Aperçu
Felix Mendelssohn (1809-1847) était un compositeur, pianiste, organiste et chef d’orchestre allemand du début de la période romantique. Il est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la musique classique occidentale, connu pour son brio mélodique, son orchestration raffinée et sa capacité à marier les formes classiques à l’expression romantique. Voici un aperçu de sa vie et de ses contributions :
Vie et éducation précoces
Nom complet : Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy
Naissance : le 3 février 1809 à Hambourg, en Allemagne, dans une famille juive riche et cultivée qui se convertit plus tard au christianisme.
Enfant prodige, Mendelssohn fait preuve d’un talent remarquable dès son plus jeune âge, composant ses premières œuvres à 12 ans seulement. Il reçoit une excellente éducation musicale, littéraire et linguistique et grandit dans un environnement intellectuellement riche.
Principales œuvres
Musique orchestrale : Les œuvres de Mendelssohn comprennent cinq symphonies. Sa « Symphonie n° 4 » (« Italienne ») et sa « Symphonie n° 3 » (« Écossaise ») sont particulièrement célèbres pour leur description vivante des paysages et des ambiances.
Concertos : son Concerto pour violon en mi mineur, op. 64, est l’un des concertos pour violon les plus appréciés et les plus difficiles techniquement du répertoire.
Musique chorale : Mendelssohn a ravivé l’intérêt pour Jean-Sébastien Bach en dirigeant une représentation de la Passion selon saint Matthieu en 1829. Il a également composé l’oratorio « Elijah » et d’autres œuvres sacrées.
Piano et musique de chambre : ses œuvres pour piano comprennent les « Chants sans paroles », des miniatures lyriques qui reflètent son don pour la mélodie. Sa musique de chambre comprend des quatuors à cordes, des trios avec piano et des sonates pour violon.
Musique de scène : sa musique pour le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare comprend la célèbre « Marche nuptiale », largement utilisée dans les cérémonies de mariage.
Contributions à la musique
Mendelssohn est une figure clé du renouveau romantique de la musique historique, en particulier des œuvres de Bach, Haendel et Beethoven.
Il a fondé le conservatoire de Leipzig en 1843, qui est devenu un centre majeur d’enseignement musical.
Ses compositions sont célèbres pour leur équilibre entre la forme classique et l’émotion romantique, ce qui rend sa musique accessible et durable.
Vie personnelle et décès
Mendelssohn était profondément attaché à sa famille, en particulier à sa sœur Fanny Mendelssohn Hensel, elle-même compositrice accomplie. Il subit d’énormes pressions et s’épuise dans son travail et meurt à l’âge de 38 ans, le 4 novembre 1847, peut-être d’une attaque cérébrale.
L’héritage
La musique de Mendelssohn a été éclipsée pendant un certain temps après sa mort en raison de l’évolution des goûts et des attitudes antisémites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cependant, sa réputation a été entièrement rétablie et il est reconnu comme l’un des grands compositeurs de l’ère romantique.
Histoire
Felix Mendelssohn est né le 3 février 1809 à Hambourg, en Allemagne, dans une famille très riche, intellectuelle et influente sur le plan culturel. Son grand-père, Moses Mendelssohn, était un éminent philosophe juif du siècle des Lumières, mais ses parents, Abraham et Lea, convertirent plus tard la famille au christianisme et prirent le nom de famille « Bartholdy ». Felix est cependant resté profondément conscient de son héritage juif tout au long de sa vie.
Dès son plus jeune âge, Mendelssohn fait preuve d’un talent musical extraordinaire. Ses parents veillent à ce qu’il reçoive une éducation exceptionnelle, non seulement en musique, mais aussi en littérature, en art et en langues. À l’adolescence, il a déjà écrit de nombreuses compositions, dont l’octuor à cordes en mi bémol majeur (1825) et la célèbre ouverture du Songe d’une nuit d’été (1826), qui témoignent de son talent pour la mélodie et les couleurs orchestrales. Ces œuvres ont fait de lui un prodige au même titre que Mozart.
Mendelssohn a grandi dans une famille qui valorisait la culture et l’éducation, organisant régulièrement des salons où se réunissaient intellectuels et artistes. Son éducation privilégiée lui donne accès aux meilleurs cercles culturels et musicaux d’Europe. À 20 ans, il dirige une reprise de la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach à Berlin, un événement révolutionnaire qui, en 1829, a ravivé l’intérêt du public pour la musique de Bach. Cette prestation a fait de Mendelssohn non seulement un compositeur, mais aussi un défenseur de premier plan de la musique du passé.
Tout au long de sa vie, Mendelssohn a beaucoup voyagé, s’inspirant des paysages et des cultures d’Italie, d’Écosse et d’autres pays. Ces expériences ont façonné certaines de ses œuvres les plus célèbres, telles que la Symphonie italienne et la Symphonie écossaise. Ses voyages ont également nourri sa fascination pour la nature, qui se reflète dans des compositions telles que l’Ouverture des Hébrides.
La carrière de Mendelssohn s’est épanouie grâce à son équilibre entre ses rôles de compositeur, de chef d’orchestre et de pianiste. En 1835, il prend la direction de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, qu’il transforme en l’un des plus grands ensembles d’Europe. Il fonde le conservatoire de Leipzig en 1843, mettant l’accent sur une éducation musicale rigoureuse et formant une génération de musiciens.
Malgré son succès public, la vie personnelle de Mendelssohn est marquée par des pressions et des attachements profonds. Sa relation avec sa sœur, Fanny Mendelssohn, était particulièrement étroite ; elle était elle-même une compositrice accomplie et ils partageaient un lien artistique profond. La mort soudaine de Fanny en 1847 l’a dévasté et a contribué au déclin de sa santé.
