Mémoires sur Alfredo Casella et ses ouvrages

Aperçu

Alfredo Casella (1883-1947) était un compositeur, pianiste et chef d’orchestre italien, connu pour son rôle dans la revitalisation de la musique instrumentale italienne au début du XXe siècle. Né à Turin, il a étudié au Conservatoire de Paris, où il a été influencé par des compositeurs tels que Debussy, Ravel et Mahler.

Casella était une figure de proue de la Generazione dell’Ottanta, un groupe de compositeurs italiens qui cherchaient à dépasser la domination de l’opéra dans la musique italienne. Son style a évolué du romantisme tardif vers une approche plus moderniste et néoclassique, incorporant souvent des éléments de Stravinsky, Bartók et de la musique française du début du XXe siècle.

Parmi ses œuvres les plus remarquables, on peut citer :

Italia (1909), un poème symphonique
Concerto Romano (1926) pour orgue et orchestre
Scarlattiana (1926), un concerto pour piano basé sur des thèmes de Domenico Scarlatti
Paganiniana (1942), une suite orchestrale inspirée par Paganini

En tant que chef d’orchestre et promoteur, Casella a joué un rôle crucial dans le regain d’intérêt pour des compositeurs tels que Vivaldi. Son influence s’est étendue à travers ses écrits, ses enseignements et son leadership dans les institutions musicales italiennes.

Histoire

Alfredo Casella est né à Turin, en Italie, en 1883, dans une famille de musiciens. Son grand-père était violoncelliste dans l’entourage de Paganini, et son père et sa mère étaient également musiciens. Reconnaissant très tôt son talent, sa famille l’envoya au Conservatoire de Paris à l’âge de 13 ans, où il étudia le piano et la composition. Il y fut exposé aux riches courants musicaux de l’Europe du début du XXe siècle, absorbant les influences de Debussy, Ravel, Mahler et Strauss, ainsi que les tendances modernistes émergentes. Son séjour à Paris le plaça dans l’orbite de grands compositeurs et artistes, favorisant une vision qui façonnera plus tard son approche de la musique italienne.

De retour en Italie au début des années 1910, Casella trouva une scène musicale nationale encore dominée par l’opéra. Cependant, il faisait partie d’un mouvement, la Generazione dell’Ottanta (Génération des années 1880), qui cherchait à élever la musique instrumentale et orchestrale italienne au niveau de ses homologues européennes. Il a travaillé sans relâche en tant que compositeur, pianiste, chef d’orchestre et enseignant, défendant l’importance de la musique symphonique et de chambre dans un pays où l’opéra était encore roi.

Pendant la Première Guerre mondiale, Casella est retourné à Paris, mais est ensuite revenu définitivement en Italie. Dans les années 1920 et 1930, sa musique évolue, embrassant le néoclassicisme et incorporant l’énergie rythmique de Stravinsky et la netteté du modernisme du début du XXe siècle. Ses œuvres deviennent de plus en plus raffinées, s’inspirant souvent du passé italien – il s’intéresse particulièrement à Scarlatti, Vivaldi et Paganini, utilisant leurs thèmes dans des réinterprétations modernes.

En plus de composer, Casella a joué un rôle majeur dans l’enseignement et l’interprétation de la musique italienne. Il a enseigné à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome et a défendu les compositeurs italiens oubliés, contribuant à raviver l’intérêt pour les œuvres de Vivaldi bien avant qu’elles ne deviennent largement populaires. Son leadership dans les institutions et son rôle de chef d’orchestre l’ont placé au centre de la vie musicale italienne.

Les dernières années de Casella le virent s’adapter au paysage culturel changeant de l’Italie fasciste. Bien que sa musique fût soutenue par le régime, il resta plus concentré sur ses activités artistiques que sur la politique. Dans les années 1940, sa santé déclina et il mourut en 1947 à Rome, laissant derrière lui une œuvre diversifiée qui faisait le lien entre les traditions romantique, moderniste et néoclassique.

Chronologie

Jeunesse et éducation (1883-1906)

1883 – Naissance le 25 juillet à Turin, en Italie, dans une famille de musiciens.
1896 – Entre au Conservatoire de Paris à l’âge de 13 ans, où il étudie le piano avec Louis Diémer et la composition avec Gabriel Fauré.
Début des années 1900 – Il découvre les œuvres de Debussy, Ravel, Mahler, Strauss et d’autres compositeurs modernes, qui façonnent son langage musical.

Début de carrière et premières compositions (1907-1914)

1907 – Il termine ses études et reste à Paris, où il intègre les cercles artistiques d’avant-garde.
1909 – Il compose Italia, un poème symphonique qui reflète son sentiment nationaliste.
1910 – Il retourne en Italie, où il s’efforce de moderniser la scène musicale instrumentale du pays.
1913 – Il est membre fondateur de la Società Italiana di Musica Moderna, qui défend la musique instrumentale contemporaine en Italie.

Première Guerre mondiale et transition (1914-1920)

1914-1915 – Retourne à Paris pendant les premières années de la Première Guerre mondiale.
1915-1919 – Enseigne à l’Accademia di Santa Cecilia à Rome et se produit en tant que pianiste à travers l’Europe.
1917 – Compose sa Deuxième Symphonie, influencée par Mahler et les styles post-romantiques.

Période néoclassique et de maturité (années 1920-1930)

1923 – Contribue à raviver l’intérêt pour la musique baroque, en particulier Vivaldi.
1924 – Devient directeur de l’Académie de Santa Cecilia, un poste clé dans l’enseignement musical italien.
1926 – Compose le Concerto Romano (pour orgue et orchestre) et la Scarlattiana (pour piano et petit orchestre), qui reflètent tous deux son style néoclassique grandissant.
1927 – Il devient un fervent défenseur du néoclassicisme, influencé par Stravinsky et la musique baroque italienne.
1928 – Il travaille sur le ballet La Giara, basé sur une pièce de Pirandello.

