Mémoires sur Felix Mendelssohn et ses ouvrages

Aperçu

Felix Mendelssohn (1809-1847) était un compositeur, pianiste, organiste et chef d’orchestre allemand du début de la période romantique. Il est considéré comme l’une des figures les plus importantes de la musique classique occidentale, connu pour son brio mélodique, son orchestration raffinée et sa capacité à marier les formes classiques à l’expression romantique. Voici un aperçu de sa vie et de ses contributions :

Vie et éducation précoces

Nom complet : Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy
Naissance : le 3 février 1809 à Hambourg, en Allemagne, dans une famille juive riche et cultivée qui se convertit plus tard au christianisme.
Enfant prodige, Mendelssohn fait preuve d’un talent remarquable dès son plus jeune âge, composant ses premières œuvres à 12 ans seulement. Il reçoit une excellente éducation musicale, littéraire et linguistique et grandit dans un environnement intellectuellement riche.

Principales œuvres

Musique orchestrale : Les œuvres de Mendelssohn comprennent cinq symphonies. Sa « Symphonie n° 4 » (« Italienne ») et sa « Symphonie n° 3 » (« Écossaise ») sont particulièrement célèbres pour leur description vivante des paysages et des ambiances.
Concertos : son Concerto pour violon en mi mineur, op. 64, est l’un des concertos pour violon les plus appréciés et les plus difficiles techniquement du répertoire.
Musique chorale : Mendelssohn a ravivé l’intérêt pour Jean-Sébastien Bach en dirigeant une représentation de la Passion selon saint Matthieu en 1829. Il a également composé l’oratorio « Elijah » et d’autres œuvres sacrées.
Piano et musique de chambre : ses œuvres pour piano comprennent les « Chants sans paroles », des miniatures lyriques qui reflètent son don pour la mélodie. Sa musique de chambre comprend des quatuors à cordes, des trios avec piano et des sonates pour violon.
Musique de scène : sa musique pour le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare comprend la célèbre « Marche nuptiale », largement utilisée dans les cérémonies de mariage.

Contributions à la musique

Mendelssohn est une figure clé du renouveau romantique de la musique historique, en particulier des œuvres de Bach, Haendel et Beethoven.
Il a fondé le conservatoire de Leipzig en 1843, qui est devenu un centre majeur d’enseignement musical.
Ses compositions sont célèbres pour leur équilibre entre la forme classique et l’émotion romantique, ce qui rend sa musique accessible et durable.

Vie personnelle et décès

Mendelssohn était profondément attaché à sa famille, en particulier à sa sœur Fanny Mendelssohn Hensel, elle-même compositrice accomplie. Il subit d’énormes pressions et s’épuise dans son travail et meurt à l’âge de 38 ans, le 4 novembre 1847, peut-être d’une attaque cérébrale.

L’héritage

La musique de Mendelssohn a été éclipsée pendant un certain temps après sa mort en raison de l’évolution des goûts et des attitudes antisémites à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Cependant, sa réputation a été entièrement rétablie et il est reconnu comme l’un des grands compositeurs de l’ère romantique.

Histoire

Felix Mendelssohn est né le 3 février 1809 à Hambourg, en Allemagne, dans une famille très riche, intellectuelle et influente sur le plan culturel. Son grand-père, Moses Mendelssohn, était un éminent philosophe juif du siècle des Lumières, mais ses parents, Abraham et Lea, convertirent plus tard la famille au christianisme et prirent le nom de famille « Bartholdy ». Felix est cependant resté profondément conscient de son héritage juif tout au long de sa vie.

Dès son plus jeune âge, Mendelssohn fait preuve d’un talent musical extraordinaire. Ses parents veillent à ce qu’il reçoive une éducation exceptionnelle, non seulement en musique, mais aussi en littérature, en art et en langues. À l’adolescence, il a déjà écrit de nombreuses compositions, dont l’octuor à cordes en mi bémol majeur (1825) et la célèbre ouverture du Songe d’une nuit d’été (1826), qui témoignent de son talent pour la mélodie et les couleurs orchestrales. Ces œuvres ont fait de lui un prodige au même titre que Mozart.

Mendelssohn a grandi dans une famille qui valorisait la culture et l’éducation, organisant régulièrement des salons où se réunissaient intellectuels et artistes. Son éducation privilégiée lui donne accès aux meilleurs cercles culturels et musicaux d’Europe. À 20 ans, il dirige une reprise de la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach à Berlin, un événement révolutionnaire qui, en 1829, a ravivé l’intérêt du public pour la musique de Bach. Cette prestation a fait de Mendelssohn non seulement un compositeur, mais aussi un défenseur de premier plan de la musique du passé.

Tout au long de sa vie, Mendelssohn a beaucoup voyagé, s’inspirant des paysages et des cultures d’Italie, d’Écosse et d’autres pays. Ces expériences ont façonné certaines de ses œuvres les plus célèbres, telles que la Symphonie italienne et la Symphonie écossaise. Ses voyages ont également nourri sa fascination pour la nature, qui se reflète dans des compositions telles que l’Ouverture des Hébrides.

La carrière de Mendelssohn s’est épanouie grâce à son équilibre entre ses rôles de compositeur, de chef d’orchestre et de pianiste. En 1835, il prend la direction de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, qu’il transforme en l’un des plus grands ensembles d’Europe. Il fonde le conservatoire de Leipzig en 1843, mettant l’accent sur une éducation musicale rigoureuse et formant une génération de musiciens.

Malgré son succès public, la vie personnelle de Mendelssohn est marquée par des pressions et des attachements profonds. Sa relation avec sa sœur, Fanny Mendelssohn, était particulièrement étroite ; elle était elle-même une compositrice accomplie et ils partageaient un lien artistique profond. La mort soudaine de Fanny en 1847 l’a dévasté et a contribué au déclin de sa santé.

La vie de Mendelssohn fut tragiquement écourtée lorsqu’il mourut le 4 novembre 1847, à l’âge de 38 ans, probablement des suites d’une série d’attaques cérébrales. Sa disparition marque la fin d’une vie extraordinaire consacrée à la musique, qui a su trouver un équilibre entre la clarté classique et l’émotion romantique. Bien que sa réputation se soit quelque peu ternie dans les décennies qui ont suivi sa mort en raison de l’évolution des goûts artistiques et des préjugés antisémites, ses œuvres restent une pierre angulaire du canon classique occidental.

L’histoire de Mendelssohn est celle d’un talent prodigieux, d’un engagement culturel profond et d’un dévouement de toute une vie à la beauté de la musique.

Chronologie

1809 : naissance le 3 février à Hambourg, en Allemagne, dans une famille riche et intellectuelle.
1811 : La famille déménage à Berlin en raison de l’occupation napoléonienne.
1819 : À l’âge de 10 ans, il commence à étudier la composition avec Carl Friedrich Zelter.
1821 : rencontre Johann Wolfgang von Goethe et joue pour lui.
1825 : À 16 ans, il compose l’octuor à cordes en mi bémol majeur.
1826 : écrit l’ouverture du Songe d’une nuit d’été à 17 ans.
1829 : Dirige la première représentation de la Passion selon saint Matthieu de Bach depuis près d’un siècle, suscitant un renouveau de la musique de Bach.
1829-1831 : Voyage en Europe, notamment en Angleterre, en Écosse et en Italie, s’inspirant d’œuvres telles que l’Ouverture des Hébrides et la Symphonie italienne.
1833 : Nommé directeur musical à Düsseldorf.
1835 : Il devient chef d’orchestre de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig, qu’il hisse au rang de référence internationale.
1837 : épouse Cécile Jeanrenaud, avec qui il a cinq enfants.
1840 : Il compose le Lobgesang (Hymne de louange), une symphonie-cantate.
1843 : Il fonde le Conservatoire de Leipzig, l’une des principales écoles de musique d’Europe.
1844 : Achève le célèbre Concerto pour violon en mi mineur.
1847 : Sa sœur Fanny meurt subitement, ce qui l’affecte profondément. Felix lui-même meurt le 4 novembre 1847, à l’âge de 38 ans, probablement d’une attaque d’apoplexie.

Caractéristiques de la musique

La musique de Felix Mendelssohn se caractérise par un mélange de clarté classique et d’expression romantique, reflétant son admiration pour les compositeurs du passé tels que Bach, Mozart et Beethoven, tout en incorporant la profondeur émotionnelle et la sensibilité poétique de l’ère romantique. Voici les principales caractéristiques de la musique de Mendelssohn :

1. Brillance mélodique

Mendelssohn avait un don inné pour la mélodie, créant des thèmes mémorables, lyriques et élégants. Ses mélodies ont souvent la qualité d’une chanson, ce qui est évident dans des œuvres comme les Chansons sans paroles pour piano.
Exemple : La mélodie tendre et fluide de son Concerto pour violon en mi mineur.

2. Clarté et équilibre formel

Il a respecté les formes classiques, telles que la sonate-allegro, le rondo et la fugue, tout en leur conférant un charme romantique.
Ses œuvres font souvent preuve d’un sens raffiné des proportions et de la structure, évitant les excès de certains de ses contemporains romantiques.
Exemple : La Symphonie italienne, étroitement structurée mais expressive.

3. L’expression romantique

Bien que Mendelssohn ait évité les extrêmes émotionnels, sa musique transmet souvent un sentiment de nostalgie, de joie ou de douce mélancolie.
Ses œuvres évoquent des images et des émotions vives, souvent inspirées par la nature et la littérature.
Exemple : l’atmosphérique Ouverture des Hébrides : L’ouverture atmosphérique des Hébrides (également appelée Grotte de Fingal), inspirée par le littoral écossais accidenté.

4. Influence de la nature

La musique de Mendelssohn reflète souvent sa profonde appréciation de la nature. Il a peint des paysages musicaux à l’aide de textures chatoyantes et d’harmonies évocatrices.
Exemple : La Symphonie écossaise, qui capture la mystique des paysages écossais.

5. Légèreté et éclat

Sa musique a souvent un caractère flottant et léger, évitant les qualités plus lourdes et dramatiques typiques de nombreux compositeurs romantiques.
Exemple : les scherzos féeriques : Les scherzos féeriques de l’ouverture du Songe d’une nuit d’été.

6. Maîtrise du contrepoint

Mendelssohn admirait profondément Bach et intégrait souvent le contrepoint et la fugue dans ses œuvres.
Exemple : Le choral et la fugue dans son oratorio Elijah.

