Mémoires sur Sérénade grotesque, M. 5 (1893) de Maurice Ravel, information, analyse et tutoriel de performance

Aperçu général

La Sérénade grotesque, M. 5, de Maurice Ravel est une pièce pour piano de jeunesse, composée en 1893 alors qu’il n’avait que 18 ans. L’œuvre est remarquable pour plusieurs raisons :

Jeunesse et influence : C’est une œuvre précoce qui montre déjà les germes du style ravélien, bien qu’elle soit fortement influencée par son prédécesseur Emmanuel Chabrier, notamment par son sens des rythmes et ses harmonies audacieuses. Ravel lui-même, en rétrospective, a estimé que l’influence de Chabrier était trop présente, et la pièce n’a été publiée qu’après sa mort.

Titre et caractère : Le titre grotesque fait référence, selon l’analyse musicologique, à la fantaisie des rythmes, aux harmonies piquantes et aux nuances très contrastées et excessives de la partition. L’œuvre est d’un climat “amphigourique, bouffon”.

Structure et éléments musicaux : La pièce, en fa dièse mineur, est de forme simple, avec une section centrale lyrique et plus lente, notée “très sentimental”, qui contraste avec le caractère “Très rude” de la section principale. On y trouve des indications de jeu très précises comme “pizzicatissimo”, qui rappellent les effets de cordes des instruments à archet, et des alternances de triades entre les mains qui préfigurent des œuvres plus célèbres comme l’ouverture de l’Alborada del gracioso.

Publication et création : La partition de la Sérénade grotesque n’a pas été publiée du vivant du compositeur. Elle a été créée à New York en 1975 par le musicologue Arbie Orenstein et éditée par la maison Salabert la même année, près de 40 ans après la mort de Ravel.

En résumé, la Sérénade grotesque est une œuvre de jeunesse fascinante qui témoigne de l’émergence d’un génie musical. Elle révèle déjà le goût de Ravel pour les couleurs sonores, les rythmes inventifs et les harmonies subtiles, annonçant ainsi les chefs-d’œuvre à venir.

Histoire

L’histoire de la Sérénade grotesque, M. 5, est celle d’une œuvre de jeunesse qui a longtemps dormi dans l’ombre. Composée par Maurice Ravel en 1893, alors qu’il n’avait que 18 ans, elle est un témoignage fascinant des débuts du compositeur. À cette époque, Ravel étudie au Conservatoire de Paris et absorbe les influences de ses aînés, notamment d’Emmanuel Chabrier, dont il admirait l’audace et l’originalité.

Ravel a toujours été très critique envers ses premières œuvres, et la Sérénade grotesque n’a pas fait exception. Il a jugé plus tard qu’elle était trop redevable à l’influence de Chabrier et a choisi de ne jamais la faire publier de son vivant. Le manuscrit est resté dans ses archives, une sorte de souvenir personnel de son processus de maturation artistique.

C’est ainsi que la pièce est restée inédite pendant des décennies. Son histoire ne reprend son cours qu’en 1975, près de quarante ans après la mort du compositeur. C’est le musicologue américain Arbie Orenstein qui, en travaillant sur les archives de Ravel, a mis au jour le manuscrit de cette partition oubliée. Il la fait ensuite publier par les éditions Salabert et la crée lui-même en public à New York en février de la même année.

L’exhumation de la Sérénade grotesque a permis de compléter le tableau de l’évolution de Ravel. Bien que le compositeur n’ait pas jugé la pièce digne d’être publiée de son vivant, elle a révélé aux musicologues et aux pianistes la vivacité de son génie précoce. Les rythmes “grotesques” et les harmonies audacieuses qu’elle contient montrent déjà la personnalité musicale unique de Ravel, même s’il n’avait pas encore pleinement développé le langage qui allait faire sa renommée mondiale. C’est l’histoire d’une œuvre de jeunesse qui a trouvé sa place dans le catalogue du maître longtemps après que celui-ci ait quitté la scène.

Caractéristiques de la musique

La Sérénade grotesque de Maurice Ravel, composée en 1893, est une œuvre de jeunesse pour piano qui présente déjà plusieurs des caractéristiques qui allaient définir son style.

Structure et Harmonie

La pièce, en fa dièse mineur, est de forme simple, avec une structure ternaire A-B-A’. Elle commence par une section A au caractère “Très rude” et “amphigourique, bouffon”, marquée par des harmonies audacieuses et des dissonances. Cette section contraste fortement avec la section centrale B, plus lente et lyrique, notée “très sentimental”. L’harmonie y est plus traditionnelle, avant de revenir à l’ambiance initiale de la section A, mais avec des variations.

Rythme et Texture

Le rythme joue un rôle central dans cette composition. L’indication « grotesque » du titre est souvent interprétée comme faisant référence à la fantaisie des rythmes et aux contrastes marqués de la partition. On y trouve des passages avec des syncopes et des accents inattendus qui donnent à la pièce son caractère vif et presque mécanique.

La texture est également très importante. La pièce est parsemée d’indications de jeu très précises. Par exemple, le début est noté “pizzicatissimo”, un effet qui imite le son pincé des cordes d’un instrument à archet. Cette recherche de timbres est une marque de fabrique de Ravel, qui se découvrait déjà comme un “subtil coloriste” au piano. Un autre trait distinctif est l’alternance de triades entre les mains, une technique qui, selon les analyses, préfigure l’ouverture de sa pièce ultérieure, l’Alborada del gracioso.

Expression et Nuances

Les nuances sont extrêmes et contrastées, avec des indications comme fortissimo (très fort) et pianissimo (très doux) qui se succèdent brusquement. Ravel utilise ces contrastes pour créer un effet de surprise et accentuer le caractère “grotesque” de la musique. La pièce alterne entre un esprit ironique et des moments de sincérité et de lyrisme, ce qui montre la richesse expressive du jeune compositeur.

Style(s), mouvement(s) et période de composition

La Sérénade grotesque, composée en 1893, se situe à une période charnière dans le développement de Maurice Ravel. Elle ne peut être rattachée à un seul mouvement, mais montre un mélange d’influences et de caractéristiques qui préfigurent son style futur.

Style et Mouvement

À l’époque de sa composition, Ravel est un jeune étudiant au Conservatoire de Paris, et la pièce est profondément enracinée dans le style de son aîné Emmanuel Chabrier. Elle emprunte à Chabrier ses harmonies audacieuses, ses rythmes piquants et son sens de la couleur.

Cependant, on ne peut pas la qualifier simplement de “romantique” ou “post-romantique” au sens strict. Bien que le romantisme soit encore dominant, Ravel s’en écarte. On y trouve des éléments qui annoncent l’impressionnisme musical, comme la recherche de timbres et de couleurs au piano (par exemple, le « pizzicatissimo »).

La pièce n’est pas non plus purement nationaliste, même si Ravel puisera plus tard dans ses racines basques et espagnoles. Ici, le caractère est plus fantaisiste et “grotesque,” comme le titre l’indique.

Innovation vs. Tradition

La Sérénade grotesque est à la fois traditionnelle et novatrice. Elle est traditionnelle par sa forme simple (A-B-A’), mais novatrice par son langage harmonique et ses effets sonores.

En 1893, cette musique est nouvelle pour les oreilles. Elle repousse les conventions harmoniques et explore des textures pianistiques inhabituelles pour l’époque. C’est une œuvre d’expérimentation qui montre que Ravel ne se contente pas des acquis du classicisme ou du romantisme.

Elle n’est pas encore de l’avant-garde au sens où on l’entendra plus tard (comme avec Stravinsky ou l’école de Vienne), mais elle est clairement un pas dans la direction du modernisme du début du XXe siècle. C’est une œuvre de transition qui encapsule les influences du passé tout en annonçant l’avenir d’un des plus grands compositeurs français.

Ce document présente un enregistrement d’une interprétation de la Sérénade grotesque, qui vous permet d’entendre son style et ses caractéristiques musicales.

Analyse: Forme, Technique(s), texture, harmonie, rythme

La Sérénade grotesque de Maurice Ravel, composée en 1893, est une œuvre pour piano qui, malgré sa brièveté, révèle une grande richesse de techniques et de structures.

