Mémoires sur Frederick Delius et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Frederick Delius (1862-1934) était un compositeur anglais réputé pour sa musique évocatrice et lyrique, souvent imprégnée d’harmonies luxuriantes et d’un sens de la beauté de la nature. Né à Bradford, en Angleterre, dans une famille de marchands allemands, Delius a défié les attentes en se consacrant à la musique plutôt que de rejoindre l’entreprise familiale. Sa vie et son œuvre reflètent un mélange cosmopolite d’influences, de la campagne anglaise aux paysages exotiques de la Floride, où il a brièvement vécu.

Vie et éducation précoces

Delius s’intéresse très tôt à la musique, mais travaille d’abord dans l’entreprise de son père. En 1884, il s’installe en Floride pour gérer une plantation d’orangers, où il s’imprègne de la musique des spirituals afro-américains et des chants de plantation, influences qui ont façonné certaines de ses compositions ultérieures. Encouragé à suivre sa passion, Delius étudie au conservatoire de Leipzig, en Allemagne, où il rencontre des compositeurs influents tels qu’Edvard Grieg, qui devient son mentor.

Style musical et influences

La musique de Delius mêle des textures impressionnistes, un lyrisme romantique et un sens unique de l’harmonie. Bien qu’il soit souvent associé à des compositeurs impressionnistes tels que Debussy et Ravel, ses œuvres conservent un caractère distinct. Sa musique évoque souvent le monde naturel, avec une qualité onirique et atmosphérique qui capture des moments fugaces de beauté.

Œuvres clés

Parmi les œuvres les plus célèbres de Delius, on peut citer

« On Hearing the First Cuckoo in Spring » (1912) : Un poème sonore qui reflète son amour de la nature et des scènes pastorales.
« A Mass of Life » (1904-1905) : Une œuvre chorale inspirée par la philosophie de Nietzsche.
« Brigg Fair » (1907) : Une série de variations sur une chanson folklorique anglaise.
« Appalachia » (1902) : Suite pour orchestre et chœur influencée par son séjour en Floride.
« The Walk to the Paradise Garden » (1907) : Un interlude serein tiré de son opéra A Village Romeo and Juliet.

Plus tard dans la vie

Delius a dû faire face à des problèmes de santé plus tard dans sa vie, notamment la cécité et la paralysie dues à la syphilis. Avec l’aide de son amanuensis dévoué, Eric Fenby, il a continué à composer jusqu’à sa mort en 1934. La collaboration de Fenby avec Delius a permis de donner vie à plusieurs œuvres tardives et de préserver l’héritage du compositeur.

L’héritage

Bien que sa musique n’ait pas été largement appréciée de son vivant, Delius a depuis été reconnu comme une voix unique dans la musique du début du XXe siècle. Ses œuvres, célébrées pour leur profondeur émotionnelle et leurs textures novatrices, sont une pierre angulaire de la musique classique anglaise et trouvent un écho auprès des publics qui apprécient les thèmes inspirés de la nature et les nuances subtiles et impressionnistes.

Histoire

Frederick Delius est né le 29 janvier 1862 à Bradford, en Angleterre, dans une famille de marchands allemands prospères. Alors qu’on s’attendait à ce qu’il suive les traces de son père en tant qu’homme d’affaires, Delius ne s’intéressait guère au commerce et fut attiré par la musique dès son plus jeune âge. Malgré son talent naturel, son père considère la musique comme une carrière inadaptée et insiste pour qu’il suive une voie pratique.

En 1884, Delius est envoyé en Floride pour gérer une plantation d’orangers. Ironiquement, c’est ce détour qui a renforcé sa volonté de devenir compositeur. Dans les paysages luxuriants et sauvages de la Floride, il a découvert les spirituals afro-américains et les chants de plantation, expériences qui ont profondément influencé sa voix musicale. Tout en s’occupant ostensiblement de la plantation, il consacre une grande partie de son temps à la musique, prenant des leçons auprès d’un organiste local.

Reconnaissant sa détermination, son père finit par céder et l’autorise à étudier la musique de manière formelle. En 1886, Delius s’inscrit au conservatoire de Leipzig, en Allemagne, où il se familiarise avec les traditions musicales vivantes de l’époque. Il se lie d’amitié avec Edvard Grieg, qui devient un mentor important et encourage Delius à suivre sa propre voie artistique.

Après Leipzig, Delius a vécu à Paris, où il s’est immergé dans la culture artistique bohème de la ville. C’est là qu’il a développé son style de composition distinctif, caractérisé par des harmonies luxuriantes, des textures atmosphériques et un lien profond avec la nature. Contrairement à nombre de ses contemporains, Delius n’était pas attiré par les tendances musicales nationalistes. Son œuvre reflète plutôt une sensibilité cosmopolite, façonnée par ses expériences en Angleterre, en Allemagne, en France et aux États-Unis.

La carrière de Delius a été marquée par une production régulière d’œuvres orchestrales, chorales et lyriques. Bien que sa musique n’ait pas toujours été bien accueillie dans son pays natal, l’Angleterre, de son vivant, il a trouvé un public favorable sur le continent. Des œuvres comme A Mass of Life, inspirée par Nietzsche, et le poème symphonique orchestral Brigg Fair, basé sur une chanson folklorique anglaise, témoignent de sa capacité à mêler profondeur philosophique et paysages sonores évocateurs.

À la fin de sa vie, la santé de Delius s’est gravement détériorée en raison de la syphilis, qui l’a rendu aveugle et partiellement paralysé. Malgré ces difficultés, il a continué à composer avec l’aide d’Eric Fenby, un jeune musicien qui est devenu son amanuensis. Le dévouement de Fenby a permis à Delius d’achever plusieurs œuvres tardives, préservant ainsi sa voix créatrice à une époque où il ne pouvait plus travailler sans aide.

Frederick Delius est décédé le 10 juin 1934 à Grez-sur-Loing, en France, où il avait passé une grande partie de sa vie. Bien que sa musique ait été peu appréciée de son vivant, elle a progressivement été reconnue pour sa beauté unique, qui capture les qualités fugaces et éphémères de la vie et de la nature. Aujourd’hui, Delius est célébré comme l’un des compositeurs les plus originaux du début du XXe siècle, ses œuvres trouvant un écho auprès de ceux qui apprécient son style profondément personnel et atmosphérique.

Chronologie

1862 : Né le 29 janvier à Bradford, en Angleterre, dans une famille de marchands allemands.
1878 : Il fréquente la Bradford Grammar School ; il s’intéresse très tôt à la musique, mais commence à travailler dans l’entreprise de son père.
1884 : Il déménage en Floride pour gérer une plantation d’oranges à Solano Grove, près de la rivière St. Johns. Il est influencé par les spirituals afro-américains et les chansons de plantation.
1885 : Commence à étudier sérieusement la musique avec Thomas Ward, un organiste local de Jacksonville, en Floride.
1886 : Retourne en Europe pour étudier au conservatoire de Leipzig, en Allemagne. Il se lie d’amitié avec Edvard Grieg, qui l’encourage dans sa voie artistique.
1888 : Il s’installe à Paris, où il vit au sein de la communauté artistique bohème. Commence à développer son style de composition distinctif.
Premières compositions et reconnaissance
1892 : Il compose son premier opéra, Irmelin, qui reste cependant inédit de son vivant.
1897 : Il épouse Jelka Rosen, une peintre allemande, et s’installe à Grez-sur-Loing, en France.
1901 : Première de Paris : Le chant d’une grande ville, un poème sonore célébrant la vie trépidante de Paris.
1902 : Il compose Appalachia, inspiré par son séjour en Floride, qui combine des spirituals afro-américains avec une écriture orchestrale et chorale.
1907 : Brigg Fair, une rhapsodie anglaise, est créée, ce qui consolide sa réputation en Angleterre.
1907 : Il écrit The Walk to the Paradise Garden, un interlude de son opéra A Village Romeo and Juliet.
1912 : Création de On Hearing the First Cuckoo in Spring, l’une de ses œuvres orchestrales les plus appréciées.
1914 : La Première Guerre mondiale bouleverse sa vie ; il s’installe temporairement en Angleterre avant de revenir en France après la guerre.
1920s : Il contracte la syphilis, qui affecte gravement sa santé et le conduit à la paralysie et à la cécité.
1928 : Eric Fenby, un jeune musicien britannique, se porte volontaire pour aider Delius en tant qu’amanuensis, ce qui lui permet de continuer à composer.
1929 : Delius achève A Song of Summer avec l’aide de Fenby.
1934 : Décès le 10 juin à Grez-sur-Loing, en France, après des années de maladie débilitante.
1935 : Des représentations posthumes et des écrits d’Eric Fenby contribuent à préserver et à raviver l’intérêt pour la musique de Frederick Delius.

La vie de Frederick Delius a été un voyage d’exploration artistique, de défi aux conventions et de persévérance face au déclin physique. Sa musique reste un témoignage de sa capacité unique à capter les impressions fugitives de la beauté et de la nature.

Caractéristiques de la musique

La musique de Frederick Delius est célèbre pour son style particulier, qui mêle des harmonies luxuriantes, des atmosphères évocatrices et un rapport profondément personnel à la nature et à l’émotion. Son œuvre est souvent qualifiée d’impressionniste, bien qu’elle transcende les frontières stylistiques strictes. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Langage harmonique luxuriant

La musique de Delius se caractérise par de riches harmonies chromatiques qui créent un sentiment de fluidité et de profondeur émotionnelle. Il a souvent évité la résolution tonale traditionnelle, privilégiant un cadre harmonique plus ambigu qui contribue à la qualité onirique de sa musique.

Exemple : On Hearing the First Cuckoo in Spring utilise de délicats changements harmoniques pour évoquer la fraîcheur du printemps.

2. Textures impressionnistes

Bien que Delius ne soit pas à proprement parler un compositeur impressionniste, sa musique évoque souvent des paysages et des ambiances vives par le biais de couleurs et de textures orchestrales. Il utilise des cordes et des bois chatoyants, ainsi que des changements dynamiques subtils pour créer un effet atmosphérique, presque pictural.

Exemple : A Song of Summer donne l’impression d’une journée idyllique et ensoleillée.

3. La nature comme thème central

Les œuvres de Delius reflètent souvent son amour profond de la nature, s’inspirant de paysages ruraux et pastoraux. Ses compositions évoquent souvent un sentiment d’intemporalité et la beauté éphémère du monde naturel.

Exemple : Brigg Fair s’inspire d’une chanson populaire anglaise et évoque la sérénité de la campagne.

4. Liberté mélodique

Les mélodies de Delius sont souvent longues, fluides et imprévisibles, évitant les répétitions strictes ou les formes traditionnelles. Elles donnent à sa musique un aspect organique et improvisé qui reflète la spontanéité des processus naturels.

Exemple : Les lignes vocales de A Mass of Life se déploient avec une fluidité proche de la parole.

5. Flexibilité rythmique

Delius évite les structures rythmiques rigides et privilégie la liberté rythmique. Son utilisation du rubato et de subtils changements de tempo renforce la qualité émotionnelle et méditative de sa musique.

Exemple : Dans The Walk to the Paradise Garden, le rythme s’écoule sans heurt, renforçant l’humeur contemplative de l’œuvre.

6. Intégration chorale et orchestrale

Delius avait le talent d’intégrer les voix et les instruments dans une texture homogène. Ses œuvres chorales, telles que A Mass of Life et Appalachia, intègrent la voix humaine à l’orchestre d’une manière à la fois grandiose et intime.

