il compose le Quatuor Rosamunde et l’Octuor en fa majeur, élargissant ainsi son travail dans le domaine de la musique de chambre.
1825 : Écrit la « Grande » Symphonie en do majeur (n° 9), l’une de ses plus belles œuvres symphoniques.
1827 : Il compose le cycle de chants Winterreise, une œuvre sombre et introspective qui reflète sa santé déclinante.
1828 : écrit ses trois dernières sonates pour piano (D. 958-960), le Quintette à cordes en do majeur et la Messe en mi bémol majeur.
1828 : meurt le 19 novembre à l’âge de 31 ans, probablement de la fièvre typhoïde ou de complications de la syphilis.
Années 1830-1850 : Ses œuvres inédites, dont la Symphonie inachevée et de nombreux lieder, sont progressivement découvertes et jouées.
Fin du XIXe siècle : Schubert est reconnu comme l’un des plus grands compositeurs de l’ère romantique.
Caractéristiques de la musique
La musique de Franz Schubert est célèbre pour sa combinaison unique de structure classique et d’expressivité romantique. Ses œuvres sont connues pour leur profondeur émotionnelle, leur beauté lyrique et leur approche novatrice de l’harmonie et de la forme. Voici les principales caractéristiques de la musique de Schubert :
1. Lyrisme et beauté mélodique
Les mélodies de Schubert sont profondément lyriques, souvent semblables à des chansons, même dans ses œuvres instrumentales. Cette qualité rend sa musique très expressive et mémorable.
Son don pour la création de mélodies est particulièrement évident dans ses Lieder (chansons d’art), où la ligne vocale complète harmonieusement le texte poétique.
2. Profondeur émotionnelle
La musique de Schubert explore souvent une large gamme d’émotions, allant de la joie et de la tendresse au désespoir et à la nostalgie.
Il avait une capacité exceptionnelle à exprimer la vulnérabilité humaine et l’introspection, en particulier dans ses dernières œuvres (Winterreise, Quintette à cordes en do majeur).
3. Harmonie novatrice
Schubert a élargi le potentiel expressif de l’harmonie, utilisant des modulations et des chromatismes inattendus pour créer des paysages émotionnels uniques.
Ses progressions harmoniques évoquent souvent des sentiments de tension, de résolution et d’émotion, contribuant à la sensibilité romantique de sa musique.
4. Intégration du texte et de la musique
Dans ses lieder, Schubert a mis en valeur la relation entre la poésie et la musique. Ses mises en scène renforcent le sens du texte, utilisant l’accompagnement au piano pour illustrer des émotions, des images ou des éléments narratifs.
Par exemple, dans Erlkönig, le piano représente le cheval au galop, tandis que chaque personnage (narrateur, père, fils et Erlking) se voit attribuer une identité musicale distincte.
5. Innovation structurelle
Tout en respectant les formes classiques, Schubert les a souvent élargies ou réimaginées. C’est le cas, par exemple, de ses symphonies (Inachevée) :
Ses symphonies (Symphonie inachevée, Grande symphonie en do majeur) conservent l’équilibre classique mais sont plus expansives et chargées d’émotion.
Ses sonates prennent parfois des détours harmoniques inattendus, créant ainsi un sentiment d’exploration.
6. Richesse des textures de l’accompagnement
Dans ses lieder, Schubert utilise l’accompagnement au piano non seulement pour soutenir la voix, mais aussi comme un partenaire à part entière, enrichissant le contenu émotionnel et narratif.
Dans sa musique instrumentale, il créait des textures luxuriantes et stratifiées, comme en témoignent ses Impromptus et ses Moments musicaux.
7. Nature et thèmes romantiques
De nombreuses œuvres de Schubert reflètent la fascination romantique pour la nature, le surnaturel et les questions existentielles.
Ses cycles de mélodies, comme Die schöne Müllerin et Winterreise, tournent autour des thèmes de l’amour, de la perte et du lien entre l’homme et la nature.
8. Rythmes de danse
Schubert a souvent intégré à sa musique des rythmes de danse d’inspiration folklorique, en particulier dans ses valses, ses danses allemandes et ses impromptus.
Ces danses confèrent à ses compositions un caractère charmant et terre-à-terre.
9. Intimité et expression personnelle
La musique de Schubert donne souvent l’impression d’être profondément personnelle, comme s’il partageait un moment intime avec l’auditeur. Cette qualité est particulièrement évidente dans sa musique de chambre et ses lieder.
Même ses œuvres de plus grande envergure, telles que ses symphonies, conservent un sentiment de chaleur et d’humanité.
10. L’influence de la poésie
De nombreuses œuvres de Schubert, en particulier ses lieder, ont été inspirées par la poésie contemporaine de Goethe, Schiller, Wilhelm Müller et d’autres.
Sa capacité à interpréter et à transformer la poésie en musique a établi une nouvelle norme pour la composition de lieds.
Résumé
La musique de Schubert est un profond mélange de beauté, d’innovation et de perspicacité émotionnelle. Elle fait le lien entre les époques classique et romantique, alliant l’élégance formelle à une profonde expression personnelle. Qu’il s’agisse de ses symphonies, de ses œuvres pour piano ou de ses lieder, la musique de Schubert continue de trouver un écho auprès du public en raison de sa capacité à capturer l’essence de l’expérience humaine.
Compositeur de la période classique ou de la musique romantique ?
Franz Schubert est souvent considéré comme un compositeur de transition entre la période classique et l’ère romantique de la musique occidentale. Ses œuvres présentent des caractéristiques des deux périodes, ce qui fait de lui une figure centrale de l’histoire de la musique.
Influences classiques
Schubert a hérité des structures formelles et des proportions équilibrées de la période classique, illustrées par des compositeurs comme Haydn, Mozart et Beethoven.
Ses premières symphonies et œuvres de chambre respectent les formes classiques, telles que la sonate-allegro et les structures en quatre mouvements.
En voici un exemple : La Symphonie n° 5 en si bémol majeur est légère, élégante et étroitement liée au style classique.
Qualités romantiques
La musique de Schubert est profondément expressive, explorant la profondeur émotionnelle, l’individualité et le lyrisme caractéristiques de l’ère romantique.
Il élargit le langage harmonique par des modulations et des chromatismes inattendus, dépassant ainsi les conventions classiques.
Ses lieder (chansons d’art) et ses œuvres instrumentales ultérieures, comme la Symphonie inachevée et le Winterreise, incarnent les idéaux romantiques d’intensité émotionnelle et de lien avec la nature.
Pourquoi les deux ?
Alors que ses premières œuvres penchent davantage vers le style classique, ses dernières – en particulier celles du milieu des années 1820 – reflètent la richesse émotionnelle, l’audace harmonique et la sensibilité poétique de la musique romantique.
Schubert a vécu à une époque de transition dans la musique (1797-1828), ce qui le place naturellement entre ces deux périodes stylistiques.
En résumé, Schubert est souvent considéré comme un compositeur romantique, mais sa musique reste fortement ancrée dans les traditions classiques, ce qui fait de lui un pont unique entre les deux époques.
Relations avec d’autres compositeurs
Les relations de Franz Schubert avec d’autres compositeurs de son vivant ont été relativement limitées, car il a vécu une vie courte et modeste et n’était pas très connu en dehors de Vienne. Cependant, il admirait et était influencé par plusieurs personnalités importantes, et il a eu des relations directes avec quelques-unes d’entre elles. En voici un aperçu :
Relations directes
Ludwig van Beethoven
Admiration : Schubert idolâtre Beethoven, qu’il considère comme le plus grand compositeur de son temps. Il aurait porté un flambeau aux funérailles de Beethoven en 1827, un an avant sa propre mort.
Influence indirecte : Bien qu’ils aient vécu dans la même ville (Vienne), il n’existe aucune preuve de rencontres personnelles. Toutefois, Schubert a envoyé à Beethoven un recueil de ses chansons, que Beethoven aurait apprécié.
Héritage : Schubert a demandé à être enterré à côté de Beethoven, ce qui témoigne du profond respect qu’il lui portait. Ce souhait a été honoré ; ils reposent côte à côte au cimetière central de Vienne.
Antonio Salieri
Professeur : Entre 1812 et 1817, Schubert étudie la composition avec Antonio Salieri, l’une des figures musicales les plus en vue de Vienne.
Influence : Salieri a donné à Schubert de solides bases en techniques classiques, notamment en composition vocale et dramatique.
Johann Michael Vogl
Collaborateur : Vogl, éminent baryton, devient un ami proche et un défenseur des lieder de Schubert.
Promotion des lieder : Vogl interprète fréquemment les lieds de Schubert, contribuant ainsi à les faire connaître à un public plus large.
Franz Liszt
Champion posthume : Bien qu’ils ne se soient pas rencontrés, Liszt admirait la musique de Schubert et a transcrit plusieurs de ses lieder pour piano, tels que Ave Maria et Erlkönig, contribuant ainsi à populariser l’œuvre de Schubert à l’échelle internationale.
Relations et influences indirectes
Wolfgang Amadeus Mozart
Schubert a été profondément inspiré par le style lyrique et élégant de Mozart, en particulier dans ses premières œuvres. Sa Symphonie n° 5 reflète l’influence de la clarté et du charme symphoniques de Mozart.
Joseph Haydn
L’influence de Haydn, l’un des piliers du classicisme viennois, est évidente dans les premières symphonies et la musique de chambre de Schubert, notamment en ce qui concerne l’équilibre formel et le développement des motifs.
Carl Maria von Weber
Les innovations de Weber en matière d’opéra et de style romantique ont probablement influencé les efforts de Schubert en matière de composition d’opéras, bien que les opéras de Schubert aient eu moins de succès.
Johann Wolfgang von Goethe
Bien que Goethe ait été poète et non compositeur, la relation de Schubert avec les textes de Goethe (par exemple Erlkönig, Gretchen am Spinnrade) a profondément façonné son identité musicale. Cependant, Goethe n’a jamais reconnu les mises en musique de ses poèmes par Schubert, ce que ce dernier a trouvé décevant.
Felix Mendelssohn
Mendelssohn n’a pas connu Schubert personnellement, mais il a plus tard dirigé et défendu sa musique, notamment la Symphonie inachevée, qui a contribué à la renommée posthume de Schubert.
Robert Schumann
Schumann, un autre admirateur, a découvert et promu les œuvres négligées de Schubert, notamment la « Grande » Symphonie en ut majeur. Ses efforts ont été déterminants pour assurer l’héritage de Schubert.
Résumé
Interactions directes : Salieri (professeur), Vogl (collaborateur) et Beethoven (lien indirect).
Relations posthumes : Liszt, Mendelssohn et Schumann ont joué un rôle clé dans la diffusion de la musique de Schubert auprès d’un public plus large après sa mort.
Influences : Mozart, Haydn, Beethoven et Goethe ont joué un rôle important dans son développement musical et artistique.
Compositeurs similaires
La musique de Franz Schubert fait le lien entre les périodes classique et romantique, ce qui en fait une figure unique dans l’histoire de la musique. Les compositeurs similaires peuvent être identifiés en fonction de ses influences stylistiques, de ses contemporains et de ses successeurs qui partageaient ses qualités lyriques, harmoniques ou expressives. Voici une liste de compositeurs similaires à Schubert :
1. Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Lien : Beethoven a beaucoup influencé Schubert, en particulier dans le domaine de la musique symphonique et de la musique de chambre. Les deux compositeurs ont mis l’accent sur la profondeur émotionnelle et le développement thématique.
Similitude : Les dernières œuvres de Schubert, comme sa « Grande » Symphonie en do majeur, reflètent les structures expansives et l’intensité dramatique de Beethoven.
2. Robert Schumann (1810-1856)
Lien : Schumann admirait Schubert et a défendu sa musique à titre posthume.
Similitude : Les deux compositeurs excellaient dans les lieder (chansons d’art) et partageaient un don pour un langage harmonique riche et l’expressivité romantique. Les cycles de lieder de Schumann (Dichterliebe, Frauenliebe und Leben) reflètent la profondeur narrative de Schubert dans des œuvres comme Winterreise.
3. Felix Mendelssohn (1809-1847)
Lien : Mendelssohn a dirigé la « Grande » Symphonie en ut majeur de Schubert, ce qui a contribué à sa renommée.