Méthode(s) et Technique(s)

Ravel emploie plusieurs techniques pianistiques novatrices pour l’époque. L’une des plus remarquables est l’utilisation de la notation “pizzicatissimo”, qui imite le son pincé des cordes d’un instrument à archet. Cette technique est un exemple de la recherche de couleurs et de timbres sonores qui caractérisera son œuvre future. On trouve également des alternances rapides de triades entre les deux mains, une texture qui crée un mouvement continu et mécanique, préfigurant des passages dans des œuvres comme l’Alborada del gracioso.

Texture et Polyphonie

La musique de la Sérénade grotesque est principalement polyphonique. Bien qu’elle soit écrite pour un seul instrument, le piano, elle est composée de plusieurs voix ou lignes mélodiques indépendantes qui s’entremêlent. Le thème principal est souvent soutenu par un accompagnement qui a sa propre vie rythmique et mélodique. La texture est dense et les différentes couches sonores se superposent pour créer un ensemble complexe, loin de la simplicité d’une monophonie.

Forme et Structure

La pièce suit une forme ternaire simple, A-B-A’.

Section A : Notée “Très rude”, elle expose le thème principal, caractérisé par un rythme piquant et des harmonies dissonantes.

Section B : Notée “très sentimental”, elle offre un contraste marqué. La texture s’éclaircit, le tempo ralentit et la mélodie devient plus lyrique et expressive.

Section A’ : La pièce retourne au caractère initial de la section A, mais avec des variations et des développements qui intensifient le propos avant la conclusion.

Harmonie, Tonalité, Gamme et Rythme

La pièce est principalement en fa dièse mineur. L’harmonie est audacieuse pour l’époque et fait usage de dissonances non résolues, de septièmes et de neuvièmes qui donnent à la musique son caractère “grotesque” et moderne. La gamme utilisée est principalement la gamme mineure harmonique et mélodique, mais elle est traitée de manière non conventionnelle.

Le rythme est l’un des aspects les plus distinctifs de la composition. Le caractère “grotesque” est largement dû aux syncopes et aux accents inattendus. Ravel joue avec l’équilibre rythmique, créant une impression de mouvement instable et de fantaisie. Ce traitement du rythme montre l’influence de Chabrier et préfigure le sens rythmique très élaboré de Ravel.

Tutoriel, conseils d’interprétation et points importants de jeu

Interpréter la Sérénade grotesque de Ravel au piano est un exercice à la fois technique et stylistique. Voici un tutoriel avec des conseils et des points importants pour l’aborder.

Points à retenir avant de commencer

L’esprit de la pièce : Le titre « grotesque » est la clé. Il faut le comprendre non pas comme “laid”, mais comme “fantaisiste”, “excentrique”, voire “grotesquement exagéré”. Le jeu doit être théâtral et plein d’esprit.

Influences : Ayez en tête l’influence de Chabrier. Il faut y mettre du panache, une certaine rusticité et une énergie débordante, avec des rythmes francs et sans hésitation.

Contrastes extrêmes : La pièce est faite de contrastes. Le passage du « Très rude » au « très sentimental » doit être net et sans transition. C’est la juxtaposition de ces deux mondes qui donne son sens à l’œuvre.

Tutoriel et conseils d’interprétation, section par section

1. Le début : “Très rude”

Le rythme : Le premier défi est le rythme. L’indication de tempo est ♩ = 120, ce qui est rapide. Les syncopes et les triolets doivent être joués avec une grande précision. Ne jouez pas de manière “lisse” ; le rythme doit être piquant et anguleux, presque brut.

La texture : La partition indique « pizzicatissimo », ce qui est crucial. Ravel veut un son sec, presque percussif, comme si un violoniste pinçait les cordes. Pour y parvenir, il faut utiliser un toucher très léger et rapide avec les doigts, sans utiliser le poids du bras, et couper le son immédiatement. C’est une technique de frappe plus que de poids.

Harmonie : Les dissonances du début (la quarte augmentée par exemple) doivent sonner intentionnellement. N’ayez pas peur de la dureté de ces accords. C’est ce qui donne le caractère “rude” et “grotesque” à la musique.

2. Le milieu : “très sentimental”

Le passage : Le changement de caractère doit être soudain. Ralentissez immédiatement et passez à un toucher complètement différent.

Le toucher : Oubliez la technique du début. Ici, il faut jouer avec un son rond et chaleureux, en utilisant la pédale de soutien pour lier les harmonies. Le legato est essentiel. La mélodie doit chanter, elle doit être portée.

Le phrasé : Le phrasé doit être long et respirant, comme une phrase lyrique. Ne coupez pas la mélodie ; au contraire, laissez-la s’épanouir. C’est le cœur émotionnel de la pièce.

3. Le retour à “Très rude”

Le contraste : Le retour à la section initiale doit être tout aussi abrupt que le passage au milieu. Reprenez le tempo, la force et le caractère “rude” de la première partie.

Les variations : Ravel ajoute de nouvelles variations rythmiques et de texture. Soyez attentif aux changements d’accords et aux accents. La fin de la pièce est une coda qui récapitule le caractère “rude” initial. Les derniers accords doivent être percussifs et décisifs, comme un coup de poing final.

Points importants pour l’interprétation générale
Précision rythmique : C’est le point le plus difficile de la pièce. Travaillez lentement chaque figure rythmique (triolets contre-temps, syncopes) pour qu’elle soit parfaitement en place.

Dynamique : Les contrastes dynamiques sont aussi importants que les contrastes de toucher. Passez du fortissimo au pianissimo et vice-versa sans transition.

Pédale : Utilisez la pédale de manière parcimonieuse dans la section “Très rude” pour garder le son sec et percussif, mais généreusement dans la section “très sentimental” pour lier les harmonies.

En conclusion, la Sérénade grotesque demande une grande maîtrise technique, mais surtout une compréhension de son esprit. C’est une pièce de caractère qui exige de l’audace et de l’imagination de la part du pianiste.

Enregistrements célèbres

La Sérénade grotesque de Maurice Ravel n’ayant été publiée qu’en 1975, il n’existe pas d’enregistrements historiques au sens classique du terme, c’est-à-dire réalisés par des pianistes de l’époque de Ravel. Cependant, la pièce a été intégrée aux cycles d’intégrales de l’œuvre pour piano de Ravel, ce qui nous permet de trouver d’excellentes interprétations.

Enregistrements de la grande tradition et standards

Jean-Yves Thibaudet : Son enregistrement est souvent cité comme une référence. Thibaudet excelle dans la clarté, la précision et le raffinement de son jeu, ce qui correspond parfaitement au caractère de Ravel. Sa version est à la fois percussive dans les moments “grotesques” et très lyrique dans la section centrale.

Angela Hewitt : Connue pour son intégrale de Ravel, son interprétation de la Sérénade grotesque est reconnue pour sa maîtrise technique et sa musicalité. Elle met en lumière les contrastes et les couleurs de la partition avec une grande élégance.

Samson François : Bien que son intégrale ne comprenne pas la Sérénade grotesque (elle a été enregistrée à une époque où la pièce était encore peu connue), d’autres pianistes de cette tradition, comme Vlado Perlemuter (un élève de Ravel), ont pu l’inclure plus tard. Perlemuter a une interprétation qui se distingue par son approche fidèle aux indications du compositeur.

Interprétations modernes et contemporaines

Seong-Jin Cho : Son enregistrement récent de l’intégrale des œuvres pour piano de Ravel a été très bien accueilli. Son interprétation de la Sérénade grotesque est moderne, avec une clarté sonore remarquable et un contrôle dynamique précis, tout en conservant le caractère espiègle de la pièce.

André Laplante : Cet artiste canadien a réalisé des enregistrements de Ravel qui sont très appréciés. Son interprétation est réputée pour sa sensibilité et sa profondeur, même dans une pièce de jeunesse comme la Sérénade grotesque.

Cédric Tiberghien : Ayant même contribué à l’édition d’une partition urtext de la pièce, son interprétation est considérée comme faisant autorité. Il combine une connaissance musicologique profonde avec une grande virtuosité pour livrer une interprétation à la fois fidèle et vivante.

Il est à noter que d’autres pianistes de renom ont également enregistré la pièce, notamment Kun-Woo Paik, qui offre une interprétation puissante et expressive, et Alexandre Tharaud qui apporte une sensibilité toute française à sa lecture de la musique de Ravel.

