Mémoires sur George Gershwin et ses ouvrages

Aperçu

George Gershwin (1898-1937) était un compositeur et pianiste américain dont la musique mêle les traditions classiques au jazz, à la musique populaire et aux rythmes de la vie moderne. Il est surtout connu pour ses contributions novatrices à la musique classique et à la musique populaire, ce qui fait de lui l’un des compositeurs les plus importants et les plus polyvalents du XXe siècle.

Sa vie d’enfance :

Gershwin est né Jacob Gershowitz à Brooklyn, New York, de parents immigrés juifs russes.
Dès son plus jeune âge, il fait preuve d’un talent naturel pour la musique, bien qu’il préfère initialement la musique populaire et commence à travailler comme « song plugger » (personne qui fait la promotion de partitions) dans la Tin Pan Alley de New York.

Points forts de sa carrière :

Chansons populaires et Broadway :

Gershwin écrit de nombreuses chansons pour les comédies musicales de Broadway, souvent en collaboration avec son frère aîné, le parolier Ira Gershwin.
Parmi ses succès, citons « Someone to Watch Over Me », « Embraceable You » et « I Got Rhythm ».
Ses comédies musicales à Broadway comprennent Lady Be Good (1924), Funny Face (1927) et Girl Crazy (1930).

« Rhapsody in Blue » (1924) :

Le premier grand succès de Gershwin dans le domaine de la musique classique, mêlant les styles jazz et orchestral.
Créée par l’orchestre de Paul Whiteman, elle reste une pierre angulaire de la musique de concert américaine.

« Un Américain à Paris » (1928) :

Un poème symphonique évoquant l’énergie et l’atmosphère de Paris.
Connu pour ses thèmes jazzy et son utilisation novatrice de sons quotidiens tels que les klaxons des taxis.

« Porgy and Bess » (1935) :

Un « opéra folklorique américain » révolutionnaire basé sur le roman Porgy de DuBose Heyward.
Il incorpore des spirituals afro-américains, du blues et du jazz dans un format d’opéra classique.
Parmi les chansons célèbres figurent « Summertime » et « It Ain’t Necessarily So ».

Œuvre cinématographique :

Gershwin a également composé de la musique pour Hollywood, notamment Shall We Dance (1937), avec Fred Astaire et Ginger Rogers.

Style et innovations :

Gershwin a été un pionnier dans la fusion du jazz et des formes classiques, créant un son typiquement américain.
Ses œuvres reflètent l’énergie, l’optimisme et la complexité de son époque, faisant le lien entre le grand art et la culture populaire.

Mort et héritage :

Gershwin est mort tragiquement jeune, à 38 ans, d’une tumeur au cerveau.
Malgré sa courte vie, sa musique reste intemporelle, célébrée pour son innovation, son accessibilité et sa capacité à capturer l’esprit d’une époque.

Histoire

La vie de George Gershwin est l’histoire d’un talent, d’une ambition et d’une innovation extraordinaires. Né Jacob Gershowitz le 26 septembre 1898 à Brooklyn, New York, de parents immigrés juifs russes, il grandit dans un foyer de la classe ouvrière, peu exposé à la musique. Les choses changent lorsque sa famille achète un piano pour son frère aîné, Ira. À la surprise générale, c’est George, et non Ira, qui gravite autour de l’instrument, apprenant lui-même à jouer à l’oreille et faisant preuve d’un don inné pour la mélodie et le rythme.

Adolescent, Gershwin commence à prendre des cours de piano et progresse rapidement, étudiant avec Charles Hambitzer, qui l’initie à la musique classique européenne. À 15 ans, il quitte l’école pour travailler comme « song plugger » dans le quartier new-yorkais de Tin Pan Alley, où son travail consiste à présenter les nouvelles partitions aux acheteurs potentiels. Plongé dans le monde animé de la musique populaire, il développe ses talents de compositeur et commence à écrire ses propres chansons.

La percée de Gershwin a lieu en 1919 avec la chanson « Swanee », popularisée par le chanteur Al Jolson. Cette chanson connaît un succès retentissant et lance la carrière de Gershwin en tant qu’auteur-compositeur. Au cours de la décennie suivante, il a collaboré avec Ira, produisant une série de comédies musicales à succès à Broadway. Leurs œuvres, marquées par des paroles sophistiquées et des mélodies inoubliables, capturent l’esprit de l’ère du jazz. Des chansons comme « Someone to Watch Over Me », « I Got Rhythm » et « Embraceable You » sont devenues des classiques instantanés.

Les ambitions de Gershwin vont au-delà de la musique populaire. En 1924, il compose Rhapsody in Blue, une œuvre révolutionnaire qui fusionne le jazz et la musique classique. Sa création, interprétée par Gershwin au piano, fait sensation et consolide sa réputation de compositeur sérieux. Ce succès l’a encouragé à explorer davantage les formes classiques, ce qui l’a conduit à des œuvres telles que An American in Paris (1928) et le Concerto en fa (1925).

Malgré ses succès dans le domaine de la musique de concert, Gershwin n’a jamais abandonné la scène. Son projet le plus ambitieux est Porgy and Bess (1935), un « opéra folklorique américain » situé dans une communauté afro-américaine fictive du Sud. Mélangeant des éléments de jazz, de spirituals et de musique classique, cet opéra a d’abord reçu un accueil mitigé, mais il a été reconnu plus tard comme l’un des plus grands opéras américains.

Au milieu des années 1930, Gershwin s’est installé à Hollywood, où il a écrit des musiques de films, élargissant encore son influence. Cependant, sa carrière a été tragiquement interrompue. En 1937, Gershwin commence à souffrir de violents maux de tête et d’autres symptômes, qui sont diagnostiqués comme une tumeur au cerveau. Il meurt le 11 juillet 1937, à l’âge de 38 ans, laissant derrière lui une œuvre qui continue d’inspirer les musiciens et le public du monde entier.

L’héritage de Gershwin réside dans sa capacité à jeter un pont entre les mondes de la musique classique et de la musique populaire, créant ainsi un son typiquement américain. Sa musique, avec ses mélodies irrésistibles et sa vitalité rythmique, reflète le dynamisme et l’optimisme de l’Amérique du début du XXe siècle.

Chronologie

1898 : Naissance de Jacob Gershowitz le 26 septembre à Brooklyn, New York.
1910 : Il commence à jouer du piano à l’âge de 12 ans lorsque sa famille achète un piano.
1914 : Il quitte l’école pour travailler comme « song plugger » à Tin Pan Alley.
1919 : Il obtient son premier grand succès avec la chanson « Swanee », interprétée par Al Jolson.
1924 : Il compose Rhapsody in Blue, mélange de jazz et de musique classique, qui devient un morceau emblématique.
1925 : Création du Concerto en fa, son premier concerto classique pour piano.
1928 : Il achève An American in Paris, un poème symphonique inspiré par son séjour en France.
1930s : Il travaille sur de nombreuses comédies musicales de Broadway avec son frère Ira, produisant des classiques comme Girl Crazy (« I Got Rhythm ») et Of Thee I Sing.
1935 : Première de Porgy and Bess, un « opéra folklorique américain » comprenant « Summertime ».
1936-1937 : Il s’installe à Hollywood et compose la musique de films comme Shall We Dance avec Fred Astaire et Ginger Rogers.
1937 : Décède le 11 juillet d’une tumeur au cerveau à l’âge de 38 ans.

Caractéristiques de la musique

La musique de George Gershwin est célèbre pour son mélange distinctif de styles, reflétant sa capacité à jeter un pont entre les mondes de la musique classique, du jazz et de la chanson populaire. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Fusion d’éléments jazz et classiques

Gershwin a été le premier à intégrer les syncopes, les notes bleues et l’esprit d’improvisation du jazz dans les structures classiques.
Des œuvres comme Rhapsody in Blue et Concerto in F témoignent de sa capacité à marier les harmonies et les rythmes du jazz à la grandeur de la musique orchestrale.

2. Des mélodies mémorables

Sa musique se caractérise par des mélodies immédiatement reconnaissables et chantables.
Des chansons comme « Summertime », « I Got Rhythm » et « Embraceable You » sont devenues des standards intemporels.

3. Vitalité rythmique

La musique de Gershwin présente souvent des rythmes dynamiques et énergiques, inspirés du jazz et des styles de danse de son époque.
Des morceaux comme An American in Paris intègrent des syncopes et des rythmes entraînants, créant un sentiment de mouvement et de modernité.

4. Harmonie sophistiquée

Gershwin a utilisé des harmonies chromatiques riches, influencées à la fois par les traditions classiques européennes et les idiomes du jazz.
Il incorpore souvent des accords étendus (tels que des neuvièmes et des treizièmes) et des modulations inattendues.

5. Gamme émotionnelle

La musique de Gershwin capture un large spectre d’émotions, de l’exubérance de « I Got Rhythm » à la mélancolie poignante de « The Man I Love ».
Sa capacité à exprimer à la fois la joie et l’introspection est une caractéristique de son œuvre.

6. Modernité urbaine

Les compositions de Gershwin reflètent l’énergie et la complexité de la vie urbaine dans l’Amérique du début du XXe siècle.
Des œuvres comme Rhapsody in Blue évoquent l’atmosphère animée de villes comme New York.

7. Utilisation d’expressions musicales américaines

Gershwin a imprégné sa musique de sonorités typiquement américaines, en s’inspirant du jazz, du blues, des spirituals et des traditions folkloriques.
Porgy and Bess en est un excellent exemple, incorporant des spirituals et des blues afro-américains dans le cadre d’un opéra.

8. Expérimentation formelle

Gershwin a souvent adapté des formes classiques telles que le concerto, le poème symphonique et l’opéra, en leur insufflant des éléments musicaux contemporains.
An American in Paris et Rhapsody in Blue témoignent de son approche novatrice de la forme et de la structure.

9. Accessibilité

Malgré ses techniques sophistiquées, la musique de Gershwin reste accessible et attrayante pour un large public.
Ses œuvres combinent harmonieusement la profondeur artistique et l’attrait populaire, ce qui leur confère une pertinence durable.

Impacts et influences

George Gershwin a eu un impact profond sur la musique américaine et sur la culture musicale mondiale. Son mélange novateur de traditions classiques, de jazz et de musique populaire a repoussé les limites de la composition du XXe siècle et a influencé des générations de musiciens, de compositeurs et d’interprètes. Voici les principaux impacts et influences de Gershwin :

1. Le pont entre la musique classique et la musique populaire

La capacité de Gershwin à fusionner les formes classiques avec les idiomes populaires et jazz a rendu sa musique accessible à un large public tout en conservant une profondeur artistique.
Des œuvres comme Rhapsody in Blue et Concerto in F ont légitimé le jazz en tant que forme d’art sérieuse dans les salles de concert, ouvrant la voie à de futures collaborations entre les styles classique et populaire.

2. Définir un « son américain »

Les compositions de Gershwin reflètent le dynamisme et la diversité de la culture américaine du début du XXe siècle.
En incorporant des éléments de jazz, de blues et de folklore dans ses œuvres, il a contribué à établir une identité musicale typiquement américaine, inspirant des compositeurs comme Aaron Copland et Leonard Bernstein à explorer des thèmes similaires.

3. Élever la musique de Broadway

Aux côtés de son frère Ira Gershwin, George a élevé le niveau artistique des comédies musicales de Broadway, en associant des paroles sophistiquées à une musique innovante.
Ses comédies musicales (Girl Crazy, Of Thee I Sing, Funny Face) ont influencé le développement du théâtre musical et ont servi de modèle à des compositeurs ultérieurs tels que Richard Rodgers et Stephen Sondheim.

4. Influence sur le jazz et la musique populaire

L’utilisation par Gershwin d’harmonies et de rythmes de jazz a influencé les musiciens de jazz, notamment Duke Ellington et Miles Davis, qui admiraient sa capacité à intégrer harmonieusement le jazz dans la musique orchestrale.
Ses chansons sont devenues des standards du jazz, interprétées et enregistrées par d’innombrables artistes comme Ella Fitzgerald, Frank Sinatra et Louis Armstrong.

5. Représentation culturelle et inclusion

Grâce à des œuvres comme Porgy and Bess, Gershwin a fait entrer les expressions culturelles afro-américaines, telles que le blues et les spirituals, dans le courant dominant. Bien que controversée à l’époque, cette œuvre témoigne de son respect et de son admiration pour les traditions musicales afro-américaines.
Porgy and Bess est devenu une œuvre phare de l’opéra américain et continue d’influencer les discussions sur la race et la représentation dans la musique.

6. Inspiration pour la musique de film

Le travail de Gershwin à Hollywood, notamment Shall We Dance et d’autres musiques de film, a créé un précédent en matière de mélange des styles classique et populaire dans la musique cinématographique.
Ses orchestrations luxuriantes et ses mélodies mémorables ont influencé les premiers compositeurs de musique de film comme Max Steiner et, plus tard, des géants comme John Williams.

7. Une portée mondiale

Les œuvres de Gershwin ont été acclamées à l’échelle internationale, introduisant le jazz et la musique américaine auprès de publics du monde entier.
Des compositeurs comme Maurice Ravel et Igor Stravinsky ont admiré sa musique, Ravel conseillant même à Gershwin de ne pas étudier avec lui de peur d’altérer son style unique.

8. Une source d’inspiration pour les futurs compositeurs

La synthèse des styles opérée par Gershwin a inspiré de nombreux compositeurs ultérieurs à expérimenter une musique brouillant les genres, notamment Leonard Bernstein (West Side Story), George Shearing et Michael Tilson Thomas.
Sa capacité à créer une musique à la fois innovante et populaire continue de servir de modèle aux compositeurs contemporains.

9. Héritage en matière d’éducation et d’interprétation

La musique de Gershwin reste un élément essentiel de l’enseignement de la musique classique et du jazz, avec des morceaux comme Rhapsody in Blue et Summertime qui sont fréquemment joués et étudiés.
Ses œuvres sont jouées dans des salles de concert, des opéras et des clubs de jazz, ce qui garantit leur pertinence.

10. Symbole culturel de l’ère du jazz

Gershwin est devenu une icône culturelle des années 1920 et 1930, symbolisant l’optimisme, la créativité et la modernité de l’ère du jazz.
Sa musique incarne l’esprit d’une Amérique en pleine mutation et trouve un écho auprès des auditeurs de toutes les générations.

L’influence de Gershwin sur le jazz et ses standards de jazz

George Gershwin a eu une influence significative et durable sur le jazz, tant par son style de composition que par la façon dont ses œuvres sont devenues partie intégrante du répertoire jazz. Voici un aperçu de ses contributions et de la manière dont sa musique est devenue un standard du jazz :

L’influence de Gershwin sur le jazz

Fusion du jazz et de la musique classique :

Les compositions de Gershwin ont jeté un pont entre le jazz et les traditions classiques, légitimant le jazz en tant que forme d’art sophistiquée.
Des œuvres comme Rhapsody in Blue et Concerto in F ont introduit les harmonies, les rythmes et le phrasé mélodique du jazz dans la musique orchestrale, incitant les musiciens de jazz à explorer des formes et des structures plus complexes.

Rythmes et harmonies inspirés du jazz :

L’utilisation par Gershwin de la syncope, des notes bleues et des rythmes de swing reflète l’essence du jazz.
Son langage harmonique, qui comprend des accords étendus et des progressions chromatiques, a influencé des pianistes et des compositeurs de jazz tels que Duke Ellington et Thelonious Monk.

Qualités d’improvisation :

De nombreuses mélodies de Gershwin se prêtent à l’improvisation, pierre angulaire du jazz.
Ses compositions ressemblent souvent à des improvisations écrites, donnant aux musiciens de jazz un cadre à interpréter et à développer.

Collaborations avec des artistes de jazz :

Gershwin a travaillé avec d’éminents musiciens de jazz de son époque, notamment Paul Whiteman et son orchestre, qui ont créé Rhapsody in Blue.
Son engagement auprès des musiciens de jazz a contribué à façonner sa compréhension du genre et son intégration dans ses œuvres.

Compositions de Gershwin en tant que standards de jazz

Plusieurs chansons de Gershwin sont devenues des incontournables du répertoire jazz, interprétées et réinterprétées par d’innombrables artistes de jazz. En voici quelques exemples notables :

« Summertime » (Porgy and Bess) :

L’une des chansons les plus enregistrées de l’histoire, interprétée par des artistes tels que Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Miles Davis et Billie Holiday.
Sa mélodie influencée par le blues et sa progression harmonique simple en font un morceau favori pour l’improvisation jazz.

« I Got Rhythm » (Girl Crazy) :

La progression des accords de cette chanson, connue sous le nom de « Rhythm Changes », est devenue une structure fondamentale pour d’innombrables compositions et improvisations de jazz.
Des grands noms du jazz comme Charlie Parker et Dizzy Gillespie ont construit le bebop sur les innovations harmoniques de Gershwin.
« The Man I Love » :

Une ballade qui est devenue l’une des préférées des chanteurs et des instrumentistes, enregistrée par Billie Holiday, Sarah Vaughan et Art Tatum.
Sa mélodie expressive et ses harmonies luxuriantes offrent de riches possibilités d’interprétation.

« Embraceable You » :

Un standard intemporel enregistré par Nat King Cole, Frank Sinatra et Charlie Parker.
Sa mélodie sentimentale et son harmonie sophistiquée en font un favori du jazz.

« But Not for Me » (Girl Crazy) :

Fréquemment interprétée par des chanteurs et des instrumentistes de jazz, cette chanson est connue pour ses paroles pleines d’esprit et sa mélodie mémorable.

« Fascinating Rhythm » (Lady Be Good) :

Sa structure rythmique complexe a incité les musiciens de jazz à expérimenter la syncope et le swing.

« They Can’t Take That Away from Me » (Shall We Dance) :

Un classique souvent enregistré par des chanteurs de jazz, dont Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, connu pour sa mélodie poignante et ses paroles romantiques.

Les artistes de jazz et Gershwin

Des légendes du jazz telles que Miles Davis, Oscar Peterson, Ella Fitzgerald et John Coltrane ont toutes enregistré des œuvres de Gershwin.
Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book (1959), arrangé par Nelson Riddle, reste une interprétation définitive des chansons de Gershwin dans un contexte de jazz.
Porgy and Bess (1958) de Miles Davis, arrangé par Gil Evans, a transformé l’opéra en un chef-d’œuvre du jazz.

Un héritage durable

La capacité de Gershwin à créer des mélodies à la fois émotionnelles et rythmiques a permis à sa musique de s’inscrire dans le canon du jazz. Ses œuvres continuent d’inspirer les musiciens de jazz à explorer l’intersection entre la musique composée et la musique improvisée, jetant un pont entre les genres et les générations.

Relations

George Gershwin a entretenu des relations directes avec de nombreux compositeurs, musiciens, orchestres et autres personnalités influentes au cours de sa vie. Ces relations ont façonné sa musique et sa carrière, tout en inspirant ou en influençant d’autres personnes. Vous trouverez ci-dessous un aperçu de ses relations notables :

Compositeurs et musiciens

Paul Whiteman (chef d’orchestre et chef d’orchestre)

Whiteman a commandé à Gershwin sa Rhapsody in Blue, dont la première a eu lieu en 1924 avec l’orchestre de Whiteman et Gershwin au piano.
Leur collaboration a permis de jeter un pont entre le jazz et la musique classique et de faire connaître les talents de Gershwin à un public plus large.

Maurice Ravel (compositeur français)

Gershwin admirait la musique de Ravel et lui a demandé de lui donner des leçons pendant son séjour à Paris.
Ravel refusa fameusement, déclarant : « Pourquoi devenir un Ravel de second ordre quand on est déjà un Gershwin de premier ordre ?
Le langage harmonique de Ravel a influencé les œuvres orchestrales de Gershwin, telles que An American in Paris.

Igor Stravinsky (compositeur russe)

Gershwin rencontre Stravinsky dans les années 1920 et admire son travail.
Lorsque Gershwin a demandé à étudier avec Stravinsky, le compositeur lui a demandé avec humour combien Gershwin gagnait. En entendant ce chiffre, Stravinsky plaisante : « Je devrais peut-être étudier avec vous ! ».

Arnold Schoenberg (compositeur autrichien)

Schoenberg et Gershwin se lient d’amitié à Los Angeles dans les années 1930.
Malgré leurs différences de style, Gershwin respectait l’œuvre de Schoenberg et Schoenberg admirait le don mélodique de Gershwin.

Oscar Levant (pianiste et compositeur)

Oscar Levant était un ami proche de Gershwin et l’un de ses plus grands interprètes.
Il a souvent interprété les œuvres de Gershwin et a beaucoup écrit sur leur amitié.

Duke Ellington (compositeur et chef d’orchestre de jazz)

Gershwin et Ellington s’admiraient mutuellement et Gershwin assistait aux concerts d’Ellington.
Ellington considérait l’œuvre de Gershwin comme une contribution importante à l’intégration du jazz dans les salles de concert.

Collaborateurs et interprètes

Ira Gershwin (parolier et frère)

Ira était le principal collaborateur de Gershwin, écrivant les paroles de la plupart de ses chansons et de ses comédies musicales.
Ensemble, ils ont créé des œuvres emblématiques comme Funny Face, Girl Crazy et Porgy and Bess.

Al Jolson (chanteur)

Jolson a popularisé le premier grand succès de Gershwin, Swanee (1919), qui a apporté à Gershwin une renommée nationale.