7. Musique chorale et musique sacrée

Il s’intéressait beaucoup à la musique sacrée, utilisant souvent des thèmes de chorals traditionnels et des textes bibliques. Son écriture chorale allie grandeur et beauté lyrique.
Exemple : Les oratorios Elijah et Saint Paul.

8. Éléments programmatiques

Mendelssohn a souvent écrit de la musique à programme, dans laquelle les compositions racontent une histoire, une scène ou une ambiance inspirée par une idée, un lieu ou un texte spécifique.
Exemple : L’Ouverture de Ruy Blas, basée sur la pièce de Victor Hugo.

9. Innovation pianistique

Ses Chansons sans paroles pour piano comptent parmi les premiers exemples de pièces de caractère, qui sont des œuvres courtes et autonomes exprimant un état d’esprit ou une idée spécifique. Ces pièces ont influencé les compositeurs de piano romantiques ultérieurs.

10. Élégance et retenue

La musique de Mendelssohn est souvent décrite comme « raffinée » et « polie ». Il évitait les gestes trop dramatiques ou les excès émotionnels, ce qui distinguait son style de celui d’autres compositeurs romantiques comme Liszt ou Berlioz.
La musique de Mendelssohn se distingue par son équilibre entre profondeur émotionnelle et maîtrise technique, ce qui la rend accessible, poétique et intemporelle.

Famille musicale

Felix Mendelssohn est issu d’une famille très impliquée dans la culture, l’intellect et les arts, ce qui a considérablement influencé son éducation musicale. Bien que tous les membres de sa famille ne soient pas musiciens, plusieurs d’entre eux ont joué un rôle important dans sa vie et sa carrière. Voici un aperçu de sa famille musicale et de ses proches :

Fanny Mendelssohn (1805-1847)

Qui était-elle ? La sœur aînée de Felix, brillante pianiste et compositrice à part entière.
Contributions musicales : Fanny était extrêmement talentueuse et a écrit plus de 460 pièces musicales, y compris des œuvres pour piano, des chansons et de la musique de chambre. Son Trio pour piano en ré mineur et Das Jahr (un cycle de pièces pour piano illustrant les mois de l’année) en sont des exemples notables.
Relation avec Felix : Les deux frères et sœurs étaient très proches et se soutenaient mutuellement. Ils échangent fréquemment des idées sur la musique et Felix demande souvent conseil à Fanny. Cependant, les normes sociales de l’époque ont limité les possibilités de Fanny de poursuivre une carrière musicale publique.
Fait amusant : certaines des compositions de Fanny ont d’abord été publiées sous le nom de Felix en raison de la stigmatisation des femmes compositeurs.

Abraham Mendelssohn Bartholdy (1776-1835)

Qui était-il ? Le père de Felix, banquier et fils du philosophe Moses Mendelssohn.
Rôle dans la carrière de Felix : Bien que n’étant pas musicien lui-même, Abraham offrit à ses enfants une éducation artistique rigoureuse et soutint leur formation musicale. Il engagea d’excellents professeurs, dont Carl Friedrich Zelter, pour guider Felix et Fanny.

Léa Mendelssohn Bartholdy (1777-1842)

Qui était-elle ? La mère de Felix, pianiste amateur.
Rôle dans la vie de Felix : Lea initie ses enfants à la musique et encourage leurs premières études de piano. Elle a joué un rôle essentiel dans l’atmosphère musicale de la famille.

Rebecka Mendelssohn (1811-1858)

Qui était-elle ? Sœur cadette de Felix.
Engagement musical : Bien que Rebecka n’ait pas fait carrière dans la musique, elle était une chanteuse amateur douée et participait aux activités musicales de la famille.

Paul Mendelssohn Bartholdy (1812-1874) Qui était-il ? Le frère cadet de Felix.

Engagement musical : Paul n’a pas poursuivi la musique professionnellement ; il est devenu un banquier prospère. Il soutient cependant les projets artistiques de Félix et de Fanny.

Cécile Jeanrenaud (1817-1853)

Qui était-elle ? La femme de Félix, qu’il épouse en 1837.
Engagement musical : Cécile a une formation de chanteuse, bien qu’elle ne se produise pas en public. Elle partageait l’amour de la musique de Félix et devint une partenaire qui le soutenait dans sa vie personnelle et professionnelle.

Moses Mendelssohn (1729-1786)

Qui était-il ? Le grand-père de Felix, célèbre philosophe juif du siècle des Lumières.
Impact sur Felix : bien que Moses soit mort avant la naissance de Felix, son héritage intellectuel a profondément influencé les valeurs de la famille Mendelssohn, en particulier l’importance accordée à l’éducation, à la culture et aux arts.

Wilhelm Hensel (1794-1861)
Qui était-il ? Mari de Fanny Mendelssohn, peintre à succès.
Engagement musical : Bien qu’il ne soit pas musicien, Wilhelm soutient les compositions et les activités créatives de Fanny, l’encourageant à publier sa musique en dépit des restrictions imposées par la société.

Descendants et héritage

Aucun des enfants de Felix n’est devenu un musicien célèbre, mais les contributions de la famille Mendelssohn à la musique et à la culture ont laissé un héritage durable. Les compositions de Fanny ont été reconnues ces dernières années, mettant en lumière les extraordinaires talents musicaux de la famille.

L’environnement familial de Felix Mendelssohn était un mélange remarquable d’activités intellectuelles et artistiques, favorisant la créativité et l’excellence.

Relations avec d’autres compositeurs

Felix Mendelssohn a entretenu des relations directes, des interactions et des liens avec plusieurs compositeurs de son époque. Ces relations ont été façonnées par son rôle de compositeur, de chef d’orchestre et de défenseur de la musique. En voici quelques exemples notables :

Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

Relation : Bien que Mendelssohn et Bach aient vécu à des époques différentes, Mendelssohn a joué un rôle essentiel dans la renaissance de la musique de Bach.
Lien : En 1829, Mendelssohn a dirigé une exécution historique de la Passion selon saint Matthieu de Bach, marquant la première exécution de l’œuvre depuis la mort de Bach. Cet événement a ravivé l’intérêt pour les compositions de Bach et a fait de Mendelssohn une figure clé du renouveau romantique de la musique baroque.

Ludwig van Beethoven (1770-1827)

Relation : Mendelssohn admire la musique de Beethoven et est profondément influencé par ses œuvres symphoniques et de chambre.
Lien : Bien que Mendelssohn n’ait jamais rencontré Beethoven, ses premières compositions (par exemple l’octuor à cordes et les quatuors avec piano) reflètent la rigueur structurelle et les contrastes dramatiques de Beethoven.

Carl Maria von Weber (1786-1826)

Relation : Mendelssohn connaissait la musique de Weber et admirait ses contributions à l’opéra romantique allemand.
Lien : L’influence de Weber est évidente dans les ouvertures et la musique de scène de Mendelssohn, qui partagent le sens de l’atmosphère et de la narration de Weber, en particulier dans des œuvres comme Le Songe d’une nuit d’été.

Carl Friedrich Zelter (1758-1832)

Lien de parenté : Zelter fut le professeur de composition et le mentor de Mendelssohn.
Lien : Zelter initie Mendelssohn aux œuvres de Bach et de Goethe, posant ainsi les bases de son développement musical. Cependant, les opinions conservatrices de Zelter entraient parfois en conflit avec les tendances plus romantiques de Mendelssohn.

Franz Liszt (1811-1886)

Relation : Mendelssohn et Liszt ont eu une relation complexe, caractérisée par un respect mutuel mais des visions artistiques différentes.
Liens : Bien que tous deux soient des pianistes virtuoses, Mendelssohn privilégie la clarté et la retenue dans sa musique, tandis que Liszt adopte un style plus dramatique et flamboyant. Ils se sont parfois produits ensemble, mais Mendelssohn critiquait le sens du spectacle de Liszt.

Robert Schumann (1810-1856)

Relation : Mendelssohn et Schumann étaient des amis proches et des admirateurs mutuels.
Lien : Schumann fait l’éloge des œuvres de Mendelssohn dans ses écrits et lui dédie son Quintette pour piano en mi bémol majeur. Mendelssohn, à son tour, dirigea plusieurs premières des compositions de Schumann et soutint sa carrière.

Franz Schubert (1797-1828)

Relation : Mendelssohn admire la musique de Schubert et contribue à la faire connaître.
Lien : Mendelssohn a dirigé la première exécution de la Symphonie n° 9 de Schubert (« Grand do majeur ») en 1839, près d’une décennie après la mort de Schubert.

Richard Wagner (1813-1883)

Relation : Mendelssohn et Wagner ont eu des relations tendues.
Liens : Wagner respectait initialement Mendelssohn, mais l’a ensuite sévèrement critiqué dans ses écrits antisémites, en particulier dans Das Judenthum in der Musik. Les opinions de Wagner reflètent la réaction générale contre la musique de Mendelssohn à la fin du XIXe siècle.

Hector Berlioz (1803-1869)

Relation : Mendelssohn et Berlioz ont eu des relations pendant le séjour de Mendelssohn à Paris, mais leurs approches musicales différaient considérablement.
Liens : Mendelssohn respecte les talents d’orchestrateur de Berlioz mais trouve sa musique trop extravagante. Berlioz, quant à lui, considérait la musique de Mendelssohn comme trop conservatrice et classique.

Frédéric Chopin (1810-1849)

Relation : Mendelssohn et Chopin étaient des connaissances et des admirateurs mutuels.
Liens : Mendelssohn a dirigé des exécutions des concertos pour piano de Chopin, et Chopin a fait l’éloge des compositions lyriques et raffinées de Mendelssohn.

Giacomo Meyerbeer (1791-1864)

Relation : Meyerbeer et Mendelssohn étaient des contemporains aux origines juives similaires, bien que leurs carrières aient divergé.
Liens : Alors que Meyerbeer se concentre sur le grand opéra, Mendelssohn préfère des formes plus sobres et d’influence classique. Mendelssohn critiquait parfois le style de Meyerbeer, mais ils respectaient mutuellement leur succès.

Résumé

Les relations de Mendelssohn avec les autres compositeurs reflètent son double rôle d’interprète et de compositeur. Il était profondément engagé dans les traditions musicales du passé, tout en soutenant nombre de ses contemporains. Cependant, sa retenue classique le distinguait parfois des compositeurs romantiques plus radicaux de son époque.

En tant que joueur et chef d’orchestre

Felix Mendelssohn était une personnalité remarquable à la fois comme pianiste virtuose et comme chef d’orchestre influent. Ses talents dans ces domaines ont été largement reconnus de son vivant et ont joué un rôle important dans sa carrière musicale.

