Mémoires sur Charles Griffes et ses ouvrages

Aperçu

Charles Tomlinson Griffes (1884-1920) était un compositeur américain connu pour sa musique impressionniste et moderniste. Son style a été fortement influencé par l’impressionnisme français, en particulier Debussy et Ravel, ainsi que par des compositeurs russes comme Scriabine. Griffes est l’un des compositeurs américains les plus importants du début du XXe siècle, malgré sa courte vie.

Style musical et influence

Ses premières œuvres montrent des influences romantiques allemandes, reflétant ses études à Berlin.
Plus tard, il adopte des techniques impressionnistes, incorporant des harmonies luxuriantes, des gammes exotiques et des textures atmosphériques.
Il explore également des éléments modernistes, dépassant l’impressionnisme pour adopter un style plus individuel et harmoniquement audacieux.

Œuvres notables

« The White Peacock » (1915) : une pièce pour piano, plus tard orchestrée, qui met en valeur son langage impressionniste.
« Poem for Flute and Orchestra » (1918) : une œuvre au lyrisme envoûtant qui reste un incontournable du répertoire pour flûte.
« Piano Sonata » (1917-1918) : une pièce dramatique et complexe qui reflète son style mature.
« Pleasure Dome of Kubla Khan » (1912-1916) : un poème symphonique inspiré du célèbre poème de Coleridge, rempli d’harmonies exotiques.

Héritage

Griffes est mort de la grippe à seulement 35 ans, mais sa musique reste une partie importante du répertoire classique américain. Sa capacité à mélanger l’impressionnisme européen avec sa voix unique l’a distingué comme l’un des compositeurs américains les plus originaux de son temps.

Histoire

Charles Tomlinson Griffes était un compositeur américain dont la carrière, brève mais remarquable, a eu un impact durable sur la musique classique du début du XXe siècle. Né en 1884 à Elmira, dans l’État de New York, il a montré très tôt des talents musicaux et a été encouragé à étudier le piano. Ses promesses l’ont conduit en Allemagne en 1903, où il a étudié au Conservatoire Stern de Berlin. Il a d’abord été formé dans la tradition romantique allemande, en particulier par le compositeur Engelbert Humperdinck, qui a influencé ses premières compositions.

Cependant, le séjour de Griffes en Europe l’a exposé à un éventail plus large d’idées musicales, en particulier le mouvement impressionniste émergent dirigé par Debussy et Ravel. Il est devenu fasciné par leur utilisation de la couleur, de l’harmonie et des gammes non traditionnelles. De retour aux États-Unis en 1907, il accepta un poste de professeur de musique à la Hackley School de Tarrytown, dans l’État de New York, un emploi qu’il conserverait jusqu’à la fin de sa vie. Tout en enseignant, il continua à composer, s’éloignant progressivement de ses premières influences germaniques pour adopter l’impressionnisme, ainsi que des éléments d’exotisme et de modernisme.

Dans les années 1910, Griffes avait développé un style très personnel, combinant des harmonies luxuriantes, des textures atmosphériques et une complexité rythmique. Des œuvres telles que The White Peacock (1915) et The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1919) ont démontré sa capacité à créer des images musicales vives. Il a également expérimenté des compositions plus abstraites et plus audacieuses sur le plan harmonique, comme sa Sonate pour piano (1917-1918).

Malgré une reconnaissance croissante, Griffes a dû faire face à des difficultés professionnelles et personnelles. Homosexuel déclaré à une époque où la discrimination était largement répandue, il a mené une vie privée en cachant une grande partie de ses affaires personnelles. Sa santé s’est également détériorée rapidement et, fin 1919, il est tombé gravement malade. Atteint d’une pneumonie aggravée par la pandémie de grippe, il est décédé en avril 1920 à l’âge de 35 ans seulement.

Bien que sa carrière ait été tragiquement écourtée, la musique de Griffes a été reconnue à titre posthume pour son originalité. Aujourd’hui, il est considéré comme l’un des premiers compositeurs américains à avoir pleinement adopté l’impressionnisme tout en forgeant sa propre voix artistique unique.

Chronologie

Jeunesse et éducation (1884-1907)
1884 (17 septembre) : naissance à Elmira, dans l’État de New York.
1899 : commence des études sérieuses de piano avec Mary Selena Broughton, une professeure de musique locale qui financera plus tard ses études en Allemagne.
1903 : se rend à Berlin pour étudier au Conservatoire Stern, se concentrant d’abord sur le piano.
1905 : se concentre sur la composition sous la direction d’Engelbert Humperdinck, absorbant les influences romantiques tardives allemandes.
1907 : retour aux États-Unis et nomination au poste de directeur musical de la Hackley School de Tarrytown, dans l’État de New York.
Compositeur émergent (1908-1914)
1908 : publication de ses premières compositions d’inspiration germanique, dont Roman Sketches, qui témoignent encore d’influences romantiques.
1910 : début de l’intégration d’éléments impressionnistes et exotiques, influencés par Debussy, Ravel et la musique orientale.
1912 : Écrit Le Dôme du plaisir de Kubla Khan, un poème symphonique inspiré de la poésie de Coleridge.
Période de maturité (1915-1919)
1915 : Compose Le Paon blanc, à l’origine pour piano, puis orchestré.
1916-1918 : Il évolue vers un style plus individuel et moderniste, composant des œuvres telles que Piano Sonata et Poem for Flute and Orchestra.
1917 : Il est reconnu grâce aux interprétations de sa musique par le Boston Symphony Orchestra.
1919 : Il reçoit les éloges de la critique pour ses œuvres orchestrales, bien qu’il connaisse toujours des difficultés financières et professionnelles.
Dernières années et héritage (1920-au-delà)
1920 (janvier) : tombe gravement malade d’une pneumonie, probablement aggravée par la pandémie de grippe.
1920 (8 avril) : décède à New York à l’âge de 35 ans.
Reconnaissance posthume : sa musique est défendue par des musiciens plus tardifs, et il est reconnu comme l’un des premiers compositeurs américains les plus originaux, mêlant impressionnisme et éléments modernistes.

Caractéristiques de la musique

1. Influence du début du romantisme (1903-1910)

Les premières œuvres de Griffes ont été fortement influencées par le romantisme allemand, en particulier par des compositeurs tels que Wagner, Brahms et son professeur Engelbert Humperdinck. Son langage harmonique à cette époque est riche et expressif, avec de longues mélodies lyriques et des formes traditionnelles. On peut citer par exemple Roman Sketches et Three Tone Pictures, qui portent encore des traces de l’influence germanique.

