Mémoires sur Francesco Cilea et ses ouvrages

Présentation

Francesco Cilea (1866-1950) était un compositeur italien surtout connu pour ses opéras, en particulier Adriana Lecouvreur (1902) et L’Arlésienne (1897). Sa musique se caractérise par son lyrisme, sa délicate orchestration et son style expressif, souvent intimiste et dramatique, qui le rapproche de la tradition vériste, bien que ses œuvres aient tendance à être plus raffinées et sentimentales que les opéras véristes plus intenses de Puccini ou de Mascagni.

Cilea a étudié au Conservatoire de Naples et a été rapidement reconnu avec L’Arlésienne, d’après la pièce d’Alphonse Daudet. Son chef-d’œuvre, Adriana Lecouvreur, reste dans le répertoire de l’opéra, admiré pour ses mélodies luxuriantes et le célèbre air Io son l’umile ancella. Malgré ses premiers succès, les œuvres ultérieures de Cilea n’ont pas connu le même succès, et il s’est finalement concentré sur des rôles académiques et administratifs dans des institutions musicales italiennes.

Bien que moins prolifiques ou révolutionnaires que celles de certains de ses contemporains, les opéras de Cilea sont appréciés pour leur élégance, leur beauté mélodique et leur sensibilité aux nuances dramatiques.

Histoire

La vie de Francesco Cilea a été façonnée par un amour profond de la mélodie et un instinct pour l’expression dramatique raffinée. Né en 1866 à Palmi, une petite ville de Calabre, il a montré très tôt des aptitudes pour la musique. Son talent l’a conduit au Conservatoire de Naples, où il s’est plongé dans la composition, étudiant auprès de professeurs renommés et s’imprégnant des riches traditions de l’opéra italien.

Son premier succès significatif est venu en 1892 avec Gina, une œuvre d’étudiant qui a attiré l’attention du monde musical. Mais c’est L’Arlésienne (1897), d’après la pièce d’Alphonse Daudet, qui l’a véritablement établi comme un compositeur prometteur. L’opéra contenait le célèbre Lamento di Federico, un air de ténor qui reste un favori des concerts. Cependant, L’Arlésienne n’a pas connu un triomphe immédiat, et a subi des révisions pour tenter de gagner un public plus large.

Le moment décisif pour Cilea est venu avec Adriana Lecouvreur en 1902. Inspiré de la vie de l’actrice française du XVIIIe siècle Adrienne Lecouvreur, l’opéra mêle lyrisme émotionnel et grandeur théâtrale. Le rôle d’Adriana, avec ses arias enflammées, est devenu l’un des préférés des grandes sopranos, et l’opéra a assuré la place de Cilea dans le répertoire lyrique.

Malgré ce succès, ses œuvres ultérieures ne parvinrent pas à capturer la même magie. Gloria (1907) eut du mal à trouver un écho auprès du public et la confiance de Cilea en tant que compositeur s’estompa. Plutôt que de s’imposer dans un paysage musical de plus en plus dominé par Puccini et le style vériste en pleine évolution, il changea d’orientation. Il se consacra à l’enseignement et à l’administration, en tant que directeur de conservatoires à Palerme et à Naples, où il forma la prochaine génération de musiciens italiens.

Dans ses dernières années, Cilea se retira de la composition publique, bien qu’il resta profondément attaché à la musique. Il mourut en 1950, laissant derrière lui un héritage non pas en volume, mais en qualité : ses quelques opéras, en particulier Adriana Lecouvreur, continuent d’être célébrés pour leur élégance, leur passion et leur lyrisme indéniablement italien.

Chronologie

Jeunesse et éducation (1866-1892)

1866 – Naissance le 23 juillet à Palmi, en Calabre, en Italie.
1879 – Entre au Conservatoire de Naples, montrant très tôt des dispositions pour la composition.
1892 – Compose son premier opéra, Gina, comme travail d’étudiant, qui attire l’attention.

Début de carrière et percée (1892-1902)

1897 – Première de L’Arlésienne, d’après la pièce d’Alphonse Daudet. L’opéra connaît des débuts difficiles, mais contient le célèbre air Lamento di Federico.
1898-1901 – Révision de L’Arlésienne pour améliorer son accueil.
1902 – Première de Adriana Lecouvreur, son plus grand succès, au Teatro Lirico de Milan. L’opéra devient un incontournable du répertoire, particulièrement apprécié des sopranos.

Compositions ultérieures et déclin (1902-1913)

1907 – Composition de Gloria, dont la première a lieu à La Scala. L’opéra ne rencontre pas le même succès qu’Adriana Lecouvreur.
1913 – Il se retire de la composition d’opéra après avoir eu du mal à égaler son succès antérieur.

Carrière universitaire et administrative (1913-1950)
1913-1916 – Il devient directeur du Conservatoire de Palerme.
1916-1936 – Il est directeur du Conservatoire de Naples, où il se concentre sur l’enseignement et l’administration.
1936 – Il se retire de la vie publique mais continue à s’impliquer dans la musique.

