Mémoires sur Romances sans paroles de Felix Mendelssohn, information, analyse et tutoriel de performance

Vue d’ensemble

Les Lieder ohne Worte (Romances sans paroles) de Felix Mendelssohn sont un célèbre recueil de courtes pièces lyriques pour piano écrites entre 1829 et 1845. Ces œuvres représentent certaines des expressions les plus élégantes et les plus raffinées du sentiment musical romantique et comptent parmi les compositions pour piano seul les plus connues et les plus aimées de Mendelssohn.

✅ Informations générales

Compositeur : Felix Mendelssohn (1809-1847)

Titre : Lieder ohne Worte (Chants sans paroles)

Nombre total de pièces : 48

Publié en 8 livres/volumes (Heft I-VIII)

Dates de composition : 1829-1845

Dates de publication : 1832-1845

Genre : Pièces de caractère romantiques

Instrumentation : Piano solo

Durée typique (par pièce) : 2-5 minutes

🎼 Concept et style

Des « chants » sans texte : Mendelssohn a voulu que ces pièces transmettent l’expressivité d’une chanson d’art vocale (Lied) en utilisant uniquement le piano, évoquant une imagerie lyrique et émotionnelle sans paroles.

Axé sur la mélodie : La plupart des pièces sont très mélodiques, avec une voix supérieure claire et chantante, soutenue par des accompagnements simples mais expressifs.

Gamme émotionnelle : Bien que de nombreuses pièces soient introspectives et tendres, d’autres sont joyeuses, dramatiques ou même enjouées.

Les huit livres

Chacun des huit volumes contient six pièces :

Op. 19b (1832) – Comprend le célèbre « Doux souvenir » (no 1).

Op. 30 (1835)

Op. 38 (1837)

Op. 53 (1841)

Op. 62 (1844) – Contient le populaire « Chant du printemps » (no 6)

Op. 67 (1845)

Op. 85 (publié à titre posthume en 1851)

Op. 102 (publié à titre posthume en 1868)

🎵 Pièces notables

Op. 19b no 1 – « Doux souvenir » (Andante con moto)

Op. 19b no 6 – « Chanson du bateau vénitien no 1 » (Barcarolle)

Op. 62 n° 6 – « Chant du printemps » (Frühlingslied) – L’une des œuvres pour piano les plus célèbres de Mendelssohn.

Op. 85 n° 4 – « Elégie » (Elegy)

Op. 102 n° 5 – « Duetto » – Écrit en deux voix mélodiques distinctes.

🎹 Caractéristiques d’exécution

Difficulté technique : Varie d’intermédiaire à avancé, ce qui les rend accessibles à un large éventail de pianistes.

Valeur pédagogique : Populaires parmi les professeurs pour leur contenu expressif, leur phrasé, leur harmonisation et le développement de la couleur sonore.

Difficultés d’interprétation : Exige un contrôle raffiné du phrasé, du ton et du rubato pour évoquer une expression de type vocal.

🧠 Contexte historique et artistique

Mendelssohn s’est inspiré de la tradition du lied allemand (par exemple, Schubert) et a cherché à élever la pièce de caractère.

L’idée de « chansons sans paroles » était nouvelle à l’époque et allait influencer d’autres compositeurs romantiques comme Fanny Mendelssohn (sa sœur), Franz Liszt et même Tchaïkovski.

Mendelssohn décourageait les tentatives d’attribuer des textes poétiques littéraux aux pièces ; il voulait que la musique parle purement par le son.

Conclusion

Les Lieder ohne Worte constituent une pierre angulaire du répertoire romantique pour piano. Ils incarnent le don de Mendelssohn pour le lyrisme, l’équilibre et les nuances expressives, offrant un monde musical profondément poétique mais sans paroles qui continue de captiver les pianistes et le public.

Caractéristiques de la musique

Les caractéristiques musicales des Lieder ohne Worte (Chants sans paroles) de Felix Mendelssohn, composés entre 1829 et 1845 et publiés en huit ensembles (Opp. 19b, 30, 38, 53, 62, 67, 85 et 102), reflètent sa maîtrise du lyrisme, de la clarté formelle et du sentiment romantique, le tout dans le cadre intime du piano solo. Bien qu’elles ne soient pas conçues comme une « suite » unifiée au sens classique du terme, les œuvres sont regroupées en recueils de six pièces et partagent une unité stylistique.

Voici un aperçu des principales caractéristiques musicales de l’ensemble du cycle :

🎵 1. Des mélodies qui ressemblent à des chansons

La marque de fabrique des Lieder ohne Worte est l’écriture mélodique, qui imite la ligne vocale d’un Lied (chanson d’art allemande).

La mélodie se situe généralement à la main droite, souvent cantabile et marquée par une dynamique et un phrasé expressifs.

Le phrasé reflète la respiration humaine et les schémas d’élocution ; une grande attention est requise pour façonner les lignes de manière naturelle, comme un chanteur.

🎹 2. Textures d’accompagnement

La main gauche joue généralement une texture d’accords, d’arpèges ou d’accords brisés, à l’image de l’accompagnement des lieder vocaux.

Ces textures sont souvent simples mais efficaces, apportant une richesse harmonique sans dominer la mélodie.

Parmi les exemples, citons les barcarolles, dont le rythme berceur imite le mouvement d’une gondole (p. ex., Op. 19b no 6 et Op. 30 no 6).

🧩 3. Clarté formelle et symétrie

La plupart des pièces adhèrent à des formes classiques claires, en particulier :

Binaire (AB)

Ternaire (ABA)

Forme de chanson (parfois avec des variations)

Les structures de phrases équilibrées et les cadences harmoniques claires témoignent de l’influence classique de Mendelssohn (notamment Mozart et Bach).

Quelques œuvres utilisent des conceptions plus libres ou rhapsodiques, bien qu’elles conservent une cohérence formelle.

🎭 4. Gamme expressive et variété des caractères

Bien que le titre suggère des chansons, le spectre émotionnel est large :

Tendre et lyrique (par exemple, « Sweet Remembrance », opus 19b no 1).

Dramatique et passionné (par exemple, l’opus 38 n° 6)

Joyeuse et brillante (par exemple, « Spring Song », Op. 62 n° 6)

Mélancolique ou nostalgique (par exemple, « Élégie », opus 85 n° 4)

enjouée et virtuose (par exemple, Op. 102 n° 3).

Ces ambiances suggèrent que chaque pièce est un poème miniature, même sans titre.

🎼 5. Langage harmonique

Enraciné dans l’harmonie tonale, avec un certain chromatisme romantique et des excursions modulatoires.

Il comprend souvent des mélanges modaux, des dominantes secondaires et des modulations enharmoniques expressives.

Les harmonies ne sont jamais dures ; Mendelssohn évite les extrêmes et conserve une élégance raffinée.

👥 6. Indépendance vocale et texture

De nombreuses pièces exigent une conduite subtile de la voix et une clarté polyphonique, en particulier dans les duos ou l’écriture contrapuntique (par exemple, l’opus 102 n° 5 « Duetto »).

Les influences de J.S. Bach (que Mendelssohn a fameusement ravivé) sont évidentes dans les passages contrapuntiques et l’activité de la voix intérieure.

⏳ 7. Longueur et échelle modérées

Chaque pièce est courte (2 à 5 minutes), ce qui la rend accessible à l’enseignement et à l’interprétation amateur.

Cependant, elles exigent une interprétation mature, en particulier en ce qui concerne le contrôle du ton, le rubato et le phrasé.

🧑‍🎓 8. Utilisation pédagogique

Bien qu’il ne s’agisse pas d’études à proprement parler, ces œuvres sont largement utilisées pour

Développer le phrasé lyrique

Pratiquer l’harmonisation et l’équilibre

Affiner la technique de la pédale et le toucher legato

Explorer les nuances d’interprétation

🧠 9. Absence de titres programmatiques (en général)

Mendelssohn évitait intentionnellement de donner des titres littéraires ou poétiques (sauf quelques-uns ajoutés plus tard, parfois par des éditeurs).

Il pensait que la musique devait évoquer ses propres images et émotions sans direction verbale explicite.

🎨 10. L’idéal romantique dans la forme classique

Les Lieder ohne Worte incarnent le désir romantique d’expression personnelle dans la clarté et la discipline de la forme classique.

Ils expriment l’esthétique de Mendelssohn : un romantisme élégant et sobre qui privilégie l’expressivité de bon goût au drame manifeste.

Analyse, Tutoriel, Interprétation & Points importants à jouer

✅ ANALYSE GÉNÉRALE

Structure :
La plupart des pièces sont de forme ternaire simple (ABA) ou en forme de chanson modifiée.

Les phrases sont souvent équilibrées et symétriques (4 ou 8 mesures).

Les harmonies sont tonales, souvent avec un mélange modal, un chromatisme et des modulations lyriques.

Les textures vont de l’homophonie (mélodie + accompagnement) à la polyphonie (en particulier les duos ou les sections fugato).

Caractère :
Chaque pièce exprime une humeur ou un caractère spécifique : lyrique, tendre, dramatique, pastoral ou joyeux.

Bien qu’il s’agisse de « chansons », certaines ressemblent à des barcarolles, des marches, des fantaisies ou des élégies.

🎹 TUTORIEL – ACCENT TECHNIQUE

1. La mélodie à la main droite

La priorité est donnée au ton chantant (cantabile).

Pratiquez des lignes lentes et legato avec le poids des doigts et des bras, en imaginant un chanteur.

Utilisez la substitution des doigts et des mouvements doux du poignet pour des connexions fluides.

2. Équilibre de l’accompagnement

Les figures de la main gauche ne doivent jamais dominer la mélodie.

Pratiquez les mains séparément pour trouver l’indépendance dynamique.

Parfois, la main gauche est « fantôme » ou muette pendant la pratique afin d’affiner l’harmonisation.

3. L’harmonisation et les voix intérieures

Écoutez les mélodies secondaires ou les lignes de voix intérieures (en particulier dans les duos ou les textures polyphoniques).

Occasionnellement, les deux mains jouent simultanément du matériel mélodique – l’équilibre est essentiel.

4. Pédalage

Utilisez la demi-pédale ou la pédale de flottement pour obtenir une résonance sans flou.

Changez de pédale avec les harmonies, pas seulement avec les barres de mesure.

Évitez de surpédaler ; la clarté est essentielle.

5. Phrasé et respiration

Façonner les phrases comme des lignes vocales : direction, relâchement de la tension et rubato.

Utiliser les espaces naturels de respiration pour guider les légères variations de tempo.

Une agogique subtile (étirement ou compression du temps) renforce l’expression.

🎭 INTERPRÉTATION

Style :
Expression romantique dans le cadre d’une retenue classique.

Éviter le rubato excessif ou les dynamiques lourdes – Mendelssohn est élégant, jamais exagéré.

Dynamique :
Observer les gradations fines (p, mp, mf, cresc., dim.).

La dynamique suit la ligne, pas seulement le volume – pensez à la forme et à la couleur.

Tempo :
Généralement modéré, semblable à celui d’une chanson.

Le tempo ne doit être souple que lorsque la musique le justifie.

Le « tempo rubato » ne doit pas perturber le flux rythmique de l’accompagnement.

Humeur et caractérisation :
Chaque pièce est un monde miniature ; il faut en connaître le noyau émotionnel avant de jouer.

Certaines ont des surnoms (« Spring Song », « Venetian Boat Song ») – utilisez-les comme indices d’interprétation, même si Mendelssohn ne les a pas fournis.

⭐ POINTS IMPORTANTS POUR L’INTERPRÉTATION

Aspect Clé Focus

Tonalité Qualité du chant, en particulier de la voix supérieure
Voix Mélodie à la main droite sur un accompagnement subtil à la main gauche
Phrasé Phrasé vocal avec forme, souffle et direction
Pédale Utilisation claire et sensible de la pédale, jamais brouillonne
Tempo Modéré, fluide, avec parfois du rubato
Caractère Expressif, raffiné, jamais exagéré
Articulation Mélange de legato et de touches détachées douces pour plus de clarté
Contrôle Équilibre doigts/bras, en particulier pour les superpositions dynamiques

🧠 CONCLUSION

Les Lieder ohne Worte de Mendelssohn sont plus que de simples « pièces romantiques faciles » – ce sont des poèmes sonores intimes, qui exigent :

Une finesse technique,

une harmonisation nuancée,

et une maturité émotionnelle.

Histoire

Les Lieder ohne Worte (chants sans paroles) de Felix Mendelssohn ont vu le jour sur une période de seize ans, entre 1829 et 1845, et constituent une contribution personnelle unique à la littérature pianistique romantique. Contrairement à d’autres compositeurs romantiques qui se tournaient souvent vers des titres programmatiques ou des structures narratives, Mendelssohn a conçu ces pièces comme des expressions lyriques pures – des « chansons » instrumentales qui parlent sans mots, enracinées dans la tradition des lieder allemands, mais libres de tout texte littéral.

Les origines du recueil sont intimement liées à l’éducation musicale et aux valeurs artistiques de Mendelssohn. Enfant prodige imprégné des traditions classiques de Mozart et de Bach, Mendelssohn possédait une profonde sensibilité à l’expression lyrique, à la structure et à l’équilibre. La relation étroite qu’il entretenait avec sa sœur Fanny Mendelssohn, elle-même compositrice et pianiste de talent, a également joué un rôle essentiel. En fait, Fanny avait écrit des pièces pour piano similaires – des pièces de caractère avec un caractère de chanson – et a peut-être influencé la pensée de Felix dans cette direction.