2. Impressionnisme (1910-1916)

À mesure que Griffes s’est familiarisé avec la musique de Debussy et Ravel, il a évolué vers un style plus impressionniste. Cette période est marquée par :

Des gammes modales et par tons : créant une qualité éthérée et onirique.
Des harmonies luxuriantes et des accords étendus : similaires à la palette harmonique de Debussy et Ravel.
Éléments programmatiques : Nombre de ses œuvres évoquent des images ou des récits, comme Le Paon blanc (1915), qui dépeint les mouvements lents et gracieux d’un paon.
Couleur orchestrale et expérimentation timbrale : Griffes utilisait des textures délicates et des combinaisons instrumentales pour obtenir des effets atmosphériques.

3. Exotisme et symbolisme

Griffes était fasciné par les traditions musicales orientales et non occidentales, qu’il intégrait dans ses œuvres. En voici quelques exemples :

Les gammes pentatoniques et non occidentales : inspirées par la musique asiatique et moyen-orientale, que l’on retrouve dans des pièces telles que The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912-1916).
Les rythmes et mesures inhabituels : créant un sentiment de fluidité et d’imprévisibilité.
Les thèmes symbolistes et mystiques : souvent inspirés par la littérature et l’art, tels que la poésie d’Edgar Allan Poe et de Samuel Taylor Coleridge.

4. Modernisme et style tardif (1916-1920)

Dans ses dernières années, Griffes a développé une voix plus individuelle et moderniste, allant au-delà de l’impressionnisme vers des harmonies et des structures formelles plus complexes. Cette période se caractérise par :

La bitonalité et le chromatisme : les harmonies deviennent plus dissonantes et audacieuses, comme dans sa Sonate pour piano (1917-1918).
Des structures compactes et dramatiques : s’éloignant de la fluidité de l’impressionnisme pour se tourner vers des énoncés musicaux plus définis et intenses.
Une forte impulsion rythmique : par rapport à ses premières œuvres atmosphériques, ses dernières compositions présentent une énergie et un contraste rythmiques plus importants.

Style général et héritage

La musique de Griffes est unique dans la tradition classique américaine, mêlant l’impressionnisme européen à son propre langage harmonique et rythmique innovant. Ses compositions, bien que peu nombreuses en raison de sa mort prématurée, témoignent d’une évolution remarquable du romantisme tardif à l’impressionnisme et, finalement, au début du modernisme.

Relations

Relations directes de Charles Griffes

Professeurs et mentors

Engelbert Humperdinck (1854-1921) : professeur de composition de Griffes au Conservatoire Stern de Berlin (1905-1907). L’influence de Humperdinck est évidente dans les premières œuvres romantiques allemandes de Griffes.
Mary Selena Broughton : la première professeure de piano de Griffes à Elmira, dans l’État de New York. Elle a reconnu son talent et a soutenu financièrement ses études en Allemagne.

Compositeurs qui l’ont influencé (indirectement, mais de manière significative)

Claude Debussy (1862-1918) : Griffes a été profondément inspiré par les harmonies et les textures impressionnistes de Debussy, en particulier dans des œuvres telles que Le Paon blanc et Le Dom-Tom de Kubla Khan.
Maurice Ravel (1875-1937) : une autre influence impressionniste, bien que moins directe que celle de Debussy. L’utilisation par Griffes de la couleur orchestrale et des harmonies modales reflète les techniques de Ravel.
Alexandre Scriabine (1872-1915) : dans ses œuvres ultérieures, Griffes s’est orienté vers des structures harmoniques et un chromatisme plus modernistes, qui font écho à l’approche de Scriabine.
Igor Stravinsky (1882-1971) : Bien qu’il n’y ait pas de contact direct, les innovations rythmiques de Griffes dans ses œuvres ultérieures suggèrent une connaissance de la musique de Stravinsky.

Musiciens et interprètes qui ont soutenu son travail

Georges Barrère (1876-1944) : flûtiste français qui a créé le Poème pour flûte et orchestre de Griffes en 1919 avec l’Orchestre symphonique de New York. Cette représentation a considérablement renforcé la réputation de Griffes.
Leopold Stokowski (1882-1977) : chef d’orchestre de l’Orchestre de Philadelphie, qui a interprété certaines des œuvres de Griffes, contribuant ainsi à les faire connaître à un public plus large.
Walter Damrosch (1862-1950) : chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de New York, sous la direction duquel Poem for Flute de Griffes a été créé en 1919.
Rosina Lhévinne (1880-1976) : pianiste et professeure de renom qui a interprété les œuvres de Griffes et fait la promotion de sa musique.

Orchestres et institutions

Orchestre symphonique de Boston : a interprété certaines des œuvres orchestrales de Griffes de son vivant, lui apportant une plus grande reconnaissance nationale.
Orchestre de Philadelphie : a joué la musique de Griffes sous la direction de Leopold Stokowski, consolidant ainsi sa place dans la musique américaine.
Orchestre symphonique de New York : a créé son Poème pour flûte avec Georges Barrère comme soliste en 1919.
École Hackley (Tarrytown, NY) : où Griffes a travaillé comme professeur de musique de 1907 jusqu’à sa mort en 1920. Bien que ce travail lui ait apporté une certaine stabilité, il était également une source de frustration, car il limitait son temps de composition.

Relations personnelles et sociales

Pierre Luboshutz (1891-1971) : pianiste russe qui a interprété la Sonate pour piano de Griffes et soutenu sa musique.
Ralph Leopold : pianiste et ami proche de Griffes, avec qui il partageait un lien musical fort.
William Kincaid (1895-1967) : flûtiste qui a par la suite défendu Poème pour flûte et orchestre de Griffes.
Personnages non musicaux : Bien que peu de documents existent sur ses relations personnelles en dehors de la musique, on sait que Griffes a mené une vie privée d’homosexuel à une époque de discrimination généralisée, ce qui l’a conduit à entretenir un cercle social discret.

Œuvres notables pour piano solo

Griffes a composé plusieurs œuvres importantes pour piano qui reflètent son évolution stylistique du romantisme allemand à l’impressionnisme et, plus tard, au modernisme. Voici quelques-unes de ses pièces les plus remarquables :

1. Première période romantique (influence allemande)

Trois pièces de fantaisie, op. 6 (1907-1908)
Les premières œuvres de Griffes montrent l’influence de Brahms et de Humperdinck, avec des mélodies lyriques et des harmonies riches.

