Mémoires sur 9 Children’s Pieces, EG 103 de Edvard Grieg: information, analyse et tutoriel de performance

Aperçu général

Les « 9 Pièces pour enfants » d’Edvard Grieg, EG 103, sont un recueil de pièces pour piano composé en 1897. Ce recueil se distingue par sa simplicité et son charme, le rendant accessible aux pianistes de niveau intermédiaire. Ces pièces témoignent de la capacité de Grieg à créer une identité musicale norvégienne, même dans des œuvres plus courtes et plus intimes.

Voici un aperçu général des pièces :

Le recueil se compose de neuf courtes pièces pour piano solo.

Les titres, souvent en norvégien et en allemand, suggèrent une gamme d’humeurs et d’images, telles que « La Perle », « Prière », « Perte » et « Un rêve ».

Le style musical est caractéristique du romantisme de Grieg, incorporant des mélodies lyriques, des harmonies riches et une attention particulière portée à l’expression de l’émotion et de l’atmosphère.

Bien que destinées à un public plus jeune ou à des œuvres pédagogiques, elles ne sont pas simplistes et témoignent de l’inventivité harmonique et mélodique du compositeur.

L’ensemble est un bon exemple de l’utilisation par Grieg de pièces pour piano courtes et évocatrices, une forme qu’il a fréquemment explorée, notamment dans sa plus grande collection de « Pièces lyriques ».

Liste des pièces

1 Andante, Ruhig feierlich (Andante, Calme et solennel)

2 Perlen / La Perle

3 Ved Gellerts grav / Sur la tombe de Gellert

4 B ø nn / Prière

5 Tap / Perte

6 Fem å rsdagen / Le cinquième anniversaire

7 Allegretto con moto (Modérément rapide, avec mouvement)

8 Scherzo

9 En dr ø m / Un rêve

Caractéristiques de la musique

Les « 9 pièces pour enfants » d’Edvard Grieg, EG 103, présentent nombre de ses caractéristiques musicales emblématiques à plus petite échelle, ce qui en fait une excellente introduction à son style. Bien que destiné à un usage pédagogique, ce recueil est un microcosme des tendances romantiques et nationalistes plus larges de Grieg.

Voici quelques-unes des caractéristiques musicales clés de la collection :

Mélodies lyriques et profondeur émotionnelle : Grieg était un maître mélodiste, et ces pièces ne font pas exception. Elles présentent souvent des mélodies simples, chantantes, profondément expressives et évocatrices d’une large palette d’émotions, de la solennité de « Prière » à la fantaisie d’autres morceaux. C’est un trait caractéristique de son style romantique, qui privilégiait l’expression et les sentiments personnels.

Innovation harmonique : Le langage harmonique de Grieg est une caractéristique de sa musique, et il le manifeste même dans ces œuvres brèves. Il utilise des progressions d’accords colorées et souvent surprenantes, incluant chromatisme et modulations inhabituelles. Cette harmonie innovante ajoute de la profondeur et une touche de mystère ou de tension à la musique, préfigurant les compositeurs impressionnistes qui lui succéderont.

Influence folklorique norvégienne : Compositeur nationaliste, la musique de Grieg est profondément ancrée dans les traditions folkloriques norvégiennes. Bien qu’il ne cite pas explicitement d’airs folkloriques dans ce recueil, il y incorpore souvent les rythmes, les modes (comme les modes dorien et lydien) et les contours mélodiques de la musique folklorique norvégienne. Cela confère à ses pièces une saveur nationale distinctive qui les relie aux paysages et à la culture de son pays natal.

Forme et structure miniatures : Grieg excellait dans l’écriture de courtes pièces de caractère, et ce recueil en est un parfait exemple. Chaque pièce est un instantané musical concis, souvent basé sur une structure simple comme l’ABA. Leur brièveté et leur forme claire les rendent très accessibles aux interprètes et aux auditeurs, prouvant qu’une expression puissante n’exige pas une composition à grande échelle.

Variété d’atmosphères : Les titres des pièces laissent entrevoir la diversité des ambiances explorées par Grieg. Il passe du calme et de la réflexion (« La Perle », « Au tombeau de Gellért ») au dynamisme et à l’enjouement (« Scherzo »). Cette palette émotionnelle, de la mélancolie à la joie, est au cœur de la sensibilité romantique de Grieg.

En résumé, « 9 Children’s Pieces » est une collection charmante et accessible qui représente efficacement la personnalité musicale de Grieg : lyrique et émotionnellement résonnante, harmoniquement inventive et profondément liée à son héritage norvégien, le tout dans le cadre élégant de la courte pièce pour piano.

Style(s), mouvement(s) et période de composition

Les « Neuf pièces pour enfants » d’Edvard Grieg, EG 103, sont une œuvre de la fin du romantisme, composée en 1897. Pour comprendre son style, il est utile d’analyser les différents aspects que vous avez abordés :

Ancien ou nouveau à cette époque ?
À l’époque de sa composition, la musique de Grieg était considérée comme s’inscrivant dans la tradition romantique tardive, établie mais encore en évolution. Si son langage harmonique était souvent frais et avant-gardiste, il n’était pas aussi radicalement « nouveau » que la musique de ses contemporains, qui s’orientaient vers le modernisme, comme Debussy ou Schoenberg. La musique de Grieg marquait l’aboutissement et le raffinement du romantisme plutôt qu’une rupture totale avec lui.

Traditionnel ou innovant ?
La musique de Grieg est un mélange des deux. Traditionnelle par son utilisation de formes et de structures établies (comme la pièce de caractère) et son recours aux idéaux expressifs romantiques, elle est cependant novatrice par sa palette harmonique et son intégration profonde des idiomes populaires norvégiens. Le mélange unique d’harmonies modales, de chromatisme et de fragments mélodiques d’inspiration folklorique de Grieg a donné à sa musique une sonorité distinctive et influente sur les compositeurs ultérieurs, notamment ceux associés à l’impressionnisme.