Les dernières années et la période de guerre (années 1930-1947)

1930 – Il dirige la Corporazione delle Nuove Musiche, qui promeut la musique contemporaine en Italie.
1932 – Dirige les premières représentations modernes des œuvres oubliées de Vivaldi, contribuant ainsi à leur renaissance.
1935 – Compose Paganiniana, une suite basée sur des thèmes de Paganini.
Années 1940 – Sa musique gagne les faveurs du régime fasciste italien, bien qu’il reste plus concentré sur le développement artistique que sur la politique.
1943 – L’implication de l’Italie dans la Seconde Guerre mondiale perturbe sa carrière et il se retire de la vie publique.
1947 – Il meurt le 5 mars à Rome des suites d’une maladie.

Caractéristiques de la musique

Caractéristiques de la musique d’Alfredo Casella

La musique d’Alfredo Casella a considérablement évolué tout au long de sa carrière, passant du romantisme tardif au modernisme pour finalement adopter un style néoclassique. Ses compositions reflètent un mélange de tradition italienne, d’impressionnisme français, d’influences austro-allemandes et de techniques modernistes.

1. Romantisme tardif et post-romantisme (premières œuvres : années 1900-1910)

Influences : Mahler, Strauss, Debussy

Caractéristiques :

Orchestration riche et expressive avec un langage harmonique dense.
Thèmes expansifs et lyriques avec une grandeur post-romantique.
Utilisation du chromatisme et de la couleur orchestrale, inspirée par Mahler et Strauss.
Exemple : Symphonie n° 2 (1908-1909) – fait écho au style symphonique grandiose de Mahler.

2. Période impressionniste et moderniste (années 1910-1920)

Influences : Debussy, Ravel, Stravinsky, Bartók

Caractéristiques :

Textures plus transparentes et orchestration délicate, influencées par l’impressionnisme français.
Harmonies modales et dissonances non résolues, similaires à celles de Debussy et Ravel.
Plus grande vitalité rythmique, incorporant des mesures irrégulières et des syncopes.
Débuts d’une identité nationaliste italienne dans sa musique.
Exemple : Pupazzetti (1915) – ludique et léger, reflétant les tendances néoclassiques.

3. Néoclassicisme et héritage italien (années 1920-1940)

Influences : Stravinsky, Scarlatti, Vivaldi, Paganini

Caractéristiques :

Formes plus claires et structures plus serrées, adoptant les principes néoclassiques.
Revitalisation des éléments baroques italiens, en particulier Scarlatti et Vivaldi.
Utilisation fréquente du contrepoint et des rythmes moteurs.
L’orchestration s’est allégée, privilégiant souvent les textures à forte proportion de vents et de cuivres.
Exemple : Scarlattiana (1926) – un concerto pour piano néoclassique basé sur la musique de Scarlatti.

4. Nationalisme et éléments folkloriques italiens

Intégration d’airs folkloriques et de rythmes de danse italiens, mais réinventés dans un cadre moderniste.
Exemple : Paganiniana (1942) – une suite orchestrale basée sur les thèmes de Paganini, mettant en valeur la virtuosité et l’esprit ludique.

Caractéristiques générales de sa carrière

Style hybride – Combinant des influences romantiques, modernistes et néoclassiques.
Brillanteur orchestral – Orchestrations colorées et dynamiques.
Énergie rythmique – Dynamisme à la Stravinsky dans les œuvres ultérieures.
Renaissance des traditions italiennes – Utilisation d’éléments baroques et folkloriques.

Relations

Relations directes d’Alfredo Casella
Alfredo Casella était étroitement lié à de nombreuses personnalités du monde de la musique, des compositeurs et interprètes aux chefs d’orchestre et mécènes. Sa carrière s’est déroulée dans plusieurs centres musicaux, dont Paris, Rome et Turin, et il a joué un rôle clé dans l’évolution de la musique italienne du XXe siècle.

1. Compositeurs

Influences et mentors :

Gabriel Fauré – Casella a étudié la composition avec Fauré au Conservatoire de Paris, absorbant son langage harmonique raffiné.
Claude Debussy et Maurice Ravel – Casella a été influencé par leurs harmonies et leur orchestration impressionnistes, bien qu’il se soit ensuite tourné vers le néoclassicisme.
Richard Strauss et Gustav Mahler – Au début de sa carrière, il admirait leur complexité orchestrale et leur intensité dramatique, qui se reflètent dans sa Symphonie n° 2 (1908-1909).
Igor Stravinsky – Le néoclassicisme et la pulsation rythmique de Stravinsky ont grandement influencé les œuvres ultérieures de Casella, telles que Scarlattiana (1926).
Béla Bartók – Casella admirait le modernisme d’inspiration folklorique de Bartók, qui a influencé certains de ses choix rythmiques et harmoniques.

Collaborateurs et contemporains :

Ottorino Respighi – Un collègue compositeur italien de la Generazione dell’Ottanta, bien que Respighi se soit davantage concentré sur les poèmes symphoniques, tandis que Casella a travaillé sur la musique symphonique et de chambre.
Gian Francesco Malipiero – Un autre compositeur de la même génération ; tous deux ont travaillé à faire revivre la musique baroque italienne, en particulier Vivaldi.
Manuel de Falla – Casella se lia d’amitié avec lui à Paris, et tous deux partageaient un intérêt pour le mélange des traditions nationales et des styles modernistes.
Darius Milhaud et Les Six – Casella a eu quelques contacts avec l’avant-garde française, bien que son néoclassicisme soit davantage ancré dans les traditions italiennes.