2. Période impressionniste (1910-1916)

Esquisses romaines, op. 7 (1915-1916) (œuvre pour piano la plus célèbre)

Un ensemble de quatre pièces impressionnistes inspirées par l’Italie et l’imagerie poétique :

Le Paon blanc – Des harmonies luxuriantes et des gammes par tons entiers créent une atmosphère chatoyante. Orchestré plus tard.
Nightfall – Une pièce rêveuse et méditative évoquant le crépuscule.
The Fountain of the Acqua Paola – Des arpèges fluides et des textures en cascade, rappelant Debussy.
Clouds – Une pièce plus sombre et mystérieuse aux harmonies complexes.

Sonate (1917-1918) (œuvre la plus complexe et la plus mature)

Une œuvre dramatique très sophistiquée, qui va au-delà de l’impressionnisme pour s’exprimer dans un langage moderniste. Elle se caractérise par :

Des harmonies bitonales et des centres tonals changeants.

Une pulsation et une intensité rythmiques.

Une structure dynamique et condensée qui rappelle Scriabine et la fin de la période Debussy.
Le Dôme de plaisir de Kubla Khan (1912-1916, version originale pour piano)
Une pièce mystique et exotique inspirée du poème de Coleridge. Bien que plus connue dans sa version orchestrale, la version pour piano est riche en couleurs et en harmonies.

De Profundis (1915-1916, inachevé)

Une pièce dramatique et introspective laissée inachevée au moment de sa mort.

Les œuvres pour piano de Griffes sont un mélange fascinant d’impressionnisme, de romantisme et de modernisme précoce. Ses Roman Sketches et sa Sonate pour piano sont considérées comme ses contributions les plus importantes au répertoire pour piano solo.

Œuvres notables

1. Œuvres orchestrales

Le Paon blanc (1919, version orchestrale)

À l’origine une pièce pour piano tirée de Roman Sketches, cette version orchestrale met en valeur des harmonies impressionnistes luxuriantes et une orchestration vibrante.

The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912-1917)

L’une des œuvres les plus célèbres de Griffes, ce poème symphonique orchestral s’inspire du poème de Coleridge, avec des harmonies exotiques et de riches textures orchestrales.

Poème pour flûte et orchestre (1918-1919)

Œuvre lyrique et impressionniste qui reste l’une des pièces pour flûte américaine les plus fréquemment jouées.

Three Tone Pictures (1910, orchestré plus tard)

Suite impressionniste qui comprend des mouvements évocateurs tels que The Vale of Dreams.

2. Musique de chambre

Poème pour flûte et piano (1918-1919)

Version originale de Poème pour flûte et orchestre, souvent jouée en récital.

Deux esquisses basées sur des thèmes indiens (1918, pour quatuor à cordes)

Inspirées de mélodies amérindiennes, ces pièces incorporent des harmonies modales et des thèmes folkloriques.

3. Œuvres vocales et chorales

Cinq chansons, op. 5 (1912-1913)

Un cycle de chansons aux harmonies impressionnistes et aux textes poétiques.

Quatre impressions (1912-1916)

Un ensemble de chansons artistiques, aux harmonies oniriques et à l’imagerie symbolique.

Une vieille chanson reprise (1918, pour voix et piano ou orchestre)

Une œuvre tardive qui mêle romantisme lyrique et style harmonique mature de Griffes.

Psaume 47 (1912, pour chœur et orchestre)

Une œuvre chorale de grande envergure qui révèle le côté dramatique et expressif de Griffes.

Les œuvres orchestrales et de chambre de Griffes comptent parmi les compositions américaines les plus originales du début du XXe siècle, mêlant impressionnisme et éléments modernistes.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über Charles Griffes und seinen Werken

Überblick

Charles Tomlinson Griffes (1884–1920) war ein amerikanischer Komponist, der für seine impressionistische und modernistische Musik bekannt war. Sein Stil war stark vom französischen Impressionismus, insbesondere von Debussy und Ravel, sowie von russischen Komponisten wie Skrjabin beeinflusst. Griffes ist einer der bedeutendsten amerikanischen Komponisten des frühen 20. Jahrhunderts, trotz seines kurzen Lebens.

Musikstil und Einfluss

In seinen frühen Werken sind Einflüsse der deutschen Romantik zu erkennen, die auf seine Studienzeit in Berlin zurückzuführen sind.
Später übernahm er impressionistische Techniken und integrierte üppige Harmonien, exotische Tonleitern und atmosphärische Texturen.
Er erforschte auch modernistische Elemente und entwickelte sich über den Impressionismus hinaus zu einem individuelleren, harmonisch abenteuerlichen Stil.

Bedeutende Werke

„The White Peacock„ (1915): Ein Klavierstück, das später orchestriert wurde und seine impressionistische Sprache zeigt.
„Poem for Flute and Orchestra“ (1918): Ein ergreifend lyrisches Werk, das nach wie vor ein fester Bestandteil des Flötenrepertoires ist.
„Piano Sonata“ (1917–18): Ein dramatisches, komplexes Stück, das seinen reifen Stil widerspiegelt.
„Pleasure Dome of Kubla Khan“ (1912–16): Eine Tondichtung, die von Coleridges berühmtem Gedicht inspiriert ist und voller exotischer Harmonien steckt.

Vermächtnis

Griffes starb im Alter von nur 35 Jahren an Influenza, aber seine Musik ist nach wie vor ein wichtiger Bestandteil des klassischen amerikanischen Repertoires. Seine Fähigkeit, den europäischen Impressionismus mit seiner einzigartigen Stimme zu verbinden, machte ihn zu einem der originellsten amerikanischen Komponisten seiner Zeit.

Geschichte

Charles Tomlinson Griffes war ein amerikanischer Komponist, dessen kurze, aber bemerkenswerte Karriere einen bleibenden Einfluss auf die klassische Musik des frühen 20. Jahrhunderts hatte. Er wurde 1884 in Elmira, New York, geboren und zeigte früh musikalisches Talent. Er wurde ermutigt, Klavier zu studieren. Aufgrund seines Talents ging er 1903 nach Deutschland, wo er am Stern-Konservatorium in Berlin studierte. Zunächst wurde er in der Tradition der deutschen Romantik ausgebildet, insbesondere vom Komponisten Engelbert Humperdinck, der seine frühen Kompositionen beeinflusste.

