Mémoires sur Johann Strauss II (fils, le jeune) et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Johann Strauss II (1825-1899), surnommé le « roi de la valse », était un compositeur, chef d’orchestre et violoniste autrichien qui est devenu l’une des figures les plus célèbres de la musique du XIXe siècle. Il est réputé pour sa maîtrise de la valse viennoise et de l’opérette, qu’il a hissées au rang de célébrité internationale. La musique de Strauss II incarne le charme, l’élégance et l’exubérance de la Vienne du XIXe siècle.

Les débuts de la vie

Né le 25 octobre 1825 à Vienne, Johann est le fils aîné de Johann Strauss I, célèbre compositeur de valses et de marches. Son père le décourage de poursuivre des études musicales, souhaitant qu’il poursuive une carrière stable dans la banque. Cependant, encouragé par sa mère, Johann étudie secrètement le violon et la composition. Après que son père eut abandonné la famille pour sa maîtresse, Johann poursuivit ouvertement ses ambitions musicales, formant son propre orchestre à l’âge de 19 ans.

L’ascension vers la célébrité

Johann Strauss II est rapidement reconnu comme un chef d’orchestre et un compositeur talentueux, rivalisant avec la réputation de son père. Après la mort de ce dernier en 1849, il fusionne son propre orchestre avec celui de son père, consolidant ainsi sa position de principal compositeur de musique de danse à Vienne. Ses valses sont devenues le symbole de la sophistication et du charme viennois.

Œuvres remarquables

Strauss II a composé plus de 500 œuvres, dont des valses, des polkas, des quadrilles, des marches et des opérettes. Sa musique se caractérise par des mélodies amples, de riches harmonies et une grande vitalité rythmique.

Valses

Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau, 1867) : Sans doute son œuvre la plus célèbre, elle est devenue un hymne autrichien non officiel.
Contes des bois viennois (Geschichten aus dem Wienerwald, 1868) : Une valse imprégnée de cithare, qui évoque la beauté des forêts viennoises.
Voix du printemps (Frühlingsstimmen, 1883) : Une valse joyeuse souvent interprétée par une voix de soprano.

Polkas

Tritsch-Tratsch-Polka (1858) : Une pièce enjouée et énergique.
Unter Donner und Blitz (Polka du tonnerre et de la foudre, 1868) : Une œuvre vive et percutante.

Opérettes

Die Fledermaus (1874) : Son opérette la plus célèbre, un chef-d’œuvre comique rempli de mélodies pétillantes.
Le Baron tzigane (Der Zigeunerbaron, 1885) : Un mélange de styles musicaux hongrois et viennois, qui met en évidence la polyvalence de Strauss.

L’héritage

La musique de Strauss II reflète l’esprit de la Vienne du XIXe siècle, époque de prospérité culturelle de l’Empire austro-hongrois. Ses valses et opérettes ont été acclamées dans le monde entier, faisant de lui une personnalité appréciée bien au-delà de l’Autriche. Nombre de ses œuvres sont encore jouées régulièrement en concert, notamment lors des célébrations du Nouvel An à Vienne.

Il a également influencé des compositeurs ultérieurs, tels que Brahms et Mahler, qui admiraient son génie mélodique. Strauss II est décédé le 3 juin 1899, laissant derrière lui un héritage musical qui continue d’enchanter les publics du monde entier.

Histoire

Johann Strauss II, né le 25 octobre 1825 à Vienne, était destiné à devenir l’un des compositeurs les plus célèbres du XIXe siècle. Cependant, son chemin vers la célébrité musicale n’a pas été sans embûches. Son père, Johann Strauss I, était déjà un compositeur et chef d’orchestre de premier plan qui avait révolutionné la valse viennoise. Malgré cela, Strauss I s’oppose fermement aux aspirations musicales de Johann II, estimant qu’une carrière dans la musique est trop incertaine et encourageant son fils à poursuivre une profession stable dans la banque.

Sans se laisser décourager, et avec les encouragements de sa mère, Maria Anna Streim, Johann étudie secrètement le violon et la composition. L’abandon de la famille par son père en 1842, alors que Johann avait 17 ans, l’a encouragé à poursuivre ouvertement sa passion. À l’âge de 19 ans, Johann forme son propre orchestre et commence à se produire à Vienne. Au début, il se heurte au scepticisme de ceux qui ne voient en lui que le fils de Johann Strauss I, mais il séduit rapidement le public par son talent exceptionnel de chef d’orchestre et de compositeur. Sa musique est pleine de charme, d’élégance et d’innovation, ce qui lui vaut rapidement une réputation d’étoile montante de la musique de danse viennoise.

En 1849, Johann Strauss I meurt inopinément de la scarlatine. Cet événement marque un tournant dans la carrière de Johann II. Il fusionne son propre orchestre avec celui de son père, consolidant ainsi sa position de premier compositeur de musique de danse à Vienne. Au cours des décennies suivantes, Johann devint la figure de proue du monde musical viennois, créant des valses, des polkas et des opérettes qui captivèrent non seulement l’Autriche, mais le monde entier.

Les valses de Johann étaient révolutionnaires. Alors que son père avait élevé la valse dans les salons aristocratiques, Johann II l’a raffinée et en a élargi la profondeur émotionnelle, la transformant en un symbole de la culture viennoise. Sa valse la plus célèbre, Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau), composée en 1867, a connu un succès immédiat et reste l’un des morceaux de musique classique les plus emblématiques jamais écrits. Des œuvres comme Tales from the Vienna Woods et Voices of Spring ont encore renforcé sa réputation de « roi de la valse ».

À mesure que sa renommée grandit, Johann se tourne vers l’opérette, un genre d’opéra léger qui mêle la musique à l’humour et au commentaire social. Son chef-d’œuvre, Die Fledermaus (1874), est considéré comme l’une des plus grandes opérettes de tous les temps, alliant des mélodies pétillantes à un livret spirituel et satirique. Une autre opérette majeure, Le Baron tzigane (1885), témoigne de sa capacité à mélanger les styles musicaux hongrois et viennois.

Malgré son immense succès, la vie personnelle de Johann est marquée par des difficultés. Il se marie trois fois, mais ses mariages sont souvent compliqués. Sa première femme, Jetty Treffz, était une chanteuse qui soutenait sa carrière, mais après la mort de celle-ci, son deuxième mariage avec Angelika Dittrich fut troublé et se termina par une séparation. Son troisième mariage, avec Adele Deutsch, fut plus heureux et dura jusqu’à sa mort.

Johann continue de composer et de diriger tout au long de sa vie, même si des problèmes de santé commencent à se faire sentir à la fin de sa vie. Il meurt le 3 juin 1899, à l’âge de 73 ans. Au moment de sa mort, Johann Strauss II était considéré comme la figure la plus importante de la musique de danse et de l’opérette viennoises. Ses œuvres, pleines de beauté, de joie et de sophistication, continuent de définir l’esprit musical de Vienne et sont encore aujourd’hui célébrées dans le monde entier.

Chronologie

1825 : Né le 25 octobre à Vienne, en Autriche, fils aîné de Johann Strauss Ier.
1842 : Son père abandonne la famille et Johann commence à s’adonner ouvertement à la musique avec le soutien de sa mère.
1844 : Il fait ses débuts en tant que chef d’orchestre et forme son propre orchestre, en concurrence avec son père.
1849 : Après la mort de Johann Strauss I, Johann II fusionne son orchestre avec celui de son père et devient le principal compositeur de musique de danse de Vienne.
1867 : Il compose Le Danube bleu, qui devient l’un des plus célèbres morceaux de musique classique jamais écrits.
1874 : Création de Die Fledermaus, son opérette la plus réussie et une référence dans le genre.
1885 : Il compose Le Baron tzigane, une autre opérette majeure mêlant les styles musicaux hongrois et viennois.
1899 : Décès le 3 juin à Vienne, à l’âge de 73 ans.

Caractéristiques de la musique

La musique de Johann Strauss II se caractérise par son élégance, son charme mélodique et sa capacité à capturer la joie et l’esprit de la culture viennoise du XIXe siècle. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Maîtrise de la valse

Johann Strauss II est surtout connu pour ses valses, qu’il a raffinées et élevées au rang de compositions sophistiquées et riches en émotions.