Fred Astaire (chanteur, danseur et acteur)

Astaire a joué dans plusieurs comédies musicales reprenant des chansons de Gershwin, notamment Funny Face et Shall We Dance.
Gershwin a adapté de nombreuses chansons aux talents uniques d’Astaire.

Ella Fitzgerald (chanteuse de jazz)

Bien qu’ils n’aient pas travaillé ensemble directement, les enregistrements définitifs de la musique de Gershwin par Fitzgerald dans Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book ont contribué à consolider l’héritage de Gershwin.

Billie Holiday et Louis Armstrong (icônes du jazz)

Tous deux ont enregistré des versions mémorables de chansons de Gershwin, en particulier de Porgy and Bess, comme « Summertime ».

Arturo Toscanini (chef d’orchestre)

Toscanini a dirigé les œuvres de Gershwin, notamment Rhapsody in Blue, conférant ainsi du prestige à ses compositions dans le monde classique.

Orchestres et ensembles

Orchestre symphonique de New York (aujourd’hui Philharmonique de New York)

Gershwin a joué son Concerto en fa avec cet orchestre sous la direction de Walter Damrosch en 1925.

Orchestre symphonique de Boston

Le BSO a interprété des œuvres de Gershwin, telles que An American in Paris, contribuant à élever son statut dans la musique classique.
Orchestres de fosse de Broadway

Les comédies musicales de Gershwin à Broadway impliquaient des collaborations avec des orchestres de fosse, où sa musique a établi de nouvelles normes pour le genre.

Non-musiciens

DuBose Heyward (auteur et dramaturge)

Heyward a écrit le roman Porgy, qui a inspiré à Gershwin la création de Porgy and Bess.
Heyward a également contribué au livret, façonnant la narration de l’opéra.

Max Dreyfus (éditeur de musique)

Chez T. B. Harms & Co., Dreyfus a publié les premières chansons de Gershwin et s’est fait le champion de sa carrière.

Kay Swift (compositeur et partenaire romantique)

Swift était une compagne proche de Gershwin et a influencé sa vie personnelle et professionnelle.
Gershwin appréciait ses opinions musicales et elle a joué un rôle déterminant dans l’achèvement de certains de ses projets après sa mort.

Adele et Fred Astaire (vedettes de Broadway)

Adele et Fred Astaire ont interprété la musique de Gershwin dans les premières productions de Broadway, contribuant ainsi à asseoir sa popularité.

Dirigeants de studios hollywoodiens

Dans les années 1930, Gershwin a travaillé avec de grands studios comme RKO, composant des musiques de film pour des comédies musicales comme Shall We Dance.

Liens avec l’héritage

Après la mort de Gershwin, sa musique a continué d’influencer les compositeurs de musique classique, de jazz et de Broadway, notamment Leonard Bernstein, Stephen Sondheim et John Williams.
Des musiciens de jazz comme Miles Davis et Gil Evans ont réinterprété les œuvres de Gershwin (Porgy and Bess), perpétuant ainsi son héritage sous de nouvelles formes.

Relations entre Gershwin et Ravel

La relation entre George Gershwin et Maurice Ravel était fondée sur le respect mutuel, et leur brève interaction a donné lieu à un échange d’idées intéressant entre deux compositeurs issus de traditions musicales différentes. Voici un résumé de leur relation :

1. Rencontre et admiration mutuelle

Visite de Gershwin à Ravel à Paris (1928) :

Au cours de l’été 1928, Gershwin se rend à Paris pour approfondir ses connaissances musicales et améliorer ses compétences en matière de composition. L’une des principales motivations de sa visite est d’étudier avec Maurice Ravel, compositeur français de renom et maître de l’orchestration.
Gershwin, qui avait déjà composé Rhapsody in Blue et était une figure éminente de la musique américaine, souhaitait bénéficier des conseils de Ravel, notamment en ce qui concerne l’orchestration et l’affinement de son approche de la musique classique.

La réponse de Ravel :

Gershwin s’adresse à Ravel pour lui demander de prendre des leçons. Ravel, qui était connu pour être une personne plutôt énigmatique et privée, aurait été flatté mais aussi quelque peu hésitant. Il aurait dit à Gershwin qu’il n’avait pas besoin de leçons, puisque Gershwin était déjà très talentueux, mais que Ravel pourrait lui donner des conseils si Gershwin le souhaitait.
Gershwin, sans se laisser décourager, se rend à l’appartement de Ravel et, bien qu’il n’y ait pas eu de leçons formelles, la rencontre a été un échange important. Gershwin apprend de Ravel de précieuses notions d’harmonie et d’orchestration, même si le style de Gershwin reste typiquement américain, alors que celui de Ravel est enraciné dans la tradition classique européenne.

2. Influence de Ravel sur Gershwin

Techniques d’orchestration :

Gershwin, qui avait une approche plus intuitive de l’orchestration, était particulièrement intéressé par la maîtrise des couleurs orchestrales de Ravel. Gershwin admirait la capacité de Ravel à créer des textures riches et était influencé par sa palette orchestrale raffinée.
Si Gershwin n’a pas adopté en bloc le style de Ravel, il a pu s’inspirer de l’approche de Ravel consistant à mélanger des éléments de jazz et de musique classique, qui faisait écho à la propre fusion de Gershwin entre la musique populaire et les formes classiques.

Influence potentielle de Gershwin sur Ravel :

Certains pensent que le style de Gershwin, en particulier son mélange de jazz et d’éléments classiques, a pu intriguer Ravel. Certains historiens de la musique ont noté que la composition de Ravel « La Valse » (1920), avec ses rythmes de danse tourbillonnants et l’utilisation d’une orchestration de type jazz, pourrait refléter une prise de conscience des tendances musicales américaines.
Cependant, la musique de Ravel est restée fermement ancrée dans l’impressionnisme français et les traditions classiques, de sorte que l’influence directe de Gershwin sur Ravel est plus difficile à définir.

3. Sympathies musicales

Les deux compositeurs ont en commun une capacité à mélanger la musique populaire et la musique classique, bien que leurs méthodes soient très différentes :
Gershwin s’intéressait principalement à l’intégration du jazz et de la musique populaire américaine dans les structures classiques, comme en témoignent des œuvres telles que Rhapsody in Blue et An American in Paris.
Ravel, quant à lui, s’attachait davantage à capturer l’exotisme, les couleurs impressionnistes et l’orchestration méticuleuse, comme en témoignent des œuvres telles que Boléro et Daphnis et Chloé.
Bien qu’ils soient issus de mondes musicaux différents, leur rencontre a démontré les intersections créatives entre la musique classique européenne et le jazz américain, ouvrant la voie aux futurs compositeurs qui chercheront à mélanger les genres.

4. Héritage et influence continue

Gershwin et Ravel ont tous deux laissé une empreinte indélébile sur la musique du XXe siècle. Alors que la musique de Gershwin représente un son typiquement américain, s’inspirant souvent des rythmes et des mélodies du jazz, les œuvres de Ravel incarnent un raffinement européen qui incorpore des éléments de jazz d’une manière plus subtile.
La brève relation entre Gershwin et Ravel est considérée comme un moment intéressant d’échange interculturel entre deux compositeurs dont les œuvres allaient façonner l’évolution de la musique classique au XXe siècle.

Conclusion

Bien que la relation entre George Gershwin et Maurice Ravel n’ait pas été profondément personnelle ou étendue, leur interaction a constitué un moment culturel notable. Gershwin a cherché à obtenir des conseils de Ravel pour mieux comprendre la composition, tandis que Ravel, malgré ses réserves, a probablement reconnu le potentiel et l’influence de Gershwin sur la scène musicale américaine. Leur échange met en lumière la manière dont les traditions musicales européennes et américaines commençaient à converger au début du XXe siècle.

Compositeurs similaires

La capacité unique de George Gershwin à mélanger le jazz, la musique classique et les styles populaires a des parallèles avec plusieurs autres compositeurs qui ont exploré des territoires musicaux similaires. Voici une liste de compositeurs dont les œuvres présentent des caractéristiques ou une éthique comparables à celles de Gershwin :

Compositeurs américains

Aaron Copland (1900-1990)

Connu pour son style typiquement américain, Copland a mélangé les influences du jazz dans des œuvres comme Music for the Theater (1925) et Piano Concerto (1926).
Comme Gershwin, il a su capter l’esprit de l’Amérique du début du XXe siècle, tout en adoptant une approche plus classique.

Leonard Bernstein (1918-1990)

Bernstein a perpétué l’héritage de Gershwin en combinant les styles jazz, populaire et classique, notamment dans West Side Story (1957) et Fancy Free (1944).
Tous deux partageaient le désir de rendre la musique « sérieuse » accessible à un public plus large.

Cole Porter (1891-1964)

Contemporain de Gershwin, Cole Porter a écrit des chansons et des comédies musicales sophistiquées, imprégnées de jazz, comme Anything Goes et Kiss Me, Kate.
Son esprit et son élégance lyrique s’alignent sur le style de Gershwin en matière de musique populaire.

Richard Rodgers (1902-1979)

Il a collaboré avec Lorenz Hart et plus tard avec Oscar Hammerstein II pour créer des comédies musicales durables telles que Oklahoma ! et La Mélodie du bonheur.
Les mélodies et la sensibilité orchestrale de Rodgers présentent des similitudes avec les œuvres de Gershwin à Broadway.

Duke Ellington (1899-1974)

Bien qu’il soit avant tout un compositeur de jazz, les œuvres orchestrales d’Ellington, comme Black, Brown, and Beige et Harlem, témoignent d’une ambition comparable, celle d’élever le jazz au rang de musique de concert.

Compositeurs européens

Maurice Ravel (1875-1937)

Le Concerto pour piano en sol majeur (1931) de Ravel, inspiré par le jazz, reflète une fusion similaire des idiomes classique et jazz, influencée en partie par la visite de Gershwin à Paris.
Les deux compositeurs partagent le même amour des harmonies riches et des orchestrations colorées.

Igor Stravinsky (1882-1971)

Bien que plus avant-gardiste, Stravinsky admire la capacité de Gershwin à créer une musique captivante à partir d’éléments de jazz et de musique populaire.
Son Ragtime et son Concerto d’ébène témoignent de son intérêt pour les influences du jazz.

Kurt Weill (1900-1950)

Compositeur allemand qui a mêlé les formes classiques aux styles du jazz et du cabaret, en particulier dans des œuvres comme L’Opéra de quat’sous (1928) et Lady in the Dark (1941).
Sa musique théâtrale fait écho aux innovations de Gershwin à Broadway.

Darius Milhaud (1892-1974)

Membre des Six, Milhaud a intégré des éléments de jazz dans des œuvres classiques, comme dans La Création du Monde (1923).
Sa fusion aventureuse des genres est parallèle au style de Gershwin.

Compositeurs influencés par le jazz

Ferde Grofé (1892-1972)

A orchestré la Rhapsody in Blue de Gershwin pour l’orchestre de Paul Whiteman.
Les œuvres de Grofé, telles que Grand Canyon Suite, partagent un style orchestral accessible et coloré.

James P. Johnson (1894-1955)

Pianiste et compositeur de stride qui a mêlé les influences du jazz et du classique, comme en témoigne sa Harlem Symphony et d’autres œuvres.
Johnson, comme Gershwin, était à cheval entre le monde de la musique populaire et celui de la musique « sérieuse ».

Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)

Compositeur de films et prodige de la musique classique, l’orchestration luxuriante et la richesse mélodique des œuvres de Korngold, telles que Les Aventures de Robin des Bois, évoquent un équilibre de sophistication et d’accessibilité à la Gershwin.

Compositeurs de comédies musicales et de chansons

Jerome Kern (1885-1945)

Connu pour avoir mélangé les styles de l’opérette et de la chanson populaire américaine, comme dans Show Boat (1927).
L’influence de Kern sur Broadway a été parallèle à celle de Gershwin, tous deux ayant contribué à la création de standards intemporels.

Irving Berlin (1888-1989)

Comme Gershwin, Berlin était un auteur-compositeur prolifique qui a défini la musique populaire américaine du début du XXe siècle avec des chansons comme « White Christmas » et « God Bless America ».

Stephen Sondheim (1930-2021)

Bien qu’appartenant à une génération plus récente, les jeux de mots complexes et le théâtre musical sophistiqué de Sondheim doivent beaucoup à Gershwin et à ses contemporains.

Compositeurs de musique de film

Max Steiner (1888-1971)

Pionnier de la musique de film, les partitions luxuriantes de Steiner (Autant en emporte le vent, Casablanca) reflètent un mélodisme similaire à celui de Gershwin.

George Shearing (1919-2011)

Pianiste et compositeur de jazz, les arrangements de Shearing de la musique de Gershwin ont maintenu l’esprit de Gershwin vivant dans les interprétations de jazz.

La capacité de Gershwin à combiner des éléments populaires, jazz et classiques reste inégalée, mais ces compositeurs partagent sa vision du mélange des genres et de l’élévation de la musique pour un large public.

En tant que pianiste et chef d’orchestre

George Gershwin était réputé non seulement comme compositeur, mais aussi comme pianiste accompli et chef d’orchestre occasionnel. Bien qu’il ne se soit pas principalement consacré à la direction d’orchestre, ses talents d’interprète ont joué un rôle central dans sa carrière et dans le succès de sa musique. Voici un aperçu des contributions et du style de Gershwin en tant que pianiste et chef d’orchestre :

Gershwin en tant que pianiste

1. Virtuosité et style

Gershwin était un pianiste brillant, doté d’un flair naturel pour l’improvisation et d’un style incomparable enraciné dans les traditions du jazz et de la musique classique.
Son jeu était énergique, expressif et rythmiquement vibrant, souvent imprégné de syncopes et de swing.
Sa technique pianistique, bien que moins raffinée que celle des pianistes de concert, était puissante et parfaitement adaptée à sa propre musique. Il jouait avec une profonde compréhension de l’idiome du jazz et un grand sens du spectacle.

2. Interprète de ses propres œuvres

Gershwin interprétait fréquemment ses compositions, créant des œuvres majeures comme Rhapsody in Blue (1924) avec l’orchestre de Paul Whiteman. Sa cadence improvisée lors de la première représentation est devenue l’une des caractéristiques de l’œuvre.
Il a souvent été le soliste du Concerto en fa et de la deuxième Rhapsodie, captivant le public par ses interprétations dynamiques.

3. Maître de l’improvisation

Gershwin était un improvisateur hors pair, un talent qu’il a affiné au cours de ses premières années en tant que « song plugger » dans la Tin Pan Alley de New York.
Ses improvisations étaient non seulement divertissantes, mais aussi souvent une source de nouvelles idées de composition.

4. Rouleaux de piano et enregistrements

Gershwin a enregistré de nombreux rouleaux de piano de ses chansons, qui donnent un aperçu de son style de jeu. Ces rouleaux mettent en évidence sa vitalité rythmique et son phrasé unique.
Parmi ses rouleaux de piano les plus remarquables, citons Swanee, Fascinating Rhythm et des extraits de Rhapsody in Blue.
Il a également réalisé des enregistrements en studio, comme une interprétation de la Rhapsody in Blue en 1925, où son jeu robuste et plein d’entrain est évident.

5. Musique de chambre et collaborations

Gershwin a parfois joué de la musique de chambre, collaborant avec des ensembles et des musiciens individuels pour présenter ses œuvres dans des cadres plus intimes.
Ses interprétations ont souvent été au cœur du succès de ses comédies musicales à Broadway et de ses concerts.

Gershwin en tant que chef d’orchestre

1. La direction de ses propres œuvres

Gershwin a dirigé sa musique lors d’occasions spéciales, en particulier lors des premières des spectacles de Broadway ou pour des émissions de radio en direct.
Il n’avait pas reçu de formation de chef d’orchestre, mais sa profonde compréhension de sa propre musique et sa personnalité charismatique rendaient sa direction d’orchestre efficace et attrayante.

2. Une carrière de chef d’orchestre limitée

Gershwin se concentrait principalement sur la composition et l’interprétation au piano plutôt que sur la direction d’orchestre.
Lorsqu’il dirigeait, il se fiait davantage à son intuition et à sa connaissance intime de la musique qu’à une technique formelle.

3. Apparitions notables en tant que chef d’orchestre

Gershwin a dirigé Porgy and Bess lors de certaines de ses premières représentations et répétitions, s’assurant ainsi que sa vision de l’opéra était communiquée.
Il a également dirigé des orchestres lors de représentations spéciales de ses œuvres de concert, notamment des extraits d’An American in Paris et de Rhapsody in Blue.

La présence de Gershwin en tant qu’interprète

Le public est attiré par la présence vibrante de Gershwin sur scène et par son enthousiasme pour sa musique. Ses interprétations sont souvent décrites comme joyeuses et profondément engageantes.
Son charme et ses talents d’interprète ont renforcé sa réputation, faisant de lui non seulement un compositeur, mais aussi une figure appréciée du monde de la musique.

Héritage en tant qu’interprète

Les talents de pianiste et d’interprète de Gershwin ont contribué à populariser sa musique et à lui assurer un attrait durable. Ses enregistrements et ses rouleaux de piano restent un lien essentiel pour comprendre comment il concevait ses œuvres.
Son talent d’improvisateur et sa fusion des techniques classiques et jazz ont inspiré d’innombrables pianistes, d’Oscar Levant à des interprètes modernes comme Michael Feinstein.

Rhapsodie en bleu

La « Rhapsodie en bleu » est l’une des compositions les plus célèbres et les plus novatrices de George Gershwin. Elle mêle des éléments de musique classique et de jazz en une œuvre homogène et très expressive. Écrite en 1924, cette œuvre a fait date et symbolisé l’identité culturelle émergente de l’Amérique du XXe siècle, en associant les traditions de la musique d’art européenne aux sonorités distinctement américaines du jazz et du blues.

Histoire et création

Commande et création :

L’œuvre a été commandée par Paul Whiteman, éminent chef d’orchestre, pour un concert intitulé « An Experiment in Modern Music », qui s’est tenu à l’Aeolian Hall de New York le 12 février 1924.
Au départ, Gershwin ne savait pas qu’il devait composer pour ce concert, jusqu’à ce qu’il lise un article de journal annonçant qu’il écrivait un concerto de jazz pour l’événement. Il accepta rapidement le projet et acheva la composition en quelques semaines seulement.

Orchestration :

Gershwin a composé le solo de piano et les mélodies, mais a laissé l’orchestration à Ferde Grofé, l’arrangeur de Whiteman, qui l’a adaptée à l’orchestre de jazz de Whiteman.
Grofé a ensuite créé plusieurs arrangements, y compris des versions pour orchestre symphonique complet, qui sont couramment interprétées aujourd’hui.

Première exécution :

Gershwin lui-même a joué le piano solo lors de la première, improvisant certaines parties de la pièce puisque certaines sections n’étaient pas entièrement écrites.
L’interprétation a reçu un accueil mitigé de la part de la critique, mais a connu un succès immédiat auprès du public, marquant un tournant dans la carrière de Gershwin.

Caractéristiques musicales

Fusion de styles :

Rhapsody in Blue est une œuvre pionnière qui fusionne les rythmes du jazz, les harmonies du blues et la structure de la musique classique.
Son éclectisme reflète l’énergie trépidante et multiculturelle de la ville de New York des années 1920.

Le célèbre glissando de clarinette de l’ouverture :

L’ouverture emblématique comporte un glissando de clarinette (un glissement vers le haut de la gamme), qui est devenu l’un des moments les plus reconnaissables de la musique du XXe siècle. Cet effet aurait été suggéré par le clarinettiste lors de la première en guise de plaisanterie, mais Gershwin l’a adoré et l’a conservé.

Structure :

La pièce est structurée de manière souple, ressemblant à une rhapsodie fluide plutôt que d’adhérer à des formes classiques strictes comme la sonate.
Elle comporte plusieurs sections aux tempos et aux ambiances contrastés, qui passent souvent sans transition de l’une à l’autre. Ces sections présentent des syncopes jazzy, des harmonies romantiques luxuriantes et des rythmes énergiques.

Sensation d’improvisation :

Bien qu’une grande partie de l’œuvre soit méticuleusement composée, elle conserve l’esprit spontané et improvisé du jazz.
Le solo de piano de Gershwin lors de la première comportait des improvisations, soulignant sa formation en jazz.

Orchestration :

La version originale pour l’orchestre de jazz de Whiteman a un caractère plus « big band », tandis que les arrangements orchestraux ultérieurs font ressortir une texture plus ample et plus symphonique.

Thèmes et motifs

L’œuvre comprend plusieurs mélodies et motifs mémorables :
Le thème rêveur et fluide du piano dans la section d’ouverture.
Un thème audacieux et rythmique au milieu, souvent associé à l’énergie et à la vitalité urbaines.
Un thème luxuriant et lyrique rappelant le blues, qui occupe une place prépondérante dans les sections plus lentes.

Impact culturel

Le jazz rencontre le classique :

Rhapsody in Blue a été l’une des premières œuvres majeures à faire entrer le jazz dans les salles de concert, comblant ainsi le fossé entre la musique populaire et la musique classique.
Elle a démontré que le jazz, alors considéré comme un genre relativement nouveau et informel, pouvait avoir la même profondeur émotionnelle et la même valeur artistique que la musique classique.

Symbole de l’identité américaine :

L’œuvre est devenue un symbole musical de l’Amérique des années 1920, reflétant l’énergie, la diversité et l’ambition du pays à l’époque du jazz.