Dernières années et héritage (1936-1950)

1950 – Il meurt le 20 novembre à Varazze, en Italie. Ses opéras, en particulier Adriana Lecouvreur, restent une partie durable de la tradition lyrique italienne.

Caractéristiques de la musique

La musique de Francesco Cilea se caractérise par son élégance, son lyrisme raffiné et sa sensibilité à l’expression dramatique. Bien qu’il soit souvent associé au vérisme, son style diffère de l’émotivité plus intense et brute de compositeurs comme Mascagni ou Puccini. Au contraire, les opéras de Cilea affichent une approche plus délicate et sentimentale, mettant l’accent sur la mélodie, l’atmosphère et les nuances expressives.

Principales caractéristiques de la musique de Cilea :
Mélodies lyriques – La musique de Cilea est très mélodique, avec des lignes vocales fluides et douces qui mettent en valeur la profondeur émotionnelle. Ses airs, tels que Io son l’umile ancella (tiré d’Adriana Lecouvreur), présentent un style gracieux et expressif.

Orchestration raffinée – Contrairement à certains compositeurs véristes qui privilégiaient les textures orchestrales lourdes, l’instrumentation de Cilea est souvent transparente et délicate, soutenant les lignes vocales sans les dominer. Son orchestration est colorée mais jamais excessive.

Drame expressif et intime – Plutôt que de mettre en scène des confrontations dramatiques à grande échelle, les opéras de Cilea se concentrent sur des moments intimes et émotionnels, les personnages exprimant leurs sentiments à travers la musique plutôt que par de grands éclats déclamatoires.

Influence des styles français et romantique tardif – Son langage harmonique et son phrasé élégant montrent l’influence de compositeurs français tels que Massenet et Gounod, ainsi que des aspects plus lyriques de l’opéra romantique italien.

Une approche vériste moins agressive – Si ses opéras contiennent des éléments véristes (personnages réalistes et immédiateté émotionnelle), ils n’ont pas l’intensité brutale que l’on trouve dans Cavalleria Rusticana ou Tosca. La version vériste de Cilea est plus raffinée et poétique.

Une écriture vocale richement expressive – Ses opéras offrent d’excellents rôles aux chanteurs, en particulier aux sopranos et aux ténors, permettant à la fois l’expression dramatique et la beauté vocale.

Bien que Cilea n’ait pas été aussi révolutionnaire que Puccini, sa musique reste appréciée pour son élégance, sa chaleur et sa sincérité émotionnelle, Adriana Lecouvreur étant sa plus grande réussite.

Relations

Francesco Cilea a entretenu des relations directes avec divers compositeurs, interprètes, orchestres et personnalités non musicales tout au long de sa carrière. Voici quelques-unes des relations les plus notables :

Compositeurs et personnalités musicales

Giuseppe Verdi – Bien qu’ils n’aient pas travaillé ensemble directement, l’influence de Verdi sur Cilea a été significative, notamment en termes d’écriture vocale et d’orchestration. Cilea admirait Verdi et suivait la tradition de l’opéra italien.

Pietro Mascagni – En tant que compositeur vériste, Mascagni était un contemporain de Cilea. Bien que leurs styles différaient, ils évoluaient dans des cercles artistiques similaires.

Umberto Giordano – Autre compositeur vériste et contemporain, Giordano et Cilea étaient tous deux actifs sur la scène de l’opéra italien au début du XXe siècle.

Ruggiero Leoncavallo – L’Arlésienne de Cilea a parfois été comparée aux Pagliacci de Leoncavallo, bien que l’approche de Cilea soit plus raffinée.

Arturo Toscanini – Le légendaire chef d’orchestre a interprété et défendu certaines des œuvres de Cilea, bien qu’il n’ait pas été aussi étroitement associé à Cilea qu’à Puccini ou Verdi.

Interprètes et chanteurs

Enrico Caruso – Enrico Caruso est célèbre pour avoir chanté Lamento di Federico de L’Arlésienne, contribuant ainsi à faire de cette pièce l’une des préférées des ténors. Son interprétation a grandement contribué à la popularité durable de l’air.

Lina Cavalieri – Soprano célèbre de l’époque, Lina Cavalieri fut l’une des principales interprètes d’Adriana Lecouvreur, en particulier au début du XXe siècle.

Magda Olivero – Plus tard, Magda Olivero devint l’une des Adriana Lecouvreur les plus célèbres, perpétuant la musique de Cilea par ses interprétations passionnées.

Orchestres et institutions

La Scala (Milan) – La première de Gloria de Cilea a eu lieu à La Scala en 1907, mais n’a pas été un succès. Le théâtre a été l’un des lieux les plus importants pour son travail.

Teatro Lirico (Milan) – Adriana Lecouvreur a été créée ici en 1902, marquant le plus grand succès de Cilea.

Conservatoire de Palerme – Cilea en a été le directeur de 1913 à 1916, influençant de jeunes musiciens.

Conservatoire de Naples – De 1916 à 1936, Cilea a dirigé cette prestigieuse institution, formant la prochaine génération de musiciens italiens.