Während seiner Zeit in Europa kam Griffes jedoch mit einer breiteren Palette musikalischer Ideen in Berührung, insbesondere mit der aufkommenden impressionistischen Bewegung unter der Leitung von Debussy und Ravel. Er war fasziniert von deren Verwendung von Farbe, Harmonie und nicht-traditionellen Tonleitern. Nach seiner Rückkehr in die Vereinigten Staaten im Jahr 1907 nahm er eine Stelle als Musiklehrer an der Hackley School in Tarrytown, New York, an – eine Stelle, die er für den Rest seines Lebens behalten sollte. Während er unterrichtete, komponierte er weiter, entfernte sich allmählich von seinen frühen germanischen Einflüssen und wandte sich dem Impressionismus sowie Elementen des Exotismus und der Moderne zu.

In den 1910er Jahren hatte Griffes einen sehr individuellen Stil entwickelt, der üppige Harmonien, atmosphärische Texturen und rhythmische Komplexität miteinander verband. Werke wie „The White Peacock“ (1915) und „The Pleasure-Dome of Kubla Khan“ (1919) zeigten seine Fähigkeit, lebendige musikalische Bilder zu schaffen. Er experimentierte auch mit abstrakteren und harmonisch gewagteren Kompositionen, wie z. B. seiner Klaviersonate (1917–18).

Trotz wachsender Anerkennung hatte Griffes sowohl mit beruflichen als auch mit persönlichen Herausforderungen zu kämpfen. Als bekennender Schwuler in einer Zeit weit verbreiteter Diskriminierung lebte er ein Privatleben, in dem er einen Großteil seiner persönlichen Angelegenheiten verbarg. Auch sein Gesundheitszustand verschlechterte sich rapide, und Ende 1919 wurde er schwer krank. Bei ihm wurde eine Lungenentzündung diagnostiziert, die durch die Grippepandemie noch verschlimmert wurde. Er starb im April 1920 im Alter von nur 35 Jahren.

Obwohl seine Karriere auf tragische Weise vorzeitig beendet wurde, erlangte Griffes’ Musik posthum Anerkennung für ihre Originalität. Heute gilt er als einer der ersten amerikanischen Komponisten, die sich voll und ganz dem Impressionismus verschrieben und dabei ihre eigene, einzigartige künstlerische Stimme entwickelt haben.

Chronologie

Frühes Leben und Ausbildung (1884–1907)
17. September 1884: Geburt in Elmira, New York.
1899: Beginn eines ernsthaften Klavierstudiums bei Mary Selena Broughton, einer örtlichen Musiklehrerin, die später seine Ausbildung in Deutschland finanziert.
1903: Reise nach Berlin, um am Stern-Konservatorium zu studieren, zunächst mit Schwerpunkt Klavier.
1905: Verlagerung des Schwerpunkts auf Komposition bei Engelbert Humperdinck, wobei er spätromantische deutsche Einflüsse aufnimmt.
1907: Rückkehr in die USA und Ernennung zum Musikdirektor an der Hackley School in Tarrytown, New York.
Aufstrebender Komponist (1908–1914)
1908: Veröffentlichung früher, von der deutschen Musik inspirierter Kompositionen, darunter „Roman Sketches“, die noch immer von der Romantik beeinflusst sind.
1910: Beginn der Integration impressionistischer und exotischer Elemente, beeinflusst von Debussy, Ravel und östlicher Musik.
1912: Er schreibt „The Pleasure-Dome of Kubla Khan“, eine orchestrale Tondichtung, die von Coleridges Gedichten inspiriert ist.
Reifezeit (1915–1919)
1915: Er komponiert „The White Peacock“, ursprünglich für Klavier, später orchestriert.
1916–1918: Er bewegt sich in Richtung eines individuelleren, moderneren Stils und komponiert Werke wie die Klaviersonate und das Gedicht für Flöte und Orchester.
1917: Er erlangt Anerkennung durch Aufführungen seiner Musik durch das Boston Symphony Orchestra.
1919: Er erhält Anerkennung von Kritikern für seine Orchesterwerke, kämpft aber weiterhin finanziell und beruflich.
Letzte Jahre und Vermächtnis (1920–heute)
1920 (Januar): Ernsthafte Erkrankung an einer Lungenentzündung, die sich wahrscheinlich durch die Grippepandemie verschlimmert hat.
1920 (8. April): Er stirbt im Alter von 35 Jahren in New York.
Posthume Anerkennung: Seine Musik wird von späteren Musikern geschätzt und er gilt als einer der originellsten Komponisten der frühen amerikanischen Musik, der Impressionismus mit modernistischen Elementen verband.

Merkmale der Musik

1. Frühromantischer Einfluss (1903–1910)

Griffes’ frühe Werke waren stark von der deutschen Romantik beeinflusst, insbesondere von Komponisten wie Wagner, Brahms und seinem Lehrer Engelbert Humperdinck. Seine harmonische Sprache in dieser Zeit ist reich und ausdrucksstark, mit langen, lyrischen Melodien und traditionellen Formen. Beispiele hierfür sind „Roman Sketches“ und „Three Tone Pictures“, die noch immer Spuren des germanischen Einflusses aufweisen.

2. Impressionismus (1910–1916)

Als Griffes mit der Musik von Debussy und Ravel in Berührung kam, entwickelte er einen eher impressionistischen Stil. Diese Periode ist gekennzeichnet durch:

Modal- und Ganztonskalen: Schaffen einer ätherischen, traumähnlichen Qualität.
Üppige Harmonien und erweiterte Akkorde: Ähnlich wie die harmonische Palette von Debussy und Ravel.
Programmatische Elemente: Viele seiner Werke rufen Bilder oder Erzählungen hervor, wie z. B. „The White Peacock“ (1915), das die langsamen, anmutigen Bewegungen eines Pfaus darstellt.
Experimentieren mit Orchesterfarben und Klangfarben: Griffes verwendete zarte Texturen und Instrumentalkombinationen, um atmosphärische Effekte zu erzielen.

3. Exotik und Symbolismus

Griffes war fasziniert von östlichen und nicht-westlichen Musiktraditionen, die er in seine Werke einfließen ließ. Beispiele hierfür sind:

Pentatonische und nicht-westliche Tonleitern: Inspiriert von asiatischer und nahöstlicher Musik, zu hören in Stücken wie „The Pleasure-Dome of Kubla Khan“ (1912–16).
Ungewöhnliche Rhythmen und Taktarten: Schaffen ein Gefühl von Fluidität und Unvorhersehbarkeit.
Symbolistische und mystische Themen: Oft von Literatur und Kunst inspiriert, wie die Poesie von Edgar Allan Poe und Samuel Taylor Coleridge.