La première série officielle, publiée en 1832 sous le nom d’opus 19b, avait déjà été précédée de plusieurs exemples inédits écrits pour la famille, les amis ou en privé. Ces pièces gagnèrent rapidement en popularité grâce à leur charme, leur clarté et leur accessibilité. Au fil du temps, Mendelssohn publia sept autres volumes, chacun contenant six œuvres, pour finalement totaliser 48 pièces pour piano sous ce concept poétique.

Il est à noter que le compositeur s’est abstenu de donner à ces œuvres des titres programmatiques détaillés. À l’exception de quelques-unes qui reçurent plus tard des surnoms descriptifs – comme la célèbre « Chanson du printemps » (opus 62 n° 6) ou les « Chansons des bateaux vénitiens » – Mendelssohn préférait que les auditeurs les interprètent librement. Lorsqu’un éditeur lui demanda un jour de donner des titres à ses pièces pour mieux les vendre, Mendelssohn refusa, expliquant que si le sens de la musique pouvait être exprimé par des mots, il aurait écrit une chanson, et non une pièce pour piano.

Les Lieder ohne Worte reflètent les idéaux humanistes de Mendelssohn et sa croyance dans l’autonomie et le pouvoir émotionnel de la musique. Ils étaient également étroitement liés à la culture musicale domestique du XIXe siècle – destinés à être joués à la maison par des pianistes amateurs ou confirmés, offrant un véhicule à la fois pour l’expression intime et l’art raffiné.

Ces pièces ont été largement appréciées du vivant de Mendelssohn et ont continué à faire partie du répertoire romantique pour piano. Elles ont influencé une génération de compositeurs – Clara Schumann, Fauré, Grieg et même Tchaïkovski – qui ont écrit leurs propres miniatures lyriques pour piano. Aujourd’hui, les Lieder ohne Worte sont appréciés pour leur franchise émotionnelle, l’élégance de leur facture et leur poésie silencieuse, témoignage d’un compositeur qui croyait que la musique pouvait tout dire, même sans paroles.

Impacts et influences

Les Lieder ohne Worte (Chants sans paroles) de Felix Mendelssohn ont eu un impact et une influence considérables, tant au XIXe siècle qu’au-delà. Ces miniatures pour piano ont contribué à définir la pièce de caractère romantique et ont influencé un large éventail de compositeurs, de traditions pédagogiques et d’esthétiques d’interprétation. Voici un aperçu de leur importance artistique, culturelle et historique :

🎼 1. Définir la pièce de caractère

Les Lieder ohne Worte de Mendelssohn sont devenus le prototype de la pièce de caractère romantique – des œuvres courtes et expressives qui dépeignent un état d’esprit, une idée ou une scène. Contrairement aux œuvres pour clavier antérieures structurées autour de la forme (par exemple, les sonates ou les danses), ces pièces mettent l’accent sur l’expression lyrique, l’intimité et la poésie, souvent dans le cadre d’une forme ternaire simple (ABA).

Elles ont directement influencé

Robert Schumann (par exemple, Kinderszenen, Album für die Jugend)

Frédéric Chopin (dans les préludes et nocturnes les plus lyriques)

Edvard Grieg (pièces lyriques)

Gabriel Fauré (Romances sans paroles)

Tchaïkovski (Album pour la jeunesse)

🏠 2. Façonner la culture pianistique nationale

Les Lieder ohne Worte ont joué un rôle clé dans l’essor du piano en tant qu’instrument domestique au XIXe siècle. Leur difficulté modérée et leur gamme expressive en faisaient un instrument idéal pour les musiciens amateurs éduqués, en particulier les femmes :

les musiciens amateurs instruits, en particulier les femmes

les musiciens amateurs instruits, en particulier les femmes, les concerts de salon et la musique privée

L’éducation musicale – développer le ton, le phrasé et l’expression.

Ils ont contribué à faire passer l’idée de jouer du piano de la virtuosité publique à la poésie privée et au goût raffiné, soutenant l’idée que la musique était une culture morale et émotionnelle au sein du foyer.

🧑‍🏫 3. Influence pédagogique

Ces pièces sont devenues un répertoire standard pour les étudiants en piano et pour l’enseignement :

le legato et le cantabile

l’harmonisation et le phrasé

Rubato expressif

Nuance dynamique et contrôle de la pédale

Plus tard, des pédagogues tels que Carl Czerny, Theodor Leschetizky, et même des professeurs du XXe siècle comme Heinrich Neuhaus les ont recommandées pour former la sensibilité musicale, et pas seulement la technique.

🎨 4. L’impact esthétique : La musique comme expression pure

En évitant délibérément les titres programmatiques, Mendelssohn a défendu l’idée que la musique instrumentale pouvait être tout aussi expressive que la musique vocale ou narrative. Ses Lieder ohne Worte soutiennent que la musique elle-même est le « langage sans paroles » de l’émotion, ce qui est devenu un idéal romantique central.

Cette idée a trouvé un écho auprès des défenseurs de la musique absolue (p. ex :

les défenseurs de la musique absolue (Brahms, par exemple)

Les poètes et philosophes romantiques qui considéraient la musique comme une forme d’expression supérieure.

Les débats sur la musique à programme et la musique pure (Liszt et Brahms).

📚 5. Influence sur les compositeurs ultérieurs

De nombreux compositeurs ont écrit des imitations directes ou des hommages à l’idée de Mendelssohn de « chants sans paroles », que ce soit dans le titre ou dans l’esprit :

Fauré : Romances sans paroles (op. 17)

Tchaïkovski : Romance sans paroles, et influence dans Les Saisons

Grieg : 66 pièces lyriques

Amy Beach, Nielsen, MacDowell et d’autres ont également adopté des formes similaires.

Au XXe siècle, bien que la forme soit tombée en désuétude, des compositeurs comme Korngold, Kabalevsky et Chostakovitch ont continué à écrire de courtes miniatures pour piano qui héritent de l’héritage de Mendelssohn en matière de brièveté expressive.

🎹 Résumé de l’influence

Domaine Impact

Forme musicale A élevé la pièce de caractère au rang de genre expressif sérieux.
Pédagogie Devient un matériel pédagogique fondamental pour le phrasé et le lyrisme.
Culture A contribué à définir la vie musicale domestique du XIXe siècle et l’interprétation dans les salons.
Esthétique A soutenu la « musique absolue » en tant que moyen d’expression poétique sans texte.
Héritage Il a inspiré une longue lignée de compositeurs à travers l’Europe et au-delà.

En bref, les Lieder ohne Worte ont contribué à remodeler la musique romantique pour piano autour de l’intimité, du chant et de l’imagination poétique. Ils constituent non seulement une déclaration artistique personnelle de Mendelssohn, mais aussi un pont entre la structure classique et l’émotion romantique, dont l’influence se fait encore sentir aujourd’hui dans les salles de concert et les studios d’enseignement.

Populaire à l’époque ?

Oui, les Lieder ohne Worte de Felix Mendelssohn ont été extrêmement populaires de son vivant et sont devenus l’un des recueils de musique pour piano les plus vendus au XIXe siècle.

🌟 Popularité au moment de la publication

Lorsque Mendelssohn a publié le premier ensemble de Lieder ohne Worte (opus 19b) en 1832, il a été rapidement adopté par les musiciens amateurs et professionnels. Les pièces s’adressent à la classe grandissante des pianistes des classes moyennes et supérieures, en particulier les femmes, qui sont de plus en plus actives dans la musique de salon et la musique domestique. Leur nature lyrique, proche de la chanson, et leurs exigences techniques accessibles les rendaient idéales pour l’interprétation à domicile.

La réputation de Mendelssohn en tant que compositeur, chef d’orchestre et pianiste conférait déjà à la collection une grande visibilité. Mais surtout, ces œuvres capturaient l’esprit de l’époque – l’expression émotionnelle encadrée par la clarté classique. Elles contrastent avec les chefs-d’œuvre plus virtuoses de compositeurs tels que Liszt ou Thalberg, et cultivent au contraire un goût raffiné et une profondeur lyrique, très appréciés dans les cercles musicaux cultivés.

Les ventes de partitions

Les partitions se sont exceptionnellement bien vendues. Les éditeurs de musique ont reconnu presque immédiatement le potentiel commercial de ces œuvres. Le succès de l’opus 19b a incité l’éditeur Breitkopf & Härtel à continuer à publier d’autres volumes avec beaucoup d’enthousiasme. Au fil du temps, huit livres furent publiés entre 1832 et 1845 (plus quelques recueils posthumes), chacun contenant six pièces.

Les éditeurs firent même pression sur Mendelssohn pour qu’il attribue des titres descriptifs ou programmatiques aux pièces afin d’en accroître la commercialisation – ce à quoi il résista largement, à quelques exceptions près ou à des ajouts ultérieurs effectués par d’autres.

Au milieu du XIXe siècle, les Lieder ohne Worte étaient devenus un élément essentiel du répertoire pianistique européen et anglophone, utilisés dans l’enseignement et admirés pour leur beauté et leur raffinement. Ils ont servi de modèle aux compositeurs ultérieurs qui ont écrit des pièces de caractère courtes et lyriques, notamment Schumann, Grieg et Fauré.

✅ Résumé

Oui, le recueil a été très populaire lors de sa sortie, en particulier parmi les pianistes amateurs.

Les partitions se sont très bien vendues et ont contribué à consolider la réputation de Mendelssohn.

Les pièces s’inscrivent parfaitement dans la culture musicale domestique du XIXe siècle, mettant l’accent sur l’élégance lyrique plutôt que sur la démonstration technique.

Leur popularité a influencé le développement de la pièce de caractère romantique et a inspiré de nombreux compositeurs ultérieurs.

Episodes et anecdotes

Voici quelques épisodes, anecdotes et anecdotes sur les Lieder ohne Worte (Chants sans paroles) de Felix Mendelssohn qui éclairent le contexte personnel, historique et culturel de la collection :

🎹 1. L’influence de Fanny Mendelssohn

La sœur aînée de Felix, Fanny Mendelssohn, était une compositrice prolifique qui a également écrit des pièces lyriques pour piano bien avant que Felix ne publie son premier recueil. Certains spécialistes pensent qu’elle a inspiré le concept des Lieder ohne Worte. Il est intéressant de noter que Fanny a fait remarquer un jour que Felix avait repris son idée et l’avait rendue célèbre sous son nom – bien qu’elle l’ait soutenu sans réserve.

📝 2. Mendelssohn refusa de donner un titre à la plupart d’entre elles

Les éditeurs demandaient souvent à Mendelssohn de donner aux pièces des titres descriptifs ou poétiques pour les rendre plus commercialisables – comme « Gondola Song », « Spring Song », etc. Mendelssohn refusa, déclarant : “Les gens se plaignent souvent que la musique est trop simple :

“Les gens se plaignent souvent que la musique est trop ambiguë, que ce qu’ils doivent penser n’est pas clair, alors que tout le monde comprend les mots. Mais pour moi, c’est exactement le contraire… les mots semblent si ambigus, si vagues, si facilement incompris par rapport à la vraie musique”.

Cela montre à quel point il croyait en l’expression musicale pure – que la musique pouvait parler plus clairement que les mots.

🎭 3. La reine Victoria était une admiratrice

La reine Victoria et le prince Albert étaient tous deux des admirateurs de Mendelssohn. Lors d’une célèbre visite au palais de Buckingham en 1842, la reine lui chanta une des propres chansons de Mendelssohn, croyant qu’elle était d’un autre compositeur. Lorsqu’elle lui demanda de jouer, il choisit l’un des Lieder ohne Worte – intime et élégant, parfait pour un salon royal. Cela confirma leur grande popularité auprès de l’élite européenne.

🌍 4. Un best-seller mondial

Au milieu du XIXe siècle, les Lieder ohne Worte étaient des best-sellers pour les éditeurs de toute l’Europe. Traduits en anglais, en français et dans d’autres langues, ils sont devenus des incontournables pour les pianistes amateurs, en particulier en Angleterre, où Mendelssohn avait un public fidèle.

🎼 5. Tous n’ont pas été appelés « Lieder ohne Worte » par Mendelssohn

Le titre Lieder ohne Worte n’a été appliqué à l’ensemble du groupe que plus tard par les éditeurs. Mendelssohn lui-même a utilisé ce terme à l’occasion, mais pas systématiquement. Certains manuscrits et éditions ont été publiés à l’origine simplement sous le titre de 6 Pièces pour piano, puis regroupés sous le titre de Lieder ohne Worte à des fins d’image de marque et de marketing.

💔 6. Certaines pièces étaient des dédicaces personnelles

Plusieurs pièces ont été écrites ou dédiées à des amis, des membres de la famille ou des étudiants. Par exemple :

La célèbre « Chanson du bateau vénitien » de l’opus 19b, no 6 pourrait avoir été inspirée par ses voyages en Italie lors de son Grand Tour.

L’opus 102 n° 5 est sous-titré « Kinderstück » (Pièce d’enfant), peut-être écrit pour ses enfants.

Ces œuvres étaient souvent porteuses de significations personnelles, même si Mendelssohn ne les expliquait pas publiquement.

⛵ 7. « Chants de bateaux vénitiens »

Deux pièces du recueil (l’opus 19b no 6 et l’opus 30 no 6) sont officieusement connues sous le nom de « chants de bateaux vénitiens » (Gondellied). Leur balancement rythmique et leur harmonie modale suggèrent le doux mouvement d’une gondole sur l’eau – peut-être inspiré par le séjour de Mendelssohn à Venise.