Ses valses présentent souvent les caractéristiques suivantes

Des introductions gracieuses qui créent une atmosphère de rêve ou de fête.
Des mélodies fluides et lyriques qui se développent en sections de danse amples et rythmées.
Une mesure à 3/4, caractéristique de la valse viennoise, qui donne une impression de légèreté et d’élégance.
Parmi les exemples célèbres, citons Le Danube bleu et Les Contes de la forêt viennoise.

2. Un style joyeux et accessible

Sa musique incarne un sentiment de joie, de légèreté et de célébration, ce qui la rend attrayante pour tous les publics, quelle que soit leur classe sociale.
Elle a été conçue pour divertir et élever, reflétant l’esprit de la Vienne du XIXe siècle.

3. Le génie mélodique

Strauss II avait une capacité remarquable à créer des mélodies mémorables et faciles à chanter.
Ses thèmes ont souvent un caractère enjoué ou romantique, avec des phrases douces et fluides qui captent l’attention de l’auditeur.

4. Énergie dynamique et vitalité rythmique

Qu’il s’agisse de valses, de polkas ou d’opérettes, la musique de Strauss II est empreinte d’une énergie rythmique qui confère à ses œuvres un caractère dansant.
Ses polkas (Tritsch-Tratsch-Polka) et ses galops (Polka du tonnerre et de l’éclair) sont vifs, rapides et exaltants.

5. Une orchestration brillante

Strauss II a utilisé l’orchestre de manière vibrante et colorée, en équilibrant clarté et richesse.
Il utilisait habilement les contrastes instrumentaux pour mettre en valeur les lignes mélodiques et renforcer l’impact émotionnel de ses compositions.

6. Gamme émotionnelle et thématique

Si la plupart de ses œuvres sont gaies et légères, Strauss a également exploré des émotions plus profondes, telles que la nostalgie et la mélancolie, comme en témoignent des œuvres telles que Wine, Women, and Song (Le vin, les femmes et la chanson).
Sa musique dépeint souvent des scènes vivantes, telles que l’imagerie romantique de la vie viennoise ou la beauté de la nature (Voix du printemps).

7. Des opérettes pleines d’esprit et d’humour

Les opérettes de Strauss II, comme Die Fledermaus, témoignent de sa capacité à combiner récit comique et musique pétillante.
Ses opérettes comprennent souvent des ensembles animés, des duos romantiques et des arias mémorables, mêlant l’humour à des mélodies sophistiquées.

8. Symbole de la culture viennoise

Ses œuvres sont typiquement viennoises et reflètent l’élégance, le charme et le dynamisme de la vie culturelle de la ville.
Des pièces comme Le Danube bleu sont devenues des symboles de l’identité viennoise et continuent d’être célébrées comme des trésors culturels.

Relations

Johann Strauss II est l’un des compositeurs autrichiens les plus célèbres du XIXe siècle. Ses relations directes avec d’autres compositeurs, musiciens et groupes peuvent être regroupées dans les catégories suivantes :

Relations familiales

Johann Strauss I (père)

Le père de Johann Strauss II était un compositeur et chef d’orchestre renommé, surtout connu pour ses marches (par exemple, la Marche de Radetzky). Il s’est d’abord opposé à la carrière musicale de Johann II, souhaitant qu’il s’oriente vers la banque. Malgré cela, Johann II étudie secrètement le violon et la composition, et finit par surpasser la renommée de son père.

Josef Strauss (frère)

Frère cadet de Johann II, Josef Strauss est également un compositeur et un chef d’orchestre talentueux. Il a travaillé en étroite collaboration avec Johann II et a contribué à l’héritage de la famille Strauss par de nombreuses œuvres.

Eduard Strauss (frère)

Eduard est un autre frère qui a travaillé comme chef d’orchestre et compositeur. Il a souvent dirigé l’orchestre Strauss et a contribué à maintenir la domination musicale de la famille.

Contemporains et influences

Franz Liszt

Liszt admire la musique de Johann Strauss II et fait l’éloge de ses valses. Bien que leurs styles musicaux soient différents, Liszt reconnaît la maîtrise du charme mélodique de Strauss.

Richard Wagner

Wagner a critiqué les valses enjouées de Strauss, les considérant comme moins importantes que ses propres œuvres lyriques. Malgré cela, les deux compositeurs ont contribué à façonner la musique viennoise du XIXe siècle.

Johannes Brahms

Brahms admirait la musique de Strauss. Dans une anecdote célèbre, Brahms a écrit sur le programme d’un admirateur : « Malheureusement, ce n’est pas Johannes Brahms qui est à l’origine de la musique de Strauss : « Malheureusement pas de Johannes Brahms », en référence au Danube bleu de Strauss. Cette anecdote souligne le respect mutuel que Brahms éprouvait pour l’œuvre de Strauss.

Jacques Offenbach
Offenbach, le compositeur français d’opérettes, partageait un genre similaire avec Johann Strauss II. Les deux compositeurs ont façonné le développement de l’opéra léger au XIXe siècle, bien qu’ils n’aient pas collaboré directement.

Groupes et représentations

Orchestre Strauss

Johann II dirige l’orchestre Strauss, initialement fondé par son père. Sous la direction de Johann II, l’orchestre a acquis une renommée internationale, se produisant dans toute l’Europe et même en Amérique.

Orchestre philharmonique de Vienne

Johann Strauss II entretenait des relations de travail avec la Philharmonie de Vienne, l’un des principaux orchestres de l’époque. Ses valses et polkas sont devenues des incontournables de la culture musicale viennoise.

L’opérette viennoise

Strauss II a contribué de manière significative au genre de l’opérette. Son opérette Die Fledermaus reste l’une des œuvres les plus célèbres du répertoire, ce qui le rapproche des autres compositeurs d’opérettes de l’époque.

Héritage et collaborateurs

Anton Rubinstein

Rubinstein, pianiste et chef d’orchestre de renom, soutenait les compositions de Strauss et interprétait ses œuvres.

Le roi Édouard VII du Royaume-Uni

Le roi Édouard VII était un grand admirateur de Johann Strauss II et l’a même invité à se produire lors de réceptions royales.

Les interprètes

Les œuvres de Johann Strauss II étaient très appréciées des musiciens et chefs d’orchestre éminents de son époque, qui jouaient fréquemment ses valses et ses opérettes dans toute l’Europe.

La musique de Strauss II est appréciée pour son attrait universel, sa beauté intemporelle et sa capacité à transporter les auditeurs dans la grandeur et la fête de l’âge d’or viennois. Vous souhaitez approfondir des œuvres ou des styles particuliers ?

Ouvrages remarquables

Johann Strauss II est célèbre pour ses valses, polkas et opérettes, qui ont su capter l’esprit de la Vienne du XIXe siècle et restent très appréciées dans la musique classique et la culture populaire. Voici quelques-unes de ses œuvres les plus remarquables :

Valses

Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau), op. 314
Composée en 1866, cette valse est la plus célèbre de Strauss et l’une des pièces les plus emblématiques de la musique classique occidentale. Elle est souvent associée à la culture viennoise et fait partie des incontournables des concerts du Nouvel An.

Contes de la forêt viennoise (Geschichten aus dem Wienerwald), op. 325
Une valse avec un solo de cithare caractéristique, qui reflète le charme pastoral des faubourgs de Vienne.

Vin, femmes et chansons (Wein, Weib und Gesang), Op. 333
Une valse entraînante et romantique qui célèbre les plaisirs de la vie.

Roses du Sud (Rosen aus dem Süden), Op. 388
Cette valse est basée sur des thèmes de l’opérette de Strauss Das Spitzentuch der Königin et est célèbre pour ses mélodies luxuriantes.

Valse de l’empereur (Kaiser-Walzer), op. 437
Composée en 1888, cette pièce majestueuse a été écrite en l’honneur de l’alliance austro-allemande et est l’une des valses les plus grandioses de Strauss.

Voix du printemps (Frühlingsstimmen), op. 410
Écrite à l’origine comme une pièce vocale, cette valse est souvent interprétée comme une œuvre orchestrale et évoque la joie du printemps.