Héritage :

L’œuvre est devenue depuis un élément essentiel de la musique américaine, fréquemment interprétée par des orchestres symphoniques, des groupes de jazz et des pianistes solistes.
L’œuvre est largement présente dans la culture populaire, notamment dans les films, les publicités et à la télévision (par exemple, dans le film Manhattan de Woody Allen, sorti en 1979).

Réception et influence

Au départ, les critiques étaient divisés : certains l’ont jugée peu cohérente, tandis que d’autres ont loué son innovation et son audace.
Au fil du temps, Rhapsody in Blue a été universellement reconnue comme un chef-d’œuvre et un précurseur de la fusion des genres.
Des compositeurs tels que Leonard Bernstein et Aaron Copland ont été influencés par la capacité de Gershwin à marier le jazz et la musique classique.

Enregistrements clés

Le rouleau de piano de Gershwin de 1924, qui donne un aperçu de son interprétation et de son style d’improvisation.
Un enregistrement de 1927 mettant en vedette Gershwin et l’orchestre de Whiteman.
Les enregistrements modernes réalisés par des pianistes tels que Leonard Bernstein (qui a dirigé et joué à la fois) et André Previn sont devenus incontournables.

Porgy and Bess

« Porgy and Bess » est l’une des œuvres les plus importantes et les plus ambitieuses de George Gershwin, souvent décrite comme un opéra américain. Créée en 1935, elle mêle opéra classique, jazz, blues et musique folklorique pour raconter la vie d’une communauté noire à Charleston, en Caroline du Sud. L’opéra explore les thèmes de l’amour, des difficultés et de la résilience à travers la vie de ses personnages complexes.

Histoire et création

Développement :

Gershwin a été inspiré pour écrire Porgy and Bess après avoir vu la pièce Porgy de DuBose Heyward, elle-même basée sur le roman de Heyward de 1927.
Gershwin a conçu Porgy and Bess comme un « opéra folklorique américain », visant à mélanger la musique classique avec les rythmes, les mélodies et l’esprit de la musique folklorique afro-américaine.
Gershwin a passé du temps à faire des recherches sur les traditions folkloriques noires, le jazz et les conditions sociales de l’époque pour façonner la musique de l’opéra.

Collaborateurs :

DuBose Heyward et sa femme, Dorothy Heyward, ont coécrit le livret, DuBose aidant également Gershwin à développer les personnages et l’intrigue.
Ira Gershwin, le frère de George, a écrit les paroles de nombreuses chansons, en particulier celles qui sont de nature plus poétique ou romantique.

Première et réception :

La première de l’opéra a eu lieu au Alvin Theatre (aujourd’hui le Neil Simon Theatre) le 10 octobre 1935, à New York.
La première fut une déception critique et commerciale, avec des critiques mitigées. Les critiques étaient divisés sur l’authenticité de la représentation de la vie des Noirs et sur la fusion de la musique classique et de la musique populaire. L’opéra a également eu du mal à trouver un large public au début.
Cependant, avec le temps, Porgy and Bess est devenu l’une des œuvres les plus aimées et les plus jouées de l’opéra américain et de la comédie musicale.

Caractéristiques musicales

Fusion des genres :

Porgy and Bess mélange l’opéra, le jazz, le blues, les spirituals et la musique folklorique, associant des éléments de la structure classique à des formes de musique populaire.
Gershwin a utilisé des influences jazz dans les orchestrations, ajoutant des éléments tels que la syncope, des riffs de cuivres et des harmonies bluesy pour créer un son unique qui reflète l’univers des personnages.

Orchestration et styles vocaux :

Gershwin a utilisé un large éventail de textures orchestrales pour évoquer l’atmosphère du lieu et la vie émotionnelle des personnages.
L’écriture vocale comprend des arias d’opéra, mais aussi des mélodies plus conversationnelles et folkloriques, reflétant les traditions musicales de la communauté.
L’utilisation de structures d’appel et de réponse, en particulier dans les sections chorales, donne à l’opéra un sens de la communauté et de l’expérience collective.

Chansons et thèmes mémorables :

« Summertime » : L’une des chansons les plus célèbres de Porgy and Bess, cette berceuse est chantée par Clara et capture la qualité mélancolique et rêveuse de l’opéra. Elle est devenue un standard du jazz.
« I Got Plenty o’ Nuttin’ » : Chanson chantée par Porgy, exprimant son contentement de la vie, malgré sa pauvreté.
« Bess, You Is My Woman Now » (Bess, tu es ma femme maintenant) : Un duo passionné entre Porgy et Bess, illustrant leur lien profond.
« It Ain’t Necessarily So » : Une chanson sardonique chantée par Sportin’ Life, qui remet en question les croyances et les valeurs religieuses traditionnelles.
« My Man’s Gone Now » : Un air triste chanté par Clara, reflétant la perte et le désespoir de la communauté.

Résumé de l’intrigue

Porgy and Bess se déroule à Catfish Row, un quartier noir fictif et pauvre de Charleston, en Caroline du Sud. L’histoire est centrée sur la relation complexe entre Porgy, un homme handicapé au grand cœur, et Bess, une femme au passé trouble. L’opéra est rempli de moments de joie et de tragédies intenses, les personnages étant confrontés à l’amour, à la dépendance, à la violence et à l’injustice sociale.

Acte I : Porgy, un mendiant vivant à Catfish Row, tombe amoureux de Bess, qui lutte pour se libérer de son association avec un homme violent, Crown, et un trafiquant de drogue manipulateur, Sportin’ Life. Au fur et à mesure que Porgy et Bess se rapprochent, ils tentent de relever les défis de leur environnement.

Acte II : Après le meurtre d’un homme par Crown, la communauté est plongée dans la tourmente. Sportin’ Life tente d’attirer Bess dans son monde de drogues et de plaisirs, tandis que l’amour de Porgy et Bess se renforce.

Acte III : Bess est tentée de quitter Porgy pour Sportin’ Life, mais après le retour de Crown et une ultime confrontation, elle revient finalement vers Porgy, qui est déterminé à l’aider à échapper au chaos de son passé. L’opéra s’achève sur une note d’espoir mais douce-amère, Porgy repartant pour New York avec Bess.

Thèmes et contexte social

Race et identité : L’opéra explore les thèmes de la race, de la pauvreté et de l’identité, en se concentrant sur les luttes des personnages noirs dans le Sud américain du début du XXe siècle.
Amour et rédemption : L’histoire d’amour centrale entre Porgy et Bess est une histoire de rédemption, Porgy offrant à Bess une chance de construire une vie meilleure, malgré les défis qui les entourent.
Communauté et conflit : L’opéra dépeint la communauté soudée mais fracturée de Catfish Row, soulignant à la fois le soutien et les tensions qui existent en son sein.

Héritage et influence

Renouveau et popularité : Au fil des ans, Porgy and Bess a été repris à de nombreuses reprises, et sa musique a été adoptée par les communautés classique et jazz. L’opéra a été mis en scène par de grandes compagnies d’opéra dans le monde entier, et il a été adapté dans une production à succès à Broadway, dans plusieurs films et dans des concerts.
Influence du jazz : De nombreuses chansons de Porgy and Bess ont été reprises par des musiciens de jazz, notamment Miles Davis, Ella Fitzgerald et Louis Armstrong, ce qui a contribué à asseoir la place de l’opéra dans les traditions de l’opéra et du jazz.
Impact culturel : Malgré un accueil mitigé au début, Porgy and Bess est aujourd’hui considéré comme l’un des plus importants opéras américains, sa représentation de la vie, de la musique et de la culture afro-américaines étant largement reconnue comme révolutionnaire et influente.

Enregistrements clés

L’enregistrement de Porgy and Bess par Louis Armstrong et Ella Fitzgerald en 1951 met en évidence l’influence du jazz sur l’opéra.
L’enregistrement de 1976 du New York Philharmonic sous la direction de Leonard Bernstein est l’une des interprétations les plus célèbres de l’opéra.

Ouvrages notables

La production de George Gershwin comprend une grande variété d’œuvres au-delà des célèbres Rhapsody in Blue, Porgy and Bess et Summertime. Voici quelques-unes de ses autres compositions notables qui reflètent sa polyvalence et son influence dans différents genres musicaux :

1. Un Américain à Paris (1928)

Cette pièce orchestrale capture l’expérience d’un touriste américain à Paris, mêlant les sons de la musique de rue française aux rythmes jazzy caractéristiques de Gershwin et à une écriture orchestrale luxuriante. L’œuvre est célèbre pour sa description vivante de la vie urbaine et de l’expérience des expatriés américains.

2. Concerto en fa (1925)

Composé à la suite de Rhapsody in Blue, ce concerto pour piano combine la forme classique avec des éléments de jazz. On y retrouve les motifs rythmiques entraînants de Gershwin, des mélodies influencées par le blues et des harmonies sophistiquées. Ce concerto est devenu un incontournable du répertoire pianistique et est fréquemment interprété par les pianistes classiques.

3. Of Thee I Sing (1931)

Comédie musicale de Broadway récompensée par le prix Pulitzer, Of Thee I Sing est une satire politique sur la course à la présidence des États-Unis. La comédie musicale mêle les mélodies sophistiquées de Gershwin à l’humour et à des paroles pleines d’esprit, explorant les thèmes du patriotisme, de l’amour et de la corruption du gouvernement. L’œuvre contient des chansons mémorables comme « Who Cares ? » et « Love Is Sweeping the Country ».

4. Girl Crazy (1930)

Il s’agit d’une comédie musicale de Broadway connue pour ses airs entraînants. Le spectacle comprend la célèbre chanson « I Got Rhythm », qui est devenue l’un des standards durables de Gershwin. Girl Crazy est une histoire légère qui se déroule dans l’Ouest américain, avec des éléments de comédie burlesque et de romance.

5. The Strike Up the Band (1927)

Comédie musicale satirique de Broadway sur un conflit fictif entre les États-Unis et la Suisse, Strike Up the Band aborde avec humour la guerre, la politique et les relations internationales. La chanson-titre est devenue un cri de ralliement bien connu, et le spectacle met en valeur les compositions vibrantes et rythmées de Gershwin.

6. Shall We Dance (1937)

Il s’agit d’une comédie musicale de Broadway et d’une collaboration cinématographique avec Fred Astaire et Ginger Rogers. Elle contient des chansons comme « They Can’t Take That Away from Me » et « Shall We Dance ». La comédie musicale présente le mélange caractéristique de Gershwin de styles jazz, classique et populaire, et se distingue par l’intégration harmonieuse de la danse et de la musique.

7. Ouverture cubaine (1932)

Composée à l’origine sous le titre de Rumba, cette œuvre orchestrale est fortement influencée par les rythmes et les mélodies cubains. Elle a été inspirée par le voyage de Gershwin à La Havane, à Cuba, et incorpore des percussions vives et des rythmes syncopés, ainsi qu’une orchestration luxuriante. Cette pièce reflète la fascination de Gershwin pour les diverses traditions musicales du monde.

8. Lullaby (1919)

Petite œuvre de chambre intime pour quatuor à cordes, Lullaby met en évidence la capacité de Gershwin à écrire dans un idiome classique. L’œuvre est apaisante et réfléchie, avec une douce mélodie qui est devenue l’une des préférées des interprètes et des auditeurs.

9. Embraceable You (1928)

Chanson populaire écrite pour la comédie musicale Girl Crazy à Broadway, cette ballade est devenue l’un des standards les plus appréciés de Gershwin. Sa mélodie sophistiquée et douce et ses paroles sincères capturent le charme romantique pour lequel les ballades de Gershwin sont connues.

10. Rhapsody in Blue (1924)

Bien qu’elle n’ait pas été citée précédemment, cette œuvre mérite d’être mentionnée à nouveau, car elle est l’une des plus révolutionnaires de Gershwin. Bien qu’elle soit très connue, l’impact et l’influence de Rhapsody in Blue ne peuvent être surestimés, car il s’agit d’une œuvre historique mêlant la musique classique et le jazz.

11. Fascinating Rhythm (1924)

Écrite pour la comédie musicale de Broadway Lady, Be Good, cette chanson influencée par le jazz illustre le génie rythmique de Gershwin et est devenue un numéro emblématique. Ses rythmes syncopés et sa mélodie entraînante en ont fait un succès à Broadway et une favorite des musiciens de jazz.

Héritage et influence

Ces œuvres, ainsi que les compositions les plus célèbres de Gershwin, mettent en évidence sa capacité à innover dans tous les genres et à combiner la musique classique et la musique populaire de manière nouvelle et passionnante. Qu’il s’agisse de comédies musicales de Broadway, de compositions orchestrales ou de standards de jazz, la musique de Gershwin fait partie intégrante de l’histoire de la musique américaine et continue d’influencer les musiciens d’aujourd’hui.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über George Gershwin und seinen Werken

Überblick

George Gershwin (1898–1937) war ein amerikanischer Komponist und Pianist, dessen Musik klassische Traditionen mit Jazz, Popmusik und den Rhythmen des modernen Lebens verbindet. Er ist vor allem für seine innovativen Beiträge zur klassischen und populären Musik bekannt, was ihn zu einem der bedeutendsten und vielseitigsten Komponisten des 20. Jahrhunderts macht.

Frühes Leben:

Gershwin wurde als Jacob Gershowitz in Brooklyn, New York, als Sohn russisch-jüdischer Einwanderer geboren.
Schon in jungen Jahren zeigte er ein natürliches Talent für Musik, obwohl er zunächst populäre Musik bevorzugte und als „Song Plugger“ (eine Person, die für Notenblätter wirbt) in der New Yorker Tin Pan Alley arbeitete.

Höhepunkte seiner Karriere:

Populäre Lieder und Broadway:

Gershwin schrieb viele Songs für Broadway-Musicals, oft in Zusammenarbeit mit seinem älteren Bruder, dem Texter Ira Gershwin.
Zu seinen Hits gehören „Someone to Watch Over Me“, „Embraceable You“ und „I Got Rhythm“.
Zu seinen Broadway-Musicals gehören Lady Be Good (1924), Funny Face (1927) und Girl Crazy (1930).

„Rhapsody in Blue„ (1924):

Gershwins erster großer Erfolg in der klassischen Musik, eine Mischung aus Jazz und Orchester.
Das von Paul Whitemans Orchester uraufgeführte Werk ist bis heute ein Meilenstein der amerikanischen Konzertmusik.

„Ein Amerikaner in Paris“ (1928):

Eine symphonische Tondichtung, die die Energie und Atmosphäre von Paris heraufbeschwört.
Bekannt für seine jazzigen Themen und die innovative Verwendung alltäglicher Geräusche wie Taxihupen.

„Porgy and Bess“ (1935):

Eine bahnbrechende ‚amerikanische Folk-Oper‘, die auf DuBose Heywards Roman Porgy basiert.
Sie verbindet afroamerikanische Spirituals, Blues und Jazz mit dem Format einer klassischen Oper.
Zu den berühmten Liedern gehören ‚Summertime‘ und ‚It Ain’t Necessarily So‘.

Filmarbeit:

Gershwin komponierte auch Musik für Hollywood, darunter für den Film „Shall We Dance“ (1937) mit Fred Astaire und Ginger Rogers in den Hauptrollen.

Stil und Innovationen:

Gershwin war ein Pionier bei der Verschmelzung von Jazz mit klassischen Formen und schuf einen einzigartigen amerikanischen Klang.
Seine Werke spiegeln die Energie, den Optimismus und die Komplexität seiner Zeit wider und schlagen eine Brücke zwischen Hochkunst und Populärkultur.

Tod und Vermächtnis:

Gershwin starb tragischerweise jung im Alter von 38 Jahren an einem Gehirntumor.
Trotz seines kurzen Lebens ist seine Musik zeitlos und wird für ihre Innovation, Zugänglichkeit und Fähigkeit, den Geist einer Ära einzufangen, gefeiert.

Geschichte

George Gershwins Leben ist eine Geschichte von außergewöhnlichem Talent, Ehrgeiz und Innovation. Er wurde am 26. September 1898 in Brooklyn, New York, als Jacob Gershowitz als Sohn russisch-jüdischer Einwanderer geboren und wuchs in einem Haushalt der Arbeiterklasse auf, in dem Musik kaum eine Rolle spielte. Das änderte sich, als seine Familie ein Klavier für seinen älteren Bruder Ira kaufte. Zur Überraschung aller war es George, nicht Ira, der sich für das Instrument begeisterte, sich das Spielen nach Gehör selbst beibrachte und eine angeborene Begabung für Melodie und Rhythmus zeigte.

Als Teenager begann Gershwin mit dem formellen Klavierunterricht und machte schnell Fortschritte. Er studierte bei Charles Hambitzer, der ihn in die klassische europäische Musik einführte. Mit 15 Jahren verließ er die Schule, um als „Song Plugger“ in der New Yorker Tin Pan Alley zu arbeiten, wo seine Aufgabe darin bestand, potenziellen Käufern neue Notenblätter vorzuführen. In die geschäftige Welt der Popmusik eingetaucht, entwickelte er seine Fähigkeiten als Komponist und begann, seine eigenen Lieder zu schreiben.

Gershwins Durchbruch gelang ihm 1919 mit dem Lied „Swanee“, das durch den Sänger Al Jolson populär wurde. Es wurde ein Riesenerfolg und leitete Gershwins Karriere als Songwriter ein. In den nächsten zehn Jahren arbeitete er mit Ira zusammen und produzierte eine Reihe erfolgreicher Broadway-Musicals. Ihre Werke, die sich durch anspruchsvolle Texte und unvergessliche Melodien auszeichnen, spiegeln den Geist des Jazz-Zeitalters wider. Lieder wie „Someone to Watch Over Me“, „I Got Rhythm“ und „Embraceable You“ wurden sofort zu Klassikern.

Gershwins Ambitionen gingen über die Popmusik hinaus. 1924 komponierte er Rhapsody in Blue, ein bahnbrechendes Werk, das Jazz und klassische Musik miteinander verband. Die Uraufführung, bei der Gershwin selbst am Klavier spielte, war eine Sensation und festigte seinen Ruf als ernstzunehmender Komponist. Dieser Erfolg ermutigte ihn, sich weiter mit klassischen Formen zu beschäftigen, was zu Werken wie An American in Paris (1928) und dem Concerto in F (1925) führte.

Trotz seiner Erfolge in der Konzertmusik gab Gershwin die Bühne nie auf. Sein ehrgeizigstes Projekt war Porgy and Bess (1935), eine „amerikanische Folk-Oper“, die in einer fiktiven afroamerikanischen Gemeinschaft im Süden spielt. Das Werk, das Elemente aus Jazz, Spirituals und klassischer Musik vereint, wurde zunächst mit gemischten Kritiken aufgenommen, später jedoch als eine der größten amerikanischen Opern anerkannt.

Mitte der 1930er Jahre zog Gershwin nach Hollywood, wo er Filmmusik schrieb und seinen Einfluss noch weiter ausbaute. Seine Karriere wurde jedoch auf tragische Weise beendet. 1937 bekam Gershwin starke Kopfschmerzen und andere Symptome, die als Gehirntumor diagnostiziert wurden. Er starb am 11. Juli 1937 im Alter von 38 Jahren und hinterließ ein Werk, das Musiker und Publikum auf der ganzen Welt bis heute inspiriert.

Gershwins Vermächtnis liegt in seiner Fähigkeit, die Welten der klassischen und populären Musik zu verbinden und einen unverwechselbar amerikanischen Klang zu schaffen. Seine Musik mit ihren unwiderstehlichen Melodien und ihrer rhythmischen Vitalität spiegelt die Lebendigkeit und den Optimismus des Amerikas des frühen 20. Jahrhunderts wider.

Chronologie

1898: Geboren am 26. September in Brooklyn, New York, als Jacob Gershowitz.
1910: Beginnt im Alter von 12 Jahren mit dem Klavierspielen, als seine Familie ein Klavier kauft.
1914: Verlässt die Schule, um als „Songplugger“ in Tin Pan Alley zu arbeiten.
1919: Sein erster großer Hit mit dem Lied „Swanee“, gesungen von Al Jolson.
1924: Er komponiert „Rhapsody in Blue“, eine Mischung aus Jazz und klassischer Musik, die zu einem Kultstück wird.
1925: Uraufführung von „Concerto in F“, seinem ersten klassischen Klavierkonzert.
1928: Fertigstellung von „An American in Paris“, einer symphonischen Tondichtung, die von seiner Zeit in Frankreich inspiriert ist.
1930er Jahre: Arbeit an zahlreichen Broadway-Musicals mit seinem Bruder Ira, darunter Klassiker wie Girl Crazy („I Got Rhythm“) und Of Thee I Sing.
1935: Uraufführung von Porgy and Bess, einer „amerikanischen Folk-Oper“ mit dem Lied „Summertime“.
1936–1937: Umzug nach Hollywood, wo er Musik für Filme wie Shall We Dance mit Fred Astaire und Ginger Rogers komponierte.
1937: Am 11. Juli im Alter von 38 Jahren an einem Gehirntumor gestorben.

Merkmale der Musik

George Gershwins Musik wird für ihre unverwechselbare Stilmischung gefeiert, die seine Fähigkeit widerspiegelt, die Welten der klassischen Musik, des Jazz und des populären Liedes zu verbinden. Hier sind die wichtigsten Merkmale seiner Musik:

1. Verschmelzung von Jazz und klassischen Elementen

Gershwin war ein Pionier bei der Integration von Jazz-Synkopierungen, Blue Notes und Improvisationsgefühl in klassische Strukturen.
Werke wie Rhapsody in Blue und Concerto in F zeigen seine Fähigkeit, Jazz-Harmonien und -Rhythmen mit der Erhabenheit der Orchestermusik zu verbinden.