🎤 8. Certaines ont été transformées plus tard en chansons avec paroles

Ironiquement, bien que Mendelssohn ait insisté pour qu’elles restent sans paroles, de nombreux musiciens et poètes ultérieurs ont ajouté des paroles aux pièces et les ont interprétées comme des chansons d’art, renversant ainsi son concept. À l’époque victorienne en particulier, il est devenu à la mode de les associer à des textes sentimentaux ou religieux pour les interpréter dans les salons.

📚 9. L’édition de Clara Schumann

Clara Schumann, l’une des pianistes les plus influentes du siècle et contemporaine de Mendelssohn, a défendu les Lieder ohne Worte dans ses concerts et son enseignement. Elle en a édité et interprété un grand nombre, et les a même enseignés à ses élèves comme des modèles de goût musical et d’expressivité.

🧠 10. Utilisées en musicothérapie au XXe siècle

En raison de leur clarté lyrique, de leur portée émotionnelle et de l’absence de paroles, plusieurs Lieder ohne Worte ont été utilisés dans les premières séances de musicothérapie du XXe siècle pour calmer les patients et aider la mémoire dans les études sur la démence ou l’aphasie. L’équilibre entre l’émotion et la structure les a rendus efficaces dans les contextes thérapeutiques.

Style(s), mouvement(s) et période de composition

Les Lieder ohne Worte (chants sans paroles) de Felix Mendelssohn sont décrits comme un pont entre la tradition classique et l’expression romantique. Voici une analyse claire et concise de la façon dont ils s’inscrivent dans les catégories musicales, sans tableau :

Ancien ou nouveau ?

Anciennes, dans le sens où elles ont été composées entre 1829 et 1845, au début de la période romantique.

Mais au moment de leur publication, elles étaient nouvelles et fraîches, et très influentes dans la formation de la miniature romantique pour piano.

Traditionnel ou innovant ?

Traditionnelles : Elles suivent des modèles formels clairs (ABA, formes de chansons), utilisent l’harmonie tonale et font preuve d’un équilibre classique.

Innovantes : Le concept de « chansons sans paroles » – musique instrumentale qui chante comme un lied – était novateur et a contribué à définir la pièce de caractère romantique. L’intimité émotionnelle et le lyrisme étaient frais, voire radicaux dans leur discrétion.

Polyphonie ou monophonie ?

Principalement homophonique : une ligne mélodique principale (comme la mélodie d’un chanteur), soutenue par un accompagnement harmonique.

Mais elle présente souvent une texture polyphonique de manière subtile – voix intérieures, contre-mélodies et passages imitatifs – en particulier dans les pièces les plus avancées (par exemple, l’opus 67, no 4).

Mendelssohn a été profondément influencé par Bach, de sorte que le savoir-faire contrapuntique est souvent présent, bien qu’il ne soit pas dominant.

Classique ou romantique ?

Romantique, dans l’esprit et l’époque : expressif, lyrique, poétique et souvent nostalgique.

Mais il est ancré dans les formes et la clarté classiques : Mendelssohn admirait Mozart et Bach et a maintenu une discipline structurelle.

Ainsi, les pièces représentent le premier romantisme avec la retenue classique – une marque de fabrique du style de Mendelssohn.

🧭 Résumé (sans tableau) :

Historiquement ancienne, mais innovante dans son concept.

Romantique dans l’humeur, classique dans la structure.

Essentiellement homophonique, mais avec des touches de polyphonie.

Techniques traditionnelles, mais profondeur émotionnelle moderne pour l’époque.

Compositions / Suites / Collections similaires

Voici des recueils et des pièces remarquables similaires aux Lieder ohne Worte de Felix Mendelssohn, dans l’esprit, la structure et la fonction. Ces œuvres, comme celles de Mendelssohn, consistent souvent en de courtes pièces lyriques de caractère pour piano, et nombre d’entre elles ont été composées pour une exécution domestique ou de salon, équilibrant l’expressivité et l’accessibilité.

🎹 Concepts compositionnels similaires :

1. Robert Schumann – Kinderszenen, op. 15 (1838)

Évoque l’enfance à travers 13 miniatures poétiques.

Comme les Lieder ohne Worte, ils sont lyriques, expressifs et autonomes.

Célèbre pour Träumerei, une pièce dont l’intimité est comparable au style de Mendelssohn.

2. Frédéric Chopin – Préludes, opus 28 (1837-39)

24 brèves pièces pour piano, une dans chaque tonalité majeure et mineure.

Plus audacieux sur le plan harmonique que Mendelssohn, mais partageant l’idée de miniatures poétiques.

Chacun exprime une humeur singulière, comme une « chanson sans paroles ».

3. Edvard Grieg – Pièces lyriques (1867-1901)

66 pièces pour piano publiées en 10 livres.

Profondément inspiré par le modèle de Mendelssohn – mélodique, romantique, souvent influencé par le folklore.

Des pièces comme Arietta et Wedding Day at Troldhaugen font écho à la mélodie de Mendelssohn.

4. Franz Schubert – Impromptus, D. 899 et D. 935 (1827)

Légèrement plus longs et plus complexes, ils partagent l’intimité lyrique et les lignes chantantes.

Ils ressemblent souvent à des lieder instrumentaux, un trait commun avec les Lieder ohne Worte.

5. Johannes Brahms – Intermezzi et Klavierstücke, Opp. 116-119

Romantique tardif, plus introspectif et harmoniquement plus riche que Mendelssohn.

Écrit dans une atmosphère chantante et poétique, tout en conservant une structure classique.

6. Fanny Hensel (Mendelssohn) – Lieder für das Pianoforte ohne Worte

La sœur de Felix a écrit ses propres « Chansons sans paroles », et son style est souvent similaire – peut-être même plus exploratoire dans certaines harmonies et certains rythmes.

7. Claude Debussy – Préludes et images

Bien qu’impressionnistes, ces œuvres s’inscrivent dans la tradition des miniatures pour piano évocatrices et poétiques.

Ils poursuivent l’idée de Mendelssohn selon laquelle la musique parle sans paroles, mais avec une plus grande complexité harmonique et atmosphérique.

8. Charles-Valentin Alkan – Esquisses, op. 63 (1861)

49 miniatures pour piano, dont certaines ne font que quelques mesures.

Inventives et intimes, elles poursuivent le style du salon dans des eaux musicales plus profondes.

🏛️ Autres collections de miniatures romantiques :

Stephen Heller – 25 Études mélodiques, op. 45

Theodor Kullak – Scènes d’enfance

Anton Rubinstein – Romances sans paroles, op. 3 (directement inspiré du titre de Mendelssohn)

Moritz Moszkowski – Moments musicaux, 16 pièces lyriques, etc.

🪕 Successeurs influencés par le folklore et le style national :

Dvořák – Tableaux poétiques à tonalité, op. 85

Janáček – Sur un chemin envahi par la végétation (plus moderne, mais lié à l’esprit).

📚 Résumé :

Les Lieder ohne Worte de Mendelssohn ont contribué à établir un genre : la miniature romantique pour piano qui chante comme un lied mais n’a pas besoin de paroles. De nombreux compositeurs ont adopté cette forme, soit en hommage direct, soit dans le cadre de la tradition romantique de pièces courtes personnelles et expressives.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

Best Classical Recordings
on YouTube

Best Classical Recordings
on Spotify

Jean-Michel Serres Apfel Café Apfelsaft Cinema Music QR Codes Centre Français 2024.

Notes on Songs Without Words (various sets, 1829-1845) by Felix Mendelssohn, Information, Analysis and Performance Tutorial

Overview

Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words) is a celebrated collection of short lyrical piano pieces written between 1829 and 1845. These works represent some of the most elegant and refined expressions of Romantic musical sentiment and are among Mendelssohn’s best-known and most beloved compositions for solo piano.

✅ General Information

Composer: Felix Mendelssohn (1809–1847)

Title: Lieder ohne Worte (Songs Without Words)

Total Pieces: 48

Published in 8 Books/Volumes (Heft I–VIII)

Composition Dates: 1829–1845

Publication Dates: 1832–1845

Genre: Romantic character pieces

Instrumentation: Solo piano

Typical Duration (per piece): 2–5 minutes

🎼 Concept and Style

“Songs” Without Text: Mendelssohn intended these pieces to convey the expressiveness of a vocal art song (Lied) using only the piano, evoking lyrical and emotional imagery without words.

Melody-Focused: Most pieces are highly melodic, with a clear song-like upper voice supported by simple yet expressive accompaniments.

Emotional Range: Although many are introspective and tender, others are joyful, dramatic, or even playful.

📚 The Eight Books

Each of the eight volumes contains six pieces:

Op. 19b (1832) – Includes the famous “Sweet Remembrance” (No. 1)

Op. 30 (1835)

Op. 38 (1837)

Op. 53 (1841)

Op. 62 (1844) – Contains the popular “Spring Song” (No. 6)

Op. 67 (1845)

Op. 85 (posthumously published, 1851)

Op. 102 (posthumously published, 1868)

🎵 Notable Pieces

Op. 19b No. 1 – “Sweet Remembrance” (Andante con moto)

Op. 19b No. 6 – “Venetian Boat Song No. 1” (Barcarolle)

Op. 62 No. 6 – “Spring Song” (Frühlingslied) – One of Mendelssohn’s most famous piano works

Op. 85 No. 4 – “Elegy”

Op. 102 No. 5 – “Duetto” – Written in two distinct melodic voices

🎹 Performance Characteristics

Technical Difficulty: Varies from intermediate to advanced, making them accessible to a wide range of pianists.

Pedagogical Value: Popular among teachers for their expressive content, phrasing, voicing, and development of tone color.

Interpretative Challenges: Requires refined control of phrasing, tone, and rubato to evoke vocal-like expression.

🧠 Historical and Artistic Context

Mendelssohn was inspired by the German Lied tradition (e.g., Schubert) and sought to elevate the character piece.

The idea of “songs without words” was novel at the time and would influence other Romantic composers like Fanny Mendelssohn (his sister), Franz Liszt, and even Tchaikovsky.

Mendelssohn discouraged attempts to assign literal poetic texts to the pieces; he wanted the music to speak purely through sound.

📝 Conclusion

Lieder ohne Worte stands as a cornerstone of the Romantic piano repertoire. It embodies Mendelssohn’s gift for lyricism, balance, and expressive nuance, offering a deeply poetic yet wordless world of music that continues to captivate pianists and audiences alike.

Characteristics of Music

The musical characteristics of Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words), composed between 1829 and 1845 and published in eight sets (Opp. 19b, 30, 38, 53, 62, 67, 85, and 102), reflect his mastery of lyricism, formal clarity, and Romantic sentiment—all within the intimate medium of solo piano. Although they are not conceived as a unified “suite” in the classical sense, the works are grouped into six-piece collections and share stylistic unity.

Here’s a breakdown of the key musical characteristics of the entire cycle:

🎵 1. Songlike Melodies

The hallmark of the Lieder ohne Worte is the melodic writing, which imitates the vocal line of a Lied (German art song).

The melody typically lies in the right hand, often cantabile and marked with expressive dynamics and phrasing.

Phrasing reflects human breath and speech patterns; much attention is required to shaping lines naturally, like a singer.

🎹 2. Accompanimental Textures

The left hand usually plays a supporting chordal, arpeggiated, or broken-chord texture, emulating the accompaniment in vocal Lieder.

These textures are often simple but effective, providing harmonic richness without overpowering the melody.

Examples include barcarolles, where the rocking rhythm mimics a gondola’s motion (e.g., Op. 19b No. 6 and Op. 30 No. 6).

🧩 3. Formal Clarity and Symmetry

Most pieces adhere to clear classical forms, especially:

Binary (AB)

Ternary (ABA)

Song form (sometimes with variations)

Balanced phrase structures and clear harmonic cadences demonstrate Mendelssohn’s Classical influence (notably Mozart and Bach).

Few works use more free or rhapsodic designs, though these still retain formal coherence.

🎭 4. Expressive Range and Character Variety

Though the title suggests songs, the emotional spectrum is broad:

Tender and lyrical (e.g., “Sweet Remembrance,” Op. 19b No. 1)

Dramatic and passionate (e.g., Op. 38 No. 6)

Joyful and brilliant (e.g., “Spring Song,” Op. 62 No. 6)

Melancholic or nostalgic (e.g., “Elegy,” Op. 85 No. 4)

Playful and virtuosic (e.g., Op. 102 No. 3)

These moods suggest that each piece is a miniature tone-poem, even without titles.

🎼 5. Harmonic Language

Rooted in tonal harmony, with some Romantic chromaticism and modulatory excursions.

Often includes modal mixture, secondary dominants, and expressive enharmonic modulations.

Harmonies are never harsh; Mendelssohn avoids extremes and retains refined elegance.

👥 6. Voice Independence and Texture

Many pieces require subtle voice leading and polyphonic clarity, especially in duets or contrapuntal writing (e.g., Op. 102 No. 5 “Duetto”).

Influences from J.S. Bach (who Mendelssohn famously revived) are evident in contrapuntal passages and inner voice activity.

⏳ 7. Moderate Length and Scale

Each piece is short (2–5 minutes), making them accessible for teaching and amateur performance.

However, they demand mature interpretation, particularly in tone control, rubato, and phrasing.

🧑‍🎓 8. Pedagogical Use

While not etudes per se, these works are widely used for:

Developing lyrical phrasing

Practicing voicing and balance

Refining pedal technique and legato touch

Exploring interpretive nuance

🧠 9. Lack of Programmatic Titles (Usually)

Mendelssohn intentionally avoided providing literary or poetic titles (except a few added later, sometimes by editors).