Similitude : Mendelssohn et Schubert partagent une élégance mélodique et un équilibre entre la clarté classique et le lyrisme romantique.
4. Johannes Brahms (1833-1897)
Lien : Brahms admirait Schubert et a édité certaines de ses œuvres. Il faisait partie de la génération romantique qui vénérait la musique de Schubert.
Similitude : Les deux compositeurs ont écrit des œuvres profondément lyriques et ont contribué de manière significative à la musique de chambre. Les œuvres pour piano de Brahms, comme ses Intermezzi, font écho aux Impromptus et Moments musicaux de Schubert.
5. Franz Liszt (1811-1886)
Lien : Liszt a transcrit de nombreuses chansons de Schubert pour piano solo, contribuant ainsi à les populariser.
Similitude : Liszt partage la sensibilité lyrique et le langage harmonique étendu de Schubert, bien que sa musique soit plus virtuose et dramatique.
6. Hector Berlioz (1803-1869)
Lien : Berlioz admire les innovations harmoniques et la beauté mélodique de Schubert.
Similitude : Si la musique de Berlioz est plus théâtrale et programmatique, les deux compositeurs ont exploré l’expressivité romantique et l’orchestration novatrice.
7. Carl Maria von Weber (1786-1826)
Lien : Schubert et Weber étaient contemporains et tous deux ont été influencés par les traditions folkloriques et les idéaux romantiques.
Similitude : Le style lyrique et expressif de Weber, en particulier dans ses opéras (Der Freischütz), correspond aux œuvres vocales et pianistiques de Schubert.
8. Frédéric Chopin (1810-1849)
Lien : Bien qu’il n’y ait pas de lien direct, les deux compositeurs partagent un talent pour les mélodies lyriques et l’inventivité harmonique.
Similitude : Les miniatures pour piano de Chopin (Nocturnes, Mazurkas) ressemblent à l’intimité et à la nature poétique des œuvres pour piano de Schubert (Impromptus, Moments musicaux).
9. Hugo Wolf (1860-1903)
Lien : Wolf a été profondément inspiré par les lieder de Schubert et a élargi la tradition.
Similitude : Les deux compositeurs ont élevé la chanson d’art au rang de forme artistique supérieure, en mettant l’accent sur l’expression du texte et l’intégration piano-voix.
10. Joseph Haydn (1732-1809) et Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Lien : Ces maîtres classiques ont fortement influencé Schubert, en particulier dans ses premières symphonies et sa musique de chambre.
Similitude : Schubert a hérité de la clarté des formes et de l’équilibre de Mozart, mêlant ces traits classiques à son lyrisme romantique.
Parallèles régionaux ou stylistiques
Edvard Grieg (1843-1907) : Les œuvres pour piano et les chansons de Grieg reflètent les mêmes qualités d’intimité et d’inspiration folklorique que celles de Schubert.
Gabriel Fauré (1845-1924) : Ses mélodies françaises partagent le lyrisme et l’expression émotionnelle subtile de Schubert.
Clara Schumann (1819-1896) : Ses lieder et ses pièces pour piano sont stylistiquement proches du caractère intime et romantique de Schubert.
Résumé
Si vous appréciez la beauté mélodique, l’harmonie expressive et la profondeur émotionnelle de Schubert, des compositeurs comme Schumann, Brahms, Mendelssohn et Chopin trouveront probablement un écho chez vous.
En tant que joueur et chef d’orchestre
Franz Schubert, bien que largement célébré en tant que compositeur, n’était pas connu de son vivant comme un interprète ou un chef d’orchestre de premier plan. Ses talents de pianiste et son rôle dans les rassemblements musicaux ont toutefois contribué à son identité artistique.
Schubert en tant que pianiste
Niveau de compétence :
Schubert était un pianiste compétent, mais pas un virtuose au même titre que des contemporains comme Beethoven ou Liszt. Son jeu de piano était intime et expressif, en accord avec le style de ses compositions.
Il convenait mieux aux salons qu’aux grands concerts publics, car son jeu était plus axé sur la profondeur émotionnelle que sur la brillance technique.
Style d’interprétation :
Le style de Schubert mettait l’accent sur le lyrisme et un lien profond avec le contenu émotionnel de la musique. Ses interprétations intimes trouvaient un écho auprès de ses amis proches et de ses admirateurs.
Ses compositions pour piano, telles que les Impromptus et les Moments musicaux, reflètent les qualités lyriques et chantantes de son jeu.
L’improvisation :
Schubert était un improvisateur doué, qui créait souvent de la musique spontanément lors de rencontres sociales, ce qui était une pratique courante à l’époque.
Nombre de ses œuvres pour piano sont probablement nées de ses talents d’improvisateur.
Lieux d’exécution :
Schubert participait régulièrement à des rencontres musicales informelles connues sous le nom de « Schubertiades », au cours desquelles il jouait du piano et créait ses œuvres parmi ses amis proches et ses partisans.
Ces réunions étaient privées et mettaient l’accent sur la camaraderie et le plaisir de la musique plutôt que sur les acclamations publiques.
Schubert en tant que chef d’orchestre
Un rôle limité en tant que chef d’orchestre :
Schubert n’était pas un chef d’orchestre professionnel et dirigeait rarement des représentations de ses œuvres. Contrairement à Beethoven, qui était très impliqué dans la présentation publique de ses symphonies, la musique de Schubert était souvent interprétée par d’autres ou restait inédite de son vivant.
En raison de son manque de ressources financières et de relations, il n’a eu que peu d’occasions de diriger de grands ensembles.
Direction de chorale :
Dans sa jeunesse, Schubert a occasionnellement dirigé des chœurs, en particulier pendant son séjour au Stadtkonvikt (Séminaire impérial) de Vienne.
Son expérience de la musique chorale a influencé ses compositions ultérieures, en particulier ses œuvres sacrées telles que les messes.
Obstacles à l’exercice du métier de musicien ou de chef de chœur
Santé et personnalité :
La personnalité timide et introvertie de Schubert, combinée à ses problèmes de santé, l’a probablement empêché de poursuivre une carrière d’interprète ou de chef d’orchestre.
Il préférait se consacrer à la composition et à l’intimité musicale plutôt que de rechercher les feux de la rampe.
plutôt que de rechercher les feux de la rampe.
Limites de la carrière :
Les difficultés financières de Schubert et l’absence de mécénat ont limité son accès aux grandes salles de concert et aux orchestres.
Nombre de ses œuvres orchestrales, dont la Symphonie inachevée et la « Grande » Symphonie en ut majeur, n’ont jamais été jouées de son vivant, ce qui lui a laissé peu d’occasions de les diriger.
L’héritage de Schubert en tant qu’interprète
Bien que Schubert n’ait pas été un interprète ou un chef d’orchestre célèbre, ses talents de pianiste et son rôle dans les réunions musicales intimes ont fait partie intégrante de sa carrière. Sa musique, en particulier ses œuvres pour piano et ses œuvres vocales, reflète sa profonde compréhension de l’interprétation en tant que moyen d’expression personnelle et émotionnelle.
Oeuvres remarquables pour piano solo
Les œuvres pour piano solo de Franz Schubert sont réputées pour leur beauté lyrique, leur profondeur émotionnelle et leur langage harmonique novateur. Bien qu’il n’ait pas été un pianiste virtuose, ses compositions pour piano sont profondément expressives et souvent intimes. Voici quelques-unes de ses œuvres pour piano solo les plus remarquables :
1. Impromptus, D. 899 (op. 90) et D. 935 (op. 142)
Composés : 1827
Description : Ces deux séries de quatre pièces chacune comptent parmi les œuvres pour piano les plus célèbres de Schubert. Elles sont lyriques, expressives et présentent une large palette d’émotions, du lyrisme tendre à l’intensité dramatique.
Pièces notables :
D. 899, no 3 en sol bémol majeur : Connue pour sa mélodie sereine et fluide.
D. 935, no 2 en la bémol majeur : Une pièce vive avec des fioritures virtuoses.
2. Moments musicaux, D. 780 (op. 94)
Composé : 1823-1828
Description : Un ensemble de six courtes pièces pour piano, chacune ayant un caractère distinct. Ces pièces sont très lyriques et vont du léger et enjoué au profondément poignant.
Pièces notables :
No 3 en fa mineur : Célèbre pour sa mélodie plaintive et son rythme répétitif.
No 6 en la bémol majeur : Un final vif et dansant.
3. Fantaisie Wanderer, D. 760 (op. 15)
Composée : 1822
Description : Une œuvre monumentale et virtuose basée sur le thème de la chanson Der Wanderer de Schubert. L’œuvre est composée de quatre mouvements reliés entre eux, formant une narration continue.
Connue pour ses exigences techniques et sa structure novatrice, elle a influencé des compositeurs ultérieurs comme Liszt.
4. Sonates pour piano
Schubert a composé 21 sonates pour piano, dont plusieurs sont restées inachevées. Les dernières sonates, en particulier, sont des œuvres monumentales du répertoire romantique.
Sonate pour piano en si bémol majeur, D. 960 (1828) :
L’une de ses dernières compositions, cette œuvre est lyrique, introspective et expansive.
Le deuxième mouvement (Andante sostenuto) est particulièrement obsédant et méditatif.
Sonate pour piano en la majeur, D. 959 (1828) :
Un autre chef-d’œuvre tardif, connu pour ses contrastes dramatiques et sa profondeur émotionnelle.
Sonate pour piano en do mineur, D. 958 (1828) :
Écrite dans l’ombre de Beethoven, cette sonate est orageuse et intense.
5. Klavierstücke (Pièces pour piano), D. 946
composées : 1828
Description : Un ensemble de trois pièces pour piano indépendantes écrites au cours de la dernière année de Schubert. Ces œuvres sont profondément émotionnelles et souvent mélancoliques, reflétant son style tardif.
6. Allegretto en do mineur, D. 915
Composé : 1827
Description : Une pièce courte et expressive souvent considérée comme un joyau miniature du répertoire pianistique de Schubert.
7. Ungarische Melodie (Mélodie hongroise), D. 817
Composée : 1824
Description : Une pièce vivante et d’inspiration folklorique qui illustre la fascination de Schubert pour la musique hongroise.
8. Musique de danse
Schubert a composé une multitude de danses pour piano, notamment des valses, des landler et des écossaises, souvent interprétées dans des contextes sociaux. Bien qu’elles soient généralement plus courtes et plus légères, elles témoignent du charme mélodique et de la vitalité rythmique de Schubert.
Valses Nobles, D. 969
12 Danses allemandes, D. 790
9. Fantaisie en fa mineur, D. 940 (pour piano à quatre mains)
Bien que composée à l’origine pour piano à quatre mains, cette œuvre est parfois adaptée pour piano solo.
Description : L’une des œuvres les plus profondes de Schubert, mêlant beauté lyrique et intensité dramatique. Elle est souvent considérée comme sa plus grande œuvre pour duo de piano.
10. Adagio en mi majeur, D. 612
Composé : 1818
Description : Une pièce lyrique et réfléchie qui met en valeur le talent mélodique de Schubert.
Conclusion
Les œuvres pour piano de Schubert vont des miniatures intimes aux grands chefs-d’œuvre. Sa musique est très expressive et reflète souvent ses luttes et ses émotions personnelles.