Vie d’artiste (Künstlerleben), op. 316
Une valse qui reflète les luttes et les triomphes de la vie d’un artiste.

Polkas

Tritsch-Tratsch Polka, op. 214
Une polka vive et humoristique, inspirée par la fascination de Vienne pour les ragots et les bavardages.

Polka Pizzicato
Co-composée avec son frère Josef Strauss, cette pièce enjouée met en valeur les cordes pizzicato (pincées).

Polka du tonnerre et de la foudre (Unter Donner und Blitz), op. 324
Une polka palpitante imitant les sons d’un orage.

Opérettes

Die Fledermaus (La Chauve-souris)
Créée en 1874, cette opérette est la plus célèbre de Strauss. Elle regorge de mélodies pétillantes, d’intrigues humoristiques et d’airs délicieux comme « Mein Herr Marquis » (La chanson qui rit).

Une nuit à Venise (Eine Nacht in Venedig)
Connue pour son charme romantique, cette opérette comprend des mélodies populaires comme « Komm in die Gondel ».

Le baron tzigane (Der Zigeunerbaron)
Mélange d’opérette et d’éléments folkloriques hongrois, cette œuvre est considérée comme l’une des meilleures œuvres scéniques de Strauss.

Autres œuvres notables

Mouvement perpétuel (Perpetuum mobile), opus 257
Pièce orchestrale humoristique dont le thème est « sans fin ».

Marche de Radetzky (souvent confondue)
Bien que cette marche soit l’une des plus célèbres du répertoire de la famille Strauss, elle a été composée par Johann Strauss I, son père.

Festival de Bayreuth (Festmarsch nach Motiven von Richard Wagner)
Une marche unique qui mêle le style enjoué de Strauss à des thèmes inspirés des opéras de Richard Wagner.

Le Danube bleu. Op. 314

« An der schönen blauen Donau » (Le Danube bleu), opus 314, est la valse la plus célèbre de Johann Strauss II. Composée en 1866 et créée en 1867, elle est devenue un symbole durable de la culture viennoise et l’un des morceaux les plus reconnaissables du répertoire de musique classique.

Histoire et inspiration

Origine : Strauss a composé Le Danube bleu pour la Wiener Männergesang-Verein (Association des chorales masculines de Vienne). L’œuvre a été écrite à l’origine comme une œuvre chorale avec des paroles humoristiques de Joseph Weyl, un membre de l’association. La première version n’a cependant pas connu un grand succès.

Transformation : Après l’accueil mitigé réservé à l’œuvre chorale, Strauss la retravaille pour en faire un arrangement orchestral. La version purement instrumentale a été présentée pour la première fois à l’Exposition universelle de Paris en 1867, où elle a été accueillie avec un immense enthousiasme, ce qui lui a conféré un statut d’icône.

Inspiration du titre : Le titre fait référence au Danube, qui traverse Vienne. L’imagerie du fleuve symbolise le romantisme, la beauté et l’esprit de l’Autriche.

Structure musicale

Le Danube bleu suit la structure typique d’une valse de Strauss :

Introduction : Le morceau commence par une introduction lente et onirique qui donne un ton majestueux et serein.
Cinq sections de valse : La valse se compose de cinq thèmes interconnectés, chacun doté d’une mélodie unique. Ces thèmes sont pleins de grâce, d’élégance et de variété rythmique.
Coda : Le morceau se termine par une reprise brillante et triomphante des thèmes précédents, jusqu’à un point culminant dramatique.
Les mélodies fluides et les riches harmonies de la valse évoquent les eaux ondoyantes du Danube, ce qui en fait une représentation musicale vivante du fleuve.

Importance culturelle

L’hymne de Vienne : Le Danube bleu est souvent considéré comme l’hymne officieux de Vienne et de l’Autriche. Ses mélodies sont synonymes de charme et de sophistication viennois.

Tradition du Nouvel An : L’Orchestre philharmonique de Vienne l’interprète dans le cadre de son concert annuel du Nouvel An, traditionnellement associé à la Marche de Radetzky de Johann Strauss I en guise de rappel.

Cinéma et médias : La valse a acquis une notoriété supplémentaire lorsqu’elle a été utilisée dans le film 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick pour accompagner une séquence d’amarrage de la station spatiale. Cette association a encore renforcé son statut d’icône.

Réception et héritage

Dès sa création orchestrale, Le Danube bleu est devenu une sensation internationale, apportant à Johann Strauss II une grande notoriété.
L’œuvre est aujourd’hui l’une des plus jouées du répertoire classique et reste un symbole de l’héritage musical viennois du XIXe siècle.

Valse de l’empereur, op. 437

La « Valse de l’Empereur » (Kaiser-Walzer), opus 437, est l’une des valses les plus grandioses et les plus célèbres de Johann Strauss II. Composée en 1888, cette œuvre reflète la grandeur et l’élégance de l’Empire austro-hongrois, mettant en évidence la capacité de Strauss à créer une musique à la fois majestueuse et mélodiquement captivante.

Contexte et histoire

But : La Valse de l’Empereur a été écrite pour honorer l’amitié entre l’empereur autrichien François-Joseph Ier et l’empereur allemand Guillaume II, symbolisant l’alliance entre l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne.

Première : La valse a été créée à Berlin le 21 octobre 1889, lors de la visite de Strauss en Allemagne. Elle a connu un succès immédiat et a renforcé la réputation de Strauss en tant que « roi de la valse ».

Titre original : L’œuvre était initialement intitulée « Hand in Hand » (« Main dans la main ») pour signifier l’unité politique et diplomatique entre les deux empires. Cependant, Strauss changea plus tard le nom en « Kaiser-Walzer » pour souligner sa dédicace à l’empereur François-Joseph Ier.

Structure musicale

La Valse de l’Empereur suit la structure standard des valses que Strauss utilisait souvent, alliant grandeur et charme avec des transitions harmonieuses entre les sections :

Introduction :
La valse s’ouvre sur une introduction royale et lente, avec des fanfares de cuivres majestueuses et des cordes luxuriantes. Cette introduction donne un ton majestueux qui convient au thème « impérial ».

Thèmes principaux de la valse :
Le morceau contient cinq mélodies de valse distinctes, chacune ayant un caractère unique :

Le premier thème est gracieux et noble, avec des phrases larges et étendues.
Le deuxième thème introduit une atmosphère plus enjouée et plus légère.
Les thèmes suivants alternent entre élégance et vitalité, en maintenant un flux dynamique et engageant.

Coda :

L’œuvre se termine par une reprise triomphante et exaltante des thèmes précédents, menant à un grand final. Strauss utilise des techniques orchestrales, telles que des dynamiques gonflées et une instrumentation colorée, pour laisser une impression durable.

L’orchestration

Pour la Valse de l’Empereur, Strauss fait appel à un orchestre romantique complet, utilisant des instruments tels que :

Cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses)
Bois (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons)
Cuivres (cors, trompettes, trombones, tubas)
Percussions (timbales, triangle, cymbales)
Harpe
La richesse de l’orchestration ajoute de la profondeur et de la couleur, renforçant le ton impérial et festif de la pièce.

Signification culturelle et historique

Symbole de diplomatie : La Valse de l’Empereur a été créée pendant une période de tension politique en Europe. Sa dédicace aux empereurs d’Autriche et d’Allemagne visait à symboliser l’unité et le respect mutuel entre les deux puissances.

Tradition de la valse viennoise : Tout comme le Danube bleu, la Valse de l’Empereur est une pierre angulaire de la tradition de la valse viennoise. Elle illustre le génie de Strauss pour combiner l’élégance et la grandeur avec des mélodies inoubliables.

Exécutions : Cette pièce fait partie intégrante du répertoire des concerts classiques et est régulièrement jouée lors du concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne.

Héritage

La Valse de l’Empereur reste l’une des œuvres les plus populaires de Johann Strauss II, célèbre pour son charme royal et son orchestration complexe. Elle illustre la capacité de Strauss à créer une musique à la fois sophistiquée sur le plan artistique et universellement attrayante.