Personnages non musiciens

Alphonse Daudet – La pièce de l’écrivain français L’Arlésienne a servi de base à l’opéra du même nom de Cilea.

Eugène Scribe et Ernest Legouvé – Leur pièce sur Adrienne Lecouvreur a inspiré l’opéra le plus célèbre de Cilea, Adriana Lecouvreur.

Gabriele D’Annunzio – Le poète et dramaturge italien faisait partie du monde artistique qui a chevauché l’époque de Cilea. Son style littéraire a influencé les thèmes des opéras de l’époque.

Bien que Cilea n’ait pas été aussi largement connecté que certains de ses contemporains, ses relations avec ces musiciens, interprètes et institutions ont joué un rôle clé dans l’évolution de sa carrière et de son héritage.

Compositeurs similaires

La musique de Francesco Cilea se distingue par son élégance lyrique, son orchestration raffinée et son approche plus poétique du vérisme que celle de ses contemporains. Si vous appréciez Cilea, vous aimerez peut-être ces compositeurs similaires :

Compositeurs d’opéra italiens (romantisme tardif et vérisme)

Umberto Giordano (1867-1948) – Surtout connu pour Andrea Chénier et Fedora, la musique de Giordano partage l’écriture vocale expressive et la passion lyrique de Cilea, mais a souvent une intensité plus dramatique.

Pietro Mascagni (1863-1945) – Bien que célèbre pour la puissance émotionnelle brute de Cavalleria Rusticana, Mascagni a également composé des œuvres plus raffinées comme Iris, qui s’alignent sur le lyrisme délicat de Cilea.

Ruggiero Leoncavallo (1857-1919) – Bien que son Pagliacci soit plus intense que les opéras de Cilea, le don mélodique de Leoncavallo et son utilisation de la narration théâtrale créent un attrait similaire.

Alfredo Catalani (1854-1893) – Son opéra La Wally présente les mêmes qualités poétiques et atmosphériques que la musique de Cilea, mêlant le lyrisme italien aux influences wagnériennes.

Compositeurs d’opéra lyrique français

La musique de Cilea présente également des similitudes stylistiques avec l’opéra français, notamment dans son raffinement et son élégance.

Jules Massenet (1842-1912) – Compositeur de Manon, Thaïs et Werther, Massenet a influencé le style mélodique et orchestral de Cilea, en particulier dans Adriana Lecouvreur.

Charles Gounod (1818-1893) – Ses lignes vocales fluides et son orchestration élégante dans Faust et Roméo et Juliette rappellent le style opératique de Cilea.

Compositeurs d’œuvres orchestrales mélodiques et lyriques

Ermanno Wolf-Ferrari (1876-1948) – Bien que connu pour son style d’opéra plus léger et ses œuvres comiques (Il segreto di Susanna), la grâce mélodique de Wolf-Ferrari est similaire à celle de Cilea.

Ottorino Respighi (1879-1936) – Bien que plus connu pour sa musique orchestrale (Les Pins de Rome), les opéras de Respighi, comme Marie Victoire, font preuve de la même délicatesse lyrique que ceux de Cilea.

Qui explorer ensuite ?

Si vous êtes attiré par les mélodies luxuriantes et le drame expressif de Cilea, essayez d’explorer Massenet pour un équivalent français, Catalani pour une esthétique italienne similaire, ou Giordano pour un autre aspect du vérisme avec une touche lyrique.

Œuvres notables pour piano solo

Francesco Cilea est principalement connu pour ses opéras, mais il a également composé un certain nombre d’œuvres pour piano solo, bien qu’elles ne soient pas aussi largement reconnues. Sa musique pour piano reflète le même style lyrique et raffiné que celui de ses opéras. Parmi ses pièces pour piano les plus remarquables, on peut citer :

Œuvres notables pour piano solo

Serenata (Sérénade) – Une pièce délicate et lyrique qui met en valeur son don pour la mélodie.

Barcarola – Une œuvre fluide et expressive inspirée des chants des gondoles vénitiennes, dont l’atmosphère rappelle les Barcarolles de Fauré.

Elegia – Une pièce mélancolique et introspective avec une ligne mélodique chantante.

Melodia – Une charmante miniature lyrique qui met en valeur sa sensibilité au phrasé de l’opéra.

Mazurka – Une œuvre pour piano dansante, qui montre sa capacité à mêler le lyrisme italien aux rythmes de danse.

Romanzetta – Une pièce pour piano romantique, semblable à une chanson, qui capture l’essence de son écriture vocale.

Rimembranza (Réminiscence) – Une œuvre nostalgique, riche en phrasés expressifs et en chaleur harmonique.

Bien que la musique pour piano de Cilea ne soit pas aussi jouée que ses opéras, ces œuvres démontrent son sens mélodique raffiné et son style élégant, qui ressemblent souvent aux pièces de caractère intimes de Massenet ou des débuts de Debussy.