4. Modernismus und Spätstil (1916–1920)

In seinen letzten Lebensjahren entwickelte Griffes eine individuellere, modernistische Stimme, die über den Impressionismus hinausging und sich komplexeren Harmonien und formalen Strukturen zuwandte. Diese Periode ist gekennzeichnet durch:

Bitonalität und Chromatik: Harmonien werden dissonanter und experimenteller, wie in seiner Klaviersonate (1917–18).
Kompakte, dramatische Strukturen: Weg vom fließenden Impressionismus hin zu klareren, intensiveren musikalischen Aussagen.
Starker rhythmischer Antrieb: Im Vergleich zu seinen früheren atmosphärischen Werken zeichnen sich seine späten Kompositionen durch eine größere rhythmische Energie und mehr Kontrast aus.

Gesamtstil und Vermächtnis

Griffes’ Musik ist einzigartig in der amerikanischen klassischen Tradition, da sie den europäischen Impressionismus mit seiner eigenen innovativen harmonischen und rhythmischen Sprache verbindet. Seine Kompositionen, die aufgrund seines frühen Todes zahlenmäßig begrenzt sind, zeigen eine bemerkenswerte Entwicklung von der Spätromantik über den Impressionismus bis hin zur frühen Moderne.

Beziehungen

Direkte Beziehungen von Charles Griffes

Lehrer und Mentoren

Engelbert Humperdinck (1854–1921): Griffes’ Kompositionslehrer am Stern’schen Konservatorium in Berlin (1905–1907). Humperdincks Einfluss ist in Griffes’ frühen Werken der deutschen Romantik deutlich erkennbar.
Mary Selena Broughton: Griffes’ frühe Klavierlehrerin in Elmira, New York. Sie erkannte sein Talent und unterstützte sein Studium in Deutschland finanziell.

Komponisten, die ihn (indirekt, aber maßgeblich) beeinflusst haben

Claude Debussy (1862–1918): Griffes war tief inspiriert von Debussys impressionistischen Harmonien und Texturen, insbesondere in Werken wie „Der weiße Pfau“ und „Der Lustpalast des Kubla Khan“.
Maurice Ravel (1875–1937): Ein weiterer Einfluss des Impressionismus, wenn auch weniger direkt als bei Debussy. Griffes’ Verwendung von Orchesterfarben und modalen Harmonien spiegelt Ravels Techniken wider.
Alexander Skrjabin (1872–1915): In seinen späteren Werken wandte sich Griffes moderneren harmonischen Strukturen und Chromatik zu, die an Skrjabins Ansatz erinnern.
Igor Strawinsky (1882–1971): Obwohl es keinen direkten Kontakt gab, lassen Griffes’ rhythmische Innovationen in späteren Werken auf ein Bewusstsein für Strawinskys Musik schließen.

Musiker und Künstler, die seine Arbeit unterstützten

Georges Barrère (1876–1944): Ein französischer Flötist, der 1919 Griffes’ Poem for Flute and Orchestra mit dem New York Symphony Orchestra uraufführte. Diese Aufführung trug wesentlich zu Griffes’ Renommee bei.
Leopold Stokowski (1882–1977): Dirigent des Philadelphia Orchestra, der einige von Griffes’ Werken aufführte und so dazu beitrug, sie einem breiteren Publikum zugänglich zu machen.
Walter Damrosch (1862–1950): Dirigent des New York Symphony Orchestra, unter dem Griffes’ Poem for Flute 1919 uraufgeführt wurde.
Rosina Lhévinne (1880–1976): Eine bekannte Pianistin und Lehrerin, die Griffes’ Werke aufführte und seine Musik förderte.

Orchester und Institutionen

Boston Symphony Orchestra: Spielte zu seinen Lebzeiten einige von Griffes’ Orchesterwerken und verschaffte ihm dadurch größere nationale Anerkennung.
Philadelphia Orchestra: Spielte Griffes’ Musik unter Leopold Stokowski und festigte so seinen Platz in der amerikanischen Musik.
New York Symphony Orchestra: Uraufführung seines „Poem for Flute“ mit Georges Barrère als Solist im Jahr 1919.
Hackley School (Tarrytown, NY): Hier arbeitete Griffes von 1907 bis zu seinem Tod 1920 als Musiklehrer. Obwohl der Job Stabilität bot, war er auch eine Quelle der Frustration, da er seine Zeit zum Komponieren einschränkte.

Persönliche und soziale Beziehungen

Pierre Luboshutz (1891–1971): Ein russischer Pianist, der Griffes’ Klaviersonate aufführte und seine Musik unterstützte.
Ralph Leopold: Ein Pianist und enger persönlicher Freund von Griffes, mit dem ihn eine starke musikalische Verbindung verband.
William Kincaid (1895–1967): Ein Flötist, der sich später für Griffes’ Poem für Flöte und Orchester einsetzte.
Nicht-musikalische Persönlichkeiten: Obwohl nur wenig über seine persönlichen Beziehungen außerhalb der Musik dokumentiert ist, ist bekannt, dass Griffes in einer Zeit weit verbreiteter Diskriminierung ein Privatleben als schwuler Mann führte, was ihn dazu veranlasste, einen diskreten sozialen Kreis zu pflegen.

Bemerkenswerte Klaviersolowerke

Griffes komponierte mehrere bedeutende Klavierwerke, die seine stilistische Entwicklung von der deutschen Romantik über den Impressionismus bis hin zum Modernismus widerspiegeln. Hier sind einige seiner bemerkenswertesten Stücke:

1. Frühromantik (deutscher Einfluss)

Drei Fantasiestücke, Op. 6 (1907–08)
Griffes’ frühe Werke zeigen den Einfluss von Brahms und Humperdinck, mit lyrischen Melodien und reichen Harmonien.

2. Impressionistische Periode (1910–1916)

Roman Sketches, Op. 7 (1915–16) (bekanntestes Klavierwerk)

Eine Sammlung von vier impressionistischen Stücken, die von Italien und poetischen Bildern inspiriert sind:

The White Peacock – Üppige Harmonien und Ganztonleitern schaffen eine schimmernde Atmosphäre. Später orchestriert.
Nightfall – Ein verträumtes, meditatives Stück, das an die Dämmerung erinnert.
The Fountain of the Acqua Paola – Mit fließenden Arpeggios und kaskadenartigen Texturen, die an Debussy erinnern.
Clouds – Ein dunkleres, geheimnisvolleres Stück mit komplexen Harmonien.