7. Influences cosmopolites

Bien qu’enracinée dans les traditions européennes, la musique de Delius reflète une variété d’influences, notamment les spirituals afro-américains (de son séjour en Floride), les traditions folkloriques nordiques (inspirées par Grieg) et l’impressionnisme français (dont il s’est imprégné pendant ses années à Paris).

Exemple : Appalachia incorpore des éléments de spirituals afro-américains dans une structure symphonique.

8. Des accents philosophiques et mystiques

Certaines œuvres de Delius, comme A Mass of Life (inspirée par Nietzsche), explorent des thèmes existentiels et philosophiques. Sa musique transmet souvent un sentiment d’introspection et de transcendance.

9. Ambiguïté et évitement de la structure formelle

Delius a souvent évité les structures et les formes symphoniques traditionnelles, préférant des œuvres composées de bout en bout qui se déploient de manière organique. Cette approche renforce le sentiment de liberté et de spontanéité dans sa musique.

Exemple : Paris : Le chant d’une grande ville est davantage un poème sonore évocateur qu’une œuvre symphonique structurée.

Impression générale

La musique de Delius est souvent décrite comme atmosphérique, évocatrice et profondément émotionnelle. Elle invite l’auditeur à découvrir un monde d’impressions fugitives, de beauté pastorale et de réflexion introspective, ce qui rend ses œuvres immersives et intemporelles.

Impacts et influences

Frederick Delius a laissé une marque distinctive sur le monde de la musique, bien que son influence ait été plus subtile et spécialisée que généralisée. Son style unique, mêlant des harmonies luxuriantes, des atmosphères évocatrices et un lien organique avec la nature, a trouvé un écho auprès de certains compositeurs, interprètes et publics. Voici les impacts et les influences de Delius :

1. Influence sur la musique anglaise

Delius occupe une place unique dans la musique anglaise, souvent considérée comme un compositeur en marge des traditions dominantes. Il a partagé son époque avec des compositeurs comme Ralph Vaughan Williams et Gustav Holst, mais son style était plus cosmopolite et moins enraciné dans le nationalisme anglais. Cependant, ses œuvres ont contribué à une plus grande reconnaissance des compositeurs anglais sur la scène internationale.

Ses thèmes pastoraux et ses œuvres inspirées par la nature ont influencé des compositeurs anglais ultérieurs comme Peter Warlock, qui a admiré et défendu sa musique.
L’accent mis par Delius sur l’humeur et l’atmosphère a anticipé des éléments de la musique anglaise du XXe siècle, en particulier dans ses explorations de l’ambiguïté tonale.

2. Nature et influence impressionniste

La capacité de Delius à capturer en musique la beauté fugace de la nature a inspiré des compositeurs intéressés par la peinture sonore et les techniques impressionnistes. Bien qu’il ne soit pas à proprement parler un impressionniste, son œuvre partage des affinités avec Claude Debussy et Maurice Ravel par l’importance qu’il accorde à l’humeur, à la texture et à l’atmosphère.

Les compositeurs explorant la musique sur le thème de la nature, comme Benjamin Britten, ont pu trouver une résonance dans l’approche organique et évocatrice de Delius.

3. Lien avec les spirituals afro-américains

Delius a été l’un des premiers grands compositeurs à intégrer des éléments musicaux afro-américains dans la musique classique. Son exposition aux spirituals et aux chants de plantation pendant son séjour en Floride a laissé une impression durable, évidente dans des œuvres comme Appalachia et The Florida Suite.

Son engagement dans les traditions musicales afro-américaines a influencé l’appréciation plus large de ces genres dans la musique classique, ouvrant la voie à des compositeurs comme George Gershwin qui ont intégré des thèmes similaires.

4. Pionnier d’une esthétique onirique

La musique de Delius, souvent décrite comme « onirique » ou « d’un autre monde », a inspiré les artistes et les compositeurs désireux de créer des œuvres immersives et transcendantes. Son rejet des structures formelles strictes et sa préférence pour une musique fluide, composée de bout en bout, ont fait de lui un précurseur des compositeurs ultérieurs qui se sont intéressés à l’atmosphère plutôt qu’à la narration.

Son influence se retrouve dans les œuvres de compositeurs français et scandinaves, tels que Jean Sibelius, qui partageaient sa fascination pour la nature et l’atmosphère.

5. La défense de Delius par Eric Fenby

L’héritage de Delius doit beaucoup à Eric Fenby, son amanuensis à la fin de sa vie. Fenby l’a non seulement aidé à achever plusieurs œuvres tardives, mais il s’est également fait l’avocat de sa musique après la mort de Delius. Les écrits de Fenby et son travail avec Delius ont incité les musiciens et les compositeurs à réexaminer les contributions du compositeur.

6. Héritage philosophique et mystique

Les œuvres de Delius, en particulier A Mass of Life, reflètent des thèmes philosophiques influencés par Friedrich Nietzsche. Ces idées ont trouvé un écho auprès d’artistes et de penseurs intéressés par les thèmes existentiels et mystiques, contribuant à un dialogue artistique plus large sur le sens de la vie et la place de l’humanité dans la nature.

7. Impact sur les générations suivantes

Bien que la musique de Delius soit moins souvent jouée que celle de ses contemporains, ses œuvres ont inspiré ceux qui apprécient les compositions atmosphériques et profondément personnelles. Les musiciens et les ensembles modernes continuent de redécouvrir et de réinterpréter ses œuvres, assurant ainsi la pérennité de son influence.

Les orchestrations luxuriantes et la richesse harmonique de compositeurs comme Howard Skempton ou même de certains compositeurs de musiques de films doivent quelque chose aux voies explorées par Delius.

8. La reconnaissance de sa voix individuelle

Le refus de Delius d’adhérer aux structures et aux genres traditionnels a servi d’exemple aux compositeurs qui cherchaient à développer leur propre voix. Sa volonté de suivre son instinct, même lorsque son travail n’était pas apprécié à sa juste valeur, a inspiré d’autres compositeurs non conformistes à suivre leur propre voie.

Conclusion

L’impact de Frederick Delius ne réside pas dans la création d’une école de disciples, mais dans le fait qu’il a inspiré des artistes individuels à explorer la beauté, l’atmosphère et la nature dans leur musique. Son mélange d’influences cosmopolites, son amour profond pour la nature et son style introspectif ont fait de lui une figure unique et influente dans le monde de la musique classique.

Relations

Frederick Delius a entretenu un réseau de relations directes avec des compositeurs, des interprètes et d’autres personnalités qui ont influencé sa vie et sa carrière, ou qui ont défendu sa musique. Voici un aperçu de ces relations :

Compositeurs

Edvard Grieg

Rôle : Mentor et ami.
Détails : Delius a rencontré Grieg lors de son séjour au conservatoire de Leipzig. Grieg a encouragé Delius à développer sa voix unique en matière de composition et à rejeter la conformité aux styles conventionnels. Ce mentorat a joué un rôle essentiel dans la confiance que Delius a acquise en tant que compositeur.

Claude Debussy

Rôle : Parallèle contemporain et stylistique.
Détails : Bien qu’ils n’aient pas été proches personnellement, Delius admirait les innovations de Debussy en matière d’harmonie et de texture, et il existe des parallèles dans leur approche impressionniste de la musique.

Peter Warlock (Philip Heseltine)

Rôle : Admirateur dévoué et défenseur de la musique de Delius.
Détails : Warlock était un ami proche et un fervent défenseur des œuvres de Delius. Il a beaucoup écrit sur Delius et a contribué à promouvoir sa musique en Angleterre, en particulier dans les années 1920.

Richard Strauss

Rôle : Défenseur occasionnel.
Détails : Strauss a dirigé certaines œuvres de Delius, notamment la première allemande de A Village Romeo and Juliet, ce qui a contribué à faire connaître sa musique à un public plus large.

Interprètes et chefs d’orchestre

Thomas Beecham

Rôle : Chef d’orchestre et champion.
Détails : Beecham était l’un des plus grands défenseurs de Delius. Il a dirigé de nombreuses œuvres de Delius, dont A Mass of Life et Appalachia, et a contribué à maintenir la musique de Delius dans l’esprit du public après sa mort.

Eric Fenby

Rôle : Amanuensis et collaborateur.
Détails : Fenby a assisté Delius pendant les dernières années de sa vie, alors qu’il était aveugle et paralysé. Fenby a aidé Delius à achever des œuvres telles que A Song of Summer et est devenu un défenseur de sa musique tout au long de sa vie.

Jelka Rosen (épouse de Delius)

Rôle : Compagne et soutien de toute une vie.
Détails : Peintre allemande, Jelka était profondément dévouée à Delius et lui a apporté un soutien affectif et financier tout au long de sa vie. Elle s’est également occupée de la succession de Delius après sa mort.

Orchestres et institutions

L’orchestre Hallé

Rôle : Interprète fréquent des œuvres de Delius.
Détails : Basé à Manchester, le Hallé Orchestra a joué un rôle important dans la création et l’interprétation des œuvres de Delius en Angleterre, notamment sous la direction de Thomas Beecham.

Conservatoire de Leipzig

Rôle : Institution où Delius a étudié.
Détails : À Leipzig, Delius a étudié avec des compositeurs tels que Carl Reinecke et Salomon Jadassohn, et il a été exposé à la riche culture musicale de l’Allemagne de la fin du XIXe siècle.

Non-musiciens

Friedrich Nietzsche

Rôle : Influence philosophique.
Précisions : Delius a été profondément inspiré par la philosophie de Nietzsche, en particulier par les idées exprimées dans Ainsi parlait Zarathoustra. Cette influence est évidente dans des œuvres comme A Mass of Life.

Communautés afro-américaines en Floride

Rôle : Influence culturelle.
Détails : Lorsqu’il dirigeait une plantation d’orangers en Floride, Delius a été profondément influencé par les spirituals et les chants folkloriques des travailleurs afro-américains, qui ont inspiré des œuvres comme Appalachia et The Florida Suite.

Julius Delius (père)

Rôle : Initialement opposé à la carrière musicale de Delius.
Détails : Julius voulait que Delius rejoigne l’entreprise familiale, mais l’a finalement autorisé à poursuivre sa carrière musicale après avoir pris conscience de la détermination de son fils.

Autres liens personnels

Paul Gauguin

Rôle : Contemporain artistique.
Détails : Bien qu’ils ne soient pas directement liés, Delius et Gauguin ont partagé les cercles artistiques de Paris à la fin du XIXe siècle. Les thèmes post-impressionnistes de Gauguin sur la nature et l’émotion résonnaient avec les idéaux musicaux de Delius.

Auguste Rodin

Rôle : Connaissance à Paris.
Détails : Delius évoluait dans les mêmes cercles artistiques que Rodin, ce qui témoigne de ses liens profonds avec le monde de l’art et de la culture de la fin du XIXe siècle.

Résumé des relations

Les relations de Frederick Delius avec d’autres compositeurs, interprètes et personnalités culturelles ont enrichi sa voix musicale et contribué à la promotion de ses œuvres. Des personnalités comme Grieg et Beecham ont joué un rôle crucial dans sa carrière, tandis que Fenby a veillé à ce que son héritage perdure malgré son déclin physique. Ses relations transdisciplinaires avec des non-musiciens soulignent également sa place dans les mouvements artistiques et philosophiques plus larges de son époque.