Œuvres notables

Francesco Cilea est surtout connu pour ses opéras, mais il a également composé de la musique de chambre et des œuvres pour orchestre. Voici ses compositions les plus remarquables, à l’exclusion des œuvres pour piano solo :

Opéras (ses œuvres les plus célèbres)

Adriana Lecouvreur (1902) – Son chef-d’œuvre et son opéra le plus joué, basé sur la vie de l’actrice française Adrienne Lecouvreur. Célèbre pour les airs Io son l’umile ancella et L’anima ho stanca.

L’Arlésienne (1897, révisée en 1898 et 1911) – Basée sur la pièce d’Alphonse Daudet. Contient l’aria bien-aimée du ténor Lamento di Federico (È la solita storia del pastore).

Gloria (1907) – Créée à La Scala, mais n’a pas réussi à gagner une popularité durable. Elle présente une riche orchestration et une écriture vocale dramatique.

Gina (1892) – Son premier opéra, composé alors qu’il était encore étudiant.

Tilda (1892) – Un opéra de jeunesse, rarement joué aujourd’hui.

Musique de chambre

Quatuor à cordes en ré majeur – Une œuvre raffinée et lyrique qui met en valeur son talent pour la composition pour cordes.

Sonate pour violoncelle en ré majeur – Une pièce mélodique et expressive qui met en valeur son style lyrique.

Sonate pour violon – Un autre exemple de sa musique de chambre, mettant l’accent sur le phrasé mélodieux et les riches harmonies.

Œuvres orchestrales et vocales

Suite pour orchestre – Une œuvre orchestrale moins connue, mais qui met en valeur son orchestration raffinée.

Romanza pour violon et orchestre – Une œuvre magnifiquement expressive pour violon, rappelant les airs d’opéra.

Diverses chansons pour voix et piano – Inclut Nel ridestarmi, Non ti voglio amar et d’autres chansons d’art lyriques et intimes.

Si les opéras de Cilea restent ses contributions les plus importantes à la musique, ses œuvres de chambre et orchestrales démontrent ses dons mélodiques et expressifs au-delà de la scène lyrique.

Activités hors composition

Au-delà de la composition, Francesco Cilea a participé activement à diverses activités musicales et universitaires tout au long de sa vie. Ses contributions se sont étendues à l’enseignement, à l’administration et à la promotion de la musique italienne. Voici ses activités non-composées notables :

1. Directeur de conservatoire et éducateur musical

Cilea a consacré une grande partie de sa carrière à l’éducation musicale et à l’administration :

Directeur du Conservatoire de Palerme (1913-1916) – Il a dirigé cette institution, supervisant la formation de jeunes musiciens.
Directeur du Conservatoire de Naples (1916-1936) – Son rôle administratif le plus long et le plus influent. Il a encouragé les compositeurs et instrumentistes émergents, façonnant l’éducation musicale italienne pendant cette période.

2. Mentor et défenseur des jeunes musiciens

Il a été le mentor de nombreux étudiants qui sont devenus par la suite des figures importantes de la musique italienne.
En tant que directeur de conservatoire, il a œuvré à la modernisation des méthodes d’enseignement et à l’amélioration du statut de l’enseignement de la musique classique en Italie.

3. Promotion de l’opéra italien et des activités culturelles

Il a activement soutenu la représentation et la préservation de l’opéra italien, en particulier des œuvres de la tradition romantique tardive et du vérisme.
Cilea a été impliqué dans diverses organisations culturelles et musicales, défendant les compositeurs et musiciens italiens.

4. Membre du jury et juge de concours

Il a souvent été invité à siéger en tant que juge lors de concours de composition et d’interprétation, influençant ainsi la carrière de jeunes artistes.

5. Travail éditorial et de révision

Bien que peu documenté, Cilea a occasionnellement révisé et édité des œuvres, y compris ses propres opéras (L’Arlésienne a subi de multiples révisions).
Il a donné des conseils sur les partitions musicales et a parfois contribué à des discussions universitaires sur l’opéra et la composition.

6. Mécène des arts et figure musicale honorée

Plus tard dans sa vie, il a été honoré pour ses contributions à la musique italienne et reconnu comme une figure culturelle importante.
Il a maintenu des liens avec d’importants opéras, notamment La Scala et le Teatro di San Carlo.

Bien que la composition ait été son principal héritage, l’impact de Cilea en tant qu’éducateur et défenseur de la musique a assuré que son influence s’étende au-delà de ses propres œuvres, façonnant la culture musicale italienne pour les générations futures.

Épisodes et anecdotes

La vie de Francesco Cilea n’a pas été aussi dramatique que celle de certains de ses contemporains véristes, mais il existe encore des épisodes et des anecdotes intéressants qui permettent de mieux comprendre son caractère et sa carrière. Voici quelques moments marquants :

1. Un jeune génie de la musique reconnu par erreur

Enfant, le talent musical de Cilea a été découvert presque par accident. Vers l’âge de sept ans, il a entendu un morceau de Verdi et a été capable de le rejouer au piano à l’oreille. Ses parents, reconnaissant son don, l’ont envoyé étudier la musique à Naples, le mettant ainsi sur la voie de sa future carrière.