Sonata (1917–1918) (das komplexeste und ausgereifteste Werk)

Ein hochentwickeltes, dramatisches Werk, das über den Impressionismus hinausgeht und sich der Sprache der Moderne zuwendet. Es zeichnet sich aus durch:

Bitonale Harmonien und wechselnde tonale Zentren.

Rhythmischen Schwung und Intensität.

Eine komprimierte, dynamische Struktur, die an Skrjabin und den späten Debussy erinnert.
The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912–16, Originalversion für Klavier)
Ein mystisches und exotisches Stück, das von Coleridges Gedicht inspiriert wurde. Obwohl es besser in seiner Orchesterfassung bekannt ist, ist die Klavierfassung reich an Farben und Harmonien.

De Profundis (1915–1916, unvollendet)

Ein dramatisches, introspektives Stück, das zum Zeitpunkt seines Todes unvollendet blieb.

Griffes’ Klavierwerke sind eine faszinierende Mischung aus Impressionismus, Romantik und früher Moderne. Seine „Roman Sketches“ und seine Klaviersonate gelten als seine bedeutendsten Beiträge zum Soloklavierrepertoire.

Bemerkenswerte Werke

1. Orchesterwerke

The White Peacock (1919, Orchesterfassung)

Ursprünglich ein Klavierstück aus „Roman Sketches“, zeigt diese Orchesterfassung üppige impressionistische Harmonien und eine lebendige Orchestrierung.

The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912–1917)

Eines der berühmtesten Werke von Griffes, diese orchestrale Tondichtung, ist von Coleridges Gedicht inspiriert und zeichnet sich durch exotische Harmonien und reiche Orchestertexturen aus.

Poem for Flute and Orchestra (1918–1919)

Ein lyrisches, impressionistisches Werk, das bis heute zu den meistgespielten amerikanischen Flötenstücken gehört.

Three Tone Pictures (1910, später orchestriert)

Eine impressionistische Suite mit bewegenden Sätzen wie The Vale of Dreams.

2. Kammermusik

Poem für Flöte und Klavier (1918–1919)

Die Originalversion von Poem für Flöte und Orchester, die oft in Rezitals aufgeführt wird.

Zwei Skizzen nach indischen Themen (1918, für Streichquartett)

Diese von Melodien der amerikanischen Ureinwohner inspirierten Stücke enthalten modale Harmonien und volkstümliche Themen.

3. Vokal- und Chorwerke

Fünf Lieder, Op. 5 (1912–1913)

Ein Liederzyklus mit impressionistischen Harmonien und poetischen Texten.

Vier Impressionen (1912–1916)

Eine Reihe von Kunstliedern mit traumhaften Harmonien und symbolischer Bildsprache.

Ein altes Lied neu gesungen (1918, für Gesang und Klavier oder Orchester)

Ein Spätwerk, das lyrische Romantik mit Griffes’ reifem harmonischem Stil verbindet.

Psalm 47 (1912, für Chor und Orchester)

Eine groß angelegte Chorvertonung, die Griffes’ dramatische und ausdrucksstarke Seite zeigt.

Griffes’ Orchester- und Kammermusikwerke gehören zu den originellsten amerikanischen Kompositionen des frühen 20. Jahrhunderts und verbinden Impressionismus mit modernistischen Elementen.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre Charles Griffes y sus obras

Resumen

Charles Tomlinson Griffes (1884-1920) fue un compositor estadounidense conocido por su música impresionista y modernista. Su estilo estuvo muy influenciado por el impresionismo francés, en particular por Debussy y Ravel, así como por compositores rusos como Scriabin. Griffes es uno de los compositores estadounidenses más importantes de principios del siglo XX, a pesar de su corta vida.

Estilo musical e influencia

Sus primeras obras muestran influencias del romanticismo alemán, reflejo de sus estudios en Berlín.
Más tarde, adoptó técnicas impresionistas, incorporando armonías exuberantes, escalas exóticas y texturas atmosféricas.
También exploró elementos modernistas, yendo más allá del impresionismo hacia un estilo más individual y armónicamente aventurero.

Obras destacadas

«El pavo real blanco» (1915): Una pieza para piano orquestada posteriormente, que muestra su lenguaje impresionista.
«Poema para flauta y orquesta» (1918): Una obra lírica inquietante que sigue siendo un elemento básico del repertorio de flauta.
«Sonata para piano» (1917-1918): Una pieza dramática y compleja que refleja su estilo maduro.
«Pleasure Dome of Kubla Khan» (1912-16): Un poema sinfónico inspirado en el famoso poema de Coleridge, lleno de armonías exóticas.

Legado

Griffes murió de gripe con tan solo 35 años, pero su música sigue siendo una parte importante del repertorio clásico estadounidense. Su habilidad para combinar el impresionismo europeo con su voz única lo distinguió como uno de los compositores estadounidenses más originales de su tiempo.

Historia

Charles Tomlinson Griffes fue un compositor estadounidense cuya breve pero notable carrera dejó un impacto duradero en la música clásica de principios del siglo XX. Nacido en 1884 en Elmira, Nueva York, mostró un talento musical temprano y fue animado a estudiar piano. Su promesa lo llevó a Alemania en 1903, donde estudió en el Conservatorio Stern de Berlín. Inicialmente, se formó bajo la tradición romántica alemana, en particular con el compositor Engelbert Humperdinck, que influyó en sus primeras composiciones.

Sin embargo, el tiempo que Griffes pasó en Europa lo expuso a una gama más amplia de ideas musicales, en particular al emergente movimiento impresionista liderado por Debussy y Ravel. Quedó fascinado por su uso del color, la armonía y las escalas no tradicionales. Al regresar a Estados Unidos en 1907, aceptó un puesto como profesor de música en la Hackley School de Tarrytown, Nueva York, un trabajo que mantendría durante el resto de su vida. Mientras enseñaba, siguió componiendo, alejándose gradualmente de sus primeras influencias germánicas y abrazando el impresionismo, así como elementos de exotismo y modernismo.