Des pianistes jouent des œuvres de Schubert
De nombreux pianistes de renom ont interprété et enregistré les œuvres pour piano seul de Franz Schubert, mettant en valeur la profondeur expressive et la beauté lyrique de sa musique. Voici quelques pianistes célèbres pour leurs interprétations des œuvres de Schubert :
1. Artur Schnabel (1882-1951)
Remarquable pour : Interprète novateur des sonates pour piano de Schubert, ses enregistrements des sonates pour piano (en particulier celles en si bémol majeur, D. 960, et en la majeur, D. 959) sont considérés comme parmi les meilleurs jamais réalisés. Il a fait ressortir les qualités lyriques de Schubert tout en maintenant une forte intégrité structurelle de la musique.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899
2. Alfred Brendel (1931-2020)
Remarquable pour : Brendel est l’un des pianistes les plus respectés pour les œuvres de Schubert, en particulier ses sonates pour piano et ses Impromptus. Ses interprétations sont connues pour leur profondeur intellectuelle, leur précision et leur sensibilité à la gamme émotionnelle de Schubert.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899, D. 935
Moments musicaux D. 780
3. Wilhelm Kempff (1895-1991)
Remarquable pour : Kempff était l’un des principaux interprètes des compositeurs classiques germaniques, et ses enregistrements de Schubert sont appréciés pour leur chaleur, leur expressivité et leur clarté. Il mettait l’accent sur les qualités lyriques de Schubert et ajoutait souvent sa touche personnelle à la musique.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899
Moments musicaux D. 780
4. Murray Perahia (1947-aujourd’hui)
Remarquable pour : L’approche de Perahia des œuvres de Schubert est très appréciée pour sa sensibilité lyrique et sa capacité à faire ressortir les riches textures harmoniques de la musique pour piano de Schubert. Ses interprétations sont connues pour leur raffinement et leur clarté.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 958, D. 959
Impromptus D. 899
Fantaisie pour vagabonds D. 760
5. Franz Liszt (1811-1886)
Remarquable pour : Si Liszt était lui-même compositeur, il était aussi un pianiste légendaire qui jouait les œuvres de Schubert. Ses arrangements des lieder de Schubert pour le piano et ses interprétations des œuvres pour piano de Schubert, en particulier la Wanderer Fantasy, sont historiquement significatifs.
Enregistrements célèbres :
Wanderer Fantasy D. 760 (arrangé pour piano par Liszt)
Transcriptions de lieder de Schubert-Liszt
6. Daniel Barenboim (1942-aujourd’hui)
Remarquable pour : Barenboim a enregistré de nombreuses œuvres pour piano de Schubert, apportant une approche profondément humaniste à ses interprétations. Son jeu est marqué par la richesse et la profondeur, et met l’accent sur les courants émotionnels sous-jacents de la musique de Schubert.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 960, D. 958
Impromptus D. 899
Moments musicaux D. 780
7. Maria João Pires (1944-aujourd’hui)
Remarquable pour : Pires est célèbre pour ses interprétations sensibles et poétiques, en particulier des compositeurs romantiques et du début du romantisme. Ses interprétations des œuvres pour piano de Schubert soulignent les qualités lyriques de sa musique.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899, D. 935
8. Alfred Cortot (1877-1962)
Remarquable pour : Pianiste français connu pour sa profondeur émotionnelle et ses interprétations lyriques, Cortot fut l’un des premiers pianistes à enregistrer de nombreuses œuvres de Schubert, notamment les sonates pour piano et les Impromptus.
Enregistrements célèbres :
Impromptus D. 899
Sonates pour piano D. 960, D. 959
9. András Schiff (1953-aujourd’hui)
Remarquable pour : Schiff est connu pour son approche érudite de Schubert, mettant l’accent sur la clarté et la transparence dans ses interprétations. Il apporte une perspective nouvelle à la musique de Schubert, en particulier dans ses enregistrements des sonates pour piano.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 958, D. 959
Impromptus D. 899
Fantaisie pour vagabonds D. 760
10. Shura Cherkassky (1911-1995)
Remarquable pour : Cherkassky était connu pour ses interprétations poétiques et expressives, apportant souvent un sentiment de spontanéité et de joie à ses interprétations des œuvres de Schubert.
Enregistrements célèbres :
Sonates pour piano D. 960, D. 959
Impromptus D. 899
Conclusion
Ces pianistes ont contribué de manière significative à l’interprétation des œuvres pour piano seul de Schubert, offrant une variété d’approches de sa musique expressive et profondément émotionnelle. Leurs enregistrements restent essentiels à toute collection de musique pour piano de Schubert. Souhaitez-vous découvrir plus en détail les enregistrements de l’un de ces artistes ?
Grands enregistrements de piano solo
Voici quelques-uns des plus grands enregistrements pour piano solo des œuvres de Franz Schubert, réalisés par des pianistes de renom, offrant un éventail d’interprétations qui capturent la beauté, la profondeur et l’émotion de sa musique :
1. Artur Schnabel – Schubert : Sonates pour piano et Impromptus
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899, D. 935
Pourquoi c’est génial : Les interprétations de Schnabel sont emblématiques pour leur rigueur intellectuelle et leur expressivité émotionnelle. L’attention qu’il porte à la structure, tout en permettant au lyrisme de Schubert de s’épanouir, fait de ses enregistrements des références pour les œuvres de Schubert.
2. Alfred Brendel – Schubert : Les Sonates pour piano
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899, D. 935
Moments musicaux D. 780
Pourquoi c’est génial : Le cycle complet des sonates pour piano de Schubert réalisé par Brendel témoigne de sa compréhension de la profondeur émotionnelle et de la sophistication harmonique du compositeur. Ses enregistrements sont réputés pour leur clarté, leur souci du détail et leur qualité lyrique.
3. Wilhelm Kempff – Schubert : Les Sonates pour piano
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899
Moments musicaux D. 780
Pourquoi c’est génial : Les enregistrements de Kempff sont remplis de chaleur et de sensibilité. Il fait ressortir le caractère intime de Schubert, alliant l’élégance à une profonde résonance émotionnelle. Son jeu a une qualité méditative qui convient parfaitement au style lyrique de Schubert.
4. Murray Perahia – Schubert : Sonates pour piano et Impromptus
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 958, D. 959
Impromptus D. 899, D. 935
Fantaisie pour vagabonds D. 760
Pourquoi c’est génial : Les enregistrements de Schubert de Perahia sont connus pour leur équilibre entre l’intellect et l’émotion. Sa technique est irréprochable et il apporte à chaque morceau un sens exquis du lyrisme et de la dynamique, ce qui rend ses interprétations particulièrement captivantes.
5. Daniel Barenboim – Schubert : Les Sonates pour piano
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 960, D. 958
Impromptus D. 899
Moments musicaux D. 780
Pourquoi c’est génial : Barenboim apporte un sens profond du drame et de la passion aux œuvres de Schubert. Ses enregistrements se distinguent par leur phrasé nuancé et leur intensité émotionnelle, qui mettent en valeur la complexité et la beauté de la musique de Schubert.
6. Maria João Pires – Schubert : Sonates pour piano et Impromptus
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Impromptus D. 899, D. 935
Fantaisie pour vagabonds D. 760
Pourquoi c’est génial : Le Schubert de Pires est marqué par une approche fluide et expressive qui met en valeur le lyrisme et la profondeur émotionnelle de la musique. Ses interprétations sont personnelles et introspectives, ce qui les rend idéales pour ceux qui recherchent une écoute contemplative.
7. Shura Cherkassky – Schubert : The Piano Sonatas & Impromptus
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 960, D. 959
Impromptus D. 899
Pourquoi c’est génial : Les interprétations de Cherkassky sont connues pour leur spontanéité, leur chaleur et leur profond lyrisme. Ses enregistrements de Schubert capturent l’essence poétique de la musique avec un rare sens de la liberté et de l’individualité.
8. András Schiff – Schubert : Sonates pour piano
Enregistrements :
Sonates pour piano D. 958, D. 959
Impromptus D. 899
Fantaisie pour vagabonds D. 760
Pourquoi c’est génial : Les enregistrements de Schubert par Schiff sont connus pour leur précision, leur clarté et leur élégance. Son approche s’inspire des pratiques d’interprétation historiques, ce qui se traduit par une interprétation transparente et très expressive des œuvres.
9. Alfred Cortot – Schubert : Piano Works
Enregistrements :
Impromptus D. 899
Sonates pour piano D. 960, D. 959
Pourquoi c’est génial : Les interprétations de Schubert par Alfred Cortot sont appréciées pour leur lyrisme et leur grande profondeur émotionnelle. Ses interprétations ont un sens de la spontanéité et de la liberté poétique, avec une sensibilité aiguë au phrasé et à la dynamique de la musique de Schubert.
10. Jean-Yves Thibaudet – Schubert : Piano Works
Enregistrements :
Impromptus D. 899, D. 935
Sonates pour piano D. 959, D. 960
Pourquoi c’est génial : Le Schubert de Thibaudet se caractérise par sa brillance technique et son élégance. Il est capable de faire ressortir les subtiles nuances émotionnelles des œuvres de Schubert, tout en conservant une approche fraîche et expressive.
Conclusion
Ces enregistrements offrent une riche variété d’interprétations, chacune apportant une perspective unique à la musique de Schubert. Des interprétations introspectives et lyriques de Maria João Pires et Artur Schnabel aux interprétations passionnées et dramatiques de Murray Perahia et Wilhelm Kempff, il y en a pour tous les auditeurs qui souhaitent explorer les profondes œuvres pour piano de Schubert.
Compositions pour quatre mains et deux pianos
Franz Schubert a également composé un certain nombre d’œuvres remarquables pour piano à quatre mains et deux pianos, qui sont appréciées pour leur intimité, leur charme et leur créativité harmonique. Ces œuvres mettent souvent en évidence le don de Schubert pour les mélodies lyriques, les rythmes enjoués et les riches textures. Voici quelques-unes des œuvres les plus remarquables dans ces genres :
1. Fantaisie en fa mineur, D. 940 (pour piano à quatre mains)
Date : 1828
Description : L’un des derniers chefs-d’œuvre de Schubert, cette œuvre est un tour de force pour deux pianistes, avec des contrastes dramatiques, des thèmes lyriques et des passages brillants. La Fantasia est parfois considérée comme l’une des meilleures œuvres de Schubert pour duo de piano, riche en profondeur expressive et en sophistication harmonique.
Caractéristiques notables : L’œuvre est composée de bout en bout, sans mouvements distincts. Elle est dramatique, émotionnelle et techniquement difficile pour les deux interprètes, avec un équilibre très nuancé entre les deux pianistes.
2. Rondo en la majeur, D. 951 (pour piano à quatre mains)
Date : 1828
Description : Une pièce vive et enjouée qui met en évidence la capacité de Schubert à mélanger le lyrisme avec une qualité flottante et dansante. Ce rondo, souvent considéré comme une œuvre légère, contraste avec la grandeur de la Fantaisie, mais démontre toujours la maîtrise de Schubert dans l’écriture pour quatre mains.
Caractéristiques remarquables : L’œuvre est pleine d’un charme contagieux et présente un thème répété, presque fantaisiste, avec des variations qui maintiennent la conversation musicale entre les deux pianistes.
3. Variations sur un thème d’Anton Diabelli, D. 718 (pour piano à quatre mains)
Date : 1823
Description : Si les plus célèbres Variations Diabelli de Schubert (D. 960) ont été écrites pour piano solo, il en a également composé une version pour piano à quatre mains. La pièce est basée sur un thème du compositeur Anton Diabelli et présente une série de variations ludiques et très inventives. Elle est considérée comme l’une des œuvres pour duo les plus amusantes et les plus imaginatives de Schubert.
Caractéristiques notables : Les variations explorent une grande variété d’ambiances et de styles, de l’humour à la profondeur, mettant en valeur l’utilisation inventive de la transformation thématique par Schubert.
4. Sonate en do majeur, D. 812 (pour piano à quatre mains)
Date : 1824
Description : Cette sonate est l’une des plus importantes de Schubert : Cette sonate, l’une des œuvres majeures de Schubert pour piano à quatre mains, est connue pour sa beauté lyrique et sa structure bien équilibrée. L’œuvre est à la fois accessible et sophistiquée, avec un sens de l’équilibre et de l’élégance dans ses thèmes.
Caractéristiques notables : La sonate débute par un Allegro qui présente un thème magnifique, tandis que le deuxième mouvement offre un contraste plus introspectif et lyrique. Le troisième mouvement est un menuet enjoué, et le quatrième mouvement présente un final plein d’entrain.
5. Grand Duo en do majeur, D. 812 (pour piano à quatre mains)
Date : 1824
Description : Voici une autre œuvre majeure pour piano à quatre mains composée par Schubert. Le Grand Duo est une œuvre de grande envergure, structurée en deux grands mouvements, qui met en valeur le talent de Schubert pour l’invention mélodique, les contrastes et le dialogue entre les interprètes.