2. Interprètes et chefs d’orchestre

Arturo Toscanini – Le légendaire chef d’orchestre italien a interprété la musique de Casella et soutenu son travail pour faire connaître la musique orchestrale moderne en Italie.
Vladimir Horowitz – Casella a travaillé avec le grand pianiste, qui a interprété certaines de ses œuvres.
Arturo Benedetti Michelangeli – L’un des plus grands pianistes italiens, Michelangeli a été influencé par le soutien de Casella à la musique italienne pour clavier.
Wanda Landowska – La célèbre claveciniste a inspiré le travail de Casella dans la renaissance de la musique baroque, en particulier Domenico Scarlatti et Vivaldi.

3. Orchestres et institutions

Accademia di Santa Cecilia (Rome) – Casella a été professeur puis directeur de cet établissement, formant des générations de musiciens italiens.
Società Italiana di Musica Moderna (1913) – Fondée par Casella pour promouvoir la musique instrumentale moderne en Italie.
Corporazione delle Nuove Musiche (années 1930) – Mouvement qu’il a dirigé pour soutenir les compositeurs italiens contemporains.
La Scala (Milan) – Bien qu’il s’agisse avant tout d’un opéra, Casella y dirigea et promut la musique orchestrale.

4. Non-musiciens et mécènes

Pirandello (dramaturge) – Casella composa la musique des pièces de Pirandello, dont La Giara (1924).
Mussolini et le régime fasciste – Bien que n’étant pas une personnalité politique influente, la musique de Casella était soutenue par le gouvernement fasciste, qui cherchait à promouvoir la culture italienne.
Ricordi (éditeur de musique) – L’un des principaux éditeurs italiens, qui a publié de nombreuses œuvres de Casella.

Résumé des relations clés :

Professeurs : Gabriel Fauré
Influences : Debussy, Ravel, Mahler, Strauss, Bartók, Stravinsky
Amis/collaborateurs : Respighi, Malipiero, de Falla
Interprètes : Toscanini, Horowitz, Michelangeli, Landowska
Institutions : Accademia di Santa Cecilia, Società Italiana di Musica Moderna
Non-musiciens : Pirandello (littérature), Mussolini (environnement politique)

Compositeurs similaires

La musique d’Alfredo Casella a évolué à travers le romantisme tardif, l’impressionnisme, le modernisme et le néoclassicisme, ce qui rend son style comparable à celui de plusieurs compositeurs de différentes époques et régions. Vous trouverez ci-dessous des compositeurs qui partagent avec lui des similitudes stylistiques, historiques ou esthétiques.

1. Compositeurs italiens de la Generazione dell’Ottanta (contemporains de Casella)

Casella faisait partie de la Generazione dell’Ottanta (Génération des années 1880), un groupe de compositeurs italiens qui cherchaient à établir une forte tradition symphonique et instrumentale dans un pays encore dominé par l’opéra.

Ottorino Respighi (1879-1936) – Connu pour Les pins de Rome et Les fontaines de Rome, il a mélangé le nationalisme italien avec une orchestration moderne, un peu comme Casella.
Gian Francesco Malipiero (1882-1973) – Partageait l’intérêt de Casella pour la renaissance de la musique baroque italienne et sa combinaison avec des éléments modernistes.
Ildebrando Pizzetti (1880-1968) – Se concentrait sur le lyrisme et les harmonies modales, avec une préférence pour les thèmes historiques et mythologiques.
Mario Castelnuovo-Tedesco (1895-1968) – Un jeune compositeur italien qui, comme Casella, a intégré des éléments néoclassiques à la musique et à la tradition folkloriques italiennes.

2. Autres compositeurs néoclassiques (influences et style ultérieurs de Casella)

Casella s’est orienté vers le néoclassicisme dans les années 1920, adoptant des structures claires et s’inspirant des compositeurs baroques et classiques.

Igor Stravinsky (1882-1971) – L’influence majeure de Stravinsky sur les œuvres néoclassiques de Casella, à travers son utilisation de rythmes pointus, de contrepoint et de pastiche de styles anciens, se reflète dans la Scarlattiana de Casella.
Darius Milhaud (1892-1974) et Les Six – Comme Casella, ils ont su équilibrer l’aspect ludique et les techniques harmoniques modernes, en particulier dans la musique de chambre.
Manuel de Falla (1876-1946) – Compositeur espagnol qui, comme Casella, a fusionné les traditions folkloriques avec l’orchestration moderne. Son Concerto pour clavecin ressemble aux œuvres néoclassiques de Casella.
Paul Hindemith (1895-1963) – Partageait l’intérêt de Casella pour le contrepoint, les formes claires et les réinterprétations modernes de styles plus anciens.
Francis Poulenc (1899-1963) – Son mélange d’esprit, de néoclassicisme et de lyrisme romantique le rend comparable aux œuvres plus légères de Casella.

3. Compositeurs romantiques tardifs et modernistes aux styles orchestraux similaires (premières influences et son de Casella)

Avant d’embrasser le néoclassicisme, Casella a écrit des œuvres post-romantiques, impressionnistes et modernistes influencées par des compositeurs des traditions austro-allemande et française.

Richard Strauss (1864-1949) – Les premières œuvres orchestrales de Casella, comme la Symphonie n° 2, s’inspirent de l’orchestration opulente et de l’intensité dramatique de Strauss.
Gustav Mahler (1860-1911) – Ses longues formes symphoniques expressives ont influencé les premières symphonies de Casella.
Béla Bartók (1881-1945) – Les deux compositeurs ont expérimenté des éléments de musique folklorique, la complexité rythmique et les harmonies dissonantes.
Maurice Ravel (1875-1937) – Les influences françaises de Casella, notamment dans l’orchestration et les harmonies colorées, s’alignent sur le style de Ravel.
Claude Debussy (1862-1918) – Bien que Casella ait par la suite rejeté l’impressionnisme, ses premières œuvres montrent des allusions aux couleurs et textures harmoniques de Debussy.

4. Compositeurs qui ont fait revivre les traditions nationales (l’intérêt de Casella pour la musique baroque et folklorique italienne)

Casella a activement fait revivre la musique baroque italienne, tout comme ces compositeurs l’ont fait avec leurs propres traditions nationales.