Polyphonie ou monophonie ?
La musique n’est ni strictement monophonique ni polyphonique, mais plutôt homophonique avec des éléments polyphoniques. La texture dominante est une mélodie claire et lyrique, soutenue par un accompagnement en accords. Ceci est typique du style romantique, qui privilégiait une ligne mélodique unique et expressive. Cependant, Grieg utilise souvent des contre-mélodies ou des voix intérieures qui créent une texture plus riche et plus polyphonique, bien que l’accent reste mis sur la mélodie principale.

Classicisme, Romantisme, Nationalisme, Impressionnisme, Post-romantique ou Modernisme ?
Les classifications les plus précises du style de Grieg dans cette collection sont :

Romantique : C’est le style dominant. Les pièces sont très expressives, chargées d’émotion et axées sur une mélodie lyrique et une riche harmonie.

Nationalisme : Grieg fut une figure centrale du mouvement nationaliste norvégien en musique. Bien qu’il ne cite pas explicitement de chansons folkloriques dans ce recueil, son influence se fait profondément sentir dans les contours mélodiques, les rythmes et les harmonies modales qui évoquent un caractère typiquement norvégien. C’est l’un des aspects les plus importants de son style.

Post-romantisme (ou romantisme tardif) : On peut employer le terme « post-romantique », mais il est plus juste de décrire Grieg comme un compositeur du romantisme tardif. Si sa musique repoussait les limites harmoniques, elle n’atteignait pas pleinement la dysharmonie et l’atonalité qui caractérisent une grande partie du post-romantisme ou du modernisme authentique.

Impressionnisme : Grieg est souvent considéré comme un précurseur de l’impressionnisme. Son utilisation d’harmonies colorées et non fonctionnelles et son souci de créer une atmosphère et une ambiance plutôt qu’un développement structurel traditionnel ont eu une grande influence sur des compositeurs comme Debussy et Ravel. Bien qu’il ne soit pas lui-même impressionniste, son langage harmonique a jeté les bases du mouvement.

En résumé, « 9 Pièces pour enfants » est un exemple typique du romantisme tardif norvégien. C’est un mélange de formes romantiques traditionnelles, d’harmonies innovantes et d’une forte saveur nationaliste, préfigurant l’intérêt de l’impressionnisme pour les textures et l’atmosphère.

Analyse, tutoriel, interprétation et points importants à jouer

Pour un pianiste, analyser et interpréter les « 9 Pièces pour enfants » (EG 103) d’Edvard Grieg exige une attention particulière aux subtilités de son style. Bien que ces pièces soient relativement courtes et techniquement accessibles aux musiciens de niveau intermédiaire avancé, elles regorgent de nuances musicales et émotionnelles qui nécessitent une réflexion approfondie.

Voici une analyse et quelques points importants pour jouer la collection :

Analyse générale et interprétation
Titres évocateurs : Les titres de Grieg ne sont pas de simples étiquettes ; ils guident directement le contenu émotionnel et pictural de chaque œuvre. « La Perle » suggère quelque chose de précieux et de délicat, « La Prière » exige une atmosphère solennelle et introspective, et « Un rêve » doit être interprété avec une certaine qualité onirique et surnaturelle. Considérez toujours le titre comme point de départ de votre interprétation.

Nuances rythmiques : Bien que les rythmes puissent paraître simples, la musique de Grieg dégage souvent une impression de souplesse, presque improvisée. Soyez attentif aux subtiles fluctuations de tempo, au rubato et à la façon dont la musique « respire ». C’est une caractéristique essentielle de la musique romantique et un élément crucial du style de Grieg.

Couleur harmonique : L’utilisation de l’harmonie par Grieg est l’une des caractéristiques les plus distinctives de sa musique. Ne vous contentez pas de jouer les notes ; écoutez la couleur de chaque accord. Remarquez comment il utilise les harmonies modales (évoquant souvent la musique folklorique norvégienne) et le chromatisme pour créer des sonorités inattendues et magnifiques. L’équilibre entre la mélodie et l’harmonie de fond est crucial.

Pédale : L’utilisation de la pédale est essentielle pour capturer la richesse et la résonance de la musique de Grieg. Elle permet de maintenir les harmonies, de créer une vague sonore et de relier les phrases mélodiques. Attention toutefois à ne pas trop appuyer sur la pédale, ce qui risquerait de rendre la musique confuse. Utilisez votre oreille pour trouver le juste équilibre, surtout dans les passages les plus délicats.

Points importants pour jouer du piano
“Andante, Ruhig feierlich” (Calme et solennel) :

Interprétation : Privilégiez un son riche, ample et legato. L’ambiance est sérieuse et noble.

Conseils de jeu : Soyez attentif à la sonorité. La mélodie doit s’exprimer par-dessus les accords qui l’accompagnent. Adoptez un toucher profond et chaleureux et un tempo régulier, en permettant de subtils changements de tempo en fin de phrase.

“Perlen” (La Perle) :

Interprétation : Cette pièce est délicate et lyrique. Imaginez la beauté discrète et le scintillement d’une perle.

Conseils de jeu : Un toucher léger et net est crucial. Les figures arpégées doivent être jouées avec une régularité perlée. La mélodie doit être façonnée avec soin, avec des montées et des descentes douces.

“Ved Gellerts grav” (Sur la tombe de Gellert) :

Interprétation : L’ambiance est sombre et réfléchie, comme un moment de silence et de souvenir.

Conseils de jeu : Ce morceau requiert un toucher délicat et un contrôle dynamique. Les accords doivent être joués avec un son doux mais résonnant. La ligne de basse doit être stable et posée, comme le tintement d’une cloche.