2. Unvergessliche Melodien

Seine Musik zeichnet sich durch sofort wiedererkennbare und mitsingbare Melodien aus.
Lieder wie „Summertime“, „I Got Rhythm“ und „Embraceable You“ sind zu zeitlosen Standards geworden.

3. Rhythmische Vitalität

Gershwins Musik zeichnet sich oft durch dynamische und energiegeladene Rhythmen aus, die vom Jazz und den Tanzstilen seiner Zeit inspiriert sind.
Stücke wie „An American in Paris“ enthalten Synkopen und rhythmischen Schwung, wodurch ein Gefühl von Bewegung und Modernität entsteht.

4. Raffinierte Harmonie

Gershwin verwendete reiche, chromatische Harmonien, die sowohl von der europäischen klassischen Tradition als auch von Jazz-Idiomen beeinflusst waren.
Er baute oft erweiterte Akkorde (wie Nonen und Tredezimen) und unerwartete Modulationen ein.

5. Emotionale Bandbreite

Gershwins Musik fängt ein breites Spektrum an Emotionen ein, von der Ausgelassenheit von „I Got Rhythm“ bis hin zur ergreifenden Melancholie von „The Man I Love“.
Seine Fähigkeit, sowohl Freude als auch Introspektion auszudrücken, ist ein Markenzeichen seiner Arbeit.

6. Urbane Modernität

Gershwins Kompositionen spiegeln die Energie und Komplexität des städtischen Lebens im Amerika des frühen 20. Jahrhunderts wider.
Werke wie Rhapsody in Blue rufen die geschäftige Atmosphäre von Städten wie New York in Erinnerung.

7. Verwendung amerikanischer musikalischer Idiome

Gershwin füllte seine Musik mit typisch amerikanischen Klängen, die er aus Jazz, Blues, Spirituals und Folktraditionen schöpfte.
Porgy and Bess ist ein Paradebeispiel dafür, das afroamerikanische Spirituals und Blues in einen Opernrahmen einbettet.

8. Experimentieren mit Form

Gershwin adaptierte häufig klassische Formen wie das Konzert, die Tondichtung und die Oper und füllte sie mit zeitgenössischen musikalischen Elementen.
„Ein Amerikaner in Paris“ und ‚Rhapsody in Blue‘ zeigen seinen innovativen Ansatz in Bezug auf Form und Struktur.

9. Zugänglichkeit

Trotz seiner ausgefeilten Techniken bleibt Gershwins Musik zugänglich und spricht ein breites Publikum an.
Seine Werke verbinden auf nahtlose Weise künstlerische Tiefe mit populärer Anziehungskraft und machen sie dadurch dauerhaft relevant.

Auswirkungen und Einflüsse

George Gershwin hatte einen tiefgreifenden Einfluss auf die amerikanische Musik und die globale Musikkultur. Seine innovative Mischung aus klassischen Traditionen, Jazz und populärer Musik hat die Grenzen der Komposition im 20. Jahrhundert neu definiert und Generationen von Musikern, Komponisten und Künstlern beeinflusst. Im Folgenden sind die wichtigsten Auswirkungen und Einflüsse von Gershwin aufgeführt:

1. Brückenschlag zwischen klassischer und populärer Musik

Gershwins Fähigkeit, klassische Formen mit populären und Jazz-Idiomen zu verbinden, machte seine Musik einem breiten Publikum zugänglich, ohne dabei an künstlerischer Tiefe einzubüßen.
Werke wie Rhapsody in Blue und Concerto in F legitimierten den Jazz als ernstzunehmende Kunstform im Konzertsaal und ebneten den Weg für zukünftige Kooperationen zwischen klassischen und populären Stilen.

2. Definition eines „amerikanischen Klangs“

Gershwins Kompositionen spiegeln die Lebendigkeit und Vielfalt der amerikanischen Kultur des frühen 20. Jahrhunderts wider.
Durch die Einbeziehung von Jazz-, Blues- und Folkelementen in seine Werke trug er zur Etablierung einer eindeutig amerikanischen musikalischen Identität bei und inspirierte Komponisten wie Aaron Copland und Leonard Bernstein, ähnliche Themen zu erforschen.

3. Aufwertung der Broadway-Musik

Gemeinsam mit seinem Bruder Ira Gershwin hob George das künstlerische Niveau der Broadway-Musicals an, indem er anspruchsvolle Texte mit innovativer Musik kombinierte.
Seine Musicals (Girl Crazy, Of Thee I Sing, Funny Face) beeinflussten die Entwicklung des Musiktheaters und dienten späteren Komponisten wie Richard Rodgers und Stephen Sondheim als Vorbild.

4. Einfluss auf Jazz und Popmusik

Gershwins Verwendung von Jazzharmonien und -rhythmen beeinflusste Jazzmusiker wie Duke Ellington und Miles Davis, die seine Fähigkeit bewunderten, Jazz nahtlos in Orchestermusik zu integrieren.
Seine Lieder wurden zu Jazzstandards, die von unzähligen Künstlern wie Ella Fitzgerald, Frank Sinatra und Louis Armstrong interpretiert und aufgenommen wurden.

5. Kulturelle Repräsentation und Inklusion

Durch Werke wie Porgy and Bess brachte Gershwin afroamerikanische kulturelle Ausdrucksformen wie Blues und Spirituals in den Mainstream. Obwohl es zu dieser Zeit umstritten war, zeigte es seinen Respekt und seine Bewunderung für afroamerikanische Musiktraditionen.
Porgy and Bess ist zu einem Meilenstein der amerikanischen Oper geworden und beeinflusst weiterhin Diskussionen über Rasse und Repräsentation in der Musik.

6. Inspiration für Filmmusik

Gershwins Arbeit in Hollywood, darunter „Shall We Dance“ und andere Filmmusiken, schuf einen Präzedenzfall für die Vermischung von klassischen und populären Stilen in der Filmmusik.
Seine üppigen Orchestrierungen und einprägsamen Melodien beeinflussten frühe Filmkomponisten wie Max Steiner und später Größen wie John Williams.

7. Globale Reichweite

Gershwins Werke erlangten internationale Anerkennung und machten das Publikum weltweit mit Jazz und amerikanischer Musik bekannt.
Komponisten wie Maurice Ravel und Igor Strawinsky bewunderten seine Musik, wobei Ravel Gershwin sogar davon abriet, bei ihm Unterricht zu nehmen, aus Angst, seinen einzigartigen Stil zu verändern.

8. Inspiration für zukünftige Komponisten

Gershwins Stilmischung inspirierte viele spätere Komponisten, mit genreübergreifender Musik zu experimentieren, darunter Leonard Bernstein (West Side Story), George Shearing und Michael Tilson Thomas.
Seine Fähigkeit, Musik zu schaffen, die sowohl innovativ als auch populär war, dient zeitgenössischen Komponisten weiterhin als Vorbild.

9. Vermächtnis in Bildung und Aufführung

Gershwins Musik ist nach wie vor ein fester Bestandteil sowohl der klassischen als auch der Jazz-Ausbildung, wobei Stücke wie „Rhapsody in Blue“ und „Summertime“ häufig aufgeführt und studiert werden.
Seine Werke werden in Konzerthallen, Opernhäusern und Jazzclubs aufgeführt, was ihre anhaltende Relevanz sicherstellt.

10. Kulturelles Symbol des Jazzzeitalters

Gershwin wurde zu einer kulturellen Ikone der 1920er- und 1930er-Jahre und symbolisierte den Optimismus, die Kreativität und die Modernität des Jazzzeitalters.
Seine Musik verkörpert den Geist eines sich schnell verändernden Amerikas und spricht Zuhörer aller Generationen an.

Gershwins Einfluss auf den Jazz und seine Jazz-Standards

George Gershwin hatte einen bedeutenden und nachhaltigen Einfluss auf den Jazz, sowohl durch seinen Kompositionsstil als auch durch die Art und Weise, wie seine Werke zu einem festen Bestandteil des Jazz-Repertoires wurden. Hier ist ein Überblick über seine Beiträge und wie seine Musik zu Jazz-Standards wurde:

Gershwins Einfluss auf den Jazz

Fusion von Jazz und klassischer Musik:

Gershwins Kompositionen überbrückten die Kluft zwischen Jazz und Klassik und legitimierten den Jazz als anspruchsvolle Kunstform.
Werke wie Rhapsody in Blue und Concerto in F führten Jazz-Harmonien, -Rhythmen und -Melodieführung in die Orchestermusik ein und inspirierten Jazzmusiker dazu, komplexere Formen und Strukturen zu erforschen.

Vom Jazz inspirierte Rhythmen und Harmonien:

Gershwins Verwendung von Synkopen, Blue Notes und Swing-Rhythmen spiegelte die Essenz des Jazz wider.
Seine harmonische Sprache mit erweiterten Akkorden und chromatischen Progressionen beeinflusste Jazzpianisten und -komponisten wie Duke Ellington und Thelonious Monk.

Improvisatorische Qualitäten:

Viele von Gershwins Melodien eignen sich für Improvisationen, ein Grundpfeiler des Jazz.
Seine Kompositionen wirken oft wie auskomponierte Improvisationen, die Jazzmusikern einen Rahmen für Interpretation und Erweiterung bieten.

Zusammenarbeit mit Jazzkünstlern:

Gershwin arbeitete mit bekannten Jazzmusikern seiner Zeit zusammen, darunter Paul Whiteman und sein Orchester, die die Uraufführung von Rhapsody in Blue spielten.
Seine Zusammenarbeit mit Jazzmusikern trug dazu bei, sein Verständnis für das Genre und dessen Integration in seine Werke zu formen.

Gershwin-Kompositionen als Jazz-Standards

Mehrere von Gershwins Liedern sind zu festen Bestandteilen des Jazz-Repertoires geworden und wurden von unzähligen Jazzkünstlern interpretiert und neu interpretiert. Hier sind einige bemerkenswerte Beispiele:

„Summertime„ (Porgy and Bess):

Eines der meistaufgenommenen Lieder der Geschichte, mit Interpretationen von Künstlern wie Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Miles Davis und Billie Holiday.
Seine bluesartige Melodie und die einfache harmonische Abfolge machen es zu einem Favoriten für Jazzimprovisationen.

„I Got Rhythm“ (Girl Crazy):

Die Akkordfolge dieses Liedes, bekannt als „Rhythm Changes“, wurde zur grundlegenden Struktur für unzählige Jazzkompositionen und -improvisationen.
Jazzgrößen wie Charlie Parker und Dizzy Gillespie bauten den Bebop auf Gershwins harmonischen Innovationen auf.
„The Man I Love”:

Eine Ballade, die bei Sängern und Instrumentalisten gleichermaßen beliebt wurde und von Billie Holiday, Sarah Vaughan und Art Tatum aufgenommen wurde.
Ihre ausdrucksstarke Melodie und üppigen Harmonien bieten zahlreiche Interpretationsmöglichkeiten.

„Embraceable You„:

Ein zeitloser Standard, der von Nat King Cole, Frank Sinatra und Charlie Parker aufgenommen wurde.
Seine sentimentale Melodie und raffinierte Harmonie machen ihn zu einem Jazz-Favoriten.

„But Not for Me“ (Girl Crazy):

Wird häufig von Jazzsängern und -instrumentalisten aufgeführt und ist für seinen witzigen Text und seine einprägsame Melodie bekannt.

„Fascinating Rhythm„ (Lady Be Good):

Seine komplexe rhythmische Struktur hat Jazzmusiker dazu inspiriert, mit Synkopen und Swing zu experimentieren.

„They Can’t Take That Away from Me“ (Shall We Dance):

Ein Klassiker, der oft von Jazzsängern wie Ella Fitzgerald und Louis Armstrong aufgenommen wurde und für seine ergreifende Melodie und den romantischen Text bekannt ist.

Jazzkünstler und Gershwin

Jazzlegenden wie Miles Davis, Oscar Peterson, Ella Fitzgerald und John Coltrane haben alle Werke von Gershwin aufgenommen.
Ella Fitzgeralds Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book (1959), arrangiert von Nelson Riddle, ist nach wie vor eine definitive Interpretation von Gershwins Liedern im Jazz-Kontext.
Miles Davis’ Porgy and Bess (1958), arrangiert von Gil Evans, verwandelte die Oper in ein Jazz-Meisterwerk.

Bleibendes Vermächtnis

Gershwins Fähigkeit, Melodien zu komponieren, die sowohl emotional als auch rhythmisch fesselnd sind, hat dafür gesorgt, dass seine Musik einen festen Platz im Jazzkanon hat. Seine Werke inspirieren Jazzmusiker weiterhin dazu, die Schnittmenge von komponierter und improvisierter Musik zu erkunden und dabei Genres und Generationen zu verbinden.

Beziehungen

George Gershwin hatte zu Lebzeiten direkte Beziehungen zu vielen einflussreichen Komponisten, Musikern, Orchestern und anderen Schlüsselfiguren. Diese Beziehungen prägten seine Musik und Karriere und inspirierten oder beeinflussten auch andere. Nachfolgend finden Sie eine Übersicht über seine bemerkenswerten Verbindungen:

Komponisten und Musiker

Paul Whiteman (Bandleader und Dirigent)

Whiteman gab Gershwins Rhapsody in Blue in Auftrag, die 1924 mit Whitemans Orchester und Gershwin am Klavier uraufgeführt wurde.
Ihre Zusammenarbeit trug dazu bei, eine Brücke zwischen Jazz und klassischer Musik zu schlagen und Gershwins Talente einem breiteren Publikum vorzustellen.

Maurice Ravel (französischer Komponist)

Gershwin bewunderte Ravels Musik und nahm während seiner Zeit in Paris Unterricht bei ihm.
Ravel lehnte dies bekanntermaßen ab und soll gesagt haben: „Warum ein zweitklassiger Ravel werden, wenn man bereits ein erstklassiger Gershwin ist?“
Ravels harmonische Sprache beeinflusste Gershwins Orchesterwerke, wie z. B. ‚Ein Amerikaner in Paris‘.

Igor Strawinsky (russischer Komponist)

Gershwin lernte Strawinsky in den 1920er Jahren kennen und bewunderte seine Arbeit.
Als Gershwin Strawinsky um Unterricht bat, fragte der Komponist humorvoll, wie viel Gershwin verdiene. Als Strawinsky die Zahl hörte, scherzte er: „Vielleicht sollte ich bei Ihnen studieren!“

Arnold Schönberg (österreichischer Komponist)

Schönberg und Gershwin wurden in den 1930er Jahren in Los Angeles Freunde.
Trotz ihrer stilistischen Unterschiede respektierte Gershwin Schönbergs Werk und Schönberg bewunderte Gershwins melodische Begabung.

Oscar Levant (Pianist und Komponist)

Levant war ein enger Freund von Gershwin und einer seiner größten Interpreten.
Er führte häufig Gershwins Werke auf und schrieb ausführlich über ihre Freundschaft.

Duke Ellington (Jazzkomponist und Bandleader)

Gershwin und Ellington bewunderten die Arbeit des jeweils anderen, wobei Gershwin Ellingtons Auftritte besuchte.
Ellington betrachtete Gershwins Werk als wichtigen Beitrag zur Integration des Jazz in den Konzertsaal.

Mitarbeiter und Darsteller

Ira Gershwin (Texter und Bruder)

Ira war Gershwins wichtigster Mitarbeiter und schrieb die Texte für die meisten seiner Lieder und Musicals.
Gemeinsam schufen sie ikonische Werke wie „Funny Face“, „Girl Crazy“ und „Porgy and Bess“.

Al Jolson (Sänger)

Jolson machte Gershwins ersten großen Hit „Swanee“ (1919) populär und verhalf Gershwin zu nationalem Ruhm.

Fred Astaire (Sänger, Tänzer und Schauspieler)

Astaire spielte in mehreren Musicals mit Gershwins Liedern, darunter „Funny Face“ und „Shall We Dance“.
Gershwin schrieb viele Lieder speziell für Astaires einzigartiges Talent.

Ella Fitzgerald (Jazz-Sängerin)

Obwohl sie nicht direkt zusammenarbeiteten, trug Fitzgerald mit ihren Aufnahmen von Gershwins Musik in Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book maßgeblich zu seinem Vermächtnis bei.

Billie Holiday und Louis Armstrong (Jazz-Ikonen)

Beide nahmen unvergessliche Versionen von Gershwins Liedern auf, insbesondere aus Porgy and Bess, wie „Summertime“.

Arturo Toscanini (Dirigent)

Toscanini dirigierte Gershwins Werke, darunter Rhapsody in Blue, und verlieh seinen Kompositionen in der klassischen Welt Prestige.

Orchester und Ensembles

New York Symphony Orchestra (jetzt New York Philharmonic)

Mit diesem Orchester unter der Leitung von Walter Damrosch führte Gershwin 1925 sein Konzert in F auf.

Boston Symphony Orchestra

Das BSO führte Gershwins Werke wie An American in Paris auf und trug so dazu bei, seinen Status in der klassischen Musik zu erhöhen.
Broadway-Orchester

Gershwins Broadway-Musicals entstanden in Zusammenarbeit mit Orchestergruppen, wobei seine Musik neue Maßstäbe für das Genre setzte.

Nicht-Musiker

DuBose Heyward (Autor und Dramatiker)

Heyward schrieb den Roman Porgy, der Gershwin zu Porgy and Bess inspirierte.
Heyward trug auch zum Libretto bei und prägte die Erzählung der Oper.

Max Dreyfus (Musikverleger)

Dreyfus veröffentlichte bei T. B. Harms & Co. Gershwins frühe Lieder und förderte seine Karriere.

Kay Swift (Komponistin und Lebensgefährtin)

Swift war eine enge Vertraute Gershwins und beeinflusste sein Privat- und Berufsleben.
Gershwin schätzte ihre musikalische Meinung und sie war maßgeblich an der Fertigstellung einiger seiner Projekte nach seinem Tod beteiligt.

Adele und Fred Astaire (Broadway-Stars)

Adele und Fred Astaire führten Gershwins Musik in frühen Broadway-Produktionen auf und trugen so zu seiner Popularität bei.

Führungskräfte in Hollywood-Studios

In den 1930er Jahren arbeitete Gershwin mit großen Studios wie RKO zusammen und komponierte Filmmusik für Musicals wie „Shall We Dance“.

Verbindungen zum Vermächtnis

Nach Gershwins Tod übte seine Musik weiterhin Einfluss auf Komponisten der klassischen Musik, des Jazz und des Broadways aus, darunter Leonard Bernstein, Stephen Sondheim und John Williams.
Jazzmusiker wie Miles Davis und Gil Evans interpretierten Gershwins Werke (Porgy and Bess) neu und hielten sein Vermächtnis in neuen Formen am Leben.

Beziehung zwischen Gershwin und Ravel

Die Beziehung zwischen George Gershwin und Maurice Ravel war von gegenseitigem Respekt geprägt, und ihr kurzer Austausch führte zu einem interessanten Ideenaustausch zwischen zwei Komponisten aus unterschiedlichen Musiktraditionen. Hier ist eine Zusammenfassung ihrer Beziehung:

1. Begegnung und gegenseitige Bewunderung

Gershwins Besuch bei Ravel in Paris (1928):

Im Sommer 1928 reiste Gershwin nach Paris, um sein musikalisches Verständnis zu vertiefen und seine Kompositionsfähigkeiten zu verbessern. Einer seiner Hauptgründe für den Besuch war, bei Maurice Ravel, einem renommierten französischen Komponisten und Meister der Orchestrierung, Unterricht zu nehmen.
Gershwin, der bereits die Rhapsody in Blue komponiert hatte und eine herausragende Persönlichkeit in der amerikanischen Musikszene war, suchte Ravels Rat, insbesondere in Bezug auf die Orchestrierung und die Verfeinerung seines Ansatzes für klassische Musik.

Ravels Antwort:

Gershwin wandte sich an Ravel, um sich nach Unterrichtsmöglichkeiten zu erkundigen. Ravel, der als etwas rätselhafte und zurückgezogene Person bekannt war, soll geschmeichelt, aber auch etwas zögerlich gewesen sein. Angeblich sagte er Gershwin, dass er keinen Unterricht brauche, da Gershwin bereits sehr talentiert sei, aber Ravel könne ihm einige Ratschläge geben, wenn Gershwin dies wünsche.
Unbeeindruckt davon ging Gershwin zu Ravels Wohnung, und obwohl kein formeller Unterricht stattfand, war das Treffen ein wichtiger Austausch. Gershwin lernte von Ravel wertvolle Erkenntnisse über Harmonie und Orchestrierung, obwohl Gershwins eigener Stil unverkennbar amerikanisch blieb, während Ravels Stil in der europäischen klassischen Tradition verwurzelt war.

2. Einfluss von Ravel auf Gershwins

Orchestrierungstechniken:

Gershwin, der einen eher intuitiven Ansatz bei der Orchestrierung verfolgte, interessierte sich besonders für Ravels Beherrschung der Orchesterfarben. Gershwin bewunderte Ravels Fähigkeit, reichhaltige Texturen zu schaffen, und ließ sich von seiner raffinierten Orchesterpalette beeinflussen.
Gershwin übernahm zwar nicht Ravels Stil vollständig, aber er könnte von Ravels Ansatz, Jazz und klassische Elemente zu mischen, inspiriert worden sein, was an Gershwins eigene Verschmelzung von populärer Musik und klassischen Formen erinnert.