Compositeurs similaires

Frederick Delius, connu pour son style luxuriant et impressionniste et ses poèmes sonores évocateurs, partage des similitudes avec plusieurs compositeurs, en particulier ceux de la fin du romantisme et du début du XXe siècle. Voici quelques compositeurs dont la musique pourrait s’apparenter au style de Delius :

Ralph Vaughan Williams

Comme Delius, Vaughan Williams s’est souvent inspiré de la nature et des traditions folkloriques anglaises. Ses œuvres, telles que The Lark Ascending et Fantasia on a Theme by Thomas Tallis, ont une qualité pastorale et atmosphérique proche de la musique de Delius.

Gustav Holst

Plus connu pour Les Planètes, Holst a également exploré un style mystique et impressionniste dans des œuvres comme Egdon Heath et The Hymn of Jesus, qui font écho aux textures évocatrices de Delius.

Claude Debussy

Figure majeure de l’impressionnisme, Debussy utilise les couleurs, l’harmonie et l’atmosphère (par exemple, Prélude à l’après-midi d’un faune) parallèlement au langage musical de Delius, bien que l’approche de Debussy soit souvent plus succincte et structurée.

Maurice Ravel

Ravel partage l’affinité de Delius pour l’orchestration colorée et la peinture de l’humeur, avec des œuvres comme Daphnis et Chloé et Pavane pour une infante défunte qui offrent des qualités éthérées similaires.

Jean Sibelius

Bien que plus austères, les poèmes sonores de Sibelius (par exemple Le cygne de Tuonela) évoquent le monde naturel d’une manière qui s’apparente aux paysages de Delius.

Ernest John Moeran

Compositeur anglais un peu plus tardif, les œuvres de Moeran telles que la Symphonie en sol mineur et la Rhapsodie n° 1 reflètent l’amour de Delius pour la nature et les éléments folkloriques.

Edvard Grieg

Les mélodies lyriques et le langage harmonique de Grieg, en particulier dans des œuvres comme Peer Gynt et ses Pièces lyriques, ont une certaine ressemblance avec l’esthétique de Delius.

Karol Szymanowski

Les textures luxuriantes et impressionnistes du compositeur polonais dans des œuvres telles que Mythes et La Fontaine d’Aréthuse ont une atmosphère similaire à celle des compositions de Delius.

Si vous êtes attiré par la musique de Delius, ces compositeurs peuvent vous offrir un mélange similaire de lyrisme, de textures impressionnistes et d’images évocatrices.

Ouvrages remarquables pour piano solo

Frederick Delius n’est pas très connu pour sa musique pour piano, sa réputation reposant essentiellement sur ses œuvres orchestrales, ses pièces chorales et ses opéras. Cependant, il a composé quelques œuvres remarquables pour piano solo qui reflètent son langage harmonique unique et son style impressionniste. Voici les plus remarquables :

Trois préludes (1923)

Ces pièces courtes et atmosphériques comptent parmi ses contributions les plus significatives au répertoire pour piano solo. Elles sont riches en harmonie, introspectives et mettent en valeur son style impressionniste.

Prélude d’Irmelin (arrangé pour piano)

Cette pièce, qui était à l’origine un interlude orchestral de son opéra Irmelin, a été transcrite pour le piano. Elle conserve la qualité luxuriante et rêveuse de l’original.

Rhapsodie dansée n° 1 et 2 (Transcriptions)

Ces pièces orchestrales ont été arrangées pour le piano. Elles sont rythmiquement vibrantes et conservent l’atmosphère pastorale caractéristique de Delius.

Sonate pour piano (inachevée)

Delius a commencé à travailler sur une sonate pour piano mais ne l’a pas achevée. Les fragments donnent un aperçu de ses idées pianistiques et sont parfois joués ou étudiés.

To a Summer Night (arrangé pour piano)

Autre transcription d’une de ses œuvres orchestrales, cette pièce témoigne de l’utilisation évocatrice de l’harmonie par Delius pour dépeindre des paysages sereins.

Bien que la production de Delius pour piano solo soit relativement modeste, ces œuvres incarnent son style distinctif et méritent d’être explorées, en particulier si vous vous intéressez à la musique impressionniste et pastorale. Si vous appréciez son style, vous pouvez également vous intéresser aux transcriptions pour piano de ses œuvres orchestrales, car elles peuvent mettre en lumière ses idées harmoniques et mélodiques sous un jour nouveau.

Ouvrages remarquables

Les œuvres les plus remarquables de Frederick Delius couvrent la musique orchestrale, vocale et lyrique, et reflètent son style distinctif, marqué par des harmonies luxuriantes, des textures impressionnistes et un lien évocateur avec la nature. Voici ses compositions les plus importantes :

Œuvres orchestrales

Une messe de la vie (1904-1905)

Cette œuvre chorale-orchestrale de grande envergure s’inspire de Thus Spoke Zarathustra de Friedrich Nietzsche. C’est l’une de ses compositions les plus ambitieuses et les plus spirituelles.

On Hearing the First Cuckoo in Spring (1912) (En entendant le premier coucou du printemps)

Un poème sonore qui capture de manière saisissante l’arrivée du printemps avec des mélodies délicates et pastorales. C’est l’une des œuvres les plus appréciées de Delius.

Brigg Fair (1907)

Sous-titrée « An English Rhapsody », cette pièce développe une chanson folklorique du Lincolnshire en une luxuriante rhapsodie orchestrale.

La promenade au jardin du Paradis (1907)

Un interlude orchestral tiré de son opéra A Village Romeo and Juliet. Cette pièce est un sommet atmosphérique, célèbre pour sa beauté sereine.

Une chanson d’été (1931)

Une œuvre orchestrale tardive, empreinte de nostalgie et d’un lyrisme réfléchi, qui met en valeur son style impressionniste.

Florida Suite (1887)

Inspirée par le séjour de Delius en Floride, cette suite reflète les paysages exotiques et les environnements luxuriants qu’il a rencontrés.

Paris : Le chant d’une grande ville (1899-1900)

Un poème symphonique qui capture l’ambiance nocturne et le dynamisme de Paris.

Rhapsodies dansantes (1908, 1916)

Deux œuvres orchestrales rhapsodiques aux rythmes entraînants et au charme pastoral.

Œuvres vocales et chorales

Dérive marine (1903-1904)

Une mise en musique poignante de la poésie de Walt Whitman, qui aborde les thèmes de l’amour et de la perte. C’est l’une des œuvres chorales les plus appréciées de Delius.

Songs of Sunset (1906-1907)

Un cycle de chansons pour orchestre, chœur et solistes, mettant en scène la poésie d’Ernest Dowson. Il s’agit d’une œuvre réflexive et profondément émouvante.

Appalachia : Variations on an Old Slave Song (1902-1903)

Pièce chorale-orchestrale qui utilise un thème spirituel afro-américain, reflétant l’époque où Delius vivait dans le Sud des États-Unis.

Requiem (1914-1916)

Requiem non religieux, il présente des textes reflétant la philosophie humaniste de Delius et son rapport à la nature.

Opéras

Un Roméo et Juliette de village (1900-1901)

Un opéra pastoral basé sur la nouvelle de Gottfried Keller. Son point fort est l’interlude orchestral The Walk to the Paradise Garden.

Koanga (1895-1897)

Un opéra inspiré de la culture afro-américaine et de la vie dans les plantations du sud des États-Unis.

Fennimore et Gerda (1908-1910)

Un opéra en un acte basé sur la littérature danoise, remarquable pour ses qualités intimes et impressionnistes.

Irmelin (1890-1892)

Un opéra lyrique avec des éléments romantiques et de conte de fées.

Musique de chambre

Quatuor à cordes (1916-1919)

Œuvre tardive et introspective aux harmonies luxuriantes et au style fluide et lyrique.

Sonates pour violon (n° 1, 2 et 3)

Ces œuvres sont magnifiquement expressives et mettent en valeur le langage harmonique caractéristique de Delius.

Sonate pour violoncelle (1916)

Une pièce lyrique et introspective qui met en valeur les qualités chantantes du violoncelle.
Ces œuvres mettent en évidence la capacité unique de Delius à peindre des paysages musicaux et à évoquer des réponses émotionnelles profondes grâce à son style impressionniste et richement harmonique.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Mémoires sur Hubert Parry et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Hubert Parry (1848-1918) était un compositeur, professeur et historien de la musique anglais, surtout connu pour ses contributions à la musique chorale britannique et son rôle dans la renaissance musicale anglaise de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Sa musique et son enseignement ont eu un impact durable sur la culture britannique.

Vie et formation :

Né le 27 février 1848 à Bournemouth, Angleterre.
Études : Parry étudie à Eton College puis à l’Université d’Oxford, où il se concentre d’abord sur le droit et l’histoire, avant de se tourner vers la musique. Il reçoit également des cours privés de musique auprès d’éminents professeurs, dont Henry Hugo Pierson à Stuttgart.

Points forts de sa carrière :

Compositeur : Parry a composé dans divers genres, notamment des symphonies, des oratorios, de la musique de chambre et des œuvres pour orgue.
Sa chanson « Jerusalem » (1916) est devenue l’un des chants patriotiques les plus appréciés d’Angleterre et est largement associée à la fierté nationale.
Son oratorio « Blest Pair of Sirens » (1887) est un chef-d’œuvre de la musique chorale anglaise.

Enseignant et leader :

Parry est devenu une figure clé du Royal College of Music, où il a été professeur puis directeur (1895-1918).
Il compte parmi ses élèves certains des plus grands compositeurs britanniques, tels que Ralph Vaughan Williams, Gustav Holst et Frank Bridge.
Écrivain : Parry est l’auteur d’ouvrages influents sur l’histoire et la théorie de la musique, notamment Studies of Great Composers (1886) et The Evolution of the Art of Music (1896), qui témoignent de son profond engagement intellectuel envers la musique.

Style et héritage :
Style musical : La musique de Parry se caractérise par son lyrisme, sa grandeur et ses riches harmonies, reflétant souvent l’influence de compositeurs allemands comme Brahms et Mendelssohn.
Héritage : il a joué un rôle central dans le renouveau de la musique anglaise, en plaidant pour son développement et en encourageant une nouvelle génération de compositeurs. Au-delà de ses compositions, son influence s’est étendue à son rôle de mentor et de défenseur des arts.

Décès :

Parry meurt le 7 octobre 1918 à Rustington, en Angleterre, au cours des dernières semaines de la Première Guerre mondiale. Ses contributions à la musique britannique ont été célébrées dans le cadre d’une identité nationale renouvelée.

Histoire

La vie d’Hubert Parry s’est déroulée au cours d’une période de transformation de l’histoire de la musique britannique, dont il est devenu l’une des figures marquantes. Né le 27 février 1848 à Bournemouth, Parry grandit dans un environnement privilégié mais émotionnellement difficile. Sa mère meurt alors qu’il n’a que 12 ans et son père, un propriétaire terrien riche mais strict, décourage d’abord ses ambitions musicales, préférant une carrière plus conventionnelle pour son fils.

L’amour précoce de Parry pour la musique est apparu au cours de ses études à Eton College, où il excellait dans la pratique de l’orgue et de la composition. Malgré son talent, il suit les souhaits de son père et s’inscrit à l’université d’Oxford, où il étudie le droit et l’histoire. Cependant, sa passion pour la musique ne s’est jamais démentie. À cette époque, il suit des cours particuliers auprès d’éminents professeurs européens, tels que Henry Hugo Pierson à Stuttgart, et commence à développer les compétences qui définiront plus tard sa carrière.