Felix Mendelssohn en tant que pianiste

Capacité virtuose :

Mendelssohn était un enfant prodige au piano, souvent comparé à Mozart pour son talent précoce.
Son jeu se caractérise par la clarté, l’élégance et la précision plutôt que par la flamboyance ou le drame.
Ses œuvres pour piano, telles que les Chants sans paroles, reflètent son approche lyrique et poétique de l’instrument.

Compétences en matière d’improvisation :

Mendelssohn était réputé pour sa capacité à improviser au piano. On dit de ses improvisations qu’elles sont très inventives et structurellement cohérentes, et qu’elles captivent souvent le public.

Exécutions de musique de chambre :

Il jouait fréquemment de la musique de chambre, collaborant souvent avec des musiciens de premier plan de son époque. Il était aussi doué en tant que soliste qu’en tant que collaborateur.

Exécutions publiques :

Mendelssohn a souvent interprété ses propres compositions, notamment le Concerto pour piano no 1 en sol mineur et le Concerto pour piano no 2 en ré mineur. Son brio pianistique ajoute à sa réputation de compositeur.

Felix Mendelssohn en tant que chef d’orchestre

Reprise de la musique de Bach :

La réalisation la plus célèbre de Mendelssohn en tant que chef d’orchestre est l’interprétation de la Passion selon saint Matthieu de Bach à Berlin en 1829, la première depuis la mort de Bach. Cet événement historique a ravivé l’intérêt pour les œuvres de Bach et a fait de Mendelssohn une figure de proue du renouveau musical.

Transformation de l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig :

En 1835, Mendelssohn devient chef d’orchestre du Gewandhaus de Leipzig. Il en fait l’un des meilleurs ensembles d’Europe, établissant de nouvelles normes en matière d’interprétation orchestrale.
Sous sa direction, l’orchestre a créé de nombreuses œuvres, y compris des pièces de Mendelssohn lui-même et de ses contemporains comme Robert Schumann.

Champion d’autres compositeurs :

Mendelssohn a dirigé des œuvres de Beethoven, Schubert et Schumann, contribuant ainsi à promouvoir leur musique auprès d’un public plus large.
Par exemple, il a dirigé la première exécution publique de la Symphonie n° 9 de Schubert (« Grand do majeur ») en 1839.

Discipline des répétitions :

Mendelssohn était connu pour son attention méticuleuse aux détails et ses normes élevées lors des répétitions, ce qui conférait un sentiment de professionnalisme à ses interprétations.
Il mettait l’accent sur la précision, l’équilibre et la clarté, insistant souvent sur de nombreuses répétitions pour perfectionner le son de l’orchestre.

Un vaste répertoire :

En tant que chef d’orchestre, Mendelssohn était polyvalent et dirigeait des symphonies, des opéras, des oratorios et de petites œuvres de chambre. Il a également initié le public à la musique nouvelle, en défendant des compositeurs contemporains parallèlement à la reprise d’œuvres plus anciennes.

Fondation du conservatoire de Leipzig :

En 1843, Mendelssohn fonde le Conservatoire de Leipzig, où il enseigne la direction d’orchestre et la composition. Son travail au conservatoire a influencé toute une génération de musiciens.

Personnalité et style

Mendelssohn était admiré pour son élégance, tant comme interprète que comme chef d’orchestre. Son approche est souvent décrite comme précise et raffinée, évitant tout excès d’émotivité ou d’esbroufe.
En tant que chef d’orchestre, il dirigeait depuis le podium avec autorité et charme, gagnant le respect et l’admiration de ses musiciens et de son public.

Héritage en tant qu’interprète et chef d’orchestre

Le double talent de Mendelssohn, en tant que pianiste et chef d’orchestre, a contribué à faire de lui l’un des musiciens les plus influents de son époque.
Ses efforts pour préserver et promouvoir la musique classique, en particulier les œuvres de Bach, ont créé un précédent pour les générations futures de musiciens.
Les normes qu’il a établies en matière d’interprétation et de direction d’orchestre ont contribué à façonner le rôle du chef d’orchestre moderne.

Ouvrages remarquables pour piano solo

Felix Mendelssohn a composé plusieurs œuvres remarquables pour piano solo qui reflètent son style lyrique, raffiné et techniquement brillant. Sans être aussi révolutionnaire que les œuvres de Chopin ou de Liszt, la musique pour piano de Mendelssohn se caractérise par des mélodies élégantes, un équilibre classique et une expressivité romantique. Voici quelques-unes de ses plus importantes œuvres pour piano solo :

1. Chansons sans paroles (Lieder ohne Worte), opus 19-102

Description : Recueil de 48 courtes pièces pour piano en huit volumes, composées entre 1829 et 1845.
Caractéristiques : Ces œuvres sont lyriques et ressemblent à des chansons, chacune évoquant un état d’esprit ou une image spécifique. Elles sont considérées comme quelques-unes des œuvres pour piano les plus célèbres et les plus accessibles de Mendelssohn.
Pièces célèbres :
Op. 19, no 1 en mi majeur (Doux souvenir)
Op. 19, n° 6 en sol mineur (Chanson du bateau vénitien)
Op. 30, n° 6 en fa dièse mineur (Chanson du bateau vénitien n° 2)
Op. 62, n° 6 en la majeur (Chant du printemps)

2. Rondo Capriccioso, op. 14 (1830)

Description : Brillante pièce pour piano solo avec deux sections contrastées : un Andante lyrique et un Presto vif et virtuose.
Caractéristiques : Combine l’expressivité poétique avec des exigences techniques étincelantes, ce qui en fait l’une des pièces préférées des pianistes.

3. Variations Sérieuses, opus 54 (1841)

Description : Série de 17 variations en ré mineur.
Caractéristiques : L’œuvre de variations pour piano la plus substantielle de Mendelssohn, elle équilibre la profondeur émotionnelle avec la rigueur classique. Cette pièce a été composée dans le cadre d’une collecte de fonds pour la construction d’un monument à Beethoven.

4. Préludes et fugues, opus 35 (1832-1837)

Description : Une série de six préludes et fugues inspirés par l’amour de Mendelssohn pour Bach.
Caractéristiques : Ces pièces témoignent de la maîtrise du contrepoint de Mendelssohn, alliant les techniques baroques à la sensibilité romantique.

5. Fantaisie en fa dièse mineur, opus 28 ( » Sonate écossaise ») (1833)

Description : Œuvre en trois mouvements inspirée par ses voyages en Écosse.
Caractéristiques : Cette pièce alterne les sections dramatiques et lyriques, évoquant les paysages accidentés de l’Écosse.

6. Capriccio en fa dièse mineur, opus 5 (1825)

Description : L’une des premières œuvres de Mendelssohn, écrite alors qu’il n’avait que 16 ans.
Caractéristiques : Combine l’énergie de la jeunesse avec un contrepoint complexe et de la virtuosité.

7. Andante et Rondo Capriccioso, opus 16 (1824)

Description : Une charmante pièce pour piano avec une introduction Andante lyrique suivie d’un Rondo étincelant.
Caractéristiques : Cette pièce met en valeur le flair de Mendelssohn pour la légèreté et l’élégance.

8. Scherzo en si mineur, opus 16, no 2 (1826)

Description : Un scherzo enjoué et techniquement exigeant.
Caractéristiques : Léger, rapide et féerique, il rappelle les scherzos du Songe d’une nuit d’été.

9. Études, opus 104 (1827-1836)

Description : Une série de six études mettant l’accent sur la brillance technique et la musicalité.
Caractéristiques : Ces pièces sont moins connues mais démontrent l’habileté pianistique et la créativité de Mendelssohn.

10. Sonate pour piano en mi majeur, opus 6 (1826)

Description : La seule sonate pour piano publiée par Mendelssohn.
Caractéristiques : Bien qu’elle ne soit pas aussi célèbre que les sonates de Beethoven, elle reflète l’énergie juvénile et le charme mélodique de Mendelssohn.

Petites œuvres notables

Kinderstücke (Pièces pour enfants), opus 72 (1842) : Une collection de pièces simples et charmantes pour piano, destinées à l’enseignement ou à l’amusement léger.
Gondola Songs (chansons de bateaux vénitiens) : Ces chansons, qui font partie des Chansons sans paroles, évoquent le doux balancement des gondoles vénitiennes.

Résumé

Les œuvres pour piano de Mendelssohn se distinguent par leur beauté mélodique, leur raffinement technique et leur retenue émotionnelle. Bien qu’elles soient moins dramatiques que celles d’autres compositeurs romantiques, leur charme et leur raffinement leur ont valu une place permanente dans le répertoire.

Trios avec piano remarquables

Les trios avec piano de Felix Mendelssohn comptent parmi les œuvres les plus célèbres du répertoire de musique de chambre. Ils témoignent de sa maîtrise du lyrisme, de la clarté structurelle et de l’expressivité romantique. Mendelssohn a composé deux trios avec piano, qui sont tous deux largement joués et appréciés aujourd’hui :

1. Trio avec piano n° 1 en ré mineur, op. 49 (1839)

Création et réception : Ce trio a connu un succès immédiat et a été salué par Robert Schumann, qui l’a qualifié de « trio magistral de notre époque, comme l’étaient ceux de Beethoven en son temps ».

Structure :
I. Molto allegro ed agitato : Un mouvement d’ouverture dramatique et passionné, avec un thème principal lyrique et une énergie intense.
II. Andante con moto tranquillo : un deuxième mouvement tendre, semblable à une chanson, qui rappelle les Chants sans paroles de Mendelssohn.
III. Scherzo : Leggiero e vivace : Un scherzo léger, rapide et féerique, qui rappelle la musique du Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn.
IV. Finale : Allegro assai appassionato : une conclusion ardente et virtuose qui allie drame et optimisme.
Caractéristiques : Ce trio illustre le lyrisme romantique de Mendelssohn, l’intégration transparente du piano aux cordes et l’écriture virtuose pour tous les instruments.