“B ø nn” (Prière) :

Interprétation : Une œuvre très expressive et touchante. L’atmosphère est celle d’une dévotion et d’une contemplation sincères.

Conseils de jeu : Ce morceau est idéal pour travailler le legato et le chant. La mélodie à la main droite doit être jouée avec une belle tenue. L’accompagnement à la main gauche doit être doux et soutenu, sans jamais dominer la mélodie.

« Tap » (Perte) :

Interprétation : Une pièce mélancolique et lugubre. Le titre parle de lui-même.

Conseils de jeu : La texture est souvent épurée, chaque note compte donc. Les dissonances et les chromatismes doivent être mis en valeur pour leur impact émotionnel. Le tempo doit être lent et posé, avec une impression de chagrin et de désespoir discret.

“Fem å rsdagen” (Le cinquième anniversaire) :

Interprétation : Un changement soudain d’humeur vers quelque chose de joyeux et de festif. C’est une œuvre lumineuse et festive.

Conseils de jeu : Le tempo rapide exige une articulation nette et précise. La musique doit être vivante et énergique, avec une rythmique puissante. Le contraste dynamique entre les parties forte et piano doit être clair et efficace.

“Allegretto con moto”:

Interprétation : Une pièce dansante au caractère à la fois vif et doux. Sa simplicité évoque le folklore.

Conseils de jeu : Privilégiez un toucher clair et dynamique. La main gauche assure une base rythmique cohérente, tandis que la main droite joue une mélodie charmante et entraînante.

“Scherzo” :

Interprétation : C’est une pièce ludique et espiègle, pleine de surprises et de passages rapides et légers.

Conseils de jeu : La pièce la plus techniquement exigeante du recueil. Elle exige un jeu léger et rapide, avec des passages de gammes et d’arpèges brillants et rapides. Les changements de dynamique et les accents sont essentiels pour capturer le caractère « scherzo ».

“En dr ø m” (Un rêve) :

Interprétation : Le dernier morceau est un adieu magnifique, paisible et introspectif. Il doit sonner comme un souvenir précieux ou un doux rêve qui s’estompe.

Conseils de jeu : Un toucher doux et soutenu est nécessaire. Le tempo doit être détendu, avec beaucoup de rubato pour un rendu libre et onirique. Les harmonies sont particulièrement riches dans ce morceau ; écoutez donc attentivement les mélanges sonores.

En abordant chaque pièce avec une combinaison de précision technique et de sensibilité artistique au langage musical unique de Grieg, un pianiste peut véritablement donner vie à cette merveilleuse collection.

Histoire

Edvard Grieg a composé les « 9 Pièces pour enfants », EG 103, en 1897. Bien que Grieg lui-même ne lui ait pas attribué de numéro d’opus, ce recueil s’inscrit dans une œuvre qui témoigne de son dévouement de toute une vie à la composition pour piano. En tant que pianiste et professeur, Grieg comprenait l’importance de pièces accessibles et musicalement enrichissantes pour les élèves.

La création de ces pièces intervient à une époque où Grieg, alors qu’il avait la cinquantaine, était un héros national célébré en Norvège et une figure majeure de la musique européenne. Il avait déjà composé nombre de ses œuvres les plus célèbres, dont le Concerto pour piano et les Suites de Peer Gynt. Cependant, il n’a jamais cessé d’écrire des œuvres courtes et intimistes pour piano, une forme dans laquelle il excellait.

Les « 9 Pièces pour enfants » s’inscrivent dans le contexte plus vaste des « Pièces lyriques » de Grieg, composées sur plusieurs décennies. Ces deux recueils témoignent de sa maîtrise de la miniature musicale : des œuvres courtes, empreintes de personnages, pleines de mélodie, d’émotion et de couleurs harmoniques. Si les « Pièces lyriques » sont généralement plus complexes, les « Pièces pour enfants » partagent la même esthétique et constituent une porte d’entrée idéale dans l’univers de Grieg pour les pianistes plus jeunes ou moins expérimentés.

Ce recueil était probablement destiné à des fins pédagogiques, mais il est important de noter que Grieg n’a pas simplifié son style pour les enfants. Il a plutôt distillé son langage musical dans une forme plus concise et directe. Les pièces, avec leurs structures claires et leurs titres évocateurs, font le lien entre les exigences techniques d’un élève de piano et l’expression artistique d’un compositeur confirmé.

L’histoire de la collection n’est liée ni à un événement majeur ni à une tragédie personnelle, mais plutôt à la production artistique continue de Grieg et à son lien profond avec le piano. Elle témoigne discrètement de sa conviction que même la musique la plus simple peut être imprégnée d’une beauté profonde et d’un caractère national.

Épisodes et anecdotes

« 9 Pièces pour enfants », EG 103, d’Edvard Grieg n’est pas une œuvre riche en épisodes historiques dramatiques ou en anecdotes populaires comme certaines de ses œuvres les plus célèbres. Cependant, sa création et son contexte recèlent des détails intéressants.

Voici quelques informations sur la collection :

Dédicace à une jeune étudiante : Le recueil est dédié à « Fräulein Ludovisca Riis ». Cette dédicace à une jeune femme suggère que les œuvres ne sont pas simplement une idée abstraite, mais ont probablement été écrites à l’intention d’une étudiante en particulier. Ce lien avec une personne réelle renforce la vocation pédagogique du recueil.

Une œuvre de « l’Été indien » de Grieg : Ce recueil fut composé en 1897, une période de la vie de Grieg où il était un compositeur mature et internationalement reconnu. On le qualifie souvent d’œuvre de « l’Été indien », une période où il composait encore activement, mais peut-être avec moins de fougue juvénile que ses œuvres antérieures. Ces pièces montrent plutôt un compositeur apaisé, distillant son langage musical dans ses formes les plus élégantes et expressives.