La vie de Mendelssohn fut tragiquement écourtée lorsqu’il mourut le 4 novembre 1847, à l’âge de 38 ans, probablement des suites d’une série d’attaques cérébrales. Sa disparition marque la fin d’une vie extraordinaire consacrée à la musique, qui a su trouver un équilibre entre la clarté classique et l’émotion romantique. Bien que sa réputation se soit quelque peu ternie dans les décennies qui ont suivi sa mort en raison de l’évolution des goûts artistiques et des préjugés antisémites, ses œuvres restent une pierre angulaire du canon classique occidental.
L’histoire de Mendelssohn est celle d’un talent prodigieux, d’un engagement culturel profond et d’un dévouement de toute une vie à la beauté de la musique.
Chronologie
1809 : naissance le 3 février à Hambourg, en Allemagne, dans une famille riche et intellectuelle.
1811 : La famille déménage à Berlin en raison de l’occupation napoléonienne.
1819 : À l’âge de 10 ans, il commence à étudier la composition avec Carl Friedrich Zelter.
1821 : rencontre Johann Wolfgang von Goethe et joue pour lui.
1825 : À 16 ans, il compose l’octuor à cordes en mi bémol majeur.
1826 : écrit l’ouverture du Songe d’une nuit d’été à 17 ans.
1829 : Dirige la première représentation de la Passion selon saint Matthieu de Bach depuis près d’un siècle, suscitant un renouveau de la musique de Bach.
1829-1831 : Voyage en Europe, notamment en Angleterre, en Écosse et en Italie, s’inspirant d’œuvres telles que l’Ouverture des Hébrides et la Symphonie italienne.
1833 : Nommé directeur musical à Düsseldorf.
1835 : Il devient chef d’orchestre de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, qu’il hisse au rang de référence internationale.
1837 : épouse Cécile Jeanrenaud, avec qui il a cinq enfants.
1840 : Il compose le Lobgesang (Hymne de louange), une symphonie-cantate.
1843 : Il fonde le Conservatoire de Leipzig, l’une des principales écoles de musique d’Europe.
1844 : Achève le célèbre Concerto pour violon en mi mineur.
1847 : Sa sœur Fanny meurt subitement, ce qui l’affecte profondément. Felix lui-même meurt le 4 novembre 1847, à l’âge de 38 ans, probablement d’une attaque d’apoplexie.
Caractéristiques de la musique
La musique de Felix Mendelssohn se caractérise par un mélange de clarté classique et d’expression romantique, reflétant son admiration pour les compositeurs du passé tels que Bach, Mozart et Beethoven, tout en incorporant la profondeur émotionnelle et la sensibilité poétique de l’ère romantique. Voici les principales caractéristiques de la musique de Mendelssohn :
1. Brillance mélodique
Mendelssohn avait un don inné pour la mélodie, créant des thèmes mémorables, lyriques et élégants. Ses mélodies ont souvent la qualité d’une chanson, ce qui est évident dans des œuvres comme les Chansons sans paroles pour piano.
Exemple : La mélodie tendre et fluide de son Concerto pour violon en mi mineur.
2. Clarté et équilibre formel
Il a respecté les formes classiques, telles que la sonate-allegro, le rondo et la fugue, tout en leur conférant un charme romantique.
Ses œuvres font souvent preuve d’un sens raffiné des proportions et de la structure, évitant les excès de certains de ses contemporains romantiques.
Exemple : La Symphonie italienne, étroitement structurée mais expressive.
3. L’expression romantique
Bien que Mendelssohn ait évité les extrêmes émotionnels, sa musique transmet souvent un sentiment de nostalgie, de joie ou de douce mélancolie.
Ses œuvres évoquent des images et des émotions vives, souvent inspirées par la nature et la littérature.
Exemple : l’atmosphérique Ouverture des Hébrides : L’ouverture atmosphérique des Hébrides (également appelée Grotte de Fingal), inspirée par le littoral écossais accidenté.
4. Influence de la nature
La musique de Mendelssohn reflète souvent sa profonde appréciation de la nature. Il a peint des paysages musicaux à l’aide de textures chatoyantes et d’harmonies évocatrices.
Exemple : La Symphonie écossaise, qui capture la mystique des paysages écossais.
5. Légèreté et éclat
Sa musique a souvent un caractère flottant et léger, évitant les qualités plus lourdes et dramatiques typiques de nombreux compositeurs romantiques.
Exemple : les scherzos féeriques : Les scherzos féeriques de l’ouverture du Songe d’une nuit d’été.
6. Maîtrise du contrepoint
Mendelssohn admirait profondément Bach et intégrait souvent le contrepoint et la fugue dans ses œuvres.
Exemple : Le choral et la fugue dans son oratorio Elijah.
7. Musique chorale et musique sacrée
Il s’intéressait beaucoup à la musique sacrée, utilisant souvent des thèmes de chorals traditionnels et des textes bibliques. Son écriture chorale allie grandeur et beauté lyrique.
Exemple : Les oratorios Elijah et Saint Paul.
8. Éléments programmatiques
Mendelssohn a souvent écrit de la musique à programme, dans laquelle les compositions racontent une histoire, une scène ou une ambiance inspirée par une idée, un lieu ou un texte spécifique.
Exemple : L’Ouverture de Ruy Blas, basée sur la pièce de Victor Hugo.
9. Innovation pianistique
Ses Chansons sans paroles pour piano comptent parmi les premiers exemples de pièces de caractère, qui sont des œuvres courtes et autonomes exprimant un état d’esprit ou une idée spécifique. Ces pièces ont influencé les compositeurs de piano romantiques ultérieurs.
10. Élégance et retenue
La musique de Mendelssohn est souvent décrite comme « raffinée » et « polie ». Il évitait les gestes trop dramatiques ou les excès émotionnels, ce qui distinguait son style de celui d’autres compositeurs romantiques comme Liszt ou Berlioz.
La musique de Mendelssohn se distingue par son équilibre entre profondeur émotionnelle et maîtrise technique, ce qui la rend accessible, poétique et intemporelle.