Dans la vingtaine, Parry travaille comme souscripteur à la Lloyd’s de Londres, un choix de carrière influencé par les attentes de sa famille. Cependant, il se consacre parallèlement à la musique, composant des œuvres qui gagnent peu à peu en notoriété. Dans les années 1870, ses compositions commencent à attirer l’attention, en particulier ses pièces orchestrales, qui témoignent d’une profondeur et d’une sophistication influencées par le romantisme allemand, en particulier les œuvres de Brahms.

Le tournant dans la vie de Parry se situe dans les années 1880, lorsqu’il est invité à enseigner au tout nouveau Royal College of Music. C’est là qu’il trouve sa véritable vocation, non seulement en tant que compositeur, mais aussi en tant que mentor et leader. Ses méthodes d’enseignement dynamiques et son approche intellectuelle globale de l’histoire de la musique ont inspiré une génération de compositeurs britanniques, dont Ralph Vaughan Williams et Gustav Holst. En 1895, Parry devint directeur du Royal College, poste qu’il occupa jusqu’à sa mort.

Les compositions de Parry, en particulier ses œuvres chorales, reflètent sa foi dans le pouvoir spirituel et culturel de la musique. Des œuvres comme Blest Pair of Sirens (1887) et ses mises en musique ultérieures de Jerusalem (1916) de William Blake ont trouvé un écho profond auprès du public britannique, en particulier pendant les périodes de bouleversements nationaux, comme la Première Guerre mondiale. Sa musique associait la grandeur de la tradition romantique à une sensibilité typiquement anglaise, contribuant à raviver et à redéfinir l’identité musicale britannique après des siècles de domination par les compositeurs d’Europe continentale.

Au-delà de la composition, Parry était un auteur influent en matière d’histoire de la musique et d’esthétique. Ses livres, dont The Evolution of the Art of Music, révèlent son approche philosophique de la musique en tant que reflet du progrès et de la créativité humaine.

Les dernières années de Parry ont été marquées à la fois par le succès professionnel et la douleur personnelle. Il a été témoin des horreurs de la Première Guerre mondiale et a souffert de problèmes de santé, notamment de maladies cardiaques. Malgré cela, il continue à composer et à diriger jusqu’à sa mort, le 7 octobre 1918, quelques semaines avant la fin de la guerre. Parry a laissé en héritage non seulement des compositions, mais aussi une tradition musicale anglaise revigorée, ce qui lui a valu une place de choix dans l’histoire culturelle britannique.

Chronologie

1848 : Né le 27 février à Bournemouth, en Angleterre, dans une famille aisée.
1856 : Sa mère, Isabella, meurt alors qu’il a huit ans.
1860 : Il fréquente le collège d’Eton ; il commence à faire preuve de talent pour la musique, en particulier pour l’orgue et la composition.
1866 : Il s’inscrit à l’université d’Oxford, où il étudie le droit et l’histoire à l’Exeter College, tout en poursuivant ses intérêts musicaux en privé.
1867 : Devient la plus jeune personne à obtenir une licence de musique à Oxford, à l’âge de 19 ans.
1870s : Il travaille comme souscripteur à la Lloyd’s de Londres tout en composant pendant son temps libre.
1878 : Sa première œuvre orchestrale importante, le Concerto pour piano en fa dièse mineur, est créée et attire l’attention.
1880 : Il compose sa première symphonie, qui est bien accueillie.
1883 : Il est nommé professeur de composition et d’histoire de la musique au tout nouveau Royal College of Music.
1887 : Il compose Blest Pair of Sirens, une œuvre chorale qui fait date dans la musique anglaise.
1895 : Il devient directeur du Royal College of Music, un rôle dans lequel il encadre de futurs grands musiciens comme Ralph Vaughan Williams et Gustav Holst.
1896 : Il publie The Evolution of the Art of Music, un ouvrage influent sur l’histoire de la musique.
1902 : Il est fait chevalier pour sa contribution à la musique.
1910 : Il reçoit le titre honorifique de baronnet, ce qui renforce son statut dans la culture britannique.
1916 : Il compose l’hymne Jerusalem, d’après le texte de William Blake, qui devient un hymne à l’identité anglaise.
1918 : Il meurt le 7 octobre à Rustington, dans le Sussex, d’une insuffisance cardiaque aggravée par les complications de la pandémie de grippe espagnole.

La vie de Parry se situe entre l’ère victorienne et l’ère moderne, et son œuvre a contribué à façonner la renaissance musicale anglaise de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Caractéristiques de la musique

La musique d’Hubert Parry reflète son profond attachement à la tradition romantique tout en incorporant des éléments qui ont contribué à façonner la renaissance musicale anglaise naissante. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Lyrisme romantique

La musique de Parry est ancrée dans les idéaux expressifs de l’ère romantique. Ses mélodies sont souvent larges et lyriques, évoquant la profondeur émotionnelle et la grandeur.
Influencées par des compositeurs comme Brahms et Mendelssohn, ses œuvres mettent l’accent sur la clarté de la forme et la richesse du langage harmonique.

2. Grandeur chorale

Parry est surtout connu pour ses œuvres chorales, qui témoignent d’une maîtrise de l’écriture vocale à grande échelle.
Des œuvres comme Blest Pair of Sirens (1887) et Jerusalem (1916) se caractérisent par des harmonies majestueuses, des textures robustes et un sens aigu du drame.
Son style choral associe des techniques contrapuntiques à une qualité chaleureuse et expressive qui séduit à la fois les interprètes et le public.

3. Identité nationaliste

La musique de Parry intègre souvent un sentiment d’identité anglaise, en particulier dans ses dernières œuvres. Sa mise en musique de la Jérusalem de Blake est devenue le symbole par excellence du patriotisme anglais.
Il a cherché à créer une musique qui célèbre la culture anglaise et la distingue de la domination des traditions de l’Europe continentale.

4. L’élégance orchestrale

Sa musique orchestrale, y compris les symphonies et les ouvertures, trouve un équilibre entre la luxuriance romantique et la discipline structurelle.
Parry a souvent eu recours à une approche brahmsienne de l’orchestration, utilisant des textures riches mais pas trop extravagantes et mettant en valeur les voix intérieures.

5. Sensibilité textuelle

Parry avait une compréhension profonde du texte, en particulier dans ses œuvres chorales et ses chansons.
Sa capacité à saisir l’essence émotionnelle d’un poème ou d’un texte – qu’il s’agisse de Blake, de Milton ou d’autres auteurs classiques – donne de la profondeur à ses compositions vocales.

6. Influence de la musique allemande

Il a été fortement influencé par la tradition germanique, en particulier par les œuvres de Beethoven, Brahms et Wagner.
Sa musique incorpore des textures denses, des harmonies chromatiques et un contrepoint complexe, reflétant cette influence.

7. Profondeur spirituelle et intellectuelle

La musique de Parry explore souvent des thèmes philosophiques et spirituels. Ses oratorios et ses œuvres chorales, comme Judith et Songs of Farewell, abordent des idées profondes sur la foi, la moralité et l’humanité.
Il considérait la musique comme un reflet du progrès humain et de la civilisation, une conviction qui a influencé la profondeur émotionnelle et intellectuelle de ses compositions.

8. Contribution à la Renaissance anglaise

La musique de Parry a jeté les bases de la renaissance musicale anglaise, inspirant une génération de compositeurs tels que Ralph Vaughan Williams et Gustav Holst.
Ses compositions ont contribué à raviver l’intérêt pour les traditions chorales et orchestrales anglaises, encourageant une voix nationale distincte.

La musique de Parry se caractérise par sa dignité, sa richesse et son optimisme. Bien que ses œuvres soient profondément enracinées dans le romantisme, elles portent en elles les germes de la musique anglaise moderne, comblant le fossé entre la tradition et l’innovation.

Relations

Hubert Parry était profondément ancré dans les cercles musicaux et intellectuels de son époque, influençant et étant influencé par de nombreux individus, compositeurs, interprètes et institutions. Voici quelques-unes de ses relations directes :

Compositeurs

Ralph Vaughan Williams

Parry était le professeur de Vaughan Williams au Royal College of Music (RCM).
Vaughan Williams attribue à Parry le mérite de l’avoir encouragé à développer un style typiquement anglais et d’avoir élargi sa compréhension de la musique.

Gustav Holst

Autre élève de Parry au RCM.
Holst admirait l’enseignement de Parry et s’inspirait de l’importance qu’il accordait à l’identité musicale nationale.

Charles Villiers Stanford

Contemporain et collègue de Parry au RCM, où Stanford était professeur de composition.
Ils ont travaillé ensemble à la renaissance de la musique anglaise et ont partagé une forte amitié et un respect mutuel.

Edward Elgar

Si Parry et Elgar respectaient mutuellement leur travail, leur relation était plus complexe.
L’importance accordée par Parry au monde universitaire et à la RCM contrastait avec la carrière plus indépendante d’Elgar. Néanmoins, Elgar admire Blest Pair of Sirens et d’autres œuvres.

Johannes Brahms

Bien que Parry n’ait jamais rencontré Brahms, il a été profondément influencé par sa musique, en particulier ses symphonies et ses œuvres chorales.
L’influence de Brahms est évidente dans les compositions orchestrales et chorales de Parry.

C. Hubert H. Parry et l’influence germanique

Richard Wagner et Beethoven ont également été des sources d’inspiration importantes. La musique de Parry reflète leurs innovations dramatiques et structurelles, même s’il n’avait pas de liens personnels avec eux.

Interprètes et chefs d’orchestre

Hans Richter

Le célèbre chef d’orchestre a interprété plusieurs œuvres de Parry, contribuant ainsi à établir sa réputation en tant que compositeur.
Richter a dirigé la première de Blest Pair of Sirens en 1887.

Frederick Bridge

Organiste et chef d’orchestre qui a collaboré avec Parry lors de représentations, en particulier dans le cadre de la musique d’église.
Il a joué un rôle dans la promotion de la musique de Parry dans les cathédrales.

Organistes et choristes

En raison de sa formation d’organiste, Parry entretient des liens étroits avec les principaux organistes de son époque, qui interprètent fréquemment ses œuvres dans le cadre d’offices anglicans.

Institutions

Collège royal de musique (RCM)

Parry est professeur de composition et d’histoire de la musique avant de devenir directeur en 1895.
Il a profondément marqué l’institution, encadrant des générations de compositeurs anglais.

Université d’Oxford

Bien qu’il ait d’abord étudié le droit et l’histoire, Parry a maintenu des liens étroits avec la communauté musicale d’Oxford tout au long de sa vie.
En 1900, il est nommé Heather Professor of Music à Oxford, un poste qui renforce son influence académique et musicale.

La Royal Philharmonic Society

Les œuvres de Parry ont souvent été jouées sous les auspices de cette société, qui a soutenu sa carrière de compositeur.

Le Three Choirs Festival

Un lieu important pour sa musique chorale, y compris des œuvres comme Judith et Job.
Ce festival a permis de relier Parry à la tradition chorale anglaise au sens large.

Non-musiciens

William Blake (poète)

Bien que Blake soit mort depuis des décennies, la mise en musique par Parry, en 1916, de la Jérusalem de Blake a redonné de l’importance aux mots du poète et en a fait un hymne patriotique.

Robert Bridges (poète lauréat)

Bridges admire la capacité de Parry à mettre en musique des textes anglais.
Leur amour commun des traditions littéraires et musicales anglaises a favorisé le respect mutuel.

George Grove

Fondateur du RCM et mentor important de Parry.
Grove a encouragé les activités académiques et musicales de Parry et a soutenu sa nomination au collège.

