Mémoires sur Johann Strauss II (fils, le jeune) et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Johann Strauss II (1825-1899), surnommé le « roi de la valse », était un compositeur, chef d’orchestre et violoniste autrichien qui est devenu l’une des figures les plus célèbres de la musique du XIXe siècle. Il est réputé pour sa maîtrise de la valse viennoise et de l’opérette, qu’il a hissées au rang de célébrité internationale. La musique de Strauss II incarne le charme, l’élégance et l’exubérance de la Vienne du XIXe siècle.

Les débuts de la vie

Né le 25 octobre 1825 à Vienne, Johann est le fils aîné de Johann Strauss I, célèbre compositeur de valses et de marches. Son père le décourage de poursuivre des études musicales, souhaitant qu’il poursuive une carrière stable dans la banque. Cependant, encouragé par sa mère, Johann étudie secrètement le violon et la composition. Après que son père eut abandonné la famille pour sa maîtresse, Johann poursuivit ouvertement ses ambitions musicales, formant son propre orchestre à l’âge de 19 ans.

L’ascension vers la célébrité

Johann Strauss II est rapidement reconnu comme un chef d’orchestre et un compositeur talentueux, rivalisant avec la réputation de son père. Après la mort de ce dernier en 1849, il fusionne son propre orchestre avec celui de son père, consolidant ainsi sa position de principal compositeur de musique de danse à Vienne. Ses valses sont devenues le symbole de la sophistication et du charme viennois.

Œuvres remarquables

Strauss II a composé plus de 500 œuvres, dont des valses, des polkas, des quadrilles, des marches et des opérettes. Sa musique se caractérise par des mélodies amples, de riches harmonies et une grande vitalité rythmique.

Valses

Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau, 1867) : Sans doute son œuvre la plus célèbre, elle est devenue un hymne autrichien non officiel.
Contes des bois viennois (Geschichten aus dem Wienerwald, 1868) : Une valse imprégnée de cithare, qui évoque la beauté des forêts viennoises.
Voix du printemps (Frühlingsstimmen, 1883) : Une valse joyeuse souvent interprétée par une voix de soprano.

Polkas

Tritsch-Tratsch-Polka (1858) : Une pièce enjouée et énergique.
Unter Donner und Blitz (Polka du tonnerre et de la foudre, 1868) : Une œuvre vive et percutante.

Opérettes

Die Fledermaus (1874) : Son opérette la plus célèbre, un chef-d’œuvre comique rempli de mélodies pétillantes.
Le Baron tzigane (Der Zigeunerbaron, 1885) : Un mélange de styles musicaux hongrois et viennois, qui met en évidence la polyvalence de Strauss.

L’héritage

La musique de Strauss II reflète l’esprit de la Vienne du XIXe siècle, époque de prospérité culturelle de l’Empire austro-hongrois. Ses valses et opérettes ont été acclamées dans le monde entier, faisant de lui une personnalité appréciée bien au-delà de l’Autriche. Nombre de ses œuvres sont encore jouées régulièrement en concert, notamment lors des célébrations du Nouvel An à Vienne.

Il a également influencé des compositeurs ultérieurs, tels que Brahms et Mahler, qui admiraient son génie mélodique. Strauss II est décédé le 3 juin 1899, laissant derrière lui un héritage musical qui continue d’enchanter les publics du monde entier.

Histoire

Johann Strauss II, né le 25 octobre 1825 à Vienne, était destiné à devenir l’un des compositeurs les plus célèbres du XIXe siècle. Cependant, son chemin vers la célébrité musicale n’a pas été sans embûches. Son père, Johann Strauss I, était déjà un compositeur et chef d’orchestre de premier plan qui avait révolutionné la valse viennoise. Malgré cela, Strauss I s’oppose fermement aux aspirations musicales de Johann II, estimant qu’une carrière dans la musique est trop incertaine et encourageant son fils à poursuivre une profession stable dans la banque.

Sans se laisser décourager, et avec les encouragements de sa mère, Maria Anna Streim, Johann étudie secrètement le violon et la composition. L’abandon de la famille par son père en 1842, alors que Johann avait 17 ans, l’a encouragé à poursuivre ouvertement sa passion. À l’âge de 19 ans, Johann forme son propre orchestre et commence à se produire à Vienne. Au début, il se heurte au scepticisme de ceux qui ne voient en lui que le fils de Johann Strauss I, mais il séduit rapidement le public par son talent exceptionnel de chef d’orchestre et de compositeur. Sa musique est pleine de charme, d’élégance et d’innovation, ce qui lui vaut rapidement une réputation d’étoile montante de la musique de danse viennoise.