Famille musicale
Felix Mendelssohn est issu d’une famille très impliquée dans la culture, l’intellect et les arts, ce qui a considérablement influencé son éducation musicale. Bien que tous les membres de sa famille ne soient pas musiciens, plusieurs d’entre eux ont joué un rôle important dans sa vie et sa carrière. Voici un aperçu de sa famille musicale et de ses proches :
Fanny Mendelssohn (1805-1847)
Qui était-elle ? La sœur aînée de Felix, brillante pianiste et compositrice à part entière.
Contributions musicales : Fanny était extrêmement talentueuse et a écrit plus de 460 pièces musicales, y compris des œuvres pour piano, des chansons et de la musique de chambre. Son Trio pour piano en ré mineur et Das Jahr (un cycle de pièces pour piano illustrant les mois de l’année) en sont des exemples notables.
Relation avec Felix : Les deux frères et sœurs étaient très proches et se soutenaient mutuellement. Ils échangent fréquemment des idées sur la musique et Felix demande souvent conseil à Fanny. Cependant, les normes sociales de l’époque ont limité les possibilités de Fanny de poursuivre une carrière musicale publique.
Fait amusant : certaines des compositions de Fanny ont d’abord été publiées sous le nom de Felix en raison de la stigmatisation des femmes compositeurs.
Abraham Mendelssohn Bartholdy (1776-1835)
Qui était-il ? Le père de Felix, banquier et fils du philosophe Moses Mendelssohn.
Rôle dans la carrière de Felix : Bien que n’étant pas musicien lui-même, Abraham offrit à ses enfants une éducation artistique rigoureuse et soutint leur formation musicale. Il engagea d’excellents professeurs, dont Carl Friedrich Zelter, pour guider Felix et Fanny.
Léa Mendelssohn Bartholdy (1777-1842)
Qui était-elle ? La mère de Felix, pianiste amateur.
Rôle dans la vie de Felix : Lea initie ses enfants à la musique et encourage leurs premières études de piano. Elle a joué un rôle essentiel dans l’atmosphère musicale de la famille.
Rebecka Mendelssohn (1811-1858)
Qui était-elle ? Sœur cadette de Felix.
Engagement musical : Bien que Rebecka n’ait pas fait carrière dans la musique, elle était une chanteuse amateur douée et participait aux activités musicales de la famille.
Paul Mendelssohn Bartholdy (1812-1874) Qui était-il ? Le frère cadet de Felix.
Engagement musical : Paul n’a pas poursuivi la musique professionnellement ; il est devenu un banquier prospère. Il soutient cependant les projets artistiques de Félix et de Fanny.
Cécile Jeanrenaud (1817-1853)
Qui était-elle ? La femme de Félix, qu’il épouse en 1837.
Engagement musical : Cécile a une formation de chanteuse, bien qu’elle ne se produise pas en public. Elle partageait l’amour de la musique de Félix et devint une partenaire qui le soutenait dans sa vie personnelle et professionnelle.
Moses Mendelssohn (1729-1786)
Qui était-il ? Le grand-père de Felix, célèbre philosophe juif du siècle des Lumières.
Impact sur Felix : bien que Moses soit mort avant la naissance de Felix, son héritage intellectuel a profondément influencé les valeurs de la famille Mendelssohn, en particulier l’importance accordée à l’éducation, à la culture et aux arts.
Wilhelm Hensel (1794-1861)
Qui était-il ? Mari de Fanny Mendelssohn, peintre à succès.
Engagement musical : Bien qu’il ne soit pas musicien, Wilhelm soutient les compositions et les activités créatives de Fanny, l’encourageant à publier sa musique en dépit des restrictions imposées par la société.
Descendants et héritage
Aucun des enfants de Felix n’est devenu un musicien célèbre, mais les contributions de la famille Mendelssohn à la musique et à la culture ont laissé un héritage durable. Les compositions de Fanny ont été reconnues ces dernières années, mettant en lumière les extraordinaires talents musicaux de la famille.
L’environnement familial de Felix Mendelssohn était un mélange remarquable d’activités intellectuelles et artistiques, favorisant la créativité et l’excellence.
Relations avec d’autres compositeurs
Felix Mendelssohn a entretenu des relations directes, des interactions et des liens avec plusieurs compositeurs de son époque. Ces relations ont été façonnées par son rôle de compositeur, de chef d’orchestre et de défenseur de la musique. En voici quelques exemples notables :
Jean-Sébastien Bach (1685-1750)
Relation : Bien que Mendelssohn et Bach aient vécu à des époques différentes, Mendelssohn a joué un rôle essentiel dans la renaissance de la musique de Bach.
Lien : En 1829, Mendelssohn a dirigé une exécution historique de la Passion selon saint Matthieu de Bach, marquant la première exécution de l’œuvre depuis la mort de Bach. Cet événement a ravivé l’intérêt pour les compositions de Bach et a fait de Mendelssohn une figure clé du renouveau romantique de la musique baroque.
Ludwig van Beethoven (1770-1827)
Relation : Mendelssohn admire la musique de Beethoven et est profondément influencé par ses œuvres symphoniques et de chambre.
Lien : Bien que Mendelssohn n’ait jamais rencontré Beethoven, ses premières compositions (par exemple l’octuor à cordes et les quatuors avec piano) reflètent la rigueur structurelle et les contrastes dramatiques de Beethoven.
Carl Maria von Weber (1786-1826)
Relation : Mendelssohn connaissait la musique de Weber et admirait ses contributions à l’opéra romantique allemand.
Lien : L’influence de Weber est évidente dans les ouvertures et la musique de scène de Mendelssohn, qui partagent le sens de l’atmosphère et de la narration de Weber, en particulier dans des œuvres comme Le Songe d’une nuit d’été.
Carl Friedrich Zelter (1758-1832)
Lien de parenté : Zelter fut le professeur de composition et le mentor de Mendelssohn.