Episodes et anecdotes

La Sérénade grotesque, M. 5, de Maurice Ravel, a une histoire riche en anecdotes, principalement en raison de son statut d’œuvre de jeunesse oubliée.

1. Le refus de Ravel

La plus grande anecdote entourant cette pièce est le refus de Ravel de la faire publier de son vivant. Ravel était connu pour son auto-critique sévère et son perfectionnisme. Il considérait la Sérénade grotesque comme une œuvre d’apprentissage, trop influencée par son maître à penser de l’époque, Emmanuel Chabrier. Il estimait qu’elle ne représentait pas pleinement sa voix personnelle et qu’il valait mieux la laisser dans les tiroirs. Ce jugement impitoyable de la part du compositeur a fait que le public n’a pu l’entendre que bien après sa mort.

2. Une découverte posthume

C’est l’histoire de la Sérénade grotesque qui est en elle-même une anecdote. En 1975, le musicologue américain Arbie Orenstein explorait les archives de Ravel, conservées en France. En fouillant dans les manuscrits, il a eu la surprise de découvrir cette partition manuscrite, datée de 1893. Il a immédiatement compris l’importance de cette trouvaille, car elle offrait un aperçu unique des débuts de Ravel. Cette découverte a fait l’effet d’une petite bombe dans le monde de la musicologie. C’est Orenstein qui a par la suite organisé sa première exécution publique et sa publication, donnant une seconde vie à une œuvre que Ravel avait lui-même condamnée à l’oubli.

3. La sérénade oubliée du concert

Une anecdote amusante est liée à la première exécution publique de la pièce par Orenstein à New York. C’était la première fois que le public entendait cette musique. Le pianiste, qui devait interpréter la pièce, a dû travailler sur une copie du manuscrit, car la partition n’était pas encore officiellement éditée. L’événement était très attendu par les spécialistes. Ravel était déjà une légende, et l’idée d’entendre une “nouvelle” pièce de lui, même de jeunesse, était passionnante. On raconte que la salle était comble. Le public a été surpris par le caractère inhabituel de la pièce, qui ne ressemblait pas au Ravel qu’il connaissait.

4. L’énigme du titre “grotesque”

Le sens du titre “grotesque” a également donné lieu à des discussions. Ravel n’a jamais explicitement expliqué pourquoi il avait choisi ce terme. Les musicologues pensent que cela fait référence à l’aspect burlesque de la musique : le caractère rythmique excentrique, les dissonances inattendues et les contrastes abrupts. Le titre est un indice de la personnalité de Ravel, qui aimait les jeux d’esprit et l’ironie. Il a donné un caractère de mystère à cette pièce, qui reste la première de ses œuvres officielles (même si publiée post-mortem) à porter ce genre de titre.

Compositions similaires

1. Œuvres d’Emmanuel Chabrier

C’est la référence la plus évidente. La Sérénade grotesque est une œuvre de jeunesse de Ravel où l’influence d’Emmanuel Chabrier est la plus visible. Ravel admirait profondément Chabrier et s’est inspiré de son langage harmonique et de son style pianistique.

Emmanuel Chabrier : Dix Pièces pittoresques (1881)

Similitudes : On y trouve le même sens de la couleur, des rythmes vifs et des harmonies inattendues. Des pièces comme “Danse villageoise” et “Scherzo-valse” partagent avec la Sérénade grotesque un caractère énergique et fantaisiste.

Emmanuel Chabrier : Bourrée fantasque (1891)

Similitudes : Cette pièce pour piano est célèbre pour son rythme puissant et son caractère “grotesque” et exubérant, qui a certainement influencé la conception de Ravel.

2. Autres œuvres de Maurice Ravel

La Sérénade grotesque est une sorte de laboratoire pour Ravel. On y trouve des idées qu’il va réutiliser et développer dans des œuvres plus tardives et plus célèbres.

Maurice Ravel : Alborada del gracioso (1905, pour piano)

Similitudes : C’est sans doute la composition la plus similaire en esprit à la Sérénade grotesque. Le thème espagnol, le caractère vif et percussif, la virtuosité et les imitations d’instruments à cordes (comme la guitare) sont des traits communs. Les deux pièces partagent un sens du rythme entraînant et une écriture pianistique audacieuse.

Maurice Ravel : Le Tombeau de Couperin (1917)

Similitudes : Bien que beaucoup plus mature et néo-classique, cette suite pour piano contient des mouvements comme le “Forlane” ou le “Rigaudon” qui possèdent une précision rythmique et une écriture claire qui fait écho, par son souci de la ligne et de la texture, à celui de la Sérénade grotesque, mais dans un langage plus raffiné.

3. Autres compositeurs français

Erik Satie : Sports et divertissements (1914)

Similitudes : Bien que de style très différent, le caractère humoristique, le sens de l’ironie et l’expérimentation rythmique de Satie dans ses pièces pour piano peuvent être comparés à la fantaisie de la Sérénade grotesque.

Claude Debussy : Children’s Corner (1908)

Similitudes : Le caractère “joueur” de certaines pièces de cette suite (comme le “Golliwogg’s Cakewalk”) peut être rapproché de l’esprit burlesque et rythmique de la Sérénade grotesque, bien que le langage harmonique soit différent.

(Cet article est généré par Gemini. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Appunti su Valses nobles et sentimentales, M. 61 di Maurice Ravel, informazioni, analisi e tutorial di interpretazione

Panoramica

Valse nobles et sentimentales, M. 61 di Maurice Ravel, è una suite di otto valzer per pianoforte solo, scritta nel 1911. L’opera fu poi orchestrata da Ravel nel 1912 per essere utilizzata come musica per il balletto “Adé l’ ï de ou le langage des fleurs”. Il titolo dell’opera è un omaggio alla raccolta di valzer di Franz Schubert, Valses nobles et sentimentales, D. 969.

Struttura e caratteristiche

L’opera è composta da otto valzer distinti, ognuno con il proprio carattere e la propria atmosfera. La suite si conclude con un epilogo che rivisita e giustappone i temi dei valzer precedenti . L’ opera è caratterizzata da:

Un’orchestrazione delicata e raffinata: l’opera pianistica originale è già molto ricca di colori e consistenze, ma l’orchestrazione di Ravel ne amplifica le sfumature.

Armonie complesse e sottili dissonanze: Ravel utilizza accordi arricchiti e progressioni cromatiche per creare un’atmosfera al tempo stesso romantica e moderna.

Ritmi alterati del valzer : sebbene l’opera sia basata sul ritmo ternario del valzer, Ravel introduce variazioni di tempo, sincopi e accenti inaspettati che la rendono più imprevedibile e sofisticata .

Contesto storico e influenze

Composta durante un periodo di transizione nella vita di Ravel, l’opera è influenzata dal modernismo e dall’impressionismo musicale. Sebbene a volte venga paragonata all’impressionismo di Claude Debussy, Ravel ha sempre cercato di distinguersi per la sua precisione, la chiarezza formale e il senso della costruzione. L’opera esplora temi di nostalgia, eleganza e malinconia, pur rimanendo radicata in un’estetica decisamente francese .

Storia

La storia dei Valses nobles et sentimentales di Maurice Ravel è affascinante quanto la musica stessa . Si tratta di un’opera che ha avuto una genesi singolare e un’accoglienza iniziale a dir poco turbolenta .

Nel 1911, Ravel completò questa suite di otto valzer per pianoforte, che dedicò all’amico Louis Aubert. Il titolo è un omaggio diretto a Franz Schubert e alle sue raccolte di valzer, ma Ravel vi apporta il suo tocco moderno, cercando di creare una “catena di valzer” in cui armonia e forma si cristallizzano e i contorni musicali si affilano . Voleva esplorare nuove strade, allontanandosi dal virtuosismo fiammeggiante del suo precedente capolavoro , Gaspard de la nuit. Inserì persino come epigrafe una citazione del poeta simbolista Henri de Régnier: “il piacere delizioso e sempre nuovo di un’occupazione inutile ” .