Un aperçu du nationalisme de Grieg : Bien que ces pièces soient destinées aux enfants, elles sont imprégnées du profond sentiment nationaliste norvégien de Grieg. Il utilise les harmonies modales et les motifs rythmiques caractéristiques de la musique folklorique norvégienne, même sans citer directement un air folklorique spécifique. Cela démontre à quel point son identité nationale était profondément ancrée dans son langage musical, même lorsqu’il écrivait à une échelle plus restreinte et plus intime.

Un lien avec Robert Schumann : Grieg était un grand admirateur de Robert Schumann, et sa musique, notamment ses œuvres pour piano, témoigne d’une forte influence. Les « Kinderszenen » (Scènes d’enfance) de Schumann constituent un ancêtre évident des « Pièces pour enfants » de Grieg. Les deux compositeurs ont créé des recueils de courtes œuvres axées sur les personnages, explorant le monde de l’enfance avec profondeur et sensibilité émotionnelles, plutôt que de simples exercices techniques. Le recueil de Grieg peut être considéré comme une réponse norvégienne à cette tradition allemande.

Une œuvre sans numéro d’opus : Grieg était méticuleux dans l’organisation de ses œuvres publiées par numéro d’opus. Cependant, il n’en a pas attribué un à « 9 Pièces pour enfants ». Cela ne témoigne pas de sa qualité, mais suggère qu’il la considérait comme un projet plus personnel ou pédagogique, distinct de ses œuvres majeures publiées comme les « Pièces lyriques » ou les sonates. L’« EG 103 » fait partie du catalogue « EG », compilé à titre posthume pour organiser ses œuvres sans numéro d’opus.

Compositions / Costumes / Collections similaires

Les « 9 Pièces pour enfants » d’Edvard Grieg, EG 103, s’inscrivent dans une tradition de composition de pièces courtes et descriptives pour piano, destinées à un usage pédagogique et personnel, une tendance qui s’est développée à l’époque romantique. Ces recueils sont réputés pour leurs mélodies lyriques, leurs atmosphères expressives et leur accessibilité technique, ce qui en fait un instrument idéal pour les pianistes en herbe.

Voici quelques compositions, suites ou recueils similaires qui partagent ces caractéristiques :

De l’époque romantique :

Robert Schumann, Kinderszenen (Scènes d’enfance), op. 15 : Il s’agit sans doute du recueil le plus célèbre et le plus influent de ce type. Composé près de 60 ans avant celui de Grieg, il s’agit d’un ensemble de treize pièces évocatrices, dont la célèbre « Träumerei ». À l’instar de l’œuvre de Grieg, il s’attache à capturer les humeurs et les images de l’enfance avec beaucoup de tendresse et de profondeur émotionnelle.

Robert Schumann, Album für die Jugend (Album pour la Jeunesse), op. 68 : Ce recueil est plus ouvertement pédagogique que Kinderszenen, avec des pièces classées par ordre de difficulté croissante. Il comprend des pièces comme « Le Cavalier sauvage » et « Le Fermier heureux », offrant un large éventail de caractères musicaux et de défis techniques aux élèves.

Piotr Ilitch Tchaïkovski, Album pour la jeunesse, op. 39 : Le recueil de Tchaïkovski est le pendant russe de celui de Schumann. Il contient vingt-quatre pièces, chacune portant un titre descriptif, allant de « La Prière du matin » à « L’Homme à la vielle ». Ces pièces sont imprégnées de la grâce mélodique et du sens dramatique caractéristiques de Tchaïkovski.

Felix Mendelssohn, Lieder ohne Worte (Chants sans paroles) : Bien que non spécifiquement destinées aux enfants, ces pièces courtes et lyriques constituent un pilier de la miniature romantique. Elles illustrent parfaitement l’idéal romantique de la création d’un « chant » pour piano, une qualité très présente dans l’œuvre de Grieg.

De la fin du romantisme et du début du XXe siècle :

Edward MacDowell, Woodland Sketches, op. 51 : Ce recueil de dix courtes pièces du compositeur américain est un chef-d’œuvre du romantisme tardif. Très descriptif, avec des titres comme « À une rose sauvage » et « À un nénuphar », il regorge d’harmonies riches et d’images évocatrices, à l’image de la musique de Grieg.

Dmitri Kabalevsky, 24 Pièces pour enfants, op. 39 : À l’aube du XXe siècle, l’œuvre de Kabalevsky est un classique moderne de la musique pour piano pédagogique. Si le langage harmonique est plus moderne que celui de Grieg, les pièces restent axées sur les personnages et magnifiquement écrites, avec des titres comme « Une petite fable » et « Danse ».

B é la Bart ó k, Pour Enfants : Le recueil de Bart ó k constitue une contribution unique et importante au genre. Il s’agit d’une série de pièces courtes et accessibles, inspirées d’airs folkloriques hongrois et slovaques. Ce recueil est un exemple remarquable d’un compositeur utilisant la musique folklorique comme base d’œuvres pédagogiques, une pratique que Grieg a également adoptée.

(Cet article est généré par Gemini. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on 9 Children’s Pieces, EG 103 (1897) by Edvard Grieg: Information, Analysis and Performance Tutorial

General Overview

Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” EG 103, is a set of piano pieces composed in 1897. The collection is notable for its simplicity and charm, making it accessible to intermediate-level pianists. The pieces are a testament to Grieg’s ability to create a sense of Norwegian musical identity, even in smaller, more intimate works.

A general overview of the pieces is as follows:

The collection consists of nine short pieces for solo piano.

The titles, often in both Norwegian and German, suggest a range of moods and images, such as “The Pearl,” “Prayer,” “Loss,” and “A dream.”

The musical style is characteristic of Grieg’s Romanticism, incorporating lyrical melodies, rich harmonies, and a focus on expressing emotion and atmosphere.