Lien : Zelter initie Mendelssohn aux œuvres de Bach et de Goethe, posant ainsi les bases de son développement musical. Cependant, les opinions conservatrices de Zelter entraient parfois en conflit avec les tendances plus romantiques de Mendelssohn.
Franz Liszt (1811-1886)
Relation : Mendelssohn et Liszt ont eu une relation complexe, caractérisée par un respect mutuel mais des visions artistiques différentes.
Liens : Bien que tous deux soient des pianistes virtuoses, Mendelssohn privilégie la clarté et la retenue dans sa musique, tandis que Liszt adopte un style plus dramatique et flamboyant. Ils se sont parfois produits ensemble, mais Mendelssohn critiquait le sens du spectacle de Liszt.
Robert Schumann (1810-1856)
Relation : Mendelssohn et Schumann étaient des amis proches et des admirateurs mutuels.
Lien : Schumann fait l’éloge des œuvres de Mendelssohn dans ses écrits et lui dédie son Quintette pour piano en mi bémol majeur. Mendelssohn, à son tour, dirigea plusieurs premières des compositions de Schumann et soutint sa carrière.
Franz Schubert (1797-1828)
Relation : Mendelssohn admire la musique de Schubert et contribue à la faire connaître.
Lien : Mendelssohn a dirigé la première exécution de la Symphonie n° 9 de Schubert (« Grand do majeur ») en 1839, près d’une décennie après la mort de Schubert.
Richard Wagner (1813-1883)
Relation : Mendelssohn et Wagner ont eu des relations tendues.
Liens : Wagner respectait initialement Mendelssohn, mais l’a ensuite sévèrement critiqué dans ses écrits antisémites, en particulier dans Das Judenthum in der Musik. Les opinions de Wagner reflètent la réaction générale contre la musique de Mendelssohn à la fin du XIXe siècle.
Hector Berlioz (1803-1869)
Relation : Mendelssohn et Berlioz ont eu des relations pendant le séjour de Mendelssohn à Paris, mais leurs approches musicales différaient considérablement.
Liens : Mendelssohn respecte les talents d’orchestrateur de Berlioz mais trouve sa musique trop extravagante. Berlioz, quant à lui, considérait la musique de Mendelssohn comme trop conservatrice et classique.
Frédéric Chopin (1810-1849)
Relation : Mendelssohn et Chopin étaient des connaissances et des admirateurs mutuels.
Liens : Mendelssohn a dirigé des exécutions des concertos pour piano de Chopin, et Chopin a fait l’éloge des compositions lyriques et raffinées de Mendelssohn.
Giacomo Meyerbeer (1791-1864)
Relation : Meyerbeer et Mendelssohn étaient des contemporains aux origines juives similaires, bien que leurs carrières aient divergé.
Liens : Alors que Meyerbeer se concentre sur le grand opéra, Mendelssohn préfère des formes plus sobres et d’influence classique. Mendelssohn critiquait parfois le style de Meyerbeer, mais ils respectaient mutuellement leur succès.
Résumé
Les relations de Mendelssohn avec les autres compositeurs reflètent son double rôle d’interprète et de compositeur. Il était profondément engagé dans les traditions musicales du passé, tout en soutenant nombre de ses contemporains. Cependant, sa retenue classique le distinguait parfois des compositeurs romantiques plus radicaux de son époque.
En tant que joueur et chef d’orchestre
Felix Mendelssohn était une personnalité remarquable à la fois comme pianiste virtuose et comme chef d’orchestre influent. Ses talents dans ces domaines ont été largement reconnus de son vivant et ont joué un rôle important dans sa carrière musicale.
Felix Mendelssohn en tant que pianiste
Capacité virtuose :
Mendelssohn était un enfant prodige au piano, souvent comparé à Mozart pour son talent précoce.
Son jeu se caractérise par la clarté, l’élégance et la précision plutôt que par la flamboyance ou le drame.
Ses œuvres pour piano, telles que les Chants sans paroles, reflètent son approche lyrique et poétique de l’instrument.
Compétences en matière d’improvisation :
Mendelssohn était réputé pour sa capacité à improviser au piano. On dit de ses improvisations qu’elles sont très inventives et structurellement cohérentes, et qu’elles captivent souvent le public.
Exécutions de musique de chambre :
Il jouait fréquemment de la musique de chambre, collaborant souvent avec des musiciens de premier plan de son époque. Il était aussi doué en tant que soliste qu’en tant que collaborateur.
Exécutions publiques :
Mendelssohn a souvent interprété ses propres compositions, notamment le Concerto pour piano no 1 en sol mineur et le Concerto pour piano no 2 en ré mineur. Son brio pianistique ajoute à sa réputation de compositeur.
Felix Mendelssohn en tant que chef d’orchestre
Reprise de la musique de Bach :
La réalisation la plus célèbre de Mendelssohn en tant que chef d’orchestre est l’interprétation de la Passion selon saint Matthieu de Bach à Berlin en 1829, la première depuis la mort de Bach. Cet événement historique a ravivé l’intérêt pour les œuvres de Bach et a fait de Mendelssohn une figure de proue du renouveau musical.
Transformation de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig :
En 1835, Mendelssohn devient chef d’orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Il en fait l’un des meilleurs ensembles d’Europe, établissant de nouvelles normes en matière d’interprétation orchestrale.
Sous sa direction, l’orchestre a créé de nombreuses œuvres, y compris des pièces de Mendelssohn lui-même et de ses contemporains comme Robert Schumann.
Champion d’autres compositeurs :
Mendelssohn a dirigé des œuvres de Beethoven, Schubert et Schumann, contribuant ainsi à promouvoir leur musique auprès d’un public plus large.
Par exemple, il a dirigé la première exécution publique de la Symphonie n° 9 de Schubert (« Grand do majeur ») en 1839.
Discipline des répétitions :
Mendelssohn était connu pour son attention méticuleuse aux détails et ses normes élevées lors des répétitions, ce qui conférait un sentiment de professionnalisme à ses interprétations.