Möglicher Einfluss von Gershwin auf Ravel:

Es gibt Spekulationen, dass Gershwins Stil, insbesondere seine Mischung aus Jazz und klassischen Elementen, Ravel fasziniert haben könnte. Einige Musikhistoriker haben angemerkt, dass Ravels Komposition „La Valse“ (1920) mit ihren wirbelnden Tanzrhythmen und der Verwendung einer jazzartigen Orchestrierung ein Bewusstsein für amerikanische Musiktrends widerspiegeln könnte.
Ravels Musik blieb jedoch fest im französischen Impressionismus und in klassischen Traditionen verwurzelt, sodass der direkte Einfluss Gershwins auf Ravel schwieriger zu definieren ist.

3. Musikalische Sympathien

Beide Komponisten hatten die Fähigkeit, populäre Musik mit klassischer Musik zu verbinden, obwohl ihre Methoden sehr unterschiedlich waren:
Gershwin war in erster Linie daran interessiert, Jazz und amerikanische Popmusik in klassische Strukturen zu integrieren, wie in Werken wie Rhapsody in Blue und An American in Paris zu sehen ist.
Ravel hingegen konzentrierte sich mehr auf die Darstellung von Exotik, impressionistischen Farben und akribischer Orchestrierung, wie in Stücken wie Boléro und Daphnis et Chloé.
Obwohl sie aus unterschiedlichen musikalischen Welten stammten, zeigte ihr Zusammentreffen die kreativen Schnittstellen zwischen europäischer klassischer Musik und amerikanischem Jazz auf und ebnete den Weg für zukünftige Komponisten, die Genres miteinander verbinden wollten.

4. Vermächtnis und anhaltender Einfluss

Gershwin und Ravel haben beide die Musik des 20. Jahrhunderts unauslöschlich geprägt. Während Gershwins Musik einen einzigartig amerikanischen Klang verkörpert, der sich oft aus den Rhythmen und Melodien des Jazz speist, verkörpern Ravels Werke eine europäische Raffinesse, die Jazzelemente auf subtilere Weise einbezieht.
Die kurze Verbindung zwischen Gershwin und Ravel gilt als interessanter Moment des interkulturellen Austauschs zwischen zwei Komponisten, deren Werke die Entwicklung der klassischen Musik im 20. Jahrhundert prägen sollten.

Schlussfolgerung

Auch wenn die Beziehung zwischen George Gershwin und Maurice Ravel nicht sehr persönlich oder intensiv war, war ihr Austausch ein bemerkenswerter kultureller Moment. Gershwin suchte Ravels Anleitung für ein differenzierteres Verständnis der Komposition, während Ravel trotz seiner Vorbehalte wahrscheinlich Gershwins Potenzial und Einfluss auf die amerikanische Musikszene erkannte. Ihr Austausch zeigt, wie die europäischen und amerikanischen Musiktraditionen im frühen 20. Jahrhundert allmählich zusammenwuchsen.

Ähnliche Komponisten

George Gershwins einzigartige Fähigkeit, Jazz, klassische Musik und populäre Stile zu mischen, weist Parallelen zu mehreren anderen Komponisten auf, die sich auf ähnlichem musikalischen Terrain bewegten. Hier ist eine Liste von Komponisten, deren Werke Merkmale oder ein vergleichbares Ethos mit Gershwin teilen:

Amerikanische Komponisten

Aaron Copland (1900–1990)

Copland, der für seinen typisch amerikanischen Stil bekannt ist, ließ in Werke wie „Music for the Theater“ (1925) und „Piano Concerto“ (1926) Jazzeinflüsse einfließen.
Wie Gershwin fing er den Geist des Amerikas des frühen 20. Jahrhunderts ein, wenn auch mit einem eher klassischen Schwerpunkt.

Leonard Bernstein (1918–1990)

Bernstein führte Gershwins Erbe fort, indem er Jazz, populäre und klassische Stile miteinander verband, insbesondere in West Side Story (1957) und Fancy Free (1944).
Beide teilten das Interesse daran, „ernste“ Musik einem breiteren Publikum zugänglich zu machen.

Cole Porter (1891–1964)

Als Zeitgenosse von Gershwin schrieb Porter anspruchsvolle, jazzige Lieder und Musicals wie „Anything Goes“ und „Kiss Me, Kate“.
Sein Witz und seine lyrische Eleganz passen zu Gershwins Stil in der Popmusik.

Richard Rodgers (1902–1979)

arbeitete mit Lorenz Hart und später mit Oscar Hammerstein II zusammen, um zeitlose Musicals wie Oklahoma! und The Sound of Music zu schaffen.
Rodgers’ Melodien und sein Gespür für Orchestrierung weisen Ähnlichkeiten mit Gershwins Broadway-Werken auf.

Duke Ellington (1899–1974)

Obwohl Ellington in erster Linie Jazzkomponist war, zeigen seine Orchesterwerke wie Black, Brown and Beige und Harlem den vergleichbaren Ehrgeiz, den Jazz auf die Konzertbühne zu bringen.

Europäische Komponisten

Maurice Ravel (1875–1937)

Ravels vom Jazz inspiriertes Klavierkonzert in G-Dur (1931) spiegelt eine ähnliche Verschmelzung von klassischen und Jazz-Idiomen wider, die zum Teil durch Gershwins Besuch in Paris beeinflusst wurde.
Beide Komponisten teilten die Liebe zu reichen Harmonien und farbenfrohen Orchestrierungen.

Igor Strawinsky (1882–1971)

Obwohl er eher der Avantgarde zuzuordnen ist, bewunderte Strawinsky Gershwins Fähigkeit, aus Jazz und populären Elementen fesselnde Musik zu schaffen.
Sein Ragtime und Ebony Concerto zeigen sein Interesse an Jazzeinflüssen.

Kurt Weill (1900–1950)

Ein deutscher Komponist, der klassische Formen mit Jazz- und Kabarettstilen vermischte, insbesondere in Werken wie „Die Dreigroschenoper“ (1928) und „Lady in the Dark“ (1941).
Seine Theatermusik erinnert an Gershwins Broadway-Innovationen.

Darius Milhaud (1892–1974)

Als Mitglied von Les Six integrierte Milhaud Jazzelemente in klassische Werke, wie in La Création du Monde (1923) zu sehen ist.
Seine abenteuerliche Verschmelzung von Genres ähnelt Gershwins Stil.

Komponisten mit Jazz-Einfluss

Ferde Grofé (1892–1972)

Orchestrierte Gershwins Rhapsody in Blue für Paul Whitemans Orchester.
Grofés Werke, wie die Grand Canyon Suite, zeichnen sich durch einen ähnlich zugänglichen, farbenfrohen Orchesterstil aus.

James P. Johnson (1894–1955)

Ein Stride-Pianist und Komponist, der Jazz und klassische Einflüsse miteinander verband, wie in seiner Harlem Symphony und anderen Werken zu sehen ist.
Johnson bewegte sich wie Gershwin zwischen der Welt der populären und der „ernsten“ Musik.

Erich Wolfgang Korngold (1897–1957)

Als Filmkomponist und Wunderkind der Klassik schafft Korngold mit seiner üppigen Orchestrierung und dem melodischen Reichtum in Werken wie „Die Abenteuer des Robin Hood“ eine Gershwin-ähnliche Balance zwischen Raffinesse und Zugänglichkeit.

Komponisten von Musiktheater und Liedern

Jerome Kern (1885–1945)

Bekannt für die Verschmelzung von Operetten- und amerikanischen Popsong-Stilen, wie in „Show Boat“ (1927).
Kerns Einfluss auf den Broadway entsprach dem von Gershwin, wobei beide zeitlose Standards beisteuerten.

Irving Berlin (1888–1989)

Wie Gershwin war auch Berlin ein äußerst produktiver Songwriter, der die amerikanische Popmusik des frühen 20. Jahrhunderts mit Liedern wie „White Christmas“ und „God Bless America“ prägte.

Stephen Sondheim (1930–2021)

Obwohl er einer späteren Generation angehört, sind Sondheims komplexer Wortwitz und sein anspruchsvolles Musiktheater Gershwin und seinen Zeitgenossen zu verdanken.

Filmkomponisten

Max Steiner (1888–1971)

Als Pionier der Filmmusik spiegeln Steiners üppige Partituren (Vom Winde verweht, Casablanca) eine Melodik wider, die der von Gershwin ähnelt.

George Shearing (1919–2011)

Der Jazzpianist und Komponist George Shearing hielt mit seinen Arrangements von Gershwins Musik den Geist Gershwins in Jazzinterpretationen am Leben.

Gershwins Fähigkeit, populäre, Jazz- und klassische Elemente zu kombinieren, ist nach wie vor unübertroffen, aber diese Komponisten teilen seine Vision, Genres zu mischen und Musik für ein breites Publikum zu verbessern.

Als Pianist und Dirigent

war George Gershwin nicht nur als Komponist, sondern auch als versierter Pianist und gelegentlicher Dirigent bekannt. Obwohl er sich nicht in erster Linie auf das Dirigieren konzentrierte, spielten seine Fähigkeiten als Interpret eine zentrale Rolle in seiner Karriere und für den Erfolg seiner Musik. Hier ist ein Überblick über Gershwins Beiträge und seinen Stil als Spieler und Dirigent:

Gershwin als Pianist

1. Virtuosität und Stil

Gershwin war ein brillanter Pianist mit einem natürlichen Gespür für Improvisation und einem unverwechselbaren Stil, der in der Jazz- und Klassiktradition verwurzelt war.
Sein Spiel war energisch, ausdrucksstark und rhythmisch lebendig, oft mit Synkopen und Swing durchsetzt.
Seine Klaviertechnik war zwar nicht so klassisch verfeinert wie die von Konzertpianisten, aber kraftvoll und perfekt auf seine eigene Musik abgestimmt. Er spielte mit einem tiefen Verständnis für das Jazzidiom und großer Showkunst.

2. Interpret seiner eigenen Werke

Gershwin führte seine Kompositionen häufig selbst auf und brachte bedeutende Werke wie Rhapsody in Blue (1924) mit dem Orchester von Paul Whiteman zur Uraufführung. Seine improvisierte Kadenz während der ersten Aufführung wurde zu einem Markenzeichen des Stücks.
Er war oft der Solist bei Aufführungen von Concerto in F und Second Rhapsody und zog das Publikum mit seinen dynamischen Interpretationen in seinen Bann.

3. Meister der Improvisation

Gershwin war ein geschickter Improvisator, ein Talent, das er in seinen frühen Jahren als Songschreiber in New Yorks Tin Pan Alley verfeinerte.
Seine Improvisationen waren nicht nur unterhaltsam, sondern oft auch eine Quelle neuer kompositorischer Ideen.

4. Pianorollen und Aufnahmen

Gershwin nahm zahlreiche Klavierrollen seiner Lieder auf, die einen Einblick in seinen Spielstil geben. Diese Rollen zeigen seine rhythmische Vitalität und einzigartige Phrasierung.
Zu seinen bemerkenswerten Klavierrollen gehören Swanee, Fascinating Rhythm und Auszüge aus Rhapsody in Blue.
Er machte auch Studioaufnahmen, wie z. B. eine Aufführung von Rhapsody in Blue aus dem Jahr 1925, in der sein kraftvolles und temperamentvolles Spiel deutlich wird.

5. Kammermusik und Zusammenarbeit

Gershwin trat gelegentlich als Kammermusiker auf und arbeitete mit Ensembles und einzelnen Musikern zusammen, um seine Werke in intimeren Rahmen zu präsentieren.
Seine Auftritte waren oft ausschlaggebend für den Erfolg seiner Broadway-Musicals und Konzertauftritte.

Gershwin als Dirigent

1. Dirigieren seiner eigenen Werke

Gershwin dirigierte seine Musik bei besonderen Anlässen, insbesondere bei den Premieren von Broadway-Shows oder bei Live-Radioübertragungen.
Er war kein ausgebildeter Dirigent, aber sein tiefes Verständnis für seine eigene Musik und seine charismatische Persönlichkeit machten sein Dirigieren effektiv und mitreißend.

2. Begrenzte Dirigentenkarriere

Gershwins Hauptaugenmerk lag auf dem Komponieren und dem Klavierspiel, nicht auf dem Dirigieren.
Beim Dirigieren verließ er sich mehr auf seine Intuition und seine intime Kenntnis der Musik als auf formale Technik.

3. Bemerkenswerte Auftritte als Dirigent

Gershwin dirigierte Porgy and Bess bei einigen der ersten Aufführungen und Proben und stellte so sicher, dass seine Vision für die Oper vermittelt wurde.
Er dirigierte auch Orchester bei besonderen Aufführungen seiner Konzertwerke, darunter Auszüge aus An American in Paris und Rhapsody in Blue.

Gershwins Präsenz als Darsteller

Das Publikum war von Gershwins lebhafter Bühnenpräsenz und seiner Begeisterung für seine Musik angetan. Seine Auftritte wurden oft als fröhlich und mitreißend beschrieben.
Sein Charme und sein Können als Darsteller stärkten seinen Ruf und machten ihn nicht nur zu einem Komponisten, sondern zu einer beliebten Persönlichkeit in der Musikwelt.

Vermächtnis als Darsteller

Gershwins Fähigkeiten als Pianist und Darsteller trugen zur Popularisierung seiner Musik bei und sorgten für ihre anhaltende Beliebtheit. Seine Aufnahmen und Pianorollen sind nach wie vor ein wichtiges Bindeglied, um zu verstehen, wie er sich seine Werke vorstellte.
Seine Improvisationskunst und die Verschmelzung von klassischen und Jazz-Techniken haben unzählige Pianisten inspiriert, von Oscar Levant bis hin zu modernen Künstlern wie Michael Feinstein.

Rhapsody in Blue

„Rhapsody in Blue“ ist eine der berühmtesten und bahnbrechendsten Kompositionen von George Gershwin, in der Elemente der klassischen Musik und des Jazz zu einem nahtlosen und ausdrucksstarken Werk verschmelzen. Das 1924 geschriebene Stück ist ein Meilenstein, der die aufkommende kulturelle Identität des Amerikas des 20. Jahrhunderts symbolisiert und europäische Kunstmusiktraditionen mit den typisch amerikanischen Klängen von Jazz und Blues verbindet.

Geschichte und Entstehung

Auftrag und Uraufführung:

Das Stück wurde von Paul Whiteman, einem bekannten Bandleader, für ein Konzert mit dem Titel „An Experiment in Modern Music“ in der Aeolian Hall in New York City am 12. Februar 1924 in Auftrag gegeben.
Gershwin hatte zunächst keine Ahnung, dass er für das Konzert komponieren sollte, bis er in einem Zeitungsartikel las, dass er ein Jazzkonzert für die Veranstaltung schreiben sollte. Er stimmte dem Projekt schnell zu und vollendete die Komposition in nur wenigen Wochen.

Orchestrierung:

Gershwin komponierte das Klaviersolo und die Melodien, überließ die Orchestrierung jedoch Ferde Grofé, dem Arrangeur Whitemans, der sie für Whitemans Jazzorchester anpasste.
Grofé schuf später mehrere Arrangements, darunter Versionen für ein volles Sinfonieorchester, die heute häufig aufgeführt werden.

Uraufführung:

Gershwin selbst spielte bei der Uraufführung das Klaviersolo und improvisierte Teile des Stücks, da einige Abschnitte nicht vollständig niedergeschrieben waren.
Die Aufführung erhielt gemischte Kritiken, war aber beim Publikum sofort ein Hit und markierte einen Wendepunkt in Gershwins Karriere.

Musikalische Merkmale

Stilfusion:

Rhapsody in Blue ist ein bahnbrechendes Werk, das Jazzrhythmen, bluesige Harmonien und die Struktur klassischer Musik miteinander verbindet.
Sein Eklektizismus spiegelt die geschäftige, multikulturelle Energie des New York City der 1920er Jahre wider.

Berühmtes Eröffnungs-Klarinettenglissando:

Das ikonische Eröffnungsstück enthält ein Klarinettenglissando (ein abfallender Ton, der die Tonleiter hinaufgleitet), das zu einem der bekanntesten Momente der Musik des 20. Jahrhunderts geworden ist. Dieser Effekt wurde angeblich vom Klarinettisten bei der Premiere als Scherz vorgeschlagen, aber Gershwin liebte ihn und behielt ihn bei.

Struktur:

Das Stück ist locker strukturiert und ähnelt eher einer frei fließenden Rhapsodie als einer strengen klassischen Form wie der Sonate.
Es besteht aus mehreren Abschnitten mit kontrastierenden Tempi und Stimmungen, die oft nahtlos ineinander übergehen. Diese Abschnitte zeichnen sich durch jazzige Synkopen, üppige romantische Harmonien und einen energischen rhythmischen Drive aus.

Improvisation:

Obwohl ein Großteil des Stücks sorgfältig komponiert ist, bewahrt es den spontanen, improvisatorischen Geist des Jazz.
Gershwins eigenes Klaviersolo bei der Premiere enthielt Improvisationen, die seinen Jazz-Hintergrund hervorhoben.

Orchestrierung:

Die Originalversion für Whitemans Jazzband hat eher den Charakter einer „Big Band“, während die späteren Orchesterarrangements eine vollere, symphonischere Textur hervorbringen.

Themen und Motive

Das Werk enthält mehrere einprägsame Melodien und Motive, darunter:
Das träumerische, fließende Klavierthema im Eröffnungsabschnitt.
Ein kühnes, rhythmisches Thema in der Mitte, das oft mit urbaner Energie und Vitalität in Verbindung gebracht wird.
Ein üppiges, lyrisches Thema, das an den Blues erinnert und in den langsameren Abschnitten prominent vertreten ist.

Kulturelle Wirkung

Jazz trifft Klassik:

Rhapsody in Blue war eines der ersten bedeutenden Werke, das den Jazz in den Konzertsaal brachte und so die Kluft zwischen populärer und klassischer Musik überbrückte.
Es zeigte, dass der Jazz, der damals als relativ neues und informelles Genre galt, die gleiche emotionale Tiefe und den gleichen künstlerischen Wert wie die klassische Musik haben konnte.

Symbol der amerikanischen Identität:

Das Stück wurde in den 1920er Jahren zu einem musikalischen Symbol Amerikas und spiegelte die Energie, Vielfalt und den Ehrgeiz des Landes im Jazz-Zeitalter wider.

Vermächtnis:

Es ist seitdem ein fester Bestandteil der amerikanischen Musik und wird häufig von Symphonieorchestern, Jazzbands und Solopianisten aufgeführt.
Das Werk ist in der Popkultur weit verbreitet, unter anderem in Filmen, Werbespots und im Fernsehen (z. B. im Film Manhattan von Woody Allen aus dem Jahr 1979).

Rezeption und Einfluss

Anfangs waren die Kritiker gespalten: Einige lehnten das Werk als zu inkohärent ab, während andere seine Innovation und Kühnheit lobten.
Im Laufe der Zeit wurde Rhapsody in Blue allgemein als Meisterwerk und Wegbereiter für die Verschmelzung von Genres anerkannt.
Komponisten wie Leonard Bernstein und Aaron Copland wurden von Gershwins Fähigkeit beeinflusst, Jazz und klassische Musik zu verbinden.

Wichtige Aufnahmen

Gershwins eigene Pianorolle von 1924, die einen Einblick in seine Interpretation und seinen Improvisationsstil gibt.
Eine Aufnahme von 1927 mit Gershwin und Whitemans Orchester.
Moderne Aufnahmen von Pianisten wie Leonard Bernstein (der sowohl dirigierte als auch spielte) und André Previn sind mittlerweile maßgeblich.

Porgy and Bess

„Porgy and Bess“ ist eines der bedeutendsten und anspruchsvollsten Werke von George Gershwin, das oft als amerikanische Oper bezeichnet wird. In der 1935 uraufgeführten Oper werden klassische Oper, Jazz, Blues und Volksmusik miteinander vermischt, um die Geschichte des Lebens in einer schwarzen Gemeinde in Charleston, South Carolina, zu erzählen. Die Oper behandelt Themen wie Liebe, Not und Widerstandsfähigkeit anhand des Lebens ihrer komplexen Charaktere.

Geschichte und Entstehung

Entwicklung:

Gershwin wurde zum Schreiben von Porgy and Bess inspiriert, nachdem er das Theaterstück Porgy von DuBose Heyward gesehen hatte, das wiederum auf Heywards Roman von 1927 basierte.
Gershwin stellte sich Porgy and Bess als eine „amerikanische Folk-Oper“ vor, die klassische Musik mit den Rhythmen, Melodien und dem Geist der afroamerikanischen Volksmusik verbinden sollte.
Gershwin verbrachte viel Zeit damit, die Traditionen der schwarzen Folkmusik, den Jazz und die sozialen Bedingungen der damaligen Zeit zu erforschen, um die Musik der Oper zu gestalten.

Mitwirkende:

DuBose Heyward und seine Frau Dorothy Heyward schrieben gemeinsam das Libretto, wobei DuBose Gershwin auch bei der Entwicklung der Charaktere und der Handlung half.
Ira Gershwin, Georges Bruder, steuerte die Liedtexte zu vielen der Lieder bei, insbesondere zu denen mit einem eher poetischen oder romantischen Charakter.