La prima esecuzione ebbe luogo in una cornice del tutto insolita . Organizzata dalla Société Musicale Ind épendante alla Salle Gaveau, si trattò di un “concerto anonimo”. Le opere dei vari compositori furono eseguite senza rivelarne il nome , invitando pubblico e critica a indovinare l’autore. Per Ravel, il risultato fu uno shock. L’opera, la cui scrittura fu considerata troppo audace e moderna per l’epoca, fu accolta con fischi e scherni. La maggior parte del pubblico, compresi i suoi più accaniti ammiratori, non ne riconobbe l’influenza e la attribuì ad altri compositori come Erik Satie o Charles Koechlin. Lo stesso Ravel avrebbe poi raccontato l’amara ironia della situazione, quando i suoi stessi difensori denigrarono l’opera, credendo di compiacerlo. Fu solo dopo la rivelazione del nome del compositore che l’ opinione pubblica iniziò a cambiare.

L’ anno successivo, nel 1912, l’opera ebbe una seconda vita. La ballerina Natacha Trouhanova chiese a Ravel di realizzarne una versione orchestrale per un balletto. Nacque così Adélaïde o il linguaggio dei fiori , un balletto che racconta una storia d’amore nel contesto della Restaurazione. L’orchestrazione di Ravel, con la sua grande finezza e ricchezza timbrica, diede una nuova dimensione alla musica. Questa versione orchestrale contribuì all’accettazione e all’apprezzamento dell’opera, che finalmente trovò il suo pubblico. Il Valse nobles et sentimentales è diventato un caposaldo del repertorio di Ravel, un perfetto esempio del suo genio nel coniugare l’ eleganza della tradizione con l’audacia della modernità .

Caratteristiche della musica

Valses nobles et sentimentales di Maurice Ravel è un’opera per pianoforte solo caratterizzata da una combinazione unica di rispetto per la tradizione e audace innovazione. Ravel, con esplicito riferimento a Schubert , si appropria del genere del valzer e lo infonde con il suo linguaggio musicale, caratterizzato da un’armonia complessa e da un trattamento ritmico innovativo.

Armonia e tono 🎼

Ravel utilizza armonie che a prima vista possono sembrare dissonanti, ma che in realtà sono il risultato di una scrittura molto precisa e raffinata . Utilizza accordi arricchiti, none e undicesime , e progressioni cromatiche che sfumano i confini tra le tonalità. Sebbene ogni valzer mantenga una tonalità di base, le rapide modulazioni e le “false note” creano un senso di fluidità e sorpresa. L’opera è spesso percepita come un mix di Impressionismo e Modernismo.

Ritmo e struttura 🕰 ️

opera, composta da otto valzer e un epilogo, segue una struttura ciclica. Ogni valzer ha un suo carattere , che spazia dal lirismo malinconico alla vivacità quasi meccanica , ma sono tutti legati da motivi tematici ricorrenti, in particolare nell’epilogo, dove Ravel rivisita e sovrappone temi dei valzer precedenti . Il tradizionale ritmo ternario del valzer è spesso distorto da sincopi, accenti fuori tempo e passaggi poliritmici, conferendo alla musica un’atmosfera al tempo stesso familiare e inquietante . Questa manipolazione del ritmo, combinata con l’armonia , crea una deliberata ambiguità che è un segno distintivo della favola di Ravel .

Stile(i), movimento(i) e periodo di composizione

I Valses nobles et sentimentales di Maurice Ravel sono un’opera fondamentale che incarna lo stile musicale del periodo moderno, all’inizio del XX secolo . 🎶 Composto nel 1911, questo brano si colloca nel punto di incontro tra post-romanticismo, neoclassicismo e impressionismo, pur essendo profondamente innovativo.

Un rinnovamento della tradizione

Ai suoi tempi, la musica dei Valzer nobili e sentimentali era considerata nuova e innovativa, ben lungi dall’essere semplicemente un’opera classica o romantica. Ravel rende omaggio alla tradizione ispirandosi al titolo dei valzer di Franz Schubert, ma sovverte le aspettative del pubblico. Invece di valzer delicati e lirici, offre una serie di danze frammentate e armonicamente complesse.

L’opera sfugge a ogni semplice categorizzazione. Sebbene condivida elementi con il movimento impressionista dell’epoca, in particolare nell’uso di timbri ricchi e texture delicate (soprattutto nella versione orchestrata), Ravel stesso si distanzia da questa etichetta. È più neoclassico nella chiarezza della struttura e nella precisione formale, pur essendo modernista nel suo audace linguaggio armonico. Ravel indurisce le armonie e utilizza sottili dissonanze, stratificazioni tonali e ritmi sincopati che rompono con le convenzioni del tradizionale valzer viennese. Questa ambivalenza è anche la ragione per cui, alla sua prima esecuzione ” anonima” nel 1911, l’opera fu accolta con disprezzo e il pubblico non riuscì a riconoscere l’influenza di Ravel. 😲

Tra nazionalismo e universalismo

L’opera di Ravel non è nazionalista nel senso di una rivendicazione politica, ma è tipicamente francese nella sua eleganza , nella sua concisione e nella sua ricerca di chiarezza . Piuttosto che limitarsi a un unico stile, prende in prestito e fonde elementi di diverse scuole , creando una musica che è al tempo stesso universale e unica. È un’opera che celebra la danza decostruendola, che onora il passato proiettandosi risolutamente verso il futuro musicale del XX secolo .

Analisi: Forma, Tecnica/e, Trama, Armonia, Ritmo

reinventa la forma del valzer. L’analisi di questo brano rivela una maestria tecnica che coniuga la tradizione classica con le innovazioni moderniste, creando una trama ricca e un’armonia complessa .

Texture e forma

La trama dell’opera è principalmente polifonica, sebbene incorpori momenti di monofonia e scrittura omofonica. Ravel utilizza una stratificazione di linee melodiche e motivi ritmici, in particolare nell’epilogo, dove i temi dei valzer precedenti si sovrappongono per creare un paesaggio sonoro denso e complesso .

La forma è quella di una suite di danza. L’opera è composta da otto valzer separati, ognuno con il proprio carattere e ritmo, ma collegati da sottili motivi melodici e ricorrenti meccanismi armonici . L’apice della struttura è l’epilogo, che funge da punto focale tematico e conferisce coerenza complessiva alla suite. Questa struttura ciclica è una delle tecniche preferite di Ravel.

Armonia e scala

L’armonia dell’opera è sia tonale che modale, ed è caratterizzata dall’uso di sottili dissonanze e accordi estesi (9a , 11a , 13a ) . Ravel non abbandona la tonalità, ma la spinge ai suoi limiti, usando cromatismo, note fuori scala e progressioni che creano un senso di ambiguità tonale . La scala utilizzata è principalmente la scala diatonica , ma Ravel aggiunge tocchi modali, in particolare utilizzando il modo lidio in alcune sezioni. La tonalità di ogni valzer è chiaramente definita all’inizio, ma è spesso modulata o oscurata dalle complesse progressioni armoniche.

Ritmo e tecnica

Il ritmo è al centro della composizione. Ravel gioca con il tradizionale tempo del valzer in 3/4 introducendo sincopi e accenti che spostano i tempi in battere, creando un senso di irregolarità . I tempi variano da un valzer all’altro , da lenti e malinconici a veloci e vorticosi. 🎶

In termini di tecnica, Ravel utilizza sofisticati effetti pianistici per creare tessiture orchestrali. Ci sono passaggi con arpeggi , accordi spezzati e un ampio uso del pedale sustain per ammorbidire le armonie e creare risonanze . La versione orchestrale, prodotta nel 1912, dimostra la capacità di Ravel di trasporre questi effetti pianistici in un’orchestrazione ricca e colorata, esaltando la ricchezza e la complessità dell’opera .

Tutorial, suggerimenti sulle prestazioni e punti importanti per giocare

Eseguire i Valses nobles et sentimentales di Ravel è una sfida entusiasmante. Quest’opera richiede non solo una solida tecnica, ma anche una grande finezza interpretativa per rivelarne tutta la complessità e la bellezza. Ecco una guida per aiutarvi ad affrontarla .

Consigli generali sull’interpretazione

Chiarezza e precisione: la musica di Ravel è l’opposto della vaghezza. Ogni nota, ogni ritmo deve essere suonato con assoluta precisione, anche nei passaggi veloci e delicati. Evitate di suonare ” a orecchio”; l’opera è costruita con logica matematica.

Controllo del suono : Ravel usa i contrasti dinamici con grande precisione . L’ opera spazia da pianissimo quasi impercettibile a fortissimo potente, spesso nello spazio di poche battute. Esercitati a controllare la potenza del tuo tocco e a variare i colori del tuo suono .