Concert du Nouvel An par l’Orchestre philharmonique de Vienne

Le concert du Nouvel An (Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker) de l’Orchestre philharmonique de Vienne est l’un des événements annuels de musique classique les plus célèbres et les plus prestigieux au monde. Organisé tous les 1er janvier à Vienne, en Autriche, ce concert est une célébration de la musique de la famille Strauss – Johann Strauss I, Johann Strauss II, Josef Strauss et Eduard Strauss – ainsi que d’autres compositeurs associés à la tradition viennoise.

L’histoire

Création :
Le premier concert du Nouvel An a eu lieu le 31 décembre 1939, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait d’un événement destiné à remonter le moral des troupes. Le chef d’orchestre était Clemens Krauss, qui a contribué à établir la tradition d’interpréter principalement la musique de la famille Strauss.

Événement annuel :
À partir de 1941, le concert a été déplacé au jour de l’an et est devenu une tradition annuelle. Au fil du temps, il s’est transformé en un événement culturel célébré dans le monde entier.

Portée mondiale :
Le concert est diffusé internationalement depuis 1959 et est aujourd’hui télédiffusé dans plus de 90 pays, touchant des millions de téléspectateurs. Sa grande popularité en a fait un symbole de nouveaux départs et de joie.

Lieu du concert

Le concert a lieu dans la Großer Saal (grande salle) du Musikverein de Vienne. Cette salle de concert emblématique est réputée pour son excellente acoustique et son architecture étonnante, en particulier son décor doré et son plafond élaboré.

Programme

Axé sur la famille Strauss :
Le programme comprend principalement des valses, des polkas, des marches et d’autres œuvres légères de la famille Strauss. Le Danube bleu de Johann Strauss II et la Marche de Radetzky de Johann Strauss I sont généralement inclus dans le programme.

Autres compositeurs :
Des œuvres d’autres compositeurs autrichiens ou d’Europe centrale, tels que Franz von Suppé, Josef Lanner et Carl Michael Ziehrer, sont parfois interprétées.

Traditions :

Le concert se termine généralement par trois rappels :
Un morceau entraînant, souvent une polka.
Le Danube bleu de Johann Strauss II – le chef d’orchestre s’arrête généralement pour souhaiter au public une bonne année avant le début du morceau.
La Marche de Radetzky de Johann Strauss I – les spectateurs applaudissent traditionnellement la marche, ce qui ajoute à l’atmosphère de fête.

Chefs d’orchestre

Chaque année, un chef d’orchestre de renommée mondiale dirige le concert, apportant son interprétation unique de la musique. Parmi les chefs d’orchestre les plus connus, citons

Herbert von Karajan (1987)
Riccardo Muti (plusieurs fois, la dernière fois en 2021)
Zubin Mehta (cinq fois, la dernière fois en 2015)
Mariss Jansons (trois fois, la dernière fois en 2016)
Daniel Barenboim (2014 et 2022)

Importance culturelle et symbolique

Célébration de la musique autrichienne :
Le concert rend hommage au riche patrimoine musical de Vienne, en particulier à son âge d’or du XIXe siècle.

Message d’espoir et de paix :
Le concert est considéré comme un moyen d’accueillir la nouvelle année avec optimisme, joie et un sentiment d’unité. Sa musique joyeuse et son atmosphère festive rappellent la résilience culturelle et la célébration.

Volet caritatif :
Les recettes du concert et de ses retransmissions soutiennent souvent des initiatives culturelles et humanitaires.

L’héritage

Le concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne est devenu synonyme d’élégance, de tradition et de joie. Sa diffusion mondiale permet à des millions de personnes de découvrir le patrimoine musical de Vienne, ce qui en fait un phénomène culturel unique et durable.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Mémoires sur Johann Strauss I (père) et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Johann Strauss I (1804-1849) était un compositeur et chef d’orchestre autrichien, surtout connu pour sa contribution au développement de la musique de danse viennoise, en particulier les valses, les marches et les polkas. Né à Vienne, Strauss a joué un rôle essentiel dans la popularisation de la valse, la faisant passer d’une simple danse folklorique à une forme de divertissement adoptée par l’aristocratie et la classe moyenne viennoises. On l’appelle parfois le « père de la valse viennoise » en raison de l’influence qu’il a exercée sur la popularité de cette danse.

Début de la vie et de la carrière

Johann Strauss Ier grandit dans des conditions modestes. Il est d’abord apprenti relieur, mais il montre très tôt des talents musicaux. Il étudie le violon et finit par rejoindre un orchestre de danse populaire dirigé par Michael Pamer. Plus tard, il rejoint l’orchestre de Josef Lanner, où il acquiert une grande expérience avant de former son propre orchestre en 1825. Cette décision marque le début de sa carrière en tant que l’un des principaux compositeurs de danse et chefs d’orchestre de Vienne.

Réalisations

Strauss I a composé plus de 250 œuvres, notamment

des valses : Comme les célèbres « Loreley-Rhein-Klänge » et « Täuberln-Walzer ». Ses valses se caractérisent par leur légèreté, leur charme mélodique et leur énergie rythmique.
Marches : Dont l’inusable « Marche de Radetzky » (1848), qui reste l’une de ses compositions les plus célèbres et qui est toujours un élément essentiel des concerts viennois du Nouvel An.
Polkas et galops : Strauss excellait également dans ces formes de danse entraînantes, qui étaient immensément populaires à son époque.
Il a effectué de nombreuses tournées à travers l’Europe, ce qui lui a valu une reconnaissance internationale et a contribué à répandre la popularité de la musique viennoise. Son orchestre est devenu un symbole du dynamisme culturel de Vienne.

Vie privée

Johann Strauss Ier a eu une vie personnelle compliquée. Il a épousé Maria Anna Streim, avec qui il a eu six enfants, dont son fils aîné, Johann Strauss II, qui allait surpasser la renommée de son père en tant que « roi de la valse ». Malgré son succès, Johann Strauss I a découragé ses fils de poursuivre la musique, ce qui a conduit à une relation tendue avec Johann II. Strauss I a également eu une relation extraconjugale de longue durée, ce qui a encore compliqué sa vie de famille.

L’héritage

Bien que son fils Johann Strauss II ait fini par l’éclipser en termes de célébrité, Johann Strauss I a jeté les bases de l’héritage musical de la famille Strauss. Ses compositions capturent l’esprit de la Vienne du XIXe siècle et contribuent à façonner la réputation de la ville en tant que centre de la musique de danse européenne. La Marche de Radetzky, en particulier, reste une icône culturelle, souvent jouée lors de célébrations et d’événements majeurs.

Histoire

Johann Strauss I est né le 14 mars 1804 à Leopoldstadt, un quartier de Vienne, dans une famille modeste. Son père, aubergiste, meurt alors que Johann n’a que sept ans, laissant la famille dans une situation financière difficile. Malgré ces difficultés, Johann fait preuve d’un talent musical dès son plus jeune âge. Sa mère le met en apprentissage chez un relieur, mais il poursuit secrètement sa passion pour la musique, étudie le violon et apprend à composer.

À la fin de son adolescence, Johann rejoint l’orchestre de Michael Pamer, un éminent musicien de danse viennois. C’est là qu’il s’immerge dans le monde de la musique de danse qui devient rapidement l’élément vital de la scène sociale viennoise. Plus tard, il rejoint l’ensemble de Josef Lanner, qui est à l’avant-garde de l’évolution de la valse. Lanner et Strauss ont contribué à élever la valse de ses racines folkloriques à un divertissement raffiné et aristocratique. Cependant, des tensions sont apparues entre les deux hommes et Johann s’est lancé dans l’aventure en 1825, en créant son propre orchestre.

Strauss acquiert rapidement la réputation d’être l’un des meilleurs chefs d’orchestre de Vienne. Ses interprétations animées et ses compositions vibrantes captivent le public. La valse viennoise, avec ses vastes mélodies et son rythme enjoué, est devenue synonyme de son nom. Sa musique était plus qu’un simple divertissement : elle capturait l’esprit de la scène culturelle florissante de Vienne à l’époque du Biedermeier, une ère de paix et de prospérité en Autriche.