Caractéristiques notables : L’œuvre est de grande envergure, le premier mouvement étant lyrique et expansif, tandis que le second est plus énergique et festif, avec une interaction complexe entre les deux parties.
6. Six danses allemandes, D. 790 (pour piano à quatre mains)
Date : 1824
Description : Ces six danses entraînantes sont souvent associées à la musique folklorique autrichienne et sont des pièces joyeuses et pleines d’entrain qui témoignent du charme léger de Schubert. Les danses sont écrites dans un esprit de conversation, ce qui les rend idéales pour être jouées par deux pianistes.
Caractéristiques notables : Les pièces ont un caractère vif et enjoué, avec des rythmes syncopés, des mélodies enjouées et un sens de la légèreté qui se prête bien au jeu à quatre mains.
7. Allegro en la mineur, D. 947 (pour piano à quatre mains)
Date : 1827
Description : Œuvre en un seul mouvement pour duo de pianos, cet Allegro est rempli d’énergie et de contrastes, et présente des échanges dynamiques entre les deux pianistes. Il s’agit d’une pièce techniquement exigeante, avec des passages rapides et de vifs contrastes de texture.
Caractéristiques remarquables : L’interaction entre les deux interprètes crée une impression de dialogue, avec des lignes rapides et des changements harmoniques expressifs.
8. Deux pianos :
Schubert a également composé quelques arrangements pour deux pianos. Bien qu’elles ne soient pas aussi nombreuses que ses œuvres pour piano à quatre mains, quelques œuvres sont parfois jouées à deux pianos.
Œuvres notables pour deux pianos :
Divertissement à la hongroise, D. 818 : Cet arrangement composé à l’origine pour orchestre a été adapté pour deux pianos et s’inspire de la musique folklorique hongroise.
Grand Duo en do majeur, D. 812 : Cette œuvre a parfois été arrangée pour deux pianos et peut être jouée dans cette version pour offrir une texture riche et spacieuse.
9. Marche militaire, D. 733 (pour piano à quatre mains)
Date : 1818
Description : Cette Marche militaire est l’une des œuvres les plus légères de Schubert pour piano à quatre mains. Il s’agit d’une pièce pleine d’entrain, semblable à une marche, qui est souvent interprétée de manière joyeuse et légère. L’œuvre est simple mais met en valeur le talent de Schubert pour créer des mélodies mémorables et dansantes.
Caractéristiques notables : La pièce est rythmiquement forte, avec un rythme répété qui imite une marche militaire et des échanges enjoués entre les deux musiciens.
10. Fantaisie en fa mineur, D. 940 (pour piano à quatre mains)
Date : 1828
Description : Autre pièce d’une grande intensité dramatique, cette Fantaisie reste l’une des préférées du répertoire pour duo en raison de ses grands contrastes d’humeur, de ses harmonies luxuriantes et de sa richesse thématique. Il s’agit d’une pièce profondément émotive qui exige une grande coordination et une communication expressive entre les deux pianistes.
Caractéristiques notables : Cette pièce se distingue par sa structure fluide, qui alterne entre des moments calmes et réfléchis et des passages très dramatiques.
Conclusion
Les œuvres de Schubert pour piano à quatre mains et deux pianos sont des chefs-d’œuvre du répertoire romantique. Elles allient l’intimité de la musique de chambre aux possibilités expressives du piano. Ces pièces présentent souvent de riches textures harmoniques, des thèmes lyriques et un dialogue complexe entre les interprètes.
Sonates pour violon notables
Franz Schubert a composé plusieurs sonates pour violon célèbres pour leur beauté lyrique, leur profondeur expressive et leur richesse harmonique. S’il est plus connu pour ses œuvres symphoniques et vocales, ses sonates pour violon sont des chefs-d’œuvre du répertoire de musique de chambre. Voici quelques-unes des sonates pour violon les plus importantes et les plus appréciées de Schubert :
1. Sonate pour violon en la majeur, D. 574
Date : 1817
Description : Cette sonate est l’une des plus importantes de Schubert : Cette sonate est l’une des premières sonates pour violon de Schubert et se distingue par sa richesse mélodique et l’interaction entre le violon et le piano. L’œuvre comporte trois mouvements : un Allegro vif et énergique, un Andante lyrique et un finale animé, Rondo : Allegro.
Caractéristiques notables : La sonate a un caractère enjoué et optimiste, avec des mélodies magnifiquement entrelacées qui permettent aux deux instruments de briller. Elle est particulièrement connue pour son deuxième mouvement lyrique et son final plein d’entrain.
2. Sonate pour violon en la mineur, D. 385
Date : 1823
Description : La sonate en la mineur est l’un des plus grands succès de l’histoire de la musique : La Sonate en la mineur est l’une des œuvres les plus substantielles de Schubert pour violon et piano. Elle est écrite en trois mouvements, le premier étant particulièrement dramatique. Le deuxième mouvement, Andante, est d’un lyrisme envoûtant, et le dernier mouvement, Rondo : Allegro, est plein d’entrain et de vivacité.
Caractéristiques notables : Cette sonate est marquée par une certaine intensité sombre, en particulier dans le premier mouvement. Le deuxième mouvement se distingue par sa profonde expressivité, et le dernier mouvement a une qualité vibrante et dansante.
3. Sonate pour violon en ré majeur, D. 384
Date : 1816
Description : La sonate en ré majeur est l’une des plus belles œuvres de l’histoire de la musique : La Sonate en ré majeur est l’une des premières œuvres pour violon et piano de Schubert. Elle se caractérise par sa luminosité et son optimisme, et ses trois mouvements (Allegro, Andante, Rondo : Allegro) mettent en évidence le talent mélodique de Schubert.
Caractéristiques remarquables : Le premier mouvement de la sonate est plein d’énergie, tandis que le deuxième mouvement, Andante, est plus lyrique et intime. Le finale est léger, avec des rythmes enjoués et dansants.
4. Sonate pour violon en sol mineur, D. 408
Date : 1824
Description : Cette sonate est parfois appelée « sonate en sol mineur » : Cette sonate est parfois considérée comme l’une des œuvres « inachevées » de Schubert, car le manuscrit est incomplet. Malgré cela, les parties qui restent sont considérées comme très expressives, avec des thèmes lyriques et mélodiques et des progressions harmoniques audacieuses.
Caractéristiques remarquables : L’atmosphère de la sonate est plus sombre et plus contemplative que celle de certaines autres sonates pour violon. Les sections conservées révèlent un sentiment d’aspiration et de mélancolie, typique du style tardif de Schubert.
5. Sonate pour violon en mi bémol majeur, D. 572
Date : 1817
Description : Cette sonate est souvent admirée pour son élégance et sa grâce. Elle est composée de trois mouvements : un premier mouvement vif, un deuxième mouvement (Andante) beau et lyrique, et un Rondo final plein d’entrain.
Caractéristiques notables : La sonate présente un équilibre entre les deux instruments, le violon jouant souvent le rôle principal tout en s’engageant dans un riche dialogue avec le piano. Le deuxième mouvement est particulièrement connu pour sa profondeur d’expression.
6. Sonate pour violon en si bémol majeur, D. 568
Date : 1817
Description : La sonate en si bémol majeur, D. 568 La Sonate en si bémol majeur est une œuvre charmante et virtuose avec une structure claire en trois mouvements. C’est une œuvre vivante et joyeuse, avec des idées mélodiques qui reflètent le style distinctif de Schubert dans l’écriture pour violon et piano.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est dynamique et énergique, le deuxième mouvement est lyrique et tendre, et le finale est vibrant et a un caractère dansant.
7. Sonate pour violon en sol majeur, D. 1
Date : 1810
Description : L’une des premières compositions de Schubert pour violon et piano, cette sonate est relativement courte, mais elle témoigne de son aptitude à créer de riches mélodies. L’œuvre est en deux mouvements : Allegro et Andante.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est vif et énergique, tandis que le deuxième mouvement, Andante, est lent et lyrique, ce qui crée un contraste d’humeur.
8. Sonate pour violon en do majeur, D. 343
Date : 1816
Description : Œuvre d’élégance et de raffinement, la Sonate en do majeur est une œuvre en trois mouvements qui allie charme et lyrisme. Elle comporte un premier mouvement vif, un deuxième mouvement poignant et un finale enjoué.
Caractéristiques notables : La sonate est connue pour sa structure claire et classique, et la partie de violon est expressive et pleine de mélodies fluides, en particulier dans le deuxième mouvement.
9. Sonate pour violon en mi majeur, D. 61
Date : 1815
Description : Cette œuvre de jeunesse pour violon et piano est légère et lyrique, avec un caractère juvénile distinctif. Elle comporte deux mouvements, Allegro et Andante, et sa construction est plus simple que celle des dernières sonates pour violon de Schubert.
Caractéristiques remarquables : La sonate est lumineuse et pleine de charme, le violon et le piano interagissant avec grâce. Elle n’a pas la complexité dramatique des dernières œuvres de Schubert, mais révèle néanmoins ses dons lyriques.
10. Sonate pour violon en fa majeur, D. 574
Date : 1817
Description : La Sonate pour violon en fa majeur, D. 574 La Sonate pour violon en fa majeur est une œuvre de jeunesse pour duo violon-piano, à la structure claire et directe et au caractère chaleureux et lyrique.
Caractéristiques remarquables : Elle se distingue par sa clarté et l’interaction captivante entre les deux instruments, avec un premier mouvement vif, un deuxième mouvement introspectif et un finale énergique.
Conclusion
Les sonates pour violon de Schubert couvrent ses premières et ses dernières années de création et, bien qu’elles ne soient pas aussi connues que ses œuvres symphoniques ou opératiques, elles offrent un puits profond de beauté, d’émotion et d’innovation. Les sonates pour violon de ses dernières années, en particulier, reflètent la profondeur et l’expressivité de son style tardif, mêlant lyrisme et complexité harmonique.
Ouvrages notables pour trio avec piano
Les trios avec piano de Franz Schubert sont des chefs-d’œuvre importants du répertoire de musique de chambre. Ces œuvres, généralement écrites pour piano, violon et violoncelle, mettent en évidence son inventivité mélodique, sa richesse harmonique et sa capacité à marier harmonieusement les voix des trois instruments. Voici quelques-unes des œuvres pour trio avec piano les plus remarquables de Schubert, chacune mettant en valeur différentes facettes de son style et de sa créativité.
1. Trio avec piano en si bémol majeur, D. 898 (op. 99)
Date : 1827
Description : Souvent considéré comme l’une des plus grandes œuvres de musique de chambre de Schubert, ce trio se caractérise par sa beauté lyrique, ses contrastes dramatiques et ses changements harmoniques novateurs. L’œuvre comporte trois mouvements : un Allegro vif, un Andante un poco mosso profondément expressif et un finale (Allegro) plein d’entrain.
Points forts : Le deuxième mouvement du trio, Andante un poco mosso, est particulièrement célèbre pour son thème profondément émotionnel et lyrique. La pièce dans son ensemble représente Schubert au sommet de sa puissance créatrice, chaque instrument jouant un rôle intégral dans l’expression émotionnelle de l’œuvre.
2. Trio avec piano en mi bémol majeur, D. 929 (op. 100)
Date : 1828
Description : Écrit l’année de la mort de Schubert, ce trio est l’une de ses dernières œuvres de musique de chambre et est considéré comme l’aboutissement de son style de musique de chambre. Il est composé de quatre mouvements : un grand Allegro, un Andante con moto lyrique, un Scherzo énergique et un Finale joyeux : Allegro.
Caractéristiques remarquables : Ce trio est particulièrement admiré pour son équilibre et sa profondeur émotionnelle. Le premier mouvement est expansif et majestueux, tandis que le deuxième mouvement présente un beau thème en forme de chanson. Le troisième mouvement, Scherzo, est enjoué et vivant, et le dernier mouvement est énergique, terminant l’œuvre sur une note jubilatoire.
3. Trio avec piano en si mineur, D. 810 (« Notturno »)
Date : 1827
Description : Ce trio est souvent qualifié de « notturno » en raison de son caractère paisible et contemplatif. Il se compose d’un seul mouvement lent marqué Notturno (Andante con moto), dont la mélodie est sereine et lyrique.