Pedale sustain : l’uso del pedale è fondamentale. Non serve solo a legare le note, ma anche a creare risonanze e armonie diffuse. Tuttavia, Ravel è molto preciso nelle indicazioni del pedale, e un uso eccessivo potrebbe confondere le armonie più sottili.

Sensazione di danza: nonostante la complessità armonica e ritmica, l’opera rimane un valzer. Mantenete il senso del movimento di danza. L’accento è spesso sul primo battito di ogni battuta, ma Ravel gioca con questa regola spostando spesso l’ accento, il che conferisce un’impressione di eleganza e squilibrio .

Punti tecnici e stilistici di Valse

Valzer I (Modé r é – molto franco )

Il personaggio è audace e diretto. Il termine “frank” indica un gioco senza fronzoli.

Lavora sulla precisione dell’accordo sul primo tempo. La mano sinistra deve essere ferma e gli accordi ben tenuti.

Valzer II (Abbastanza lento – con espressione intensa)
Il contrasto con il primo valzer è forte . Il personaggio è introspettivo e lirico.

Concentratevi sul controllo del legato e del cantabile con la mano destra. Il tempo deve rimanere flessibile ed espressivo.

Valzer III ( Moderato – piuttosto allegro )

È un valzer vivace e capriccioso. L’esecuzione dovrebbe essere leggera e giocosa .

la mano sinistra è particolarmente importante : deve essere leggera e permettere alla mano destra di danzare sulla tastiera.

Valzer IV (Abbastanza vivace )

Questo valzer è più tecnico e veloce. Lavorate sui passaggi in terze e sulla chiarezza del suono.

La mano sinistra deve essere molto agile per i passaggi arpeggiati che danno una sensazione di movimento perpetuo .

Valzer V (Quasi lento – in un carattere intimo)

Il personaggio è molto intimo e malinconico. L’armonia è particolarmente ricca e oscura.

Usate il pedale con grande finezza per non offuscare le sottili dissonanze che danno colore a questo valzer .

Valzer VI (Vivace)

Il valzer più veloce e brillante della suite. L’esecuzione deve essere virtuosa ed energica.

Lavorate sul ritmo in modo preciso, poiché ci sono passaggi terzinati che possono facilmente diventare indistinti se non controllati .

Valzer VII (Meno vivace)

Il carattere è quello di un valzer nobile e maestoso. Il tempo è più contenuto del precedente .

Concentratevi sulla proiezione del suono e sulla profondità degli accordi. I contrasti dinamici sono fondamentali per far emergere le emozioni.

Valzer VIII ( Epilogo – Lento)

la conclusione dell’opera. Ravel ripercorre tutti i temi dei valzer precedenti .

Questo passaggio richiede grande maturità musicale. Il suono deve essere molto delicato , persino spettrale , come ricordi che svaniscono. L’intreccio dei temi deve essere chiaramente udibile, ma senza che uno prevalga sull’altro.

In sintesi , l’ interpretazione di Valses nobles et sentimentales è un equilibrio tra libertà espressiva e rigore tecnico e ritmico. L’obiettivo è trasmettere l’eleganza e la malinconia della musica senza mai sacrificare la chiarezza .

Registrazioni famose

Valses nobles et sentimentales di Maurice Ravel è un’opera molto popolare nel repertorio pianistico, che ha dato luogo a numerose registrazioni, ciascuna delle quali riflette un approccio e un’estetica diversi .

Registrazioni della grande tradizione e storia

Vlado Perlemuter (registrazioni degli anni ’70): Questo è un riferimento essenziale . Perlemuter ha lavorato direttamente con Ravel e la sua interpretazione è spesso considerata la più autentica. La sua esecuzione è di chiarezza e precisione chirurgica, senza mai sacrificare l’emozione. Mette in risalto la struttura neoclassica dell’opera e la logica della composizione.

Walter Gieseking (registrazioni degli anni ’50): noto per le sue interpretazioni di Debussy e Ravel, Gieseking offre una versione molto colorata e impressionista . Si concentra su timbri e texture, usando il pedale per creare atmosfere vaporose , pur mantenendo una grande fluidità .

Robert Casadesus: Questo pianista francese offre un’interpretazione molto elegante e sottile . Il suo modo di suonare è caratterizzato da grande finezza e chiarezza di fraseggio, in linea con la tradizione pianistica francese .

Registrazioni di riferimento e standard

Samson François : questo pianista francese , con il suo stile molto personale , porta un tocco di virtuosismo e brio. Le sue registrazioni sono note per la loro spontaneità e il carattere passionale , con tempi a volte più veloci e assunzione di rischi.

Pascal Rogé: Spesso considerato uno dei migliori interpreti di Ravel , Pascal Rogé offre un’interpretazione raffinata ed elegante, mettendo in risalto la poesia e le sfumature armoniche dell’opera. La sua registrazione è spesso citata come riferimento per la sua bellezza sonora e il suo senso dell’equilibrio .

Jean-Efflam Bavouzet: Nella sua serie completa delle opere per pianoforte di Ravel, Bavouzet propone un approccio moderno e molto dettagliato . La sua interpretazione è caratterizzata da grande chiarezza tecnica, meticolosa attenzione ai dettagli ritmici e un’interpretazione molto vivace .

Martha Argerich: La sua registrazione è celebrata per il virtuosismo e l’energia. Offre una visione intensa e passionale, con un’esecuzione molto dinamica che mette in risalto i forti contrasti della partitura.

Interpretazioni moderne e contemporanee

Bertrand Chamayou: Le sue opere complete di Ravel sono state molto apprezzate . Chamayou offre un’interpretazione al tempo stesso poetica e analitica, rivelando i complessi strati della musica. Il suo tocco è estremamente sensibile e riesce a far emergere la modernità dell’opera .

Seong-Jin Cho: Il giovane pianista coreano, con la sua recente registrazione, offre un’esecuzione di grande padronanza tecnica . Il suo modo di suonare è potente e preciso, con un approccio che enfatizza struttura e chiarezza .

Episodi e aneddoti

Valses nobles et sentimentales di Maurice Ravel è un’opera ricca di storia e diversi aneddoti gettano luce sulla vita del compositore e sulla ricezione della sua musica all’epoca .

Il concerto anonimo

Forse la storia più famosa che circonda l’opera è quella della sua prima esecuzione nel 1911. Ravel aveva accettato di far eseguire la sua nuova composizione in un “concerto anonimo” organizzato dalla Société Musicale Indépendante . I nomi dei compositori non furono rivelati ; il pubblico fu invitato a indovinare l’autore di ogni brano . Quando i Valses nobles et sentimentales furono eseguiti, furono accolti con fischi e fischi. Il pubblico, compresi gli amici di Ravel, rimase scioccato dalla modernità e dalle audaci armonie della partitura, che descrissero come “scioccanti” e “sconvolgenti”. Il pubblico fu indignato e molti attribuirono l’ opera ad altri compositori come Erik Satie o Charles Koechlin, ma mai a Ravel, che non ritenevano capace di tale audacia. Una volta rivelato il nome di Ravel , ci fu un momento di stupore. Il compositore ne fu divertito, e in seguito dichiarò che i suoi amici erano “furiosi perché l’avevo fischiato ” .

La creazione del balletto Adé la ï de o il linguaggio dei fiori

Un anno dopo la sua prima esecuzione pianistica, la ballerina russa Natasha Trouhanova chiese a Ravel di orchestrare i valzer per un balletto. Aveva in mente di creare un pezzo di danza basato sull’opera. Il balletto, intitolato Adélaïde o il linguaggio dei fiori, racconta una storia d’amore in un giardino in cui ogni fiore simboleggia un’emozione . Ravel si lanciò nell’orchestrazione con il suo consueto genio, trasformando la versione pianistica in un capolavoro orchestrale. Questo adattamento segnò una seconda vita per l’opera, che questa volta fu acclamata dalla critica e dal pubblico. L’orchestrazione rivelò i colori e le sfumature già presenti nella versione pianistica e contribuì all’accettazione del linguaggio musicale di Ravel da parte del pubblico .