La reine Victoria et le roi Édouard VII

La musique de Parry était très appréciée par la famille royale britannique, et il a été récompensé, notamment par un titre de chevalier et de baronnet.

Orchestres et chorales

Orchestre philharmonique de Londres

A fréquemment interprété les symphonies et les œuvres orchestrales de Parry de son vivant.

Le Bach Choir

A créé Blest Pair of Sirens sous la direction de Charles Villiers Stanford. Ce chœur est devenu étroitement associé à l’héritage choral de Parry.

Chœurs de cathédrales

De nombreuses hymnes et œuvres pour orgue de Parry ont été jouées régulièrement dans les cathédrales anglicanes, consolidant ainsi sa réputation de compositeur d’église.

L’héritage de Parry est étroitement lié à ses relations et à son influence sur ces compositeurs, interprètes et institutions, ainsi qu’à son rôle dans la renaissance de la musique anglaise.

Compositeurs similaires

La musique d’Hubert Parry est fermement ancrée dans la tradition romantique, particulièrement influencée par des compositeurs allemands comme Brahms, mais elle possède également un caractère anglais distinct qui a contribué à façonner la renaissance de la musique anglaise. Voici des compositeurs qui partagent des similitudes stylistiques, historiques ou culturelles avec Parry :

Compositeurs anglais

Charles Villiers Stanford (1852-1924)

Proche collègue et contemporain de Parry, Stanford a également joué un rôle déterminant dans la renaissance musicale anglaise.
Tous deux ont mis l’accent sur la musique chorale et ont été profondément influencés par Brahms et la tradition allemande.
La musique d’église anglicane, les symphonies et les chansons de Stanford font écho à la grandeur et aux qualités lyriques de Parry.

Edward Elgar (1857-1934)

Bien qu’Elgar ait eu un style plus indépendant et romantique, ses œuvres chorales à grande échelle (The Dream of Gerontius) et ses pièces orchestrales présentent des parallèles dans leur grandeur et leur profondeur émotionnelle.
Comme Parry, Elgar a contribué à élever la musique anglaise sur la scène mondiale.

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)

Élève de Parry, Vaughan Williams a été influencé par les idées de Parry sur l’anglais en musique.
Ses œuvres pastorales, telles que Fantasia on a Theme by Thomas Tallis, s’inscrivent dans la continuité de la vision de Parry, mais intègrent des influences plus folkloriques et modales.

Gustav Holst (1874-1934)

Autre élève de Parry, Holst a hérité d’une partie de l’attention portée par son mentor à la musique chorale et orchestrale.
Si The Planets de Holst dépasse le style romantique de Parry, ses œuvres chorales plus modestes conservent l’influence de ce dernier.

Frederick Delius (1862-1934)

Bien que stylistiquement plus impressionniste, Delius partage les qualités lyriques et réflexives de Parry, en particulier dans ses œuvres chorales et orchestrales.

Arthur Sullivan (1842-1900)

Surtout connu pour ses opéras comiques avec W.S. Gilbert, la musique sacrée et orchestrale de Sullivan s’aligne sur les aspects plus lyriques et traditionnels de Parry.

Influences germaniques

Johannes Brahms (1833-1897)

Parry admirait Brahms pour sa maîtrise structurelle et son riche langage harmonique.
Les deux compositeurs partagent une même vénération pour l’écriture contrapuntique et les formes symphoniques.

Felix Mendelssohn (1809-1847)

Les œuvres chorales de Mendelssohn, en particulier ses oratorios (Elijah et St. Paul), ont exercé une influence considérable sur les compositions chorales de Parry.
Le mélange d’émotion romantique et de forme classique de Mendelssohn correspondait à l’esthétique de Parry.

Richard Wagner (1813-1883)

Si Parry évite le style grandiose des opéras de Wagner, il s’imprègne de la complexité harmonique et de l’intensité dramatique wagnériennes, en particulier dans ses œuvres orchestrales.

Autres compositeurs européens

Antonín Dvořák (1841-1904)

L’intérêt de Dvořák pour les traditions folkloriques et l’identité nationale reflète les efforts de Parry pour créer une voix anglaise distincte.
Les deux compositeurs ont excellé dans l’art de combiner les idiomes romantiques et les styles nationaux.

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

L’orchestration élégante et l’écriture chorale raffinée de Saint-Saëns s’alignent sur les œuvres plus polies et structurées de Parry.

César Franck (1822-1890)

Les œuvres profondément spirituelles et romantiques de Franck, en particulier ses compositions pour orgue et pour chœur, partagent des affinités avec la musique sacrée de Parry.

Max Bruch (1838-1920)

Les œuvres chorales lyriques et les concertos de Bruch présentent une parenté avec le style romantique et expressif de Parry, en particulier dans leur beauté mélodique.

Compositeurs de la tradition chorale anglaise

Herbert Howells (1892-1983)

Compositeur plus tardif qui admirait Parry, les œuvres chorales anglicanes de Howells (par exemple le Requiem et le Gloucester Service) témoignent de l’influence de la grandeur liturgique de Parry.

John Stainer (1840-1901)

Figure légèrement antérieure, les oratorios et les hymnes de Stainer ont contribué à jeter les bases du renouveau choral anglais que Parry a développé.

William Walton (1902-1983)

Les œuvres chorales et cérémonielles de Walton (Crown Imperial, Belshazzar’s Feast) reflètent l’héritage de Parry par leur tonalité majestueuse et patriotique.

Résumé

Des compositeurs comme Charles Villiers Stanford, Edward Elgar, Ralph Vaughan Williams et Johannes Brahms présentent les liens stylistiques ou historiques les plus étroits avec Parry. Son influence se retrouve également chez des compositeurs anglais plus tardifs tels que Vaughan Williams et Howells, tandis que ses affinités avec Brahms, Mendelssohn et Dvořák le rattachent à une tradition romantique plus large.

Ouvrages remarquables pour piano solo

Hubert Parry, bien que principalement célèbre pour ses compositions chorales et orchestrales, a également écrit des œuvres pour piano qui reflètent son style romantique et son intérêt pour une musique expressive et structurée. Bien que sa musique pour piano ne soit pas aussi connue que ses autres œuvres, elle donne un aperçu de ses capacités lyriques et contrapuntiques. En voici quelques exemples notables :

Œuvres notables pour piano solo

« Les mains à travers les siècles » (1913)

Cette œuvre réfléchie et expressive démontre la capacité de Parry à fusionner des mélodies lyriques avec une exploration harmonique réfléchie.
Elle a été écrite vers la fin de sa vie et témoigne de la maturité de son style romantique.

Shulbrede Tunes (1914)

Suite de six courtes pièces de caractère inspirées par Shulbrede Priory, sa maison de campagne.
Chaque pièce reflète un thème personnel ou domestique, avec des titres évocateurs tels que :

Father Playmate
La chanson du berceau
Elizabeth

Ces pièces sont intimes, lyriques et d’un caractère plus léger, contrastant avec ses œuvres chorales plus grandioses.

Fugue en sol majeur (1866)

L’une des premières œuvres pour piano de Parry, qui met en évidence ses compétences en matière de contrepoint et de discipline formelle.
Elle reflète son admiration pour les traditions baroques, en particulier l’influence de Bach.

Sonate pour piano en la majeur (inédite)

Bien qu’elle n’ait pas été publiée de son vivant, cette sonate reflète l’engagement de Parry dans la forme sonate romantique.
Elle révèle son intérêt pour le développement mélodique et la richesse harmonique.

Trois intermezzi (posthume)

Ces courtes pièces pour piano incarnent le style lyrique et introspectif de Parry.
Elles ont un caractère romantique raffiné, avec des lignes mélodiques expressives et des changements harmoniques subtils.

Style et influence

La musique pour piano de Parry est influencée par le romantisme allemand, en particulier Brahms et Mendelssohn.
Ses œuvres mettent souvent l’accent sur la beauté lyrique, la clarté formelle et la richesse harmonique.
Bien qu’elles ne soient pas aussi virtuoses ou novatrices que celles de Liszt ou de Chopin, les œuvres pour piano de Parry sont bien conçues et reflètent sa profonde compréhension de la forme et de l’expression musicales.
Bien qu’elles ne soient pas au cœur de son héritage, les œuvres pour piano de Parry méritent d’être explorées pour leur charme, leur profondeur et leur capacité à transmettre ses idéaux romantiques dans un cadre plus intime.

Ouvrages notables

L’héritage d’Hubert Parry repose sur ses contributions à la musique chorale, orchestrale et de chambre, qui ont joué un rôle clé dans la renaissance musicale anglaise. Vous trouverez ci-dessous ses œuvres les plus remarquables (à l’exception des compositions pour piano solo) :

Œuvres chorales

Blest Pair of Sirens (1887)

Une mise en musique du poème de John Milton At a Solemn Musick.
Largement considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de Parry, elle illustre sa grandeur et sa capacité à écrire des textures chorales majestueuses.

Jérusalem (1916)

Une mise en musique du poème de William Blake And did those feet in ancient time.
Cet hymne est devenu un hymne officieux de l’Angleterre, célébré pour sa mélodie entraînante et son sentiment patriotique.

Chansons d’adieu (1916-1918)

Une collection de six pièces chorales sans accompagnement écrites vers la fin de sa vie.
Ces œuvres profondément introspectives et spirituelles reflètent ses réflexions sur la mortalité et la transcendance.

J’étais heureux (1902)

Composé pour le couronnement du roi Édouard VII.
Hymne cérémoniel pour chœur et orgue, il est souvent interprété lors d’événements royaux et d’État.

Magnificat et Nunc Dimittis en ré majeur (1897)

Une mise en musique populaire de ces textes liturgiques anglicans, mêlant mélodies lyriques et harmonies majestueuses.

Judith (1888)

Un oratorio qui met en valeur l’écriture chorale dramatique de Parry, inspirée par des thèmes bibliques.
Il s’agit de l’une des œuvres de grande envergure les plus réussies de son vivant.

The Vision of Life (1907)

Cantate profane explorant des thèmes philosophiques et spirituels.
Elle met en évidence la profondeur intellectuelle et l’écriture chorale lyrique de Parry.

Œuvres orchestrales

Symphonie no 1 en sol majeur (1882)

Marque le début des contributions symphoniques de Parry, mêlant lyrisme romantique et discipline formelle.

Symphonie no 3 en do majeur (« The English ») (1889)

L’une des symphonies les plus connues de Parry, qui célèbre les paysages et les traditions de l’Angleterre.
Elle allie grandeur et beauté pastorale.

Variations symphoniques (1897)

Une série de variations orchestrales mettant en valeur la maîtrise de Parry en matière de développement thématique et d’orchestration.

Ouverture d’une tragédie non écrite (1878)

L’un des premiers succès orchestraux de Parry, inspiré par les traditions dramatiques de Brahms et de Wagner.

Musique de chambre

Quatuor à cordes en sol majeur (1878)

Une œuvre charmante qui met en valeur la capacité de Parry à écrire des textures contrapuntiques et lyriques pour les cordes.

Trio avec piano en mi mineur (1878)

Reflète la sensibilité romantique de Parry et l’importance qu’il accorde à la beauté mélodique en musique de chambre.

Nonet en si bémol majeur (1877)

Écrite pour instruments à vent et à cordes, cette œuvre de jeunesse témoigne de l’habileté de Parry à équilibrer divers timbres.

Sonate pour violon en ré majeur (1880)

Une pièce lyrique et techniquement raffinée qui reflète sa compréhension de la forme sonate romantique.