Zoltán Kodály (1882-1967) – Comme Casella, il utilisait des mélodies folkloriques et des rythmes entraînants, en particulier dans la musique orchestrale et chorale.
Ralph Vaughan Williams (1872-1958) – Il s’est efforcé de revitaliser la musique anglaise, tout comme Casella a fait revivre les traditions instrumentales italiennes.
Heitor Villa-Lobos (1887-1959) – Mélange d’éléments folkloriques, d’énergie rythmique et de néoclassicisme, similaire aux influences italiennes de Casella.

Résumé : Principaux compositeurs similaires par style

Compositeurs symphoniques italiens – Respighi, Malipiero, Pizzetti, Castelnuovo-Tedesco
Néoclassicisme – Stravinsky, Milhaud, Hindemith, Poulenc, de Falla
Orchestration post-romantique et moderniste – Strauss, Mahler, Bartók, Ravel, Debussy
Nationalisme et renouveau folklorique – Kodály, Vaughan Williams, Villa-Lobos

Œuvres notables pour piano solo

Alfredo Casella était un pianiste et compositeur talentueux, auteur de plusieurs œuvres remarquables pour piano solo qui reflètent son évolution stylistique, du romantisme tardif à l’impressionnisme, en passant par le modernisme et le néoclassicisme. Sa musique pour piano se caractérise souvent par une virtuosité brillante, une énergie rythmique et un sens aigu de la structure, incorporant parfois des influences folkloriques italiennes et baroques.

1. Période préromantique et impressionniste (années 1900-1910)

Ces œuvres montrent des influences de Liszt, Debussy et Ravel, avec des harmonies luxuriantes et des textures expressives.

Barcarolle, op. 5 (1902) – Une œuvre lyrique et atmosphérique avec des mélodies flottantes et des harmonies riches, rappelant Debussy et Fauré.

Pavane, op. 17 (1908) – Une pièce raffinée et délicate inspirée du style français, similaire à la Pavane pour une infante défunte de Ravel.

Sonatine, op. 28 (1916-1917) – Plus structurée et de forme classique, elle présente néanmoins des harmonies chromatiques et des textures impressionnistes.

2. Période moderniste et expérimentale (années 1910-1920)

Casella adopte un style plus percussif, rythmiquement complexe et dissonant au cours de cette période, influencé par Stravinsky et Bartók.

Paganiniana, op. 35 (1922) – Un ensemble virtuose de variations sur des thèmes de Niccolò Paganini, mêlant bravoure romantique et rebondissements harmoniques modernes.

Nove Pezzi (Neuf pièces), op. 24 (1914) – Un recueil varié de courtes pièces de caractère, allant du lyrique et expressif au rythmiquement agressif.

Due Ricercari, op. 51 (1925) – Inspiré par le contrepoint de la Renaissance et du baroque italiens, mais avec un langage harmonique moderne.

3. Période néoclassique et nationaliste italienne (années 1920-1940)

Les œuvres tardives de Casella reflètent des formes plus claires, des influences baroques et une impulsion rythmique, embrassant l’héritage musical italien.

Toccata, op. 6 (1904, révisée en 1928) – Une pièce brillante et motrice qui préfigure les toccatas de Prokofiev, avec une énergie implacable.

11 Pezzi Infantili (Pièces pour enfants), op. 35b (1920) – Un ensemble de miniatures avec des pièces de caractère simples mais imaginatives.

Sonatina Seconda, op. 45 (1930) – Une œuvre compacte et néoclassique avec un phrasé clair et des rythmes vifs, semblable aux sonatines de Prokofiev.

Œuvres notables

Alfredo Casella était un compositeur polyvalent dont les œuvres couvrent la musique orchestrale, la musique de chambre, les concertos, les opéras et les compositions vocales. Son style a évolué du post-romantisme à l’impressionnisme, au modernisme et finalement au néoclassicisme, incorporant souvent des éléments folkloriques italiens et baroques. Vous trouverez ci-dessous quelques-unes de ses œuvres les plus importantes en dehors de la musique pour piano solo.

1. Œuvres orchestrales

Symphonie n° 1 en si mineur, op. 5 (1906) – Symphonie post-romantique influencée par Mahler et Strauss, avec une orchestration luxuriante et une intensité dramatique.

Symphonie n° 2, op. 12 (1908-1909) – L’une des œuvres les plus ambitieuses de Casella, mêlant une orchestration straussienne aux couleurs impressionnistes françaises.

Symphonie n° 3, op. 63 (1939-1940) – Une œuvre tardive à la structure plus néoclassique, intégrant le lyrisme italien à la rigueur contrapuntique.

Italia, op. 11 (1909) – Un poème symphonique empreint d’énergie nationaliste, dont l’esprit s’apparente aux poèmes symphoniques romains de Respighi.

Elegia Eroica, op. 29 (1916) – Une élégie orchestrale tragique et puissante, écrite pendant la Première Guerre mondiale pour honorer les soldats tombés au combat.

Scarlattiana, op. 44 (1926) – Une pièce légère pour piano et petit orchestre, inspirée de la musique pour clavecin de Domenico Scarlatti, reflétant l’évolution de Casella vers le néoclassicisme.

2. Concertos

Concerto pour violoncelle et orchestre, op. 58 (1934) – Une œuvre virtuose et expressive pour violoncelle, qui équilibre lyrisme et énergie rythmique.

Concerto pour piano, cordes, timbales et percussions, op. 69 (1943) – L’une de ses œuvres les plus modernistes et percussives, mêlant une pulsation rythmique à la Bartók à une clarté néoclassique.

Concerto pour violon, op. 48 (1928) – Un concerto moins connu mais techniquement exigeant, avec un lyrisme italien et des textures orchestrales audacieuses.