Although intended for a younger audience or as pedagogical pieces, they are not simplistic, and they display the composer’s harmonic and melodic inventiveness.

The set is a good example of Grieg’s use of short, evocative piano pieces, a form he frequently explored, most famously in his larger collection of “Lyric Pieces.”

List of Pieces

1 Andante, Ruhig feierlich (Andante, Calm and solemn)

2 Perlen / The Pearl

3 Ved Gellerts grav / At Gellert’s Grave

4 Bønn / Prayer

5 Tap / Loss

6 Femårsdagen / The fifth Anniversary

7 Allegretto con moto (Moderately fast, with motion)

8 Scherzo

9 En drøm / A dream

Characteristics of Music

Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” EG 103, showcases many of his signature musical characteristics on a smaller scale, making them a great introduction to his style. The collection, though intended for pedagogical use, is a microcosm of Grieg’s broader Romantic and nationalistic tendencies.

Here are some of the key musical characteristics of the collection:

Lyrical Melodies and Emotional Depth: Grieg was a master melodist, and these pieces are no exception. They often feature simple, song-like melodies that are deeply expressive and evocative of a wide range of emotions, from the solemnity of “Prayer” to the whimsicality of other pieces. This is a defining trait of his Romantic style, which prioritized personal feeling and expression.

Harmonic Innovation: Grieg’s harmonic language is a hallmark of his music, and he displays it even in these brief works. He uses colorful and often surprising chord progressions, including chromaticism and unusual modulations. This innovative harmony adds depth and a sense of mystery or tension to the music, foreshadowing the Impressionist composers who would follow him.

Norwegian Folk Influence: As a nationalist composer, Grieg’s music is deeply rooted in the folk traditions of Norway. While not explicitly quoting folk tunes in this collection, he often incorporates the rhythms, modes (like the Dorian and Lydian modes), and melodic contours of Norwegian folk music. This gives the pieces a distinctive, national flavor that connects them to the landscapes and culture of his homeland.

Miniature Form and Structure: Grieg excelled in writing short, “character pieces,” and this collection is a prime example. Each piece is a concise musical snapshot, often following a simple structure like ABA. The brevity and clear form make them highly accessible for performers and listeners, proving that powerful expression does not require a large-scale composition.

Variety of Moods: The titles of the pieces hint at the diverse moods Grieg explores. He moves from the quiet and reflective (“The Pearl,” “At Gellert’s Grave”) to the more energetic and playful (“Scherzo”). This emotional range, from melancholy to joy, is a central part of Grieg’s Romantic sensibility.

In summary, “9 Children’s Pieces” is a charming and accessible collection that effectively represents Grieg’s musical personality: lyrical and emotionally resonant, harmonically inventive, and deeply connected to his Norwegian heritage, all within the elegant framework of the short piano piece.

Style(s), Movement(s) and Period of Composition

Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” EG 103, is a work of the late Romantic period, composed in 1897. To understand its style, it’s helpful to break down the different aspects you’ve asked about:

Old or New at that time?
At the time of its composition, the music of Grieg was considered a part of the established, though still evolving, late Romantic tradition. While his harmonic language was often fresh and forward-looking, it was not as radically “new” as the music of his contemporaries who were pushing into modernism, like Debussy or Schoenberg. Grieg’s music was a culmination and refinement of Romanticism rather than a total break from it.

Traditional or Innovative?
The music is a blend of both. It is traditional in its use of established forms and structures (like the character piece) and its reliance on Romantic expressive ideals. However, it is innovative in its harmonic palette and its deep integration of Norwegian folk idioms. Grieg’s unique blend of modal harmonies, chromaticism, and folk-inspired melodic fragments made his sound distinctive and influential on later composers, particularly those associated with Impressionism.

Polyphony or Monophony?
The music is neither strictly monophonic nor polyphonic, but rather homophonic with polyphonic elements. The dominant texture is a clear, lyrical melody supported by chordal accompaniment. This is typical of the Romantic style, which prioritized a single, expressive melodic line. However, Grieg often uses counter-melodies or inner voices that create a richer, more polyphonic texture, though the primary focus remains on the main melody.

Classicism, Romantic, Nationalism, Impressionism, Post-Romantic or Modernism?
The most accurate classifications for Grieg’s style in this collection are:

Romantic: This is the overarching style. The pieces are highly expressive, emotionally driven, and focused on lyrical melody and rich harmony.

Nationalism: Grieg was a central figure in the Norwegian nationalist movement in music. While not explicitly quoting folk songs in this collection, the influence is deeply felt in the melodic contours, rhythms, and modal harmonies that evoke a distinctly Norwegian character. This is one of the most important aspects of his style.

Post-Romanticism (or Late Romanticism): The term “Post-Romantic” can be used, but it’s more accurate to describe Grieg as a late Romantic composer. While his music pushed harmonic boundaries, it didn’t fully enter the dis-harmony and atonality that characterizes much of true Post-Romanticism or Modernism.

Impressionism: Grieg is often seen as a precursor to Impressionism. His use of colorful, non-functional harmonies and his focus on creating atmosphere and mood over traditional structural development were highly influential on composers like Debussy and Ravel. While not an Impressionist himself, his harmonic language laid the groundwork for the movement.

In summary, “9 Children’s Pieces” is a quintessential example of Norwegian late Romanticism. It’s a blend of traditional Romantic forms with innovative harmonies and a strong nationalistic flavor, foreshadowing the textural and atmospheric interests of Impressionism.

Analysis, Tutorial, Interpretation & Important Points to Play

Analyzing and interpreting Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” EG 103, for a pianist requires attention to the subtle details of his style. While the pieces are relatively short and technically accessible for late intermediate players, they are full of musical and emotional nuances that require careful consideration.