En 1849, Johann Strauss I meurt inopinément de la scarlatine. Cet événement marque un tournant dans la carrière de Johann II. Il fusionne son propre orchestre avec celui de son père, consolidant ainsi sa position de premier compositeur de musique de danse à Vienne. Au cours des décennies suivantes, Johann devint la figure de proue du monde musical viennois, créant des valses, des polkas et des opérettes qui captivèrent non seulement l’Autriche, mais le monde entier.

Les valses de Johann étaient révolutionnaires. Alors que son père avait élevé la valse dans les salons aristocratiques, Johann II l’a raffinée et en a élargi la profondeur émotionnelle, la transformant en un symbole de la culture viennoise. Sa valse la plus célèbre, Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau), composée en 1867, a connu un succès immédiat et reste l’un des morceaux de musique classique les plus emblématiques jamais écrits. Des œuvres comme Tales from the Vienna Woods et Voices of Spring ont encore renforcé sa réputation de « roi de la valse ».

À mesure que sa renommée grandit, Johann se tourne vers l’opérette, un genre d’opéra léger qui mêle la musique à l’humour et au commentaire social. Son chef-d’œuvre, Die Fledermaus (1874), est considéré comme l’une des plus grandes opérettes de tous les temps, alliant des mélodies pétillantes à un livret spirituel et satirique. Une autre opérette majeure, Le Baron tzigane (1885), témoigne de sa capacité à mélanger les styles musicaux hongrois et viennois.

Malgré son immense succès, la vie personnelle de Johann est marquée par des difficultés. Il se marie trois fois, mais ses mariages sont souvent compliqués. Sa première femme, Jetty Treffz, était une chanteuse qui soutenait sa carrière, mais après la mort de celle-ci, son deuxième mariage avec Angelika Dittrich fut troublé et se termina par une séparation. Son troisième mariage, avec Adele Deutsch, fut plus heureux et dura jusqu’à sa mort.

Johann continue de composer et de diriger tout au long de sa vie, même si des problèmes de santé commencent à se faire sentir à la fin de sa vie. Il meurt le 3 juin 1899, à l’âge de 73 ans. Au moment de sa mort, Johann Strauss II était considéré comme la figure la plus importante de la musique de danse et de l’opérette viennoises. Ses œuvres, pleines de beauté, de joie et de sophistication, continuent de définir l’esprit musical de Vienne et sont encore aujourd’hui célébrées dans le monde entier.

Chronologie

1825 : Né le 25 octobre à Vienne, en Autriche, fils aîné de Johann Strauss Ier.
1842 : Son père abandonne la famille et Johann commence à s’adonner ouvertement à la musique avec le soutien de sa mère.
1844 : Il fait ses débuts en tant que chef d’orchestre et forme son propre orchestre, en concurrence avec son père.
1849 : Après la mort de Johann Strauss I, Johann II fusionne son orchestre avec celui de son père et devient le principal compositeur de musique de danse de Vienne.
1867 : Il compose Le Danube bleu, qui devient l’un des plus célèbres morceaux de musique classique jamais écrits.
1874 : Création de Die Fledermaus, son opérette la plus réussie et une référence dans le genre.
1885 : Il compose Le Baron tzigane, une autre opérette majeure mêlant les styles musicaux hongrois et viennois.
1899 : Décès le 3 juin à Vienne, à l’âge de 73 ans.

Caractéristiques de la musique

La musique de Johann Strauss II se caractérise par son élégance, son charme mélodique et sa capacité à capturer la joie et l’esprit de la culture viennoise du XIXe siècle. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Maîtrise de la valse

Johann Strauss II est surtout connu pour ses valses, qu’il a raffinées et élevées au rang de compositions sophistiquées et riches en émotions.

Ses valses présentent souvent les caractéristiques suivantes

Des introductions gracieuses qui créent une atmosphère de rêve ou de fête.
Des mélodies fluides et lyriques qui se développent en sections de danse amples et rythmées.
Une mesure à 3/4, caractéristique de la valse viennoise, qui donne une impression de légèreté et d’élégance.
Parmi les exemples célèbres, citons Le Danube bleu et Les Contes de la forêt viennoise.