Premiere und Rezeption:

Die Oper wurde am 10. Oktober 1935 im Alvin Theatre (heute Neil Simon Theatre) in New York City uraufgeführt.
Die Premiere war eine kritische und kommerzielle Enttäuschung, mit gemischten Kritiken. Die Kritiker waren sich uneinig über die Authentizität der Darstellung des Lebens der Schwarzen und die Verschmelzung von klassischer und populärer Musik. Die Oper hatte anfangs auch Schwierigkeiten, ein breites Publikum zu finden.
Im Laufe der Zeit wurde Porgy and Bess jedoch zu einem der beliebtesten und am häufigsten aufgeführten Werke im amerikanischen Opern- und Musiktheaterkanon.

Musikalische Merkmale

Fusion der Genres:

Porgy and Bess vereint Oper, Jazz, Blues, Spirituals und Volksmusik und verbindet Elemente der klassischen Struktur mit populären Musikformen.
Gershwin verwendete Jazzeinflüsse in den Orchestrierungen und fügte Elemente wie Synkopen, Bläserriffs und bluesige Harmonien hinzu, um einen einzigartigen Klang zu schaffen, der die Welt der Charaktere widerspiegelte.

Orchestrierung und Gesangsstile:

Gershwin verwendete eine Vielzahl von Orchesterstrukturen, um die Atmosphäre des Schauplatzes und das Gefühlsleben der Charaktere zu evozieren.
Die Vokalpartien enthalten Opernarien, aber auch gesprächsähnliche und volkstümliche Melodien, die die musikalischen Traditionen der Gemeinschaft widerspiegeln.
Die Verwendung von Call-and-Response-Strukturen, insbesondere in den Chorabschnitten, verleiht der Oper ein Gefühl von Gemeinschaft und kollektiver Erfahrung.

Unvergessliche Lieder und Themen:

„Summertime„: Eines der berühmtesten Lieder aus Porgy and Bess, dieses Wiegenlied, wird von Clara gesungen und fängt die sehnsüchtige, verträumte Stimmung der Oper ein. Es ist zu einem Jazz-Standard geworden.
„I Got Plenty o‚ Nuttin‘“: Ein Lied, das von Porgy gesungen wird und seine Zufriedenheit mit dem Leben ausdrückt, trotz seiner Armut.
„Bess, You Is My Woman Now„: Ein leidenschaftliches Duett zwischen Porgy und Bess, das ihre tiefe Verbundenheit veranschaulicht.
„It Ain’t Necessarily So“: Ein sardonisches Lied, das von Sportin’ Life gesungen wird und traditionelle religiöse Überzeugungen und Werte in Frage stellt.
„My Man’s Gone Now”: Eine traurige Arie, die von Clara gesungen wird und den Verlust und die Verzweiflung in der Gemeinschaft widerspiegelt.

Zusammenfassung der Handlung

Porgy and Bess spielt in Catfish Row, einem fiktiven, verarmten Schwarzenviertel in Charleston, South Carolina. Im Mittelpunkt der Geschichte steht die komplexe Beziehung zwischen Porgy, einem behinderten, gutherzigen Mann, und Bess, einer Frau mit einer bewegten Vergangenheit. Die Oper ist voller Momente der Freude und intensiver Tragik, während die Figuren mit Problemen wie Liebe, Sucht, Gewalt und sozialer Ungerechtigkeit konfrontiert werden.

Akt I: Porgy, ein Bettler, der in Catfish Row lebt, verliebt sich in Bess, die darum kämpft, sich von ihrer Verbindung zu einem gewalttätigen Mann, Crown, und dem manipulativen Drogendealer Sportin’ Life zu lösen. Während Porgy und Bess sich näherkommen, versuchen sie, die Herausforderungen ihrer Umgebung zu meistern.

Akt II: Nachdem Crown einen Mann ermordet hat, gerät die Gemeinschaft in Aufruhr. Sportin’ Life versucht, Bess in seine Welt der Drogen und des Vergnügens zu locken, während die Liebe zwischen Porgy und Bess immer stärker wird.

Akt III: Bess ist versucht, Porgy für Sportin’ Life zu verlassen, aber nach Crowns Rückkehr und einer letzten Konfrontation kehrt sie schließlich zu Porgy zurück, der entschlossen ist, ihr zu helfen, dem Chaos ihrer Vergangenheit zu entkommen. Die Oper endet hoffnungsvoll, aber mit einem bitteren Beigeschmack, als Porgy mit Bess nach New York aufbricht.

Themen und sozialer Kontext

Rasse und Identität: Die Oper befasst sich mit den Themen Rasse, Armut und Identität und konzentriert sich dabei auf die Kämpfe schwarzer Charaktere im Süden der USA zu Beginn des 20. Jahrhunderts.
Liebe und Erlösung: Die zentrale Liebesgeschichte zwischen Porgy und Bess ist eine Geschichte der Erlösung, da Porgy Bess die Chance bietet, sich trotz der Herausforderungen, die sie umgeben, ein besseres Leben aufzubauen.
Gemeinschaft und Konflikt: Die Oper zeigt die eng verbundene, aber zerrüttete Gemeinschaft von Catfish Row und hebt sowohl die Unterstützung als auch die Spannungen hervor, die innerhalb der Gemeinschaft bestehen.

Vermächtnis und Einfluss

Wiederaufnahme und Popularität: Im Laufe der Jahre wurde Porgy and Bess viele Male wiederaufgenommen und seine Musik wurde sowohl von der Klassik- als auch von der Jazz-Szene begeistert aufgenommen. Die Oper wurde von großen Opernhäusern weltweit inszeniert und in eine erfolgreiche Broadway-Produktion, mehrere Filme und Konzertaufführungen umgewandelt.
Einfluss des Jazz: Viele der Lieder aus Porgy and Bess wurden von Jazzmusikern wie Miles Davis, Ella Fitzgerald und Louis Armstrong gecovert, was dazu beitrug, dass das Werk sowohl in der Opern- als auch in der Jazztradition seinen Platz fand.
Kulturelle Wirkung: Trotz des anfangs eher verhaltenen Zuspruchs gilt Porgy and Bess heute als eine der wichtigsten amerikanischen Opern, wobei die Darstellung des Lebens, der Musik und der Kultur der Afroamerikaner weithin als bahnbrechend und einflussreich anerkannt wird.

Wichtige Aufnahmen

Die Aufnahme von Porgy and Bess von Louis Armstrong und Ella Fitzgerald aus dem Jahr 1951 unterstreicht den Einfluss des Jazz auf die Oper.
Die Aufnahme des New York Philharmonic Orchestra aus dem Jahr 1976 unter der Leitung von Leonard Bernstein ist eine der berühmtesten Aufführungen der Oper.

Bemerkenswerte Werke

Das Werk von George Gershwin umfasst eine Vielzahl von Werken, die über die bekannten Stücke Rhapsody in Blue, Porgy and Bess und Summertime hinausgehen. Hier sind einige seiner anderen bemerkenswerten Kompositionen, die seine Vielseitigkeit und seinen Einfluss auf verschiedene Musikgenres widerspiegeln:

1. An American in Paris (1928)

Dieses Orchesterstück fängt die Erfahrungen eines amerikanischen Touristen in Paris ein und verbindet die Klänge französischer Straßenmusik mit Gershwins charakteristischen jazzigen Rhythmen und üppiger Orchestrierung. Das Stück ist berühmt für seine lebendige Darstellung des städtischen Lebens und die Schilderung der Erfahrungen eines amerikanischen Auswanderers.

2. Concerto in F (1925)

Dieses Klavierkonzert, das als Nachfolger von Rhapsody in Blue komponiert wurde, verbindet klassische Form mit Jazzelementen. Es zeichnet sich durch Gershwins lebhafte rhythmische Motive, bluesartige Melodien und raffinierte Harmonien aus. Das Konzert ist zu einem festen Bestandteil des Klavierrepertoires geworden und wird häufig von klassischen Pianisten aufgeführt.

3. Of Thee I Sing (1931)

Of Thee I Sing, ein Broadway-Musical, das mit dem Pulitzer-Preis für Drama ausgezeichnet wurde, ist eine politische Satire über den amerikanischen Präsidentschaftswahlkampf. Das Musical verbindet Gershwins raffinierte Melodien mit Humor und witzigen Texten und erkundet Themen wie Patriotismus, Liebe und Korruption in der Regierung. Das Werk enthält unvergessliche Lieder wie „Who Cares?“ und „Love Is Sweeping the Country“.

4. Girl Crazy (1930)

Dieses Broadway-Musical ist für seine eingängigen und fröhlichen Melodien bekannt. Die Show enthält den berühmten Song „I Got Rhythm“, der zu einem der bleibenden Standards von Gershwin wurde. Girl Crazy ist eine unbeschwerte Geschichte, die im Westen der USA spielt und Elemente von Slapstick-Comedy und Romantik enthält.

5. The Strike Up the Band (1927)

Ein satirisches Broadway-Musical über einen fiktiven Konflikt zwischen den USA und der Schweiz, in dem es auf humorvolle Weise um Krieg, Politik und internationale Beziehungen geht. Der Titelsong wurde zu einem bekannten Schlachtruf, und die Show enthält Gershwins lebendige, rhythmische Kompositionen.

6. Shall We Dance (1937)

Dies ist eine Broadway-Musical- und Filmzusammenarbeit mit Fred Astaire und Ginger Rogers. Es enthält Lieder wie „They Can’t Take That Away from Me“ und „Shall We Dance“. Das Musical zeichnet sich durch Gershwins charakteristische Mischung aus Jazz, Klassik und populären Stilen aus und besticht durch die nahtlose Integration von Tanz und Musik.

7. Cuban Overture (1932)

Dieses ursprünglich als Rumba komponierte Orchesterwerk ist stark von kubanischen Rhythmen und Melodien beeinflusst. Es wurde von Gershwins Reise nach Havanna, Kuba, inspiriert und enthält neben einer üppigen Orchestrierung auch lebhafte Percussion und synkopierte Rhythmen. Dieses Stück spiegelt Gershwins Faszination für verschiedene Musiktraditionen der Welt wider.

8. Lullaby (1919)

Lullaby ist ein kleines, intimes Kammermusikwerk für Streichquartett, das Gershwins Fähigkeit unter Beweis stellt, in einem klassischen Stil zu schreiben. Das Stück ist beruhigend und nachdenklich, mit einer sanften Melodie, die bei Künstlern und Zuhörern gleichermaßen beliebt ist.

9. Embraceable You (1928)

Diese Ballade, ein populärer Song, der für das Broadway-Musical Girl Crazy geschrieben wurde, ist zu einem der beliebtesten Standards von Gershwin geworden. Ihre raffinierte, sanfte Melodie und der gefühlvolle Text fangen den romantischen Charme ein, für den Gershwins Balladen bekannt sind.

10. Rhapsody in Blue (1924)

Obwohl es zuvor nicht aufgeführt wurde, ist es als eines seiner revolutionärsten Werke noch einmal erwähnenswert. Obwohl es sehr bekannt ist, kann die volle Wirkung und der Einfluss von Rhapsody in Blue nicht genug betont werden, da es ein bahnbrechendes Stück war, das klassische Musik mit Jazz verband.

11. Fascinating Rhythm (1924)

Dieses jazzbeeinflusste Lied, das für das Broadway-Musical „Lady, Be Good“ geschrieben wurde, fängt Gershwins rhythmisches Genie ein und wurde zu einer Kultnummer. Die synkopierten Rhythmen und die eingängige Melodie des Stücks machten es zu einem Hit am Broadway und zu einem Favoriten für Jazzmusiker.

Vermächtnis und Einfluss

Diese Werke, zusammen mit Gershwins berühmtesten Kompositionen, unterstreichen seine Fähigkeit, genreübergreifend innovativ zu sein und klassische und populäre Musik auf neue und aufregende Weise zu kombinieren. Ob durch Broadway-Musicals, Orchesterkompositionen oder Jazz-Standards – Gershwins Musik ist nach wie vor ein fester Bestandteil der amerikanischen Musikgeschichte und beeinflusst Musiker bis heute.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre George Gershwin y sus obras

Descripción general

George Gershwin (1898-1937) fue un compositor y pianista estadounidense cuya música combina las tradiciones clásicas con el jazz, la música popular y los ritmos de la vida moderna. Se le conoce sobre todo por sus innovadoras aportaciones a la música clásica y popular, que le convierten en uno de los compositores más significativos y versátiles del siglo XX.

Vida temprana:

Gershwin nació como Jacob Gershowitz en Brooklyn, Nueva York, de padres inmigrantes ruso-judíos.
Desde muy pequeño mostró un talento natural para la música, aunque al principio prefería la música popular y empezó a trabajar como «song plugger» (persona que promocionaba partituras) en el Tin Pan Alley de Nueva York.

Lo más destacado de su carrera:

Canciones populares y Broadway:

Gershwin escribió muchas canciones para musicales de Broadway, a menudo en colaboración con su hermano mayor, el letrista Ira Gershwin.
Entre sus éxitos figuran «Someone to Watch Over Me», «Embraceable You» y «I Got Rhythm».
Entre sus musicales de Broadway figuran Lady Be Good (1924), Funny Face (1927) y Girl Crazy (1930).

«Rhapsody in Blue» (1924):

Primer gran éxito de Gershwin en la música clásica, mezcla de jazz y estilos orquestales.
Estrenada por la orquesta de Paul Whiteman, sigue siendo una piedra angular de la música de concierto estadounidense.

«Un americano en París» (1928):

Un poema sinfónico que evoca la energía y la atmósfera de París.
Conocido por sus temas jazzísticos y el uso innovador de sonidos cotidianos como las bocinas de los taxis.

«Porgy and Bess» (1935):

Innovadora «ópera popular americana» basada en la novela Porgy de DuBose Heyward.
Incorpora espirituales afroamericanos, blues y jazz en un formato de ópera clásica.
Entre las canciones más famosas figuran «Summertime» y «It Ain’t Necessarily So».

Obra cinematográfica:

Gershwin también compuso música para Hollywood, como Shall We Dance (1937), protagonizada por Fred Astaire y Ginger Rogers.

Estilo e innovaciones:

Gershwin fue pionero en fusionar el jazz con las formas clásicas, creando un sonido exclusivamente estadounidense.
Sus obras reflejan la energía, el optimismo y la complejidad de su época, tendiendo un puente entre el arte elevado y la cultura popular.

Muerte y legado:

Gershwin murió trágicamente joven, a los 38 años, a causa de un tumor cerebral.
A pesar de su corta vida, su música sigue siendo intemporal, célebre por su innovación, accesibilidad y capacidad para captar el espíritu de una época.

Historia

La vida de George Gershwin es una historia de extraordinario talento, ambición e innovación. Nacido como Jacob Gershowitz el 26 de septiembre de 1898 en Brooklyn, Nueva York, de padres inmigrantes ruso-judíos, creció en un hogar de clase trabajadora con escasa exposición a la música. Eso cambió cuando su familia compró un piano para su hermano mayor, Ira. Para sorpresa de todos, fue George y no Ira quien se inclinó por el instrumento, aprendiendo a tocar de oído y mostrando un don innato para la melodía y el ritmo.

De adolescente, Gershwin empezó a tomar clases de piano y progresó rápidamente, estudiando con Charles Hambitzer, que le introdujo en la música clásica europea. A los 15 años, dejó la escuela para trabajar como «vendedor de canciones» en el Tin Pan Alley de Nueva York, donde su trabajo consistía en mostrar nuevas partituras a posibles compradores. Inmerso en el bullicioso mundo de la música popular, desarrolló sus habilidades como compositor y empezó a escribir sus propias canciones.

El éxito de Gershwin llegó en 1919 con la canción «Swanee», popularizada por el cantante Al Jolson. Se convirtió en un éxito masivo que lanzó la carrera de Gershwin como compositor. Durante la década siguiente, colaboró con Ira en la producción de una serie de exitosos musicales de Broadway. Sus obras, marcadas por letras sofisticadas y melodías inolvidables, captaban el espíritu de la Era del Jazz. Canciones como «Someone to Watch Over Me», «I Got Rhythm» y «Embraceable You» se convirtieron en clásicos instantáneos.

Las ambiciones de Gershwin iban más allá de la música popular. En 1924 compuso Rhapsody in Blue, una obra innovadora que fusionaba jazz y música clásica. Su estreno, interpretada por Gershwin al piano, causó sensación y consolidó su reputación como compositor serio. Este éxito le animó a explorar aún más las formas clásicas, dando lugar a obras como Un americano en París (1928) y el Concierto en Fa (1925).

A pesar de sus logros en la música de concierto, Gershwin nunca abandonó los escenarios. Su proyecto más ambicioso fue Porgy and Bess (1935), una «ópera popular americana» ambientada en una comunidad afroamericana ficticia del Sur. Mezclando elementos de jazz, espirituales y música clásica, al principio recibió críticas mixtas, pero más tarde fue reconocida como una de las mejores óperas americanas.

A mediados de la década de 1930, Gershwin se trasladó a Hollywood, donde compuso música para películas, ampliando aún más su influencia. Sin embargo, su carrera se vio trágicamente truncada. En 1937, Gershwin empezó a sufrir fuertes dolores de cabeza y otros síntomas, que fueron diagnosticados como un tumor cerebral. Murió el 11 de julio de 1937, a la edad de 38 años, dejando tras de sí una obra que sigue inspirando a músicos y público de todo el mundo.

El legado de Gershwin radica en su capacidad para tender puentes entre el mundo de la música clásica y el de la música popular, creando un sonido claramente americano. Su música, con sus irresistibles melodías y su vitalidad rítmica, refleja la vitalidad y el optimismo de la América de principios del siglo XX.

Cronología

1898: Nace Jacob Gershowitz el 26 de septiembre en Brooklyn, Nueva York.
1910: Empieza a tocar el piano a los 12 años cuando su familia compra un piano.
1914: Abandona la escuela para trabajar como «cancionista» en Tin Pan Alley.
1919: Logra su primer gran éxito con la canción «Swanee», interpretada por Al Jolson.
1924: Compone Rhapsody in Blue, una mezcla de jazz y música clásica que se convierte en una pieza emblemática.
1925: Estrena Concierto en fa, su primer concierto clásico para piano.
1928: Finaliza An American in Paris, un poema sinfónico inspirado en su estancia en Francia.
1930s: Trabaja en numerosos musicales de Broadway con su hermano Ira, produciendo clásicos como Girl Crazy («I Got Rhythm») y Of Thee I Sing.
1935: Estrena Porgy and Bess, una «ópera popular americana» que incluye «Summertime».
1936-1937: Se traslada a Hollywood y compone música para películas como Shall We Dance, con Fred Astaire y Ginger Rogers.
1937: Muere el 11 de julio de un tumor cerebral a la edad de 38 años.

Características de la música

La música de George Gershwin es célebre por su distintiva mezcla de estilos, reflejo de su capacidad para tender puentes entre los mundos de la música clásica, el jazz y la canción popular. He aquí las principales características de su música:

1. Fusión de elementos clásicos y de jazz

Gershwin fue pionero en la integración de la síncopa, las notas azules y la improvisación del jazz en las estructuras clásicas.
Obras como Rhapsody in Blue y Concerto in F muestran su habilidad para fusionar armonías y ritmos de jazz con la grandeza de la música orquestal.

2. Melodías memorables

Su música se caracteriza por melodías instantáneamente reconocibles y cantables.
Canciones como «Summertime», «I Got Rhythm» y «Embraceable You» se han convertido en estándares atemporales.

3. Vitalidad rítmica

La música de Gershwin presenta a menudo ritmos dinámicos y enérgicos, inspirados en el jazz y los estilos de baile de su época.
Piezas como «Un americano en París» incorporan síncopas y ritmo, creando una sensación de movimiento y modernidad.

4. Armonía sofisticada

Gershwin utilizaba armonías ricas y cromáticas influidas tanto por la tradición clásica europea como por el lenguaje del jazz.
A menudo incorporaba acordes extendidos (como novenas y treceavas) y modulaciones inesperadas.

5. Rango emocional

La música de Gershwin capta un amplio espectro de emociones, desde la exuberancia de «I Got Rhythm» hasta la conmovedora melancolía de «The Man I Love».
Su capacidad para expresar tanto la alegría como la introspección es un sello distintivo de su obra.

6. Modernidad urbana

Las composiciones de Gershwin reflejan la energía y la complejidad de la vida urbana en la América de principios del siglo XX.
Obras como Rhapsody in Blue evocan el bullicioso ambiente de ciudades como Nueva York.

7. Uso de modismos musicales estadounidenses

Gershwin impregnó su música de sonidos claramente americanos, inspirándose en el jazz, el blues, los espirituales y las tradiciones folclóricas.
Porgy and Bess es un buen ejemplo, ya que incorpora espirituales y blues afroamericanos en un marco operístico.

8. Experimentación con la forma

Gershwin adaptó a menudo formas clásicas como el concierto, el poema tonal y la ópera, infundiéndoles elementos musicales contemporáneos.
An American in Paris y Rhapsody in Blue demuestran su innovador enfoque de la forma y la estructura.

9. Accesibilidad

A pesar de sus sofisticadas técnicas, la música de Gershwin sigue siendo accesible y atractiva para un público amplio.
Sus obras combinan a la perfección la profundidad artística con el atractivo popular, haciéndolas perdurablemente relevantes.