Here is an analysis and some important points for playing the collection:

General Analysis and Interpretation
Evocative Titles: Grieg’s titles are not just labels; they are a direct guide to the emotional and pictorial content of each piece. “The Pearl” suggests something precious and delicate, “Prayer” requires a solemn and introspective mood, and “A dream” should be played with a certain dreamy, otherworldly quality. Always consider the title as your starting point for interpretation.

Rhythmic Nuances: While the rhythms may seem straightforward, Grieg’s music often has a flexible, almost improvisational feel. Pay close attention to subtle tempo fluctuations, rubato, and the way the music “breathes.” This is a key characteristic of Romantic music and a crucial element of Grieg’s style.

Harmonic Color: Grieg’s use of harmony is one of the most distinctive features of his music. Don’t just play the notes; listen for the color of each chord. Notice how he uses modal harmonies (often evoking Norwegian folk music) and chromaticism to create unexpected and beautiful sounds. The balance between the melody and the supporting harmony is critical.

Pedaling: The use of the pedal is essential for capturing the lush, resonant sound of Grieg’s music. The pedal can be used to sustain harmonies, create a wash of sound, and connect melodic phrases. However, be careful not to over-pedal, which can make the music sound muddy. Use your ear to find the right balance, especially in the more delicate passages.

Important Points for Playing Piano
“Andante, Ruhig feierlich” (Calm and solemn):

Interpretation: Focus on a rich, full, and legato sound. The mood is serious and noble.

Playing Tips: Pay attention to the voicing. The melody should sing out over the accompanying chords. Use a deep, warm touch and a steady tempo, allowing for subtle tempo changes at phrase endings.

“Perlen” (The Pearl):

Interpretation: This piece is delicate and lyrical. Think of the quiet beauty and shimmering quality of a pearl.

Playing Tips: A light, clean touch is crucial. The arpeggiated figures should be played with a pearl-like evenness. The melody should be shaped carefully, with a gentle rise and fall.

“Ved Gellerts grav” (At Gellert’s Grave):

Interpretation: The mood is somber and reflective, like a quiet moment of remembrance.

Playing Tips: This piece requires a sensitive touch and dynamic control. The chords should be played with a soft, yet resonant sound. The bass line needs to be grounded and steady, like the tolling of a bell.

“Bønn” (Prayer):

Interpretation: A very expressive and heartfelt piece. The mood is one of sincere devotion and contemplation.

Playing Tips: This is a great piece for working on legato touch and singing tone. The melody in the right hand must be played with a beautiful, sustained quality. The left hand accompaniment should be quiet and supportive, never overpowering the melody.

“Tap” (Loss):

Interpretation: A melancholy and mournful piece. The title speaks for itself.

Playing Tips: The texture is often sparse, so every note counts. The dissonances and chromaticisms should be brought out for their emotional impact. The tempo should be slow and deliberate, with a sense of grief and quiet despair.

“Femårsdagen” (The fifth Anniversary):

Interpretation: A sudden shift in mood to something joyful and celebratory. This is a bright and festive piece.

Playing Tips: The fast tempo requires clean and precise articulation. The music should be lively and energetic, with a strong rhythmic drive. The dynamic contrast between forte and piano sections should be clear and effective.

“Allegretto con moto”:

Interpretation: A dance-like piece with a lively, yet gentle character. It has a folk-like simplicity.

Playing Tips: Focus on a clear and bouncy touch. The left hand provides a consistent rhythmic foundation, while the right hand plays a charming, lilting melody.

“Scherzo”:

Interpretation: This is a playful and mischievous piece. It’s full of surprises and quick, light passages.

Playing Tips: The most technically demanding piece in the set. It requires a light, quick touch, with brilliant, fast scale and arpeggio passages. The dynamic shifts and accents are crucial for capturing the “scherzo” character.

“En drøm” (A dream):

Interpretation: The final piece is a beautiful, peaceful, and introspective farewell. It should sound like a cherished memory or a sweet, fading dream.

Playing Tips: A sustained, soft touch is needed. The tempo should be relaxed, with a lot of rubato to give it a free, dream-like quality. The harmonies are particularly rich in this piece, so listen carefully to the blends of sound.

By approaching each piece with a combination of technical precision and artistic sensitivity to Grieg’s unique musical language, a pianist can truly bring this wonderful collection to life.

History

Edvard Grieg composed the “9 Children’s Pieces,” EG 103, in 1897. The collection, though not assigned an opus number by Grieg himself, is part of a body of work that showcases his lifelong dedication to composing for the piano. As a pianist and a teacher, Grieg understood the importance of accessible yet musically rewarding pieces for students.

The creation of these pieces came at a time when Grieg, in his mid-50s, was a celebrated national hero in Norway and a major figure in European music. He had already composed many of his most famous works, including the Piano Concerto and the Peer Gynt suites. However, he never stopped writing short, intimate works for the piano, a form in which he excelled.

“9 Children’s Pieces” can be seen in the context of Grieg’s larger collection of “Lyric Pieces,” which he composed over a span of several decades. Both collections demonstrate his mastery of the musical miniature—short, character-driven works that are filled with melody, emotion, and harmonic color. While the “Lyric Pieces” are generally more complex, the “Children’s Pieces” share the same aesthetic and are an ideal entry point into Grieg’s world for younger or less advanced pianists.

The collection was likely intended for pedagogical purposes, but it’s important to note that Grieg didn’t “dumb down” his style for children. Instead, he distilled his musical language into a more concise and direct form. The pieces, with their clear structures and evocative titles, serve as a bridge between the technical demands of a piano student and the artistic expression of a mature composer.

The history of the collection is not tied to any grand event or personal tragedy, but rather to Grieg’s continuous artistic output and his deep connection to the piano. It stands as a quiet testament to his belief that even the simplest music can be imbued with profound beauty and national character.