Il mettait l’accent sur la précision, l’équilibre et la clarté, insistant souvent sur de nombreuses répétitions pour perfectionner le son de l’orchestre.
Un vaste répertoire :
En tant que chef d’orchestre, Mendelssohn était polyvalent et dirigeait des symphonies, des opéras, des oratorios et de petites œuvres de chambre. Il a également initié le public à la musique nouvelle, en défendant des compositeurs contemporains parallèlement à la reprise d’œuvres plus anciennes.
Fondation du conservatoire de Leipzig :
En 1843, Mendelssohn fonde le Conservatoire de Leipzig, où il enseigne la direction d’orchestre et la composition. Son travail au conservatoire a influencé toute une génération de musiciens.
Personnalité et style
Mendelssohn était admiré pour son élégance, tant comme interprète que comme chef d’orchestre. Son approche est souvent décrite comme précise et raffinée, évitant tout excès d’émotivité ou d’esbroufe.
En tant que chef d’orchestre, il dirigeait depuis le podium avec autorité et charme, gagnant le respect et l’admiration de ses musiciens et de son public.
Héritage en tant qu’interprète et chef d’orchestre
Le double talent de Mendelssohn, en tant que pianiste et chef d’orchestre, a contribué à faire de lui l’un des musiciens les plus influents de son époque.
Ses efforts pour préserver et promouvoir la musique classique, en particulier les œuvres de Bach, ont créé un précédent pour les générations futures de musiciens.
Les normes qu’il a établies en matière d’interprétation et de direction d’orchestre ont contribué à façonner le rôle du chef d’orchestre moderne.
Ouvrages remarquables pour piano solo
Felix Mendelssohn a composé plusieurs œuvres remarquables pour piano solo qui reflètent son style lyrique, raffiné et techniquement brillant. Sans être aussi révolutionnaire que les œuvres de Chopin ou de Liszt, la musique pour piano de Mendelssohn se caractérise par des mélodies élégantes, un équilibre classique et une expressivité romantique. Voici quelques-unes de ses plus importantes œuvres pour piano solo :
1. Chansons sans paroles (Lieder ohne Worte), opus 19-102
Description : Recueil de 48 courtes pièces pour piano en huit volumes, composées entre 1829 et 1845.
Caractéristiques : Ces œuvres sont lyriques et ressemblent à des chansons, chacune évoquant un état d’esprit ou une image spécifique. Elles sont considérées comme quelques-unes des œuvres pour piano les plus célèbres et les plus accessibles de Mendelssohn.
Pièces célèbres :
Op. 19, no 1 en mi majeur (Doux souvenir)
Op. 19, n° 6 en sol mineur (Chanson du bateau vénitien)
Op. 30, n° 6 en fa dièse mineur (Chanson du bateau vénitien n° 2)
Op. 62, n° 6 en la majeur (Chant du printemps)
2. Rondo Capriccioso, op. 14 (1830)
Description : Brillante pièce pour piano solo avec deux sections contrastées : un Andante lyrique et un Presto vif et virtuose.
Caractéristiques : Combine l’expressivité poétique avec des exigences techniques étincelantes, ce qui en fait l’une des pièces préférées des pianistes.
3. Variations Sérieuses, opus 54 (1841)
Description : Série de 17 variations en ré mineur.
Caractéristiques : L’œuvre de variations pour piano la plus substantielle de Mendelssohn, elle équilibre la profondeur émotionnelle avec la rigueur classique. Cette pièce a été composée dans le cadre d’une collecte de fonds pour la construction d’un monument à Beethoven.
4. Préludes et fugues, opus 35 (1832-1837)
Description : Une série de six préludes et fugues inspirés par l’amour de Mendelssohn pour Bach.
Caractéristiques : Ces pièces témoignent de la maîtrise du contrepoint de Mendelssohn, alliant les techniques baroques à la sensibilité romantique.
5. Fantaisie en fa dièse mineur, opus 28 ( » Sonate écossaise ») (1833)
Description : Œuvre en trois mouvements inspirée par ses voyages en Écosse.
Caractéristiques : Cette pièce alterne les sections dramatiques et lyriques, évoquant les paysages accidentés de l’Écosse.
6. Capriccio en fa dièse mineur, opus 5 (1825)
Description : L’une des premières œuvres de Mendelssohn, écrite alors qu’il n’avait que 16 ans.
Caractéristiques : Combine l’énergie de la jeunesse avec un contrepoint complexe et de la virtuosité.
7. Andante et Rondo Capriccioso, opus 16 (1824)
Description : Une charmante pièce pour piano avec une introduction Andante lyrique suivie d’un Rondo étincelant.
Caractéristiques : Cette pièce met en valeur le flair de Mendelssohn pour la légèreté et l’élégance.
8. Scherzo en si mineur, opus 16, no 2 (1826)
Description : Un scherzo enjoué et techniquement exigeant.
Caractéristiques : Léger, rapide et féerique, il rappelle les scherzos du Songe d’une nuit d’été.
9. Études, opus 104 (1827-1836)
Description : Une série de six études mettant l’accent sur la brillance technique et la musicalité.
Caractéristiques : Ces pièces sont moins connues mais démontrent l’habileté pianistique et la créativité de Mendelssohn.
10. Sonate pour piano en mi majeur, opus 6 (1826)
Description : La seule sonate pour piano publiée par Mendelssohn.
Caractéristiques : Bien qu’elle ne soit pas aussi célèbre que les sonates de Beethoven, elle reflète l’énergie juvénile et le charme mélodique de Mendelssohn.
Petites œuvres notables
Kinderstücke (Pièces pour enfants), opus 72 (1842) : Une collection de pièces simples et charmantes pour piano, destinées à l’enseignement ou à l’amusement léger.
Gondola Songs (chansons de bateaux vénitiens) : Ces chansons, qui font partie des Chansons sans paroles, évoquent le doux balancement des gondoles vénitiennes.