2. Un style joyeux et accessible

Sa musique incarne un sentiment de joie, de légèreté et de célébration, ce qui la rend attrayante pour tous les publics, quelle que soit leur classe sociale.
Elle a été conçue pour divertir et élever, reflétant l’esprit de la Vienne du XIXe siècle.

3. Le génie mélodique

Strauss II avait une capacité remarquable à créer des mélodies mémorables et faciles à chanter.
Ses thèmes ont souvent un caractère enjoué ou romantique, avec des phrases douces et fluides qui captent l’attention de l’auditeur.

4. Énergie dynamique et vitalité rythmique

Qu’il s’agisse de valses, de polkas ou d’opérettes, la musique de Strauss II est empreinte d’une énergie rythmique qui confère à ses œuvres un caractère dansant.
Ses polkas (Tritsch-Tratsch-Polka) et ses galops (Polka du tonnerre et de l’éclair) sont vifs, rapides et exaltants.

5. Une orchestration brillante

Strauss II a utilisé l’orchestre de manière vibrante et colorée, en équilibrant clarté et richesse.
Il utilisait habilement les contrastes instrumentaux pour mettre en valeur les lignes mélodiques et renforcer l’impact émotionnel de ses compositions.

6. Gamme émotionnelle et thématique

Si la plupart de ses œuvres sont gaies et légères, Strauss a également exploré des émotions plus profondes, telles que la nostalgie et la mélancolie, comme en témoignent des œuvres telles que Wine, Women, and Song (Le vin, les femmes et la chanson).
Sa musique dépeint souvent des scènes vivantes, telles que l’imagerie romantique de la vie viennoise ou la beauté de la nature (Voix du printemps).

7. Des opérettes pleines d’esprit et d’humour

Les opérettes de Strauss II, comme Die Fledermaus, témoignent de sa capacité à combiner récit comique et musique pétillante.
Ses opérettes comprennent souvent des ensembles animés, des duos romantiques et des arias mémorables, mêlant l’humour à des mélodies sophistiquées.

8. Symbole de la culture viennoise

Ses œuvres sont typiquement viennoises et reflètent l’élégance, le charme et le dynamisme de la vie culturelle de la ville.
Des pièces comme Le Danube bleu sont devenues des symboles de l’identité viennoise et continuent d’être célébrées comme des trésors culturels.

Relations

Johann Strauss II est l’un des compositeurs autrichiens les plus célèbres du XIXe siècle. Ses relations directes avec d’autres compositeurs, musiciens et groupes peuvent être regroupées dans les catégories suivantes :

Relations familiales

Johann Strauss I (père)

Le père de Johann Strauss II était un compositeur et chef d’orchestre renommé, surtout connu pour ses marches (par exemple, la Marche de Radetzky). Il s’est d’abord opposé à la carrière musicale de Johann II, souhaitant qu’il s’oriente vers la banque. Malgré cela, Johann II étudie secrètement le violon et la composition, et finit par surpasser la renommée de son père.

Josef Strauss (frère)

Frère cadet de Johann II, Josef Strauss est également un compositeur et un chef d’orchestre talentueux. Il a travaillé en étroite collaboration avec Johann II et a contribué à l’héritage de la famille Strauss par de nombreuses œuvres.

Eduard Strauss (frère)

Eduard est un autre frère qui a travaillé comme chef d’orchestre et compositeur. Il a souvent dirigé l’orchestre Strauss et a contribué à maintenir la domination musicale de la famille.

Contemporains et influences

Franz Liszt

Liszt admire la musique de Johann Strauss II et fait l’éloge de ses valses. Bien que leurs styles musicaux soient différents, Liszt reconnaît la maîtrise du charme mélodique de Strauss.

Richard Wagner

Wagner a critiqué les valses enjouées de Strauss, les considérant comme moins importantes que ses propres œuvres lyriques. Malgré cela, les deux compositeurs ont contribué à façonner la musique viennoise du XIXe siècle.

Johannes Brahms

Brahms admirait la musique de Strauss. Dans une anecdote célèbre, Brahms a écrit sur le programme d’un admirateur : « Malheureusement, ce n’est pas Johannes Brahms qui est à l’origine de la musique de Strauss : « Malheureusement pas de Johannes Brahms », en référence au Danube bleu de Strauss. Cette anecdote souligne le respect mutuel que Brahms éprouvait pour l’œuvre de Strauss.