Episodes & Trivia

“9 Children’s Pieces,” EG 103, by Edvard Grieg is not a work that is steeped in dramatic historical episodes or widespread public trivia like some of his more famous pieces. However, its creation and context still hold some interesting details.

Here are a few tidbits about the collection:

A Dedication to a Young Student: The collection is dedicated to “Fräulein Ludovisca Riis.” This dedication to a specific young woman suggests that the pieces were not just an abstract idea but were likely written with a particular student in mind. This connection to a real person reinforces the pedagogical purpose of the collection.

A Work of Grieg’s “Indian Summer”: The collection was composed in 1897, a period in Grieg’s life when he was a mature and internationally recognized composer. It’s often referred to as a work from his “Indian summer,” a time when he was still composing actively, but perhaps with less of the youthful fire of his earlier works. Instead, these pieces show a composer at peace, distilling his musical language into its most elegant and expressive forms.

A Glimpse into Grieg’s Nationalism: Although the pieces are intended for children, they are infused with Grieg’s deep sense of Norwegian nationalism. He uses the modal harmonies and rhythmic patterns that are characteristic of Norwegian folk music, even without directly quoting a specific folk tune. This demonstrates how deeply ingrained his national identity was in his musical language, even when writing on a small, intimate scale.

A Link to Robert Schumann: Grieg was a great admirer of Robert Schumann, and his music, particularly his piano works, shows a strong influence. Schumann’s “Kinderszenen” (Scenes from Childhood) is an obvious antecedent to Grieg’s “Children’s Pieces.” Both composers created collections of short, character-driven works that explored the world of childhood with emotional depth and sensitivity, rather than just technical exercises. Grieg’s collection can be seen as a Norwegian response to this German tradition.

A Work Not Given an Opus Number: Grieg was meticulous about organizing his published works with opus numbers. However, he didn’t assign one to “9 Children’s Pieces.” This is not an indicator of its quality, but it does suggest that he viewed it as a more personal or pedagogical project, separate from his major published works like the “Lyric Pieces” or sonatas. The “EG 103” is part of the “EG” catalog, which was compiled posthumously to organize his works without opus numbers.

Similar Compositions / Suits / Collections

Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” EG 103, belongs to a tradition of composing short, descriptive piano pieces for pedagogical and home use, a trend that flourished during the Romantic era. These collections are known for their lyrical melodies, expressive moods, and accessible technical demands, making them ideal for developing pianists.

Here are some similar compositions, suites, or collections that share these characteristics:

From the Romantic Era:

Robert Schumann, Kinderszenen (Scenes from Childhood), Op. 15: This is arguably the most famous and influential collection of this type. Composed nearly 60 years before Grieg’s, it’s a set of thirteen evocative pieces, including the beloved “Träumerei.” Like Grieg’s work, it focuses on capturing moods and images from childhood with great tenderness and emotional depth.

Robert Schumann, Album für die Jugend (Album for the Young), Op. 68: This collection is more overtly pedagogical than Kinderszenen, with pieces arranged in increasing order of difficulty. It includes pieces like “The Wild Horseman” and “The Happy Farmer,” offering a wide range of musical characters and technical challenges for students.

Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Album for the Young, Op. 39: Tchaikovsky’s collection is a Russian counterpart to Schumann’s. It contains twenty-four pieces, each with a descriptive title, ranging from “Morning Prayer” to “The Hurdy-Gurdy Man.” The pieces are filled with Tchaikovsky’s characteristic melodic grace and dramatic flair.

Felix Mendelssohn, Lieder ohne Worte (Songs Without Words): While not specifically for children, these short, lyrical pieces are a cornerstone of the Romantic miniature. They are a great example of the Romantic ideal of creating a “song” for the piano, a quality that is very present in Grieg’s work.

From the Late Romantic and Early 20th Century:

Edward MacDowell, Woodland Sketches, Op. 51: This collection of ten short pieces by the American composer is a late-Romantic masterpiece. It is highly descriptive, with titles like “To a Wild Rose” and “To a Water-lily,” and is full of rich harmony and evocative imagery, much like Grieg’s music.

Dmitri Kabalevsky, 24 Pieces for Children, Op. 39: Moving into the 20th century, Kabalevsky’s work is a modern classic of pedagogical piano music. While the harmonic language is more modern than Grieg’s, the pieces are still character-driven and beautifully written, with titles like “A Little Fable” and “Dance.”

Béla Bartók, For Children: Bartók’s collection is a unique and important contribution to the genre. It’s a series of short, accessible pieces based on Hungarian and Slovak folk tunes. This collection is a fantastic example of a composer using folk music as the foundation for pedagogical works, a practice Grieg also embraced.

(This article was generated by Gemini. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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Edvard Grieg: 9 Children’s Pieces, Apfel Café Music ACM105

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Overview – English

Edvard Grieg’s “9 Children’s Pieces,” Op. 72, is a charming collection of miniature piano works that showcases the composer’s ability to craft evocative and accessible music. While the title suggests they are for children, the pieces are not merely simple exercises. Grieg infuses them with his characteristic lyrical beauty, Norwegian folk influences, and a touch of melancholy and drama. The collection, which was composed in 1902, is more accurately described as being about the world of children, capturing various moods and scenes from a child’s perspective, or perhaps a nostalgic adult’s remembrance of childhood.

The set doesn’t follow a strict narrative but instead presents a series of vignettes. The pieces are varied in tempo, key, and character, ranging from playful and lighthearted to more introspective and somber. Grieg utilizes simple harmonies and clear melodies, making the music both approachable and emotionally resonant. He often employs folk-like tunes and rhythms, which lend the collection a distinctly Norwegian flavor. While some pieces are quite gentle and sweet, others are more energetic and even virtuosic, offering a rewarding experience for pianists of different skill levels. Overall, “9 Children’s Pieces” is a testament to Grieg’s enduring appeal as a composer of intimate and expressive piano music, and it stands as a delightful and significant work within his vast output.