2. Trio avec piano no 2 en do mineur, op. 66 (1845)

Création et réception : Écrite six ans après le premier trio, cette œuvre est plus sombre et plus introspective, reflétant l’évolution du style musical de Mendelssohn.
Structure :
I. Allegro energico e con fuoco : Un début puissant et dramatique avec un thème principal obsédant qui met en valeur le piano et les cordes dans un partenariat égal.
II. Andante espressivo : Un mouvement lyrique et serein qui contraste avec l’intensité du premier mouvement.
III. Scherzo : Molto allegro quasi presto : Un autre scherzo féerique, plein de légèreté et de fluidité.
IV. Finale : Allegro appassionato : Un final triomphant et intense, qui comprend une citation subtile du choral protestant « Gelobet seist du, Jesu Christ » (Loué sois-tu, Jésus-Christ), reflétant les profondes racines spirituelles de Mendelssohn.
Caractéristiques : Ce trio est plus dramatique et plus complexe que le premier, avec des harmonies plus riches et une plus grande profondeur émotionnelle.

Comparaison des deux trios

Trio avec piano no 1 : plus lyrique, mélodique et optimiste, avec un ton émotionnel plus léger.
Trio avec piano n° 2 : plus sombre, plus introspectif et spirituellement profond, avec une plus grande complexité harmonique.

Influence et héritage

Les deux trios sont considérés comme des sommets de la musique de chambre romantique, car ils témoignent de l’habileté de Mendelssohn à concilier la forme classique et l’expressivité romantique.
L’intégration parfaite du piano et des cordes par Mendelssohn a influencé les compositeurs ultérieurs, notamment Brahms et Dvořák.

Quatuors avec piano notables

Felix Mendelssohn a composé trois quatuors avec piano au début de sa carrière. Ces œuvres, écrites pendant son adolescence, témoignent de sa remarquable précocité et de sa maîtrise de la musique de chambre. Bien qu’elles ne soient pas aussi connues que ses œuvres de musique de chambre ultérieures, telles que les Trios avec piano, elles sont toujours admirées pour leur charme, leur clarté structurelle et leur énergie juvénile.

1. Quatuor avec piano no 1 en do mineur, opus 1 (1822)

Écrit : Mendelssohn n’avait que 13 ans.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement dramatique et orageux qui montre des influences de Beethoven et de Mozart.
II. Adagio : un mouvement lent lyrique et profondément expressif, qui met en évidence le don de Mendelssohn pour la mélodie.
III. Scherzo : Presto : Un scherzo léger et enjoué, plein d’énergie juvénile, qui rappelle le style de la musique du Songe d’une nuit d’été qu’il composera plus tard.
IV. Allegro moderato : Un final vif et plein d’entrain qui équilibre l’œuvre avec son sens de la résolution.
Caractéristiques : Le quatuor démontre une maîtrise sophistiquée de l’harmonie et du contrepoint, surtout pour un compositeur aussi jeune.

2. Quatuor avec piano no 2 en fa mineur, opus 2 (1823)

Écrit : À l’âge de 14 ans, un an seulement après son premier quatuor avec piano.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement d’ouverture dramatique avec une énergie turbulente et des interludes lyriques.
II. Adagio : Un mouvement lent tendre et magnifiquement mélodique qui met en évidence la capacité de Mendelssohn à écrire une musique à résonance émotionnelle.
III. Intermezzo : Allegro con moto : Un intermezzo charmant et délicat, au ton plus léger.
IV. Finale : Allegro molto : une conclusion rapide et virtuose avec une interaction complexe entre les instruments.
Caractéristiques : Ce quatuor est plus ambitieux et plus complexe sur le plan émotionnel que le premier, avec une plus grande maturité.

3. Quatuor avec piano no 3 en si mineur, opus 3 (1824-1825)

Écrit : Mendelssohn avait 15 ans.
Structure :
I. Allegro molto : Un mouvement d’ouverture sombre et intense avec des contrastes dramatiques.
II. Andante : Un mouvement lent lyrique et sincère, plus introspectif et mature.
III. Allegro molto : Un scherzo vif et plein d’entrain, caractéristique du style féerique que Mendelssohn adoptera plus tard.
IV. Finale : Allegro vivace : Un final exalté et virtuose qui conclut le quatuor de manière énergique.
Caractéristiques : Il s’agit du plus sophistiqué des trois quatuors avec piano, reflétant l’assurance croissante de Mendelssohn et son talent de compositeur.
Caractéristiques générales des quatuors avec piano de Mendelssohn
Virtuosité juvénile : Les trois quatuors témoignent du talent prodigieux de Mendelssohn en tant que jeune compositeur, mêlant les formes classiques au style romantique naissant.
Influences : Ces œuvres sont fortement influencées par Mozart, Beethoven et Weber, avec des touches de la voix naissante de Mendelssohn.
Don mélodique : Dès ces premières œuvres, le don de Mendelssohn pour les mélodies lyriques et mémorables est évident.
L’importance du piano : Le piano joue souvent un rôle de premier plan, reflétant les talents de pianiste virtuose de Mendelssohn.

Héritage et réception

Bien que les quatuors avec piano de Mendelssohn soient moins souvent joués aujourd’hui que ses œuvres de la maturité, ils restent importants pour la démonstration de son génie précoce. Ces quatuors offrent un aperçu fascinant des débuts d’un compositeur qui allait façonner l’ère romantique.

Quintettes pour piano notables

Felix Mendelssohn a écrit deux quintettes pour piano remarquables, tous deux très appréciés pour leur beauté lyrique, leur structure classique et leur expressivité romantique. En voici les détails :

1. Quintette avec piano no 1 en la majeur, opus 18 (1826, révisé en 1832)

Instrumentation : Piano, deux violons, alto et violoncelle
Caractéristiques notables :
Mendelssohn a composé cette œuvre alors qu’il n’avait que 17 ans, ce qui témoigne de son talent prodigieux.
L’œuvre est pleine d’énergie juvénile, avec un équilibre entre les mélodies lyriques et les passages virtuoses pour le piano.
Le mouvement vif du scherzo rappelle le style « féerique » caractéristique de Mendelssohn, semblable à la musique du Songe d’une nuit d’été.
La version révisée (1832) apporte des améliorations à l’équilibre structurel et à la clarté.

2. Quintette avec piano no 2 en si bémol majeur, opus 87 (1845)

Instrumentation : Piano, deux violons, alto et violoncelle
Caractéristiques notables :
Écrit bien plus tard dans la vie de Mendelssohn, ce quintette reflète son style mature.
Le premier mouvement (Allegro vivace) est grandiose et exubérant, mettant en évidence l’habileté de Mendelssohn à créer des contrastes dramatiques.
Le deuxième mouvement lent (Andante scherzando) se distingue par son caractère doux et lyrique.
La pièce est très virtuose, en particulier pour le pianiste, et démontre la maîtrise de Mendelssohn des textures de la musique de chambre.
Les deux œuvres sont des incontournables du répertoire du quintette avec piano et sont célébrées pour leur charme mélodique, leur élégance structurelle et leur profondeur émotionnelle.

Concertos pour piano notables

Felix Mendelssohn a écrit plusieurs concertos pour piano qui sont célébrés pour leur charme, leur lyrisme et leur virtuosité technique. Voici ses œuvres les plus remarquables dans ce genre :

1. Concerto pour piano no 1 en sol mineur, opus 25 (1831)

Caractéristiques notables :
L’un des concertos les plus célèbres et les plus joués de Mendelssohn.
Écrit lors d’un voyage en Italie, il reflète l’énergie juvénile et le flair romantique de Mendelssohn.
Le concerto est remarquable pour ses transitions fluides entre les mouvements, qui sont joués sans pause (attacca).
Le premier mouvement (Molto allegro con fuoco) est ardent et dramatique, suivi d’un deuxième mouvement lyrique et expressif (Andante) et d’un final étincelant et virtuose (Presto).
Il exige du soliste une grande dextérité technique, sans jamais sacrifier l’élégance musicale.

2. Concerto pour piano no 2 en ré mineur, opus 40 (1837)

Caractéristiques notables :
Pendant plus sombre et plus dramatique du premier concerto, écrit six ans plus tard.
Le premier mouvement (Allegro appassionato) est passionné et orageux, d’une énergie sans répit.
Le deuxième mouvement (Adagio – Molto sostenuto) met en valeur le talent lyrique de Mendelssohn, avec une qualité hymnique et une atmosphère sereine.
Le finale (Presto scherzando) est vif et enjoué, et constitue une brillante conclusion.
Ce concerto reflète le style mature de Mendelssohn, alliant virtuosité et profondeur émotionnelle.

3. Capriccio Brillant en si mineur, opus 22 (1832)

Caractéristiques remarquables :
Une œuvre plus courte, en un seul mouvement, pour piano et orchestre, souvent considérée comme un « mini concerto pour piano ».
L’œuvre commence par une introduction contemplative, qui débouche sur une section principale étincelante et virtuose.
Elle met en évidence la capacité de Mendelssohn à marier la forme classique et l’expressivité romantique.

4. Double concerto en la bémol majeur pour piano, violon et orchestre à cordes (1823)

Caractéristiques remarquables :
Composée alors que Mendelssohn n’avait que 14 ans, cette œuvre est un exemple remarquable de son talent précoce.
Le piano et le violon y jouent des rôles égaux, ce qui crée un riche dialogue entre les deux instruments solistes.
Bien qu’elle ne soit pas aussi connue que ses concertos ultérieurs, il s’agit d’une œuvre de jeunesse importante qui témoigne de la maîtrise précoce de Mendelssohn en matière de forme et de texture.
Ces œuvres mettent en évidence le romantisme lyrique, l’élégance classique et le brio technique de Mendelssohn. Ses concertos pour piano, en particulier le premier, sont des incontournables du répertoire.

Concertos pour violon notables

Felix Mendelssohn a écrit un concerto pour violon universellement acclamé, qui est considéré comme l’un des plus grands chefs-d’œuvre du répertoire pour violon. En outre, il a composé dans sa jeunesse un concerto pour violon moins connu, mais qui mérite d’être mentionné.

1. Concerto pour violon en mi mineur, opus 64 (1844)

Caractéristiques remarquables :
L’un des concertos pour violon les plus aimés et les plus joués du répertoire classique.
Écrit pour l’ami de Mendelssohn, le violoniste Ferdinand David, il a été créé en 1845.
Révolutionnaire pour l’époque, avec des innovations telles que :
le début de l’œuvre par le soliste, plutôt que par une introduction orchestrale
Des transitions fluides entre les mouvements (attacca).
Un deuxième mouvement lyrique (Andante) qui découle directement du premier.
Le premier mouvement (Allegro molto appassionato) est passionné et chargé d’émotion, et comporte l’un des thèmes de violon les plus mémorables de la musique.
Le troisième mouvement (Allegro molto vivace) est pétillant, enjoué et virtuose, mettant en valeur le don de Mendelssohn pour la légèreté et le charme.
Il allie l’excellence technique à une profonde musicalité, ce qui en fait l’une des œuvres préférées des interprètes et du public.