En effectuant de nombreuses tournées à travers l’Europe, Strauss est devenu un ambassadeur culturel de la musique viennoise. Son orchestre se produit dans de grandes villes telles que Paris, Londres et Berlin, où ses œuvres sont acclamées tant par le public que par la royauté. Ses compositions, en particulier ses valses, polkas et marches, ont trouvé un écho bien au-delà de Vienne, contribuant à la popularité mondiale de la musique de danse autrichienne.

La Marche de Radetzky, composée en 1848 en l’honneur du maréchal Joseph Radetzky von Radetz, est devenue l’une des œuvres les plus célèbres de Strauss. L’esprit triomphant et les rythmes entraînants de cette marche reflètent la fierté nationale de l’époque, et elle reste un élément essentiel du patrimoine musical autrichien.

Malgré sa réussite professionnelle, Strauss a connu une vie personnelle mouvementée. Il a épousé Maria Anna Streim en 1825, et le couple a eu six enfants. Cependant, son mariage est marqué par des conflits, en partie à cause de la longue liaison extraconjugale de Johann avec Emilie Trambusch, avec qui il a eu d’autres enfants. Père sévère, il décourageait ses fils de faire de la musique, mais son fils aîné, Johann Strauss II, l’a défié en secret et est devenu encore plus célèbre.

La santé de Johann Strauss I commence à décliner à la fin des années 1840. En 1849, au milieu de la tourmente révolutionnaire qui balaie l’Europe, il contracte la scarlatine et meurt le 25 septembre à l’âge de 45 ans. Bien que sa vie ait été écourtée, il a laissé derrière lui un héritage qui sera repris par ses fils, en particulier Johann Strauss II, qui sera connu sous le nom de « roi de la valse ».

La musique de Strauss Ier reste une pierre angulaire de la culture viennoise. Ses compositions, pleines de charme et de vitalité, incarnent la joie et l’élégance de la Vienne du XIXe siècle, ce qui fait de lui une figure clé de l’histoire de la musique de danse européenne.

Chronologie

1804 : Né le 14 mars à Leopoldstadt, Vienne, Autriche, dans une famille modeste. Son père, aubergiste, meurt lorsque Johann a sept ans.
1810s : Apprentissage de la reliure tout en poursuivant secrètement sa passion pour la musique, en apprenant le violon et la composition.
1820s : Il rejoint l’orchestre de Michael Paler, puis l’ensemble de Josef Lanner, contribuant ainsi à populariser la valse viennoise.
1825 : Il forme son propre orchestre, en rupture avec Josef Lanner, et commence à s’imposer sur la scène musicale viennoise.
1825 : Il épouse Maria Anna Streim, avec qui il aura six enfants, dont Johann Strauss II (né en 1825).
1830s : Il acquiert une grande notoriété à Vienne et dans toute l’Europe grâce à ses concerts et à ses tournées. Il compose de nombreuses valses, polkas et marches.
1848 : Il compose la Marche de Radetzky, l’une de ses œuvres les plus célèbres, en l’honneur du maréchal Radetzky.
1849 : Décédé le 25 septembre à Vienne de la scarlatine à l’âge de 45 ans.

Caractéristiques de la musique

La musique de Johann Strauss I se caractérise par son énergie vive, son charme mélodique et son accessibilité, ce qui lui a valu une immense popularité auprès du public de son époque. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Les formes de danse au cœur de la musique

La musique de Strauss I était centrée sur les formes de danse viennoise, en particulier les valses, les polkas et les galops.
Il a raffiné ces styles, élevant la valse en particulier d’une simple danse folklorique à une forme sophistiquée appréciée par les aristocrates et la classe moyenne.
Sa musique reflète l’élégance et le dynamisme de la vie sociale viennoise du XIXe siècle.

2. Une forte impulsion rythmique

Les compositions de Strauss présentent des rythmes clairs et réguliers, idéaux pour la danse.
La signature temporelle à 3/4 caractéristique de la valse est proéminente, souvent associée à un flux gracieux et mélodieux.

3. Des mélodies accrocheuses

Ses œuvres sont riches en mélodies mémorables et faciles à chanter. Ces mélodies évoquent souvent la joie, la gaieté ou le romantisme, reflétant la nature festive de la société viennoise.
Les lignes mélodiques sont simples, ce qui les rend attrayantes pour un large public.

4. Une orchestration brillante

Strauss I a eu recours à une instrumentation brillante et dynamique pour créer une atmosphère festive.
Ses orchestres étaient généralement plus petits que ceux des compositeurs ultérieurs, mais il a tout de même réussi à créer des textures riches grâce à une utilisation intelligente des instruments.

5. Contraste dynamique et structure

Ses compositions commencent souvent par une introduction lente et élégante, suivie de sections de danse animées et fougueuses.
Il utilise les contrastes dynamiques (passages doux et forts) pour rendre la musique attrayante et passionnante pour les danseurs et les auditeurs.

6. Tonalité patriotique et festive

Certaines de ses œuvres, comme la Marche de Radetzky (1848), dégagent un esprit patriotique et triomphant. Ces pièces étaient souvent écrites à l’occasion d’événements spéciaux ou pour honorer des personnalités importantes.

7. Un style axé sur le public

Sa musique était écrite pour le divertissement et conçue pour trouver un écho à la fois dans l’aristocratie et dans la classe moyenne émergente.
Contrairement à la musique classique plus abstraite ou expérimentale de son époque, les œuvres de Strauss I sont immédiatement agréables et accessibles.

8. Influence des traditions populaires

Nombre de ses danses ont conservé des éléments de la musique folklorique autrichienne et d’Europe centrale, conférant à ses compositions une saveur locale tout en séduisant un public international.
Bien que sa musique n’ait pas la profondeur ou la complexité émotionnelle de certains de ses contemporains, elle excelle dans sa capacité à élever et à divertir, incarnant la joie et le raffinement de la vie viennoise au début du XIXe siècle. Son style a jeté les bases des valses encore plus grandioses de son fils, Johann Strauss II.

Famille musicale

Johann Strauss I était le patriarche de la célèbre famille musicale Strauss, souvent appelée la « dynastie Strauss », qui a eu un impact profond sur le développement de la musique de danse viennoise. Voici un aperçu de sa famille musicale et de ses proches :

Enfants (avec Maria Anna Streim)

Johann Strauss II (1825-1899)

Surnommé le « roi de la valse », Johann II est devenu le membre le plus célèbre de la famille Strauss, élevant la valse viennoise au rang de musique internationale.
Il a composé des œuvres emblématiques telles que Le Danube bleu, Les Contes de la forêt viennoise et des opérettes comme La Chauve-souris.
Il a eu des relations difficiles avec Johann Strauss I, son père l’ayant dissuadé de se consacrer à la musique.

Josef Strauss (1827-1870)

Compositeur et chef d’orchestre talentueux, Josef a d’abord reçu une formation d’ingénieur, mais a fini par rejoindre l’entreprise musicale familiale.
Connu pour ses œuvres plus introspectives et poétiques, telles que Sphärenklänge (Musique des sphères) et Die Libelle (La libellule).

Eduard Strauss (1835-1916)

Fils cadet, Eduard se consacre principalement à la direction d’orchestre plutôt qu’à la composition, bien qu’il écrive de la musique de danse.
Il dirigea l’orchestre Strauss et effectua de nombreuses tournées, mais il démantela l’orchestre en 1901, ce qui entraîna un déclin de son héritage.

Autres enfants

Johann Strauss I a eu trois autres enfants (Anna, Therese et Ferdinand) avec Maria Anna Streim, dont aucun n’a poursuivi une carrière musicale.

Famille extraconjugale (avec Emilie Trambusch)

Johann Strauss I a eu sept enfants avec sa maîtresse, Emilie Trambusch. Ces enfants n’ont toutefois pas joué un rôle important dans la dynastie musicale des Strauss.

Parents et famille élargie

Si l’influence musicale principale est venue de Johann Strauss Ier et de ses descendants directs, la famille Strauss est devenue un symbole de la culture viennoise. Les générations suivantes n’ont pas conservé le même héritage musical, et l’importance de la famille a décliné après la dissolution de l’orchestre Strauss par Eduard.

L’héritage de la famille Strauss est unique, car il s’étend sur plusieurs générations et représente l’apogée de la musique de danse du XIXe siècle.