3. Musique de chambre

Trio pour piano n° 1 en ré mineur, op. 5 (1902-1906) – L’une de ses premières œuvres de musique de chambre, lyrique et profondément expressive, montrant l’influence de Brahms et de Fauré.

Sérénade pour cinq instruments, op. 46 (1927) – Œuvre de musique de chambre néoclassique, avec des textures ludiques et des contrastes marqués, rappelant les œuvres pour petits ensembles de Stravinsky.

Sonate pour violon n° 2, op. 59 (1929-1930) – Sonate audacieuse et lyrique aux riches textures harmoniques, marquée par des influences françaises et italiennes.

Trio pour piano n° 2 en do majeur, op. 62 (1933) – Un trio néoclassique plus structuré, avec un contrepoint raffiné et une élégance italienne.

4. Œuvres lyriques et scéniques

La Donna Serpente (La Femme-Serpent) (1928-1931, créée en 1932) – L’opéra le plus célèbre de Casella, basé sur un conte de fées de Carlo Gozzi, avec une orchestration vivante et une théâtralité dramatique.

La Giara (1924) – Un ballet basé sur une pièce de Luigi Pirandello, incorporant des rythmes et un humour d’inspiration folklorique.

Le Couvent sur l’Eau (1912-1913) – Opéra lyrique et impressionniste, influencé par Pelléas et Mélisande de Debussy.

5. Œuvres vocales et chorales

Messa a Cappella, op. 60 (1933) – Messe pour voix non accompagnées, profondément spirituelle et contrapuntique, inspirée de la polyphonie de la Renaissance.

Pagine di Guerra, op. 25 (1915) – Cycle de chansons dramatiques et cinématographiques pour voix et piano, plus tard arrangé pour orchestre, dépeignant des scènes de la Première Guerre mondiale.

L’Adieu à la Vie, op. 14 (1906) – Cycle de chansons de la fin de la période romantique pour voix et orchestre, montrant les influences de Mahler et de Richard Strauss.

Résumé des œuvres clés par genre

Orchestre – Symphonie n° 2, Italia, Scarlattiana : Orchestration luxuriante, éléments nationalistes et néoclassiques
Concertos – Concerto pour piano, Concerto pour violoncelle : Virtuose, rythmiquement intense, influences modernistes
Musique de chambre – Serenata, Trio pour piano n° 2, Sonate pour violon n° 2 : Néoclassique, textures raffinées
Opéra et théâtre – La Donna Serpente, La Giara : Coloré, théâtral, éléments du folklore italien
Vocal et choral – Messa a Cappella, Pagine di Guerra : Polyphonique, dramatique, thèmes influencés par la guerre

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on Alfredo Casella (1883–1947) and His Works

Overview

Alfredo Casella (1883–1947) was an Italian composer, pianist, and conductor, known for his role in revitalizing Italian instrumental music in the early 20th century. Born in Turin, he studied at the Paris Conservatoire, where he was influenced by composers like Debussy, Ravel, and Mahler.

Casella was a leading figure in the Generazione dell’Ottanta, a group of Italian composers who sought to expand beyond the dominance of opera in Italian music. His style evolved from late Romanticism to a more modernist and neoclassical approach, often incorporating elements of Stravinsky, Bartók, and early 20th-century French music.

Some of his notable works include:

Italia (1909), a symphonic poem
Concerto Romano (1926) for organ and orchestra
Scarlattiana (1926), a piano concerto based on Domenico Scarlatti’s themes
Paganiniana (1942), an orchestral suite inspired by Paganini

As a conductor and promoter, Casella played a crucial role in reviving interest in composers like Vivaldi. His influence extended through his writings, teachings, and leadership in Italian musical institutions.

History

Alfredo Casella was born in Turin, Italy, in 1883, into a musical family—his grandfather had been a cellist in Paganini’s circle, and his father and mother were also musicians. Recognizing his talent early, his family sent him to the Paris Conservatoire at the age of 13, where he studied piano and composition. There, he was exposed to the rich musical currents of early 20th-century Europe, absorbing influences from Debussy, Ravel, Mahler, and Strauss, as well as the emerging modernist trends. His time in Paris placed him in the orbit of great composers and artists, fostering an outlook that would later shape his approach to Italian music.

Returning to Italy in the early 1910s, Casella found a national music scene still dominated by opera. However, he was part of a movement—the Generazione dell’Ottanta (Generation of the 1880s)—that sought to elevate Italian instrumental and orchestral music to the level of its European counterparts. He worked tirelessly as a composer, pianist, conductor, and teacher, advocating for the importance of symphonic and chamber music in a country where opera was still king.

During World War I, Casella moved back to Paris but later returned to Italy permanently. In the 1920s and 1930s, his music evolved, embracing neoclassicism and incorporating the rhythmic energy of Stravinsky and the sharpness of early 20th-century modernism. His works became increasingly refined, often drawing on the Italian past—he was especially interested in Scarlatti, Vivaldi, and Paganini, using their themes in modern reinterpretations.

Aside from composing, Casella was a major force in Italian music education and performance. He taught at the Accademia di Santa Cecilia in Rome and was a champion of forgotten Italian composers, helping to revive interest in Vivaldi’s works long before they became widely popular. His leadership in institutions and his role as a conductor brought him into the center of Italy’s musical life.

Casella’s later years saw him adapting to the shifting cultural landscape of fascist Italy. While his music was supported by the regime, he remained more focused on artistic endeavors than on politics. By the 1940s, his health declined, and he passed away in 1947 in Rome, leaving behind a diverse body of work that bridged the Romantic, modernist, and neoclassical traditions.

Chronology

Early Life and Education (1883–1906)

1883 – Born on July 25 in Turin, Italy, into a musical family.
1896 – Enters the Paris Conservatoire at age 13, studying piano under Louis Diémer and composition with Gabriel Fauré.
Early 1900s – Encounters the works of Debussy, Ravel, Mahler, Strauss, and other modern composers, shaping his musical language.