2. Concerto pour violon en ré mineur (1822)

Caractéristiques remarquables :
Composé alors que Mendelssohn n’avait que 13 ans, ce concerto reflète son prodigieux talent précoce.
Il est écrit pour violon et orchestre à cordes, dans un style classique qui rappelle Mozart et les débuts de Beethoven.
Bien qu’il soit moins novateur et moins connu que le concerto en mi mineur, il contient des moments de charme et d’énergie juvénile.
Le concerto a été perdu pendant de nombreuses années et n’a été redécouvert et publié qu’au XXe siècle. Il est parfois joué et admiré pour son importance historique et le talent précoce du jeune Mendelssohn.

Le Concerto pour violon en mi mineur, opus 64, est le couronnement de l’œuvre de Mendelssohn dans le genre et constitue une pierre angulaire du répertoire pour violon.

Symphonies notables

Felix Mendelssohn a composé cinq symphonies très appréciées pour leur beauté lyrique, leur clarté structurelle et leur profondeur émotionnelle. Voici les plus remarquables d’entre elles :

1. Symphonie no 3 en la mineur, opus 56, « Écossaise » (1842)

Caractéristiques remarquables :
Inspirée par la visite de Mendelssohn en Écosse en 1829, en particulier par ses impressions de la chapelle Holyrood en ruine à Édimbourg.
La symphonie évoque l’atmosphère rude et brumeuse de l’Écosse avec son ouverture sombre et ses thèmes folkloriques.
Le premier mouvement (Andante con moto – Allegro un poco agitato) est dramatique et mélancolique, évoquant le paysage écossais.
Le deuxième mouvement (Vivace non troppo) a un caractère vif et dansant, rappelant un reel écossais.
Le finale (Allegro maestoso assai) se termine par une coda triomphante et majestueuse.
Un exemple typique de la capacité de Mendelssohn à marier l’inspiration programmatique et la forme classique.

2. Symphonie no 4 en la majeur, opus 90, « Italienne » (1833)

Caractéristiques remarquables :
Inspirée par les voyages de Mendelssohn en Italie, cette symphonie respire la chaleur, la joie et une énergie vibrante.
Le premier mouvement (Allegro vivace) est ensoleillé et exubérant, capturant l’esprit de la culture et des paysages italiens.
Le deuxième mouvement (Andante con moto) aurait été inspiré par une procession religieuse dont Mendelssohn a été témoin à Naples.
Le troisième mouvement (Con moto moderato) est gracieux et serein, avec une légère impression de menuet.
Le finale (Saltarello : Presto) est fougueux et rythmé, basé sur les danses italiennes entraînantes que sont le saltarello et la tarentelle.

3. Symphonie no 5 en ré majeur, opus 107, « Réforme » (1830)

Caractéristiques notables :
Composée pour commémorer le 300e anniversaire de la Confession d’Augsbourg, un document clé de la Réforme protestante.
Incorpore l’hymne de Martin Luther « Ein feste Burg ist unser Gott » (Notre Dieu est une puissante forteresse) dans le dernier mouvement, symbolisant la foi protestante.
Le premier mouvement (Andante – Allegro con fuoco) s’ouvre sur une introduction majestueuse qui cite l’Amen de Dresde.
La symphonie allie la sensibilité romantique de Mendelssohn à des thèmes religieux et historiques, ce qui en fait une œuvre profondément spirituelle.
Malgré son importance, Mendelssohn lui-même n’était pas entièrement satisfait de cette symphonie, et elle fut publiée à titre posthume.

4. Symphonie no 1 en do mineur, opus 11 (1824)

Caractéristiques notables :
Composée alors que Mendelssohn n’avait que 15 ans, elle témoigne de son talent précoce.
Fortement influencée par le style classique de Mozart et de Beethoven, mais imprégnée de la voix lyrique de Mendelssohn.
La symphonie est bien conçue, avec des contrastes dramatiques, des rythmes énergiques et des mélodies élégantes.

5. Symphonie no 2 en si bémol majeur, opus 52, « Lobgesang » (Hymne de louange) (1840)

Caractéristiques remarquables :
Œuvre hybride combinant des éléments d’une symphonie et d’une cantate, écrite pour célébrer le 400e anniversaire de l’invention de l’imprimerie.
Le finale choral reprend des textes de la Bible, avec des thèmes de gratitude et de louange.
Souvent comparée à la Symphonie n° 9 de Beethoven, car elle inclut des solistes vocaux et un chœur.
L’œuvre est exaltante, spirituelle et de grande envergure.

L’héritage de Mendelssohn dans les symphonies

Les symphonies écossaise et italienne sont les plus jouées et sont célébrées pour leurs images vivantes et leur orchestration magistrale. Les symphonies de Mendelssohn illustrent son esprit romantique tout en conservant la clarté structurelle des traditions classiques.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on Felix Mendelssohn and His Works

Overview

Felix Mendelssohn (1809–1847) was a German composer, pianist, organist, and conductor of the early Romantic period. He is considered one of the most important figures in Western classical music, known for his melodic brilliance, refined orchestration, and ability to blend Classical forms with Romantic expression. Here’s an overview of his life and contributions:

Early Life and Education

Full Name: Jakob Ludwig Felix Mendelssohn Bartholdy
Born: February 3, 1809, in Hamburg, Germany, into a wealthy and cultured Jewish family that later converted to Christianity.
A child prodigy, Mendelssohn showed remarkable talent from a young age, composing his first works at just 12 years old. He received an excellent education in music, literature, and languages, growing up in an intellectually rich environment.

Major Works

Orchestral Music: Mendelssohn’s works include five symphonies. His “Symphony No. 4” (“Italian”) and “Symphony No. 3” (“Scottish”) are particularly celebrated for their vivid portrayal of landscapes and moods.
Concertos: His Violin Concerto in E Minor, Op. 64, is one of the most beloved and technically challenging violin concertos in the repertoire.
Choral Music: Mendelssohn revived interest in Johann Sebastian Bach by conducting a performance of the St. Matthew Passion in 1829. He also composed the oratorio “Elijah” and other sacred works.
Piano and Chamber Music: His piano works include the “Songs Without Words”, lyrical miniatures that reflect his gift for melody. His chamber music includes string quartets, piano trios, and violin sonatas.
Incidental Music: His music for Shakespeare’s A Midsummer Night’s Dream includes the famous “Wedding March”, widely used in wedding ceremonies.

Contributions to Music

Mendelssohn was a key figure in the Romantic revival of historical music, particularly the works of Bach, Handel, and Beethoven.
He founded the Leipzig Conservatory in 1843, which became a major center of musical education.
His compositions are celebrated for their balance between classical form and romantic emotion, making his music accessible and enduring.

Personal Life and Death

Mendelssohn was deeply attached to his family, particularly his sister Fanny Mendelssohn Hensel, an accomplished composer herself. He experienced immense pressure and exhaustion from his work and died at the young age of 38 on November 4, 1847, possibly from a stroke.

Legacy

Mendelssohn’s music was overshadowed for a time after his death due to changing tastes and anti-Semitic attitudes in the late 19th and early 20th centuries. However, his reputation has since been fully restored, and he is recognized as one of the great composers of the Romantic era.

History

Felix Mendelssohn was born on February 3, 1809, in Hamburg, Germany, into a family of great wealth, intellect, and cultural influence. His grandfather, Moses Mendelssohn, was a prominent Jewish philosopher of the Enlightenment, but his parents, Abraham and Lea, later converted the family to Christianity, taking the surname “Bartholdy.” Felix, however, remained deeply aware of his Jewish heritage throughout his life.

From an early age, Mendelssohn exhibited extraordinary musical talent. His parents ensured he received an exceptional education, not only in music but also in literature, art, and languages. By the time he was a teenager, he had already written numerous compositions, including his String Octet in E-flat major (1825) and the famous overture to A Midsummer Night’s Dream (1826), which showcased his gift for melody and orchestral color. These works established him as a prodigy on par with Mozart.

Mendelssohn grew up in a family that valued culture and education, hosting regular salons where intellectuals and artists gathered. His privileged upbringing gave him access to Europe’s finest cultural and musical circles. At 20, he conducted a revival of Johann Sebastian Bach’s St. Matthew Passion in Berlin, a groundbreaking event in 1829 that reignited public interest in Bach’s music. This performance marked Mendelssohn as not just a composer but also a leading advocate for the music of the past.

Throughout his life, Mendelssohn traveled extensively, drawing inspiration from the landscapes and cultures of Italy, Scotland, and other countries. These experiences shaped some of his most celebrated works, such as the Italian Symphony and Scottish Symphony. His travels also fueled his fascination with nature, reflected in compositions like the Hebrides Overture.

Mendelssohn’s career flourished as he balanced roles as a composer, conductor, and pianist. In 1835, he became the conductor of the Leipzig Gewandhaus Orchestra, transforming it into one of Europe’s leading ensembles. He founded the Leipzig Conservatory in 1843, emphasizing rigorous musical education and shaping a generation of musicians.

Despite his public success, Mendelssohn’s personal life was marked by pressures and profound attachments. His relationship with his sister, Fanny Mendelssohn, was especially close; she was an accomplished composer in her own right, and they shared a deep artistic bond. Her sudden death in 1847 devastated him, contributing to a decline in his health.

Mendelssohn’s life was cut tragically short when he died on November 4, 1847, at the age of 38, likely from a series of strokes. His passing marked the end of an extraordinary life devoted to music, one that balanced Classical clarity with Romantic emotion. While his reputation dimmed somewhat in the decades following his death due to changing artistic tastes and anti-Semitic prejudices, his works remain a cornerstone of the Western classical canon.

Mendelssohn’s story is one of prodigious talent, deep cultural engagement, and a lifelong dedication to beauty in music.

Chronology

1809: Born on February 3 in Hamburg, Germany, into a wealthy, intellectual family.
1811: Family moves to Berlin due to Napoleonic occupation.
1819: At age 10, begins formal studies in composition with Carl Friedrich Zelter.
1821: Meets Johann Wolfgang von Goethe and plays for him.
1825: Composes the String Octet in E-flat major at age 16.
1826: Writes the Overture to A Midsummer Night’s Dream at 17.
1829: Conducts the first performance of Bach’s St. Matthew Passion in nearly a century, sparking a revival of Bach’s music.
1829–1831: Travels across Europe, including England, Scotland, and Italy, gathering inspiration for works such as the Hebrides Overture and Italian Symphony.
1833: Appointed music director in Düsseldorf.
1835: Becomes conductor of the Leipzig Gewandhaus Orchestra, elevating it to international prominence.
1837: Marries Cécile Jeanrenaud, with whom he has five children.
1840: Composes the Lobgesang (Hymn of Praise), a symphony-cantata.
1843: Founds the Leipzig Conservatory, one of Europe’s leading music schools.
1844: Completes the famous Violin Concerto in E Minor.
1847: His sister Fanny dies suddenly, profoundly affecting him. Felix himself dies on November 4, 1847, at the age of 38, likely from strokes.