L’influenza di Franz Schubert

Il titolo stesso dei valzer è di per sé un aneddoto. Intitolando la sua opera Valses nobles et sentimentales, Ravel rendeva un omaggio diretto e ammirato al compositore austriaco Franz Schubert, che a sua volta aveva composto cicli di valzer con titoli simili. Era un modo per Ravel di collocarsi nella grande tradizione classica, affermando al contempo la propria modernità. Era una dichiarazione d’intenti: prendere una forma classica e ripensarla in modo radicalmente nuovo , incorporando le proprie armonie e la propria visione. Questo dialogo tra tradizione e innovazione è una costante nell’opera di Ravel, e questi valzer ne sono un perfetto esempio.

Composizioni simili

Per collocare i Valses nobles et sentimentales di Ravel in un contesto musicale più ampio, si possono citare diverse opere che condividono caratteristiche simili, sia nella forma, nel genere o nell’approccio stilistico.

Opere dello stesso Ravel

La Valse (1919-1920): Questa è la composizione più ovvia da menzionare . Sebbene successiva, esplora lo stesso genere del valzer, ma in modo molto più drammatico e caotico . Se i Valse nobles sono una “suite di valzer”, La Valse è un'”apoteosi del valzer” che degenera nella distruzione . La scrittura armonica e ritmica è ancora più complessa e virtuosa.

Miroirs (1905): questa suite per pianoforte solo condivide il linguaggio armonico e l’approccio impressionista di Ravel , in particolare nelle sue tessiture sonore e nell’uso del colore. Brani come Une barque sur l’océan o La vallée des cloches possono richiamare l’atmosfera dei Valses nobles.

Opere dei suoi contemporanei

Claude Debussy

Immagini (1905, 1907): Debussy, come Ravel, cercò di creare quadri sonori, utilizzando armonie non convenzionali e timbri orchestrali al pianoforte. L’approccio è simile, sebbene la musica di Debussy sia spesso percepita come più soggettiva e meno rigida strutturalmente rispetto a quella di Ravel.

Children’s Corner (1908): Sebbene l’argomento sia più leggero, questa suite di Debussy condivide l’umorismo, l’eleganza e la chiarezza di scrittura che caratterizzano Ravel.

Erik Satie

Sarabande (1887) o Gymnopédies (1888): Satie, con il suo approccio minimalista e le sue armonie modali, influenzò Ravel. In entrambi i compositori troviamo il desiderio di rompere con il linguaggio romantico, pur mantenendo una certa poesia .

Opere di compositori romantici e post-romantici

Franz Schubert

Valses nobles, D. 969 e Valses sentimentales, D. 779: come suggerisce il titolo, queste opere sono il modello diretto di Ravel . Ravel prese il genere del valzer di Schubert e lo modernizzò, trasformando l’innocenza e la semplicità dell’originale in complessità armonica e raffinatezza.

Frédéric Chopin

Valzer: i valzer di Chopin sono spesso citati per la loro eleganza , il lirismo e il virtuosismo. Tuttavia, l’approccio di Chopin rimane all’interno del quadro romantico, mentre Ravel, pur ispirandosi all’eleganza di Chopin , rompe con il suo linguaggio armonico.

Roberto Schumann

Carnevale, Op. 9: Questo ciclo di piccoli pezzi per pianoforte condivide la stessa idea di creare una raccolta di impressioni e personaggi distinti , anche se il contesto narrativo di Schumann è più esplicito.

In breve, le composizioni simili a quelle di Ravel sono quelle che esplorano la forma della suite per pianoforte, il genere del valzer e il linguaggio armonico dei primi del XX secolo , cercando al contempo di trascendere le convenzioni del passato .

(Questo articolo è stato generato da Gemini. È solo un documento di riferimento per scoprire la musica che non conoscete ancora.)

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Apuntes sobre Valses nobles et sentimentales, M. 61 de Maurice Ravel, información, análisis y tutorial de interpretación

Descripción general​

Valses nobles y sentimentales, M. 61 de Maurice Ravel, es una suite de ocho valses para piano solo, escrita en 1911. La obra fue orquestada posteriormente por Ravel en 1912 para su uso como música de ballet en la obra Adé la ï de ou le langage des fleurs. El título de la obra es un homenaje a la colección de valses de Franz Schubert, Valses nobles y sentimentales, D. 969.

Estructura y características

La obra consta de ocho valses distintos, cada uno con su propio carácter y atmósfera. La suite concluye con un epílogo que retoma y yuxtapone los temas de los valses anteriores . La obra se caracteriza por:

Una orquestación delicada y refinada: La obra original para piano ya es muy rica en colores y texturas, pero la orquestación de Ravel magnifica sus matices.

Armonías complejas y disonancias sutiles: Ravel utiliza acordes enriquecidos y progresiones cromáticas para crear una atmósfera que es a la vez romántica y moderna.

Ritmos de vals alterados : Aunque la obra se basa en el ritmo ternario del vals, Ravel introduce variaciones de tempo, síncopas y acentos inesperados que la hacen más impredecible y sofisticada .

Contexto histórico e influencias

Compuesta durante un período de transición en la vida de Ravel, la obra está influenciada por el modernismo y el impresionismo musical. Aunque a veces se compara con el impresionismo de Claude Debussy, Ravel siempre buscó distinguirse por su precisión, claridad formal y sentido de la construcción. La obra explora temas de nostalgia, elegancia y melancolía, sin perder sus raíces en una estética decididamente francesa .

Historia

La historia de los Valses nobles y sentimentales de Maurice Ravel es tan fascinante como la propia música . Se trata de una obra con una génesis singular y una recepción inicial , como mínimo, turbulenta .

En 1911, Ravel completó esta suite de ocho valses para piano, que dedicó a su amigo Louis Aubert. El título es un homenaje directo a Franz Schubert y a sus propias colecciones de valses, pero Ravel le aporta su toque moderno, buscando crear una “cadena de valses ” en la que la armonía y la forma se cristalizan y los contornos musicales se afinan . Quería explorar nuevos caminos, alejándose del virtuosismo extravagante de su obra maestra anterior , Gaspard de la nuit. Incluso incluyó como epígrafe una cita del poeta simbolista Henri de Régnier: “el delicioso y siempre nuevo placer de una ocupación inútil ” .

El estreno tuvo lugar en un entorno muy inusual . Organizado por la Société Musicale Indépendante en la Salle Gaveau , fue un “concierto anónimo”. Las obras de los diversos compositores se interpretaron sin revelar sus nombres , invitando al público y a la crítica a adivinar el autor. Para Ravel, el resultado fue una sorpresa. La obra, cuya escritura se consideró demasiado atrevida y moderna para la época, fue recibida con abucheos y burlas. La mayoría del público, incluidos sus más fervientes admiradores, no reconoció su influencia y la atribuyó a otros compositores como Erik Satie o Charles Koechlin. El propio Ravel relataría más tarde la amarga ironía de la situación, donde sus propios defensores denigraron la obra, creyendo complacerlo. Fue solo después de revelarse el nombre del compositor que la opinión comenzó a cambiar.

Al año siguiente, en 1912, la obra resurgió . La bailarina Natacha Trouhanova le encargó a Ravel una versión orquestal para un ballet. Así nació Adelaida o el lenguaje de las flores , un ballet que narra una historia de amor en el contexto de la Restauración. La orquestación de Ravel, con su gran fineza y riqueza tímbrica, le dio una nueva dimensión a la música. Esta versión orquestal contribuyó a la aceptación y el aprecio de la obra, que finalmente encontró su público. El Valse nobles et sentimentales se ha convertido en un clásico del repertorio de Ravel, un ejemplo perfecto de su genio para combinar la elegancia de la tradición con la audacia de la modernidad .

Características de la música

Valses nobles et sentimentales de Maurice Ravel es una obra para piano solo que se distingue por una combinación única de respeto por la tradición y una audaz innovación. Ravel, con una referencia explícita a Schubert , se apropia del género del vals y lo impregna de su propio lenguaje musical, caracterizado por una armonía compleja y un tratamiento rítmico innovador.

Armonía y Tono 🎼

Ravel utiliza armonías que, al principio, pueden parecer disonantes, pero que en realidad son el resultado de una escritura muy precisa y refinada . Emplea acordes enriquecidos, novenas y undécimas , y progresiones cromáticas que difuminan los límites entre tonalidades. Aunque cada vals mantiene una tonalidad básica, las rápidas modulaciones y las notas falsas crean una sensación de fluidez y sorpresa. La obra suele percibirse como una mezcla de impresionismo y modernismo.