He believed that music should evoke its own imagery and emotion without explicit verbal direction.

🎨 10. Romantic Ideal in Classical Form

The Lieder ohne Worte embody the Romantic desire for personal expression within the clarity and discipline of Classical form.

They express Mendelssohn’s aesthetic: elegant, restrained Romanticism that favors tasteful expressivity over overt drama.

Analysis, Tutorial, Interpretation & Important Points to Play

✅ GENERAL ANALYSIS

Structure:
Most pieces are in simple ternary (ABA) or modified song form.

Phrases are often balanced and symmetrical (4 or 8 bars).

Harmonies are tonal, often with modal mixture, chromaticism, and lyrical modulations.

Textures range from homophonic (melody + accompaniment) to polyphonic (especially duets or fugato sections).

Character:
Each piece expresses a specific mood or character: lyrical, tender, dramatic, pastoral, or joyful.

While they’re “songs,” some resemble barcarolles, marches, fantasias, or elegies.

🎹 TUTORIAL – TECHNICAL FOCUS

1. Melody in the Right Hand

Priority is given to singing tone (cantabile).

Practice slow, legato lines with finger and arm weight, imagining a vocalist.

Use finger substitution and gentle wrist motions for smooth connections.

2. Accompaniment Balance

Left-hand figures must never overpower the melody.

Practice hands separately to find dynamic independence.

Sometimes “ghost” or mute left-hand during practice to refine voicing.

3. Voicing and Inner Voices

Listen for secondary melodies or inner voice lines (especially in duets or polyphonic textures).

Occasionally, both hands play simultaneous melodic material—balance is key.

4. Pedaling

Use half-pedaling or flutter pedaling for resonance without blurring.

Change pedal with harmonies, not just bar lines.

Avoid over-pedaling; clarity is essential.

5. Phrasing and Breathing

Shape phrases like vocal lines: direction, tension-release, and rubato.

Use natural breathing spaces to guide slight tempo fluctuations.

Subtle agogics (stretching or compressing time) enhances expression.

🎭 INTERPRETATION

Style:
Romantic expressivity within Classical restraint.

Avoid excessive rubato or heavy dynamics—Mendelssohn is elegant, never overwrought.

Dynamics:
Observe fine gradations (p, mp, mf, cresc., dim.).

Dynamics follow the line, not just the volume—think in shape and color.

Tempo:
Generally moderate, song-like.

Flexible tempo only where musically justified.

“Tempo rubato” should not disturb the rhythmic flow of the accompaniment.

Mood and Characterization:
Each piece is a miniature world; know the emotional core before playing.

Some have nicknames (“Spring Song,” “Venetian Boat Song”)—use those as interpretive clues, even if Mendelssohn did not provide them.

⭐ IMPORTANT PERFORMANCE POINTS

Aspect Key Focus

Tone Singing quality, especially in upper voice
Voicing Right-hand melody over subtle left-hand accompaniment
Phrasing Vocal phrasing with shape, breath, and direction
Pedaling Clear, sensitive pedal use, never muddy
Tempo Moderate, flowing, with occasional rubato
Character Expressive, refined, never exaggerated
Articulation Mix of legato and soft detached touches for clarity
Control Finger/arm balance, especially for dynamic layering

🧠 CONCLUSION

Mendelssohn’s Lieder ohne Worte are more than just “easy Romantic pieces” — they are intimate tone-poems, requiring:

Technical finesse,

Nuanced voicing,

And emotional maturity.

History

Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words) emerged over a span of sixteen years, between 1829 and 1845, and stand as a uniquely personal contribution to the Romantic piano literature. Unlike other Romantic composers who often turned to programmatic titles or narrative structures, Mendelssohn conceived these pieces as pure, lyrical expressions—instrumental “songs” that speak without words, rooted in the tradition of German Lieder yet free from literal texts.

The origins of the collection are intimately tied to Mendelssohn’s musical upbringing and artistic values. A child prodigy steeped in the Classical traditions of Mozart and Bach, Mendelssohn possessed a deep sensitivity to lyrical expression, structure, and balance. His close relationship with his sister Fanny Mendelssohn, herself a gifted composer and pianist, also played a vital role. In fact, Fanny had written similar piano pieces—character pieces with a song-like character—and may have influenced Felix’s thinking in that direction.

The first official set, published in 1832 as Op. 19b, had already been preceded by several unpublished examples written for family, friends, or private performance. These pieces quickly gained popularity for their charm, clarity, and accessibility. Over time, Mendelssohn published seven more volumes, each containing six works, ultimately totaling 48 piano pieces under this poetic concept.

Notably, the composer resisted giving these works detailed programmatic titles. Apart from a few that gained descriptive nicknames later—such as the famous “Spring Song” (Op. 62 No. 6) or the “Venetian Boat Songs”—Mendelssohn preferred listeners to interpret them freely. When a publisher once requested he provide titles for the pieces to help sell them, Mendelssohn declined, explaining that if the music’s meaning could be expressed in words, he would have written a song, not a piece for piano.

The Lieder ohne Worte reflect Mendelssohn’s humanist ideals and his belief in the autonomy and emotional power of music. They were also closely tied to the domestic musical culture of the 19th century—intended to be played in homes by amateur and advanced pianists alike, offering a vehicle for both intimate expression and refined artistry.

These pieces became widely beloved during Mendelssohn’s lifetime and continued to be staples of the Romantic piano repertoire. They influenced a generation of composers—Clara Schumann, Fauré, Grieg, and even Tchaikovsky—who wrote their own lyrical piano miniatures. Today, the Lieder ohne Worte remain cherished for their emotional directness, elegant craftsmanship, and quiet poetry—testament to a composer who believed that music could say everything, even without words.

Impacts & Influences

The impact and influence of Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words) were far-reaching, both during the 19th century and beyond. These piano miniatures helped define the Romantic character piece and influenced a wide range of composers, pedagogical traditions, and performance aesthetics. Here’s a look at their artistic, cultural, and historical significance:

🎼 1. Defining the Character Piece

Mendelssohn’s Lieder ohne Worte became a prototype for the Romantic character piece—short, expressive works that depict a mood, idea, or scene. Unlike earlier keyboard works structured around form (e.g., sonatas or dances), these pieces emphasized lyrical expression, intimacy, and poetry, often within a simple ternary (ABA) form.

They directly influenced:

Robert Schumann (e.g., Kinderszenen, Album für die Jugend)

Frédéric Chopin (in the more lyrical preludes and nocturnes)

Edvard Grieg (Lyric Pieces)

Gabriel Fauré (Romances sans paroles)

Tchaikovsky (Album for the Young)

🏠 2. Shaping Domestic Piano Culture

The Lieder ohne Worte were key to the rise of the piano as a domestic instrument in the 19th century. Their moderate difficulty and expressive range made them ideal for:

Educated amateur musicians, especially women

Salon performance and private music-making

Music education—developing tone, phrasing, and expression

They helped shift the idea of piano playing from public virtuosity to private poetry and refined taste, supporting the idea that music was a moral and emotional cultivation in the home.

🧑‍🏫 3. Pedagogical Influence

These pieces became standard repertoire for piano students, teaching:

Legato and cantabile tone

Voicing and phrasing

Expressive rubato

Dynamic nuance and pedal control

Later pedagogues such as Carl Czerny, Theodor Leschetizky, and even 20th-century teachers like Heinrich Neuhaus recommended them for shaping musical sensitivity, not just technique.

🎨 4. Aesthetic Impact: Music as Pure Expression

By deliberately avoiding programmatic titles, Mendelssohn defended the idea that instrumental music could be just as expressive as vocal or narrative music. His Lieder ohne Worte argue that music itself is the “wordless language” of emotion, which became a central Romantic ideal.

This idea resonated with:

Absolute music advocates (e.g., Brahms)

Romantic poets and philosophers who saw music as a higher form of expression

Debates over program music vs. pure music (Liszt vs. Brahms)

📚 5. Influence on Later Composers

Many composers wrote direct imitations or homages to Mendelssohn’s idea of “songs without words,” either in title or spirit:

Fauré: Romances sans paroles (Op. 17)

Tchaikovsky: Romance Without Words, and influence in The Seasons

Grieg: 66 Lyric Pieces

Amy Beach, Nielsen, MacDowell, and others also adopted similar forms.

In the 20th century, while the form fell out of avant-garde fashion, composers like Korngold, Kabalevsky, and Shostakovich still wrote short piano miniatures that inherit Mendelssohn’s legacy of expressive brevity.

🎹 Summary of Influence

Domain Impact

Musical Form Elevated the character piece as a serious expressive genre.
Pedagogy Became foundational teaching material for phrasing and lyricism.
Culture Helped define 19th-century domestic music life and salon performance.
Aesthetics Supported “absolute music” as a poetic medium without text.
Legacy Inspired a long line of composers across Europe and beyond.

In short, Lieder ohne Worte helped reshape Romantic piano music around intimacy, songfulness, and poetic imagination. They stand not only as a personal artistic statement by Mendelssohn, but as a bridge between Classical structure and Romantic emotion, with influence that can still be felt in concert halls and teaching studios today.

Popular Piece/Book of Collection at That Time?

Yes, Lieder ohne Worte by Felix Mendelssohn was extremely popular during his lifetime and became one of the best-selling collections of piano music in the 19th century.

🌟 Popularity at the Time of Release

When Mendelssohn published the first set of Lieder ohne Worte (Op. 19b) in 1832, it was quickly embraced by both amateur and professional musicians. The pieces appealed to the growing class of middle- and upper-class piano players, especially women, who were increasingly active in salon music and domestic music-making. Their lyrical, song-like nature and accessible technical demands made them ideal for home performance.

Mendelssohn’s reputation as a composer, conductor, and pianist already gave the collection high visibility. But more importantly, these works captured the spirit of the time—emotional expression framed within classical clarity. They stood in contrast to the more virtuosic showpieces of composers like Liszt or Thalberg, and instead cultivated refined taste and lyrical depth, which was highly valued in educated musical circles.

🎼 Sheet Music Sales

The sheet music sold exceptionally well. Music publishers recognized the commercial potential of these works almost immediately. The success of Op. 19b prompted the publisher Breitkopf & Härtel to continue issuing more volumes with great enthusiasm. Over time, eight books were published between 1832 and 1845 (plus some posthumous collections), each containing six pieces.

Publishers even pressured Mendelssohn to assign descriptive or programmatic titles to the pieces to increase their marketability—something he largely resisted, with a few exceptions or later additions by others.

By the mid-19th century, Lieder ohne Worte had become a staple in the European and English-speaking piano repertoire, used in teaching and admired for their beauty and polish. They were a model for later composers who wrote short, lyrical character pieces, including Schumann, Grieg, and Fauré.

✅ Summary

Yes, the collection was very popular when released, especially among amateur pianists.

The sheet music sold very well and helped solidify Mendelssohn’s reputation.

The pieces fit perfectly into the 19th-century domestic music culture, emphasizing lyrical elegance over technical display.

Their popularity influenced the development of the Romantic character piece and inspired many later composers.

Episodes & Trivia

Here are some engaging episodes, anecdotes, and trivia about Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words) that shed light on the collection’s personal, historical, and cultural context:

🎹 1. Fanny Mendelssohn’s Influence

Felix’s older sister, Fanny Mendelssohn, was a prolific composer who also wrote lyrical piano pieces long before Felix published his first set. Some scholars believe that she inspired the Lieder ohne Worte concept. Interestingly, Fanny once remarked that Felix had taken her idea and made it famous under his name—though she supported him wholeheartedly.

📝 2. Mendelssohn Refused to Title Most of Them

Publishers often asked Mendelssohn to give the pieces descriptive or poetic titles to make them more marketable—like “Gondola Song,” “Spring Song,” etc. He refused, saying:

“People often complain that music is too ambiguous, that what they should think is so unclear, whereas everyone understands words. But to me it is exactly the opposite… words seem so ambiguous, so vague, so easily misunderstood compared to true music.”

This shows how much he believed in pure musical expression—that music could speak more clearly than words.

🎭 3. Queen Victoria Was a Fan

Queen Victoria and Prince Albert were both admirers of Mendelssohn. In one famous 1842 visit to Buckingham Palace, the Queen sang one of Mendelssohn’s own songs to him, believing it was by another composer. When she asked him to play, he chose one of the Lieder ohne Worte—intimate and elegant, perfect for a royal salon. This confirmed their widespread popularity among the European elite.

🌍 4. A Global Bestseller

By the mid-19th century, the Lieder ohne Worte were best-sellers for publishers across Europe. They were translated into English, French, and other languages and became a household staple for amateur pianists, especially in England, where Mendelssohn had a loyal following.

🎼 5. Not All Were Called “Lieder ohne Worte” by Mendelssohn

The title Lieder ohne Worte was applied to the whole group only later by publishers. Mendelssohn himself used the term occasionally, but not systematically. Some manuscripts and editions were originally published simply as 6 Piano Pieces, and later bundled as Songs Without Words for branding and marketing purposes.

💔 6. Some Were Personal Dedications

Several pieces were written for or dedicated to friends, family, or students. For example:

The famous “Venetian Boat Song” in Op. 19b, No. 6 may have been inspired by his Italian travels during his Grand Tour.

Op. 102 No. 5 was subtitled “Kinderstück” (Child’s Piece), possibly written for his children.