Early Career and First Compositions (1907–1914)

1907 – Completes studies and remains in Paris, becoming part of the avant-garde artistic circles.
1909 – Composes Italia, a symphonic poem reflecting his nationalist sentiment.
1910 – Returns to Italy, striving to modernize the country’s instrumental music scene.
1913 – Founding member of the Società Italiana di Musica Moderna, advocating for contemporary instrumental music in Italy.

World War I and Transition (1914–1920)

1914–1915 – Returns to Paris during the early years of World War I.
1915–1919 – Teaches at the Accademia di Santa Cecilia in Rome and performs as a pianist across Europe.
1917 – Composes his Second Symphony, influenced by Mahler and post-Romantic styles.

Neoclassical and Maturity Period (1920–1930s)

1923 – Helps revive interest in Baroque music, particularly Vivaldi.
1924 – Becomes director of the Academy of Santa Cecilia, a key position in Italian musical education.
1926 – Composes Concerto Romano (for organ and orchestra) and Scarlattiana (for piano and small orchestra), both reflecting his growing neoclassical style.
1927 – Becomes a strong advocate of neoclassicism, influenced by Stravinsky and Italian Baroque music.
1928 – Works on the ballet La Giara, based on a play by Pirandello.

Later Years and War Period (1930s–1947)

1930 – Leads the Corporazione delle Nuove Musiche, promoting contemporary music in Italy.
1932 – Conducts the first modern performances of Vivaldi’s forgotten works, contributing to his revival.
1935 – Composes Paganiniana, a suite based on themes by Paganini.
1940s – His music gains favor with the Italian Fascist regime, though he remains more focused on artistic development than politics.
1943 – Italy’s involvement in World War II disrupts his career, and he retreats from public life.
1947 – Dies on March 5 in Rome after suffering from illness.

Characteristics of Music

Characteristics of Alfredo Casella’s Music

Alfredo Casella’s music evolved significantly throughout his career, moving from late Romanticism to modernism and eventually adopting a neoclassical style. His compositions reflect a blend of Italian tradition, French impressionism, Austro-German influences, and modernist techniques.

1. Late Romanticism and Post-Romanticism (Early Works: 1900s–1910s)

Influences: Mahler, Strauss, Debussy

Characteristics:

Rich, expressive orchestration with a dense harmonic language.
Expansive, lyrical themes with a late-Romantic grandeur.
Use of chromaticism and orchestral color, inspired by Mahler and Strauss.
Example: Symphony No. 2 (1908–1909) – echoes Mahler’s grand symphonic style.

2. Impressionist and Modernist Period (1910s–1920s)

Influences: Debussy, Ravel, Stravinsky, Bartók

Characteristics:

More transparent textures and delicate orchestration, influenced by French Impressionism.
Modal harmonies and unresolved dissonances, similar to Debussy and Ravel.
Greater rhythmic vitality, incorporating irregular meters and syncopation.
Beginnings of an Italian nationalist identity in his music.
Example: Pupazzetti (1915) – playful and light, reflecting neoclassical tendencies.

3. Neoclassicism and Italian Heritage (1920s–1940s)

Influences: Stravinsky, Scarlatti, Vivaldi, Paganini

Characteristics:

Clearer forms and tighter structures, embracing neoclassical principles.
Revitalization of Italian Baroque elements, particularly Scarlatti and Vivaldi.
Frequent use of counterpoint and motoric rhythms.
Orchestration became leaner, often favoring wind and brass-heavy textures.
Example: Scarlattiana (1926) – a neoclassical piano concerto based on Scarlatti’s music.

4. Nationalism and Italian Folk Elements

Incorporation of Italian folk tunes and dance rhythms, but reimagined in a modernist framework.
Example: Paganiniana (1942) – an orchestral suite based on Paganini’s themes, showcasing virtuosity and playful spirit.

Overall Traits Across His Career

Hybrid Style – Bridging Romantic, modernist, and neoclassical influences.
Orchestral Brilliance – Colorful and dynamic orchestrations.
Rhythmic Energy – Stravinsky-like drive in later works.
Revival of Italian Traditions – Use of Baroque and folk elements.

Relationships

Direct Relationships of Alfredo Casella
Alfredo Casella was deeply connected to many figures in the music world, from composers and performers to conductors and patrons. His career spanned multiple musical centers, including Paris, Rome, and Turin, and he played a key role in shaping 20th-century Italian music.

1. Composers

Influences and Mentors:

Gabriel Fauré – Casella studied composition with Fauré at the Paris Conservatoire, absorbing his refined harmonic language.
Claude Debussy & Maurice Ravel – Casella was influenced by their impressionist harmonies and orchestration, though he later moved toward neoclassicism.
Richard Strauss & Gustav Mahler – Early in his career, he admired their orchestral complexity and dramatic intensity, reflected in his Symphony No. 2 (1908–1909).
Igor Stravinsky – Stravinsky’s neoclassicism and rhythmic drive greatly influenced Casella’s later works, such as Scarlattiana (1926).
Béla Bartók – Casella admired Bartók’s folk-inspired modernism, which influenced some of his rhythmic and harmonic choices.

Collaborators & Contemporaries:

Ottorino Respighi – A fellow Italian composer from the Generazione dell’Ottanta, though Respighi focused more on tone poems, while Casella worked on symphonic and chamber music.
Gian Francesco Malipiero – Another composer of the same generation; both worked to revive Italian Baroque music, especially Vivaldi.
Manuel de Falla – Casella befriended him in Paris, and both shared an interest in blending national traditions with modernist styles.
Darius Milhaud & Les Six – Casella had some contact with the French avant-garde, though his neoclassicism was more grounded in Italian traditions.