Résumé
Les œuvres pour piano de Mendelssohn se distinguent par leur beauté mélodique, leur raffinement technique et leur retenue émotionnelle. Bien qu’elles soient moins dramatiques que celles d’autres compositeurs romantiques, leur charme et leur raffinement leur ont valu une place permanente dans le répertoire.
Trios avec piano remarquables
Les trios avec piano de Felix Mendelssohn comptent parmi les œuvres les plus célèbres du répertoire de musique de chambre. Ils témoignent de sa maîtrise du lyrisme, de la clarté structurelle et de l’expressivité romantique. Mendelssohn a composé deux trios avec piano, qui sont tous deux largement joués et appréciés aujourd’hui :
1. Trio avec piano n° 1 en ré mineur, op. 49 (1839)
Création et réception : Ce trio a connu un succès immédiat et a été salué par Robert Schumann, qui l’a qualifié de « trio magistral de notre époque, comme l’étaient ceux de Beethoven en son temps ».
Structure :
I. Molto allegro ed agitato : Un mouvement d’ouverture dramatique et passionné, avec un thème principal lyrique et une énergie intense.
II. Andante con moto tranquillo : un deuxième mouvement tendre, semblable à une chanson, qui rappelle les Chants sans paroles de Mendelssohn.
III. Scherzo : Leggiero e vivace : Un scherzo léger, rapide et féerique, qui rappelle la musique du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn.
IV. Finale : Allegro assai appassionato : une conclusion ardente et virtuose qui allie drame et optimisme.
Caractéristiques : Ce trio illustre le lyrisme romantique de Mendelssohn, l’intégration transparente du piano aux cordes et l’écriture virtuose pour tous les instruments.
2. Trio avec piano no 2 en do mineur, op. 66 (1845)
Création et réception : Écrite six ans après le premier trio, cette œuvre est plus sombre et plus introspective, reflétant l’évolution du style musical de Mendelssohn.
Structure :
I. Allegro energico e con fuoco : Un début puissant et dramatique avec un thème principal obsédant qui met en valeur le piano et les cordes dans un partenariat égal.
II. Andante espressivo : Un mouvement lyrique et serein qui contraste avec l’intensité du premier mouvement.
III. Scherzo : Molto allegro quasi presto : Un autre scherzo féerique, plein de légèreté et de fluidité.
IV. Finale : Allegro appassionato : Un final triomphant et intense, qui comprend une citation subtile du choral protestant « Gelobet seist du, Jesu Christ » (Loué sois-tu, Jésus-Christ), reflétant les profondes racines spirituelles de Mendelssohn.
Caractéristiques : Ce trio est plus dramatique et plus complexe que le premier, avec des harmonies plus riches et une plus grande profondeur émotionnelle.
Comparaison des deux trios
Trio avec piano no 1 : plus lyrique, mélodique et optimiste, avec un ton émotionnel plus léger.
Trio avec piano n° 2 : plus sombre, plus introspectif et spirituellement profond, avec une plus grande complexité harmonique.
Influence et héritage
Les deux trios sont considérés comme des sommets de la musique de chambre romantique, car ils témoignent de l’habileté de Mendelssohn à concilier la forme classique et l’expressivité romantique.
L’intégration parfaite du piano et des cordes par Mendelssohn a influencé les compositeurs ultérieurs, notamment Brahms et Dvořák.
Quatuors avec piano notables
Felix Mendelssohn a composé trois quatuors avec piano au début de sa carrière. Ces œuvres, écrites pendant son adolescence, témoignent de sa remarquable précocité et de sa maîtrise de la musique de chambre. Bien qu’elles ne soient pas aussi connues que ses œuvres de musique de chambre ultérieures, telles que les Trios avec piano, elles sont toujours admirées pour leur charme, leur clarté structurelle et leur énergie juvénile.
1. Quatuor avec piano no 1 en do mineur, opus 1 (1822)
Écrit : Mendelssohn n’avait que 13 ans.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement dramatique et orageux qui montre des influences de Beethoven et de Mozart.
II. Adagio : un mouvement lent lyrique et profondément expressif, qui met en évidence le don de Mendelssohn pour la mélodie.
III. Scherzo : Presto : Un scherzo léger et enjoué, plein d’énergie juvénile, qui rappelle le style de la musique du Songe d’une nuit d’été qu’il composera plus tard.
IV. Allegro moderato : Un final vif et plein d’entrain qui équilibre l’œuvre avec son sens de la résolution.
Caractéristiques : Le quatuor démontre une maîtrise sophistiquée de l’harmonie et du contrepoint, surtout pour un compositeur aussi jeune.
2. Quatuor avec piano no 2 en fa mineur, opus 2 (1823)
Écrit : À l’âge de 14 ans, un an seulement après son premier quatuor avec piano.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement d’ouverture dramatique avec une énergie turbulente et des interludes lyriques.
II. Adagio : Un mouvement lent tendre et magnifiquement mélodique qui met en évidence la capacité de Mendelssohn à écrire une musique à résonance émotionnelle.
III. Intermezzo : Allegro con moto : Un intermezzo charmant et délicat, au ton plus léger.
IV. Finale : Allegro molto : une conclusion rapide et virtuose avec une interaction complexe entre les instruments.
Caractéristiques : Ce quatuor est plus ambitieux et plus complexe sur le plan émotionnel que le premier, avec une plus grande maturité.
3. Quatuor avec piano no 3 en si mineur, opus 3 (1824-1825)
Écrit : Mendelssohn avait 15 ans.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement d’ouverture sombre et intense avec des contrastes dramatiques.
II. Andante : Un mouvement lent lyrique et sincère, plus introspectif et mature.
III. Allegro molto : Un scherzo vif et plein d’entrain, caractéristique du style féerique que Mendelssohn adoptera plus tard.