En la década de 1910, Griffes había desarrollado un estilo muy personal, que combinaba armonías exuberantes, texturas atmosféricas y complejidad rítmica. Obras como The White Peacock (1915) y The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1919) demostraron su capacidad para crear imágenes musicales vívidas. También experimentó con composiciones más abstractas y armónicamente atrevidas, como su Sonata para piano (1917-18).

A pesar de su creciente reconocimiento, Griffes tuvo que enfrentarse a desafíos tanto profesionales como personales. Como hombre abiertamente gay en una época de discriminación generalizada, vivía una vida privada, manteniendo ocultos muchos de sus asuntos personales. Su salud también se deterioró rápidamente y, a finales de 1919, cayó gravemente enfermo. Diagnosticado de neumonía complicada por la pandemia de gripe, murió en abril de 1920 con solo 35 años.

Aunque su carrera se truncó trágicamente, la música de Griffes obtuvo reconocimiento póstumo por su originalidad. Hoy en día, se le considera uno de los primeros compositores estadounidenses en abrazar plenamente el impresionismo mientras forjaba su propia y única voz artística.

Cronología

Primeros años y educación (1884-1907)
1884 (17 de septiembre): Nace en Elmira, Nueva York.
1899: Comienza sus estudios serios de piano con Mary Selena Broughton, una profesora de música local que más tarde financiará su educación en Alemania.
1903: Viaja a Berlín para estudiar en el Conservatorio Stern, centrándose inicialmente en el piano.
1905: Cambia su enfoque hacia la composición bajo la tutela de Engelbert Humperdinck, absorbiendo influencias del romanticismo tardío alemán.
1907: Regresa a EE. UU. y se convierte en director de música en la Escuela Hackley de Tarrytown, Nueva York.
Compositor emergente (1908-1914)
1908: Publica sus primeras composiciones de inspiración alemana, entre ellas Roman Sketches, que aún muestran influencias románticas.
1910: Comienza a incorporar elementos impresionistas y exóticos, influenciado por Debussy, Ravel y la música oriental.
1912: Escribe El pabellón de placer de Kubla Khan, un poema sinfónico inspirado en la poesía de Coleridge.
Período de madurez (1915-1919)
1915: Compone El pavo real blanco, originalmente para piano, más tarde orquestado.
1916-1918: Se mueve hacia un estilo más individual y modernista, componiendo obras como Piano Sonata y Poem for Flute and Orchestra.
1917: Obtiene reconocimiento con las interpretaciones de su música por la Boston Symphony Orchestra.
1919: Recibe elogios de la crítica por sus obras orquestales, aunque sigue teniendo dificultades económicas y profesionales.
Últimos años y legado (1920-en adelante)
1920 (enero): cae gravemente enfermo de neumonía, probablemente agravada por la pandemia de gripe.
1920 (8 de abril): muere en Nueva York a la edad de 35 años.
Reconocimiento póstumo: su música es defendida por músicos posteriores, y es reconocido como uno de los primeros compositores estadounidenses más originales, mezclando el impresionismo con elementos modernistas.

Características de la música

1. Influencia del romanticismo temprano (1903-1910)

Las primeras obras de Griffes estuvieron fuertemente influenciadas por el romanticismo alemán, en particular por compositores como Wagner, Brahms y su maestro Engelbert Humperdinck. Su lenguaje armónico en este período es rico y expresivo, con melodías largas y líricas y formas tradicionales. Algunos ejemplos son Roman Sketches y Three Tone Pictures, que aún conservan vestigios de la influencia germánica.

2. Impresionismo (1910-1916)

A medida que Griffes se fue exponiendo a la música de Debussy y Ravel, hizo la transición a un estilo más impresionista. Este período está marcado por:

Escalas modales y de tonos enteros: Creando una cualidad etérea y onírica.
Armonías exuberantes y acordes extendidos: Similar a la paleta armónica de Debussy y Ravel.
Elementos programáticos: Muchas de sus obras evocan imágenes o narrativas, como El pavo real blanco (1915), que representa los movimientos lentos y elegantes de un pavo real.
Experimentación tímbrica y de color orquestal: Griffes utilizó texturas delicadas y combinaciones instrumentales para lograr efectos atmosféricos.

3. Exotismo y simbolismo

Griffes estaba fascinado por las tradiciones musicales orientales y no occidentales, que incorporó a sus obras. Algunos ejemplos son:

Escalas pentatónicas y no occidentales: Inspiradas en la música asiática y de Oriente Medio, que se escuchan en piezas como The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912-1916).
Ritmos y compases inusuales: Crean una sensación de fluidez e imprevisibilidad.
Temas simbolistas y místicos: A menudo inspirados en la literatura y el arte, como la poesía de Edgar Allan Poe y Samuel Taylor Coleridge.

4. Estilo modernista y tardío (1916-1920)

En sus últimos años, Griffes desarrolló una voz más individual y modernista, yendo más allá del impresionismo hacia armonías y estructuras formales más complejas. Este período se caracteriza por:

Bitonalidad y cromatismo: Las armonías se vuelven más disonantes y atrevidas, como en su Sonata para piano (1917-18).
Estructuras compactas y dramáticas: alejándose de la fluidez del impresionismo hacia afirmaciones musicales más definidas e intensas.
Fuerte impulso rítmico: en comparación con sus obras atmosféricas anteriores, sus últimas composiciones presentan una mayor energía y contraste rítmicos.

Estilo general y legado

La música de Griffes es única en la tradición clásica estadounidense, ya que combina el impresionismo europeo con su propio lenguaje armónico y rítmico innovador. Sus composiciones, aunque limitadas en número debido a su temprana muerte, muestran una notable evolución desde el romanticismo tardío hasta el impresionismo y, en última instancia, hasta el modernismo temprano.

Relaciones

Relaciones directas de Charles Griffes

Profesores y mentores

Engelbert Humperdinck (1854-1921): profesor de composición de Griffes en el Conservatorio Stern de Berlín (1905-1907). La influencia de Humperdinck es evidente en las primeras obras románticas alemanas de Griffes.
Mary Selena Broughton: la primera profesora de piano de Griffes en Elmira, Nueva York. Reconoció su talento y apoyó económicamente sus estudios en Alemania.

