Mémoires sur Wilhelm Friedemann Bach et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784) est le fils aîné de Johann Sebastian Bach et de Maria Barbara Bach. Il fut l’un des compositeurs les plus talentueux et les plus originaux parmi les enfants de J.S. Bach, mais aussi l’un des plus énigmatiques.

🔹 Vie et éducation précoces

Né à Weimar, il reçoit une éducation musicale intense de la part de son père, qui le considère comme le plus doué de ses enfants.

Il étudie le clavier, le contrepoint et la composition sous la direction étroite de J.S. Bach.

Plus tard, il étudie le droit et la philosophie à l’université de Leipzig, mais la musique reste sa passion centrale.

Carrière

Il occupe plusieurs postes importants d’organiste :

Sophienkirche de Dresde (1733-1746)

Liebfrauenkirche à Halle (1746-1764)

Connu pour son talent d’improvisateur en tant qu’organiste.

Malgré ses premiers succès, il eut du mal à conserver un emploi stable plus tard dans sa vie, peut-être en raison de sa personnalité difficile et de l’évolution des goûts musicaux de l’époque.

🔹 Style musical

Sa musique mêle la complexité baroque (héritée de son père) à l’expressivité du début du classicisme.

Il était plus aventureux sur le plan harmonique et moins lié aux conventions formelles que ses contemporains.

Son style préfigure l’Empfindsamer Stil (style sensible) – une approche émotionnelle expressive et nuancée de la musique.

🔹 Compositions

Il a composé dans différents genres : œuvres pour clavier, symphonies, musique de chambre et œuvres vocales sacrées.

Parmi ses œuvres notables, on peut citer :

Fugues et Fantaisies pour clavier

Sinfonias et concertos

Cantates et motets sacrés

Une grande partie de sa musique est restée inédite de son vivant et a ensuite été perdue ou mal attribuée.

🔹 L’héritage

Bien qu’éclipsé par son père et son frère Carl Philipp Emanuel Bach, Wilhelm Friedemann est de plus en plus reconnu pour son originalité et sa profondeur.

Sa vie reflète les luttes d’une génération en transition, coincée entre l’imposant héritage baroque et l’esthétique classique naissante.

Histoire

La vie de Wilhelm Friedemann Bach est le portrait saisissant et parfois tragique d’un artiste doué, pris entre les époques, les héritages et les attentes.

Né en 1710 à Weimar, il est le premier fils de Johann Sebastian Bach et reçoit une éducation musicale extraordinaire. Son père, sans doute l’un des plus grands compositeurs de l’histoire, lui a prodigué un enseignement personnel et intense. Friedemann ne devait pas se contenter d’être bon : on attendait de lui qu’il perpétue l’immense héritage du nom Bach. Et à bien des égards, il en était plus que capable. Enfant et jeune homme, il fait preuve d’un talent remarquable, notamment au clavier. Il pouvait improviser avec brio et sa maîtrise du contrepoint, de l’harmonie et de la structure musicale rivalisait avec celle de son père.

Pourtant, la vie de Wilhelm Friedemann n’a pas suivi la trajectoire que de tels dons auraient pu promettre. Il étudie à l’université de Leipzig, s’orientant d’abord vers le droit et la philosophie, mais la musique reste sa véritable voie. C’est à Dresde, en 1733, qu’il obtint son premier poste important, celui d’organiste à la Sophienkirche. Il s’y forge une réputation non seulement de virtuose, mais aussi de compositeur d’une originalité frappante. En 1746, il s’installe à Halle, où il occupe le poste prestigieux de la Liebfrauenkirche. Pendant un certain temps, sa carrière semble stable.

Mais peu à peu, des fissures apparaissent. Friedemann a une personnalité agitée, parfois difficile. Il se heurte aux autorités ecclésiastiques, néglige ses devoirs officiels et cherche à obtenir plus de liberté que ses fonctions ne le lui permettent. Parallèlement, le monde musical qui l’entoure est en pleine mutation. Le style baroque, complexe et profondément structuré, que son père avait maîtrisé, était en train de tomber en disgrâce. Le public se tourne vers un style plus léger et plus émotionnel, et bien que Friedemann soit capable de s’adapter – en effet, certaines de ses œuvres sont profondément expressives -, il n’adhère pas pleinement à ce changement de style.

Il quitta son poste à Halle en 1764 sans en obtenir un autre et, à partir de ce moment, sa vie devint de plus en plus instable. Il passe d’une ville à l’autre – Braunschweig, Leipzig, Berlin -, travaillant tantôt comme professeur et interprète indépendant, tantôt comptant sur la charité d’amis ou de mécènes. Malgré ses talents, il peine à trouver un succès durable ou une reconnaissance. Certaines sources suggèrent qu’il était en proie à des difficultés financières et peut-être même à l’alcoolisme. Il vendit certains des manuscrits de son père, et l’on pense qu’un certain nombre d’œuvres de J.S. Bach ont été perdues à cause des actions ou des malheurs de Friedemann.

Lorsqu’il meurt à Berlin en 1784, Wilhelm Friedemann Bach laisse derrière lui un héritage qui a longtemps été éclipsé par ses frères et sœurs, plus pratiques et plus prospères, en particulier Carl Philipp Emanuel Bach. Mais ces dernières années, les historiens de la musique et les interprètes ont commencé à le réévaluer. Sa musique – audacieuse, souvent surprenante, profondément expressive – témoigne d’un esprit à la fois formé aux rigueurs du baroque et désireux de s’en affranchir.

À bien des égards, Friedemann représente un pont entre les époques : pas tout à fait baroque, pas encore classique, pris dans les turbulences émotionnelles et esthétiques d’une période de transition. Son histoire est celle d’un génie contraint, d’un homme en désaccord avec le monde qui l’entoure, et du coût personnel de la vie dans l’ombre de la grandeur.

Chronologie

Aperçu chronologique de la vie de Wilhelm Friedemann Bach, retraçant son parcours de prodige prometteur à figure troublée et incomprise de la transition entre l’ère baroque et l’ère classique :

1710 – Naissance et petite enfance

22 novembre 1710 : Wilhelm Friedemann Bach naît à Weimar, fils aîné de Johann Sebastian Bach et de Maria Barbara Bach.

Son père commence à lui enseigner la musique dès son plus jeune âge, en utilisant des méthodes avancées, notamment le « Klavierbüchlein für Wilhelm Friedemann Bach », un cahier d’enseignement personnalisé.

Années 1720 – Éducation et formation

La famille Bach déménage à Köthen (1717), puis à Leipzig (1723), où J.S. Bach devient cantor à la Thomasschule.

Wilhelm Friedemann reçoit une éducation musicale rigoureuse, étudiant le clavier, le contrepoint, la composition et le violon avec son père.

Outre la musique, il reçoit des cours de latin, de grec, de mathématiques et de philosophie.

Vers 1729, il s’inscrit à la Thomasschule et poursuit ses études à l’université de Leipzig, où il étudie à la fois la musique et le droit.

1733 – Nomination à Dresde

Il obtient le poste prestigieux d’organiste à la Sophienkirche de Dresde, réputé pour son jeu virtuose et ses talents d’improvisateur.

Durant cette période, il compose des œuvres pour clavier, de la musique de chambre et des symphonies.

Sa réputation grandit, mais il commence à montrer des signes d’indépendance professionnelle et un tempérament complexe.

1746 – Poste à Halle

Friedemann accepte un nouveau poste d’organiste à la Liebfrauenkirche de Halle.

C’est là qu’il compose certaines de ses œuvres les plus expressives de musique sacrée et de clavier.

Il entretient une correspondance avec ses contemporains et cherche à être reconnu en dehors de son poste.

1764 – Il quitte Halle

Il démissionne de son poste à Halle sans en avoir obtenu un autre. Cette décision est probablement due à la fois à des frustrations professionnelles et au désir d’une plus grande liberté artistique.

Commence alors une période d’errance et d’incertitude, avec de brefs séjours dans des villes comme Braunschweig, Leipzig et Berlin.

Années 1760-1770 – Déclin et obscurité

Il tente de publier sa musique mais peine à trouver des mécènes ou un emploi stable.