2. Enrico Caruso et L’Arlésienne

L’un des épisodes les plus célèbres de la carrière de Cilea concerne le ténor Enrico Caruso, qui a chanté Lamento di Federico de L’Arlésienne. La voix légendaire et l’interprétation émouvante de Caruso ont contribué à la renommée de l’air, garantissant qu’au moins une partie de l’opéra reste appréciée même si l’œuvre complète disparaît du répertoire standard.

3. Un compositeur qui préférait l’ombre

Contrairement à ses contemporains tels que Puccini et Mascagni, Cilea était connu pour être réservé et humble. Il ne cherchait pas à être sous les feux de la rampe et fut profondément déçu lorsque Gloria (1907) échoua à La Scala. Plutôt que de forcer un retour, il se retira discrètement de la composition et se consacra à l’enseignement.

4. L’inspiration derrière Adriana Lecouvreur

Cilea était fasciné par l’histoire de l’actrice française Adrienne Lecouvreur, qui serait morte empoisonnée par une rivale jalouse. Ce mélange de théâtralité, de passion et de tragédie l’a profondément marqué et a donné naissance à son plus grand opéra. Le succès de l’œuvre a assuré la pérennité de son nom dans le monde de l’opéra.

5. Sa passion pour la Calabre

Bien qu’il ait passé une grande partie de sa vie à Naples et dans le nord de l’Italie, Cilea est resté profondément attaché à son lieu de naissance, Palmi en Calabre. Plus tard dans sa vie, il a soutenu le développement de la culture musicale dans le sud de l’Italie, plaidant pour que davantage d’institutions y forment de jeunes musiciens. Aujourd’hui, le Conservatorio di Musica Francesco Cilea de Reggio de Calabre porte son nom en son honneur.

6. Le mystère de ses dernières années

Cilea vécut longtemps, mais composa très peu après Gloria. Certains pensent qu’il continua à écrire en privé, mais aucune œuvre majeure de ses dernières années n’a été retrouvée. Il passa une grande partie de son temps à réviser ses compositions antérieures, à superviser des représentations et à soutenir de jeunes musiciens.

7. Une fin modeste pour un grand compositeur

À sa mort en 1950, Cilea avait survécu à nombre de ses contemporains. Bien qu’il n’ait pas été aussi célèbre que Puccini, son opéra Adriana Lecouvreur est resté populaire, en particulier auprès des sopranos qui appréciaient son rôle dramatique et lyrique. Il a été inhumé dans sa Calabre bien-aimée, où son héritage musical est encore honoré aujourd’hui.

Cilea n’a peut-être pas été aussi prolifique ou révolutionnaire que certains de ses pairs, mais son attachement à la beauté, au lyrisme et au drame raffiné continue de captiver le public du monde entier.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notes on Francesco Cilea (1866-1950) and His Works

Overview

Francesco Cilea (1866–1950) was an Italian composer best known for his operas, particularly Adriana Lecouvreur (1902) and L’Arlesiana (1897). His music is characterized by lyricism, delicate orchestration, and an expressive, often intimate dramatic style, aligning him with the verismo tradition, though his works tend to be more refined and sentimental than the more intense verismo operas of Puccini or Mascagni.

Cilea studied at the Conservatory of Naples and gained early recognition with L’Arlesiana, based on Alphonse Daudet’s play. His masterpiece, Adriana Lecouvreur, remains in the operatic repertoire, admired for its lush melodies and the famous aria Io son l’umile ancella. Despite his early successes, Cilea’s later works did not achieve the same acclaim, and he eventually focused on academic and administrative roles in Italian musical institutions.

Though not as prolific or revolutionary as some of his contemporaries, Cilea’s operas are appreciated for their elegance, melodic beauty, and sensitivity to dramatic nuance.

History

Francesco Cilea’s life was shaped by a deep love for melody and an instinct for refined dramatic expression. Born in 1866 in Palmi, a small town in Calabria, he showed an early aptitude for music. His talent led him to the Conservatory of Naples, where he immersed himself in composition, studying under notable teachers and absorbing the rich traditions of Italian opera.

His first significant success came in 1892 with Gina, a student work that caught the attention of the musical world. But it was L’Arlesiana (1897), based on Alphonse Daudet’s play, that truly established him as a composer of promise. The opera contained the famous Lamento di Federico, a tenor aria that remains a concert favorite. However, L’Arlesiana was not an immediate triumph, undergoing revisions in an attempt to gain a wider audience.

Cilea’s defining moment came with Adriana Lecouvreur in 1902. Inspired by the life of the 18th-century French actress Adrienne Lecouvreur, the opera blended emotional lyricism with theatrical grandeur. The role of Adriana, with its soaring arias, became a favorite of great sopranos, and the opera secured Cilea’s place in the operatic repertoire.

Despite this success, his later works failed to capture the same magic. Gloria (1907) struggled to resonate with audiences, and Cilea’s confidence as a composer waned. Rather than forcing his way into a musical landscape increasingly dominated by Puccini and the evolving verismo style, he shifted his focus. He devoted himself to teaching and administration, serving as director of conservatories in Palermo and Naples, where he nurtured the next generation of Italian musicians.