Compositores que le influyeron (de forma indirecta, pero significativa)

Claude Debussy (1862-1918): Griffes se inspiró profundamente en las armonías y texturas impresionistas de Debussy, especialmente en obras como El pavo real blanco y El pabellón de placer de Kubla Khan.
Maurice Ravel (1875-1937): Otra influencia impresionista, aunque menos directa que la de Debussy. El uso que hace Griffes del color orquestal y las armonías modales refleja las técnicas de Ravel.
Alexander Scriabin (1872-1915): En sus obras posteriores, Griffes se inclinó hacia estructuras armónicas y cromatismos más modernistas, que se hacen eco del enfoque de Scriabin.
Igor Stravinsky (1882-1971): Aunque no hay contacto directo, las innovaciones rítmicas de Griffes en obras posteriores sugieren un conocimiento de la música de Stravinsky.

Músicos e intérpretes que apoyaron su trabajo

Georges Barrère (1876-1944): flautista francés que estrenó Poema para flauta y orquesta de Griffes en 1919 con la Orquesta Sinfónica de Nueva York. Esta interpretación impulsó significativamente la reputación de Griffes.
Leopold Stokowski (1882-1977): director de la Orquesta de Filadelfia, que interpretó algunas de las obras de Griffes, ayudando a darlas a conocer a un público más amplio.
Walter Damrosch (1862-1950): director de la Orquesta Sinfónica de Nueva York, bajo cuya batuta se estrenó Poema para flauta de Griffes en 1919.
Rosina Lhévinne (1880-1976): destacada pianista y profesora que interpretó obras de Griffes y promovió su música.

Orquestas e instituciones

Orquesta Sinfónica de Boston: Interpretó algunas de las obras orquestales de Griffes durante su vida, lo que le dio un mayor reconocimiento nacional.
Orquesta de Filadelfia: Tocó la música de Griffes bajo la dirección de Leopold Stokowski, consolidando aún más su lugar en la música estadounidense.
Orquesta Sinfónica de Nueva York: Estrenó su Poema para flauta con Georges Barrère como solista en 1919.
Hackley School (Tarrytown, Nueva York): donde Griffes trabajó como profesor de música desde 1907 hasta su muerte en 1920. Aunque el trabajo le proporcionaba estabilidad, también era una fuente de frustración, ya que limitaba su tiempo para componer.

Conexiones personales y sociales

Pierre Luboshutz (1891-1971): pianista ruso que interpretó la Sonata para piano de Griffes y apoyó su música.
Ralph Leopold: pianista y amigo personal de Griffes, con quien compartía un fuerte vínculo musical.
William Kincaid (1895-1967): flautista que más tarde defendió Poema para flauta y orquesta de Griffes.
Personajes no musicales: Aunque se sabe poco sobre sus relaciones personales fuera de la música, se sabe que Griffes tenía una vida privada como hombre gay en una época de discriminación generalizada, lo que le llevó a mantener un círculo social discreto.

Obras notables para piano solo

Griffes compuso varias obras importantes para piano que reflejan su evolución estilística desde el romanticismo alemán hasta el impresionismo y, más tarde, el modernismo. Estas son algunas de sus piezas más notables:

1. Período romántico temprano (influencia alemana)

Tres piezas de fantasía, op. 6 (1907-1908)
Las primeras obras de Griffes muestran la influencia de Brahms y Humperdinck, con melodías líricas y ricas armonías.

2. Período impresionista (1910-1916)

Bocetos romanos, op. 7 (1915-16) (obra para piano más famosa)

Un conjunto de cuatro piezas impresionistas inspiradas en Italia y en imágenes poéticas:

El pavo real blanco: las armonías exuberantes y las escalas de tonos enteros crean una atmósfera brillante. Más tarde orquestada.
Anochecer: una pieza de ensueño y meditativa que evoca el crepúsculo.
La fuente de la Acqua Paola: presenta arpegios fluidos y texturas en cascada, que recuerdan a Debussy.
Nubes: una pieza más oscura y misteriosa con armonías complejas.

Sonata (1917-1918) (obra más compleja y madura)

Una obra dramática y muy sofisticada, que va más allá del impresionismo y se adentra en el lenguaje modernista. Presenta:

Armonías bitonales y centros tonales cambiantes.

Impulso e intensidad rítmicos.

Una estructura comprimida y dinámica que recuerda a Scriabin y al último Debussy.
El domo del placer de Kubla Khan (1912-1916, versión original para piano)
Una pieza mística y exótica inspirada en el poema de Coleridge. Aunque es más conocida en su versión orquestal, la versión para piano es rica en color y armonía.

De Profundis (1915-1916, inacabada)

Una pieza dramática e introspectiva que quedó incompleta en el momento de su muerte.

Las obras para piano de Griffes son una fascinante mezcla de impresionismo, romanticismo y modernismo temprano. Sus Roman Sketches y su Sonata para piano se consideran sus contribuciones más significativas al repertorio de piano solista.

Obras destacadas

1. Obras orquestales

El pavo real blanco (1919, versión orquestal)

Originalmente una pieza para piano de Roman Sketches, esta versión orquestal muestra exuberantes armonías impresionistas y una orquestación vibrante.

The Pleasure-Dome of Kubla Khan (1912-1917)

Una de las obras más famosas de Griffes, este poema sinfónico orquestal está inspirado en el poema de Coleridge, con armonías exóticas y ricas texturas orquestales.

Poema para flauta y orquesta (1918-1919)

Una obra lírica e impresionista que sigue siendo una de las piezas para flauta estadounidense más interpretadas.

Tres cuadros tonales (1910, orquestados posteriormente)

Una suite impresionista que incluye movimientos evocadores como El valle de los sueños.

2. Música de cámara

Poema para flauta y piano (1918-1919)

La versión original de Poema para flauta y orquesta, a menudo interpretada en recitales.

Dos bocetos basados en temas indios (1918, para cuarteto de cuerda)

Inspiradas en melodías nativas americanas, estas piezas incorporan armonías modales y temas folclóricos.

3. Obras vocales y corales

Cinco canciones, op. 5 (1912-1913)

Un ciclo de canciones con armonías impresionistas y textos poéticos.

Cuatro impresiones (1912-1916)

Un conjunto de canciones artísticas, con armonías oníricas e imágenes simbólicas.

Una vieja canción resuena (1918, para voz y piano u orquesta)

Una obra tardía que combina el romanticismo lírico con el estilo armónico maduro de Griffes.

Salmo 47 (1912, para coro y orquesta)

Una composición coral a gran escala que demuestra el lado dramático y expresivo de Griffes.

Las obras orquestales y de cámara de Griffes se encuentran entre las composiciones estadounidenses más originales de principios del siglo XX, y combinan el impresionismo con elementos modernistas.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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