2. Performers & Conductors

Arturo Toscanini – The legendary Italian conductor performed Casella’s music and supported his work in bringing modern orchestral music to Italy.
Vladimir Horowitz – Casella worked with the great pianist, who performed some of his works.
Arturo Benedetti Michelangeli – One of Italy’s greatest pianists, Michelangeli was influenced by Casella’s championing of Italian keyboard music.
Wanda Landowska – The famous harpsichordist was an inspiration for Casella’s work in reviving Baroque music, particularly Domenico Scarlatti and Vivaldi.

3. Orchestras & Institutions

Accademia di Santa Cecilia (Rome) – Casella was a professor and later director, shaping generations of Italian musicians.
Società Italiana di Musica Moderna (1913) – Founded by Casella to promote modern instrumental music in Italy.
Corporazione delle Nuove Musiche (1930s) – A movement he led to support contemporary Italian composers.
La Scala (Milan) – Though primarily an opera house, Casella conducted and promoted orchestral music there.

4. Non-Musicians & Patrons

Pirandello (Playwright) – Casella composed music for Pirandello’s plays, including La Giara (1924).
Mussolini & Fascist Regime – While not a strong political figure, Casella’s music was supported by the Fascist government, which sought to promote Italian culture.
Ricordi (Music Publisher) – One of Italy’s major publishers, which published many of Casella’s works.

Summary of Key Relationships:

Teachers: Gabriel Fauré
Influences: Debussy, Ravel, Mahler, Strauss, Bartók, Stravinsky
Friends/Collaborators: Respighi, Malipiero, de Falla
Performers: Toscanini, Horowitz, Michelangeli, Landowska
Institutions: Accademia di Santa Cecilia, Società Italiana di Musica Moderna
Non-Musicians: Pirandello (literature), Mussolini (political environment)

Similar Composers

Alfredo Casella’s music evolved through late Romanticism, Impressionism, modernism, and neoclassicism, making his style comparable to several composers across different periods and regions. Below are composers who share stylistic, historical, or aesthetic similarities with him.

1. Italian Composers of the Generazione dell’Ottanta (Casella’s Contemporaries)

Casella was part of the Generazione dell’Ottanta (Generation of the 1880s), a group of Italian composers who sought to establish a strong symphonic and instrumental tradition in a country still dominated by opera.

Ottorino Respighi (1879–1936) – Known for The Pines of Rome and The Fountains of Rome, he blended Italian nationalism with modern orchestration, much like Casella.
Gian Francesco Malipiero (1882–1973) – Shared Casella’s interest in reviving Italian Baroque music and combining it with modernist elements.
Ildebrando Pizzetti (1880–1968) – Focused on lyricism and modal harmonies, with a preference for historical and mythological themes.
Mario Castelnuovo-Tedesco (1895–1968) – A younger Italian composer who, like Casella, integrated neoclassical elements with Italian folk music and tradition.

2. Other Neoclassical Composers (Casella’s Later Influences & Style)

Casella moved towards neoclassicism in the 1920s, embracing clear structures and drawing inspiration from Baroque and Classical-era composers.

Igor Stravinsky (1882–1971) – A major influence on Casella’s neoclassical works, Stravinsky’s use of sharp rhythms, counterpoint, and pastiche of older styles was mirrored in Casella’s Scarlattiana.
Darius Milhaud (1892–1974) & Les Six – Like Casella, they balanced playfulness and modern harmonic techniques, especially in chamber music.
Manuel de Falla (1876–1946) – Spanish composer who, like Casella, merged folk traditions with modern orchestration. His Harpsichord Concerto resembles Casella’s neoclassical works.
Paul Hindemith (1895–1963) – Shared Casella’s interest in counterpoint, clear forms, and modern reinterpretations of older styles.
Francis Poulenc (1899–1963) – His mix of wit, neoclassicism, and Romantic lyricism makes him comparable to Casella’s lighter works.

3. Late Romantic & Modernist Composers with Similar Orchestral Styles (Casella’s Early Influences & Sound)

Before embracing neoclassicism, Casella wrote post-Romantic, impressionist, and modernist works influenced by composers of the Austro-German and French traditions.

Richard Strauss (1864–1949) – Casella’s early orchestral works, like Symphony No. 2, were inspired by Strauss’s opulent orchestration and dramatic intensity.
Gustav Mahler (1860–1911) – His long, expressive symphonic forms influenced Casella’s early symphonies.
Béla Bartók (1881–1945) – Both composers experimented with folk music elements, rhythmic complexity, and dissonant harmonies.
Maurice Ravel (1875–1937) – Casella’s French influences, especially in orchestration and colorful harmonies, align with Ravel’s style.
Claude Debussy (1862–1918) – Though Casella later rejected Impressionism, his early works show hints of Debussy’s harmonic colors and textures.

4. Composers Who Revived National Traditions (Casella’s Interest in Italian Baroque & Folk Music)

Casella actively revived Italian Baroque music, much like these composers did with their own national traditions.

Zoltán Kodály (1882–1967) – Similar to Casella in his use of folk melodies and rhythmic drive, especially in orchestral and choral music.
Ralph Vaughan Williams (1872–1958) – Focused on revitalizing English music, much like Casella revived Italian instrumental traditions.
Heitor Villa-Lobos (1887–1959) – Blended folk elements, rhythmic energy, and neoclassicism, similar to Casella’s Italian influences.

Summary: Key Similar Composers by Style

Italian Symphonic Composers – Respighi, Malipiero, Pizzetti, Castelnuovo-Tedesco
Neoclassicism – Stravinsky, Milhaud, Hindemith, Poulenc, de Falla
Post-Romantic & Modernist Orchestration – Strauss, Mahler, Bartók, Ravel, Debussy
Nationalist & Folk Revivalists – Kodály, Vaughan Williams, Villa-Lobos

Notable Piano Solo Works

Alfredo Casella was a skilled pianist and composer, writing several notable works for solo piano that reflect his stylistic evolution—from late Romanticism to Impressionism, Modernism, and Neoclassicism. His piano music often features brilliant virtuosity, rhythmic energy, and a strong sense of structure, sometimes incorporating Italian folk and Baroque influences.