In his later years, Cilea withdrew from public composition, though he remained deeply connected to music. He passed away in 1950, leaving behind a legacy not of volume, but of quality—his few operas, particularly Adriana Lecouvreur, continue to be celebrated for their elegance, passion, and unmistakably Italian lyricism.

Chronology

Early Life and Education (1866–1892)

1866 – Born on July 23 in Palmi, Calabria, Italy.
1879 – Enters the Conservatory of Naples, showing early promise as a composer.
1892 – Composes his first opera, Gina, as a student work, which gains attention.

Early Career and Breakthrough (1892–1902)

1897 – Premieres L’Arlesiana, based on Alphonse Daudet’s play. The opera initially struggles but contains the famous aria Lamento di Federico.
1898–1901 – Revises L’Arlesiana to improve its reception.
1902 – Premieres Adriana Lecouvreur, his greatest success, at the Teatro Lirico in Milan. The opera becomes a staple of the repertoire, especially beloved by sopranos.

Later Compositions and Decline (1902–1913)

1907 – Composes Gloria, which premieres at La Scala. The opera fails to achieve the same acclaim as Adriana Lecouvreur.
1913 – Withdraws from opera composition after struggling to match his earlier success.

Academic and Administrative Career (1913–1950)
1913–1916 – Becomes director of the Conservatory of Palermo.
1916–1936 – Serves as director of the Conservatory of Naples, focusing on teaching and administration.
1936 – Retires from public life but remains involved in music.

Final Years and Legacy (1936–1950)

1950 – Dies on November 20 in Varazze, Italy. His operas, particularly Adriana Lecouvreur, remain a lasting part of the Italian operatic tradition.

Characteristics of Music

Francesco Cilea’s music is characterized by its elegance, refined lyricism, and sensitivity to dramatic expression. While often associated with verismo, his style differs from the more intense and raw emotionalism of composers like Mascagni or Puccini. Instead, Cilea’s operas display a more delicate and sentimental approach, focusing on melody, atmosphere, and expressive nuance.

Key Characteristics of Cilea’s Music:
Lyrical Melodies – Cilea’s music is highly melodic, with smooth, flowing vocal lines that highlight emotional depth. His arias, such as Io son l’umile ancella (from Adriana Lecouvreur), showcase a graceful and expressive style.

Refined Orchestration – Unlike some verismo composers who emphasized heavy orchestral textures, Cilea’s instrumentation is often transparent and delicate, supporting the vocal lines without overpowering them. His orchestration is colorful but never excessive.

Expressive and Intimate Drama – Rather than large-scale dramatic confrontations, Cilea’s operas focus on intimate emotional moments, with characters expressing their feelings through music rather than grand, declamatory outbursts.

Influence of French and Late Romantic Styles – His harmonic language and elegant phrasing show influences from French composers like Massenet and Gounod, as well as the more lyrical aspects of Italian Romantic opera.

Less Aggressive Verismo Approach – While his operas contain elements of verismo (realistic characters and emotional immediacy), they lack the brutal intensity found in Cavalleria Rusticana or Tosca. Cilea’s version of verismo is more refined and poetic.

Richly Expressive Vocal Writing – His operas provide excellent roles for singers, particularly sopranos and tenors, allowing for both dramatic expression and vocal beauty.

While Cilea was not as revolutionary as Puccini, his music remains beloved for its elegance, warmth, and emotional sincerity, with Adriana Lecouvreur standing as his greatest achievement.

Relationships

Francesco Cilea had direct relationships with various composers, performers, orchestras, and non-musician figures throughout his career. Here are some of the most notable connections:

Composers & Musical Figures

Giuseppe Verdi – While they did not work together directly, Verdi’s influence on Cilea was significant, particularly in terms of vocal writing and orchestration. Cilea admired Verdi and followed in the tradition of Italian opera.

Pietro Mascagni – As a fellow verismo composer, Mascagni was a contemporary of Cilea. Though their styles differed, they moved in similar artistic circles.

Umberto Giordano – Another verismo composer and contemporary, Giordano and Cilea were both active in the early 20th-century Italian opera scene.

Ruggiero Leoncavallo – Cilea’s L’Arlesiana was sometimes compared to Leoncavallo’s Pagliacci, though Cilea’s approach was more refined.

Arturo Toscanini – The legendary conductor performed and championed some of Cilea’s music, though he was not as closely associated with Cilea as he was with Puccini or Verdi.

Performers & Singers

Enrico Caruso – Caruso famously sang Lamento di Federico from L’Arlesiana, helping to make the piece a tenor favorite. His interpretation greatly contributed to the aria’s lasting popularity.

Lina Cavalieri – A famous soprano of the time, Cavalieri was one of the leading interpreters of Adriana Lecouvreur, particularly in the early 20th century.

Magda Olivero – In later years, Olivero became one of the most celebrated Adriana Lecouvreurs, keeping Cilea’s music alive with her passionate performances.

Orchestras & Institutions

La Scala (Milan) – Cilea’s Gloria premiered at La Scala in 1907 but was not successful. The theater was one of the most important venues for his work.