Il enseigne et donne des représentations occasionnelles, mais vit dans l’instabilité financière.

Il vend des parties des manuscrits musicaux de son père – dont certains sont aujourd’hui perdus – probablement par nécessité.

1784 – Décès

Le 1er juillet 1784 : Wilhelm Friedemann Bach meurt à Berlin, relativement obscur et appauvri.

Au moment de sa mort, sa réputation est largement éclipsée par celle de son père et de son jeune frère Carl Philipp Emanuel Bach, plus adaptable.

Héritage posthume

Pendant de nombreuses années, la musique de Friedemann a été négligée ou mal attribuée.

Aux XXe et XXIe siècles, les spécialistes et les interprètes ont commencé à réévaluer sa musique, soulignant sa profondeur expressive, son imprévisibilité et son originalité.

Il est aujourd’hui considéré comme un personnage clé de la transition entre les périodes baroque et classique, incarnant à la fois la tradition et l’innovation.

Caractéristiques de la musique

La musique de Wilhelm Friedemann Bach est un mélange fascinant de discipline baroque et de liberté du début de l’ère classique, imprégné d’expressivité et d’inventivité personnelles. Contrairement à nombre de ses contemporains, Wilhelm Friedemann Bach s’est forgé un style idiosyncrasique, riche en émotions et souvent difficile sur le plan technique.

Voici les principales caractéristiques de son style musical :

🎼 1. Fusion d’éléments baroques et du début du classicisme

La musique de Friedemann porte le contrepoint complexe et la rigueur formelle de la tradition baroque de son père.

Cependant, elle présente également des traits du premier classicisme : plus de clarté mélodique, des phrasés périodiques et des contrastes expressifs.

Il s’est tenu entre deux époques, résistant souvent à l’élégante simplicité du style galant qui a défini une grande partie de la musique du milieu du XVIIIe siècle.

🎹 2. L’écriture virtuose et improvisée au clavier

Organiste et claveciniste de renom, Friedemann a composé de nombreuses œuvres pour clavier seul qui mettent l’accent sur le brio technique et la spontanéité.

Ses pièces pour clavier (comme les fantaisies et les fugues) donnent souvent l’impression d’être improvisées, avec des changements soudains de tempo, de texture et d’humeur.

Il était profondément expressif, utilisant l’ornementation, des modulations inattendues et la liberté rythmique pour transmettre des nuances émotionnelles.

🎭 3. Empfindsamer Stil (Style sensible)

Sa musique s’aligne souvent sur l’Empfindsamer Stil, qui met l’accent sur l’expressivité émotionnelle, les changements d’humeur fréquents et les moments intimes et lyriques.

Il utilise le chromatisme, la dissonance et les contrastes dynamiques pour renforcer l’impact émotionnel.

🔄 4. Imprévisibilité et contrastes

La musique de Friedemann est très imprévisible, passant fréquemment de la légèreté à l’intensité, ou de la stabilité tonale à l’instabilité harmonique.

Les changements métriques et texturaux soudains sont fréquents.

Ses œuvres résistent à la symétrie et à la prévisibilité des normes classiques ultérieures, ce qui leur confère une qualité de recherche et d’agitation.

🎻 5. Utilisation inventive de la forme

Il était moins préoccupé par les conventions formelles strictes que beaucoup de ses pairs.

Par exemple, alors qu’il composait des sonates et des fugues, il modifiait ou développait souvent leurs structures pour obtenir un effet expressif.

Certaines œuvres défient toute catégorisation facile, se démarquant des formes classiques plus nettes qui émergeaient au XVIIIe siècle.

🎶 6. Voix indépendante

Le style de Friedemann est très personnel – il n’a pas imité son père et ne s’est pas non plus conformé aux goûts de son frère Carl Philipp Emanuel Bach, qui a connu un plus grand succès commercial.

Il était, par essence, un compositeur anticonformiste, ce qui lui a peut-être coûté sa popularité de son vivant, mais qui contribue au caractère unique et fascinant de sa musique aujourd’hui.

🎼 Résumé en quelques mots :

Expressif, excentrique, virtuose, riche en harmonies, émotionnellement instable, stylistiquement hybride.

Compositeur de musique baroque ou de la période classique?

Wilhelm Friedemann Bach est un compositeur de transition : il n’entre ni dans la catégorie des compositeurs baroques ni dans celle des compositeurs classiques, mais se situe entre les deux.

Techniquement parlant :

Chronologiquement, il a vécu à la fin de la période baroque et au début de la période classique :

Né en 1710, alors que le style baroque (comme celui de son père) était en plein essor.

Mort en 1784, alors que la période classique (Haydn, Mozart) était solidement établie.

Stylistiquement :

Sa formation et sa musique de jeunesse sont ancrées dans la tradition baroque, notamment la maîtrise contrapuntique héritée de J.S. Bach.

Mais ses œuvres de maturité présentent de nombreuses caractéristiques du style classique primitif, telles que :

des mélodies expressives

Contrastes émotionnels

Structures formelles plus libres

le style sensible (Empfindsamer Stil), précurseur majeur de l’esthétique classique.

Alors, est-il baroque ou classique ?

Pas purement baroque :
Contrairement aux compositeurs baroques stricts, Friedemann s’est souvent affranchi de la rigueur formelle.

Sa musique est plus volatile sur le plan émotionnel et plus aventureuse sur le plan harmonique que la musique baroque typique.

Il n’est pas non plus tout à fait classique :
Sa musique n’a pas l’équilibre formel, l’élégance et la prévisibilité de compositeurs comme Mozart ou Haydn.

Il a évité la légèreté et le phrasé symétrique qui définissaient le style classique de la maturité.

Verdict final :

Wilhelm Friedemann Bach peut être décrit comme un compositeur de transition entre la fin du baroque et le début du classique, avec un style profondément personnel qui allie la profondeur intellectuelle du baroque à l’expressivité et à la liberté émotionnelles qui allaient définir l’ère classique.

Famille musicale

Wilhelm Friedemann Bach est né dans l’une des familles musicales les plus remarquables de l’histoire, la famille Bach. Sa vie et son œuvre ont été profondément marquées par cette lignée de compositeurs, d’interprètes et d’intellectuels musicaux. Voici un aperçu de sa famille musicale et de ses proches :

👨‍👩‍👦 Famille immédiate

Père : Jean-Sébastien Bach (1685-1750)

L’un des plus grands compositeurs de tous les temps.

Maître du contrepoint, de la fugue, de la musique chorale et instrumentale.

Il a donné à Wilhelm Friedemann une éducation musicale intensive et personnelle.

Lui a dédié le « Klavierbüchlein für Wilhelm Friedemann Bach » comme outil d’enseignement.

Mère : Maria Barbara Bach (1684-1720)

Première épouse de J.S. Bach et cousine de la famille Bach élargie.

Décédée lorsque Wilhelm avait 10 ans.

👨‍👩‍👧 👦 Demi-frères et demi-sœurs et frères et sœurs (beaucoup étaient musiciens)

Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)

Demi-frère ; peut-être le plus célèbre des enfants de J.S. Bach.

Musicien de la cour de Frédéric le Grand à Berlin ; plus tard, directeur musical à Hambourg.

Figure centrale de l’Empfindsamer Stil et pont vers la période classique.

Contrairement à Wilhelm, il a obtenu une large reconnaissance et un grand succès de son vivant.

🎼 Johann Christoph Friedrich Bach (1732-1795)

Demi-frère ; musicien de la cour de Bückeburg.

Connu pour avoir mélangé des éléments baroques et classiques, à l’instar de Wilhelm Friedemann.

Parfois appelé le « Bach de Bückeburg ».

Johann Christian Bach (1735-1782)

Demi-frère le plus jeune ; connu sous le nom de « Bach de Londres ».

Il écrit dans un style galant et influence le jeune Mozart.

Contrairement à Wilhelm, il adopte pleinement le style classique.

🧬 La famille Bach élargie

Les racines musicales de la famille Bach remontent à plusieurs générations. Nombre d’entre eux étaient compositeurs, organistes ou instrumentistes en Allemagne centrale.