Ouvrages notables

Johann Strauss I a composé un large éventail d’œuvres, notamment des valses, des marches, des polkas et des galops, qui étaient très populaires de son vivant. Voici ses compositions les plus remarquables :

1. Les valses

C’est à Johann Strauss I que l’on doit l’élévation de la valse vers une forme plus raffinée et plus célèbre. Ses valses sont vivantes, mélodiques et élégantes.

« Loreley-Rhein-Klänge, op. 154 (Sons de la Lorelei et du Rhin)
Une valse largement acclamée, inspirée par la légende romantique de la Lorelei.

« Täuberln-Walzer, op. 1 (Valse de la colombe)
L’une de ses premières œuvres, qui témoigne de son talent naissant dans le genre.

« Hommage à la Reine de France, op. 110
Écrite en l’honneur de la reine de France, cette valse démontre la capacité de Strauss à composer pour des auditoires royaux.

2. Marches

Les marches de Strauss sont pleines d’entrain et patriotiques ; elles sont souvent écrites pour des événements spéciaux.

« Marche de Radetzky, op. 228 (1848)
Son œuvre la plus célèbre, composée en l’honneur du maréchal autrichien Joseph Radetzky von Radetz. Elle reste un élément essentiel du concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne et symbolise la fierté nationale autrichienne.

« Marien-Walzer, op. 212
Une marche entraînante qui met en évidence l’habileté de Strauss à marier le rythme et la mélodie.

3. Polkas et galops

Strauss excellait dans ces formes de musique de danse plus rapides et plus enjouées.

« Wiener Launen-Walzer, op. 6 (Valse viennoise)
Un charmant exemple de sa capacité à capturer l’essence de l’atmosphère animée de Vienne.

« Eisele und Beisele Sprünge, op. 202
Une polka humoristique écrite pour un duo populaire d’artistes comiques.

4. Les quadrilles

Strauss a contribué au quadrille, une danse formelle populaire en Europe.

« Paris-Quadrille, op. 73
Écrite en l’honneur du public parisien lors de l’une de ses tournées européennes.

5. Autres œuvres

« Furiant, op. 255
Pièce de danse entraînante qui met en évidence l’innovation de Strauss en matière de motifs rythmiques.

« Seufzer-Galopp, op. 9 (Sigh Galop)
L’un de ses galops les plus populaires, connu pour son tempo vif et son énergie enjouée.

Ces œuvres illustrent la capacité de Johann Strauss I à créer une musique à la fois accessible et influente sur le plan artistique. Ses compositions ont jeté les bases de l’âge d’or de la valse viennoise, ouvrant la voie à une renommée encore plus grande pour son fils Johann Strauss II.

Marche de Radetzky, op. 228

La « Marche de Radetzky » (Radetzky-Marsch), opus 228, est l’une des œuvres les plus célèbres et les plus durables de Johann Strauss I, le père de Johann Strauss II. Composée en 1848, il s’agit d’une marche militaire pleine d’entrain qui est devenue un symbole de la fierté autrichienne et un élément essentiel de la culture musicale viennoise.

Contexte et histoire

Dédicace :
La marche a été composée en l’honneur du maréchal Joseph Radetzky von Radetz, un chef militaire autrichien très célèbre. Radetzky était connu pour ses victoires lors des campagnes italiennes des années 1840, en particulier lors de la bataille de Custoza (1848), où il a mené les forces autrichiennes à une victoire significative.

Popularité :
La Marche de Radetzky a connu un succès immédiat, admirée pour son caractère vif et triomphant. Elle était jouée lors des défilés militaires, des célébrations publiques et même parmi les soldats en temps de guerre.

Lien avec l’identité autrichienne :
Cette pièce est devenue le symbole de la fierté impériale autrichienne et de la monarchie des Habsbourg. Malgré les changements politiques survenus au fil du temps, elle reste une pièce bien-aimée du patrimoine musical autrichien.

Structure musicale

La Marche de Radetzky est structurée comme une marche militaire traditionnelle, avec une tonalité lumineuse et festive :

Introduction :
Le morceau commence par une fanfare audacieuse et rythmée, menée par les cuivres et les percussions. Cette fanfare donne un ton triomphant et imposant.

Thème principal :
La mélodie principale de la marche est simple, entraînante et immédiatement reconnaissable. Le rythme entraînant et la pulsation forte permettent de marcher ou d’applaudir facilement.

Section Trio :
La section centrale (ou trio) présente une mélodie plus légère et plus lyrique, qui contraste avec l’audace du thème principal. Elle comprend souvent une orchestration plus douce, mettant l’accent sur les bois et les cordes.

Reprise et finale :
Le thème principal revient avec plus d’énergie, menant à une conclusion entraînante qui renforce l’esprit de fête.

Traditions de représentation

Concert du Nouvel An :
La Marche de Radetzky est traditionnellement jouée en dernier rappel lors du concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne. Elle est très appréciée du public, qui applaudit avec enthousiasme au rythme de la marche sous la direction du chef d’orchestre.

Participation du public :
La coutume d’applaudir le public remonte au début du XXe siècle et ajoute au caractère festif et interactif de l’œuvre.

Événements militaires et civiques :
La marche est régulièrement jouée lors de défilés militaires, de célébrations civiques et d’événements officiels en Autriche et ailleurs.

Héritage

Importance culturelle :
La Marche de Radetzky a dépassé ses origines militaires pour devenir un symbole de la culture et de la tradition musicale autrichiennes. Son caractère joyeux et énergique la rend universellement attrayante.

Adaptations et arrangements :
La pièce a été arrangée pour divers ensembles, y compris des orchestres complets, des fanfares militaires et même de petites formations de chambre, ce qui a permis de la faire jouer à grande échelle.

Lien historique :
Bien qu’elle soit toujours très appréciée, l’association de la marche avec la monarchie des Habsbourg et l’impérialisme autrichien a donné lieu à des critiques occasionnelles dans les contextes modernes. Toutefois, son charme musical et son esprit festif continuent de trouver un écho auprès des publics du monde entier.

Fait amusant

Lors du rappel du concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne, le chef d’orchestre fait souvent des gestes vers le public pour le guider dans ses applaudissements, ce qui en fait une expérience interactive unique.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Apuntes sobre Johann Strauss I (Padre) y sus obras

Descripción general

Johann Strauss I (1804-1849) fue un compositor y director de orquesta austriaco, conocido sobre todo por su contribución al desarrollo de la música de baile vienesa, especialmente valses, marchas y polcas. Nacido en Viena, Strauss desempeñó un papel fundamental en la popularización del vals, que pasó de ser una simple danza folclórica a convertirse en una forma de entretenimiento adoptada por la aristocracia y las clases medias vienesas. A veces se le conoce como el «padre del vals vienés» por su influencia en la popularización de esta danza.

Primeros años y carrera

Johann Strauss I creció en un entorno modesto. Al principio fue aprendiz de encuadernador, pero pronto mostró talento musical. Estudió violín y llegó a formar parte de una popular orquesta de baile dirigida por Michael Pamer. Más tarde se incorporó a la orquesta de Josef Lanner, donde adquirió una importante experiencia antes de formar su propia orquesta en 1825. Esta decisión marcó el inicio de su carrera como uno de los principales compositores y directores de orquesta de baile de Viena.

Logros

Strauss I compuso más de 250 obras, entre las que destacan:

Valses: Como los famosos «Loreley-Rhein-Klänge» y «Täuberln-Walzer». Sus valses se caracterizaban por su ligereza, encanto melódico y energía rítmica.
Marchas: Incluida la perdurable «Marcha Radetzky» (1848), que sigue siendo una de sus composiciones más famosas y todavía es un elemento básico de los conciertos vieneses de Año Nuevo.
Polcas y galops: Strauss también destacó en estas animadas formas de danza, inmensamente populares en su época.
Realizó numerosas giras por toda Europa, lo que le valió el reconocimiento internacional y contribuyó a difundir la popularidad de la música vienesa. Su orquesta se convirtió en un símbolo de la vitalidad cultural de Viena.