Characteristics of Music

Felix Mendelssohn’s music is characterized by its blend of Classical clarity and Romantic expression, reflecting his admiration for past composers like Bach, Mozart, and Beethoven while incorporating the emotional depth and poetic sensibilities of the Romantic era. Here are the key characteristics of Mendelssohn’s music:

1. Melodic Brilliance

Mendelssohn had an innate gift for melody, creating themes that are memorable, lyrical, and elegant. His melodies often have a song-like quality, which is evident in works like the Songs Without Words for piano.
Example: The tender and flowing melody of his Violin Concerto in E Minor.

2. Clarity and Formal Balance

He adhered to Classical forms, such as sonata-allegro, rondo, and fugue, but imbued them with Romantic charm.
His works often exhibit a refined sense of proportion and structure, avoiding the excesses of some of his Romantic contemporaries.
Example: The tightly structured yet expressive Italian Symphony.

3. Romantic Expression

While Mendelssohn avoided overt emotional extremes, his music often conveys a sense of wistfulness, joy, or gentle melancholy.
His works evoke vivid imagery and emotions, often inspired by nature and literature.
Example: The atmospheric Hebrides Overture (also called Fingal’s Cave), inspired by the rugged Scottish coastline.

4. Influence of Nature

Mendelssohn’s music often reflects his deep appreciation for nature. He painted musical landscapes through shimmering textures and evocative harmonies.
Example: The Scottish Symphony, which captures the mystique of Scotland’s landscapes.

5. Lightness and Sparkle

His music often has a sense of buoyancy and lightness, avoiding the heavier, dramatic qualities typical of many Romantic composers.
Example: The fairy-like scherzos in the Overture to A Midsummer Night’s Dream.

6. Mastery of Counterpoint

Mendelssohn deeply admired Bach and often incorporated counterpoint and fugue into his works.
Example: The Chorale and Fugue sections in his oratorio Elijah.

7. Choral and Sacred Music

He had a strong interest in sacred music, often using traditional chorale themes and Biblical texts. His choral writing combines grandeur with lyrical beauty.
Example: The oratorios Elijah and St. Paul.

8. Programmatic Elements

Mendelssohn frequently wrote programmatic music, where the compositions convey a story, scene, or mood inspired by a specific idea, place, or text.
Example: The Ruy Blas Overture, based on Victor Hugo’s play.

9. Pianistic Innovation

His Songs Without Words for piano are among the first examples of character pieces, which are short, self-contained works expressing a specific mood or idea. These pieces influenced later Romantic piano composers.

10. Elegance and Restraint

Mendelssohn’s music is often described as “refined” and “polished.” He avoided overly dramatic gestures or emotional excesses, which made his style distinct from other Romantic composers like Liszt or Berlioz.
Mendelssohn’s music stands out for its balance of emotional depth and technical mastery, making it accessible, poetic, and timeless.

Musical Family

Felix Mendelssohn came from a family deeply involved in culture, intellect, and the arts, which significantly influenced his musical upbringing. Though not all of his family members were musicians, several played a significant role in his life and career. Here’s an overview of his musical family and relatives:

Fanny Mendelssohn (1805–1847)

Who she was: Felix’s elder sister, a brilliant pianist and composer in her own right.
Musical contributions: Fanny was extremely talented, writing over 460 pieces of music, including piano works, songs, and chamber music. Her Piano Trio in D minor and Das Jahr (a cycle of piano pieces depicting the months of the year) are notable examples.
Relationship with Felix: The siblings shared a close and deeply supportive bond. They frequently exchanged ideas about music, and Felix often sought Fanny’s advice. However, societal norms of the time limited Fanny’s opportunities to pursue a public musical career.
Fun fact: Some of Fanny’s compositions were initially published under Felix’s name because of the stigma against women composers.

Abraham Mendelssohn Bartholdy (1776–1835)

Who he was: Felix’s father, a banker and son of philosopher Moses Mendelssohn.
Role in Felix’s career: While not a musician himself, Abraham provided his children with a rigorous education in the arts and supported their musical training. He hired excellent teachers, including Carl Friedrich Zelter, to guide Felix and Fanny.

Lea Mendelssohn Bartholdy (1777–1842)

Who she was: Felix’s mother, an amateur pianist.
Role in Felix’s life: Lea introduced her children to music and encouraged their early piano studies. She played a pivotal role in nurturing the family’s musical atmosphere.

Rebecka Mendelssohn (1811–1858)

Who she was: Felix’s younger sister.
Musical involvement: While Rebecka did not pursue music as a career, she was a skilled amateur singer and participated in family music-making.

Paul Mendelssohn Bartholdy (1812–1874)Who he was: Felix’s younger brother.

Musical involvement: Paul did not pursue music professionally; instead, he became a successful banker. However, he supported Felix and Fanny’s artistic endeavors.

Cécile Jeanrenaud (1817–1853)

Who she was: Felix’s wife, whom he married in 1837.
Musical involvement: Cécile was a trained singer, although she did not perform publicly. She shared Felix’s love of music and became a supportive partner in his personal and professional life.

Moses Mendelssohn (1729–1786)

Who he was: Felix’s grandfather, a famous Jewish Enlightenment philosopher.
Impact on Felix: Although Moses died before Felix was born, his intellectual legacy profoundly influenced the Mendelssohn family’s values, particularly their emphasis on education, culture, and the arts.

Wilhelm Hensel (1794–1861)
Who he was: Fanny Mendelssohn’s husband, a successful painter.
Musical involvement: While not a musician, Wilhelm supported Fanny’s compositions and creative pursuits, encouraging her to publish her music despite societal restrictions.

Descendants and Legacy

None of Felix’s children became famous musicians, but the Mendelssohn family’s contributions to music and culture left a lasting legacy. Fanny’s compositions have gained recognition in recent years, highlighting the extraordinary musical talents within the family.

Felix Mendelssohn’s family environment was a remarkable blend of intellectual and artistic pursuits, fostering creativity and excellence.

Relationships to Other Composers

Felix Mendelssohn had direct relationships, interactions, and connections with several composers of his time. These relationships were shaped by his role as a composer, conductor, and musical advocate. Here are some notable examples:

Johann Sebastian Bach (1685–1750)

Relationship: Although Mendelssohn and Bach lived in different eras, Mendelssohn played a critical role in reviving Bach’s music.
Connection: Mendelssohn conducted a historic performance of Bach’s St. Matthew Passion in 1829, marking the first performance of the work since Bach’s death. This event reignited interest in Bach’s compositions and established Mendelssohn as a key figure in the Romantic revival of Baroque music.

Ludwig van Beethoven (1770–1827)

Relationship: Mendelssohn admired Beethoven’s music and was deeply influenced by his symphonic and chamber works.
Connection: While Mendelssohn never met Beethoven, his early compositions (e.g., the String Octet and Piano Quartets) reflect Beethoven’s structural rigor and dramatic contrasts.

Carl Maria von Weber (1786–1826)

Relationship: Mendelssohn knew Weber’s music and admired his contributions to German Romantic opera.
Connection: Weber’s influence is evident in Mendelssohn’s overtures and incidental music, which share Weber’s sense of atmosphere and storytelling, particularly in works like A Midsummer Night’s Dream.

Carl Friedrich Zelter (1758–1832)

Relationship: Zelter was Mendelssohn’s composition teacher and mentor.
Connection: Zelter introduced Mendelssohn to the works of Bach and Goethe, laying the foundation for his musical development. However, Zelter’s conservative views sometimes clashed with Mendelssohn’s more Romantic tendencies.

Franz Liszt (1811–1886)

Relationship: Mendelssohn and Liszt had a complex relationship, characterized by mutual respect but differing artistic visions.
Connection: While both were virtuoso pianists, Mendelssohn favored clarity and restraint in his music, while Liszt embraced a more dramatic and flamboyant style. They occasionally performed together, but Mendelssohn was critical of Liszt’s showmanship.

Robert Schumann (1810–1856)

Relationship: Mendelssohn and Schumann were close friends and mutual admirers.
Connection: Schumann praised Mendelssohn’s works in his writings and dedicated his Piano Quintet in E-flat major to Mendelssohn. Mendelssohn, in turn, conducted several premieres of Schumann’s compositions and supported his career.

Franz Schubert (1797–1828)

Relationship: Mendelssohn admired Schubert’s music and helped bring it to wider recognition.
Connection: Mendelssohn conducted the first performance of Schubert’s Symphony No. 9 (“Great C Major”) in 1839, nearly a decade after Schubert’s death.

Richard Wagner (1813–1883)

Relationship: Mendelssohn and Wagner had a strained relationship.
Connection: Wagner initially respected Mendelssohn but later criticized him harshly in his anti-Semitic writings, particularly in Das Judenthum in der Musik. Wagner’s views reflect the broader backlash against Mendelssohn’s music in the late 19th century.

Hector Berlioz (1803–1869)

Relationship: Mendelssohn and Berlioz interacted during Mendelssohn’s time in Paris, but their musical approaches differed significantly.
Connection: Mendelssohn respected Berlioz’s orchestration skills but found his music overly extravagant. Berlioz, in turn, considered Mendelssohn’s music too conservative and classical.

Frédéric Chopin (1810–1849)

Relationship: Mendelssohn and Chopin were acquaintances and mutual admirers.
Connection: Mendelssohn conducted performances of Chopin’s piano concertos, and Chopin praised Mendelssohn’s lyrical and refined compositions.

Giacomo Meyerbeer (1791–1864)

Relationship: Meyerbeer and Mendelssohn were contemporaries with similar Jewish heritage, though their careers diverged.
Connection: While Meyerbeer focused on grand opera, Mendelssohn preferred more restrained and classically influenced forms. Mendelssohn was occasionally critical of Meyerbeer’s style, but they respected each other’s success.