Musique d’orgue et d’église

Préludes de chorals (1912-1916)

Une série de pièces pour orgue inspirées de Bach, mêlant les techniques contrapuntiques baroques à l’harmonie romantique.

Te Deum en ré majeur (1897)

Écrite pour le jubilé de diamant de la reine Victoria, cette œuvre cérémonielle démontre le talent de Parry pour la musique sacrée grandiose.

Repton Hymn Tune (1888)

Mélodie de l’hymne Dear Lord and Father of Mankind.
Vénérée pour sa simplicité et sa résonance émotionnelle.

Chants et chants partiels

My Soul, There is a Country (extrait de Songs of Farewell, 1916)

L’une de ses chansons chorales les plus appréciées, connue pour sa beauté introspective.

Paroles anglaises (1874-1918)

Une collection de chansons pour voix et piano, reprenant des textes de poètes anglais tels que Shelley et Shakespeare.

When I Survey the Wondrous Cross (1916)

Un hymne qui illustre l’approche sensible de Parry en matière de mise en musique de chants sacrés.

Résumé

Les œuvres les plus importantes d’Hubert Parry comprennent ses chefs-d’œuvre choraux (Blest Pair of Sirens, Jerusalem, Songs of Farewell), ses œuvres orchestrales (Symphonie no 3, Variations symphoniques) et ses contributions à la musique religieuse anglicane (I Was Glad, Repton). Ces compositions ont cimenté son rôle dans la renaissance musicale anglaise.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Mémoires sur Charles Villiers Stanford et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Charles Villiers Stanford (1852-1924) était un compositeur, chef d’orchestre et professeur irlandais, connu pour son influence significative sur la musique britannique à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il a joué un rôle essentiel dans le renouveau de la musique anglaise, notamment par ses contributions au répertoire choral et orchestral, et en tant que professeur de musique au Royal College of Music (RCM) et à l’université de Cambridge.

Vie et éducation précoces

Stanford est né à Dublin, en Irlande, dans une famille aisée très intéressée par la musique. Il se montre très tôt doué pour la musique, étudiant le piano, l’orgue et la composition. Après avoir fréquenté le Queen’s College de Cambridge, il a poursuivi ses études en Allemagne, travaillant avec des compositeurs et des chefs d’orchestre de renom tels que Carl Reinecke et Friedrich Kiel, ce qui l’a familiarisé avec les styles musicaux européens contemporains de l’époque.

Style musical

La musique de Stanford reflète un mélange de romantisme et de traditions classiques, influencée par des compositeurs tels que Brahms, Mendelssohn et Schumann. Il était connu pour ses mélodies lyriques, ses riches harmonies et son habile orchestration. Bien qu’il ne soit pas considéré comme aussi novateur que certains de ses contemporains, ses œuvres sont admirées pour leur qualité d’exécution et leur profondeur émotionnelle.

Principales œuvres

Musique chorale : Stanford est peut-être mieux connu pour sa musique d’église anglicane, notamment ses services en do et en sol, et ses motets tels que Beati quorum via et Justorum animae. Ces pièces restent des incontournables de la tradition chorale anglicane.
Œuvres orchestrales : Il a composé sept symphonies, concertos et ouvertures, avec des œuvres comme la Symphonie irlandaise et le Concerto pour clarinette.
Opéras et chansons : Si ses opéras sont moins connus, il a composé de nombreuses chansons, s’inspirant de la poésie et des traditions folkloriques irlandaises.
Musique de chambre : Stanford a également écrit des quatuors à cordes, des trios pour piano et d’autres œuvres de musique de chambre, mettant en évidence sa maîtrise des petites formes.

Héritage en tant qu’enseignant

Stanford a été un professeur influent au RCM, où il a été le mentor de certains des compositeurs britanniques les plus renommés, notamment Ralph Vaughan Williams, Gustav Holst, Frank Bridge et John Ireland. Son enseignement mettait l’accent sur la discipline, les compétences techniques et le respect des formes classiques, ce qui a façonné la prochaine génération de compositeurs britanniques.

Influence et réception

Si la réputation de Stanford s’est ternie au milieu du XXe siècle, éclipsée par ses élèves plus novateurs, sa musique a connu un regain d’intérêt ces dernières années, en particulier ses œuvres religieuses et chorales. Sa contribution au développement de la musique britannique et son rôle dans la promotion d’un style national font de lui une figure clé de l’histoire de la musique.

Histoire

Charles Villiers Stanford est né le 30 septembre 1852 à Dublin, en Irlande, dans une famille aisée et cultivée. Son père, John Stanford, est un avocat réputé et un musicien amateur, tandis que sa mère, Mary Stanford, est une pianiste accomplie. Le jeune Charles grandit dans un foyer sensible à la musique et fait preuve très tôt d’un talent musical extraordinaire. Il étudie le piano, l’orgue et la composition localement, et ses dons sont nourris par l’environnement culturel dynamique de Dublin.

Les premiers contacts musicaux de Stanford proviennent principalement de sa famille et des cercles musicaux locaux, mais ses ambitions dépassent rapidement la scène artistique relativement limitée de Dublin. En 1870, il obtient une bourse d’études au Queen’s College de Cambridge, où il étudie les lettres classiques tout en continuant à s’intéresser à la musique avec la même passion. À Cambridge, Stanford devient l’organiste du Trinity College, un poste qui lui permet d’expérimenter la composition et de diriger des chorales. Ses expériences ont façonné son amour durable pour la musique chorale et ont consolidé son orientation professionnelle.

Après avoir obtenu son diplôme à Cambridge, Stanford s’est rendu en Allemagne pour parfaire sa formation musicale. Il étudie avec Carl Reinecke à Leipzig et Friedrich Kiel à Berlin, s’immergeant dans la tradition germanique de la composition musicale. Cette période d’études s’est avérée transformatrice, car Stanford a absorbé les techniques disciplinées et le langage harmonique luxuriant de compositeurs tels que Brahms, Mendelssohn et Schumann. Il a ramené ces influences en Grande-Bretagne, les fusionnant avec ses propres instincts créatifs.

À son retour en Angleterre dans les années 1870, Stanford s’est rapidement imposé comme compositeur, chef d’orchestre et universitaire. En 1883, il devient l’un des professeurs fondateurs du Royal College of Music (RCM) de Londres, poste qu’il occupe pendant près de quarante ans. Au RCM, Stanford a exercé une profonde influence sur la musique britannique, enseignant à de futures sommités telles que Ralph Vaughan Williams, Gustav Holst, Frank Bridge et John Ireland. Il a également été nommé professeur de musique à l’université de Cambridge, où il a revitalisé la vie musicale de l’université et s’est imposé comme une figure de proue de la renaissance musicale britannique.

En tant que compositeur, Stanford a été remarquablement prolifique, produisant un vaste corpus d’œuvres comprenant des symphonies, des concertos, de la musique de chambre, des opéras et des chansons. Cependant, il est peut-être plus connu pour sa musique chorale, en particulier ses compositions pour l’église anglicane, qui restent au cœur du répertoire. Des œuvres telles que Beati quorum via et The Blue Bird illustrent le don lyrique de Stanford et sa maîtrise des textures. Ses symphonies, en particulier la Symphonie irlandaise (n° 3), témoignent de sa capacité à mélanger les formes traditionnelles et les influences folkloriques irlandaises.

Malgré son succès, la carrière de Stanford n’a pas été sans difficultés. Au début du XXe siècle, sa musique commença à perdre de sa popularité, car des compositeurs plus jeunes et plus novateurs, dont ses propres élèves, dominaient la scène musicale britannique. Les critiques ont souvent accusé Stanford d’être trop conservateur ou redevable aux traditions germaniques, et sa réputation a souffert de la montée du modernisme. Néanmoins, Stanford est resté un fervent défenseur de l’artisanat et de la discipline artistique, des valeurs qu’il a inculquées à ses élèves.

Stanford meurt le 29 mars 1924 à Londres. Pendant un certain temps, ses contributions à la musique britannique ont été éclipsées, mais au cours des dernières décennies, ses œuvres – en particulier sa musique chorale – ont connu un regain d’intérêt. Aujourd’hui, Stanford est reconnu comme une figure centrale dans le développement de la musique britannique, non seulement pour ses compositions, mais aussi pour son rôle de mentor auprès d’une génération de compositeurs qui allaient définir la musique britannique du XXe siècle.

Chronologie

1852 : Il naît le 30 septembre à Dublin, en Irlande, dans une famille cultivée et portée sur la musique. Son père est avocat et musicien amateur, et sa mère est pianiste.
Enfance : Il est exposé à la musique dès son plus jeune âge, recevant des leçons de piano et d’orgue à Dublin.
Adolescence : Il fait preuve d’un talent musical exceptionnel et commence à composer, ce qui lui vaut d’être reconnu dans les cercles musicaux locaux.
1870 : Il entre au Queen’s College de Cambridge pour y étudier les lettres classiques, mais il se tourne de plus en plus vers la musique. Il devient organiste au Trinity College de Cambridge.
1873 : Il obtient un Bachelor of Arts à Cambridge. À cette époque, il commence à composer et à diriger des chœurs, se forgeant ainsi une réputation de musicien prometteur.
1874-1876 : Il étudie à Leipzig avec Carl Reinecke, puis à Berlin avec Friedrich Kiel. Son exposition aux traditions musicales allemandes influence profondément son style de composition.
1877 : Nommé organiste du Trinity College de Cambridge, poste qu’il occupe jusqu’en 1892. Il commence à composer de manière prolifique, notamment des œuvres orchestrales, chorales et de chambre.
1883 : Il devient l’un des professeurs fondateurs du Royal College of Music (RCM) de Londres, où il enseigne pendant près de quarante ans.
1887 : Nommé professeur de musique à l’université de Cambridge, il y revitalise la scène musicale et continue à défendre les traditions chorales.
1890s : Il compose certaines de ses œuvres les plus remarquables, notamment la Symphonie irlandaise (Symphonie n° 3, 1887) et Beati quorum via. Il dirige également de nombreux orchestres et acquiert une réputation nationale.
1901 : Il est fait chevalier pour ses services rendus à la musique britannique.
Début des années 1900 : Il devient une figure de proue de l’éducation musicale britannique, enseignant à de nombreuses futures sommités telles que Ralph Vaughan Williams, Gustav Holst, Frank Bridge et John Ireland.
1904 : Il compose The Blue Bird, l’une de ses œuvres chorales les plus célèbres, qui témoigne de son talent lyrique et de sa sensibilité au texte.
1910s : Il continue à composer de manière prolifique, mais commence à être critiqué pour son conservatisme apparent. Sa musique est éclipsée par les tendances modernistes et la célébrité croissante de ses élèves.
1920s : L’influence de Stanford diminue, sa musique étant considérée comme démodée par rapport aux styles plus récents. Malgré cela, ses œuvres restent respectées pour leur qualité d’exécution.
1924 : Il meurt le 29 mars à Londres. Il est enterré dans l’abbaye de Westminster, ce qui témoigne de son importance dans la musique britannique.
Milieu du XXe siècle : La réputation de Stanford décline à mesure que la musique britannique se tourne vers le modernisme. Sa musique, en particulier ses symphonies et ses opéras, tombe dans une relative obscurité.
Fin du XXe siècle-aujourd’hui : Un regain d’intérêt pour sa musique, en particulier pour ses œuvres chorales anglicanes, lui a assuré une place de choix dans l’histoire de la musique britannique.