🎼 Johann Ambrosius Bach (1645-1695) – Grand-père

Musicien municipal à Eisenach.

Père de J.S. Bach.

🎼 Johann Christoph Bach (1642-1703) – Grand-oncle

Important compositeur de la première heure ; l’une des sources d’inspiration musicale de J.S. Bach.

Son style a influencé la profondeur émotionnelle de la musique de J.S. et de W.F. Bach.

👪 Descendants de Wilhelm Friedemann Bach

Contrairement à certains de ses frères, Wilhelm Friedemann n’a pas eu d’enfants connus qui soient devenus des musiciens de premier plan.

Son instabilité personnelle et professionnelle a fait que sa branche de la famille Bach ne s’est pas poursuivie musicalement dans la génération suivante.

En résumé :

Wilhelm Friedemann Bach se trouvait au cœur de la dynastie musicale des Bach, formé par son père Johann Sebastian et entouré de demi-frères qui se sont chacun taillé une carrière unique dans le monde en pleine évolution de la musique du XVIIIe siècle. Mais contrairement à ses frères et sœurs, Wilhelm était un musicien agité, farouchement indépendant, dont le génie n’a jamais été pleinement reconnu de son vivant.

Les relations

Wilhelm Friedemann Bach, malgré sa célèbre lignée, a vécu une vie marquée par l’indépendance, la complexité et, à bien des égards, l’isolement. Ses relations avec les autres compositeurs, les musiciens, les mécènes et les institutions ont souvent été façonnées par sa personnalité intransigeante, ses goûts musicaux changeants et son instabilité économique.

Voici un aperçu de ses relations directes connues en dehors de sa famille :

🎼 Compositeurs et musiciens

Johann Gottlieb Goldberg (1727-1756)

Élève de J.S. Bach, il est probable qu’il ait connu Friedemann, notamment en raison de leur lien mutuel avec les Variations Goldberg.

Il n’y a pas de preuve solide d’une collaboration directe, mais ils faisaient partie des mêmes cercles musicaux de Dresde dans les années 1740.

Johann David Heinichen (1683-1729) et Jan Dismas Zelenka (1679-1745)

Bien qu’ils aient été des compositeurs de la cour de Dresde avant l’époque de Friedemann, leur influence a perduré dans la culture musicale catholique de la ville.

La position de Friedemann à la Sophienkirche (protestante) de Dresde l’a probablement placé en contraste artistique avec les compositeurs de la chapelle de la cour.

Christoph Schaffrath (1709-1763)

Musicien de la cour de Berlin sous Frédéric le Grand.

Bien que Carl Philipp Emanuel Bach ait eu des liens plus étroits avec la cour de Berlin, Friedemann a probablement eu des contacts avec Schaffrath ou était au courant de son travail lorsqu’il était à la recherche d’opportunités dans cette ville.

🏛️ Mécènes, employeurs et institutions

Sophienkirche, Dresde (1733-1746)

Sa première grande nomination en tant qu’organiste.

Il y acquiert une réputation pour ses improvisations à l’orgue et sa maîtrise technique.

Il se maintient d’abord en bonne position, mais finit par partir pour Halle.

Liebfrauenkirche (Marktkirche), Halle (1746-1764)

Son deuxième poste important, également en tant qu’organiste.

Des conflits avec les autorités ecclésiastiques et des frictions administratives l’amènent finalement à démissionner sans nouveau poste.

C’est le début de son déclin professionnel.

Université de Leipzig

Il y étudie brièvement le droit et la philosophie dans les années 1720.

Cette formation précoce élargit sa base intellectuelle, bien qu’il n’obtienne pas de diplôme officiel.

Braunschweig et Berlin

À la fin de sa vie, il passe du temps dans ces deux villes, essayant de trouver un patronage ou un emploi stable.

À Berlin, il essaie de vendre les manuscrits de son père pour subvenir à ses besoins.

Contrairement à ses frères, il n’a jamais obtenu de poste à la cour.

🎻 Orchestres et ensembles

Friedemann n’a pas entretenu d’association à long terme avec un grand orchestre de la cour.

La plupart de ses œuvres d’ensemble (sinfonias, concertos, musique de chambre) n’ont pas été commandées par des cours royales, contrairement aux œuvres de ses frères.

Il a probablement travaillé avec des ensembles locaux et des musiciens d’église à Dresde et à Halle, mais il existe peu de documents officiels à ce sujet.

🧑‍⚖️ Non-musiciens et mécènes

Johann Samuel Petri (1738-1801)

Élève et admirateur de Friedemann.

Il devint plus tard théoricien de la musique et conserva quelques informations sur l’enseignement et la personnalité de Friedemann.

Ses écrits ont contribué à façonner les premières impressions biographiques sur le caractère brillant mais troublé de Friedemann.

Christian Wolff et d’autres penseurs de Leipzig

Au cours de ses études universitaires, Friedemann a été exposé à la pensée des Lumières, notamment à la philosophie de Christian Wolff.

Cela a probablement influencé sa curiosité intellectuelle et sa réflexion personnelle profonde, mais l’a également rendu moins intéressé à se conformer aux normes artistiques ou à plaire aux mécènes.

En résumé :

Les relations directes de Wilhelm Friedemann Bach au-delà de sa famille étaient limitées, en partie en raison de sa nature non conformiste. Il ne dépendait pas des faveurs de la cour, évitait de nouer des liens étroits avec des compositeurs ou des mécènes influents et se tenait à l’écart des réseaux musicaux dans lesquels ses frères évoluaient si bien.

Sa carrière musicale était plus locale, indépendante et introspective, ce qui a contribué à sa singularité artistique et à ses difficultés professionnelles.

Compositeurs similaires

La musique de Wilhelm Friedemann Bach est unique – intensément expressive, stylistiquement imprévisible et riche en émotions. Cela dit, plusieurs compositeurs partagent des similitudes avec lui, que ce soit au niveau du style, du tempérament ou de leur position à la frontière historique entre la complexité baroque et la clarté classique.

Voici les compositeurs similaires à Wilhelm Friedemann Bach, regroupés par nature de similarité :

🎼 1. Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788)

Le plus proche stylistiquement et personnellement – son jeune demi-frère.

Champion du Empfindsamer Stil (style sensible).

Comme Wilhelm, il fusionne la technique baroque et la liberté émotionnelle.

C.P.E. était plus poli et structuré ; W.F. était plus brut et idiosyncrasique.

✅ Essayez de comparer leurs fantaisies pour clavier ou leurs mouvements lents pour vous faire une idée.

🎼 2. Johann Gottfried Müthel (1728-1788)

Un compositeur moins connu et l’un des derniers élèves de J.S. Bach.

Sa musique est virtuose, émotionnelle et souvent non conventionnelle, comme celle de Friedemann.

Il est surtout connu pour sa musique pour clavier improvisée et audacieuse.

🎼 3. Carl Heinrich Graun (1704-1759)

Compositeur d’opéra et d’instruments à la cour de Berlin.

Son style expressif, en particulier dans la musique vocale, s’aligne sur l’ampleur émotionnelle observée dans la musique d’église de W.F. Bach.

🎼 4. Johann Wilhelm Hässler (1747-1822)

Une figure de transition comme W.F. Bach, avec une production très axée sur le clavier.

Sa musique est expressive, parfois excentrique et peu connue – une autre figure de pont sous-estimée.

🎼 5. Franz Xaver Richter (1709-1789)

Membre de l’école de Mannheim, mais ses premières œuvres sont fortement influencées par le baroque.

Sa musique mêle le contrepoint et les nouvelles formes classiques, à l’instar de W.F. Bach.

Moins volatile sur le plan émotionnel, mais tout aussi hybride dans son style.

🎼 6. Georg Philipp Telemann (1681-1767)

Ami de la famille et parrain de C.P.E. Bach.

Bien que plus âgé, la diversité stylistique de Telemann (galant, baroque, français, folklorique) ressemble à l’éclectisme de W.F..

Tous deux partageaient une voix musicale indépendante, peu soucieuse des catégories strictes.