These works often carried personal meanings, even if Mendelssohn did not publicly explain them.

⛵ 7. “Venetian Boat Songs”

Two pieces in the collection (Op. 19b No. 6 and Op. 30 No. 6) are informally known as “Venetian Boat Songs” (Gondellied). Their rhythmic swaying and modal harmony suggest the gentle motion of a gondola on water—possibly inspired by Mendelssohn’s time in Venice.

🎤 8. Some Were Later Turned into Songs With Words

Ironically, though Mendelssohn insisted on keeping them without words, many later musicians and poets added lyrics to the pieces and performed them as art songs—reversing his concept. In the Victorian era especially, it became fashionable to pair them with sentimental or religious texts for parlour performance.

📚 9. Clara Schumann’s Edition

Clara Schumann, one of the most influential pianists of the century and a contemporary of Mendelssohn, championed the Lieder ohne Worte in her concerts and teaching. She edited and performed many of them, and even taught them to her students as models of musical taste and expressivity.

🧠 10. Used in 20th-Century Music Therapy

Because of their lyrical clarity, emotional range, and lack of lyrics, several Lieder ohne Worte were used in early music therapy sessions in the 20th century for calming patients and aiding memory in dementia or aphasia studies. Their balance of emotion and structure made them effective for therapeutic settings.

Style(s), Movement(s) and Period of Composition

Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte (Songs Without Words) are best described as a bridge between Classical tradition and Romantic expression. Here’s a clear and concise breakdown of how they fit into musical categories, without a table:

🎵 Old or New?

Old, in the sense that they were composed between 1829 and 1845, during the early Romantic period.

But at the time of publication, they were new and fresh, and very influential in shaping the Romantic piano miniature.

📜 Traditional or Innovative?

Traditional: They follow clear formal models (ABA, song forms), use tonal harmony, and show classical balance.

Innovative: The concept of “songs without words”—instrumental music that sings like a Lied—was innovative and helped define the Romantic character piece. The emotional intimacy and lyricism were fresh, even radical in their quiet way.

🎶 Polyphony or Monophony?

Primarily homophonic: one main melodic line (like a singer’s melody), supported by harmonic accompaniment.

But often features polyphonic texture in subtle ways—inner voices, counter-melodies, and imitative passages—especially in more advanced pieces (e.g., Op. 67, No. 4).

Mendelssohn was deeply influenced by Bach, so contrapuntal craftsmanship is often present, though not dominant.

🎻 Classical or Romantic?

Romantic, in spirit and era: expressive, lyrical, poetic, and often nostalgic.

But grounded in Classical forms and clarity: Mendelssohn admired Mozart and Bach and maintained structural discipline.

Thus, the pieces represent Early Romanticism with Classical restraint—a hallmark of Mendelssohn’s style.

🧭 Summary (without a table):

Historically old, but innovative in concept.

Romantic in mood, Classical in structure.

Mostly homophonic, but with touches of polyphony.

Traditional techniques, yet modern emotional depth for the time.

Similar Compositions / Suits / Collections

Here are notable collections and pieces similar to Felix Mendelssohn’s Lieder ohne Worte—in spirit, structure, and function. These works, like Mendelssohn’s, often consist of lyrical, short piano character pieces, and many were composed for domestic or salon performance, balancing expressiveness with accessibility.

🎹 Similar Compositional Concepts:

1. Robert Schumann – Kinderszenen, Op. 15 (1838)

Evokes childhood through 13 poetic miniatures.

Like Lieder ohne Worte, they are lyrical, expressive, and self-contained.

Famous for Träumerei, a piece comparable in intimacy to Mendelssohn’s style.

2. Frédéric Chopin – Preludes, Op. 28 (1837–39)

24 brief piano works, one in each major and minor key.

More harmonically daring than Mendelssohn, but shares the idea of poetic miniatures.

Each expresses a singular mood, like a “wordless song.”

3. Edvard Grieg – Lyric Pieces (1867–1901)

66 piano pieces published across 10 books.

Deeply inspired by Mendelssohn’s model—melodic, Romantic, often folk-inflected.

Pieces like Arietta and Wedding Day at Troldhaugen echo Mendelssohn’s tunefulness.

4. Franz Schubert – Impromptus, D. 899 and D. 935 (1827)

Slightly longer and more complex, but share the lyrical intimacy and singing lines.

Often feel like instrumental Lieder, a shared trait with Lieder ohne Worte.

5. Johannes Brahms – Intermezzi and Klavierstücke, Opp. 116–119

Late Romantic, more introspective and harmonically richer than Mendelssohn.

Written in a songful, poetic mood, with classical structure retained.

6. Fanny Hensel (Mendelssohn) – Lieder für das Pianoforte ohne Worte

Felix’s sister wrote her own “Songs without Words,” and her style is often similar—perhaps even more exploratory in some harmonies and rhythms.

7. Claude Debussy – Préludes and Images

Though Impressionist, they carry the tradition of evocative, poetic piano miniatures.

They continue Mendelssohn’s idea of music speaking without lyrics—but with more harmonic and atmospheric complexity.

8. Charles-Valentin Alkan – Esquisses, Op. 63 (1861)

49 piano miniatures, some only a few bars long.

Inventive and intimate, continuing the salon style into deeper musical waters.

🏛️ Other Romantic Miniature Collections:

Stephen Heller – 25 Études mélodiques, Op. 45

Theodor Kullak – Scenes from Childhood

Anton Rubinstein – Romances sans paroles, Op. 3 (directly inspired by Mendelssohn’s title)

Moritz Moszkowski – Moment musicaux, 16 Lyric Pieces, etc.

🪕 Folk-Influenced and National Style Successors:

Dvořák – Poetic Tone Pictures, Op. 85

Janáček – On an Overgrown Path (more modern, but spiritually linked)

📚 Summary:

Mendelssohn’s Lieder ohne Worte helped establish a genre: the Romantic piano miniature that sings like a Lied but needs no words. Many composers adopted this form—either in direct homage or as part of the Romantic tradition of personal, expressive short pieces.

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

Best Classical Recordings
on YouTube

Best Classical Recordings
on Spotify

Jean-Michel Serres Apfel Café Music QR Codes Center English 2024.

Appunti su Felix Mendelssohn e le sue opere

Panoramica

Felix Mendelssohn (1809-1847) è stato un compositore, pianista, organista e direttore d’orchestra tedesco del primo periodo romantico. È considerato una delle figure più importanti della musica classica occidentale, noto per la sua brillantezza melodica, la raffinata orchestrazione e la capacità di fondere le forme classiche con l’espressione romantica. Ecco una panoramica della sua vita e dei suoi contributi:

Prima vita e formazione

Nome completo: Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy
Nasce il 3 febbraio 1809 ad Amburgo, in Germania, da una ricca e colta famiglia ebrea che in seguito si converte al cristianesimo.
Bambino prodigio, Mendelssohn dimostrò fin da piccolo un notevole talento, componendo le sue prime opere a soli 12 anni. Ricevette un’eccellente educazione musicale, letteraria e linguistica, crescendo in un ambiente intellettualmente ricco.

Opere principali

Musica orchestrale: Le opere di Mendelssohn comprendono cinque sinfonie. La sua “Sinfonia n. 4” (“Italiana”) e la “Sinfonia n. 3” (“Scozzese”) sono particolarmente celebri per la loro vivida rappresentazione di paesaggi e stati d’animo.
Concerti: il suo Concerto per violino in mi minore, op. 64, è uno dei concerti per violino più amati e tecnicamente impegnativi del repertorio.
Musica corale: Mendelssohn ravvivò l’interesse per Johann Sebastian Bach dirigendo un’esecuzione della Passione di San Matteo nel 1829. Compose anche l’oratorio “Elijah” e altre opere sacre.
Pianoforte e musica da camera: le sue opere per pianoforte includono le “Canzoni senza parole”, miniature liriche che riflettono il suo dono per la melodia. La sua musica da camera comprende quartetti d’archi, trii per pianoforte e sonate per violino.
Musica di scena: la sua musica per Sogno di una notte di mezza estate di Shakespeare comprende la famosa “Marcia nuziale”, ampiamente utilizzata nelle cerimonie nuziali.

Contributi alla musica

Mendelssohn fu una figura chiave nella rinascita romantica della musica storica, in particolare delle opere di Bach, Handel e Beethoven.
Nel 1843 fondò il Conservatorio di Lipsia, che divenne un importante centro di formazione musicale.
Le sue composizioni sono celebri per il loro equilibrio tra forma classica ed emozione romantica, che rende la sua musica accessibile e duratura.

Vita personale e morte

Mendelssohn era profondamente legato alla sua famiglia, in particolare alla sorella Fanny Mendelssohn Hensel, anch’essa compositrice affermata. Il suo lavoro gli procurò un’immensa pressione e stanchezza e morì alla giovane età di 38 anni, il 4 novembre 1847, forse a causa di un ictus.

L’eredità

La musica di Mendelssohn fu oscurata per un certo periodo dopo la sua morte a causa del cambiamento dei gusti e degli atteggiamenti antisemiti della fine del XIX e dell’inizio del XX secolo. Da allora, tuttavia, la sua reputazione è stata completamente ristabilita ed è riconosciuto come uno dei grandi compositori dell’epoca romantica.

Storia

Felix Mendelssohn nacque il 3 febbraio 1809 ad Amburgo, in Germania, in una famiglia di grande ricchezza, intelletto e influenza culturale. Suo nonno, Moses Mendelssohn, era un importante filosofo ebreo dell’Illuminismo, ma i suoi genitori, Abraham e Lea, in seguito convertirono la famiglia al cristianesimo, assumendo il cognome “Bartholdy”. Felix, tuttavia, rimase profondamente consapevole della sua eredità ebraica per tutta la vita.

Fin da piccolo Mendelssohn dimostrò uno straordinario talento musicale. I suoi genitori gli assicurarono un’educazione eccezionale, non solo nella musica ma anche nella letteratura, nell’arte e nelle lingue. Già da adolescente aveva scritto numerose composizioni, tra cui l’Ottetto per archi in mi bemolle maggiore (1825) e la famosa ouverture di Sogno di una notte di mezza estate (1826), che metteva in luce il suo dono per la melodia e il colore orchestrale. Queste opere lo consacrarono come un prodigio alla pari di Mozart.

Mendelssohn crebbe in una famiglia che apprezzava la cultura e l’istruzione, ospitando regolarmente salotti dove si riunivano intellettuali e artisti. La sua educazione privilegiata gli diede accesso ai migliori circoli culturali e musicali d’Europa. A 20 anni diresse una ripresa della Passione di San Matteo di Johann Sebastian Bach a Berlino, un evento rivoluzionario del 1829 che riaccese l’interesse del pubblico per la musica di Bach. Questa esecuzione segnò Mendelssohn non solo come compositore, ma anche come principale sostenitore della musica del passato.

Nel corso della sua vita, Mendelssohn viaggiò molto, traendo ispirazione dai paesaggi e dalle culture di Italia, Scozia e altri Paesi. Queste esperienze diedero forma ad alcune delle sue opere più celebri, come la Sinfonia italiana e la Sinfonia scozzese. I suoi viaggi alimentarono anche il suo fascino per la natura, che si riflette in composizioni come l’Ouverture delle Ebridi.

La carriera di Mendelssohn fiorì grazie all’equilibrio tra i ruoli di compositore, direttore d’orchestra e pianista. Nel 1835 divenne direttore dell’Orchestra del Gewandhaus di Lipsia, trasformandola in uno dei principali ensemble europei. Nel 1843 fondò il Conservatorio di Lipsia, ponendo l’accento su una rigorosa educazione musicale e formando una generazione di musicisti.

Nonostante il successo pubblico, la vita personale di Mendelssohn fu segnata da pressioni e profondi legami. Il rapporto con la sorella, Fanny Mendelssohn, fu particolarmente stretto; lei era una compositrice affermata e condividevano un profondo legame artistico. La morte improvvisa di lei nel 1847 lo sconvolse, contribuendo al declino della sua salute.

La vita di Mendelssohn fu tragicamente interrotta quando morì il 4 novembre 1847, all’età di 38 anni, probabilmente a causa di una serie di ictus. La sua scomparsa segnò la fine di una vita straordinaria dedicata alla musica, in equilibrio tra la chiarezza classica e l’emozione romantica. Sebbene la sua reputazione si sia un po’ affievolita nei decenni successivi alla sua morte a causa del cambiamento dei gusti artistici e dei pregiudizi antisemiti, le sue opere rimangono una pietra miliare del canone classico occidentale.

La storia di Mendelssohn è quella di un talento prodigioso, di un profondo impegno culturale e di una dedizione alla bellezza della musica che durò tutta la vita.

Cronologia

1809: nasce il 3 febbraio ad Amburgo, in Germania, da una famiglia ricca e intellettuale.
1811: La famiglia si trasferisce a Berlino a causa dell’occupazione napoleonica.
1819: all’età di 10 anni inizia gli studi di composizione con Carl Friedrich Zelter.
1821: incontra Johann Wolfgang von Goethe e suona per lui.
1825: A 16 anni compone l’Ottetto per archi in mi bemolle maggiore.
1826: a 17 anni scrive l’Ouverture di Sogno di una notte di mezza estate.
1829: dirige la prima esecuzione della Passione di San Matteo di Bach dopo quasi un secolo, dando il via a una rinascita della musica bachiana.
1829-1831: Viaggia in Europa, tra cui Inghilterra, Scozia e Italia, raccogliendo l’ispirazione per opere come l’Ouverture delle Ebridi e la Sinfonia Italiana.
1833: viene nominato direttore musicale a Düsseldorf.
1835: Diventa direttore dell’Orchestra del Gewandhaus di Lipsia, elevandola alla ribalta internazionale.
1837: sposa Cécile Jeanrenaud, dalla quale ha cinque figli.
1840: Compone il Lobgesang (Inno di lode), una sinfonia-cantata.
1843: Fonda il Conservatorio di Lipsia, una delle principali scuole di musica d’Europa.
1844: Completa il famoso Concerto per violino in mi minore.
1847: La morte improvvisa della sorella Fanny lo colpisce profondamente. Felix stesso muore il 4 novembre 1847, all’età di 38 anni, probabilmente a causa di un ictus.