Caractéristiques notables : La pièce est une méditation lyrique, le piano, le violon et le violoncelle travaillant ensemble pour créer un son riche, presque orchestral. Le trio présente une mélodie d’une beauté envoûtante et une qualité paisible, presque onirique, tout au long de l’œuvre.
4. Trio avec piano en ré majeur, D. 581
Date : 1817
Description : L’un des premiers trios avec piano de Schubert, le Trio en ré majeur est une œuvre plus légère et plus enjouée, qui met en valeur le flair mélodique de Schubert à ses débuts. Il se compose de trois mouvements : un Allegro lumineux, un Andante lyrique et un Rondo : Allegro plein d’entrain.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est enjoué et joyeux, plein d’énergie ludique, tandis que le deuxième mouvement est plus lyrique et contemplatif. Le troisième mouvement a un caractère fougueux et dansant, ce qui fait du trio une œuvre charmante et accessible.
5. Trio avec piano en la mineur, D. 821 (Op. 132)
Date : 1825
Description : Connu sous le nom de « Sonate en la mineur pour trio avec piano », ce trio est l’une des œuvres les plus dramatiques de Schubert. Il est composé de trois mouvements : un Allegro, un Andante lyrique et un Rondo : Allegro.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement a un ton plus sérieux et sombre, contrastant avec la beauté lyrique du deuxième mouvement. Le troisième mouvement est enjoué et vif, équilibrant la profondeur émotionnelle des deux premiers mouvements.
6. Trio avec piano en mi bémol majeur, D. 929
Date : 1828
Description : Ce trio, parfois appelé le « dernier » trio pour piano, est une autre des dernières compositions de chambre de Schubert. Comme le Trio en mi bémol (D. 929), cette œuvre regorge de mélodies caractéristiques de Schubert, de créativité harmonique et d’un profond contenu émotionnel.
Caractéristiques notables : La maturité du langage harmonique de Schubert transparaît dans ce trio, et l’interaction entre le piano, le violon et le violoncelle est finement équilibrée, chaque instrument contribuant à la profondeur émotionnelle de l’œuvre.
7. Trio avec piano en do majeur, D. 581
Date : 1817
Description : Ce premier trio de Schubert est vif et énergique. L’œuvre est composée de trois mouvements : un Allegro, un Andante et un finale plein d’entrain.
Caractéristiques notables : Ce trio est souvent célébré pour son humeur enjouée et la fluidité avec laquelle les instruments dialoguent entre eux, le piano fournissant une base riche pour le violon et le violoncelle.
8. Trio avec piano en fa mineur, D. 510
Date : 1816
Description : Le Trio pour piano en fa mineur est une autre œuvre de jeunesse importante, aux riches harmonies et au ton légèrement mélancolique. L’œuvre est structurée en trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo.
Caractéristiques notables : Le trio est plus introspectif que certaines des œuvres ultérieures de Schubert, en particulier le premier mouvement, qui est marqué par un sentiment d’aspiration et de mélancolie. Le deuxième mouvement est lyrique et réfléchi, tandis que le troisième mouvement conclut l’œuvre avec vivacité.
9. Trio pour piano en sol mineur, D. 19
Date : 1812
Description : Schubert a composé ce trio pour piano à un jeune âge, et il présente un caractère énergique et juvénile. Il est structuré en trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est lumineux et plein d’énergie, le piano accompagnant avec vivacité le violon et le violoncelle. Le deuxième mouvement a un caractère plus introspectif et lyrique, tandis que le troisième mouvement est vif et plein d’entrain.
10. Trio avec piano en mi mineur, D. 612
Date : 1818
Description : Le Trio pour piano en mi mineur est l’une des œuvres les moins connues de Schubert, mais c’est un excellent exemple de son talent mélodique. L’œuvre se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Allegro.
Caractéristiques notables : Le trio a un ton légèrement plus sombre que certains autres trios avec piano de Schubert, en particulier dans le premier mouvement. Le deuxième mouvement est lyrique et contemplatif, tandis que le dernier mouvement est vif et énergique.
Conclusion
Les trios avec piano de Schubert comptent parmi les œuvres les plus aimées et les plus durables du répertoire de musique de chambre. Son habileté à marier les voix du violon, du violoncelle et du piano, à créer des mélodies puissantes et un contenu émotionnel profond, fait de ces trios des chefs-d’œuvre. Le Trio pour piano en si bémol majeur (D. 898) et le Trio pour piano en mi bémol majeur (D. 929) sont souvent considérés comme ses plus belles réussites dans ce genre, car ils démontrent toute la profondeur de ses talents de compositeur.
Ouvrages notables pour quatuor avec piano
Les quatuors avec piano de Franz Schubert sont des joyaux du répertoire de musique de chambre, mêlant mélodies lyriques, riches harmonies et textures complexes. Les contributions de Schubert à ce genre, bien que moins nombreuses que ses autres œuvres de musique de chambre, se distinguent par leur profondeur émotionnelle et leurs structures novatrices. Voici les quatuors avec piano les plus importants de Schubert :
1. Quatuor avec piano en do mineur, D. 703 (« Grand Duo »)
Date : 1824
Description : Souvent appelé Grand Duo, ce quatuor à piano est le plus célèbre et le plus monumental de Schubert. Il est composé de deux grands mouvements, le premier étant marqué Allegro, et le deuxième, une section lente contrastante, avec un Allegro final.
Caractéristiques notables : Le Grand Duo est connu pour ses contrastes dramatiques, sa structure expansive et l’interaction complexe entre les instruments. L’œuvre combine des passages virtuoses pour tous les instrumentistes avec des mélodies lyriques et des choix harmoniques audacieux, créant ainsi une œuvre dynamique et chargée d’émotion.
2. Quatuor avec piano en mi bémol majeur, D. 887
Date : 1827
Description : Écrit la même année que le Quintette de la truite et dans la dernière phase de la vie de Schubert, ce quatuor avec piano est souvent considéré comme l’une des meilleures œuvres de musique de chambre de Schubert. Il est structuré en quatre mouvements : Allegro, Andante, Scherzo : Allegro, et Rondo : Allegro.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement du quatuor est expansif et lyrique, avec de vastes thèmes, tandis que le deuxième mouvement est un Andante profondément expressif, empreint d’une émotion poignante. Le Scherzo est enjoué et léger, offrant un contraste saisissant avec la profondeur émotionnelle du deuxième mouvement, et le finale est vif, concluant l’œuvre sur une note jubilatoire. L’œuvre met en évidence le génie de Schubert pour l’invention mélodique et l’exploration harmonique.
3. Quatuor avec piano en la majeur, D. 504
Date : 1816
Description : Ce premier quatuor pour piano est une œuvre délicieuse et relativement simple en trois mouvements : Allegro, Andante et Finale : Allegro. Il a un caractère brillant et joyeux et se distingue par ses mélodies gracieuses.
Caractéristiques notables : L’œuvre est pleine de charme et d’énergie juvénile, avec une structure claire et une interaction relativement simple mais efficace entre le piano et les cordes. Le premier mouvement est vif et énergique, le deuxième mouvement est lyrique et tendre, et le troisième mouvement conclut l’œuvre de manière enjouée.
4. Quatuor avec piano en ré majeur, D. 618
Date : 1818
Description : Le Quatuor avec piano en ré majeur est une autre œuvre de jeunesse importante dans la production de quatuors avec piano de Schubert. Cette œuvre se distingue par ses lignes mélodiques claires et sa structure équilibrée. Elle se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo : Allegro.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est vif et plein d’énergie, avec un thème distinctif et entraînant. Le deuxième mouvement est plus introspectif et lyrique, tandis que le dernier mouvement est fougueux et enjoué. L’œuvre met en évidence le style précoce de Schubert et son habileté croissante à écrire pour l’ensemble.
5. Quatuor avec piano en fa mineur, D. 937
Date : 1828 (inachevé)
Description : Schubert a commencé ce quatuor en 1828, mais il ne l’a pas achevé avant sa mort. Malgré son inachèvement, les parties existantes du quatuor sont très prometteuses et d’une grande profondeur. L’œuvre est généralement considérée dans sa forme fragmentaire.
Caractéristiques remarquables : Le quatuor inachevé se caractérise par des harmonies sombres et dramatiques et une profonde intensité émotionnelle, en particulier dans les sections qui subsistent. Les fragments qui existent suggèrent une œuvre qui aurait été un ajout important à la production de musique de chambre de Schubert, avec une intensité et une complexité que l’on ne retrouve pas dans ses premiers quatuors.
6. Quatuor avec piano en sol mineur, D. 18
Date : 1812
Description : Ce premier quatuor avec piano est une œuvre de jeunesse pleine d’énergie et de mélodies claires. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo : Allegro. Il témoigne des premières tentatives de Schubert d’écrire pour l’ensemble de quatuors à piano.
Caractéristiques notables : L’œuvre est légère et enjouée, la partie de piano prenant souvent l’initiative et les cordes assurant l’accompagnement. Le premier mouvement est énergique et plein de vie, tandis que le deuxième est plus lyrique et réfléchi. Le dernier mouvement conclut l’œuvre de façon lumineuse et enjouée.
7. Quatuor avec piano en la mineur, D. 7
Date : 1810
Description : L’une des premières compositions de Schubert pour quatuor à piano, cette œuvre est courte et moins développée que ses quatuors ultérieurs. Elle se compose de deux mouvements : Allegro et Andante.
Caractéristiques notables : L’œuvre est jeune, avec des progressions harmoniques simples et des mélodies claires. Le premier mouvement est léger et énergique, tandis que le deuxième mouvement, plus lent et plus lyrique, contraste avec le premier.
Conclusion
Les quatuors avec piano de Schubert, bien que peu nombreux, sont riches en expression lyrique et en profondeur harmonique. Le Quatuor avec piano en do mineur, D. 703 ( » Grand Duo ») et le Quatuor avec piano en mi bémol majeur, D. 887 sont considérés comme ses plus belles réussites dans ce genre, car ils témoignent de sa maîtrise dans le mariage du piano et des cordes. Le Grand Duo est particulièrement apprécié pour son ampleur et l’interaction dramatique entre les instruments, tandis que le Quatuor avec piano en mi bémol majeur, plus tardif, est loué pour sa profondeur émotionnelle et sa structure novatrice.
Quatuors avec piano notables
Les quintettes avec piano de Franz Schubert comptent parmi les œuvres les plus vénérées du répertoire de musique de chambre. Ses contributions au genre du quintette avec piano sont remarquables pour leur beauté lyrique, leur profondeur émotionnelle et l’interaction complexe entre le piano et les cordes. Schubert est connu pour avoir écrit un quintette pour piano très influent et célèbre, le Quintette pour piano en la majeur, D. 667 (« La Truite »). Cependant, sa production plus restreinte de quintettes pour piano comprend quelques pièces importantes :
1. Quintette avec piano en la majeur, D. 667 (« La Truite »)
Date : 1819
Description : Le quintette « La Truite » de Schubert est sans aucun doute son quintette avec piano le plus célèbre et le plus emblématique. Il est écrit pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse, et comporte cinq mouvements :
Allegro
Andante
Scherzo : Presto
Andante (variation sur la chanson « Die Forelle »)
Finale : Allegro
Caractéristiques remarquables : Le Quintette « La truite » se distingue par son caractère joyeux et vivant, ainsi que par l’invention mélodique caractéristique de Schubert. La pièce maîtresse de l’œuvre est le quatrième mouvement, un thème et des variations basés sur la chanson de Schubert « Die Forelle » (La Truite), dans lequel la contrebasse joue un rôle prépondérant, souvent de manière ludique et surprenante. Le quintette est plein de contrastes, avec une combinaison de moments lyriques et de passages énergiques. Il reste l’une des œuvres les plus populaires du répertoire de musique de chambre et est loué pour son invention, sa structure et son atmosphère.