Caractéristiques de la musique

La musique de Charles Villiers Stanford se caractérise par un mélange de formes traditionnelles, d’élégance lyrique et d’influences du romantisme germanique et des traditions folkloriques irlandaises. Bien qu’il n’ait pas été un innovateur révolutionnaire, ses œuvres témoignent d’un savoir-faire, d’une clarté et d’une profonde sensibilité au texte et à la mélodie. Voici quelques caractéristiques clés de sa musique :

1. Influence du romantisme allemand

Les études de Stanford à Leipzig et à Berlin ont eu un impact profond sur son style. Sa musique reflète souvent la discipline structurelle et le langage harmonique de Brahms, Mendelssohn et Schumann.
Ses symphonies et sa musique de chambre témoignent d’un sens aigu de la forme, du contrepoint et des progressions harmoniques riches, mais retenues.

2. Lyrisme et force mélodique

L’une des plus grandes forces de Stanford était sa capacité à créer des mélodies mémorables et lyriques. Cela est évident dans ses œuvres chorales, ses chansons d’art et ses pièces instrumentales.
Ses mélodies ont souvent une qualité vocale, reflétant son amour du chant et sa sensibilité au texte dans la musique vocale.

3. La tradition chorale anglicane

Stanford est peut-être le plus célèbre pour ses contributions à la musique religieuse anglicane. Ses œuvres chorales, telles que le Magnificat et le Nunc Dimittis, illustrent l’équilibre entre solennité et beauté, ce qui en fait des incontournables de la tradition des cathédrales anglaises.
Son utilisation du contrepoint imitatif et d’harmonies riches, mais épurées, confère à ses œuvres chorales à la fois profondeur et accessibilité.

4. Influences folkloriques irlandaises

En tant qu’Irlandais, Stanford a incorporé des éléments de musique folklorique irlandaise dans certaines de ses compositions, notamment dans sa Symphonie irlandaise (Symphonie n° 3). Il utilise notamment des rythmes de danse traditionnelle irlandaise et des mélodies modales.
Ses chansons d’art reprennent souvent des textes de poètes irlandais, soulignant ainsi son lien avec son pays d’origine.

5. Orchestration et texture

L’orchestration de Stanford est habile et souvent marquée par la clarté et l’équilibre. Il évite les textures trop denses, permettant aux lignes instrumentales individuelles de briller.
Ses œuvres orchestrales sont souvent comparées à celles de Brahms pour leur richesse et leur cohésion.

6. L’accent mis sur les formes traditionnelles

Stanford était un fervent défenseur des formes et des structures classiques. Il privilégiait la forme sonate, la fugue et les thèmes et variations, montrant ainsi sa préférence pour la tradition plutôt que pour l’expérimentation.
Bien que cette approche lui ait valu des éloges pour ses compétences techniques, elle a également conduit certains critiques à le considérer comme conservateur et réfractaire à l’innovation.

7. Retenue émotionnelle

La musique de Stanford tend à éviter les extrêmes émotionnels, privilégiant la dignité, le raffinement et l’équilibre. Son style reflète une sensibilité victorienne et édouardienne, privilégiant souvent la formalité à l’intensité dramatique.

8. Sensibilité textuelle

Dans ses œuvres vocales et chorales, Stanford était très attentif à la mise en scène des textes. Il avait une capacité naturelle à faire correspondre le rythme et le sens des mots avec la musique, ce qui rendait ses œuvres particulièrement efficaces pour transmettre l’émotion et la narration.

9. Mélange d’éléments profanes et sacrés

Si Stanford est surtout connu pour sa musique sacrée, ses œuvres profanes, telles que ses part-songs (The Blue Bird en est un exemple célèbre), témoignent d’un même sens du lyrisme et de la beauté textuelle.
Ses opéras et ses chansons d’art mettent également en évidence sa capacité à traverser les mondes musicaux sacrés et profanes.

10. Héritage et influence

L’insistance de Stanford sur le savoir-faire, la clarté et le respect de la tradition a fortement influencé ses élèves, dont beaucoup, comme Vaughan Williams et Holst, ont ensuite défini la musique britannique au XXe siècle.
L’élégance sobre et la discipline formelle de sa musique ont jeté les bases du développement d’un style typiquement anglais.

Relations

Charles Villiers Stanford a entretenu un large éventail de relations avec des compositeurs, des interprètes, des orchestres et d’autres personnalités influentes de son époque, ce qui a considérablement façonné sa carrière et son héritage. Voici un aperçu de quelques-unes de ses principales relations :

Contemporains et professeurs

Carl Reinecke et Friedrich Kiel

Stanford a étudié avec ces musiciens allemands pendant ses années de formation à Leipzig et à Berlin. Leur influence l’a initié aux techniques de la tradition romantique allemande, en particulier aux styles de Brahms et de Mendelssohn.

Johannes Brahms

Sans être un professeur direct, la musique de Brahms a profondément influencé Stanford. Ce dernier admire la discipline structurelle et le riche langage harmonique de Brahms, qui se reflètent dans ses symphonies et sa musique de chambre.

Hubert Parry

Un autre compositeur britannique et collègue au Royal College of Music (RCM). Les deux hommes ont joué un rôle déterminant dans le renouveau de la musique britannique et ont travaillé en étroite collaboration pour promouvoir l’identité musicale nationale. Ils partageaient un respect mutuel et collaboraient souvent à des initiatives éducatives et musicales.

Étudiants

Ralph Vaughan Williams

Stanford a enseigné à Vaughan Williams à la RCM et a contribué à façonner son premier style de composition. Cependant, Vaughan Williams s’est ensuite éloigné des influences germaniques de Stanford, développant sa propre voix, typiquement anglaise.

Gustav Holst

Autre élève éminent du RCM, Holst a bénéficié de l’approche rigoureuse de Stanford en matière de composition, même s’il a fini par adopter des techniques plus expérimentales.

John Ireland

Stanford a exercé une influence majeure sur les premières œuvres de John Ireland, bien que ce dernier, comme de nombreux élèves de Stanford, ait cherché à s’affranchir du conservatisme de son professeur.

Frank Bridge

L’enseignement de Stanford a fourni une base technique solide à Bridge, qui a ensuite développé un style plus moderniste en contraste avec son mentor.

E. J. Moeran

L’un des derniers élèves de Stanford, E. J. Moeran a été influencé par l’importance accordée par son professeur aux formes traditionnelles et à la musique folklorique irlandaise.

Interprètes

Harold Samuel

Pianiste et organiste de premier plan, Samuel a interprété de nombreuses œuvres de Stanford et a contribué à populariser ses compositions du vivant du compositeur.

Henry Wood

Le chef d’orchestre de la célèbre série des Proms à Londres a souvent inclus les œuvres orchestrales de Stanford dans ses programmes, contribuant ainsi à les faire connaître à un public plus large.

Hans Richter

Chef d’orchestre qui a interprété plusieurs œuvres orchestrales de Stanford, notamment sa Symphonie irlandaise. Le soutien de Richter a permis à Stanford de se faire connaître sur la scène internationale.

Orchestres

Société philharmonique de Londres

Stanford a souvent collaboré avec la London Philharmonic Society, qui a créé plusieurs de ses œuvres orchestrales, y compris ses symphonies.

Royal Choral Society

Ce chœur a souvent interprété les œuvres chorales de Stanford, y compris des compositions de grande envergure comme son Requiem et ses oratorios.

Personnalités non-musiciennes

George Grove

Fondateur du RCM, Grove a joué un rôle déterminant dans l’embauche de Stanford comme l’un des premiers professeurs du collège. Les deux hommes partageaient la même vision de la revitalisation de l’enseignement musical britannique.

La reine Victoria

Stanford a été reconnu en partie grâce à ses contributions à la vie culturelle britannique, et il a bénéficié du patronage de la reine à l’époque victorienne.

Poètes et écrivains

Stanford avait un lien profond avec la littérature, reprenant des textes de poètes irlandais tels que Thomas Moore et T. W. Rolleston dans ses chansons et ses œuvres chorales. Il s’est également inspiré de poètes anglais comme John Milton et William Wordsworth.

Contemporains qui l’ont critiqué ou se sont éloignés de lui

Edward Elgar

Stanford et Elgar ont eu des relations quelque peu tendues. Elgar, qui était en grande partie autodidacte, n’appréciait pas la formation académique privilégiée de Stanford et sa position dominante au sein de l’establishment musical britannique. Bien qu’ils respectent mutuellement leur travail, leurs personnalités et leurs approches différentes créent des tensions.

Les jeunes compositeurs britanniques

De nombreux élèves de Stanford, dont Vaughan Williams, Holst et Bridge, se sont finalement éloignés de son approche germanique, recherchant un langage musical plus typiquement britannique ou moderniste. Cette divergence a parfois entraîné des frictions entre Stanford et ses protégés.

Héritage et renouveau

David Willcocks et John Rutter

Au XXe siècle, des chefs de chœur comme Willcocks et Rutter ont défendu la musique d’église de Stanford, assurant la continuité de son interprétation et sa pertinence.

Orchestres et chorales modernes

Les œuvres de Stanford ont été remises à l’honneur au cours des dernières décennies par des ensembles spécialisés dans la musique britannique, tels que le BBC Philharmonic et les Cambridge Singers.

Les relations de Stanford se caractérisent par son double rôle de compositeur respecté et de professeur influent. Il a eu un impact durable sur la musique britannique, mais ses positions conservatrices l’ont parfois mis en porte-à-faux avec la génération de compositeurs plus jeunes et plus progressistes.

Compositeurs similaires

Si vous appréciez la musique de Charles Villiers Stanford, vous serez peut-être intéressé par des compositeurs qui partagent avec lui des liens stylistiques, historiques ou culturels. Voici quelques compositeurs similaires, regroupés en fonction de leurs relations spécifiques ou de leurs affinités stylistiques avec Stanford :

Contemporains britanniques

Hubert Parry (1848-1918)

Comme Stanford, Parry fut une figure clé du renouveau de la musique britannique. Ses œuvres chorales, telles que Jerusalem et Blest Pair of Sirens, reflètent une tradition anglicane similaire. Parry partageait également l’admiration de Stanford pour le romantisme allemand, en particulier Brahms.

Edward Elgar (1857-1934)

Elgar et Stanford étaient contemporains, mais leur relation était complexe. La musique d’Elgar est plus émotionnelle et richement texturée, mais ses oratorios (The Dream of Gerontius) et ses œuvres chorales ont un lien avec la musique sacrée de Stanford.

Charles Hubert Hastings Parry

Un autre compositeur influent, en particulier dans le domaine de la musique sacrée et chorale, qui a contribué à l’établissement d’une identité musicale britannique aux côtés de Stanford.

C. H. H. Parry et Stanford en couple

Leurs efforts combinés ont façonné la tradition chorale anglicane et l’éducation musicale britannique.

Élèves de Stanford

Ralph Vaughan Williams (1872-1958)

Bien que Vaughan Williams ait fini par s’éloigner des influences germaniques conservatrices de Stanford, ses premières œuvres (par exemple, Toward the Unknown Region) portent des traces des enseignements de Stanford.

Gustav Holst (1874-1934)

Holst a étudié avec Stanford et, bien qu’il ait adopté plus tard un style plus expérimental, des œuvres comme The Hymn of Jesus et sa musique chorale témoignent d’une certaine influence de son professeur.

John Ireland (1879-1962)

Les premières œuvres d’Ireland, en particulier ses chansons et ses pièces pour piano, reflètent l’importance accordée par Stanford au savoir-faire et au lyrisme.

Frank Bridge (1879-1941)

Bien que les dernières œuvres de Bridge soient plus modernistes, ses premières compositions s’alignent sur le style formel et lyrique de Stanford.