Caratteristiche della musica

La musica di Felix Mendelssohn si caratterizza per la sua miscela di chiarezza classica ed espressione romantica, riflettendo la sua ammirazione per compositori del passato come Bach, Mozart e Beethoven e incorporando al contempo la profondità emotiva e la sensibilità poetica dell’epoca romantica. Ecco le caratteristiche principali della musica di Mendelssohn:

1. Brillantezza melodica

Mendelssohn aveva un dono innato per la melodia, creando temi memorabili, lirici ed eleganti. Le sue melodie hanno spesso una qualità simile a quella di una canzone, evidente in opere come le Canzoni senza parole per pianoforte.
Esempio: La tenera e fluente melodia del suo Concerto per violino in mi minore.

2. Chiarezza ed equilibrio formale

Si è attenuto alle forme classiche, come la sonata-allegro, il rondò e la fuga, ma le ha impregnate di fascino romantico.
Le sue opere mostrano spesso un raffinato senso delle proporzioni e della struttura, evitando gli eccessi di alcuni suoi contemporanei romantici.
Esempio: La Sinfonia italiana, strettamente strutturata ma espressiva.

3. Espressione romantica

Sebbene Mendelssohn eviti gli estremi emotivi, la sua musica trasmette spesso un senso di malinconia, di gioia o di dolce malinconia.
Le sue opere evocano immagini ed emozioni vivide, spesso ispirate alla natura e alla letteratura.
Esempio: La suggestiva Ouverture delle Ebridi (chiamata anche Grotta di Fingal), ispirata alla frastagliata costa scozzese.

4. Influenza della natura

La musica di Mendelssohn riflette spesso il suo profondo apprezzamento per la natura. Dipingeva paesaggi musicali attraverso trame scintillanti e armonie evocative.
Esempio: La Sinfonia scozzese, che cattura il misticismo dei paesaggi della Scozia.

5. Leggerezza e scintillio

La sua musica ha spesso un senso di galleggiamento e leggerezza, evitando le qualità più pesanti e drammatiche tipiche di molti compositori romantici.
Esempio: Gli scherzi fiabeschi dell’Ouverture di Sogno di una notte di mezza estate.

6. Padronanza del contrappunto

Mendelssohn ammirava profondamente Bach e spesso incorporava il contrappunto e la fuga nelle sue opere.
Esempio: Le sezioni del Corale e della Fuga nel suo oratorio Elijah.

7. Musica corale e sacra

Aveva un forte interesse per la musica sacra, spesso utilizzando temi corali tradizionali e testi biblici. La sua scrittura corale combina grandezza e bellezza lirica.
Esempio: Gli oratori Elia e San Paolo.

8. Elementi programmatici

Mendelssohn scrisse spesso musica programmatica, in cui le composizioni trasmettono una storia, una scena o uno stato d’animo ispirato da un’idea, un luogo o un testo specifico.
Esempio: L’Ouverture Ruy Blas, basata sull’opera teatrale di Victor Hugo.

9. Innovazione pianistica

Le sue Canzoni senza parole per pianoforte sono tra i primi esempi di pezzi di carattere, ovvero opere brevi e autonome che esprimono uno stato d’animo o un’idea specifica. Questi brani hanno influenzato i successivi compositori romantici per pianoforte.

10. Eleganza e rigore

La musica di Mendelssohn viene spesso descritta come “raffinata” e “curata”. Evitava gesti troppo drammatici o eccessi emotivi, il che distingueva il suo stile da quello di altri compositori romantici come Liszt o Berlioz.
La musica di Mendelssohn si distingue per l’equilibrio tra profondità emotiva e padronanza tecnica, che la rende accessibile, poetica e senza tempo.

Famiglia musicale

Felix Mendelssohn proveniva da una famiglia profondamente coinvolta nella cultura, nell’intelletto e nelle arti, che influenzò in modo significativo la sua educazione musicale. Anche se non tutti i membri della sua famiglia erano musicisti, molti hanno avuto un ruolo significativo nella sua vita e nella sua carriera. Ecco una panoramica della sua famiglia e dei suoi parenti musicisti:

Fanny Mendelssohn (1805-1847)

Chi era: La sorella maggiore di Felix, brillante pianista e compositrice a sua volta.
Contributi musicali: Fanny era estremamente talentuosa e scrisse oltre 460 brani musicali, tra cui opere per pianoforte, canzoni e musica da camera. Il suo Trio per pianoforte in re minore e Das Jahr (un ciclo di pezzi per pianoforte che rappresentano i mesi dell’anno) sono esempi notevoli.
Rapporto con Felix: i fratelli condividevano un legame stretto e profondamente solidale. Si scambiavano spesso idee sulla musica e Felix chiedeva spesso consiglio a Fanny. Tuttavia, le norme sociali dell’epoca limitarono le opportunità di Fanny di intraprendere una carriera musicale pubblica.
Curiosità: alcune composizioni di Fanny furono inizialmente pubblicate con il nome di Felix a causa dello stigma nei confronti delle donne compositrici.

Abraham Mendelssohn Bartholdy (1776-1835)

Chi era: Padre di Felix, banchiere e figlio del filosofo Moses Mendelssohn.
Ruolo nella carriera di Felix: Pur non essendo egli stesso un musicista, Abraham fornì ai suoi figli una rigorosa educazione artistica e sostenne la loro formazione musicale. Assunse eccellenti insegnanti, tra cui Carl Friedrich Zelter, per guidare Felix e Fanny.

Lea Mendelssohn Bartholdy (1777-1842)

Chi era: Madre di Felix, pianista dilettante.
Ruolo nella vita di Felix: Lea introdusse i figli alla musica e incoraggiò i loro primi studi di pianoforte. Svolse un ruolo fondamentale nell’alimentare l’atmosfera musicale della famiglia.

Rebecka Mendelssohn (1811-1858)

Chi era: Sorella minore di Felix.
Coinvolgimento musicale: Pur non avendo intrapreso la carriera musicale, Rebecka era un’abile cantante dilettante e partecipava alla produzione musicale della famiglia.

Paul Mendelssohn Bartholdy (1812-1874) Chi era: Fratello minore di Felix.

Impegno musicale: Paul non si dedicò alla musica a livello professionale, ma divenne un banchiere di successo. Tuttavia, sostenne gli sforzi artistici di Felix e Fanny.

Cécile Jeanrenaud (1817-1853)

Chi era: La moglie di Felix, che sposò nel 1837.
Impegno musicale: Cécile aveva una formazione da cantante, anche se non si esibiva pubblicamente. Condivideva l’amore di Felix per la musica e divenne una partner di supporto nella sua vita personale e professionale.

Moses Mendelssohn (1729-1786)

Chi era: Il nonno di Felix, un famoso filosofo ebreo illuminista.
Impatto su Felix: sebbene Moses sia morto prima che Felix nascesse, la sua eredità intellettuale influenzò profondamente i valori della famiglia Mendelssohn, in particolare l’enfasi sull’istruzione, la cultura e le arti.

Wilhelm Hensel (1794-1861)
Chi era: Marito di Fanny Mendelssohn, pittore di successo.
Coinvolgimento musicale: Pur non essendo un musicista, Wilhelm sostenne le composizioni e le attività creative di Fanny, incoraggiandola a pubblicare la sua musica nonostante le restrizioni della società.

Discendenti ed eredità

Nessuno dei figli di Felix divenne un musicista famoso, ma il contributo della famiglia Mendelssohn alla musica e alla cultura ha lasciato un’eredità duratura. Le composizioni di Fanny sono state riconosciute negli ultimi anni, evidenziando lo straordinario talento musicale della famiglia.

L’ambiente familiare di Felix Mendelssohn era una straordinaria miscela di attività intellettuali e artistiche, che promuoveva la creatività e l’eccellenza.

Relazioni con altri compositori

Felix Mendelssohn ebbe rapporti diretti, interazioni e connessioni con diversi compositori del suo tempo. Questi rapporti sono stati modellati dal suo ruolo di compositore, direttore d’orchestra e sostenitore della musica. Ecco alcuni esempi significativi:

Johann Sebastian Bach (1685-1750)

Relazione: Sebbene Mendelssohn e Bach siano vissuti in epoche diverse, Mendelssohn ha svolto un ruolo fondamentale nel rilanciare la musica di Bach.
Legame: Mendelssohn diresse una storica esecuzione della Passione di San Matteo di Bach nel 1829, segnando la prima esecuzione dell’opera dalla morte di Bach. Questo evento riaccese l’interesse per le composizioni di Bach e fece di Mendelssohn una figura chiave nella rinascita romantica della musica barocca.

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Rapporto: Mendelssohn ammirava la musica di Beethoven e fu profondamente influenzato dalle sue opere sinfoniche e da camera.
Legame: Sebbene Mendelssohn non abbia mai incontrato Beethoven, le sue prime composizioni (ad esempio, l’Ottetto per archi e i Quartetti per pianoforte) riflettono il rigore strutturale e i contrasti drammatici di Beethoven.

Carl Maria von Weber (1786-1826)

Rapporto: Mendelssohn conosceva la musica di Weber e ammirava il suo contributo all’opera romantica tedesca.
Legame: L’influenza di Weber è evidente nelle ouverture e nelle musiche di scena di Mendelssohn, che condividono il senso dell’atmosfera e della narrazione di Weber, in particolare in opere come Sogno di una notte di mezza estate.

Carl Friedrich Zelter (1758-1832)

Relazione: Zelter fu insegnante di composizione e mentore di Mendelssohn.
Legame: Zelter introdusse Mendelssohn alle opere di Bach e Goethe, gettando le basi per il suo sviluppo musicale. Tuttavia, le opinioni conservatrici di Zelter si scontrarono talvolta con le tendenze più romantiche di Mendelssohn.

Franz Liszt (1811-1886)

Relazione: Mendelssohn e Liszt ebbero un rapporto complesso, caratterizzato dal rispetto reciproco ma da visioni artistiche diverse.
Legame: Pur essendo entrambi pianisti virtuosi, Mendelssohn prediligeva la chiarezza e la moderazione nella sua musica, mentre Liszt abbracciava uno stile più drammatico e sgargiante. Si esibirono occasionalmente insieme, ma Mendelssohn criticò la spettacolarità di Liszt.

Robert Schumann (1810-1856)

Relazione: Mendelssohn e Schumann erano amici intimi e ammiratori reciproci.
Legame: Schumann lodò le opere di Mendelssohn nei suoi scritti e dedicò a Mendelssohn il suo Quintetto per pianoforte in mi bemolle maggiore. Mendelssohn, a sua volta, diresse diverse prime di composizioni di Schumann e sostenne la sua carriera.

Franz Schubert (1797-1828)

Rapporto: Mendelssohn ammirava la musica di Schubert e contribuì a farla conoscere meglio.
Legame: Mendelssohn diresse la prima esecuzione della Sinfonia n. 9 di Schubert (“Grande do maggiore”) nel 1839, quasi un decennio dopo la morte di Schubert.

Richard Wagner (1813-1883)

Rapporto: Mendelssohn e Wagner ebbero un rapporto teso.
Legame: Wagner inizialmente rispettava Mendelssohn, ma in seguito lo criticò aspramente nei suoi scritti antisemiti, in particolare in Das Judenthum in der Musik. Le opinioni di Wagner riflettono il più ampio contrapporsi alla musica di Mendelssohn alla fine del XIX secolo.

Hector Berlioz (1803-1869)

Relazione: Mendelssohn e Berlioz interagirono durante il periodo di Mendelssohn a Parigi, ma i loro approcci musicali differirono notevolmente.
Legame: Mendelssohn rispettava le capacità orchestrali di Berlioz, ma trovava la sua musica eccessivamente stravagante. Berlioz, a sua volta, considerava la musica di Mendelssohn troppo conservatrice e classica.

Frédéric Chopin (1810-1849)

Rapporto: Mendelssohn e Chopin erano conoscenti e ammiratori reciproci.
Legame: Mendelssohn diresse le esecuzioni dei concerti per pianoforte di Chopin e Chopin lodò le composizioni liriche e raffinate di Mendelssohn.

Giacomo Meyerbeer (1791-1864)

Relazione: Meyerbeer e Mendelssohn erano contemporanei con un’eredità ebraica simile, anche se le loro carriere divergevano.
Legame: Mentre Meyerbeer si concentrava sulla grande opera, Mendelssohn preferiva forme più sobrie e di influenza classica. Mendelssohn era occasionalmente critico nei confronti dello stile di Meyerbeer, ma i due rispettarono il successo dell’altro.

Sintesi

I rapporti di Mendelssohn con gli altri compositori riflettono il suo duplice ruolo di esecutore e compositore. Era profondamente impegnato con le tradizioni musicali del passato, pur sostenendo molti dei suoi contemporanei. Tuttavia, il suo rigore classico lo distingueva talvolta dai compositori romantici più radicali della sua epoca.