2. Quintette avec piano en do majeur, D. 956 (inachevé)
Date : 1828
Description : Schubert a commencé à travailler sur ce quintette pour piano : Schubert a commencé à travailler sur ce quintette pour piano au cours de l’été 1828, mais il est mort avant de pouvoir l’achever. Seuls deux mouvements du quintette ont survécu :
Allegro
Andante
Caractéristiques notables : Bien qu’inachevé, le Quintette en do majeur est considéré comme l’une des plus grandes œuvres de musique de chambre de Schubert. Les mouvements qui ont survécu montrent le lyrisme caractéristique de Schubert, le premier mouvement étant grandiose et expansif, rempli de vastes mélodies et de riches harmonies. Le deuxième mouvement, Andante, est profondément expressif et mélancolique, témoignant de la profondeur émotionnelle et de la sensibilité de Schubert. La nature incomplète de l’œuvre nous laisse imaginer comment elle se serait développée, mais même sous sa forme fragmentaire, elle reste l’une des œuvres les plus admirées dans le genre du quintette avec piano.
3. Quintette avec piano en fa mineur, D. 505 (fragmentaire)
Date : 1816
Description : Autre quintette pour piano précoce et fragmentaire, le Quintette pour piano en fa mineur de Schubert est resté inachevé. L’œuvre ne comprend qu’une partie du premier mouvement.
Caractéristiques remarquables : Bien qu’il ne s’agisse que d’un fragment, l’œuvre démontre les capacités de composition précoces de Schubert, en particulier dans son traitement du piano et des cordes. Le fragment est sombre et intense, marqué par des contrastes entre le piano et les cordes. La nature incomplète de l’œuvre signifie qu’elle n’est pas aussi largement jouée, mais elle montre un aspect différent de l’expression musicale de Schubert par rapport à ses œuvres plus lyriques et optimistes comme le Quintette « Trout ».
4. Quintette avec piano en do mineur, D. 575 (fragmentaire)
Date : 1817
Description : Comme le Quintette en fa mineur, le Quintette avec piano en do mineur de Schubert est une autre œuvre de jeunesse qui demeure incomplète. Les fragments qui subsistent de la pièce suggèrent une œuvre d’une grande intensité dramatique.
Caractéristiques remarquables : Les fragments existants illustrent les premières tentatives de Schubert pour créer un quintette avec piano plus intense et plus dramatique. Bien qu’elle soit incomplète, l’œuvre montre des signes de la maîtrise naissante de Schubert dans le mélange du piano et des instruments à cordes, avec une atmosphère émotionnelle forte.
Conclusion
Bien que la production de Schubert en matière de quintette avec piano soit limitée, son Quintette avec piano en la majeur, D. 667 ( » La Truite ») est l’une des œuvres les plus appréciées du répertoire de musique de chambre. Il est connu pour son charme, sa mélodie et son caractère joyeux. Le Quintette avec piano en do majeur, D. 956 (inachevé) et les Quintettes avec piano fragmentaires en fa mineur et en do mineur donnent un aperçu du côté plus introspectif et dramatique de Schubert, avec des œuvres inachevées qui nous laissent songeurs quant à l’étendue de sa créativité.
Ouvrages remarquables de concerto pour piano
Franz Schubert a composé plusieurs concertos pour piano, bien qu’il ne soit pas aussi connu pour ce genre que pour ses symphonies ou ses œuvres de chambre. Ses concertos pour piano constituent cependant des contributions importantes au répertoire classique pour piano, mêlant mélodies lyriques, riches harmonies et une interaction entre le soliste et l’orchestre qui est caractéristique de son style. Voici les principaux concertos pour piano de Schubert :
1. Concerto pour piano en do majeur, D. 467
Date : 1816
Description : Le Concerto pour piano en do majeur de Schubert est l’un de ses premiers concertos et reste l’une des œuvres les plus jouées. Il est écrit en trois mouvements : Allegro, Andante et Allegro.
Caractéristiques notables : Ce concerto met en valeur le style précoce de Schubert, plein de mélodies charmantes et engageantes. Le premier mouvement est joyeux et énergique, tandis que le deuxième, Andante, est lyrique et profondément expressif. Le dernier mouvement, Allegro, est vif et conclut l’œuvre de manière exubérante. Le concerto allie les formes classiques au don unique de Schubert pour la mélodie et le lyrisme.
2. Concerto pour piano en la majeur, D. 488
Date : 1816
Description : Le Concerto pour piano en la majeur est un autre concerto de jeunesse, écrit peu après le concerto en do majeur. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo : Allegro.
Caractéristiques remarquables : Ce concerto est lumineux, optimiste et rempli de thèmes lyriques. Le premier mouvement se distingue par son élégance et son énergie rythmique, tandis que le deuxième mouvement présente une belle mélodie fluide. Le finale est vif et enjoué, mettant en évidence la capacité de Schubert à écrire une musique engageante et légère. Le concerto est souvent remarqué pour son bel équilibre entre le soliste et l’orchestre.
3. Concerto pour piano en ré mineur, D. 534
Date : 1817
Description : Le Concerto pour piano en ré mineur est une œuvre plus dramatique, au caractère plus sombre et plus intense que les autres concertos de Schubert. Il est structuré en trois mouvements : Allegro, Andante et Allegro.
Caractéristiques remarquables : Ce concerto se distingue par ses choix harmoniques audacieux et ses contrastes dramatiques entre le piano et l’orchestre. Le premier mouvement est puissant et plein de tension, tandis que le deuxième mouvement, Andante, est plus lyrique et contemplatif. Le dernier mouvement est énergique et conclut l’œuvre sur un sentiment de triomphe. Le concerto est un exemple précoce de l’exploration par Schubert de paysages émotionnels plus complexes.
4. Concerto pour piano en mi bémol majeur, D. 654 (Concerto pour deux pianos)
Date : 1819
Description : Ce concerto, souvent appelé le Concerto pour deux pianos de Schubert, est une œuvre unique qui a été écrite pour deux pianos, plutôt qu’un seul comme le veut la tradition. Il est composé de trois mouvements : Allegro, Andante et Finale : Allegro.
Caractéristiques notables : L’œuvre se distingue par sa structure novatrice et la façon dont elle traite les deux parties de piano comme des voix solistes égales, s’engageant dans un riche dialogue. Le premier mouvement est vif et énergique, et le deuxième mouvement est profondément lyrique et expressif. Le dernier mouvement est vif et plein de vitalité rythmique. Le format à deux pianos du concerto lui confère une sonorité particulière et permet une interaction complexe entre les deux pianos.
5. Concerto pour piano en sol majeur, D. 453
Date : 1816
Description : Le Concerto pour piano en sol majeur de Schubert est un concerto de jeunesse composé à peu près en même temps que ses deux premiers concertos pour piano. Il est structuré en trois mouvements : Allegro, Andante et Allegro.
Caractéristiques notables : Le concerto est léger et plein de charme, et met l’accent sur des mélodies gracieuses et sur l’interaction entre le soliste et l’orchestre. Le premier mouvement est enjoué et énergique, le deuxième mouvement est lyrique et réfléchi, et le dernier mouvement conclut l’œuvre avec vivacité.
6. Concerto pour piano en fa mineur, D. 625
Date : 1821
Description : Le Concerto pour piano en fa mineur de Schubert est l’un de ses concertos pour piano les plus dramatiques et les plus ambitieux. Il est composé de trois mouvements : Allegro, Andante et Finale : Allegro.
Caractéristiques notables : Le concerto a une tonalité plus sombre et plus intense que les autres concertos pour piano de Schubert. Le premier mouvement est dramatique et plein de tension, le deuxième mouvement est expressif et poignant, et le dernier mouvement est énergique et triomphant. Ce concerto illustre la capacité de Schubert à mêler la beauté lyrique aux contrastes dramatiques et aux harmonies complexes.
7. Concerto pour piano en si bémol majeur, D. 452
Date : 1816
Description : Le Concerto pour piano en si bémol majeur, D. 452 Le Concerto pour piano en si bémol majeur est un autre concerto de jeunesse de Schubert, au caractère plus léger et plus jovial. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Finale : Allegro.
Caractéristiques remarquables : Ce concerto est plein de grâce et de charme, avec des mélodies fluides et une atmosphère lumineuse et ensoleillée. Le premier mouvement est vif et énergique, tandis que le deuxième est lyrique et introspectif. Le dernier mouvement conclut l’œuvre de façon énergique et enjouée.
8. Concerto pour piano en la mineur, D. 845
Date : 1825
Description : Ce concerto est souvent considéré comme l’un des plus beaux de l’histoire de la musique : Ce concerto est souvent considéré comme l’une des œuvres les plus matures de Schubert dans ce genre. Il est écrit en trois mouvements : Allegro, Andante et Allegro.
Caractéristiques notables : Le concerto a un caractère plus sombre et plus dramatique que ses œuvres précédentes, avec un premier mouvement ample et mélancolique et un deuxième mouvement profondément expressif. Le dernier mouvement, vif et énergique, conclut l’œuvre dans la joie. L’interaction entre le soliste et l’orchestre est sophistiquée, et l’œuvre met en valeur le langage harmonique mature et le style lyrique de Schubert.
Conclusion
Si Schubert est principalement connu pour ses symphonies, ses lieder et sa musique de chambre, ses concertos pour piano constituent une part importante de son œuvre. Le Concerto pour piano en do majeur (D. 467) et le Concerto pour piano en la majeur (D. 488) sont parmi les plus joués, et ses derniers concertos, comme le Concerto pour piano en fa mineur (D. 625), témoignent de sa sophistication et de sa profondeur émotionnelle croissantes.
Qaurtets à cordes notables
Franz Schubert est largement célébré pour ses quatuors à cordes, qui sont considérés comme l’une des plus belles œuvres du répertoire de musique de chambre. Les quatuors de Schubert couvrent l’ensemble de sa carrière de compositeur et témoignent de son talent pour la mélodie, de sa créativité harmonique et de sa maîtrise de la forme. Voici quelques-uns des quatuors à cordes les plus remarquables de Schubert :
1. Quatuor à cordes en ré mineur, D. 810 (« La jeune fille et la mort »)
Date : 1824
Description : L’un des quatuors à cordes les plus célèbres de Schubert, le quatuor « La jeune fille et la mort » est connu pour sa profondeur émotionnelle et son intensité dramatique. Il est composé de quatre mouvements : Allegro, Andante con moto, Menuetto : Grazioso, et Allegro.
Caractéristiques notables : Le deuxième mouvement, Andante con moto, est basé sur la chanson « La jeune fille et la mort » de Schubert et est l’un des mouvements les plus célèbres et les plus beaux du répertoire pour quatuor à cordes. Le premier mouvement est dramatique, avec un sentiment d’urgence, tandis que le Menuetto est plus lyrique. Le dernier mouvement est énergique et jubilatoire, contrastant avec le reste de l’œuvre.
2. Quatuor à cordes en do majeur, D. 46
Date : 1816
Description : Ce premier quatuor à cordes de Schubert est un exemple de son style jeune et classique. Il est composé de trois mouvements : Allegro, Andante et Menuetto : Allegro.
Caractéristiques notables : Le quatuor est vif et plein de charme, avec des formes classiques claires et des mélodies attrayantes. Le premier mouvement est énergique et joyeux, tandis que le deuxième est plus lyrique et réfléchi. Le Menuetto ajoute un élément ludique et dansant à l’œuvre.
3. Quatuor à cordes en la mineur, D. 804 (« Rosamunde »)
Date : 1824
Description : Le quatuor « Rosamunde », composé la même année que La jeune fille et la mort, est une œuvre richement mélodique et expressive. Il est écrit en quatre mouvements : Allegro, Andante, Menuetto et Allegro.
Caractéristiques notables : Le quatuor est empreint du style lyrique caractéristique de Schubert, en particulier dans le deuxième mouvement, Andante, qui est profondément expressif. Le premier mouvement est vibrant et plein d’énergie, tandis que le Menuetto présente un rythme de danse gracieux. Le dernier mouvement, vif et enlevé, conclut l’œuvre dans la joie.
4. Quatuor à cordes en sol majeur, D. 887
Date : 1826
Description : Ce quatuor, composé dans les dernières années de la vie de Schubert, est souvent considéré comme l’une de ses meilleures œuvres de chambre. Il est composé de quatre mouvements : Allegro, Andante, Menuetto : Grazioso, et Allegro.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est expansif, avec de vastes mélodies et un sens aigu du développement harmonique. Le deuxième mouvement, Andante, est l’un des plus lyriques et des plus poignants que Schubert ait jamais composés. Le Menuetto est élégant et raffiné, tandis que le dernier mouvement est énergique et optimiste, concluant ainsi le quatuor de manière appropriée.