🎼 7. Domenico Scarlatti (1685-1757)

Sans lien direct avec les Bach, ses sonates pour clavier sont rythmiquement et harmoniquement audacieuses, comme celles de W.F. Bach.

Tous deux ont exploré la virtuosité, les modulations audacieuses et la surprise dans leur écriture pour clavier.

Ouvrages notables pour clavier seul

Les œuvres pour clavier seul de Wilhelm Friedemann Bach comptent parmi les plus expressives, inventives et techniquement difficiles de son époque. Bien qu’elles ne soient pas aussi connues que celles de son père (J.S. Bach) ou de son frère (C.P.E. Bach), elles offrent un aperçu fascinant d’un compositeur qui a su allier la complexité baroque à la liberté classique, le tout filtré par son propre génie émotionnel et improvisateur.

Voici quelques-unes de ses œuvres solo pour clavier les plus remarquables, dont beaucoup sont conservées dans des manuscrits plutôt que publiées de son vivant :

🎹 1. Fantaisie en ré mineur, F.19 (BR A 13)

L’une de ses œuvres les plus puissantes et les plus personnelles.

Pleine de contrastes dramatiques, d’instabilité harmonique et de structure libre.

Exemplaire de l’Empfindsamer Stil avec sa volatilité émotionnelle.

Semblable à l’esprit des fantaisies de C.P.E. Bach, mais plus impulsive.

🎹 2. Polonaises (F.12-F.17)

Six danses très expressives qui transcendent leur forme.

Bien qu’intitulées « polonaises », elles ressemblent davantage à des mini-drames.

Elles sont pleines de rebondissements surprenants, d’introspection profonde et de caractère personnel.

Particulièrement remarquables :

Polonaise n° 1 en ré mineur (F.12)

Polonaise n°6 en mi mineur (F.17)

🎹 3. Fugues et fantaisies fuguées

Il a hérité des compétences contrapuntiques de son père, mais leur a insufflé de l’émotion et de la liberté.

Fugue en fa mineur, F.31 – austère, intense et exceptionnellement émotionnelle.

Combine souvent une écriture fuguée stricte avec des sections improvisées.

🎹 4. Sonate en ré majeur, F.3

Une œuvre plus « classique », mais toujours pleine des tournures distinctives de W.F. Bach.

Elle se caractérise par des changements dynamiques soudains, une riche ornementation et une irrégularité formelle.

Alternance de beauté lyrique et d’intensité ardente.

🎹 5. Sonate en sol majeur, F.6

Brillante et inventive, elle témoigne du sens de l’enjouement de Friedemann.

Des moments d’élégance galante font place à des surprises dans l’harmonie et la structure.

🎹 6. Suite pour clavier en sol mineur, F.10

Fait écho au format de la suite baroque, mais d’une manière plus lâche et plus expressive.

Chaque mouvement est caractéristique et introspectif.

🎹 7. Fantaisie en do mineur, F.23

Une pièce plus courte, mais très dramatique.

Combine des courses virtuoses avec une couleur harmonique sombre et des changements soudains d’humeur.

📘 Éditions et catalogues

Ses œuvres sont cataloguées sous les numéros « F » (catalogue Falck) et parfois sous les numéros BR (Bach-Repertorium).

De nombreuses pièces existent dans des manuscrits autographes et sont encore redécouvertes et éditées.

Ouvrages notables

Wilhelm Friedemann Bach, bien que surtout connu pour ses œuvres pour clavier, a également composé une variété de musique importante dans les genres de la musique de chambre, de l’orchestre et de la musique vocale sacrée. Ces œuvres témoignent de sa personnalité musicale audacieuse, marquée par la maîtrise contrapuntique, l’imprévisibilité expressive et la liberté stylistique – un pont entre les périodes baroque et classique.

Voici une liste de ses œuvres hors clavier les plus remarquables, classées par genre :

🎻 Œuvres orchestrales

1. Sinfonia en fa majeur, F.67

L’une de ses œuvres les plus dynamiques et les plus passionnantes.

Elle se caractérise par des changements soudains de tempo et d’humeur, un dynamisme rythmique et une instrumentation colorée.

On y retrouve l’influence des premières symphonies classiques, mais avec une touche baroque.

2. Sinfonia en ré mineur, F.65

Dramatique et orageuse, semblable à l’esprit de Sturm und Drang.

Harmoniquement audacieuse et pleine de tension.

Ressemble à C.P.E. Bach dans son registre émotionnel, mais avec plus de crudité.

3. Sinfonia en ré majeur, F.64

Vive, pleine d’énergie et moins intense que la F.65.

Affiche un style proto classique tout en conservant une densité contrapuntique.

🎻 Concertos

4. Concerto pour flûte en ré majeur, F.44

Peut-être composé pour la scène active des flûtes de cour de Dresde.

Équilibre entre le lyrisme et la virtuosité.

Alternance d’élégance galante et de complexité fougueuse.

5. Concerto pour clavecin en mi mineur, F.43 (également arrangé pour orgue)

Bien qu’écrit pour clavier et orchestre, il s’agit d’un concerto et non d’une œuvre pour clavier seul.

Plus sérieux et symphonique que les concertos galants typiques.

Développement contrapuntique au sein d’une texture orchestrale tournée vers l’avenir.

🎼 Musique de chambre

6. Duo en fa majeur pour deux flûtes, F.57

Brillant, charmant et conversationnel.

Interaction mélodique bien conçue, pleine de surprises et de syncopes.

7. Sonate en trio en ré majeur, F.49 (pour flûte, violon et basse continue)

Fait écho aux sonates en trio de son père, mais y ajoute de la chaleur et des détails lyriques.

Textures engageantes et contrepoint entre les voix.

🎶 Œuvres vocales sacrées

8. Cantate de Pâques : « Dies ist der Tag », F.94

Une cantate festive, jubilatoire, pleine de contrastes et d’invention.

Structurée avec des arias, des récitatifs et des sections chorales.

Mélange de tradition luthérienne et d’expressivité personnelle.

9. Magnificat en ré majeur, F.101

L’une des œuvres vocales les plus grandioses du compositeur.

Fait écho au style sacré de J.S. Bach tout en introduisant des textures plus légères et un langage harmonique classique.

Écriture chorale complexe, contrastes dynamiques et profondeur émotionnelle.

10. Missa en ré mineur, F.100 (Kyrie et Gloria seulement)

Une œuvre sacrée profondément expressive.

Sérieuse, dramatique et imprégnée de contrepoint baroque.

💡 Conseil :

Contrairement à son père, les œuvres de Wilhelm Friedemann autres que pour clavier sont moins bien conservées et étaient souvent inédites de son vivant. Une grande partie de sa musique survit grâce à des manuscrits autographes et à des travaux d’érudition ultérieurs.

Activités autres que la composition

Wilhelm Friedemann Bach (1710-1784), le fils aîné de Johann Sebastian Bach, a mené une vie complexe et quelque peu turbulente. Bien qu’on se souvienne surtout de lui en tant que compositeur, il a joué plusieurs autres rôles tout au long de sa carrière. Voici ses principales activités non liées à la composition :

1. Organiste et interprète

Dresde (1733-1746) : Nommé organiste à la Sophienkirche. Il acquiert la réputation d’être l’un des meilleurs organistes de son temps, connu pour ses talents d’improvisateur.

Halle (1746-1764) : Il devient organiste à la Liebfrauenkirche (église Notre-Dame). Ses prestations attirent l’attention, mais il se heurte aussi aux autorités ecclésiastiques, en partie à cause de son esprit d’indépendance.

Il se produit fréquemment au clavecin et à l’orgue, improvisant souvent avec beaucoup de flair et de complexité.

2. Le professeur

Wilhelm Friedemann enseigne le clavier et la composition en privé. Bien qu’il n’ait jamais eu un grand nombre d’élèves, il était respecté pour la profondeur de ses connaissances, notamment en matière de contrepoint et d’improvisation.

Son élève le plus remarquable est Johann Nikolaus Forkel, qui deviendra plus tard le premier biographe de J.S. Bach.

3. Copiste et archiviste musical

Il a copié et conservé de nombreuses œuvres de son père, dont certaines auraient pu être perdues.