Come esecutore e direttore d’orchestra

Felix Mendelssohn fu una figura notevole sia come pianista virtuoso che come influente direttore d’orchestra. Il suo talento in questi ruoli fu ampiamente riconosciuto durante la sua vita e giocò un ruolo significativo nella sua carriera musicale.

Felix Mendelssohn come pianista

Capacità virtuosistiche:

Mendelssohn fu un bambino prodigio del pianoforte, spesso paragonato a Mozart per il suo talento precoce.
Il suo modo di suonare era caratterizzato da chiarezza, eleganza e precisione piuttosto che da ostentazione o drammaticità.
Le sue opere pianistiche, come le Canzoni senza parole, riflettono il suo approccio lirico e poetico allo strumento.

Capacità di improvvisazione:

Mendelssohn era famoso per la sua capacità di improvvisare al pianoforte. Si dice che le sue improvvisazioni fossero altamente inventive e strutturalmente coerenti, e che spesso affascinassero il pubblico.

Esecuzioni di musica da camera:

Suonava spesso musica da camera, collaborando spesso con i principali musicisti del suo tempo. Era ugualmente abile sia come solista che come collaboratore.

Esecuzioni pubbliche:

Mendelssohn eseguì spesso le sue composizioni, tra cui il Concerto per pianoforte e orchestra n. 1 in sol minore e il Concerto per pianoforte e orchestra n. 2 in re minore. La sua brillantezza pianistica si aggiunge alla sua fama di compositore.

Felix Mendelssohn come direttore d’orchestra

La rinascita della musica di Bach:

Il risultato più famoso di Mendelssohn come direttore d’orchestra fu l’esecuzione della Passione di San Matteo di Bach a Berlino nel 1829, la prima dopo la morte di Bach. Questo evento di grande importanza ravvivò l’interesse per le opere di Bach e consacrò Mendelssohn come figura di spicco della rinascita musicale.

Trasformazione dell’Orchestra del Gewandhaus di Lipsia:

Nel 1835, Mendelssohn divenne direttore dell’Orchestra del Gewandhaus di Lipsia. La elevò a uno dei migliori ensemble europei, stabilendo nuovi standard per l’esecuzione orchestrale.
Sotto la sua guida, l’orchestra eseguì molte prime di opere, tra cui pezzi dello stesso Mendelssohn e di suoi contemporanei come Robert Schumann.

Campione di altri compositori:

Mendelssohn diresse opere di Beethoven, Schubert e Schumann, contribuendo a promuovere la loro musica presso un pubblico più vasto.
Ad esempio, diresse la prima esecuzione pubblica della Sinfonia n. 9 di Schubert (“Grande do maggiore”) nel 1839.

Disciplina delle prove:

Mendelssohn era noto per la sua meticolosa attenzione ai dettagli e per gli elevati standard delle prove, che conferivano un senso di professionalità alle sue esecuzioni.
Egli enfatizzava la precisione, l’equilibrio e la chiarezza, insistendo spesso su molte prove per perfezionare il suono dell’orchestra.

Ampio repertorio:

Come direttore d’orchestra, Mendelssohn fu versatile, dirigendo esecuzioni di sinfonie, opere, oratori e piccole opere da camera. Introdusse anche il pubblico alla nuova musica, sostenendo i compositori contemporanei accanto alla ripresa di opere più antiche.

Fondazione del Conservatorio di Lipsia:

Nel 1843 Mendelssohn fondò il Conservatorio di Lipsia, dove insegnò direzione d’orchestra e composizione. Il suo lavoro al conservatorio influenzò una generazione di musicisti.

Personalità e stile

Mendelssohn era ammirato per la sua eleganza, sia come esecutore che come direttore d’orchestra. Il suo approccio era spesso descritto come preciso e raffinato, evitando l’eccessiva emotività o la spettacolarità.
Come direttore d’orchestra, guidò dal podio con autorità e fascino, guadagnandosi il rispetto e l’ammirazione dei suoi musicisti e del pubblico.

Eredità come esecutore e direttore d’orchestra

Il doppio talento di Mendelssohn come pianista e direttore d’orchestra contribuì a renderlo uno dei musicisti più influenti della sua epoca.
I suoi sforzi per preservare e promuovere la musica classica, in particolare le opere di Bach, costituirono un precedente per le future generazioni di musicisti.
Gli standard da lui stabiliti per l’esecuzione orchestrale e la direzione d’orchestra hanno contribuito a plasmare il ruolo del direttore d’orchestra moderno.

Opere notevoli per pianoforte solo

Felix Mendelssohn ha composto diverse opere notevoli per pianoforte solo che riflettono il suo stile lirico, raffinato e tecnicamente brillante. Pur non essendo rivoluzionaria come le opere di Chopin o Liszt, la musica per pianoforte di Mendelssohn è caratterizzata da melodie eleganti, equilibrio classico ed espressività romantica. Ecco alcune delle sue opere più importanti per pianoforte solo:

1. Canzoni senza parole (Lieder ohne Worte), op. 19-102

Descrizione: Raccolta di 48 brevi brani per pianoforte in otto volumi, composti tra il 1829 e il 1845.
Caratteristiche: Queste opere sono liriche e simili a canzoni, ognuna delle quali evoca uno stato d’animo o un’immagine specifica. Sono considerate tra le opere pianistiche più famose e accessibili di Mendelssohn.
Pezzi famosi:
Op. 19, n. 1 in mi maggiore (Dolce ricordo)
Op. 19, n. 6 in sol minore (Canzone del battello veneziano)
Op. 30, n. 6 in fa diesis minore (Canzone della barca veneziana n. 2)
Op. 62, n. 6 in la maggiore (Canzone di primavera)

2. Rondò Capriccioso, Op. 14 (1830)

Descrizione: Brillante brano per pianoforte solo con due sezioni contrastanti: un Andante lirico e un Presto vivace e virtuosistico.
Caratteristiche: Combina l’espressività poetica con una tecnica brillante, che lo rende uno dei preferiti dai pianisti.

3. Variazioni Sérieuses, Op. 54 (1841)

Descrizione: Un insieme di 17 variazioni in re minore.
Caratteristiche: L’opera di variazioni per pianoforte più consistente di Mendelssohn, che bilancia la profondità emotiva con il rigore classico. Questo brano fu composto nell’ambito della raccolta di fondi per un monumento a Beethoven.

4. Preludi e fughe, op. 35 (1832-1837)

Descrizione: Un insieme di sei preludi e fughe ispirati dall’amore di Mendelssohn per Bach.
Caratteristiche: Questi brani mostrano la maestria di Mendelssohn nel contrappunto, fondendo le tecniche barocche con la sensibilità romantica.

5. Fantasia in fa diesis minore, op. 28 (“Sonata scozzese”) (1833)

Descrizione: Opera in tre movimenti ispirata ai suoi viaggi in Scozia.
Caratteristiche: Il brano alterna sezioni drammatiche e liriche, evocando gli aspri paesaggi della Scozia.

6. Capriccio in fa diesis minore, op. 5 (1825)

Descrizione: Una delle prime opere di Mendelssohn, scritta quando aveva solo 16 anni.
Caratteristiche: Combina l’energia giovanile con un intricato contrappunto e virtuosismo.

7. Andante e Rondò Capriccioso, Op. 16 (1824)

Descrizione: Un’affascinante opera pianistica con un’introduzione lirica di Andante seguita da un frizzante Rondò.
Caratteristiche: Il brano mette in evidenza l’attitudine di Mendelssohn alla leggerezza e all’eleganza.

8. Scherzo in si minore, op. 16, n. 2 (1826)

Descrizione: Scherzo giocoso e tecnicamente impegnativo.
Caratteristiche: Leggero, veloce e fiabesco, ricorda gli scherzi di Sogno di una notte di mezza estate.

9. Studi, op. 104 (1827-1836)

Descrizione: Una serie di sei studi incentrati sulla brillantezza tecnica e sulla musicalità.
Caratteristiche: Questi brani sono meno conosciuti, ma dimostrano l’abilità pianistica e la creatività di Mendelssohn.

10. Sonata per pianoforte in mi maggiore, op. 6 (1826)

Descrizione: L’unica sonata per pianoforte pubblicata da Mendelssohn.
Caratteristiche: Pur non essendo famosa come le sonate di Beethoven, riflette l’energia giovanile e il fascino melodico di Mendelssohn.

Opere minori degne di nota

Kinderstücke (Pezzi per bambini), op. 72 (1842): Una raccolta di semplici e affascinanti pezzi per pianoforte destinati all’insegnamento o al divertimento leggero.
Gondola Songs (canzoni da barca veneziane): Si trovano all’interno di Songs Without Words (Canzoni senza parole) ed evocano il dolce dondolio delle gondole veneziane.

Riassunto

Le opere pianistiche di Mendelssohn si distinguono per la bellezza melodica, la raffinatezza tecnica e la moderazione emotiva. Sebbene siano meno drammatiche rispetto alle opere di altri compositori romantici, il loro fascino e la loro raffinatezza gli hanno fatto guadagnare un posto fisso nel repertorio.

Trii per pianoforte notevoli

I trii per pianoforte di Felix Mendelssohn sono tra le opere più celebri del repertorio cameristico. Essi dimostrano la sua padronanza del lirismo, della chiarezza strutturale e dell’espressività romantica. Mendelssohn compose due trii per pianoforte, entrambi ampiamente eseguiti e apprezzati oggi:

1. Trio per pianoforte e orchestra n. 1 in re minore, op. 49 (1839)

Prima esecuzione e ricezione: Questo trio ebbe un successo immediato e fu elogiato da Robert Schumann, che lo definì “il trio maestro del nostro tempo, come lo furono quelli di Beethoven ai suoi tempi”.

Struttura:
I. Molto allegro ed agitato: Un movimento d’apertura drammatico e appassionato, con un tema principale ampio e lirico e un’intensa energia.
II. Andante con moto tranquillo: secondo movimento tenero e cantabile, che ricorda le Canzoni senza parole di Mendelssohn.
III. Scherzo: Leggiero e vivace: Uno scherzo leggero, veloce e fiabesco, che ricorda la musica del Sogno di una notte di mezza estate.
IV. Finale: Allegro assai appassionato: una conclusione ardente e virtuosistica che unisce dramma e ottimismo.
Caratteristiche: Questo trio esemplifica il lirismo romantico di Mendelssohn, la perfetta integrazione del pianoforte con gli archi e la scrittura virtuosistica per tutti gli strumenti.

2. Trio per pianoforte e orchestra n. 2 in do minore, op. 66 (1845)

Prima esecuzione e ricezione: Scritto sei anni dopo il primo trio, questo lavoro è più cupo e introspettivo e riflette l’evoluzione dello stile musicale di Mendelssohn.
Struttura:
I. Allegro energico e con fuoco: Un’apertura potente e drammatica con un tema principale ossessionante che mette in evidenza il pianoforte e gli archi in una collaborazione paritaria.
II. Andante espressivo: movimento lirico e sereno che contrasta l’intensità del primo.
III. Scherzo: Molto allegro quasi presto: Un altro scherzo fiabesco, pieno di leggerezza e di slancio.
IV. Finale: Allegro appassionato: un finale trionfale e intenso, che include una sottile citazione del corale protestante “Gelobet seist du, Jesu Christ” (Lode a te, Gesù Cristo), che riflette le profonde radici spirituali di Mendelssohn.
Caratteristiche: Questo trio è più drammatico e complesso del primo, con armonie più ricche e una maggiore profondità emotiva.

Confronto tra i due Trii

Trio per pianoforte e orchestra n. 1: più lirico, melodico e ottimista, con un tono emotivo più leggero.
Trio per pianoforte e orchestra n. 2: più cupo, introspettivo e spiritualmente profondo, con una maggiore complessità armonica.

Influenza ed eredità

Entrambi i trii sono considerati i vertici della musica da camera romantica e mostrano l’abilità di Mendelssohn nel bilanciare la forma classica con l’espressività romantica.
La perfetta integrazione tra pianoforte e archi di Mendelssohn ha influenzato i compositori successivi, tra cui Brahms e Dvořák.

Quartetti per pianoforte notevoli

Felix Mendelssohn compose tre quartetti per pianoforte all’inizio della sua carriera. Queste opere, scritte durante l’adolescenza, dimostrano la sua notevole precocità e padronanza della musica da camera. Sebbene non siano noti come le sue opere cameristiche successive, come i Trii per pianoforte, sono comunque ammirati per il loro fascino, la chiarezza strutturale e l’energia giovanile.

1. Quartetto per pianoforte e orchestra n. 1 in do minore, op. 1 (1822)

Scritto: Quando Mendelssohn aveva solo 13 anni.
Struttura:
I. Allegro molto: movimento drammatico e tempestoso che mostra influenze di Beethoven e Mozart.
II. Adagio: movimento lento lirico e profondamente espressivo, che mette in evidenza il dono di Mendelssohn per la melodia.
III. Scherzo: Presto: Uno scherzo leggero e giocoso, pieno di energia giovanile, che accenna allo stile della successiva musica del Sogno di una notte di mezza estate.
IV. Allegro moderato: un finale vivace e brioso che equilibra l’opera con il suo senso di risoluzione.
Caratteristiche: Il quartetto dimostra una sofisticata padronanza dell’armonia e del contrappunto, soprattutto per un compositore così giovane.