Oversikt – Norsk

Edvard Griegs “9 Children’s Pieces,” Op. 72, er en sjarmerende samling av miniatyrer for piano som viser komponistens evne til å skape stemningsfull og tilgjengelig musikk. Selv om tittelen antyder at de er for barn, er stykkene ikke bare enkle øvelser. Grieg fyller dem med sin karakteristiske lyriske skjønnhet, norske folkeinspirasjoner og et snev av melankoli og dramatikk. Samlingen, som ble komponert i 1902, kan mer nøyaktig beskrives som musikk om barnas verden, som fanger ulike stemninger og scener fra et barns perspektiv, eller kanskje en nostalgisk voksens erindring om barndommen.

Settet følger ikke en streng fortelling, men presenterer i stedet en serie av vignetter. Stykkene er varierte i tempo, toneart og karakter, og spenner fra lekne og letthjertede til mer inadvendte og alvorlige. Grieg bruker enkle harmonier og klare melodier, noe som gjør musikken både tilnærmelig og følelsesmessig gripende. Han benytter ofte folkelignende melodier og rytmer, som gir samlingen en tydelig norsk smak. Mens noen stykker er ganske milde og søte, er andre mer energiske og til og med virtuose, og de tilbyr en givende opplevelse for pianister på ulike ferdighetsnivåer. Samlet sett er “9 Children’s Pieces” et bevis på Griegs vedvarende appell som en komponist av intim og uttrykksfull pianomusikk, og det står som et herlig og betydningsfullt verk i hans store produksjon.

Information – Français

Les “9 Children’s Pieces” (Neuf pièces pour enfants), Op. 72, d’Edvard Grieg sont une charmante collection de courtes pièces pour piano qui témoignent de la capacité du compositeur à créer une musique évocatrice et accessible. Bien que le titre suggère qu’elles sont destinées aux enfants, les pièces ne sont pas de simples exercices. Grieg les imprègne de sa beauté lyrique caractéristique, d’influences du folklore norvégien et d’une touche de mélancolie et de drame. Composée en 1902, la collection pourrait être plus justement décrite comme une œuvre sur le monde de l’enfance, capturant diverses humeurs et scènes du point de vue d’un enfant, ou peut-être le souvenir nostalgique d’un adulte de son enfance.

L’ensemble ne suit pas une narration stricte, mais présente plutôt une série de vignettes. Les pièces varient en tempo, en tonalité et en caractère, allant de compositions ludiques et légères à des œuvres plus introspectives et sombres. Grieg utilise des harmonies simples et des mélodies claires, rendant la musique à la fois abordable et émotionnellement touchante. Il emploie souvent des airs et des rythmes folkloriques, ce qui donne à la collection une saveur typiquement norvégienne. Alors que certaines pièces sont assez douces et tendres, d’autres sont plus énergiques et même virtuoses, offrant une expérience enrichissante aux pianistes de différents niveaux. Dans l’ensemble, les “9 Children’s Pieces” sont un témoignage de l’attrait durable de Grieg en tant que compositeur de musique pour piano intime et expressive, et elles constituent une œuvre délicieuse et significative dans sa vaste production.

Überblick – Deutsch

Die “9 Children’s Pieces” (Neun Kinderstücke), Op. 72, von Edvard Grieg sind eine reizvolle Sammlung von Klavierminiaturen, die das Talent des Komponisten zeigen, eindrucksvolle und zugängliche Musik zu schaffen. Obwohl der Titel vermuten lässt, dass sie für Kinder geschrieben wurden, handelt es sich nicht nur um einfache Übungsstücke. Grieg erfüllt sie mit seiner charakteristischen lyrischen Schönheit, Einflüssen norwegischer Volksmusik und einem Hauch von Melancholie und Dramatik. Die 1902 komponierte Sammlung lässt sich treffender als Musik über die Welt der Kinder beschreiben, die verschiedene Stimmungen und Szenen aus der Perspektive eines Kindes oder vielleicht auch als nostalgische Erinnerung eines Erwachsenen an seine Kindheit einfängt.

Die Stücke erzählen keine stringente Geschichte, sondern präsentieren eine Reihe von Vignetten. Sie variieren in Tempo, Tonart und Charakter und reichen von spielerisch und unbeschwert bis hin zu nachdenklich und ernst. Grieg verwendet einfache Harmonien und klare Melodien, was die Musik sowohl zugänglich als auch emotional berührend macht. Oft setzt er volksliedhafte Melodien und Rhythmen ein, die der Sammlung eine unverwechselbare norwegische Note verleihen. Während einige Stücke eher sanft und lieblich sind, wirken andere energischer und sogar virtuos, was Pianisten unterschiedlicher Niveaus eine lohnende Erfahrung bietet. Insgesamt sind die “9 Children’s Pieces” ein Beweis für Griegs anhaltende Anziehungskraft als Komponist intimer und ausdrucksstarker Klaviermusik und stellen ein wunderbares und bedeutendes Werk in seinem umfangreichen Schaffen dar.

Liste des titres / Tracklist / Titelliste:

1 Andante, EG 103-1
2 Perlen, EG 103-2
3 Ved Gellerts grav, EG 103-3
4 Bønn, EG 103-4
5 Tap, EG 103-5
6 Femårsdagen, EG 103-6
7 Allegretto con moto, EG 103-7
8 Scherzo, EG 103-8
9 En drøm, EG 103-9

Cover Art: ”Under eketreet” (1858) by Hans Gude


Enjoy the silence…

from Apfel Café Music, ACM105

released 8 August, 2025

© 2025 Apfel Café Music
℗ 2025 Apfel Café Music