Teatro Lirico (Milan) – Adriana Lecouvreur premiered here in 1902, marking Cilea’s greatest success.

Conservatory of Palermo – Cilea served as the director from 1913 to 1916, influencing young musicians.

Conservatory of Naples – From 1916 to 1936, Cilea directed this prestigious institution, shaping the next generation of Italian musicians.

Non-Musician Figures

Alphonse Daudet – The French writer’s play L’Arlésienne served as the basis for Cilea’s opera of the same name.

Eugène Scribe & Ernest Legouvé – Their play about Adrienne Lecouvreur was the inspiration for Cilea’s most famous opera, Adriana Lecouvreur.

Gabriele D’Annunzio – The Italian poet and playwright was part of the artistic world that overlapped with Cilea’s era. His literary style influenced the themes of operas at the time.

While Cilea was not as widely networked as some of his contemporaries, his relationships with these musicians, performers, and institutions played key roles in shaping his career and legacy.

Similar Composers

Francesco Cilea’s music is distinguished by its lyrical elegance, refined orchestration, and a more poetic approach to verismo compared to his contemporaries. If you enjoy Cilea, you might appreciate these similar composers:

Italian Opera Composers (Late Romantic & Verismo)

Umberto Giordano (1867–1948) – Best known for Andrea Chénier and Fedora, Giordano’s music shares Cilea’s expressive vocal writing and lyrical passion but often has a more dramatic intensity.

Pietro Mascagni (1863–1945) – While famous for the raw emotional power of Cavalleria Rusticana, Mascagni also composed more refined works like Iris, which align with Cilea’s delicate lyricism.

Ruggiero Leoncavallo (1857–1919) – Though his Pagliacci is more intense than Cilea’s operas, Leoncavallo’s melodic gift and use of theatrical storytelling create a similar appeal.

Alfredo Catalani (1854–1893) – His opera La Wally features the same poetic and atmospheric qualities found in Cilea’s music, blending Italian lyricism with Wagnerian influences.

French Lyric Opera Composers

Cilea’s music also has stylistic similarities to French opera, particularly in its refinement and elegance.

Jules Massenet (1842–1912) – As the composer of Manon, Thaïs, and Werther, Massenet influenced Cilea’s melodic and orchestral style, especially in Adriana Lecouvreur.

Charles Gounod (1818–1893) – His flowing vocal lines and elegant orchestration in Faust and Roméo et Juliette resemble Cilea’s operatic style.

Composers of Melodic & Lyrical Orchestral Works

Ermanno Wolf-Ferrari (1876–1948) – Though known for his lighter operatic style and comic works (Il segreto di Susanna), Wolf-Ferrari’s melodic grace is similar to Cilea’s.

Ottorino Respighi (1879–1936) – While better known for orchestral music (Pines of Rome), Respighi’s operas like Marie Victoire exhibit the same delicate approach to lyricism as Cilea’s.

Who to Explore Next?

If you’re drawn to Cilea’s lush melodies and expressive drama, try exploring Massenet for a French equivalent, Catalani for a similar Italian aesthetic, or Giordano for another side of verismo with a lyrical touch.

Notable Piano Solo Works

Francesco Cilea is primarily known for his operas, but he also composed a number of piano solo works, though they are not as widely recognized. His piano music reflects the same lyrical and refined style found in his operatic writing. Some of his notable piano pieces include:

Notable Piano Solo Works

Serenata (Serenade) – A delicate, lyrical piece showcasing his gift for melody.

Barcarola – A flowing, expressive work inspired by the Venetian gondola songs, similar in mood to Fauré’s Barcarolles.

Elegia – A melancholic and introspective piece with a singing melodic line.

Melodia – A charming and lyrical miniature that highlights his operatic sensitivity to phrasing.

Mazurka – A dance-like piano work, showing his ability to blend Italian lyricism with dance rhythms.

Romanzetta – A romantic, song-like piano piece, capturing the essence of his vocal writing.

Rimembranza (Reminiscence) – A nostalgic work, rich in expressive phrasing and harmonic warmth.

While Cilea’s piano music is not as widely performed as his operas, these works demonstrate his refined melodic sense and elegant style, often resembling the intimate character pieces of Massenet or early Debussy.

Notable Works

Francesco Cilea is best known for his operas, but he also composed chamber music and orchestral works. Here are his most notable compositions, excluding piano solo works:

Operas (His Most Famous Works)

Adriana Lecouvreur (1902) – His masterpiece and most frequently performed opera, based on the life of the French actress Adrienne Lecouvreur. Famous for the arias Io son l’umile ancella and L’anima ho stanca.

L’Arlesiana (1897, revised 1898 & 1911) – Based on Alphonse Daudet’s play. Contains the well-loved tenor aria Lamento di Federico (È la solita storia del pastore).

Gloria (1907) – Premiered at La Scala but failed to gain lasting popularity. It features rich orchestration and dramatic vocal writing.

Gina (1892) – His first opera, composed while he was still a student.

Tilda (1892) – An early opera, rarely performed today.