5. Quatuor à cordes en si bémol majeur, D. 112
Date : 1814
Description : Ce premier quatuor à cordes est une œuvre de jeunesse : Ce quatuor à cordes de jeunesse témoigne du talent naissant de Schubert. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Menuetto.
Caractéristiques remarquables : Le quatuor est léger et gracieux, avec des mélodies enjouées et des formes classiques simples. Le premier mouvement est joyeux et énergique, tandis que le deuxième est lyrique et expressif. Le mouvement Menuetto est charmant et s’apparente à une danse.
6. Quatuor à cordes en mi bémol majeur, D. 87
Date : 1813
Description : Composé à un jeune âge, ce quatuor à cordes est un exemple précoce de l’invention mélodique de Schubert. Il est composé de trois mouvements : Allegro, Andante et Menuetto.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est fougueux et plein d’énergie, tandis que le deuxième est lyrique et contemplatif. Le Menuetto confère au quatuor un caractère vif et dansant. Cette œuvre est moins mature que les quatuors ultérieurs de Schubert, mais elle met en évidence sa capacité naturelle à créer des thèmes magnifiques et mémorables.
7. Quatuor à cordes en ré majeur, D. 810 (« Quartettsatz »)
Date : 1820
Description : Le « Quartettsatz » est un quatuor à cordes en ré majeur : Le « Quartettsatz » est un quatuor à cordes en un seul mouvement que Schubert a composé, et bien qu’il soit incomplet, il reste une œuvre remarquable et très appréciée. Il est écrit en forme de sonate.
Caractéristiques notables : Le « Quartettsatz » est dramatique et intense, avec de puissants contrastes entre les différents thèmes et sections. Il commence par un thème audacieux et énergique et progresse à travers des sections contrastées. Schubert n’a jamais terminé le quatuor, mais le mouvement unique est considéré comme un chef-d’œuvre en soi.
8. Quatuor à cordes en do majeur, D. 46
Date : 1816
Description : Ce quatuor de jeunesse est plein d’énergie et de charme. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Menuetto.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est vif et rempli de thèmes brillants. Le deuxième mouvement, Andante, est lyrique et plus introspectif, tandis que le troisième mouvement (Menuetto) est enjoué et dansant.
9. Quatuor à cordes en fa majeur, D. 68
Date : 1813
Description : Ce quatuor est l’un des plus grands quatuors à cordes de Schubert : Ce quatuor est l’une des premières œuvres de Schubert et un exemple précoce de sa maîtrise de l’écriture pour cordes. Il est composé de trois mouvements : Allegro, Andante et Rondo.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est léger et gracieux, tandis que le deuxième est plus lyrique et expressif. Le dernier mouvement est enjoué et énergique, offrant une conclusion joyeuse à l’œuvre.
10. Quatuor à cordes en fa mineur, D. 417
Date : 1816
Description : Ce quatuor, composé dans les premières années de Schubert, est plus sombre et plus intense que certaines de ses autres œuvres de jeunesse. Il se compose de trois mouvements : Allegro, Andante et Finale.
Caractéristiques notables : Le premier mouvement est dramatique et sombre, avec un sentiment d’urgence, tandis que le deuxième mouvement est plus lyrique et réfléchi. Le finale conclut le quatuor de façon vivante et énergique.
Conclusion
Les quatuors à cordes de Schubert comptent parmi les plus beaux du répertoire de musique de chambre. Le Quatuor à cordes en ré mineur, D. 810 ( » La jeune fille et la mort ») et le Quatuor à cordes en sol majeur, D. 887, sont souvent considérés comme le couronnement de ses quatuors, car ils témoignent de sa remarquable capacité à allier profondeur émotionnelle et complexité des structures. Qu’il s’agisse de ses premiers quatuors, comme le Quatuor à cordes en si bémol majeur, D. 112, ou de ses œuvres plus mûres, les quatuors de Schubert sont empreints d’une beauté lyrique et d’une profonde résonance émotionnelle.
Symphonies notables
Franz Schubert est connu pour ses symphonies, marquées par des mélodies lyriques, des explorations harmoniques et une grande profondeur émotionnelle. Bien qu’il ait composé plusieurs symphonies au cours de sa vie, seules quelques-unes d’entre elles ont connu une grande notoriété de son vivant, les autres n’ayant été appréciées qu’à titre posthume. Voici quelques-unes des symphonies les plus remarquables de Schubert :
1. Symphonie n° 8 en si mineur, D. 759 (« Inachevée »)
Date : 1822
Description : La Symphonie « inachevée » est l’une des œuvres les plus célèbres et les plus énigmatiques de Schubert. Malgré son nom, la symphonie n’est pas incomplète au sens conventionnel du terme, mais Schubert a plutôt cessé de composer après le deuxième mouvement, la laissant inachevée.
Caractéristiques notables : Les deux mouvements de la symphonie (Allegro et Andante con moto) sont parmi les plus profonds sur le plan émotionnel et les mieux conçus de Schubert. Le premier mouvement est sombre et dramatique, avec des thèmes lyriques contrastant avec des passages turbulents. Le deuxième mouvement est lyrique et profondément expressif, avec un sentiment d’aspiration et de mélancolie. Le caractère inachevé de la symphonie a fasciné le public et les spécialistes, et elle reste l’une des œuvres les plus jouées du répertoire symphonique.
2. Symphonie no 9 en do majeur, D. 944 (« La Grande »)
Date : 1825-1826
Description : Souvent appelée « La Grande » pour la distinguer de ses œuvres antérieures, la Symphonie no 9 de Schubert est son œuvre symphonique la plus ambitieuse et la plus monumentale. Elle est composée de cinq mouvements :
Andante con moto – Allegro
Andante con moto
Menuetto : Grazioso
Allegro vivace
Finale : Allegro
Caractéristiques remarquables : Cette symphonie est vaste et pleine d’harmonies luxuriantes et de vastes mélodies. Le premier mouvement est grandiose et majestueux, avec un thème d’ouverture d’une simplicité frappante qui contraste avec les sections plus complexes. Le deuxième mouvement est un thème magnifique et lyrique, empreint d’une grande profondeur émotionnelle. Le Menuetto offre un contraste élégant avant que le final, vif et énergique, ne vienne conclure la symphonie dans la joie et le triomphe. La maîtrise de Schubert en matière d’orchestration et d’invention mélodique est ici pleinement mise en évidence, et la symphonie est considérée comme l’un des sommets du répertoire symphonique.
3. Symphonie n° 5 en si bémol majeur, D. 485
Date : 1816
Description : La Symphonie no 5 de Schubert est une œuvre de jeunesse, composée alors qu’il n’avait que 19 ans. Elle est écrite en quatre mouvements :
Allegro
Andante con moto
Menuetto : Grazioso
Allegro vivace
Caractéristiques remarquables : La symphonie est lumineuse et vivante, avec une structure de style classique qui rappelle les œuvres symphoniques de Mozart. Le premier mouvement est énergique et enjoué, tandis que le deuxième est plus lyrique. Le Menuetto offre un délicieux contraste, et le finale conclut la symphonie avec fougue. Cette symphonie, bien que jeune, met en évidence la maîtrise précoce de la forme et le don mélodique de Schubert.
4. Symphonie no 3 en ré majeur, D. 200
Date : 1815
Description : La Symphonie no 3 de Schubert est une autre œuvre de jeunesse, composée lorsque Schubert avait 18 ans. Elle se compose de quatre mouvements :
Allegro
Andante
Menuetto
Allegro vivace
Caractéristiques remarquables : Cette symphonie est lumineuse et joyeuse, avec un premier mouvement vif, plein d’énergie et d’exubérance juvénile. Le deuxième mouvement est lyrique et chantant, tandis que le Menuetto est léger et élégant. Le finale est vif et plein d’entrain, et conclut l’œuvre de manière satisfaisante.
5. Symphonie no 6 en do majeur, D. 589
Date : 1817
Description : La Symphonie no 6 de Schubert a été composée en 1817 et est souvent considérée comme un pont entre son style symphonique antérieur et ses œuvres plus mûres.
Allegro
Andante con moto
Menuetto : Grazioso
Finale : Allegro
Caractéristiques remarquables : La symphonie est luxuriante et pastorale, avec un premier mouvement lyrique et un deuxième mouvement qui évoque un sentiment de tranquillité. Le Menuetto est enjoué et le finale est vif et énergique. Elle témoigne de l’invention mélodique caractéristique de Schubert et d’une orchestration habile, et bien qu’elle soit moins célèbre que certaines de ses symphonies ultérieures, elle est très appréciée par ceux qui connaissent sa production symphonique.
6. Symphonie no 4 en do mineur, D. 417 ( » Tragique »)
Date : 1816
Description : La Symphonie no 4 de Schubert, souvent appelée Symphonie « tragique », est une œuvre dramatique et émotionnellement intense. Elle se compose de quatre mouvements :
Allegro
Andante
Menuetto : Allegretto
Finale : Allegro
Caractéristiques remarquables : La symphonie est plus sombre que beaucoup d’autres œuvres de Schubert, le premier mouvement présentant des contrastes dramatiques entre les sections orchestrales. Le deuxième mouvement est plus lyrique, avec un sentiment de tristesse et de réflexion. Le Menuetto est enjoué, mais conserve une tension sous-jacente. Le finale conclut l’œuvre de manière énergique et quelque peu triomphante. La symphonie met en évidence la capacité de Schubert à écrire avec une profondeur émotionnelle et des contrastes.
7. Symphonie no 7 en mi majeur, D. 729 (Incomplète)
Date : 1821
Description : La Symphonie no 7 de Schubert est incomplète, seule une partie du premier mouvement ayant survécu.
Caractéristiques remarquables : Le fragment qui subsiste suggère que la symphonie devait être une œuvre de grande envergure, peut-être dans un style plus lyrique ou pastoral. Le premier mouvement, bien qu’incomplet, montre l’exploration harmonique et le développement thématique caractéristiques de Schubert.
8. Symphonie no 2 en si bémol majeur, D. 125
Date : 1815
Description : La Symphonie no 2 de Schubert est une œuvre de jeunesse composée alors qu’il était encore adolescent. Elle se compose de quatre mouvements :
Adagio – Allegro
Andante
Menuetto
Allegro vivace
Caractéristiques remarquables : La symphonie est lumineuse et optimiste, le premier mouvement étant marqué par un thème vif et énergique. Le deuxième mouvement est lyrique et chantant, tandis que le Menuetto est d’une élégance qui rappelle la danse. Le finale, énergique et enjoué, conclut joyeusement la symphonie. Bien qu’elle n’ait pas la profondeur de ses dernières symphonies, elle montre le talent naturel de Schubert pour la mélodie et la forme.
9. Symphonie no 1 en ré majeur, D. 82
Date : 1813
Description : La Symphonie no 1 de Schubert est sa première œuvre symphonique, composée à l’âge de 16 ans. Elle se compose de quatre mouvements :
Adagio – Allegro
Andante
Menuetto
Allegro vivace
Caractéristiques remarquables : La symphonie est légère, lumineuse et pleine d’énergie juvénile. Le premier mouvement est vif, avec un sentiment de joie et d’exubérance. Le deuxième mouvement est lyrique, tandis que le Menuetto a des allures de danse classique. Le finale est une conclusion vigoureuse et fougueuse de la symphonie. Bien qu’elle soit clairement influencée par la tradition classique, la symphonie révèle les premières promesses de Schubert.
Conclusion
Les symphonies de Schubert couvrent un large éventail de profondeur émotionnelle et d’innovation. La Symphonie « inachevée “ et la monumentale ” Grande » Symphonie sont ses œuvres les plus célèbres, mais ses symphonies antérieures, comme la Symphonie no 5 et la Symphonie no 6, témoignent de son évolution en tant que compositeur. Les symphonies de Schubert sont connues pour leur beauté mélodique, leur richesse harmonique et leur portée émotionnelle, ce qui les place au cœur du répertoire symphonique.