2. Quartetto per pianoforte e orchestra n. 2 in fa minore, op. 2 (1823)

Scritto: All’età di 14 anni, appena un anno dopo il suo primo quartetto per pianoforte.
Struttura:
I. Allegro molto: un movimento d’apertura drammatico con energia turbolenta e intermezzi lirici.
II. Adagio: un movimento lento tenero e splendidamente melodico che evidenzia la capacità di Mendelssohn di scrivere musica emotivamente risonante.
III. Intermezzo: Allegro con moto: Un intermezzo affascinante e delicato, dal tono più leggero.
IV. Finale: Allegro molto: una conclusione veloce e virtuosistica con un’intricata interazione tra gli strumenti.
Caratteristiche: Questo quartetto è più ambizioso ed emotivamente complesso del primo, con un maggiore senso di maturità.

3. Quartetto per pianoforte e orchestra n. 3 in si minore, op. 3 (1824-1825)

Scritto: Quando Mendelssohn aveva 15 anni.
Struttura:
I. Allegro molto: movimento d’apertura intenso e cupo con contrasti drammatici.
II. Andante: movimento lento lirico e accorato, più introspettivo e maturo.
III. Allegro molto: uno scherzo allegro e vivace, caratteristico del successivo stile fiabesco di Mendelssohn.
IV. Finale: Allegro vivace: Un finale entusiasmante e virtuosistico che porta il quartetto a una conclusione energica.
Caratteristiche: Questo è il più sofisticato dei tre quartetti per pianoforte, che riflette la crescente sicurezza e abilità compositiva di Mendelssohn.
Caratteristiche generali dei Quartetti per pianoforte di Mendelssohn
Virtuosismo giovanile: Tutti e tre i quartetti mostrano il prodigioso talento di Mendelssohn come giovane compositore, fondendo le forme classiche con l’emergente stile romantico.
Influenze: Queste opere sono fortemente influenzate da Mozart, Beethoven e Weber, con accenni alla voce in divenire di Mendelssohn.
Dono melodico: anche in queste prime opere, il dono di Mendelssohn per le melodie liriche e memorabili è evidente.
Preminenza del pianoforte: Il pianoforte assume spesso un ruolo di primo piano, riflettendo le capacità di Mendelssohn come pianista virtuoso.

Eredità e ricezione

Sebbene i quartetti per pianoforte di Mendelssohn siano oggi meno frequentemente eseguiti rispetto alle sue opere mature, essi rimangono significativi per la dimostrazione del suo genio giovanile. Questi quartetti offrono uno sguardo affascinante sugli esordi di un compositore che avrebbe dato forma all’epoca romantica.

Quintetti per pianoforte notevoli

Felix Mendelssohn scrisse due notevoli quintetti per pianoforte, entrambi molto apprezzati per la loro bellezza lirica, la struttura classica e l’espressività romantica. Ecco i dettagli:

1. Quintetto per pianoforte n. 1 in la maggiore, op. 18 (1826, rivisto nel 1832)

Strumentazione: Pianoforte, due violini, viola e violoncello
Caratteristiche degne di nota:
Mendelssohn compose quest’opera a soli 17 anni, dimostrando il suo prodigioso talento.
Il brano è pieno di energia giovanile, con un equilibrio di melodie liriche e passaggi virtuosistici per il pianoforte.
Il vivace movimento dello scherzo ricorda lo stile “fiabesco” caratteristico di Mendelssohn, simile alla musica del Sogno di una notte di mezza estate.
La versione rivista (1832) incorpora miglioramenti all’equilibrio strutturale e alla chiarezza.

2. Quintetto per pianoforte e orchestra n. 2 in si bemolle maggiore, op. 87 (1845)

Strumentazione: Pianoforte, due violini, viola e violoncello
Caratteristiche degne di nota:
Scritto molto più tardi nella vita di Mendelssohn, questo quintetto riflette il suo stile maturo.
Il movimento di apertura (Allegro vivace) è grandioso ed esuberante e mette in evidenza l’abilità di Mendelssohn nel creare contrasti drammatici.
Il secondo movimento lento (Andante scherzando) si distingue per il suo carattere dolce e lirico.
Il brano è altamente virtuosistico, in particolare per il pianista, e dimostra la padronanza di Mendelssohn nelle tessiture della musica da camera.
Entrambe le opere sono punti fermi del repertorio per quintetto con pianoforte e sono celebri per il loro fascino melodico, l’eleganza strutturale e la profondità emotiva.

Concerti per pianoforte notevoli

Felix Mendelssohn scrisse numerosi concerti per pianoforte e orchestra, celebri per il loro fascino, il lirismo e la brillantezza tecnica. Ecco le sue opere più importanti in questo genere:

1. Concerto per pianoforte e orchestra n. 1 in sol minore, op. 25 (1831)

Caratteristiche degne di nota:
Uno dei concerti più famosi e più frequentemente eseguiti di Mendelssohn.
Scritto durante un viaggio in Italia, riflette l’energia giovanile e l’estro romantico di Mendelssohn.
Il concerto è notevole per le sue transizioni senza soluzione di continuità tra i movimenti, che sono suonati senza pause (attacca).
Il primo movimento (Molto allegro con fuoco) è ardente e drammatico, seguito da un secondo movimento lirico ed espressivo (Andante) e da un finale frizzante e virtuosistico (Presto).
Richiede una certa destrezza tecnica da parte del solista, senza mai sacrificare l’eleganza musicale.

2. Concerto per pianoforte e orchestra n. 2 in re minore, op. 40 (1837)

Caratteristiche degne di nota:
Una controparte più cupa e drammatica del primo concerto, scritto sei anni dopo.
Il primo movimento (Allegro appassionato) è appassionato e tempestoso, con un’energia inquieta.
Il secondo movimento (Adagio – Molto sostenuto) mette in mostra il dono lirico di Mendelssohn, con una qualità da inno e un’atmosfera serena.
Il finale (Presto scherzando) è vivace e giocoso e rappresenta una conclusione brillante.
Questo concerto riflette lo stile maturo di Mendelssohn, che unisce il virtuosismo alla profondità emotiva.

3. Capriccio brillante in si minore, op. 22 (1832)

Caratteristiche salienti:
Un’opera più breve, in un solo movimento, per pianoforte e orchestra, spesso considerata un “mini concerto per pianoforte”.
Il brano inizia con un’introduzione contemplativa, che sfocia in una sezione principale frizzante e virtuosistica.
Evidenzia la capacità di Mendelssohn di fondere la forma classica con l’espressività romantica.

4. Doppio concerto in la bemolle maggiore per pianoforte, violino e orchestra d’archi (1823)

Caratteristiche degne di nota:
Composto quando Mendelssohn aveva solo 14 anni, quest’opera è un notevole esempio del suo talento giovanile.
Presenta ruoli uguali per il pianoforte e il violino, creando un ricco dialogo tra i due strumenti solisti.
Sebbene non sia conosciuto come i suoi concerti successivi, è un’opera importante e precoce, che mette in evidenza la precoce padronanza di Mendelssohn della forma e della struttura.
Queste opere evidenziano il romanticismo lirico, l’eleganza classica e la brillantezza tecnica di Mendelssohn. I suoi concerti per pianoforte e orchestra, soprattutto il primo, sono dei punti fermi del repertorio.

Concerti per violino degni di nota

Felix Mendelssohn ha scritto un concerto per violino universalmente acclamato, considerato uno dei più grandi capolavori del repertorio violinistico. Inoltre, durante la sua giovinezza compose un precedente concerto per violino, meno conosciuto ma comunque degno di nota.

1. Concerto per violino in mi minore, op. 64 (1844)

Caratteristiche degne di nota:
Uno dei concerti per violino più amati ed eseguiti del repertorio classico.
Scritto per l’amico di Mendelssohn, il violinista Ferdinand David, e presentato per la prima volta nel 1845.
Rivoluzionario per l’epoca, con innovazioni quali:
L’inizio con il solista, anziché con un’introduzione orchestrale.
Transizioni senza soluzione di continuità tra i movimenti (attacca).
Un secondo movimento lirico (Andante) che scaturisce direttamente dal primo.
Il primo movimento (Allegro molto appassionato) è appassionato e carico di emozioni, con uno dei temi per violino più memorabili della musica.
Il terzo movimento (Allegro molto vivace) è frizzante, giocoso e virtuoso, e mette in evidenza il dono di Mendelssohn per la leggerezza e il fascino.
Unisce brillantezza tecnica e profonda musicalità, rendendolo uno dei preferiti sia dagli esecutori che dal pubblico.

2. Concerto per violino in re minore (1822)

Caratteristiche degne di nota:
Composto quando Mendelssohn aveva solo 13 anni, questo concerto riflette il suo prodigioso talento iniziale.
È segnato per violino e orchestra d’archi e ha uno stile classico che ricorda Mozart e il primo Beethoven.
Sebbene sia meno innovativo e conosciuto del concerto in mi minore, contiene momenti di fascino e di energia giovanile.
Il concerto è andato perduto per molti anni ed è stato riscoperto e pubblicato solo nel XX secolo. Viene occasionalmente eseguito e ammirato per il suo significato storico e per la precoce abilità del giovane Mendelssohn.

Il Concerto per violino in mi minore, op. 64, rappresenta il coronamento del genere di Mendelssohn ed è una pietra miliare del repertorio violinistico.

Sinfonie degne di nota

Felix Mendelssohn ha composto cinque sinfonie che sono molto apprezzate per la loro bellezza lirica, la chiarezza strutturale e la profondità emotiva. Ecco quelle degne di nota:

1. Sinfonia n. 3 in la minore, op. 56, “Scozzese” (1842)

Caratteristiche degne di nota:
Ispirata dalla visita di Mendelssohn in Scozia nel 1829, in particolare dalle sue impressioni sulla cappella Holyrood di Edimburgo, ormai in rovina.
La sinfonia cattura l’atmosfera aspra e nebbiosa della Scozia con la sua apertura cupa e i suoi temi folkloristici.
Il primo movimento (Andante con moto – Allegro un poco agitato) è drammatico e malinconico, evocando il paesaggio scozzese.
Il secondo movimento (Vivace non troppo) ha un carattere vivace e danzante, che ricorda un reel scozzese.
Il finale (Allegro maestoso assai) si conclude con una coda trionfale e maestosa.
Un esempio quintessenziale della capacità di Mendelssohn di fondere l’ispirazione programmatica con la forma classica.

2. Sinfonia n. 4 in la maggiore, op. 90, “Italiana” (1833)

Caratteristiche degne di nota:
Ispirata ai viaggi di Mendelssohn in Italia, questa sinfonia emana calore, gioia e vibrante energia.
Il primo movimento (Allegro vivace) è solare ed esuberante e cattura lo spirito della cultura e del paesaggio italiano.
Il secondo movimento (Andante con moto) si pensa sia stato ispirato da una processione religiosa a cui Mendelssohn ha assistito a Napoli.
Il terzo movimento (Con moto moderato) è grazioso e sereno, con un’atmosfera da minuetto.
Il finale (Saltarello: Presto) è ardente e ritmico, basato sulle vivaci forme di danza italiane del saltarello e della tarantella.

3. Sinfonia n. 5 in re maggiore, op. 107, “Riforma” (1830)

Caratteristiche degne di nota:
Composta per commemorare il 300° anniversario della Confessione di Augusta, un documento chiave della Riforma protestante.
Incorpora l’inno di Martin Lutero “Ein feste Burg ist unser Gott” (Una potente fortezza è il nostro Dio) nel movimento finale, simbolo della fede protestante.
Il primo movimento (Andante – Allegro con fuoco) si apre con una maestosa introduzione che cita l’Amen di Dresda.
La sinfonia combina la sensibilità romantica di Mendelssohn con temi religiosi e storici, dando vita a un’opera profondamente spirituale.
Nonostante la sua importanza, Mendelssohn stesso non era del tutto soddisfatto di questa sinfonia, che fu pubblicata postuma.

4. Sinfonia n. 1 in do minore, op. 11 (1824)

Caratteristiche degne di nota:
Composta quando Mendelssohn aveva solo 15 anni, mettendo in luce il suo talento precoce.
Fortemente influenzata dallo stile classico di Mozart e Beethoven, ma infusa con la voce lirica propria di Mendelssohn.
La sinfonia è ben realizzata, con contrasti drammatici, ritmi energici e melodie eleganti.

5. Sinfonia n. 2 in si bemolle maggiore, op. 52, “Lobgesang” (Inno di lode) (1840)

Caratteristiche degne di nota:
Un’opera ibrida che combina elementi di una sinfonia e di una cantata, scritta per celebrare il 400° anniversario dell’invenzione della stampa.
Il finale corale presenta testi tratti dalla Bibbia, con temi di gratitudine e lode.
Spesso viene paragonata alla Sinfonia n. 9 di Beethoven, in quanto include solisti vocali e un coro.
L’opera è edificante, spirituale e di grande respiro.

L’eredità di Mendelssohn nelle sinfonie

Le sinfonie scozzesi e italiane sono le più eseguite e sono celebri per le loro immagini vivide e l’orchestrazione magistrale. Le sinfonie di Mendelssohn esemplificano il suo spirito romantico, pur mantenendo la chiarezza strutturale della tradizione classica.

(Questo articolo è stato generato da ChatGPT. È solo un documento di riferimento per scoprire la musica che non conoscete ancora.)

Contenuto della musica classica

Best Classical Recordings
on YouTube

Best Classical Recordings
on Spotify

Jean-Michel Serres Apfel Café Apfelsaft Cinema Music Codici QR Centro Italiano Italia Svizzera 2024.