Il a conservé de nombreux manuscrits de J.S. Bach, mais a malheureusement vendu ou perdu beaucoup d’entre eux au cours de ses dernières années d’instabilité financière.

4. Musicien indépendant

Après avoir quitté son poste à Halle sans avoir obtenu de poste permanent, il a travaillé comme musicien indépendant, notamment à Leipzig, Braunschweig et Berlin.

Il donne des concerts privés, enseigne et se produit dans les salons et les petites assemblées de la cour.

5. Litiges et luttes juridiques

Il est impliqué dans des conflits concernant son emploi à Halle et a plus tard des problèmes juridiques et financiers, souvent liés à des dettes et à l’absence de revenus réguliers.

Episodes et anecdotes

La vie de Wilhelm Friedemann Bach est remplie d’épisodes fascinants, de luttes personnelles et d’excentricités qui ont intrigué les historiens pendant des siècles. Voici quelques épisodes notables et quelques anecdotes à son sujet :

🎭 1. La réputation de « génie difficile

Friedemann a souvent été perçu comme une personnalité brillante mais imprévisible. Il avait une capacité d’improvisation exceptionnelle, et de nombreux contemporains pensaient qu’il surpassait même son célèbre père au clavier.

Malgré son talent, il était souvent en conflit avec ses employeurs et ses mécènes, ne voulant pas se conformer aux attentes ni compromettre sa vision artistique. Cela lui a probablement coûté des postes stables.

📜 2. Héritier de l’héritage de J.S. Bach

À la mort de Jean-Sébastien Bach en 1750, Friedemann hérite d’une grande partie de ses manuscrits, y compris des autographes et des œuvres inachevées.

Malheureusement, en raison de difficultés financières, Friedemann a vendu un grand nombre de ces manuscrits inestimables, dont certains ont été perdus à jamais ou dispersés à travers l’Europe. C’est depuis lors un point sensible pour les historiens de la musique.

🕵️ 3. Manuscrits mystérieux et falsifiés ?

Certains spécialistes pensent que Friedemann a pu faire passer certaines des compositions de son père pour les siennes, ou vice versa, en particulier dans les moments difficiles. Dans quelques œuvres, la ligne de démarcation est floue et l’attribution est débattue – qu’il s’agisse de J.S. ou de W.F. Bach.

Il est également possible qu’il ait embelli ou modifié des œuvres existantes, en y ajoutant des couches de son propre style.

🎼 4. Un improvisateur de renom

Friedemann était considéré comme l’un des plus grands improvisateurs de son temps. Même Mozart aurait eu connaissance de son talent.

Dans une anecdote célèbre, un noble demanda à Friedemann d’improviser une fugue sur un thème. Il s’est montré si brillant et spontané que le public a cru que l’œuvre avait été écrite à l’avance.

⚖️ 5. Démission soudaine de Halle

En 1764, Friedemann quitte brusquement son poste sûr à Halle (sans qu’un autre poste soit prévu). Ses raisons ne sont pas claires, mais des lettres suggèrent une insatisfaction quant à son traitement et à ses revenus.

Cette décision a entamé une période d’instabilité de plusieurs décennies, au cours de laquelle il n’a jamais occupé un autre poste officiel.

🎲 6. Musicien errant

Après avoir quitté Halle, Friedemann a vécu pendant des années comme musicien indépendant, se déplaçant souvent entre des villes comme Leipzig, Dresde et Berlin.

Il se produit dans des salons privés, enseigne à des étudiants et recherche le mécénat, mais ne retrouve jamais la stature de sa première carrière.

🧪 7. Personnalité et luttes

Il était connu pour être fier, secret et parfois socialement difficile.

Contrairement à son frère Carl Philipp Emanuel, qui a su s’adapter et réussir à la cour, Friedemann a résisté aux compromis et a connu des problèmes financiers pendant la majeure partie de sa vie.

Il semblerait que dans ses dernières années, il ait souffert de pauvreté et peut-être de dépression.

⚰️ 8. Une fin tranquille

Wilhelm Friedemann Bach meurt en 1784 à Berlin, presque oublié par le monde de la musique.

Paradoxalement, l’intérêt pour sa vie et son œuvre s’est accru après sa mort, surtout au XIXe siècle, grâce aux biographes et à l’image romancée du « génie tragique et incompris ».

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on Wilhelm Friedemann Bach (1710–1784) and His Works

Overview

Wilhelm Friedemann Bach (1710–1784) was the eldest son of Johann Sebastian Bach and Maria Barbara Bach. He was one of the most talented and original composers among J.S. Bach’s children, but also one of the most enigmatic.

🔹 Early Life and Education

Born in Weimar, he received an intense musical education from his father, who considered him the most gifted of his children.

He studied keyboard, counterpoint, and composition under J.S. Bach’s close guidance.

Later studied law and philosophy at the University of Leipzig, but music remained his central passion.

🔹 Career

He held several important organist positions:

Sophienkirche in Dresden (1733–1746)

Liebfrauenkirche in Halle (1746–1764)

Known for his improvisational brilliance as an organist.

Despite his early successes, he struggled to maintain steady employment later in life, possibly due to his difficult personality and the changing musical tastes of the time.

🔹 Musical Style

His music blends Baroque complexity (inherited from his father) with early Classical expressiveness.

He was more harmonically adventurous and less bound to formal conventions than his contemporaries.

His style foreshadowed the Empfindsamer Stil (sensitive style) — an emotionally expressive, nuanced approach to music.

🔹 Compositions

He composed in various genres: keyboard works, symphonies, chamber music, and sacred vocal works.

Notable works include:

Fugues and Fantasias for keyboard

Sinfonias and Concertos

Sacred Cantatas and Motets

Much of his music remained unpublished during his lifetime and was later lost or misattributed.

🔹 Legacy

Though overshadowed by his father and brother Carl Philipp Emanuel Bach, Wilhelm Friedemann is increasingly recognized for his originality and depth.

His life reflects the struggles of a transitional generation — caught between the towering Baroque legacy and the emerging Classical aesthetic.

History

Wilhelm Friedemann Bach’s life is a striking and sometimes tragic portrait of a gifted artist caught between eras, legacies, and expectations.

Born in 1710 in Weimar, he was the first son of Johann Sebastian Bach and received an extraordinary musical education. His father, arguably one of the greatest composers in history, taught him personally and intensely. Friedemann was not just expected to be good—he was expected to carry forward the immense legacy of the Bach name. And in many ways, he was more than capable. As a child and young man, he displayed remarkable talent, especially at the keyboard. He could improvise with brilliance, and his command of counterpoint, harmony, and musical structure rivaled that of his father.

Yet Wilhelm Friedemann’s life did not follow the trajectory that such gifts might have promised. He studied at the University of Leipzig, originally pursuing law and philosophy, but music remained his true path. His first major position came in Dresden in 1733 as organist at the Sophienkirche. There, he built a reputation not only as a virtuoso but also as a composer of striking originality. In 1746, he moved to Halle, taking the prestigious post at the Liebfrauenkirche. For a time, his career seemed stable.

But gradually, cracks began to show. Friedemann had a restless, sometimes difficult personality. He clashed with church authorities, neglected his official duties, and sought more freedom than his positions allowed. At the same time, the musical world around him was changing. The intricate, deeply structured Baroque style that his father had mastered was falling out of favor. Audiences were turning to a lighter, more emotional style, and although Friedemann was capable of adapting—indeed, some of his music is deeply expressive—he didn’t fully embrace this stylistic shift.

He left his post in Halle in 1764 without securing another, and from that point on, his life became increasingly unstable. He moved from city to city—Braunschweig, Leipzig, Berlin—sometimes working as a freelance teacher and performer, sometimes relying on the charity of friends or patrons. Despite his talents, he struggled to find lasting success or recognition. Some sources suggest he was plagued by financial difficulties and perhaps even alcoholism. He sold off some of his father’s manuscripts, and it’s believed that a number of J.S. Bach’s works have been lost due to Friedemann’s actions or misfortunes.