Vida personal

Johann Strauss I tuvo una vida personal complicada. Se casó con Maria Anna Streim, con quien tuvo seis hijos, entre ellos su hijo mayor, Johann Strauss II, que superaría la fama de su padre como el «Rey del Vals». A pesar de su éxito, Johann Strauss I disuadió a sus hijos de dedicarse a la música, lo que provocó una tensa relación con Johann II. Strauss I también mantuvo una larga relación extramatrimonial, lo que complicó aún más su vida familiar.

Legado

Aunque su hijo Johann Strauss II acabó eclipsándole en fama, Johann Strauss I sentó las bases del legado musical de la familia Strauss. Sus composiciones capturaron el espíritu de la Viena del siglo XIX y contribuyeron a forjar la reputación de la ciudad como centro de la música de baile europea. La Marcha Radetzky, en particular, sigue siendo un icono cultural que se interpreta a menudo en grandes celebraciones y eventos.

Historia

Johann Strauss I nació el 14 de marzo de 1804 en Leopoldstadt, un barrio de Viena, en el seno de una familia modesta. Su padre, un posadero, murió cuando Johann tenía sólo siete años, dejando a la familia en dificultades económicas. A pesar de estas penurias, Johann mostró talento musical desde una edad temprana. Su madre le puso de aprendiz con un encuadernador, pero él persiguió en secreto su pasión por la música, estudiando violín y aprendiendo a componer.

Al final de su adolescencia, Johann se unió a la orquesta de Michael Pamer, un destacado músico de baile vienés. Allí se sumergió en el mundo de la música de baile, que se estaba convirtiendo rápidamente en el alma de la escena social vienesa. Más tarde, se trasladó al conjunto de Josef Lanner, que estaba a la vanguardia de la evolución del vals. Lanner y Strauss contribuyeron decisivamente a elevar el vals desde sus raíces folclóricas a un entretenimiento refinado y aristocrático. Sin embargo, surgieron tensiones entre ambos y Johann se independizó en 1825, formando su propia orquesta.

Strauss no tardó en labrarse una reputación como uno de los principales directores de orquesta de Viena. Sus animadas interpretaciones y vibrantes composiciones cautivaron al público. El vals vienés, con sus melodías arrebatadoras y su ritmo cadencioso, se convirtió en sinónimo de su nombre. Su música era algo más que entretenimiento: captaba el espíritu de la floreciente escena cultural de Viena durante el periodo Biedermeier, una época de paz y prosperidad en Austria.

Strauss realizó numerosas giras por Europa y se convirtió en embajador cultural de la música vienesa. Su orquesta actuó en grandes ciudades como París, Londres y Berlín, donde su obra fue aclamada tanto por el público como por la realeza. Sus composiciones, en particular sus valses, polcas y marchas, resonaron mucho más allá de Viena, contribuyendo a la popularidad mundial de la música de baile austriaca.

La Marcha Radetzky de Strauss, compuesta en 1848 en honor del mariscal de campo Joseph Radetzky von Radetz, se convirtió en una de sus obras más famosas. El espíritu triunfante y los ritmos enardecedores de la marcha reflejaban el orgullo nacional de la época, y sigue siendo un elemento básico del patrimonio musical austriaco.

A pesar de su éxito profesional, la vida personal de Strauss fue turbulenta. Se casó con Maria Anna Streim en 1825, y la pareja tuvo seis hijos. Sin embargo, su matrimonio estuvo plagado de conflictos, en parte debido a la larga relación extramatrimonial de Johann con Emilie Trambusch, con la que tuvo más hijos. Era un padre severo y disuadía a sus hijos de dedicarse a la música, pero su hijo mayor, Johann Strauss II, le desafió en secreto y alcanzó una fama aún mayor.

La salud de Johann Strauss I empezó a deteriorarse a finales de la década de 1840. En 1849, en medio de la agitación revolucionaria que recorría Europa, contrajo la escarlatina y murió el 25 de septiembre a la edad de 45 años. Aunque su vida se vio truncada, dejó un legado que continuarían sus hijos, especialmente Johann Strauss II, conocido como el «Rey del Vals».

La música de Strauss I sigue siendo una piedra angular de la cultura vienesa. Sus composiciones, llenas de encanto y vitalidad, encarnan la alegría y la elegancia de la Viena del siglo XIX, convirtiéndole en una figura clave de la historia de la música de baile europea.

Cronología

1804: Nace el 14 de marzo en Leopoldstadt, Viena (Austria), en el seno de una familia modesta. Su padre, posadero, murió cuando Johann tenía siete años.
1810s: Aprendiz de encuadernador mientras perseguía en secreto su pasión por la música, aprendiendo violín y composición.
1820s: Se une a la orquesta de Michael Pamer y más tarde al conjunto de Josef Lanner, contribuyendo a popularizar el vals vienés.
1825: Forma su propia orquesta, separándose de Josef Lanner, y comienza a ganar importancia en la escena musical vienesa.
1825: Se casa con Maria Anna Streim, con la que tiene seis hijos, entre ellos Johann Strauss II (nacido en 1825).
1830s: Alcanza gran fama en Viena y en toda Europa gracias a sus actuaciones y giras. Compone numerosos valses, polcas y marchas.
1848: Compone la Marcha Radetzky, una de sus obras más famosas, en honor del mariscal de campo Radetzky.
1849: Muere el 25 de septiembre en Viena de escarlatina a la edad de 45 años.

Características de la música

La música de Johann Strauss I se caracteriza por su energía vivaz, su encanto melódico y su accesibilidad, que la hicieron inmensamente popular entre el público de su época. He aquí las principales características de su música:

1. Formas de danza como núcleo

La música de Strauss I se centraba en las formas de danza vienesas, en particular valses, polcas y galops.
Refinó estos estilos, elevando el vals, en particular, de una simple danza folclórica a una forma sofisticada de la que disfrutaban los aristócratas y la clase media.
Su música captó la elegancia y la vitalidad de la vida social vienesa del siglo XIX.

2. Fuerte impulso rítmico

Las composiciones de Strauss presentan ritmos claros y constantes, ideales para el baile.
Destaca el compás de 3/4 característico del vals, a menudo acompañado de un ritmo elegante y cadencioso.

3. Melodías pegadizas

Sus obras son ricas en melodías memorables y cantables. Estas melodías evocan a menudo la alegría, el desenfado o el romanticismo, reflejando la naturaleza festiva de la sociedad vienesa.
Las líneas melódicas son sencillas, lo que las hace atractivas para un público amplio.

4. Brillante orquestación

Strauss I utilizaba una instrumentación brillante y vibrante para crear una atmósfera festiva.
Sus orquestas solían ser más pequeñas que las de compositores posteriores, pero aun así conseguía ricas texturas mediante un uso inteligente de los instrumentos.

5. Contraste dinámico y estructura

Sus composiciones suelen comenzar con una introducción lenta y elegante, que da paso a secciones de danza vivas y animadas.
Utilizaba contrastes dinámicos (cambios entre pasajes suaves y fuertes) para mantener la música atractiva y emocionante tanto para los bailarines como para los oyentes.

6. Tono patriótico y festivo

Algunas de sus obras, como la Marcha Radetzky (1848), destilan un espíritu patriótico y triunfante. Estas piezas solían escribirse para acontecimientos especiales o para homenajear a figuras destacadas.

7. Estilo orientado al público

Su música fue escrita para el entretenimiento y diseñada para resonar tanto en la aristocracia como en la emergente clase media.
A diferencia de la música clásica más abstracta o experimental de su época, las obras de Strauss I eran inmediatamente agradables y accesibles.

8. Influencia de las tradiciones populares

Muchas de sus danzas conservaban elementos de la música folclórica austriaca y centroeuropea, lo que daba a sus composiciones un sabor local sin dejar de atraer a un público internacional.
Aunque su música carece de la profundidad emocional o la complejidad de la de algunos de sus contemporáneos, destaca por su capacidad para elevar el espíritu y entretener, encarnando la alegría y el refinamiento de la vida vienesa de principios del siglo XIX. Su estilo sentó las bases para los valses aún más grandiosos de su hijo, Johann Strauss II.