Summary

Mendelssohn’s relationships with other composers reflected his dual role as a performer and composer. He was deeply engaged with the musical traditions of the past, while also supporting many of his contemporaries. However, his Classical restraint sometimes set him apart from the more radical Romantic composers of his era.

As a Player and a Conductor

Felix Mendelssohn was a remarkable figure both as a virtuoso pianist and an influential conductor. His talents in these roles were widely recognized during his lifetime and played a significant role in his musical career.

Felix Mendelssohn as a Pianist

Virtuosic Ability:

Mendelssohn was a child prodigy on the piano, often compared to Mozart for his early talent.
His playing was characterized by clarity, elegance, and precision rather than flamboyance or drama.
His piano works, such as the Songs Without Words, reflect his lyrical and poetic approach to the instrument.

Improvisation Skills:

Mendelssohn was renowned for his ability to improvise at the piano. His improvisations were said to be highly inventive and structurally coherent, often captivating audiences.

Chamber Music Performances:

He frequently played chamber music, often collaborating with leading musicians of his time. He was equally skilled as a soloist and a collaborator.

Public Performances:

Mendelssohn often performed his own compositions, including his Piano Concerto No. 1 in G Minor and Piano Concerto No. 2 in D Minor. His pianistic brilliance added to his reputation as a composer.

Felix Mendelssohn as a Conductor

Revival of Bach’s Music:

Mendelssohn’s most famous achievement as a conductor was his 1829 performance of Bach’s St. Matthew Passion in Berlin, the first since Bach’s death. This landmark event revived interest in Bach’s works and established Mendelssohn as a leading figure in musical revival.

Transforming the Leipzig Gewandhaus Orchestra:

In 1835, Mendelssohn became the conductor of the Leipzig Gewandhaus Orchestra. He elevated it to one of Europe’s finest ensembles, setting new standards for orchestral performance.
Under his leadership, the orchestra premiered many works, including pieces by Mendelssohn himself and his contemporaries like Robert Schumann.

Champion of Other Composers:

Mendelssohn conducted works by Beethoven, Schubert, and Schumann, helping to promote their music to wider audiences.
For example, he conducted the first public performance of Schubert’s Symphony No. 9 (“Great C Major”) in 1839.

Rehearsal Discipline:

Mendelssohn was known for his meticulous attention to detail and high standards in rehearsals, which brought a sense of professionalism to his performances.
He emphasized precision, balance, and clarity, often insisting on many rehearsals to perfect the orchestra’s sound.

Broad Repertoire:

As a conductor, Mendelssohn was versatile, leading performances of symphonies, operas, oratorios, and smaller chamber works. He also introduced audiences to new music, championing contemporary composers alongside his revival of older works.

Founding the Leipzig Conservatory:

In 1843, Mendelssohn founded the Leipzig Conservatory, where he taught conducting and composition. His work at the conservatory influenced a generation of musicians.

Personality and Style

Mendelssohn was admired for his elegance, both as a performer and as a conductor. His approach was often described as precise and refined, avoiding excessive emotionalism or showmanship.
As a conductor, he led from the podium with authority and charm, earning the respect and admiration of his musicians and audiences.

Legacy as a Performer and Conductor

Mendelssohn’s dual talents as a pianist and conductor helped establish him as one of the most influential musicians of his era.
His efforts to preserve and promote classical music, particularly the works of Bach, set a precedent for future generations of musicians.
The standards he set for orchestral performance and conducting helped shape the modern conductor’s role.

Notable Piano Solo Works

Felix Mendelssohn composed several notable piano solo works that reflect his lyrical, refined, and technically brilliant style. While not as groundbreaking as the works of Chopin or Liszt, Mendelssohn’s piano music is characterized by elegant melodies, Classical balance, and Romantic expressiveness. Here are some of his most important piano solo works:

1. Songs Without Words (Lieder ohne Worte), Op. 19–102

Description: A collection of 48 short piano pieces in eight volumes, composed between 1829 and 1845.
Characteristics: These works are lyrical and song-like, each evoking a specific mood or image. They are considered some of Mendelssohn’s most famous and accessible piano works.
Famous pieces:
Op. 19, No. 1 in E Major (Sweet Remembrance)
Op. 19, No. 6 in G Minor (Venetian Boat Song)
Op. 30, No. 6 in F-sharp Minor (Venetian Boat Song No. 2)
Op. 62, No. 6 in A Major (Spring Song)

2. Rondo Capriccioso, Op. 14 (1830)

Description: A brilliant piano solo piece with two contrasting sections: a lyrical Andante and a lively, virtuosic Presto.
Characteristics: Combines poetic expressiveness with sparkling technical demands, making it a favorite among pianists.

3. Variations Sérieuses, Op. 54 (1841)

Description: A set of 17 variations in D Minor.
Characteristics: Mendelssohn’s most substantial piano variation work, it balances emotional depth with Classical rigor. This piece was composed as part of a fundraising effort for a monument to Beethoven.

4. Preludes and Fugues, Op. 35 (1832–1837)

Description: A set of six preludes and fugues inspired by Mendelssohn’s love of Bach.
Characteristics: These pieces showcase Mendelssohn’s mastery of counterpoint, blending Baroque techniques with Romantic sensibilities.

5. Fantasia in F-sharp Minor, Op. 28 (“Scottish Sonata”) (1833)

Description: A three-movement work inspired by his travels to Scotland.
Characteristics: This piece alternates between dramatic and lyrical sections, evoking the rugged landscapes of Scotland.

6. Capriccio in F-sharp Minor, Op. 5 (1825)

Description: One of Mendelssohn’s early works, written when he was only 16 years old.
Characteristics: Combines youthful energy with intricate counterpoint and virtuosity.

7. Andante and Rondo Capriccioso, Op. 16 (1824)

Description: A charming piano work with a lyrical Andante introduction followed by a sparkling Rondo.
Characteristics: The piece showcases Mendelssohn’s flair for lightness and elegance.

8. Scherzo in B Minor, Op. 16, No. 2 (1826)

Description: A playful and technically demanding scherzo.
Characteristics: Light, quick, and fairy-like, reminiscent of the scherzos in A Midsummer Night’s Dream.

9. Etudes, Op. 104 (1827–1836)

Description: A set of six etudes focusing on technical brilliance and musicality.
Characteristics: These pieces are less well-known but demonstrate Mendelssohn’s pianistic skill and creativity.

10. Piano Sonata in E Major, Op. 6 (1826)

Description: Mendelssohn’s only published piano sonata.
Characteristics: While not as famous as Beethoven’s sonatas, it reflects Mendelssohn’s youthful energy and melodic charm.

Notable Smaller Works

Kinderstücke (Children’s Pieces), Op. 72 (1842): A collection of simple, charming piano pieces meant for teaching or light enjoyment.
Gondola Songs (Venetian Boat Songs): Found within Songs Without Words, these evoke the gentle rocking motion of Venetian gondolas.

Summary

Mendelssohn’s piano works stand out for their melodic beauty, technical polish, and emotional restraint. While they are less dramatic than the works of other Romantic composers, their charm and refinement have earned them a permanent place in the repertoire.

Notable Piano Trios

Felix Mendelssohn’s piano trios are some of the most celebrated works in the chamber music repertoire. They demonstrate his mastery of lyricism, structural clarity, and Romantic expressiveness. Mendelssohn composed two piano trios, both of which are widely performed and cherished today:

1. Piano Trio No. 1 in D Minor, Op. 49 (1839)

Premiere and Reception: This trio was an immediate success and was praised by Robert Schumann, who called it “the master trio of our time, as were those of Beethoven in his day.”

Structure:
I. Molto allegro ed agitato: A dramatic and passionate opening movement featuring a sweeping, lyrical main theme and intense energy.
II. Andante con moto tranquillo: A tender, song-like second movement, resembling Mendelssohn’s Songs Without Words.
III. Scherzo: Leggiero e vivace: A light, quick, and fairy-like scherzo, reminiscent of his A Midsummer Night’s Dream music.
IV. Finale: Allegro assai appassionato: A fiery and virtuosic conclusion that combines drama and optimism.
Characteristics: This trio exemplifies Mendelssohn’s Romantic lyricism, seamless integration of the piano with the strings, and virtuosic writing for all instruments.

2. Piano Trio No. 2 in C Minor, Op. 66 (1845)

Premiere and Reception: Written six years after the first trio, this work is darker and more introspective, reflecting Mendelssohn’s evolving musical style.
Structure:
I. Allegro energico e con fuoco: A powerful and dramatic opening with a haunting main theme that showcases the piano and strings in equal partnership.
II. Andante espressivo: A lyrical and serene movement that contrasts the intensity of the first.
III. Scherzo: Molto allegro quasi presto: Another fairy-like scherzo, full of lightness and fleet-footedness.
IV. Finale: Allegro appassionato: A triumphant and intense finale, which includes a subtle quotation of the Protestant chorale “Gelobet seist du, Jesu Christ” (Praise be to You, Jesus Christ), reflecting Mendelssohn’s deep spiritual roots.
Characteristics: This trio is more dramatic and complex than the first, with richer harmonies and deeper emotional depth.

Comparison of the Two Trios

Piano Trio No. 1: More lyrical, melodic, and optimistic, with a lighter emotional tone.
Piano Trio No. 2: Darker, more introspective, and spiritually profound, with greater harmonic complexity.

Influence and Legacy

Both trios are regarded as pinnacles of Romantic chamber music, showcasing Mendelssohn’s skill in balancing Classical form with Romantic expressiveness.
Mendelssohn’s seamless integration of the piano and strings influenced later composers, including Brahms and Dvořák.

Notable Piano Quartets

Felix Mendelssohn composed three piano quartets early in his career. These works, written during his teenage years, demonstrate his remarkable precocity and mastery of chamber music. While they are not as well-known as his later chamber works, such as the Piano Trios, they are still admired for their charm, structural clarity, and youthful energy.

1. Piano Quartet No. 1 in C Minor, Op. 1 (1822)

Written: When Mendelssohn was just 13 years old.
Structure:
I. Allegro molto: A dramatic and stormy movement that shows influences of Beethoven and Mozart.
II. Adagio: A lyrical, deeply expressive slow movement, showcasing Mendelssohn’s gift for melody.
III. Scherzo: Presto: A light, playful scherzo full of youthful energy, hinting at the style of his later Midsummer Night’s Dream music.
IV. Allegro moderato: A lively and spirited finale that balances the work with its sense of resolution.
Characteristics: The quartet demonstrates a sophisticated grasp of harmony and counterpoint, especially for such a young composer.