Pourquoi la Symphonie n° 8 « Inachevée » de Schubert était-elle inachevée ?
Les raisons pour lesquelles la Symphonie n° 8 en si mineur, D. 759 (« Inachevée ») de Schubert est restée inachevée ne sont pas tout à fait claires, mais plusieurs facteurs ont probablement contribué à l’inachèvement de l’œuvre. La symphonie a été composée en 1822, au cours d’une période de la vie de Schubert marquée par des difficultés personnelles et professionnelles. Voici quelques raisons potentielles pour lesquelles Schubert a pu laisser la symphonie inachevée :
1. Problèmes de santé et maladie
Tout au long de sa vie, Schubert a souvent été en mauvaise santé, souffrant de diverses maladies, notamment d’une longue lutte contre la syphilis, qui l’a finalement conduit à une mort prématurée en 1828, à l’âge de 31 ans. En 1822, alors que Schubert travaillait sur la Symphonie « inachevée », sa santé se détériorait et il est possible que son état physique ait contribué à ce qu’il n’achève pas l’œuvre.
2. Contraintes de temps et autres exigences compositionnelles
Schubert était un compositeur prolifique, mais il était aussi souvent soumis à des contraintes financières, car il luttait pour vivre de sa musique. À cette époque, il compose une grande quantité de musique, notamment des symphonies, des opéras, des œuvres de chambre et des chansons. Les exigences de ces divers projets, ainsi que son besoin constant d’obtenir un soutien financier, l’ont peut-être amené à mettre de côté la Symphonie « inachevée » avant de l’achever.
3. Incertitude artistique ou autocritique
Il est possible que Schubert se soit simplement senti insatisfait des progrès accomplis dans la réalisation de la symphonie ou qu’il ait été incertain de sa direction. Tout au long de sa carrière, Schubert s’est montré très critique envers lui-même et a parfois eu des doutes sur la qualité de son travail. Il est plausible qu’il ait abandonné la symphonie parce qu’il n’était pas satisfait de son évolution, ou qu’il ait simplement choisi de passer à d’autres projets.
4. Changement de direction musicale
Une autre théorie veut que le style de composition de Schubert ait évolué rapidement au cours de cette période et qu’il ait voulu explorer d’autres idées musicales. La Symphonie « inachevée “ est marquée par des thèmes sombres et inquiétants dans les deux premiers mouvements, qui sont très différents du style plus lyrique et expansif que l’on retrouve dans ses œuvres symphoniques ultérieures, telles que la Symphonie no 9 en do majeur, D. 944 (” La Grande »). Schubert a peut-être estimé que la Symphonie « inachevée » ne correspondait plus à la direction qu’il souhaitait donner à son écriture symphonique, ce qui l’a conduit à la laisser inachevée.
5. Absence éventuelle de soutien ou de possibilités d’exécution
À l’époque où Schubert a composé la Symphonie « inachevée », il n’avait pas encore acquis une reconnaissance significative en tant que compositeur dans le domaine orchestral, et ses œuvres étaient rarement jouées. Il est possible que Schubert, conscient du manque de possibilités d’exécution de ses œuvres symphoniques, ne se soit pas senti motivé pour achever la symphonie. En outre, ses difficultés financières l’ont souvent contraint à se concentrer sur des œuvres plus susceptibles d’être jouées et de rapporter des revenus, telles que des chansons et des œuvres de moindre envergure.
6. Perte du manuscrit ou désorganisation
Certains spécialistes ont émis l’hypothèse que Schubert aurait initialement prévu d’achever la symphonie, mais aurait perdu le manuscrit ou n’aurait pas organisé ses notes correctement. En l’absence de preuves définitives, cette théorie reste plus spéculative, mais elle n’est pas totalement exclue, compte tenu des fréquents déménagements du compositeur et de ses difficultés financières.
Conclusion :
Bien que les raisons exactes pour lesquelles Schubert a laissé sa Symphonie « inachevée » restent floues, il est probable qu’une combinaison de problèmes de santé, d’incertitudes artistiques, de contraintes de temps et de changements d’orientation musicale ait joué un rôle dans cette décision. Malgré son inachèvement, la Symphonie « inachevée » est largement considérée comme l’une des œuvres les plus puissantes et les plus durables de Schubert, et les deux mouvements qui ont survécu continuent de captiver le public aujourd’hui.
Autres œuvres notables
Outre les célèbres symphonies, la musique de chambre et les œuvres pour piano que nous avons déjà évoquées, Franz Schubert a composé une grande variété d’œuvres musicales qui continuent de captiver le public depuis des siècles. Ses compositions couvrent de nombreux genres, notamment des lieder (chansons), des opéras, de la musique religieuse et des œuvres orchestrales au-delà de ses symphonies. Voici d’autres œuvres remarquables de Schubert qui n’ont pas été citées ci-dessus :
1. Lieder (chansons)
Schubert est peut-être le plus connu pour sa contribution au genre de la chanson d’art, avec plus de 600 lieder à son actif. Ces lieds sont connus pour leur profondeur émotionnelle, leur beauté lyrique et l’intégration parfaite de la voix et de l’accompagnement au piano.
« Erlkönig », D. 328 (1815) – L’un des lieder les plus célèbres de Schubert, basé sur un poème de Johann Wolfgang von Goethe. Ce lied, dramatique et intense, dépeint un père et son fils rencontrant la figure mystérieuse et sinistre de l’Erlking.
« Gretchen am Spinnrade », D. 118 (1814) – Chanson inspirée du Faust de Goethe, elle est connue pour son accompagnement hypnotique et tournoyant au piano, qui reflète les pensées anxieuses du narrateur.
« Ave Maria », D. 839 (1825) – Cette œuvre, l’une des plus aimées de Schubert, est souvent interprétée comme un hymne ou un chant de dévotion. Sa mélodie sereine et fluide en a fait un incontournable de la musique vocale classique.
« An die Musik », D. 547 (1817) – Magnifique hommage à la musique elle-même, ce morceau exprime la gratitude de Schubert pour la capacité de la musique à élever et à inspirer.
« Die Forelle « (La truite), D. 550 (1817) – Une autre chanson populaire qui est devenue le thème du Quintette “ La truite ” de Schubert. Il s’agit d’un morceau léger et enjoué, basé sur un poème de Christian Friedrich Daniel Schubart.
2. Opéras
Schubert a écrit plusieurs opéras, mais beaucoup d’entre eux n’ont pas été joués de son vivant et sont restés méconnus jusqu’à bien plus tard. En voici quelques-uns :
« Die Zauberharfe » (La Harpe magique), D. 644 (1820) – Le seul opéra de Schubert dans le style Singspiel, une forme de drame musical allemand qui comprend à la fois des dialogues parlés et des chants. L’opéra est une histoire légère, semblable à un conte de fées, avec des éléments folkloriques.
« Fierrabras », D. 796 (1823-1824) – Cet opéra est la plus grande œuvre lyrique de Schubert et présente une structure dramatique grandiose. Bien qu’il n’ait jamais été mis en scène du vivant de Schubert, il a gagné en importance dans les représentations modernes.
3. La musique sacrée
Schubert s’intéressait beaucoup à la musique religieuse, et ses œuvres sacrées ont une profondeur émotionnelle et spirituelle particulière. Parmi ses compositions sacrées les plus remarquables, citons
Messe n° 2 en sol majeur, D. 167 (1815) – Cette messe se distingue par son exubérance juvénile et ses harmonies vocales. Elle a un caractère plus vivant et plus festif que certaines des œuvres sacrées ultérieures de Schubert.
Messe no 6 en mi bémol majeur, D. 950 (1828) – Une composition tardive et profondément émouvante qui témoigne de la maturité de Schubert en matière d’écriture orchestrale et chorale.
Requiem en do mineur, D. 703 (1828) – Requiem inachevé de Schubert, il est incomplet mais contient certaines de ses musiques les plus profondes et les plus émouvantes.
4. Œuvres pour piano (autres compositions notables)
Les contributions de Schubert à la musique pour piano sont vastes et variées, comprenant des impromptus, des sonates et d’autres œuvres solistes :
Impromptus, D. 899 & D. 935 (1827-1828) – Ces recueils d’impromptus comptent parmi les œuvres pour piano les plus appréciées de Schubert. Ces pièces sont lyriques, riches en harmonie et mettent en valeur l’inventivité mélodique de Schubert.
Sonate pour piano en si bémol majeur, D. 960 (1828) – La dernière sonate pour piano de Schubert, écrite juste avant sa mort, est une œuvre profonde et expansive. Sa profondeur, sa richesse harmonique et sa qualité lyrique en ont fait l’une des sonates pour piano les plus vénérées du répertoire classique.
Sonate pour piano en la mineur, D. 784 (1823) – Cette sonate est marquée par la profondeur émotionnelle, avec des humeurs contrastées entre ses mouvements, mettant en évidence la sensibilité de Schubert dans la composition pour piano.
5. Musique de chambre (autres œuvres remarquables)
Outre son quintette avec piano et ses trios avec piano, Schubert a composé d’autres œuvres importantes de musique de chambre :
Quintette à cordes en do majeur, D. 956 (1828) – L’une des dernières compositions de Schubert, ce quintette est un chef-d’œuvre du répertoire de musique de chambre. Il est riche en développements thématiques et en profondeur émotionnelle.
Quatuor à cordes en ré mineur, D. 810 (« La jeune fille et la mort ») (1824) – Ce quatuor est l’une des œuvres de chambre les plus dramatiques et les plus intenses de Schubert. Son deuxième mouvement, un thème et des variations, est particulièrement célèbre et obsédant.
Quatuor à cordes en sol majeur, D. 887 (1826) – Autre quatuor tardif de Schubert, il est considéré comme l’une de ses plus grandes contributions au genre du quatuor à cordes, mettant en valeur son style mature et son langage harmonique complexe.
Trio avec piano en mi bémol majeur, D. 929 (1827) – Œuvre tardive dans le genre du trio avec piano, ce trio est une composition riche et expansive à l’expression émotionnelle profonde et à l’interaction complexe entre le piano et les cordes.
6. Musique orchestrale (au-delà des symphonies)
Schubert a également écrit plusieurs œuvres orchestrales qui sont souvent éclipsées par ses symphonies, mais qui n’en demeurent pas moins dignes d’intérêt :
Ouverture en si mineur, D. 836 (1825) – Cette ouverture est une œuvre sombre et dramatique, qui met en évidence le flair de Schubert pour les couleurs orchestrales et le développement thématique.
Ouverture dans le style italien, D. 591 (1817) – Une ouverture plus légère et plus enjouée qui reflète la capacité de Schubert à composer dans une variété de formes stylistiques.
Entr’actes, D. 940 (1827) – Recueil de pièces orchestrales que Schubert a composées comme interludes pour son opéra inachevé « Fierrabras ». Ces œuvres démontrent les forces lyriques et thématiques de Schubert dans l’écriture orchestrale.
7. Fantaisies et œuvres diverses
Les compositions imaginatives de Schubert vont au-delà des formes conventionnelles :
Fantaisie en do majeur pour piano, D. 760 ( » Fantaisie vagabonde ») (1822) – Une œuvre virtuose et expansive qui met en évidence la capacité de Schubert à développer des thèmes et son écriture lyrique pour le piano.
Fantaisie en fa mineur pour piano, D. 940 (1828) – Œuvre tardive pour piano seul, cette pièce est pleine de contrastes, avec des passages lyriques et amples alternant avec des sections orageuses et intenses.
Rondo en la majeur, D. 951 (1828) – Une œuvre courte et charmante pour piano, qui met en évidence la capacité de Schubert à créer des mélodies engageantes et attrayantes.
Conclusion
La musique de Franz Schubert couvre de nombreux genres et formes, et il était un maître du lyrisme, de l’exploration harmonique et de la profondeur émotionnelle. Ses œuvres de lieder, de musique sacrée, de musique de chambre, de musique pour piano et de musique orchestrale (en dehors de ses symphonies) restent des incontournables de la musique classique. L’héritage de Schubert ne se limite pas à un seul genre, mais plutôt à l’étendue de sa production musicale et à sa capacité à insuffler à toutes ses œuvres un sens inégalé du lyrisme et de la complexité émotionnelle.
(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)