Ritmo y Estructura 🕰️

obra, compuesta por ocho valses y un epílogo, sigue una estructura cíclica. Cada vals posee un carácter propio , que abarca desde un lirismo melancólico hasta una viveza casi mecánica , pero todos están vinculados por motivos temáticos recurrentes, en particular en el epílogo, donde Ravel retoma y superpone temas de los valses anteriores . El ritmo tradicional del vals en compás ternario suele verse distorsionado por síncopas, acentos fuera de tiempo y pasajes polirrítmicos, lo que confiere a la música una sensación a la vez familiar e inquietante. Esta manipulación del ritmo, combinada con la armonía , crea una ambigüedad deliberada , sello distintivo de la fabse de Ravel .

Estilo(s), movimiento(es) y período de composición

Los Valses nobles y sentimentales de Maurice Ravel son una obra fundamental que encarna el estilo musical del período moderno, a principios del siglo XX . 🎶 Compuesta en 1911, esta pieza se sitúa en un punto de encuentro entre el posromanticismo, el neoclasicismo y el impresionismo, siendo además profundamente innovadora.

Una renovación de la tradición

En su época, la música de Valses nobles y sentimentales se consideraba nueva e innovadora, lejos de ser simplemente una obra clásica o romántica. Ravel rinde homenaje a la tradición inspirándose en el título de los valses de Franz Schubert, pero subvierte las expectativas de su público. En lugar de valses suaves y líricos, ofrece una serie de danzas fragmentadas y armoniosamente complejas.

La obra desafía cualquier clasificación simple. Si bien comparte elementos con el movimiento impresionista de la época, especialmente en el uso de timbres ricos y texturas delicadas (especialmente en su versión orquestada), el propio Ravel se distancia de esta etiqueta. Es más bien neoclásico en la claridad de su estructura y precisión formal, mientras que modernista en su audaz lenguaje armónico. Ravel endurece las armonías y utiliza disonancias sutiles, superposiciones de tonos y ritmos sincopados que rompen con las convenciones del vals vienés tradicional. Esta ambivalencia es también la razón por la que, en su primera interpretación anónima en 1911, la obra fue recibida con desdén y el público no reconoció la influencia de Ravel. 😲

Entre el nacionalismo y el universalismo

La obra de Ravel no es nacionalista en el sentido de una reivindicación política, sino típicamente francesa en su elegancia , concisión y búsqueda de claridad . En lugar de limitarse a un solo estilo, toma prestados y fusiona elementos de diferentes escuelas , creando una música universal y única. Es una obra que celebra la danza a la vez que la deconstruye, que honra el pasado y se proyecta decididamente hacia el futuro musical del siglo XX .

Análisis: Forma, Técnica(s), Textura, Armonía, Ritmo

reinventa el vals. El análisis de esta pieza revela una maestría técnica que combina la tradición clásica con innovaciones modernistas, creando una rica textura y una armonía compleja .

Textura y forma

La textura de la obra es principalmente polifónica, aunque incorpora momentos de monofonía y escritura homofónica. Ravel utiliza una superposición de líneas melódicas y motivos rítmicos, especialmente en el epílogo, donde los temas de los valses anteriores se superponen para crear un paisaje sonoro denso y complejo .

La forma es la de una suite de danza. La obra se compone de ocho valses independientes, cada uno con su propio carácter y tempo, pero unidos por sutiles motivos melódicos y recursos armónicos recurrentes . La cúspide de la estructura es el epílogo, que actúa como eje temático y da coherencia general a la suite. Esta estructura cíclica es una de las técnicas favoritas de Ravel.

Armonía y escala

La armonía de la obra es tanto tonal como modal, y se caracteriza por el uso de disonancias sutiles y acordes extendidos (9.ª , 11.ª , 13.ª ) . Ravel no abandona la tonalidad, pero la lleva al límite, utilizando cromatismo, notas fuera de escala y progresiones que crean una sensación de ambigüedad tonal . La escala utilizada es principalmente la diatónica, pero Ravel añade toques modales, notablemente mediante el uso del modo lidio en ciertas secciones. La tonalidad de cada vals está claramente definida al principio, pero a menudo es modulada u oscurecida por las complejas progresiones armónicas.

Ritmo y técnica

El ritmo es la esencia de la composición. Ravel juega con el compás tradicional del vals de 3/4, introduciendo síncopas y acentos que desplazan los tiempos fuertes, creando una sensación de irregularidad . Los tempos varían de un vals a otro, desde lentos y melancólicos hasta rápidos y vertiginosos. 🎶

En cuanto a la técnica, Ravel utiliza sofisticados efectos de piano para crear texturas orquestales. Hay pasajes con arpegios , acordes rotos y un uso extensivo del pedal de sustain para suavizar las armonías y crear resonancias . La versión orquestal, producida en 1912, demuestra la habilidad de Ravel para transponer estos efectos de piano en una orquestación rica y colorida, realzando la riqueza y complejidad de la obra .

Tutorial, consejos de interpretación y puntos importantes para tocar

Interpretar los Valses nobles y sentimentales de Ravel es un reto apasionante. Esta obra requiere no solo una técnica sólida, sino también una gran finura interpretativa para revelar toda su complejidad y belleza. Aquí tienes una guía para ayudarte a abordarla .

Consejos generales de interpretación

Claridad y precisión: La música de Ravel es lo opuesto a la vaguedad. Cada nota, cada ritmo, debe interpretarse con absoluta precisión, incluso en pasajes rápidos y delicados. Evite tocar de oído; la obra se construye con lógica matemática.

Control del sonido : Ravel utiliza contrastes dinámicos con gran precisión . La obra abarca desde un pianissimo casi inaudible hasta un fortissimo potente, a menudo en el espacio de unos pocos compases. Practica controlar la potencia de tu golpe y variar los matices de tu sonido .

Pedal de Sustain : El uso del pedal es crucial. No solo sirve para enlazar notas, sino también para crear resonancias y armonías difusas. Sin embargo, Ravel es muy preciso en sus indicaciones con el pedal, y el uso excesivo podría enturbiar las armonías sutiles.

Sentimiento de baile: A pesar de la complejidad armónica y rítmica, la obra sigue siendo un vals. Conserva la sensación de movimiento de baile. El acento suele estar en el primer tiempo de cada compás, pero Ravel juega con esta regla cambiando el acento con frecuencia , lo que da una impresión de elegancia y desequilibrio .

Puntos técnicos y estilísticos de Valse

Vals I (Modé r é – muy franco )

El personaje es audaz y directo. La palabra “franco” indica un juego sensato.

Trabaja en la precisión del acorde en el primer tiempo. La mano izquierda debe estar firme y los acordes bien sostenidos.

Vals II (Bastante lento – con intensa expresión)
El contraste con el primer vals es fuerte . El personaje es introspectivo y lírico.

Concéntrese en controlar el legato y el cantabile con la mano derecha. El tempo debe mantenerse flexible y expresivo.

Vals III ( Moderado – más bien alegre )

Es un vals vivaz y caprichoso. La interpretación debe ser ligera y juguetona .

La mano izquierda es especialmente importante aquí: debe ser ligera y permitir que la mano derecha baile sobre el teclado.

Vals IV (bastante animado )

Este vals es más técnico y rápido. Trabaja en los pasajes a terceras y la claridad del sonido.

La mano izquierda debe ser muy ágil para los pasajes arpegiados que dan una sensación de movimiento perpetuo .

Vals V (Casi lento – de carácter íntimo)

El personaje es muy íntimo y melancólico. La armonía es particularmente rica y oscura.

Utilice el pedal con mucha delicadeza para no difuminar las sutiles disonancias que dan color a este vals .

Vals VI (Animado)

El vals más rápido y brillante de la suite. La interpretación debe ser virtuosa y enérgica.

Trabaje el ritmo con precisión, ya que hay pasajes de tresillos que pueden resultar fácilmente indistintos si no se controlan .

Vals VII (Menos animado)

El carácter es el de un vals noble y majestuoso. El ritmo es más moderado que el anterior .

Concéntrese en la proyección del sonido y la profundidad de los acordes. Los contrastes dinámicos son cruciales para expresar emociones.

Vals VIII ( Epílogo – Lento)

Este es el clímax y la conclusión de la obra. Ravel repasa todos los temas de los valses anteriores .