2. Piano Quartet No. 2 in F Minor, Op. 2 (1823)

Written: At age 14, just a year after his first piano quartet.
Structure:
I. Allegro molto: A dramatic opening movement with turbulent energy and lyrical interludes.
II. Adagio: A tender and beautifully melodic slow movement that highlights Mendelssohn’s ability to write emotionally resonant music.
III. Intermezzo: Allegro con moto: A charming and delicate intermezzo, lighter in tone.
IV. Finale: Allegro molto: A fast-paced, virtuosic conclusion with intricate interplay among the instruments.
Characteristics: This quartet is more ambitious and emotionally complex than the first, with a greater sense of maturity.

3. Piano Quartet No. 3 in B Minor, Op. 3 (1824–1825)

Written: When Mendelssohn was 15 years old.
Structure:
I. Allegro molto: A brooding, intense opening movement with dramatic contrasts.
II. Andante: A lyrical and heartfelt slow movement that feels more introspective and mature.
III. Allegro molto: A fleet-footed and spirited scherzo, characteristic of Mendelssohn’s later fairy-like style.
IV. Finale: Allegro vivace: A rousing, virtuosic finale that brings the quartet to an energetic conclusion.
Characteristics: This is the most sophisticated of the three piano quartets, reflecting Mendelssohn’s growing confidence and compositional skill.
General Characteristics of Mendelssohn’s Piano Quartets
Youthful Virtuosity: All three quartets showcase Mendelssohn’s prodigious talent as a young composer, blending Classical forms with the emerging Romantic style.
Influences: These works are strongly influenced by Mozart, Beethoven, and Weber, with hints of Mendelssohn’s own developing voice.
Melodic Gift: Even in these early works, Mendelssohn’s gift for lyrical, memorable melodies is evident.
Piano Prominence: The piano often takes a leading role, reflecting Mendelssohn’s skills as a virtuoso pianist.

Legacy and Reception

While Mendelssohn’s piano quartets are less frequently performed today than his mature works, they remain significant for their display of his early genius. These quartets offer a fascinating glimpse into the beginnings of a composer who would go on to shape the Romantic era.

Notable Piano Quintets

Felix Mendelssohn wrote two notable piano quintets, both of which are highly regarded for their lyrical beauty, classical structure, and romantic expressiveness. Here are the details:

1. Piano Quintet No. 1 in A major, Op. 18 (1826, revised in 1832)

Instrumentation: Piano, two violins, viola, and cello
Notable features:
Mendelssohn composed this work when he was just 17, demonstrating his prodigious talent.
The piece is full of youthful energy, with a balance of lyrical melodies and virtuosic passages for the piano.
The lively scherzo movement is reminiscent of Mendelssohn’s signature “fairy-like” style, similar to his A Midsummer Night’s Dream music.
The revised version (1832) incorporates improvements to structural balance and clarity.

2. Piano Quintet No. 2 in B-flat major, Op. 87 (1845)

Instrumentation: Piano, two violins, viola, and cello
Notable features:
Written much later in Mendelssohn’s life, this quintet reflects his mature style.
The opening movement (Allegro vivace) is grand and exuberant, showcasing Mendelssohn’s skill in creating dramatic contrasts.
The slow second movement (Andante scherzando) is notable for its gentle, lyrical character.
The piece is highly virtuosic, particularly for the pianist, and demonstrates Mendelssohn’s mastery of chamber music textures.
Both works are staples of the piano quintet repertoire and are celebrated for their melodic charm, structural elegance, and emotional depth.

Notable Piano Concertos

Felix Mendelssohn wrote several piano concertos that are celebrated for their charm, lyricism, and technical brilliance. Here are his most notable works in the genre:

1. Piano Concerto No. 1 in G minor, Op. 25 (1831)

Notable Features:
One of Mendelssohn’s most famous and frequently performed concertos.
Written during a trip to Italy, it reflects Mendelssohn’s youthful energy and Romantic flair.
The concerto is remarkable for its seamless transitions between movements, which are played without pause (attacca).
The first movement (Molto allegro con fuoco) is fiery and dramatic, followed by a lyrical and expressive second movement (Andante), and a sparkling, virtuosic finale (Presto).
It requires technical dexterity from the soloist but never sacrifices musical elegance.

2. Piano Concerto No. 2 in D minor, Op. 40 (1837)

Notable Features:
A darker and more dramatic counterpart to the first concerto, written six years later.
The first movement (Allegro appassionato) is passionate and stormy, with a restless energy.
The second movement (Adagio – Molto sostenuto) showcases Mendelssohn’s lyrical gift, with a hymn-like quality and a serene atmosphere.
The finale (Presto scherzando) is lively and playful, providing a brilliant conclusion.
This concerto reflects Mendelssohn’s mature style, combining virtuosity with emotional depth.

3. Capriccio Brillant in B minor, Op. 22 (1832)

Notable Features:
A shorter, single-movement work for piano and orchestra, often considered a “mini piano concerto.”
The piece begins with a contemplative introduction, leading into a sparkling and virtuosic main section.
It highlights Mendelssohn’s ability to blend Classical form with Romantic expressiveness.

4. Double Concerto in A-flat major for Piano, Violin, and String Orchestra (1823)

Notable Features:
Composed when Mendelssohn was just 14 years old, this work is a remarkable example of his early talent.
It features equal roles for the piano and violin, creating a rich dialogue between the two solo instruments.
Although not as well-known as his later concertos, it is an important early work and showcases Mendelssohn’s precocious mastery of form and texture.
These works highlight Mendelssohn’s lyrical Romanticism, Classical elegance, and technical brilliance. His piano concertos, especially the first, are staples of the repertoire.

Notable Violin Concertos

Felix Mendelssohn wrote one universally acclaimed violin concerto, which is considered one of the greatest masterpieces of the violin repertoire. Additionally, he composed an earlier violin concerto during his youth that is lesser-known but still worth mentioning.

1. Violin Concerto in E minor, Op. 64 (1844)

Notable Features:
One of the most beloved and frequently performed violin concertos in the classical repertoire.
Written for Mendelssohn’s friend, violinist Ferdinand David, and premiered in 1845.
Revolutionary for its time, with innovations such as:
Beginning with the soloist, rather than an orchestral introduction.
Seamless transitions between movements (attacca).
A lyrical second movement (Andante) that flows directly from the first.
The first movement (Allegro molto appassionato) is passionate and emotionally charged, featuring one of the most memorable violin themes in music.
The third movement (Allegro molto vivace) is sparkling, playful, and virtuosic, showcasing Mendelssohn’s gift for lightness and charm.
It blends technical brilliance with profound musicality, making it a favorite for both performers and audiences.

2. Violin Concerto in D minor (1822)

Notable Features:
Composed when Mendelssohn was only 13 years old, this concerto reflects his prodigious early talent.
It is scored for violin and string orchestra and has a Classical style reminiscent of Mozart and early Beethoven.
Though less innovative and well-known than the E minor concerto, it contains moments of charm and youthful energy.
The concerto was lost for many years and only rediscovered and published in the 20th century. It is occasionally performed and admired for its historical significance and the precocious skill of the young Mendelssohn.

The Violin Concerto in E minor, Op. 64, stands as Mendelssohn’s crowning achievement in the genre and is a cornerstone of the violin repertoire.

Notable Symphonies

Felix Mendelssohn composed five symphonies that are highly regarded for their lyrical beauty, structural clarity, and emotional depth. Here are the notable ones:

1. Symphony No. 3 in A minor, Op. 56, “Scottish” (1842)

Notable Features:
Inspired by Mendelssohn’s visit to Scotland in 1829, particularly his impressions of the ruined Holyrood Chapel in Edinburgh.
The symphony captures the rugged, misty atmosphere of Scotland with its brooding opening and folk-like themes.
The first movement (Andante con moto – Allegro un poco agitato) is dramatic and melancholic, evoking the Scottish landscape.
The second movement (Vivace non troppo) has a lively, dance-like character, reminiscent of a Scottish reel.
The finale (Allegro maestoso assai) concludes with a triumphant and majestic coda.
A quintessential example of Mendelssohn’s ability to blend programmatic inspiration with Classical form.

2. Symphony No. 4 in A major, Op. 90, “Italian” (1833)

Notable Features:
Inspired by Mendelssohn’s travels to Italy, this symphony exudes warmth, joy, and vibrant energy.
The first movement (Allegro vivace) is sunny and exuberant, capturing the spirit of Italian culture and scenery.
The second movement (Andante con moto) is thought to be inspired by a religious procession Mendelssohn witnessed in Naples.
The third movement (Con moto moderato) is graceful and serene, with a gentle minuet feel.
The finale (Saltarello: Presto) is fiery and rhythmic, based on the lively Italian dance forms of the saltarello and tarantella.

3. Symphony No. 5 in D major, Op. 107, “Reformation” (1830)

Notable Features:
Composed to commemorate the 300th anniversary of the Augsburg Confession, a key document of the Protestant Reformation.
Incorporates Martin Luther’s hymn “Ein feste Burg ist unser Gott” (A Mighty Fortress Is Our God) in the final movement, symbolizing Protestant faith.
The first movement (Andante – Allegro con fuoco) opens with a majestic introduction that quotes the Dresden Amen.
The symphony combines Mendelssohn’s Romantic sensibilities with religious and historical themes, resulting in a deeply spiritual work.
Despite its significance, Mendelssohn himself was not entirely satisfied with this symphony, and it was published posthumously.

4. Symphony No. 1 in C minor, Op. 11 (1824)

Notable Features:
Composed when Mendelssohn was only 15 years old, showcasing his precocious talent.
Strongly influenced by the Classical style of Mozart and Beethoven but infused with Mendelssohn’s own lyrical voice.
The symphony is well-crafted, with dramatic contrasts, energetic rhythms, and elegant melodies.

5. Symphony No. 2 in B-flat major, Op. 52, “Lobgesang” (Hymn of Praise) (1840)

Notable Features:
A hybrid work combining elements of a symphony and a cantata, written to celebrate the 400th anniversary of the invention of the printing press.
The choral finale features texts from the Bible, with themes of gratitude and praise.
Often compared to Beethoven’s Symphony No. 9, as it includes vocal soloists and a choir.
The work is uplifting, spiritual, and grand in scope.

Mendelssohn’s Legacy in Symphonies

The Scottish and Italian symphonies are the most frequently performed and are celebrated for their vivid imagery and masterful orchestration. Mendelssohn’s symphonies exemplify his Romantic spirit while maintaining the structural clarity of Classical traditions.

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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