Autres compositeurs britanniques de l’époque

Arthur Sullivan (1842-1900)

Surtout connu pour ses opérettes avec W. S. Gilbert, Sullivan a également composé de la musique d’église et des œuvres orchestrales sérieuses qui partagent une partie du lyrisme et du savoir-faire de Stanford.

Alexander Mackenzie (1847-1935)

Contemporain et ami de Stanford, Mackenzie a composé des symphonies, des œuvres chorales et des opéras qui mêlent le romantisme à des influences britanniques.

Edward C. Bairstow (1874-1946)

Éminent compositeur de musique religieuse anglicane, les œuvres de Bairstow s’inscrivent dans la tradition chorale que Stanford a contribué à établir.

Compositeurs irlandais et d’influence celtique

Hamilton Harty (1879-1941)

Compositeur et chef d’orchestre irlandais, Harty partageait l’intérêt de Stanford pour la musique folklorique irlandaise, comme en témoignent des œuvres telles que Irish Symphony et An Irish Symphony.

Arnold Bax (1883-1953)

Bien que de style plus moderniste, la musique de Bax est imprégnée de thèmes irlandais et celtiques, à l’instar de certaines œuvres de Stanford.

Compositeurs influencés par le romantisme allemand

Johannes Brahms (1833-1897)

Stanford admirait la clarté structurelle et la retenue émotionnelle de Brahms, et sa musique reflète souvent cette influence.

Felix Mendelssohn (1809-1847)

Les œuvres chorales et orchestrales de Mendelssohn, en particulier ses oratorios (Elijah) et ses psaumes, présentent des parallèles stylistiques avec la musique de Stanford.

Robert Schumann (1810-1856)

Le piano lyrique et la musique de chambre de Schumann ont inspiré l’approche mélodique et la clarté formelle de Stanford.

Autres compositeurs sacrés et choraux

Thomas Tallis (1505-1585) et William Byrd (1543-1623)

Bien que séparés par des siècles, l’influence de ces compositeurs de la Renaissance anglaise se fait sentir dans les œuvres chorales anglicanes de Stanford, en particulier dans leur utilisation de la polyphonie et des textures imitatives.

Charles Gounod (1818-1893)

Connu pour sa musique sacrée, le style lyrique et respectueux de Gounod a des affinités avec l’écriture chorale de Stanford.

Anton Bruckner (1824-1896)

Les œuvres chorales sacrées et les symphonies de Bruckner, avec leur grandeur et leur richesse harmonique, correspondent à la révérence de Stanford pour la musique sacrée.

Autres figures de la revitalisation de la musique britannique

George Grove (1820-1900)

Bien que n’étant pas compositeur, Grove, en tant que musicologue et fondateur du RCM, a travaillé en étroite collaboration avec Stanford pour faire revivre les traditions musicales britanniques.

Thomas Arne (1710-1778)

Un ancien compositeur britannique dont Stanford admirait l’œuvre, en particulier pour la création d’une musique typiquement britannique.

Ouvrages remarquables pour piano solo

Charles Villiers Stanford, bien que plus connu pour sa musique chorale et orchestrale, a composé plusieurs œuvres remarquables pour piano solo. Bien que sa musique pour piano soit moins souvent jouée que sa production chorale ou symphonique, ces œuvres se caractérisent par leur lyrisme, leur qualité d’exécution et un clin d’œil aux formes traditionnelles. Voici quelques-unes de ses œuvres pour piano les plus remarquables :

1. Six pièces caractéristiques, opus 132

Cette suite de six pièces pour piano met en valeur les qualités lyriques et mélodiques de Stanford.
Chaque pièce reflète des humeurs et des caractères différents, démontrant sa sensibilité à la forme et aux nuances expressives.
Cette œuvre s’impose comme l’une de ses contributions les plus substantielles au répertoire pour piano solo.

2. Trois rhapsodies, op. 11

Composé en 1877, cet ensemble de pièces rhapsodiques est imprégné d’expressivité romantique.
Les œuvres mettent en évidence le style précoce de Stanford, montrant un mélange d’influences romantiques allemandes (en particulier Brahms et Schumann) et de son don mélodique.

3. 24 Préludes dans toutes les tonalités, op. 163

Écrit plus tard dans la carrière de Stanford, ce recueil est un hommage aux préludes dans toutes les tonalités majeures et mineures, à l’instar des œuvres similaires de Bach et de Chopin.
Chaque prélude explore une atmosphère unique, démontrant la maîtrise de Stanford de diverses textures et formes.

4. Sonate pour piano en ré mineur, opus 179

Cette sonate, l’une de ses œuvres pour piano solo les plus ambitieuses, met en évidence la capacité de Stanford à manier des formes de grande envergure.
Elle se distingue par sa structure dramatique, son développement contrapuntique et son lyrisme romantique.

5. Concert Variations on an English Theme (Down Among the Dead Men), op. 71

Une série de variations virtuoses et imaginatives sur l’air folklorique anglais « Down Among the Dead Men ».
Cette pièce allie l’intérêt de Stanford pour la musique folklorique à son brio technique, créant une œuvre à la fois attrayante et stimulante pour l’interprète.

6. Pensées nocturnes, op. 148

Un ensemble de pièces pour piano réfléchies et introspectives.
Ces œuvres démontrent le côté plus contemplatif de Stanford, avec des textures harmoniques riches et une profondeur émotionnelle subtile.

7. Pièces diverses pour piano

Toccata en do majeur : Une pièce vivante et techniquement exigeante, qui met en évidence le talent de Stanford pour créer des textures énergiques et virtuoses.
Album Leaves : Petites pièces de caractère, lyriques et adaptées aux pianistes de niveau intermédiaire.
Miniatures et pièces pédagogiques : Œuvres plus courtes écrites dans un but pédagogique, souvent pleines de charme et d’élégance.

Caractéristiques de sa musique pour piano :

Élégance mélodique : La musique pour piano de Stanford est mélodieuse et souvent lyrique, ce qui reflète ses compétences en matière de composition vocale et chorale.
Influence romantique : Ses œuvres sont ancrées dans la tradition romantique, particulièrement influencées par Brahms et Schumann.
Sophistication technique : Bien qu’accessibles, certaines de ses œuvres pour piano requièrent une technique avancée, notamment les passages contrapuntiques et les textures complexes.
Éléments nationalistes : Utilisation occasionnelle de thèmes folkloriques et de rythmes de danse, reflétant en particulier son héritage irlandais.

Ouvrages notables

La réputation de Charles Villiers Stanford repose en grande partie sur ses contributions à la musique chorale, aux œuvres orchestrales et à la musique de chambre. Vous trouverez ci-dessous une liste de ses œuvres les plus remarquables dans divers genres, à l’exclusion du piano solo :

1. Musique chorale et sacrée

Magnificat et Nunc Dimittis en sol, op. 81

Pierre angulaire de la tradition chorale anglicane, cette œuvre est appréciée pour ses mélodies lyriques et ses lignes vocales élevées.

Magnificat et Nunc Dimittis en si bémol, op. 10

Un autre arrangement populaire pour la liturgie anglicane, qui met en évidence le talent de Stanford pour l’écriture chorale.

L’oiseau bleu, op. 119, no 3

Chanson à voix partielle pour chœur sans accompagnement, cette pièce est célèbre pour sa beauté éthérée et sa peinture délicate des mots.

Requiem, op. 63 (1897)

Œuvre sacrée de grande envergure composée à la mémoire de son ami Lord Leighton, elle allie solennité et grandeur dans un style romantique.

Stabat Mater, op. 96

Cantate sacrée dramatique et expressive, illustrant sa maîtrise de la mise en musique de textes religieux.

2. Œuvres orchestrales

Symphonie n° 1 en si bémol majeur, opus 9 (1876)

Une première symphonie ambitieuse et pleine d’assurance, qui met en évidence la compréhension de Stanford de la forme symphonique et de l’influence romantique.

Symphonie n° 3 en fa mineur (« Irish »), opus 28 (1887)

L’une des œuvres les plus célèbres de Stanford, cette symphonie intègre des mélodies et des rythmes folkloriques irlandais, célébrant ainsi son héritage.

Symphonie n° 5 en ré majeur (« L’Allegro ed il Pensieroso »), opus 56

Inspirée par la poésie de John Milton, cette symphonie allie les sensibilités lyriques et structurelles de Stanford.

Concerto pour violon en ré majeur, opus 74

Une œuvre à la fois virtuose et lyrique, remplie de mélodies d’inspiration irlandaise et mettant en valeur les capacités expressives du violon.

Série de rhapsodies irlandaises

Une série de six rhapsodies orchestrales basées sur la musique folklorique irlandaise, dont la Rhapsodie irlandaise n° 1 en ré mineur, op. 78, est particulièrement connue.

3. Musique de chambre

Sonate pour clarinette en fa majeur, op. 129

Une œuvre lyrique et captivante qui met en valeur le registre expressif de la clarinette.

Quatuor à cordes no 1 en sol majeur, opus 44

Reflète le savoir-faire de Stanford et son style romantique, influencé par Brahms.

Quatuor à cordes no 2 en la mineur, opus 45

Une œuvre plus introspective, qui met en évidence sa capacité à marier le contrepoint à la richesse mélodique.

Quintette avec piano en ré mineur, opus 25

Une œuvre de chambre très appréciée, dont le premier mouvement énergique et dramatique débouche sur un finale richement texturé.

Nonet en fa majeur, opus 95

Pièce de la fin du romantisme pour neuf instruments, remarquable pour la clarté de sa texture et ses thèmes captivants.

4. Opéra

Le Prophète voilé, op. 40 (1879)

L’un des premiers opéras de Stanford, basé sur le poème de Thomas Moore. Il reflète son don lyrique et ses inspirations irlandaises.

Shamus O’Brien (1896)

Un opéra comique à la saveur nettement irlandaise, combinant des mélodies d’inspiration folklorique et de l’humour.

Much Ado About Nothing (1901)

Une adaptation opératique de la pièce de Shakespeare, qui démontre le flair dramatique de Stanford.

5. Œuvres chorales profanes

Songs of the Fleet, op. 117 (1910)

Un cycle de cinq chansons pour baryton, chœur et orchestre, célébrant la vie navale avec autant de grandeur que de subtilité.

Chants de la mer, op. 91 (1904)

Un autre cycle célèbre, comprenant le populaire solo pour baryton Drake’s Drum.

The Revenge : Une ballade de la flotte, op. 24

Une mise en scène dramatique du poème de Tennyson, alliant puissance narrative et orchestration vivante.

6. Chansons d’art

Six chansons irlandaises, op. 78

Un ensemble de chansons inspirées par la poésie et la musique folklorique irlandaises.

Songs of Erin (non publié)

Arrangements de mélodies traditionnelles irlandaises, mêlant l’authenticité à son style romantique.

Songs of Faith, Hope, and Love (Chansons de foi, d’espoir et d’amour), op. 97

Une collection de chansons lyriques sur les thèmes de la spiritualité et de l’émotion humaine.

7. Œuvres éducatives et pédagogiques

Service Settings for the Anglican Church

Il s’agit de divers Magnificats, Nunc Dimittis et Evening Services dans différentes tonalités, écrits pour être utilisés dans les cathédrales et les églises paroissiales.

Part-songs et petites pièces chorales

Des œuvres comme Heraclitus et The Haven sont fréquemment interprétées par des chœurs et sont appréciées pour leur beauté mélodique.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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