Impactos e influencias

George Gershwin tuvo un profundo impacto tanto en la música estadounidense como en la cultura musical mundial. Su innovadora mezcla de tradiciones clásicas con jazz y música popular redefinió los límites de la composición del siglo XX e influyó en generaciones de músicos, compositores e intérpretes. A continuación se enumeran las principales repercusiones e influencias de Gershwin:

1. 1. Unir la música clásica y la popular

La capacidad de Gershwin para fusionar las formas clásicas con los lenguajes popular y jazzístico hizo que su música fuera accesible a un público amplio, manteniendo al mismo tiempo la profundidad artística.
Obras como Rhapsody in Blue y Concerto in F legitimaron el jazz como una forma artística seria dentro de la sala de conciertos, allanando el camino para futuras colaboraciones entre estilos clásicos y populares.

2. Definición de un «sonido americano

Las composiciones de Gershwin reflejan la vitalidad y diversidad de la cultura estadounidense de principios del siglo XX.
Al incorporar elementos de jazz, blues y folk a sus obras, contribuyó a establecer una identidad musical claramente estadounidense, inspirando a compositores como Aaron Copland y Leonard Bernstein a explorar temas similares.

3. Elevar la música de Broadway

Junto a su hermano Ira Gershwin, George elevó el nivel artístico de los musicales de Broadway, combinando letras sofisticadas con música innovadora.
Sus musicales (Girl Crazy, Of Thee I Sing, Funny Face) influyeron en el desarrollo del teatro musical y sirvieron de modelo para compositores posteriores como Richard Rodgers y Stephen Sondheim.

4. Influencia en el jazz y la música popular

El uso que Gershwin hacía de las armonías y ritmos del jazz influyó en los músicos de jazz, como Duke Ellington y Miles Davis, que admiraban su capacidad para integrar a la perfección el jazz en la música orquestal.
Sus canciones se convirtieron en estándares del jazz, interpretadas y grabadas por innumerables artistas como Ella Fitzgerald, Frank Sinatra y Louis Armstrong.

5. Representación cultural e inclusión

A través de obras como Porgy and Bess, Gershwin introdujo expresiones culturales afroamericanas, como el blues y los espirituales, en la corriente dominante. Aunque controvertido en su momento, demostró su respeto y admiración por las tradiciones musicales afroamericanas.
Porgy and Bess se ha convertido en un hito de la ópera estadounidense y sigue influyendo en los debates sobre raza y representación en la música.

6. Inspiración para la música de cine

El trabajo de Gershwin en Hollywood, incluyendo Shall We Dance y otras partituras cinematográficas, sentó un precedente para la mezcla de estilos clásicos y populares en la música cinematográfica.
Sus exuberantes orquestaciones y memorables melodías influyeron en los primeros compositores cinematográficos, como Max Steiner, y en gigantes posteriores, como John Williams.

7. Alcance mundial

Las obras de Gershwin fueron aclamadas internacionalmente e introdujeron el jazz y la música estadounidense entre el público de todo el mundo.
Compositores como Maurice Ravel e Igor Stravinsky admiraban su música, y Ravel llegó a aconsejar a Gershwin que no estudiara con él por miedo a alterar su estilo único.

8. Inspiración para futuros compositores

La síntesis de estilos de Gershwin inspiró a muchos compositores posteriores a experimentar con música de géneros confusos, como Leonard Bernstein (West Side Story), George Shearing y Michael Tilson Thomas.
Su capacidad para crear música innovadora y popular a la vez sigue sirviendo de modelo a los compositores contemporáneos.

9. Legado en la educación y la interpretación

La música de Gershwin sigue siendo un elemento básico tanto en la educación clásica como en la de jazz, con piezas como Rhapsody in Blue y Summertime interpretadas y estudiadas con frecuencia.
Sus obras se interpretan en salas de conciertos, teatros de ópera y clubes de jazz, lo que garantiza su continua relevancia.

10. Símbolo cultural de la Era del Jazz

Gershwin se convirtió en un icono cultural de las décadas de 1920 y 1930, símbolo del optimismo, la creatividad y la modernidad de la Era del Jazz.
Su música encapsula el espíritu de una América en rápida transformación y resuena entre los oyentes de todas las generaciones.

La influencia de Gershwin en el jazz y sus estándares

George Gershwin ejerció una influencia significativa y duradera en el jazz, tanto por su estilo compositivo como por la forma en que sus obras se integraron en el repertorio de jazz. He aquí un resumen de sus contribuciones y de cómo su música se convirtió en estándares de jazz:

La influencia de Gershwin en el jazz

Fusión de jazz y música clásica:

Las composiciones de Gershwin tendieron puentes entre el jazz y las tradiciones clásicas, legitimando el jazz como una forma de arte sofisticada.
Obras como Rhapsody in Blue y Concerto in F introdujeron armonías, ritmos y fraseos melódicos de jazz en la música orquestal, inspirando a los músicos de jazz a explorar formas y estructuras más complejas.

Ritmos y armonías inspirados en el jazz:

El uso que hacía Gershwin de la síncopa, las notas azules y los ritmos swing reflejaba la esencia del jazz.
Su lenguaje armónico, con acordes extendidos y progresiones cromáticas, influyó en pianistas y compositores de jazz como Duke Ellington y Thelonious Monk.

Cualidades improvisatorias:

Muchas de las melodías de Gershwin se prestan a la improvisación, piedra angular del jazz.
Sus composiciones parecen a menudo improvisaciones escritas, que ofrecen a los músicos de jazz un marco para interpretar y ampliar.

Colaboraciones con artistas de jazz:

Gershwin trabajó con destacados músicos de jazz de su época, como Paul Whiteman y su orquesta, que estrenaron Rhapsody in Blue.
Su compromiso con los músicos de jazz le ayudó a entender el género y a integrarlo en sus obras.

Composiciones de Gershwin como estándares de jazz

Varias de las canciones de Gershwin se han convertido en elementos básicos del repertorio de jazz, interpretadas y reimaginadas por innumerables artistas de jazz. He aquí algunos ejemplos notables:

«Summertime» (Porgy and Bess):

Una de las canciones más grabadas de la historia, con interpretaciones de artistas como Louis Armstrong, Ella Fitzgerald, Miles Davis y Billie Holiday.
Su melodía con influencias de blues y su sencilla progresión armónica la convierten en una de las favoritas para la improvisación jazzística.

«I Got Rhythm» (Girl Crazy):

La progresión de acordes de esta canción, conocida como «Rhythm Changes», se convirtió en una estructura fundamental para innumerables composiciones e improvisaciones de jazz.
Grandes del jazz como Charlie Parker y Dizzy Gillespie construyeron el bebop sobre las innovaciones armónicas de Gershwin.
«The Man I Love”:

Una balada que se convirtió en la favorita de vocalistas e instrumentistas por igual, grabada por Billie Holiday, Sarah Vaughan y Art Tatum.
Su expresiva melodía y sus exuberantes armonías ofrecen ricas posibilidades de interpretación.

«Embraceable You”:

Un estándar atemporal grabado por Nat King Cole, Frank Sinatra y Charlie Parker.
Su melodía sentimental y su sofisticada armonía la convierten en una de las favoritas del jazz.

«But Not for Me» (Girl Crazy):

Interpretada con frecuencia por vocalistas e instrumentistas de jazz, es conocida por su ingeniosa letra y su memorable melodía.

«Fascinating Rhythm» (Lady Be Good):

Su compleja estructura rítmica ha inspirado a músicos de jazz a experimentar con la síncopa y el swing.

«They Can’t Take That Away from Me» (Shall We Dance):

Un clásico grabado a menudo por cantantes de jazz, como Ella Fitzgerald y Louis Armstrong, conocido por su conmovedora melodía y su letra romántica.

Artistas de jazz y Gershwin

Leyendas del jazz como Miles Davis, Oscar Peterson, Ella Fitzgerald y John Coltrane han grabado obras de Gershwin.
Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book (1959), de Ella Fitzgerald, con arreglos de Nelson Riddle, sigue siendo la interpretación definitiva de las canciones de Gershwin en un contexto de jazz.
Porgy and Bess (1958) de Miles Davis, arreglada por Gil Evans, transformó la ópera en una obra maestra del jazz.

Un legado perdurable

La capacidad de Gershwin para crear melodías emocionalmente resonantes y rítmicamente convincentes ha asegurado el lugar de su música en el canon del jazz. Sus obras siguen inspirando a los músicos de jazz para explorar la intersección entre la música compuesta y la improvisada, tendiendo puentes entre géneros y generaciones.

Relaciones

George Gershwin mantuvo relaciones directas con muchos compositores influyentes, músicos, orquestas y otras figuras clave a lo largo de su vida. Estas relaciones dieron forma a su música y a su carrera, a la vez que inspiraron o influyeron en otros. A continuación encontrará un resumen de sus relaciones más destacadas:

Compositores y músicos

Paul Whiteman (director y director de orquesta)

Whiteman encargó la Rhapsody in Blue de Gershwin, que se estrenó en 1924 con la orquesta de Whiteman y Gershwin al piano.
Su colaboración contribuyó a tender puentes entre el jazz y la música clásica, dando a conocer el talento de Gershwin a un público más amplio.

Maurice Ravel (compositor francés)

Gershwin admiraba la música de Ravel y le pidió que le diera clases durante su estancia en París.
Ravel se negó a recibirlas, según se dice: «¿Por qué convertirse en un Ravel de segunda si ya se es un Gershwin de primera?».
El lenguaje armónico de Ravel influyó en las obras orquestales de Gershwin, como Un americano en París.

Igor Stravinsky (compositor ruso)

Gershwin conoció a Stravinsky en los años veinte y admiró su obra.
Cuando Gershwin pidió estudiar con Stravinsky, el compositor le preguntó con humor cuánto ganaba Gershwin. Al oír la cifra, Stravinsky bromeó: «¡Quizá debería estudiar contigo!».

Arnold Schoenberg (compositor austriaco)

Schoenberg y Gershwin se hicieron amigos en Los Ángeles en la década de 1930.
A pesar de sus diferencias estilísticas, Gershwin respetaba la obra de Schoenberg, y Schoenberg admiraba el don melódico de Gershwin.

Oscar Levant (pianista y compositor)

Levant fue amigo íntimo de Gershwin y uno de sus mejores intérpretes.
A menudo interpretaba obras de Gershwin y escribió mucho sobre su amistad.

Duke Ellington (compositor y director de orquesta de jazz)

Gershwin y Ellington se admiraban mutuamente, y Gershwin asistía a las actuaciones de Ellington.
Ellington consideraba la obra de Gershwin una importante contribución a la integración del jazz en la sala de conciertos.

Colaboradores e intérpretes

Ira Gershwin (letrista y hermano)

Ira fue el principal colaborador de Gershwin, escribiendo las letras de la mayoría de sus canciones y musicales.
Juntos crearon obras emblemáticas como Funny Face, Girl Crazy y Porgy and Bess.

Al Jolson (cantante)

Jolson popularizó el primer gran éxito de Gershwin, Swanee (1919), que le dio fama nacional.

Fred Astaire (cantante, bailarín y actor)

Astaire protagonizó varios musicales con canciones de Gershwin, como Funny Face y Shall We Dance.
Gershwin adaptó muchas canciones al talento único de Astaire.

Ella Fitzgerald (vocalista de jazz)

Aunque no trabajaron juntos directamente, las grabaciones definitivas de Fitzgerald de la música de Gershwin en Ella Fitzgerald Sings the George and Ira Gershwin Song Book ayudaron a cimentar su legado.

Billie Holiday y Louis Armstrong (Iconos del jazz)

Ambos grabaron versiones memorables de canciones de Gershwin, especialmente de Porgy and Bess, como «Summertime».

Arturo Toscanini (Director de orquesta)

Toscanini dirigió las obras de Gershwin, entre ellas Rhapsody in Blue, dando prestigio a sus composiciones en el mundo clásico.

Orquestas y conjuntos

Orquesta Sinfónica de Nueva York (actualmente Filarmónica de Nueva York)

Gershwin interpretó su Concierto en fa con esta orquesta bajo la dirección de Walter Damrosch en 1925.

Orquesta Sinfónica de Boston

La BSO interpretó obras de Gershwin, como Un americano en París, contribuyendo a elevar su estatus en la música clásica.
Orquestas de Broadway

Los musicales de Broadway de Gershwin incluían colaboraciones con orquestas de foso, donde su música estableció nuevos estándares para el género.

Personas ajenas a la música

DuBose Heyward (autor y dramaturgo)

Heyward escribió la novela Porgy, que inspiró a Gershwin para crear Porgy and Bess.
Heyward también contribuyó al libreto, dando forma a la narrativa de la ópera.

Max Dreyfus (editor musical)

Dreyfus, de T. B. Harms & Co., publicó las primeras canciones de Gershwin y promovió su carrera.

Kay Swift (Compositor y compañero sentimental)

Swift fue una compañera íntima de Gershwin e influyó en su vida personal y profesional.
Gershwin valoraba sus opiniones musicales y ella contribuyó decisivamente a completar algunos de sus proyectos tras su muerte.

Adele y Fred Astaire (estrellas de Broadway)

Adele y Fred Astaire interpretaron la música de Gershwin en las primeras producciones de Broadway, contribuyendo a consolidar su popularidad.

Ejecutivos de estudios de Hollywood

En la década de 1930, Gershwin trabajó con grandes estudios como RKO, componiendo partituras para musicales como Shall We Dance.

Conexiones con el legado

Tras la muerte de Gershwin, su música siguió influyendo en compositores de música clásica, jazz y Broadway, como Leonard Bernstein, Stephen Sondheim y John Williams.
Músicos de jazz como Miles Davis y Gil Evans reinterpretaron las obras de Gershwin (Porgy and Bess), manteniendo vivo su legado en nuevas formas.

Relación entre Gershwin y Ravel

La relación entre George Gershwin y Maurice Ravel se basaba en el respeto mutuo, y su breve interacción dio lugar a un interesante intercambio de ideas entre dos compositores de tradiciones musicales diferentes. He aquí un resumen de su relación:

1. Encuentro y admiración mutua

Visita de Gershwin a Ravel en París (1928):

En el verano de 1928, Gershwin viajó a París para profundizar sus conocimientos musicales y mejorar sus habilidades compositivas. Una de las principales motivaciones de su visita fue estudiar con Maurice Ravel, renombrado compositor francés y maestro de la orquestación.
Gershwin, que ya había compuesto Rhapsody in Blue y era una figura destacada de la música estadounidense, buscó la orientación de Ravel, en particular en lo referente a la orquestación y al perfeccionamiento de su enfoque de la música clásica.

Respuesta de Ravel:

Gershwin se dirigió a Ravel para preguntarle si podía recibir clases. Se dice que Ravel, conocido por ser una persona enigmática y reservada, se sintió halagado pero también algo indeciso. Al parecer, le dijo a Gershwin que no necesitaba clases, pues Gershwin ya tenía un gran talento, pero que Ravel podría ofrecerle algún consejo si Gershwin lo deseaba.
Gershwin, sin inmutarse, fue al apartamento de Ravel y, aunque no hubo clases formales, el encuentro fue un intercambio importante. Gershwin aprendió de Ravel valiosos conocimientos sobre armonía y orquestación, aunque el estilo propio de Gershwin seguía siendo distintivamente americano, mientras que el de Ravel estaba arraigado en la tradición clásica europea.

2. Influencia de Ravel en Gershwin

Técnicas de orquestación:

Gershwin, que tenía un enfoque más intuitivo de la orquestación, estaba especialmente interesado en el dominio de Ravel del color orquestal. Gershwin admiraba la capacidad de Ravel para crear ricas texturas y se sentía influido por su refinada paleta orquestal.
Aunque Gershwin no adoptó el estilo de Ravel al completo, es posible que se inspirara en el enfoque de Ravel de mezclar elementos clásicos y de jazz, que se hacía eco de la propia fusión de Gershwin de la música popular y las formas clásicas.

Posible influencia de Gershwin en Ravel:

Se especula con la posibilidad de que el estilo de Gershwin, en particular su mezcla de jazz con elementos clásicos, intrigara a Ravel. Algunos historiadores de la música han señalado que la composición de Ravel «La Valse» (1920), con sus ritmos de baile arremolinados y el uso de una orquestación similar al jazz, podría reflejar un conocimiento de las tendencias musicales estadounidenses.
Sin embargo, la música de Ravel permaneció firmemente arraigada en el impresionismo francés y en las tradiciones clásicas, por lo que la influencia directa de Gershwin en Ravel es más difícil de definir.

3. Simpatías musicales

Ambos compositores compartían la capacidad de mezclar la música popular con la clásica, aunque sus métodos eran bastante diferentes:
Gershwin estaba principalmente interesado en integrar el jazz y la música popular americana con estructuras clásicas, como se ve en obras como Rhapsody in Blue y An American in Paris.
Ravel, en cambio, estaba más centrado en captar el exotismo, el color impresionista y la orquestación meticulosa, como se ejemplifica en piezas como Boléro y Daphnis et Chloé.
Aunque procedían de mundos musicales diferentes, su encuentro demostró las intersecciones creativas entre la música clásica europea y el jazz estadounidense, allanando el camino para futuros compositores que buscaran mezclar géneros.

4. Legado e influencia continuada

Gershwin y Ravel dejaron huellas indelebles en la música del siglo XX. Mientras que la música de Gershwin representa un sonido exclusivamente estadounidense, a menudo inspirado en los ritmos y melodías del jazz, las obras de Ravel encarnan un refinamiento europeo que incorpora elementos del jazz de manera más sutil.
La breve conexión entre Gershwin y Ravel se considera un interesante momento de intercambio intercultural entre dos compositores cuyas obras darían forma a la evolución de la música clásica en el siglo XX.

Conclusión

Aunque la relación entre George Gershwin y Maurice Ravel puede no haber sido profundamente personal o extensa, su interacción fue un momento cultural notable. Gershwin buscó la orientación de Ravel para adquirir una comprensión más sofisticada de la composición, mientras que Ravel, a pesar de sus reservas, probablemente reconoció el potencial y la influencia de Gershwin en la escena musical estadounidense. Su intercambio pone de relieve el modo en que las tradiciones musicales europea y estadounidense empezaban a converger a principios del siglo XX.

Compositores similares

La capacidad única de George Gershwin para fusionar jazz, música clásica y estilos populares tiene paralelismos con otros compositores que exploraron territorios musicales similares. He aquí una lista de compositores cuyas obras comparten características o un ethos comparable con Gershwin:

Compositores estadounidenses

Aaron Copland (1900-1990)

Conocido por su estilo claramente estadounidense, Copland mezcló influencias del jazz en obras como Música para el teatro (1925) y Concierto para piano (1926).
Al igual que Gershwin, captó el espíritu de la América de principios del siglo XX, aunque con un enfoque más clásico.

Leonard Bernstein (1918-1990)

Bernstein continuó el legado de Gershwin combinando estilos jazzísticos, populares y clásicos, especialmente en West Side Story (1957) y Fancy Free (1944).
Ambos compartían el interés por hacer accesible la música «seria» a un público más amplio.

Cole Porter (1891-1964)

Contemporáneo de Gershwin, Porter escribió canciones y musicales sofisticados, con toques de jazz, como Anything Goes y Kiss Me, Kate.
Su ingenio y elegancia lírica coinciden con el estilo de Gershwin en la música popular.

Richard Rodgers (1902-1979)

Colaboró con Lorenz Hart y más tarde con Oscar Hammerstein II para crear musicales perdurables como Oklahoma! y Sonrisas y lágrimas.
Las melodías y la sensibilidad orquestal de Rodgers guardan similitudes con la obra de Gershwin en Broadway.

Duke Ellington (1899-1974)

Aunque principalmente fue un compositor de jazz, las obras orquestales de Ellington, como Black, Brown, and Beige y Harlem, muestran una ambición comparable por elevar el jazz al escenario de concierto.

Compositores europeos

Maurice Ravel (1875-1937)

El Concierto para piano en sol mayor (1931) de Ravel, inspirado en el jazz, refleja una fusión similar de los lenguajes clásico y jazzístico, influida en parte por la visita de Gershwin a París.
Ambos compositores compartían el amor por las armonías ricas y las orquestaciones coloristas.

Igor Stravinsky (1882-1971)

Aunque más vanguardista, Stravinsky admiraba la capacidad de Gershwin para crear música convincente a partir de elementos jazzísticos y populares.
Su Ragtime y su Concierto de ébano muestran su interés por las influencias del jazz.

Kurt Weill (1900-1950)

Compositor alemán que mezcló formas clásicas con estilos de jazz y cabaret, especialmente en obras como La ópera de tres centavos (1928) y La dama en la oscuridad (1941).
Su música teatral se hace eco de las innovaciones de Gershwin en Broadway.

Darius Milhaud (1892-1974)

Miembro de Les Six, Milhaud incorporó elementos del jazz a obras clásicas, como en La Création du Monde (1923).
Su arriesgada fusión de géneros es paralela al estilo de Gershwin.

Compositores influidos por el jazz

Ferde Grofé (1892-1972)

Orquestó la Rhapsody in Blue de Gershwin para la orquesta de Paul Whiteman.
Las obras de Grofé, como Grand Canyon Suite, comparten un estilo orquestal similar, accesible y colorista.

James P. Johnson (1894-1955)

Pianista y compositor de stride que mezcló influencias clásicas y de jazz, como se aprecia en su Harlem Symphony y otras obras.
Johnson, como Gershwin, estaba a caballo entre el mundo de la música popular y el de la música «seria».

Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)

Compositor de cine y prodigio de la música clásica, la exuberante orquestación de Korngold y la riqueza melódica de obras como Las aventuras de Robin Hood evocan un equilibrio de sofisticación y accesibilidad similar al de Gershwin.

Compositores de teatro musical y canciones

Jerome Kern (1885-1945)

Conocido por mezclar los estilos de opereta y canción popular americana, como en Show Boat (1927).
La influencia de Kern en Broadway fue paralela a la de Gershwin, ya que ambos contribuyeron con estándares intemporales.

Irving Berlin (1888-1989)

Al igual que Gershwin, Berlin fue un prolífico compositor que definió la música popular estadounidense de principios del siglo XX con canciones como «White Christmas» y «God Bless America».

Stephen Sondheim (1930-2021)

Aunque pertenece a una generación posterior, el intrincado juego de palabras y el sofisticado teatro musical de Sondheim deben mucho a Gershwin y sus contemporáneos.

Compositores de cine

Max Steiner (1888-1971)

Pionero de la música de cine, las exuberantes partituras de Steiner (Lo que el viento se llevó, Casablanca) reflejan un melodicismo similar al de Gershwin.

George Shearing (1919-2011)

Pianista y compositor de jazz, los arreglos de Shearing de la música de Gershwin mantuvieron vivo el espíritu de Gershwin en las interpretaciones de jazz.

La capacidad de Gershwin para combinar elementos populares, jazzísticos y clásicos sigue siendo inigualable, pero estos compositores comparten su visión de mezclar géneros y elevar la música para un público amplio.

Como pianista y director

George Gershwin era conocido no sólo como compositor, sino también como pianista consumado y director de orquesta ocasional. Aunque no se dedicó principalmente a la dirección de orquesta, sus dotes como intérprete desempeñaron un papel fundamental en su carrera y en el éxito de su música. He aquí un resumen de las contribuciones y el estilo de Gershwin como intérprete y director de orquesta:

Gershwin como pianista

1. Virtuosismo y estilo

Gershwin era un pianista brillante con un don natural para la improvisación y un estilo inconfundible enraizado en las tradiciones del jazz y la música clásica.
Su forma de tocar era enérgica, expresiva y rítmicamente vibrante, a menudo impregnada de síncopa y swing.
Su técnica pianística, aunque no tan refinada como la de los concertistas, era poderosa y se adaptaba perfectamente a su música. Tocaba con un profundo conocimiento del lenguaje del jazz y un gran sentido del espectáculo.

2. Intérprete de sus propias obras

Gershwin interpretaba con frecuencia sus composiciones, estrenando obras importantes como Rhapsody in Blue (1924) con la orquesta de Paul Whiteman. Su cadencia improvisada durante la primera interpretación se convirtió en un sello distintivo de la obra.
A menudo fue el solista en interpretaciones del Concierto en Fa y la Segunda Rapsodia, cautivando al público con sus dinámicas interpretaciones.

3. Maestro de la improvisación

Gershwin era un hábil improvisador, un talento que perfeccionó durante sus primeros años como intérprete de canciones en el Tin Pan Alley de Nueva York.
Sus improvisaciones no sólo eran entretenidas, sino que a menudo eran fuente de nuevas ideas compositivas.

4. Rollos de piano y grabaciones

Gershwin grabó numerosos rollos de piano de sus canciones, que permiten conocer mejor su estilo interpretativo. Estos rollos muestran su vitalidad rítmica y su fraseo único.
Algunos de sus rollos de piano más notables son Swanee, Fascinating Rhythm y fragmentos de Rhapsody in Blue.
También realizó grabaciones de estudio, como una interpretación de 1925 de Rhapsody in Blue, donde se hace evidente su interpretación robusta y animosa.

5. Música de cámara y colaboraciones

Gershwin interpretó ocasionalmente música de cámara, colaborando con conjuntos y músicos individuales para presentar sus obras en entornos más íntimos.
Sus interpretaciones fueron a menudo fundamentales para el éxito de sus musicales de Broadway y sus apariciones en concierto.

Gershwin como director de orquesta

1. La dirección de sus propias obras

Gershwin dirigió su música en ocasiones especiales, sobre todo durante los estrenos de los espectáculos de Broadway o para retransmisiones radiofónicas en directo.
No tenía formación como director de orquesta, pero su profundo conocimiento de su propia música y su carismática personalidad hacían que su dirección fuera eficaz y atractiva.

2. Carrera limitada como director de orquesta

Gershwin se centró principalmente en componer e interpretar al piano más que en dirigir.
Cuando dirigía, se basaba más en su intuición y en su profundo conocimiento de la música que en la técnica formal.

3. Actuaciones destacadas como director de orquesta

Gershwin dirigió Porgy and Bess durante algunas de sus representaciones y ensayos iniciales, asegurándose de que su visión de la ópera fuera transmitida.
También dirigió orquestas para representaciones especiales de sus obras de concierto, incluidos extractos de An American in Paris y Rhapsody in Blue.

La presencia de Gershwin como intérprete

El público se sentía atraído por la vibrante presencia escénica de Gershwin y su entusiasmo por la música. Sus interpretaciones se describían a menudo como alegres y profundamente atractivas.
Su encanto y habilidad como intérprete realzaron su reputación, convirtiéndole no sólo en un compositor, sino en una figura muy querida en el mundo de la música.

Legado como intérprete

Las habilidades de Gershwin como pianista e intérprete contribuyeron a popularizar su música y a garantizar su atractivo duradero. Sus grabaciones y rollos de piano siguen siendo un vínculo vital para comprender cómo concebía sus obras.
Su habilidad para la improvisación y su fusión de técnicas clásicas y jazzísticas han inspirado a innumerables pianistas, desde Oscar Levant hasta intérpretes modernos como Michael Feinstein.

Rapsodia en Azul

«Rhapsody in Blue» es una de las composiciones más famosas e innovadoras de George Gershwin, que combina elementos de la música clásica y el jazz en una obra fluida y muy expresiva. Escrita en 1924, es una pieza emblemática que simboliza la identidad cultural emergente de la América del siglo XX, combinando las tradiciones de la música artística europea con los sonidos claramente americanos del jazz y el blues.

Historia y creación

Encargo y estreno:

La pieza fue encargada por Paul Whiteman, un prominente director de orquesta, para un concierto titulado «Un experimento de música moderna» en el Aeolian Hall de Nueva York el 12 de febrero de 1924.
En un principio, Gershwin no tenía ni idea de que debía componer para el concierto hasta que leyó un artículo en el que se anunciaba que iba a escribir un concierto de jazz para el evento. Rápidamente aceptó el proyecto y terminó la composición en pocas semanas.

Orquestación:

Gershwin compuso el solo de piano y las melodías, pero dejó la orquestación a Ferde Grofé, arreglista de Whiteman, quien la adaptó para la orquesta de jazz de Whiteman.
Grofé creó posteriormente varios arreglos, incluidas versiones para orquesta sinfónica completa, que se interpretan habitualmente en la actualidad.

Estreno:

El propio Gershwin tocó el solo de piano en el estreno, improvisando partes de la pieza ya que algunas secciones no estaban completamente escritas.
La interpretación recibió una acogida desigual por parte de la crítica, pero fue un éxito instantáneo entre el público, marcando un punto de inflexión en la carrera de Gershwin.

Características musicales

Fusión de estilos:

Rhapsody in Blue es una obra pionera que fusiona ritmos de jazz, armonías de blues y la estructura de la música clásica.
Su eclecticismo refleja la energía bulliciosa y multicultural de la Nueva York de los años veinte.

Famoso glissando de clarinete en la apertura:

La icónica apertura presenta un glissando de clarinete (un deslizamiento en picado por la escala), que se ha convertido en uno de los momentos más reconocibles de la música del siglo XX. Al parecer, el clarinetista sugirió este efecto en el estreno a modo de broma, pero a Gershwin le encantó y lo conservó.

Estructura:

La pieza está estructurada de forma imprecisa, como una rapsodia que fluye libremente, en lugar de ajustarse a formas clásicas estrictas como la sonata.
Tiene varias secciones con tempos y estados de ánimo contrastados, a menudo con transiciones fluidas entre ellas. Estas secciones presentan síncopas jazzísticas, exuberantes armonías románticas y un enérgico impulso rítmico.

Sensación de improvisación:

Aunque gran parte de la pieza está meticulosamente compuesta, conserva el espíritu espontáneo y de improvisación del jazz.
El propio solo de piano de Gershwin en el estreno incluyó improvisaciones, lo que pone de relieve su formación jazzística.

Orquestación:

La versión original para la banda de jazz de Whiteman tiene un aire más de «big band», mientras que los arreglos orquestales posteriores aportan una textura más plena y sinfónica.

Temas y motivos

La obra incluye varias melodías y motivos memorables:
El tema de piano, onírico y fluido, de la sección inicial.
Un tema rítmico y audaz en la parte central, a menudo asociado con la energía y la vitalidad urbanas.
Un tema exuberante y lírico que recuerda al blues y que ocupa un lugar destacado en las secciones más lentas.

Impacto cultural

El jazz se une a la música clásica:

Rhapsody in Blue fue una de las primeras obras importantes en llevar el jazz a la sala de conciertos, tendiendo un puente entre la música popular y la clásica.
Demostró que el jazz, considerado entonces un género relativamente nuevo e informal, podía tener la misma profundidad emocional y el mismo valor artístico que la música clásica.

Símbolo de la identidad estadounidense:

La pieza se convirtió en un símbolo musical de Estados Unidos en la década de 1920, reflejando la energía, diversidad y ambición del país durante la Era del Jazz.

Legado:

Desde entonces se ha convertido en un elemento básico de la música estadounidense, interpretada con frecuencia por orquestas sinfónicas, bandas de jazz y pianistas solistas.
La obra está muy presente en la cultura popular, incluyendo películas, anuncios y televisión (por ejemplo, la película Manhattan, de Woody Allen, de 1979).

Recepción e influencia

Al principio, la crítica estuvo dividida: algunos la tacharon de falta de cohesión, mientras que otros alabaron su innovación y audacia.
Con el tiempo, Rhapsody in Blue ha sido reconocida universalmente como una obra maestra y una pionera de la fusión de géneros.
Compositores como Leonard Bernstein y Aaron Copland se vieron influidos por la habilidad de Gershwin para fusionar el jazz y la música clásica.

Grabaciones clave

El rollo de piano del propio Gershwin de 1924, que da una idea de su interpretación y estilo de improvisación.
Una grabación de 1927 con Gershwin y la orquesta de Whiteman.
Las grabaciones modernas de pianistas como Leonard Bernstein (que dirigió y tocó a la vez) y André Previn se han convertido en definitivas.

Porgy and Bess

«Porgy and Bess» es una de las obras más significativas y ambiciosas de George Gershwin, a menudo descrita como una ópera americana. Estrenada en 1935, mezcla ópera clásica, jazz, blues y música folclórica para narrar la vida en una comunidad negra de Charleston, Carolina del Sur. La ópera explora temas como el amor, las dificultades y la resistencia a través de las vidas de sus complejos personajes.

Historia y creación

Desarrollo:

Gershwin se inspiró para escribir Porgy and Bess después de ver la obra Porgy de DuBose Heyward, basada a su vez en la novela de Heyward de 1927.
Gershwin concibió Porgy and Bess como una «ópera popular americana», con el objetivo de mezclar la música clásica con los ritmos, las melodías y el espíritu de la música popular afroamericana.
Gershwin dedicó tiempo a investigar las tradiciones folclóricas negras, el jazz y las condiciones sociales de la época para dar forma a la música de la ópera.

Colaboradores:

DuBose Heyward y su esposa, Dorothy Heyward, coescribieron el libreto, y DuBose también ayudó a Gershwin con el desarrollo de los personajes y la trama.
Ira Gershwin, hermano de George, contribuyó con la letra de muchas de las canciones, especialmente las de carácter más poético o romántico.

Estreno y recepción:

La ópera se estrenó en el Teatro Alvin (actual Teatro Neil Simon) el 10 de octubre de 1935, en Nueva York.
El estreno fue una decepción crítica y comercial, con críticas dispares. Los críticos se mostraron divididos en cuanto a la autenticidad de su retrato de la vida de los negros y su fusión de música clásica y popular. La ópera también tuvo dificultades para encontrar un público amplio al principio.
Sin embargo, con el tiempo, Porgy and Bess se ha convertido en una de las obras más queridas y representadas del canon operístico y del teatro musical estadounidense.

Características musicales

Fusión de géneros:

Porgy and Bess mezcla ópera, jazz, blues, espirituales y música folclórica, combinando elementos de estructura clásica con formas de música popular.
Gershwin utilizó influencias del jazz en las orquestaciones, añadiendo elementos como síncopas, riffs de metales y armonías de blues para crear un sonido único que reflejara el mundo de los personajes.

Orquestación y estilos vocales:

Gershwin empleó una amplia gama de texturas orquestales para evocar la atmósfera del escenario y la vida emocional de los personajes.
La escritura vocal incluye arias de ópera, pero también melodías más conversacionales y folclóricas, que reflejan las tradiciones musicales de la comunidad.
El uso de estructuras de llamada y respuesta, especialmente en las secciones corales, confiere a la ópera un sentido de comunidad y experiencia colectiva.

Canciones y temas memorables:

«Summertime”: Esta canción de cuna, una de las más famosas de Porgy and Bess, es cantada por Clara y capta la cualidad melancólica y soñadora de la ópera. Se ha convertido en un estándar del jazz.
«I Got Plenty o’ Nuttin'”: Una canción cantada por Porgy, que expresa su satisfacción con la vida, a pesar de su pobreza.
«Bess, You Is My Woman Now”: Un apasionado dueto entre Porgy y Bess, que ilustra su profunda conexión.
«It Ain’t Necessarily So”: Una canción sardónica cantada por Sportin’ Life, que desafía las creencias y valores religiosos tradicionales.
«My Man’s Gone Now”: Un aria triste cantada por Clara, que refleja la pérdida y la desesperación de la comunidad.

Resumen de la trama

Porgy and Bess está ambientada en Catfish Row, un barrio negro ficticio y empobrecido de Charleston, Carolina del Sur. La historia gira en torno a la compleja relación entre Porgy, un hombre discapacitado y de buen corazón, y Bess, una mujer con un pasado problemático. La ópera está llena tanto de momentos de alegría como de intensa tragedia, ya que los personajes se enfrentan a problemas de amor, adicción, violencia e injusticia social.

Acto I: Porgy, un mendigo que vive en Catfish Row, se enamora de Bess, que lucha por liberarse de su asociación con un hombre violento, Crown, y el manipulador traficante de drogas, Sportin’ Life. A medida que Porgy y Bess se acercan, intentan superar los retos de su entorno.

Acto II: Después de que Crown asesine a un hombre, la comunidad se sume en la confusión. Sportin’ Life intenta atraer a Bess a su mundo de drogas y placer, mientras el amor entre Porgy y Bess se hace más fuerte.

Acto III: Bess está tentada de dejar a Porgy por Sportin’ Life, pero tras el regreso de Crown y un enfrentamiento final, finalmente vuelve con Porgy, que está decidido a ayudarla a escapar del caos de su pasado. La ópera termina con una nota esperanzadora pero agridulce cuando Porgy parte hacia Nueva York con Bess.

Temas y contexto social

Raza e identidad: La ópera explora temas de raza, pobreza e identidad, centrándose en las luchas de los personajes negros en el Sur de Estados Unidos de principios del siglo XX.
Amor y redención: La historia de amor central entre Porgy y Bess es una historia de redención, ya que Porgy ofrece a Bess la oportunidad de construir una vida mejor, a pesar de los retos que les rodean.
Comunidad y conflicto: La ópera describe la comunidad unida pero fracturada de Catfish Row, destacando tanto el apoyo como las tensiones que existen en su seno.

Legado e influencia

Renacimiento y popularidad: A lo largo de los años, Porgy and Bess ha sido reestrenada en numerosas ocasiones, y su música ha sido acogida tanto por la comunidad clásica como por la del jazz. La ópera ha sido representada por las principales compañías de ópera de todo el mundo, y ha sido adaptada en una exitosa producción de Broadway, varias películas y conciertos.
Influencia del jazz: Muchas de las canciones de Porgy and Bess han sido versionadas por músicos de jazz, como Miles Davis, Ella Fitzgerald y Louis Armstrong, lo que contribuye a asegurar su lugar tanto en la tradición operística como en la del jazz.
Impacto cultural: A pesar de su difícil acogida inicial, Porgy and Bess está considerada hoy una de las óperas estadounidenses más importantes, y su retrato de la vida, la música y la cultura afroamericanas está ampliamente reconocido como innovador e influyente.

Grabaciones clave

La grabación de Louis Armstrong y Ella Fitzgerald de Porgy and Bess en 1951 pone de relieve la influencia del jazz en la ópera.
La grabación de 1976 de la Filarmónica de Nueva York dirigida por Leonard Bernstein es una de las interpretaciones más célebres de la ópera.

Obras notables

La producción de George Gershwin incluye una amplia variedad de obras más allá de las conocidas Rhapsody in Blue, Porgy and Bess y Summertime. He aquí algunas de sus otras composiciones notables que reflejan su versatilidad e influencia en diferentes géneros musicales:

1. Un americano en París (1928)

Esta pieza orquestal captura la experiencia de un turista americano en París, mezclando los sonidos de la música callejera francesa con los ritmos jazzísticos característicos de Gershwin y una exuberante escritura orquestal. La pieza es famosa por su vívido retrato de la vida urbana y su descripción de la experiencia del expatriado estadounidense.

2. Concierto en Fa (1925)

Compuesto como continuación de Rhapsody in Blue, este concierto para piano combina la forma clásica con elementos de jazz. Presenta los animados motivos rítmicos de Gershwin, melodías inspiradas en el blues y armonías sofisticadas. El concierto se ha convertido en un elemento básico del repertorio pianístico y es interpretado con frecuencia por pianistas clásicos.

3. De ti canto (1931)

Of Thee I Sing, un musical de Broadway que ganó el Premio Pulitzer de Teatro, es una sátira política sobre la carrera presidencial estadounidense. El musical mezcla las sofisticadas melodías de Gershwin con humor y letras ingeniosas, explorando temas de patriotismo, amor y corrupción gubernamental. La obra contiene canciones memorables como «Who Cares?» y «Love Is Sweeping the Country».

4. Girl Crazy (1930)

Se trata de un musical de Broadway conocido por sus melodías pegadizas y alegres. El espectáculo incluye la famosa canción «I Got Rhythm», que se convirtió en uno de los estándares perdurables de Gershwin. Girl Crazy es una historia desenfadada ambientada en el Oeste americano, con elementos de comedia bufa y romance.

5. Strike Up the Band (1927)

Strike Up the Band, un musical satírico de Broadway sobre un conflicto ficticio entre Estados Unidos y Suiza, aborda con humor la guerra, la política y las relaciones internacionales. La canción del título se convirtió en un conocido grito de guerra, y el espectáculo cuenta con las vibrantes y rítmicas composiciones de Gershwin.

6. Shall We Dance (1937)

Se trata de un musical de Broadway y una colaboración cinematográfica con Fred Astaire y Ginger Rogers. Contiene canciones como «They Can’t Take That Away from Me» y «Shall We Dance». El musical presenta la característica mezcla de estilos jazz, clásico y popular de Gershwin, y destaca por su suave integración de baile y música.

7. Obertura cubana (1932)

Compuesta originalmente como Rumba, esta obra orquestal está fuertemente influenciada por los ritmos y melodías cubanos. Se inspiró en el viaje de Gershwin a La Habana, Cuba, e incorpora percusión viva y ritmos sincopados junto a una exuberante orquestación. Esta pieza refleja la fascinación de Gershwin por diversas tradiciones musicales del mundo.

8. Canción de cuna (1919)

Pequeña e íntima obra de cámara para cuarteto de cuerda, Lullaby muestra la habilidad de Gershwin para escribir en un lenguaje clásico. La pieza es relajante y reflexiva, con una suave melodía que se ha convertido en una de las favoritas tanto de los intérpretes como de los oyentes.

9. Embraceable You (1928)

Esta popular canción, escrita para el musical de Broadway Girl Crazy, se ha convertido en uno de los estándares más queridos de Gershwin. Su sofisticada y suave melodía y su sentida letra capturan el encanto romántico por el que son conocidas las baladas de Gershwin.

10. Rapsodia en azul (1924)

Aunque no figuraba en la lista anterior, merece la pena mencionarla de nuevo como una de sus obras más revolucionarias. Aunque es muy conocida, no se puede exagerar todo el impacto y la influencia de Rhapsody in Blue, ya que fue una pieza que marcó un hito al mezclar la música clásica con el jazz.

11. Ritmo fascinante (1924)

Escrita para el musical de Broadway Lady, Be Good, esta canción influenciada por el jazz captura el genio rítmico de Gershwin y se convirtió en un número icónico. Los ritmos sincopados de la pieza y su pegadiza melodía la convirtieron en un éxito en Broadway y en una de las favoritas de los músicos de jazz.

Legado e influencia

Estas obras, junto con las composiciones más famosas de Gershwin, ponen de relieve su capacidad para innovar en todos los géneros y combinar la música clásica y popular de formas nuevas y emocionantes. Ya sea a través de los musicales de Broadway, las composiciones orquestales o los estándares de jazz, la música de Gershwin sigue siendo parte integrante de la historia de la música estadounidense y continúa influyendo en los músicos de hoy en día.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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