IV. Finale : Allegro vivace : Un final exalté et virtuose qui conclut le quatuor de manière énergique.
Caractéristiques : Il s’agit du plus sophistiqué des trois quatuors avec piano, reflétant l’assurance croissante de Mendelssohn et son talent de compositeur.
Caractéristiques générales des quatuors avec piano de Mendelssohn
Virtuosité juvénile : Les trois quatuors témoignent du talent prodigieux de Mendelssohn en tant que jeune compositeur, mêlant les formes classiques au style romantique naissant.
Influences : Ces œuvres sont fortement influencées par Mozart, Beethoven et Weber, avec des touches de la voix naissante de Mendelssohn.
Don mélodique : Dès ces premières œuvres, le don de Mendelssohn pour les mélodies lyriques et mémorables est évident.
L’importance du piano : Le piano joue souvent un rôle de premier plan, reflétant les talents de pianiste virtuose de Mendelssohn.
Héritage et réception
Bien que les quatuors avec piano de Mendelssohn soient moins souvent joués aujourd’hui que ses œuvres de la maturité, ils restent importants pour la démonstration de son génie précoce. Ces quatuors offrent un aperçu fascinant des débuts d’un compositeur qui allait façonner l’ère romantique.
Quintettes pour piano notables
Felix Mendelssohn a écrit deux quintettes pour piano remarquables, tous deux très appréciés pour leur beauté lyrique, leur structure classique et leur expressivité romantique. En voici les détails :
1. Quintette avec piano no 1 en la majeur, opus 18 (1826, révisé en 1832)
Instrumentation : Piano, deux violons, alto et violoncelle
Caractéristiques notables :
Mendelssohn a composé cette œuvre alors qu’il n’avait que 17 ans, ce qui témoigne de son talent prodigieux.
L’œuvre est pleine d’énergie juvénile, avec un équilibre entre les mélodies lyriques et les passages virtuoses pour le piano.
Le mouvement vif du scherzo rappelle le style « féerique » caractéristique de Mendelssohn, semblable à la musique du Songe d’une nuit d’été.
La version révisée (1832) apporte des améliorations à l’équilibre structurel et à la clarté.
2. Quintette avec piano no 2 en si bémol majeur, opus 87 (1845)
Instrumentation : Piano, deux violons, alto et violoncelle
Caractéristiques notables :
Écrit bien plus tard dans la vie de Mendelssohn, ce quintette reflète son style mature.
Le premier mouvement (Allegro vivace) est grandiose et exubérant, mettant en évidence l’habileté de Mendelssohn à créer des contrastes dramatiques.
Le deuxième mouvement lent (Andante scherzando) se distingue par son caractère doux et lyrique.
La pièce est très virtuose, en particulier pour le pianiste, et démontre la maîtrise de Mendelssohn des textures de la musique de chambre.
Les deux œuvres sont des incontournables du répertoire du quintette avec piano et sont célébrées pour leur charme mélodique, leur élégance structurelle et leur profondeur émotionnelle.
Concertos pour piano notables
Felix Mendelssohn a écrit plusieurs concertos pour piano qui sont célébrés pour leur charme, leur lyrisme et leur virtuosité technique. Voici ses œuvres les plus remarquables dans ce genre :
1. Concerto pour piano no 1 en sol mineur, opus 25 (1831)
Caractéristiques notables :
L’un des concertos les plus célèbres et les plus joués de Mendelssohn.
Écrit lors d’un voyage en Italie, il reflète l’énergie juvénile et le flair romantique de Mendelssohn.
Le concerto est remarquable pour ses transitions fluides entre les mouvements, qui sont joués sans pause (attacca).
Le premier mouvement (Molto allegro con fuoco) est ardent et dramatique, suivi d’un deuxième mouvement lyrique et expressif (Andante) et d’un final étincelant et virtuose (Presto).
Il exige du soliste une grande dextérité technique, sans jamais sacrifier l’élégance musicale.
2. Concerto pour piano no 2 en ré mineur, opus 40 (1837)
Caractéristiques notables :
Pendant plus sombre et plus dramatique du premier concerto, écrit six ans plus tard.
Le premier mouvement (Allegro appassionato) est passionné et orageux, d’une énergie sans répit.
Le deuxième mouvement (Adagio – Molto sostenuto) met en valeur le talent lyrique de Mendelssohn, avec une qualité hymnique et une atmosphère sereine.
Le finale (Presto scherzando) est vif et enjoué, et constitue une brillante conclusion.
Ce concerto reflète le style mature de Mendelssohn, alliant virtuosité et profondeur émotionnelle.
3. Capriccio Brillant en si mineur, opus 22 (1832)
Caractéristiques remarquables :
Une œuvre plus courte, en un seul mouvement, pour piano et orchestre, souvent considérée comme un « mini concerto pour piano ».
L’œuvre commence par une introduction contemplative, qui débouche sur une section principale étincelante et virtuose.
Elle met en évidence la capacité de Mendelssohn à marier la forme classique et l’expressivité romantique.
4. Double concerto en la bémol majeur pour piano, violon et orchestre à cordes (1823)
Caractéristiques remarquables :
Composée alors que Mendelssohn n’avait que 14 ans, cette œuvre est un exemple remarquable de son talent précoce.
Le piano et le violon y jouent des rôles égaux, ce qui crée un riche dialogue entre les deux instruments solistes.
Bien qu’elle ne soit pas aussi connue que ses concertos ultérieurs, il s’agit d’une œuvre de jeunesse importante qui témoigne de la maîtrise précoce de Mendelssohn en matière de forme et de texture.
Ces œuvres mettent en évidence le romantisme lyrique, l’élégance classique et le brio technique de Mendelssohn. Ses concertos pour piano, en particulier le premier, sont des incontournables du répertoire.
Concertos pour violon notables
Felix Mendelssohn a écrit un concerto pour violon universellement acclamé, qui est considéré comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du répertoire pour violon. En outre, il a composé dans sa jeunesse un concerto pour violon moins connu, mais qui mérite d’être mentionné.