Chamber Music

String Quartet in D major – A refined and lyrical work showcasing his ability to write for strings.

Cello Sonata in D major – A melodic and expressive piece that highlights his lyrical style.

Violin Sonata – Another example of his chamber music, emphasizing song-like phrasing and rich harmonies.

Orchestral & Vocal Works

Suite for Orchestra – A lesser-known orchestral work, but still showcases his refined orchestration.

Romanza for Violin and Orchestra – A beautifully expressive work for violin, reminiscent of operatic arias.

Various Songs for Voice and Piano – Includes Nel ridestarmi, Non ti voglio amar, and other intimate, lyrical art songs.

While Cilea’s operas remain his most significant contributions to music, his chamber and orchestral works demonstrate his melodic and expressive gifts beyond the operatic stage.

Activities excluding composition

Beyond composition, Francesco Cilea was actively involved in various musical and academic activities throughout his life. His contributions extended into teaching, administration, and the promotion of Italian music. Here are his notable non-compositional activities:

1. Conservatory Director & Music Educator

Cilea dedicated much of his later career to music education and administration:

Director of the Conservatory of Palermo (1913–1916) – He led this institution, overseeing the training of young musicians.
Director of the Conservatory of Naples (1916–1936) – His longest and most influential administrative role. He nurtured emerging composers and instrumentalists, shaping Italian musical education during this period.

2. Mentor & Advocate for Young Musicians

He mentored many students who later became significant figures in Italian music.
As a conservatory director, he worked to modernize teaching methods and improve the status of classical music education in Italy.

3. Promotion of Italian Opera & Cultural Activities

He actively supported the performance and preservation of Italian opera, particularly works of the late Romantic and verismo tradition.
Cilea was involved in various cultural and musical organizations, advocating for Italian composers and musicians.

4. Jury Member & Competition Judge

He was often invited to serve as a judge for composition and performance competitions, influencing the careers of young artists.

5. Editorial and Revising Work

Although not widely documented, Cilea occasionally revised and edited works, including his own operas (L’Arlesiana underwent multiple revisions).
He advised on musical scores and occasionally contributed to academic discussions on opera and composition.

6. Patron of the Arts & Honored Music Figure

Later in life, he was honored for his contributions to Italian music and recognized as an important cultural figure.
He maintained ties with important opera houses, especially La Scala and Teatro di San Carlo.

Though composition was his primary legacy, Cilea’s impact as an educator and advocate for music ensured his influence extended beyond his own works, shaping Italian musical culture for future generations.

Episodes & Trivia

Francesco Cilea’s life was not as dramatic as some of his verismo contemporaries, but there are still interesting episodes and trivia that offer insight into his character and career. Here are some notable moments:

1. Early Musical Genius Recognized by a Mistake

As a young boy, Cilea’s musical talent was discovered almost by accident. When he was about seven, he heard a piece by Verdi and was able to play it back on the piano by ear. His parents, recognizing his gift, sent him to study music in Naples, setting him on his future path.

2. Enrico Caruso and L’Arlesiana

One of the most famous episodes of Cilea’s career involves tenor Enrico Caruso, who sang Lamento di Federico from L’Arlesiana. Caruso’s legendary voice and emotional delivery helped make the aria famous, ensuring that at least part of the opera remained well-loved even as the full work faded from the standard repertoire.

3. A Composer Who Preferred the Shadows

Unlike his contemporaries such as Puccini and Mascagni, Cilea was known for being reserved and humble. He did not seek the spotlight and was deeply disappointed when Gloria (1907) failed at La Scala. Rather than force a comeback, he quietly withdrew from composition and devoted himself to teaching.

4. The Inspiration Behind Adriana Lecouvreur

Cilea was fascinated by the story of the real-life French actress Adrienne Lecouvreur, who allegedly died after being poisoned by a jealous rival. This blend of theatricality, passion, and tragedy resonated deeply with him and resulted in his greatest opera. The work’s success ensured his name would live on in the operatic world.

5. His Passion for the Calabria Region

Despite spending much of his life in Naples and northern Italy, Cilea remained deeply attached to his birthplace, Palmi in Calabria. Late in life, he supported the development of musical culture in southern Italy, advocating for more institutions to train young musicians there. Today, the Conservatorio di Musica Francesco Cilea in Reggio Calabria is named in his honor.

6. The Mystery of His Later Years

Cilea lived a long life but composed very little after Gloria. Some believe he continued writing privately, but no major works from his later years have been found. He spent much of his time revising earlier compositions, overseeing performances, and supporting young musicians.

7. A Modest Ending for a Grand Composer

When he died in 1950, Cilea had outlived many of his contemporaries. Though he was not as famous as Puccini, his opera Adriana Lecouvreur remained popular, particularly among sopranos who cherished its dramatic and lyrical role. He was laid to rest in his beloved Calabria, where his musical legacy is still honored today.

Cilea may not have been as prolific or revolutionary as some of his peers, but his commitment to beauty, lyricism, and refined drama continues to captivate audiences worldwide.

(This article was generated by ChatGPT. And it’s just a reference document for discovering music you don’t know yet.)

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