Este pasaje requiere gran madurez musical. El sonido debe ser muy delicado , incluso fantasmal , como recuerdos que se desvanecen. El entrelazamiento de los temas debe ser claramente audible, pero sin que uno domine al otro.

En resumen , la interpretación de Valses nobles et sentimentales es un equilibrio entre la libertad expresiva y el rigor técnico y rítmico. El objetivo es transmitir la elegancia y la melancolía de la música sin sacrificar en ningún momento la claridad .

Grabaciones famosas​​

Los Valses nobles y sentimentales de Maurice Ravel son una obra muy popular en el repertorio para piano, lo que ha dado lugar a numerosas grabaciones, cada una de las cuales refleja un enfoque y una estética diferentes .

Grabaciones de la gran tradición e historia

Vlado Perlemuter (grabaciones de la década de 1970): Esta es una referencia esencial . Perlemuter trabajó directamente con Ravel y su interpretación suele considerarse la más auténtica. Su interpretación es de una claridad y precisión impecables, sin sacrificar jamás la emoción. Resalta la estructura neoclásica de la obra y la lógica de la composición.

Walter Gieseking (grabaciones de la década de 1950): Conocido por sus interpretaciones de Debussy y Ravel, Gieseking ofrece una versión muy colorida e impresionista . Se centra en los timbres y las texturas, utilizando el pedal para crear atmósferas vaporosas , manteniendo una gran fluidez .

Robert Casadesus: Este pianista francés ofrece una interpretación muy elegante y sutil . Su interpretación se caracteriza por una gran finura y claridad de fraseo, en línea con la tradición pianística francesa .

Grabaciones de referencia y estándar

Samson François : Este pianista francés , con su estilo muy personal , aporta un toque de virtuosismo y garbo. Sus grabaciones son conocidas por su espontaneidad y pasión , con tempos a veces más rápidos y arriesgadas.

Pascal Rogé: Considerado a menudo uno de los mejores intérpretes de Ravel , Pascal Rogé ofrece una interpretación refinada y elegante. Resalta la poesía y los matices armónicos de la obra. Su grabación se cita a menudo como referencia por su belleza sonora y su sentido del equilibrio .

Jean-Efflam Bavouzet: En su serie completa de obras para piano de Ravel, Bavouzet aporta un enfoque moderno y muy detallado . Su interpretación se caracteriza por una gran claridad técnica, una meticulosa atención a los detalles rítmicos y una interpretación muy vivaz .

Martha Argerich: Su grabación es célebre por su virtuosismo y energía. Ofrece una visión intensa y apasionada, con una interpretación muy dinámica que resalta los fuertes contrastes de la partitura.

Interpretaciones modernas y contemporáneas

Bertrand Chamayou: Sus obras completas de Ravel han sido muy aclamadas . Chamayou ofrece una interpretación a la vez poética y analítica, que revela las complejas capas de la música. Su toque es sumamente sensible y logra realzar la modernidad de la obra .

Seong-Jin Cho: El joven pianista coreano, con su reciente grabación, ofrece una interpretación de gran maestría técnica . Su interpretación es potente y precisa, con un enfoque que prioriza la estructura y la claridad .

Episodios y anécdotas

Los Valses nobles y sentimentales de Maurice Ravel son una obra rica en historia y varias anécdotas arrojan luz sobre la vida del compositor y la recepción de su música en esa época.

El concierto anónimo

Quizás la historia más famosa en torno a la obra sea la de su estreno en 1911. Ravel había accedido a que su nueva composición se interpretara en un “concierto anónimo” organizado por la Société Musicale Indépendante . No se revelaron los nombres de los compositores ; se invitó al público a adivinar el autor de cada pieza . Cuando se interpretaron los Valses nobles et sentimentales, fueron recibidos con silbidos y abucheos. El público, incluidos los amigos de Ravel, quedó impactado por la modernidad y las audaces armonías de la partitura, que describieron como “impactantes”. El público se indignó y muchos atribuyeron la obra a otros compositores como Erik Satie o Charles Koechlin, pero nunca a Ravel, a quien no creían capaz de tal audacia. Una vez revelado el nombre de Ravel , hubo un momento de asombro. El compositor se divirtió, y más tarde declaró que sus amigos estaban “furiosos porque lo había abucheado ” .

La creación del ballet Adé la ï de o el lenguaje de las flores

Un año después de su estreno para piano, la bailarina rusa Natasha Trouhanova le encargó a Ravel que orquestara los valses para un ballet. Su idea era crear una pieza de danza basada en la obra. El ballet, titulado Adelaida o el lenguaje de las flores, narra una historia de amor en un jardín donde cada flor simboliza una emoción. Ravel se entregó a la orquestación con su genio habitual, transformando la versión para piano en una obra maestra orquestal. Esta adaptación supuso una segunda vida para la obra, que en esta ocasión fue aclamada por la crítica y el público. La orquestación reveló los colores y matices ya presentes en la versión para piano y ayudó al público a aceptar el lenguaje musical de Ravel .

La influencia de Franz Schubert

El título mismo de los valses es una anécdota en sí mismo. Al nombrar su obra Valses nobles y sentimentales, Ravel rendía un homenaje directo y admirativo al compositor austriaco Franz Schubert, quien había compuesto ciclos de valses con títulos similares. Para Ravel , era una forma de situarse dentro de la gran tradición clásica, a la vez que afirmaba su propia modernidad. Era una declaración de intenciones: tomar una forma clásica y repensarla de una manera radicalmente nueva , incorporando sus propias armonías y visión. Este diálogo entre tradición e innovación es una constante en la obra de Ravel, y estos valses son un ejemplo perfecto.

Composiciones similares

Para situar los Valses nobles et sentimentales de Ravel en un contexto musical más amplio, se pueden citar varias obras que comparten características similares, ya sea en forma, género o enfoque estilístico.

Obras del propio Ravel

1919-1920 ): Esta es la composición más obvia . Aunque posterior, explora el mismo género del vals, pero de una manera mucho más dramática y caótica . Si los Valses nobles son una «suite de valses», La Valse es una «apoteosis del vals» que degenera en destrucción . La escritura armónica y rítmica es aún más compleja y virtuosa.

Miroirs (1905): Esta suite para piano solo comparte el lenguaje armónico y el enfoque impresionista de Ravel , especialmente en sus texturas sonoras y el uso del color. Piezas como Une barque sur l’océan o La vallée des cloches evocan el espíritu de los Valses nobles.

Obras de sus contemporáneos

Claude Debussy

Imágenes (1905, 1907): Debussy, al igual que Ravel, buscó crear cuadros sonoros, utilizando armonías poco convencionales y timbres orquestales al piano. El enfoque es similar, aunque la música de Debussy suele percibirse como más subjetiva y menos rígida estructuralmente que la de Ravel.

El rincón de los niños (1908): Aunque la temática es más ligera, esta suite de Debussy comparte el humor, la elegancia y la claridad de escritura que caracterizan a Ravel.

Erik Satie

Sarabandes (1887) o Gymnopédies (1888): Satie, con su enfoque minimalista y sus armonías modales, influyó en Ravel. Encontramos en ambos compositores un deseo de romper con el lenguaje romántico, conservando al mismo tiempo cierta poesía .

Obras de compositores románticos y posrománticos

Franz Schubert

Valses nobles, D. 969 y Valses sentimentales, D. 779: Como sugiere el título de Ravel, estas obras son el modelo directo . Ravel tomó el género del vals de Schubert y lo modernizó, transformando la inocencia y la simplicidad del original en complejidad y sofisticación armónicas.

Frédéric Chopin

Valses: Los valses de Chopin suelen citarse por su elegancia , lirismo y virtuosismo. Sin embargo, el enfoque de Chopin se mantiene dentro del marco romántico, mientras que Ravel, aunque inspirado por la elegancia de Chopin , rompe con su lenguaje armónico.

Robert Schumann

Carnaval, Op. 9: Este ciclo de pequeñas piezas para piano comparte la misma idea de crear una colección de impresiones y personajes distintos , incluso si el contexto narrativo de Schumann es más explícito.

En resumen, las composiciones similares a Ravel son aquellas que exploran la forma de la suite para piano, el género del vals y el lenguaje armónico de principios del siglo XX , mientras buscan trascender las convenciones del pasado .

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