1. Concerto pour violon en mi mineur, opus 64 (1844)
Caractéristiques remarquables :
L’un des concertos pour violon les plus aimés et les plus joués du répertoire classique.
Écrit pour l’ami de Mendelssohn, le violoniste Ferdinand David, il a été créé en 1845.
Révolutionnaire pour l’époque, avec des innovations telles que :
le début de l’œuvre par le soliste, plutôt que par une introduction orchestrale
Des transitions fluides entre les mouvements (attacca).
Un deuxième mouvement lyrique (Andante) qui découle directement du premier.
Le premier mouvement (Allegro molto appassionato) est passionné et chargé d’émotion, et comporte l’un des thèmes de violon les plus mémorables de la musique.
Le troisième mouvement (Allegro molto vivace) est pétillant, enjoué et virtuose, mettant en valeur le don de Mendelssohn pour la légèreté et le charme.
Il allie l’excellence technique à une profonde musicalité, ce qui en fait l’une des œuvres préférées des interprètes et du public.
2. Concerto pour violon en ré mineur (1822)
Caractéristiques remarquables :
Composé alors que Mendelssohn n’avait que 13 ans, ce concerto reflète son prodigieux talent précoce.
Il est écrit pour violon et orchestre à cordes, dans un style classique qui rappelle Mozart et les débuts de Beethoven.
Bien qu’il soit moins novateur et moins connu que le concerto en mi mineur, il contient des moments de charme et d’énergie juvénile.
Le concerto a été perdu pendant de nombreuses années et n’a été redécouvert et publié qu’au XXe siècle. Il est parfois joué et admiré pour son importance historique et le talent précoce du jeune Mendelssohn.
Le Concerto pour violon en mi mineur, opus 64, est le couronnement de l’œuvre de Mendelssohn dans le genre et constitue une pierre angulaire du répertoire pour violon.
Symphonies notables
Felix Mendelssohn a composé cinq symphonies très appréciées pour leur beauté lyrique, leur clarté structurelle et leur profondeur émotionnelle. Voici les plus remarquables d’entre elles :
1. Symphonie no 3 en la mineur, opus 56, « Écossaise » (1842)
Caractéristiques remarquables :
Inspirée par la visite de Mendelssohn en Écosse en 1829, en particulier par ses impressions de la chapelle Holyrood en ruine à Édimbourg.
La symphonie évoque l’atmosphère rude et brumeuse de l’Écosse avec son ouverture sombre et ses thèmes folkloriques.
Le premier mouvement (Andante con moto – Allegro un poco agitato) est dramatique et mélancolique, évoquant le paysage écossais.
Le deuxième mouvement (Vivace non troppo) a un caractère vif et dansant, rappelant un reel écossais.
Le finale (Allegro maestoso assai) se termine par une coda triomphante et majestueuse.
Un exemple typique de la capacité de Mendelssohn à marier l’inspiration programmatique et la forme classique.
2. Symphonie no 4 en la majeur, opus 90, « Italienne » (1833)
Caractéristiques remarquables :
Inspirée par les voyages de Mendelssohn en Italie, cette symphonie respire la chaleur, la joie et une énergie vibrante.
Le premier mouvement (Allegro vivace) est ensoleillé et exubérant, capturant l’esprit de la culture et des paysages italiens.
Le deuxième mouvement (Andante con moto) aurait été inspiré par une procession religieuse dont Mendelssohn a été témoin à Naples.
Le troisième mouvement (Con moto moderato) est gracieux et serein, avec une légère impression de menuet.
Le finale (Saltarello : Presto) est fougueux et rythmé, basé sur les danses italiennes entraînantes que sont le saltarello et la tarentelle.
3. Symphonie no 5 en ré majeur, opus 107, « Réforme » (1830)
Caractéristiques notables :
Composée pour commémorer le 300e anniversaire de la Confession d’Augsbourg, un document clé de la Réforme protestante.
Incorpore l’hymne de Martin Luther « Ein feste Burg ist unser Gott » (Notre Dieu est une puissante forteresse) dans le dernier mouvement, symbolisant la foi protestante.
Le premier mouvement (Andante – Allegro con fuoco) s’ouvre sur une introduction majestueuse qui cite l’Amen de Dresde.
La symphonie allie la sensibilité romantique de Mendelssohn à des thèmes religieux et historiques, ce qui en fait une œuvre profondément spirituelle.
Malgré son importance, Mendelssohn lui-même n’était pas entièrement satisfait de cette symphonie, et elle fut publiée à titre posthume.
4. Symphonie no 1 en do mineur, opus 11 (1824)
Caractéristiques notables :
Composée alors que Mendelssohn n’avait que 15 ans, elle témoigne de son talent précoce.
Fortement influencée par le style classique de Mozart et de Beethoven, mais imprégnée de la voix lyrique de Mendelssohn.
La symphonie est bien conçue, avec des contrastes dramatiques, des rythmes énergiques et des mélodies élégantes.
5. Symphonie no 2 en si bémol majeur, opus 52, « Lobgesang » (Hymne de louange) (1840)
Caractéristiques remarquables :
Œuvre hybride combinant des éléments d’une symphonie et d’une cantate, écrite pour célébrer le 400e anniversaire de l’invention de l’imprimerie.
Le finale choral reprend des textes de la Bible, avec des thèmes de gratitude et de louange.
Souvent comparée à la Symphonie n° 9 de Beethoven, car elle inclut des solistes vocaux et un chœur.
L’œuvre est exaltante, spirituelle et de grande envergure.
L’héritage de Mendelssohn dans les symphonies
Les symphonies écossaise et italienne sont les plus jouées et sont célébrées pour leurs images vivantes et leur orchestration magistrale. Les symphonies de Mendelssohn illustrent son esprit romantique tout en conservant la clarté structurelle des traditions classiques.
(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)