Familia musical

Johann Strauss I fue el patriarca de la famosa familia musical Strauss, a menudo conocida como la «dinastía Strauss», que tuvo un profundo impacto en el desarrollo de la música de baile vienesa. He aquí un resumen de su familia musical y sus parientes:

Hijos (con Maria Anna Streim)

Johann Strauss II (1825-1899)

Conocido como el «Rey del Vals», Johann II se convirtió en el miembro más famoso de la familia Strauss, elevando el vals vienés a la fama internacional.
Compuso obras emblemáticas como El Danubio Azul, Cuentos de los bosques de Viena y operetas como Die Fledermaus.
Tuvo una relación difícil con Johann Strauss I, ya que su padre le disuadió de dedicarse a la música.

Josef Strauss (1827-1870)

Josef Strauss, compositor y director de orquesta de gran talento, se formó inicialmente como ingeniero, pero acabó uniéndose al negocio musical familiar.
Conocido por sus obras más introspectivas y poéticas, como Sphärenklänge (Música de las esferas) y Die Libelle (La libélula).

Eduard Strauss (1835-1916)

Eduard Strauss, el hijo menor, se dedicó sobre todo a la dirección de orquesta, más que a la composición, aunque escribió música de baile.
Dirigió la Orquesta Strauss y realizó numerosas giras, pero la disolvió en 1901, lo que provocó el declive de su legado.

Otros hijos

Johann Strauss I tuvo otros tres hijos (Anna, Therese y Ferdinand) con Maria Anna Streim, ninguno de los cuales siguió una carrera musical.

Familia extramatrimonial (con Emilie Trambusch)

Johann Strauss I tuvo siete hijos con su amante, Emilie Trambusch. Sin embargo, estos hijos no desempeñaron un papel destacado en la dinastía musical de los Strauss.

Parientes y familia extensa

Aunque la principal influencia musical procedía de Johann Strauss I y sus descendientes directos, la familia Strauss se convirtió en un símbolo de la cultura vienesa. Las generaciones posteriores no mantuvieron el mismo legado musical, y el protagonismo de la familia decayó después de que Eduard disolviera la Orquesta Strauss.

El legado de la familia Strauss es único, ya que abarca varias generaciones y representa la cumbre de la música de baile del siglo XIX.

Obras notables

Johann Strauss I compuso una amplia gama de obras, como valses, marchas, polcas y galops, que fueron muy populares durante su vida. He aquí sus composiciones más notables:

1. Valses

A Johann Strauss I se le atribuye el mérito de haber elevado el vals a una forma más refinada y célebre. Sus valses son alegres, melódicos y elegantes.

«Loreley-Rhein-Klänge, Op. 154» (Sonidos de Lorelei-Rin)
Un vals muy aclamado inspirado en la leyenda romántica del Lorelei.

«Täuberln-Walzer, Op. 1» (Vals de la paloma)
Una de sus primeras obras, que muestra su incipiente talento en el género.

«Hommage à la Reine de France, Op. 110» (Homenaje a la Reina de Francia, Op. 110)
Escrito en honor de la reina francesa, este vals demuestra la habilidad de Strauss para componer para audiencias reales.

2. Marchas

Las marchas de Strauss son enérgicas y patrióticas, a menudo escritas para acontecimientos especiales.

«Marcha Radetzky, Op. 228» (1848)
Su obra más famosa, compuesta en honor del mariscal de campo austriaco Joseph Radetzky von Radetz. Sigue siendo un elemento básico del Concierto de Año Nuevo de la Filarmónica de Viena y simboliza el orgullo nacional austriaco.

«Marien-Walzer, Op. 212»
Una animada marcha que muestra la habilidad de Strauss para mezclar el ritmo con la melodía.

3. Polkas y Galops

Strauss destacó en estas formas más rápidas y juguetonas de la música de baile.

«Wiener Launen-Walzer, Op. 6» (Vals de ambiente vienés)
Un encantador ejemplo de su capacidad para captar la esencia del animado ambiente vienés.

«Eisele und Beisele Sprünge, Op. 202
Una polca humorística escrita para un popular dúo de intérpretes cómicos.

4. Cuadrillas

Strauss contribuyó a la cuadrilla, una danza formal popular en Europa.

«Cuadrilla de París, Op. 73»
Escrita en honor al público parisino durante una de sus giras europeas.

5. Otras obras

«Furiant, Op. 255
Una animada pieza de danza que muestra la innovación de Strauss en los patrones rítmicos.

«Seufzer-Galopp, Op. 9» (Galop de los suspiros)
Uno de sus populares galops, conocido por su tempo enérgico y su energía juguetona.

Estas obras ponen de relieve la capacidad de Johann Strauss I para crear música accesible y artísticamente influyente. Sus composiciones sentaron las bases de la época dorada del vals vienés y allanaron el camino para que su hijo Johann Strauss II alcanzara una fama aún mayor.

Marcha Radetzky, Op. 228

La «Marcha Radetzky» (Radetzky-Marsch), Op. 228, es una de las obras más famosas y duraderas de Johann Strauss I, padre de Johann Strauss II. Compuesta en 1848, es una animada marcha militar que se ha convertido en símbolo del orgullo austriaco y forma parte esencial de la cultura musical vienesa.

Antecedentes e historia

Dedicación:
La marcha fue compuesta en honor del mariscal de campo Joseph Radetzky von Radetz, un célebre líder militar austriaco. Radetzky era conocido por sus victorias durante las campañas italianas de la década de 1840, especialmente en la batalla de Custoza (1848), donde condujo a las fuerzas austriacas a una importante victoria.

Popularidad:
La Marcha Radetzky se convirtió en un éxito instantáneo, admirada por su carácter vivaz y triunfal. Se interpretaba en desfiles militares, celebraciones públicas e incluso entre los soldados en tiempos de guerra.

Conexión con la identidad austriaca:
La pieza llegó a simbolizar el orgullo imperial austriaco y la monarquía de los Habsburgo. A pesar de los cambios políticos a lo largo del tiempo, sigue siendo una pieza muy querida del patrimonio musical austriaco.

Estructura musical

La Marcha Radetzky está estructurada como una marcha militar tradicional, con un tono brillante y festivo:

Introducción:
La pieza comienza con una fanfarria audaz y rítmica, dirigida por los metales y la percusión. Esto establece un tono triunfante y dominante.

Tema principal:
La melodía principal de la marcha es sencilla, pegadiza e inmediatamente reconocible. El ritmo vivo y la fuerte pulsación hacen que sea fácil de acompañar.

Trío:
La sección intermedia (o trío) presenta una melodía más ligera y lírica, que contrasta con la audacia del tema principal. Suele incluir una orquestación más suave, con énfasis en las maderas y las cuerdas.

Reprise y Finale:
El tema principal vuelve con más energía, dando lugar a una conclusión entusiasta que refuerza el espíritu festivo.

Tradiciones interpretativas

Concierto de Año Nuevo:
La Marcha Radetzky se interpreta tradicionalmente como bis final en el Concierto de Año Nuevo de la Filarmónica de Viena. Es una de las favoritas del público, que aplaude con entusiasmo al ritmo de la marcha bajo la dirección del director.

Participación del público:
La costumbre de que el público aplauda se remonta a principios del siglo XX y contribuye al carácter festivo e interactivo de la pieza.

Actos militares y cívicos:
La marcha se interpreta regularmente en desfiles militares, celebraciones cívicas y actos formales en Austria y otros países.

Legado

Importancia cultural:
La Marcha Radetzky ha trascendido sus orígenes como pieza militar para convertirse en un símbolo de la cultura y la tradición musical austriacas. Su carácter alegre y enérgico la hace universalmente atractiva.

Adaptaciones y arreglos:
La pieza se ha arreglado para diversos conjuntos, incluidas orquestas completas, bandas militares e incluso grupos de cámara más pequeños, lo que garantiza su amplia difusión.

Conexión histórica:
Aunque sigue siendo una pieza muy querida, la asociación de la marcha con la monarquía de los Habsburgo y el imperialismo austriaco ha dado lugar a críticas ocasionales en contextos modernos. Sin embargo, su encanto musical y su espíritu festivo siguen resonando entre el público de todo el mundo.

Curiosidad

Cuando se interpreta como bis en el Concierto de Año Nuevo de la Filarmónica de Viena, el director suele hacer gestos al público para guiar sus aplausos, lo que la convierte en una experiencia interactiva única.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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