1. Early Romantic & Impressionist Period (1900s–1910s)

These works show influences from Liszt, Debussy, and Ravel, with lush harmonies and expressive textures.

Barcarola, Op. 5 (1902) – A lyrical, atmospheric work with floating melodies and rich harmonies, reminiscent of Debussy and Fauré.

Pavane, Op. 17 (1908) – A refined, delicate piece inspired by the French style, similar to Ravel’s Pavane pour une infante défunte.

Sonatina, Op. 28 (1916–1917) – More structured and classical in form but still features chromatic harmonies and Impressionist textures.

2. Modernist & Experimental Period (1910s–1920s)

Casella embraced a more percussive, rhythmically complex, and dissonant style during this period, influenced by Stravinsky and Bartók.

Paganiniana, Op. 35 (1922) – A virtuoso set of variations on themes by Niccolò Paganini, blending Romantic bravura with modern harmonic twists.

Nove Pezzi (Nine Pieces), Op. 24 (1914) – A diverse collection of short character pieces, ranging from lyrical and expressive to rhythmically aggressive.

Due Ricercari, Op. 51 (1925) – Inspired by Italian Renaissance and Baroque counterpoint, but with modern harmonic language.

3. Neoclassical & Italian Nationalist Period (1920s–1940s)

Casella’s later works reflect clearer forms, Baroque influences, and rhythmic drive, embracing Italian musical heritage.

Toccata, Op. 6 (1904, revised 1928) – A brilliant, motoric piece that foreshadows Prokofiev’s toccatas, with a relentless energy.

11 Pezzi Infantili (Children’s Pieces), Op. 35b (1920) – A set of miniatures with simple yet imaginative character pieces.

Sonatina Seconda, Op. 45 (1930) – A compact, neoclassical work with clear phrasing and lively rhythms, akin to Prokofiev’s sonatinas.

Notable Works

Alfredo Casella was a versatile composer whose works span orchestral music, chamber music, concertos, operas, and vocal compositions. His style evolved from post-Romanticism to Impressionism, Modernism, and eventually Neoclassicism, often incorporating Italian folk and Baroque elements. Below are some of his most significant works outside of solo piano music.

1. Orchestral Works

Symphony No. 1 in B minor, Op. 5 (1906) – A post-Romantic symphony influenced by Mahler and Strauss, with lush orchestration and dramatic intensity.

Symphony No. 2, Op. 12 (1908–1909) – One of Casella’s most ambitious works, blending Straussian orchestration with French impressionistic colors.

Symphony No. 3, Op. 63 (1939–1940) – A later work with a more neoclassical structure, integrating Italian lyricism with contrapuntal rigor.

Italia, Op. 11 (1909) – A symphonic poem filled with nationalistic energy, similar in spirit to Respighi’s Roman tone poems.

Elegia Eroica, Op. 29 (1916) – A tragic, powerful orchestral elegy, written during World War I to honor fallen soldiers.

Scarlattiana, Op. 44 (1926) – A lighthearted piano and small orchestra piece, inspired by Domenico Scarlatti’s harpsichord music, reflecting Casella’s move toward neoclassicism.

2. Concertos

Concerto for Cello and Orchestra, Op. 58 (1934) – A virtuosic and expressive work for cello, balancing lyricism and rhythmic energy.

Concerto for Piano, Strings, Timpani, and Percussion, Op. 69 (1943) – One of his most modernist and percussive works, blending Bartók-like rhythmic drive with neoclassical clarity.

Violin Concerto, Op. 48 (1928) – A lesser-known but technically demanding concerto with Italian lyricism and bold orchestral textures.

3. Chamber Music

Piano Trio No. 1 in D minor, Op. 5 (1902–1906) – One of his earliest chamber works, lyrical and deeply expressive, showing the influence of Brahms and Fauré.

Serenata for Five Instruments, Op. 46 (1927) – A neoclassical chamber work, with playful textures and sharp contrasts, reminiscent of Stravinsky’s small ensemble works.

Violin Sonata No. 2, Op. 59 (1929–1930) – A bold, lyrical sonata with rich harmonic textures, showing French and Italian influences.

Piano Trio No. 2 in C major, Op. 62 (1933) – A more structured, neoclassical trio, with refined counterpoint and Italian elegance.

4. Opera & Stage Works

La Donna Serpente (The Serpent Woman) (1928–1931, premiered 1932) – Casella’s most famous opera, based on a Carlo Gozzi fairy tale, with vivid orchestration and dramatic theatricality.

La Giara (1924) – A ballet based on a play by Luigi Pirandello, incorporating folk-inspired rhythms and humor.

Le Couvent sur l’Eau (1912–1913) – A lyrical and impressionistic opera, showing influence from Debussy’s Pelléas et Mélisande.

5. Vocal & Choral Works

Messa a Cappella, Op. 60 (1933) – A deeply spiritual and contrapuntal Mass for unaccompanied voices, drawing inspiration from Renaissance polyphony.

Pagine di Guerra, Op. 25 (1915) – A dramatic, cinematic song cycle for voice and piano, later arranged for orchestra, depicting scenes from World War I.

L’Adieu à la Vie, Op. 14 (1906) – A late-Romantic song cycle for voice and orchestra, showing influences of Mahler and Richard Strauss.

Summary of Key Works by Genre

Orchestral – Symphony No. 2, Italia, Scarlattiana : Lush orchestration, nationalistic, neoclassical elements
Concertos – Piano Concerto, Cello Concerto : Virtuosic, rhythmically intense, modernist influences
Chamber Music – Serenata, Piano Trio No. 2, Violin Sonata No. 2 : Neoclassical, refined textures
Opera & Stage – La Donna Serpente, La Giara : Colorful, theatrical, Italian folklore elements
Vocal & Choral – Messa a Cappella, Pagine di Guerra : Polyphonic, dramatic, war-influenced themes

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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