When he died in Berlin in 1784, Wilhelm Friedemann Bach left behind a legacy that was, for a long time, overshadowed by his more practical and successful siblings—especially Carl Philipp Emanuel Bach. But in recent years, music historians and performers have begun to reevaluate him. His music—bold, often surprising, deeply expressive—shows a mind that was both trained in the rigors of the Baroque and yearning to break free from them.

In many ways, Friedemann represents a bridge between eras: not quite Baroque, not yet Classical, caught in the emotional and aesthetic turbulence of a time in transition. His story is one of genius constrained, of a man at odds with the world around him, and of the personal costs of living in the shadow of greatness.

Chronology

chronological overview of Wilhelm Friedemann Bach’s life, tracing his path from promising prodigy to a troubled and misunderstood figure of transition between the Baroque and Classical eras:

1710 – Birth and Early Childhood

November 22, 1710: Wilhelm Friedemann Bach is born in Weimar, the eldest son of Johann Sebastian Bach and Maria Barbara Bach.

His early years are spent in a deeply musical household; his father begins instructing him in music at a young age, using advanced methods, including the “Klavierbüchlein für Wilhelm Friedemann Bach”, a personalized teaching notebook.

1720s – Education and Formative Training

The Bach family moves to Köthen (1717) and later to Leipzig (1723), where J.S. Bach becomes cantor at the Thomasschule.

Wilhelm Friedemann receives a rigorous musical education, studying keyboard, counterpoint, composition, and violin under his father.

In addition to music, he is taught Latin, Greek, mathematics, and philosophy.

Around 1729, he enrolls at Thomasschule and studies further at the University of Leipzig, pursuing both music and law.

1733 – Dresden Appointment

He secures the prestigious position of organist at the Sophienkirche in Dresden, known for his virtuosic playing and improvisation skills.

Composes keyboard works, chamber music, and symphonies during this period.

His reputation grows, but he begins to show signs of professional independence and a complex temperament.

1746 – Halle Position

Friedemann accepts a new post as organist at the Liebfrauenkirche in Halle.

Composes some of his most expressive sacred music and keyboard works here.

Maintains correspondence with contemporaries and seeks recognition outside his post.

1764 – Leaves Halle

He resigns from his position in Halle without having secured another. The decision likely stems from both professional frustrations and a desire for more artistic freedom.

Begins a wandering and uncertain period, with brief stays in cities such as Braunschweig, Leipzig, and Berlin.

1760s–1770s – Decline and Obscurity

He attempts to publish his music but struggles to find patrons or consistent employment.

Teaches and gives occasional performances but lives in financial instability.

Sells parts of his father’s musical manuscripts—some of which are now lost—likely out of necessity.

1784 – Death

July 1, 1784: Wilhelm Friedemann Bach dies in Berlin, relatively obscure and impoverished.

At the time of his death, his reputation is largely eclipsed by that of his father and his more adaptable younger brother, Carl Philipp Emanuel Bach.

Posthumous Legacy

For many years, Friedemann’s music was neglected or misattributed.

In the 20th and 21st centuries, scholars and performers began to reevaluate his music, noting its expressive depth, unpredictability, and originality.

He is now seen as a key transitional figure between the Baroque and Classical periods, embodying both tradition and innovation.

Characteristics of Music

The music of Wilhelm Friedemann Bach is a fascinating blend of Baroque discipline and early Classical freedom, infused with personal expressivity and inventiveness. Unlike many of his contemporaries, Friedemann carved out a style that was idiosyncratic, emotionally rich, and often technically challenging.

Here are the key characteristics of his musical style:

🎼 1. Fusion of Baroque and Early Classical Elements

Friedemann’s music carries the complex counterpoint and formal rigor of his father’s Baroque tradition.

Yet it also embraces early Classical traits: more melodic clarity, periodic phrasing, and expressive contrasts.

He stood between two eras, often resisting the elegant simplicity of the galant style that defined much of mid-18th century music.

🎹 2. Virtuosic and Improvisatory Keyboard Writing

As a renowned organist and harpsichordist, Friedemann composed many solo keyboard works that emphasize technical brilliance and spontaneity.

His keyboard pieces (such as fantasias and fugues) often feel improvisational, with sudden shifts in tempo, texture, and mood.

He was deeply expressive, using ornamentation, unexpected modulations, and rhythmic freedom to convey emotional nuance.

🎭 3. Empfindsamer Stil (Sensitive Style)

His music often aligns with the Empfindsamer Stil, which emphasized emotional expressiveness, frequent mood changes, and intimate, lyrical moments.

He used chromaticism, dissonance, and dynamic contrasts to heighten the emotional impact.

🔄 4. Unpredictability and Contrast

Friedemann’s music is highly unpredictable, frequently moving between lightness and intensity, or tonal stability and harmonic instability.

Sudden metric shifts and textural changes are common.

His works resist the symmetry and predictability of later Classical norms—this gives them a restless, searching quality.

🎻 5. Inventive Use of Form

He was less concerned with strict formal conventions than many of his peers.

For example, while he composed sonatas and fugues, he often altered or expanded their structures for expressive effect.

Some works defy easy categorization, standing apart from the cleaner-cut Classical forms that were emerging in the 18th century.

🎶 6. Independent Voice

Friedemann’s style is highly individual—he didn’t imitate his father, nor did he conform to the tastes of his more commercially successful brother, Carl Philipp Emanuel Bach.

He was, in essence, a nonconformist composer, which may have cost him popularity in his lifetime but contributes to the compelling uniqueness of his music today.

🎼 Summary in a Few Words:

Expressive, eccentric, virtuosic, harmonically rich, emotionally unstable, stylistically hybrid.

Composer of Baroque Music or Classical Period?

Wilhelm Friedemann Bach is best understood as a transitional composer — he doesn’t fit neatly into either the Baroque or Classical category, but stands between them.

🎼 Technically Speaking:

Chronologically, he lived during the late Baroque and early Classical periods:

Born in 1710, when the Baroque style (like his father’s) was in full bloom.

Died in 1784, by which time the Classical period (Haydn, Mozart) was firmly established.

🎵 Stylistically:

His training and early music are rooted in the Baroque tradition, especially the contrapuntal mastery inherited from J.S. Bach.

But his mature works show many features of early Classical style, such as:

Expressive melodies

Emotional contrasts

Freer formal structures

The Empfindsamer Stil (sensitive style), which was a major precursor to Classical aesthetics

So, is he Baroque or Classical?

✅ Not purely Baroque:
Unlike strict Baroque composers, Friedemann often broke from formal rigor.

His music is more emotionally volatile and harmonically adventurous than typical Baroque fare.

✅ Not fully Classical either:
His music lacks the formal balance, elegance, and predictability of composers like Mozart or Haydn.

He avoided the lightness and symmetrical phrasing that defined the mature Classical style.

🧭 Final Verdict:

Wilhelm Friedemann Bach is best described as a late Baroque / early Classical transitional composer, with a deeply personal style that blends the intellectual depth of the Baroque with the emotional expressivity and freedom that would define the Classical era.

Musical Family

Wilhelm Friedemann Bach was born into one of the most remarkable musical families in history—the Bach family. His life and work were deeply shaped by this lineage, filled with composers, performers, and musical intellectuals. Here’s a look at his musical family and relatives:

👨‍👩‍👦 Immediate Family

🎼 Father: Johann Sebastian Bach (1685–1750)

One of the greatest composers of all time.

A master of counterpoint, fugue, choral, and instrumental music.

Gave Wilhelm Friedemann an intensive and personal musical education.

Dedicated “Klavierbüchlein für Wilhelm Friedemann Bach” to him as a teaching tool.

🎼 Mother: Maria Barbara Bach (1684–1720)

First wife of J.S. Bach and cousin from the extended Bach family.

Died when Wilhelm was 10 years old.

👨‍👩‍👧‍👦 Half-Siblings and Siblings (many were musicians)

🎼 Carl Philipp Emanuel Bach (1714–1788)

Half-brother; perhaps the most famous of J.S. Bach’s children.

Court musician to Frederick the Great in Berlin; later music director in Hamburg.

A central figure in the Empfindsamer Stil and a bridge to the Classical period.

Unlike Wilhelm, he achieved broad recognition and success in his lifetime.

🎼 Johann Christoph Friedrich Bach (1732–1795)

Half-brother; court musician in Bückeburg.

Known for blending Baroque and Classical elements, similar to Wilhelm Friedemann.

Sometimes called the “Bückeburg Bach.”

🎼 Johann Christian Bach (1735–1782)

Youngest half-brother; known as the “London Bach.”

Wrote in a galant style and influenced a young Mozart.

Unlike Wilhelm, he fully embraced the Classical style.

🧬 Extended Bach Family

The Bach family had musical roots going back generations. Many were composers, organists, or instrumentalists in central Germany.

🎼 Johann Ambrosius Bach (1645–1695) – Grandfather

Town musician in Eisenach.

Father of J.S. Bach.

🎼 Johann Christoph Bach (1642–1703) – Great-uncle

Important early composer; one of J.S. Bach’s musical inspirations.

His style influenced the emotional depth in the music of both J.S. and W.F. Bach.

👪 Descendants of Wilhelm Friedemann Bach

Unlike some of his brothers, Wilhelm Friedemann had no known children who became prominent musicians.

His personal and professional instability meant his branch of the Bach family did not continue musically into the next generation.

🧭 In Summary:

Wilhelm Friedemann Bach stood at the heart of the Bach musical dynasty, trained by his father Johann Sebastian, and surrounded by half-brothers who each carved out unique careers in the evolving world of 18th-century music. But unlike his siblings, Wilhelm was a restless, fiercely independent musician whose genius was never fully recognized in his lifetime.

Relationships

Wilhelm Friedemann Bach, despite his famous lineage, lived a life marked by independence, complexity, and in many ways isolation. His relationships with other composers, musicians, patrons, and institutions were often shaped by his uncompromising personality, changing musical tastes, and economic instability.

Here’s a breakdown of his known direct relationships outside of his family:

🎼 Composers and Musicians

Johann Gottlieb Goldberg (1727–1756)

A pupil of J.S. Bach and likely acquainted with Friedemann, especially given their mutual connection to the Goldberg Variations.

There’s no strong evidence of a direct collaboration, but they were part of the same Dresden musical circles in the 1740s.

Johann David Heinichen (1683–1729) and Jan Dismas Zelenka (1679–1745)

While they were court composers in Dresden before Friedemann’s time, their influence lingered in the city’s Catholic musical culture.

Friedemann’s position at the Sophienkirche (Protestant) in Dresden likely placed him in artistic contrast with the court chapel composers.

Christoph Schaffrath (1709–1763)

A court musician in Berlin under Frederick the Great.

Although Carl Philipp Emanuel Bach had stronger ties to the Berlin court, Friedemann likely interacted with or was aware of Schaffrath’s work during his time seeking opportunities there.

🏛️ Patrons, Employers, and Institutions

Sophienkirche, Dresden (1733–1746)

His first major appointment as organist.

He gained a reputation for his organ improvisations and technical command here.

He maintained good standing initially but eventually left for Halle.

Liebfrauenkirche (Marktkirche), Halle (1746–1764)

His second major post, also as organist.

Conflicts with church authorities and administrative friction eventually led to his resignation without a new post.

This marked the beginning of his professional decline.

University of Leipzig

He studied law and philosophy here briefly in the 1720s.

This early education broadened his intellectual base, though he did not complete formal degrees.

Braunschweig and Berlin

He spent time in both cities in later life, attempting to find patronage or stable employment.

In Berlin, he tried to sell his father’s manuscripts to support himself.

He never secured a court position, unlike his brothers.

🎻 Orchestras and Ensembles

Friedemann did not maintain any long-term association with a major court orchestra.

Most of his ensemble writing (sinfonias, concertos, chamber music) was not commissioned by royal courts, unlike his brothers’ works.

He likely worked with local ensembles and church musicians in Dresden and Halle, but few formal records exist.

🧑‍⚖️ Non-Musicians and Patrons

Johann Samuel Petri (1738–1801)

A pupil and admirer of Friedemann.

Later became a music theorist and preserved some information about Friedemann’s teaching and personality.

His writings helped shape early biographical impressions of Friedemann’s brilliant but troubled character.

Christian Wolff and Other Leipzig Thinkers

During his university years, Friedemann was exposed to early Enlightenment thought, including Christian Wolff’s philosophy.

This likely influenced his intellectual curiosity and deep personal thinking, but also made him less interested in conforming to artistic norms or pleasing patrons.

🧭 In Summary:

Wilhelm Friedemann Bach’s direct relationships beyond his family were limited, partly due to his nonconformist nature. He resisted dependence on court favor, avoided close ties with influential composers or patrons, and maintained a certain aloofness from musical networks that his brothers navigated so well.

His musical career was more local, independent, and introspective—which contributed to both his artistic uniqueness and his professional struggles.

Similar Composers

Wilhelm Friedemann Bach’s music is unique—intensely expressive, stylistically unpredictable, and emotionally rich. That said, several composers share similarities with him, either in style, temperament, or their position on the historical border between Baroque complexity and Classical clarity.

Here are composers similar to Wilhelm Friedemann Bach, grouped by the nature of the similarity:

🎼 1. Carl Philipp Emanuel Bach (1714–1788)

Most closely related stylistically and personally—his younger half-brother.

Champion of the Empfindsamer Stil (Sensitive Style).

Like Wilhelm, he merged Baroque technique with emotional freedom.

C.P.E. was more polished and structured; W.F. was more raw and idiosyncratic.

✅ Try comparing their keyboard fantasias or slow movements for insight.

🎼 2. Johann Gottfried Müthel (1728–1788)

A lesser-known composer and one of J.S. Bach’s last students.

His music is virtuosic, emotional, and often unconventional—like Friedemann’s.

Especially known for keyboard music that’s improvisatory and bold.

🎼 3. Carl Heinrich Graun (1704–1759)

Operatic and instrumental composer at the Berlin court.

His expressive style, especially in vocal music, aligns with the emotional breadth seen in W.F. Bach’s church music.

🎼 4. Johann Wilhelm Hässler (1747–1822)

A transitional figure like W.F. Bach with a keyboard-heavy output.

His music is expressive, sometimes quirky, and not widely known—another underappreciated bridge figure.

🎼 5. Franz Xaver Richter (1709–1789)

Member of the Mannheim school, but his early works are heavily Baroque-influenced.

His music mixes counterpoint and new Classical forms, much like W.F. Bach.

Less volatile emotionally, but similarly hybrid in style.

🎼 6. Georg Philipp Telemann (1681–1767)

A family friend and godfather to C.P.E. Bach.

Though older, Telemann’s stylistic diversity (galant, Baroque, French, folk) resembles W.F.’s eclecticism.

Both shared an independent musical voice, unconcerned with strict categories.

🎼 7. Domenico Scarlatti (1685–1757)

Not directly linked to the Bachs, but his keyboard sonatas are rhythmically and harmonically daring, like W.F. Bach’s.

Both explored virtuosity, bold modulations, and surprise in their keyboard writing.

Notable Keyboard Solo Works

Wilhelm Friedemann Bach’s keyboard solo works are among the most expressive, inventive, and technically challenging of his time. Though not as well-known as the works of his father (J.S. Bach) or brother (C.P.E. Bach), they offer a fascinating look into a composer who merged Baroque complexity with Classical freedom, filtered through his own emotional and improvisatory genius.

Here are some of his most notable solo keyboard works, many of which are preserved in manuscripts rather than published in his lifetime:

🎹 1. Fantasia in D Minor, F.19 (BR A 13)

One of his most powerful and personal works.

Full of dramatic contrasts, harmonic instability, and free structure.

Exemplifies the Empfindsamer Stil with its emotional volatility.

Similar in spirit to C.P.E. Bach’s fantasies but more impulsive.

🎹 2. Polonaises (F.12–F.17)

Six highly expressive dances that transcend their form.

Though titled as “polonaises”, they are more like mini-dramas.

Full of surprising turns, deep introspection, and personal character.

Especially notable:

Polonaise No. 1 in D minor (F.12)

Polonaise No. 6 in E minor (F.17)

🎹 3. Fugues and Fugal Fantasias

He inherited his father’s contrapuntal skills but infused them with emotion and freedom.

Fugue in F minor, F.31 – stark, intense, and unusually emotional.

Often combines strict fugal writing with improvisatory sections.

🎹 4. Sonata in D Major, F.3

A more “Classical” work, but still full of W.F. Bach’s distinctive twists.

Features sudden dynamic changes, rich ornamentation, and formal irregularity.

Alternates between lyrical beauty and fiery intensity.

🎹 5. Sonata in G Major, F.6

Bright and inventive, showing Friedemann’s sense of playfulness.

Moments of gallant elegance give way to surprises in harmony and structure.

🎹 6. Keyboard Suite in G Minor, F.10

Echoes the Baroque suite format but in a looser, more expressive manner.

Each movement is characterful and introspective.

🎹 7. Fantasia in C Minor, F.23

A shorter piece, but highly dramatic.

Combines virtuosic runs with dark harmonic color and sudden shifts in mood.

📘 Editions and Catalogues

His works are catalogued under “F” numbers (Falck catalogue) and sometimes BR numbers (Bach-Repertorium).

Many pieces exist in autograph manuscripts and are still being rediscovered and edited.

Notable Works

Wilhelm Friedemann Bach, though best known for his keyboard works, also composed a variety of significant music in chamber, orchestral, and sacred vocal genres. These works further showcase his bold musical personality, marked by contrapuntal mastery, expressive unpredictability, and stylistic freedom—a bridge between the Baroque and Classical periods.

Here’s a list of his most notable non-keyboard works, organized by genre:

🎻 Orchestral Works

1. Sinfonia in F Major, F.67

One of his most dynamic and exciting works.

Features sudden tempo and mood shifts, rhythmic drive, and colorful instrumentation.

Shows the influence of the early Classical symphony, but with a Baroque edge.

2. Sinfonia in D minor, F.65

Dramatic and stormy, similar in spirit to Sturm und Drang.

Harmonically bold and full of tension.

Resembles C.P.E. Bach in its emotional range, but with more rawness.

3. Sinfonia in D major, F.64

Lively, full of energy, and less intense than F.65.

Displays a proto-Classical style while retaining contrapuntal density.

🎻 Concertos

4. Flute Concerto in D Major, F.44

Possibly composed for Dresden’s active court flute scene.

Balances lyricism with virtuosic display.

Alternates between galant elegance and spirited complexity.

5. Harpsichord Concerto in E minor, F.43 (also arranged for organ)

While written for keyboard and orchestra, it’s a concerto, not a solo keyboard work.

More serious and symphonic than typical galant concertos.

Contrapuntal development within a forward-looking orchestral texture.

🎼 Chamber Music

6. Duet in F Major for 2 Flutes, F.57

Bright, charming, and conversational.

Well-crafted melodic interplay, full of surprises and syncopation.

7. Trio Sonata in D Major, F.49 (for flute, violin, and basso continuo)

Echoes his father’s trio sonatas but adds warmth and lyrical detail.

Engaging textures and counterpoint between the voices.

🎶 Sacred Vocal Works

8. Easter Cantata: “Dies ist der Tag”, F.94

A festive, jubilant cantata full of contrast and invention.

Structured with arias, recitatives, and choral sections.

Mixes Lutheran tradition with personal expressivity.

9. Magnificat in D Major, F.101

One of his grandest vocal works.

Echoes J.S. Bach’s sacred style while introducing lighter textures and Classical harmonic language.

Complex choral writing, dynamic contrasts, and emotional depth.

10. Missa in D minor, F.100 (Kyrie and Gloria only)

A deeply expressive sacred work.

Serious, dramatic, and infused with Baroque counterpoint.

💡 Tip:

Unlike his father, Wilhelm Friedemann’s non-keyboard works are less well-preserved and were often unpublished in his lifetime. Much of his music survives thanks to autograph manuscripts and later scholarship.

Activities Excluding Composition

Wilhelm Friedemann Bach (1710–1784), the eldest son of Johann Sebastian Bach, led a complex and somewhat turbulent life. While he’s best remembered as a composer, he was active in several other roles throughout his career. Here are his key non-compositional activities:

1. Organist and Performer

Dresden (1733–1746): Appointed organist at the Sophienkirche. He gained a reputation as one of the finest organists of his time, known for his improvisational skill.

Halle (1746–1764): Became the organist at the Liebfrauenkirche (Our Lady’s Church). His performances attracted attention, but he also clashed with church authorities, partly due to his independent spirit.

He frequently performed on harpsichord and organ, often improvising with great flair and complexity.

2. Teacher

Wilhelm Friedemann taught keyboard and composition privately. Though he never had a large roster of students, he was respected for his depth of knowledge, particularly in counterpoint and improvisation.

His most notable pupil was Johann Nikolaus Forkel, who would later become the first biographer of J.S. Bach.

3. Music Copyist and Archivist

He copied and preserved many of his father’s works, including some that might have otherwise been lost.

He held on to numerous manuscripts by J.S. Bach, but unfortunately sold or lost many during his financially unstable later years.

4. Freelance Musician

After leaving his post in Halle without securing another permanent position, he worked as a freelance musician, particularly in Leipzig, Braunschweig, and Berlin.

This included giving private concerts, teaching, and performing at salons and small court gatherings.

5. Litigant and Legal Struggles

He was involved in disputes over his employment in Halle and later had legal and financial troubles, often related to debt and lack of a steady income.

Episodes & Trivia

Wilhelm Friedemann Bach’s life was full of fascinating episodes, personal struggles, and eccentricities that have intrigued historians for centuries. Here are some notable episodes and bits of trivia about him:

🎭 1. The “Difficult Genius” Reputation

Friedemann was often seen as a brilliant but unpredictable personality. He had exceptional improvisational skill, and many contemporaries thought he surpassed even his famous father at the keyboard.

Despite his talent, he often clashed with employers and patrons, unwilling to conform to expectations or compromise his artistic vision. This likely cost him stable positions.

📜 2. Inheritor of J.S. Bach’s Legacy

After Johann Sebastian Bach died in 1750, Friedemann inherited a significant portion of his manuscripts, including autographs and unfinished works.

Sadly, due to financial difficulties, Friedemann sold off many of these priceless manuscripts, some of which were lost forever or scattered across Europe. This has been a sore point for music historians ever since.

🕵️ 3. Mystery Manuscripts and Forgery?

Some scholars believe Friedemann may have passed off some of his father’s compositions as his own, or vice versa, especially during times of need. There’s a blurred line in a few works where attribution is debated—whether it’s J.S. or W.F. Bach.

There’s also speculation that he may have embellished or altered existing works, adding layers of his own style to them.

🎼 4. Renowned Improviser

Friedemann was said to be one of the greatest improvisers of his time. Even Mozart is thought to have known of his skill.

In one famous anecdote, a nobleman asked Friedemann to improvise a fugue on a theme. He was so brilliant and spontaneous that the audience believed the work must have been written in advance.

⚖️ 5. Sudden Resignation from Halle

In 1764, Friedemann abruptly left his secure post in Halle (without another position lined up). His reasons remain unclear, but letters suggest dissatisfaction with his treatment and income.

This decision started a decades-long period of instability, during which he never held another official post.

🎲 6. Wandering Musician

After leaving Halle, Friedemann lived for years as a freelance musician, often moving between cities like Leipzig, Dresden, and Berlin.

He performed in private salons, taught students, and sought patronage—but never regained the stature of his earlier career.

🧪 7. Personality and Struggles

He was known for being proud, secretive, and at times socially difficult.

Unlike his brother Carl Philipp Emanuel, who was adaptable and successful at court, Friedemann resisted compromise and had financial problems much of his life.

There’s evidence that in his final years, he suffered from poverty and possibly depression.

⚰️ 8. A Quiet End

Wilhelm Friedemann Bach died in 1784 in Berlin, nearly forgotten by the music world.

Ironically, interest in his life and works grew after his death, especially in the 19th century, thanks to biographers and the romanticized image of the “tragic, misunderstood genius.”

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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