Jacques Offenbach
Offenbach, le compositeur français d’opérettes, partageait un genre similaire avec Johann Strauss II. Les deux compositeurs ont façonné le développement de l’opéra léger au XIXe siècle, bien qu’ils n’aient pas collaboré directement.

Groupes et représentations

Orchestre Strauss

Johann II dirige l’orchestre Strauss, initialement fondé par son père. Sous la direction de Johann II, l’orchestre a acquis une renommée internationale, se produisant dans toute l’Europe et même en Amérique.

Orchestre philharmonique de Vienne

Johann Strauss II entretenait des relations de travail avec la Philharmonie de Vienne, l’un des principaux orchestres de l’époque. Ses valses et polkas sont devenues des incontournables de la culture musicale viennoise.

L’opérette viennoise

Strauss II a contribué de manière significative au genre de l’opérette. Son opérette Die Fledermaus reste l’une des œuvres les plus célèbres du répertoire, ce qui le rapproche des autres compositeurs d’opérettes de l’époque.

Héritage et collaborateurs

Anton Rubinstein

Rubinstein, pianiste et chef d’orchestre de renom, soutenait les compositions de Strauss et interprétait ses œuvres.

Le roi Édouard VII du Royaume-Uni

Le roi Édouard VII était un grand admirateur de Johann Strauss II et l’a même invité à se produire lors de réceptions royales.

Les interprètes

Les œuvres de Johann Strauss II étaient très appréciées des musiciens et chefs d’orchestre éminents de son époque, qui jouaient fréquemment ses valses et ses opérettes dans toute l’Europe.

La musique de Strauss II est appréciée pour son attrait universel, sa beauté intemporelle et sa capacité à transporter les auditeurs dans la grandeur et la fête de l’âge d’or viennois. Vous souhaitez approfondir des œuvres ou des styles particuliers ?

Ouvrages remarquables

Johann Strauss II est célèbre pour ses valses, polkas et opérettes, qui ont su capter l’esprit de la Vienne du XIXe siècle et restent très appréciées dans la musique classique et la culture populaire. Voici quelques-unes de ses œuvres les plus remarquables :

Valses

Le Danube bleu (An der schönen blauen Donau), op. 314
Composée en 1866, cette valse est la plus célèbre de Strauss et l’une des pièces les plus emblématiques de la musique classique occidentale. Elle est souvent associée à la culture viennoise et fait partie des incontournables des concerts du Nouvel An.

Contes de la forêt viennoise (Geschichten aus dem Wienerwald), op. 325
Une valse avec un solo de cithare caractéristique, qui reflète le charme pastoral des faubourgs de Vienne.

Vin, femmes et chansons (Wein, Weib und Gesang), Op. 333
Une valse entraînante et romantique qui célèbre les plaisirs de la vie.

Roses du Sud (Rosen aus dem Süden), Op. 388
Cette valse est basée sur des thèmes de l’opérette de Strauss Das Spitzentuch der Königin et est célèbre pour ses mélodies luxuriantes.

Valse de l’empereur (Kaiser-Walzer), op. 437
Composée en 1888, cette pièce majestueuse a été écrite en l’honneur de l’alliance austro-allemande et est l’une des valses les plus grandioses de Strauss.

Voix du printemps (Frühlingsstimmen), op. 410
Écrite à l’origine comme une pièce vocale, cette valse est souvent interprétée comme une œuvre orchestrale et évoque la joie du printemps.

Vie d’artiste (Künstlerleben), op. 316
Une valse qui reflète les luttes et les triomphes de la vie d’un artiste.

Polkas

Tritsch-Tratsch Polka, op. 214
Une polka vive et humoristique, inspirée par la fascination de Vienne pour les ragots et les bavardages.

Polka Pizzicato
Co-composée avec son frère Josef Strauss, cette pièce enjouée met en valeur les cordes pizzicato (pincées).

Polka du tonnerre et de la foudre (Unter Donner und Blitz), op. 324
Une polka palpitante imitant les sons d’un orage.

Opérettes

Die Fledermaus (La Chauve-souris)
Créée en 1874, cette opérette est la plus célèbre de Strauss. Elle regorge de mélodies pétillantes, d’intrigues humoristiques et d’airs délicieux comme « Mein Herr Marquis » (La chanson qui rit).

Une nuit à Venise (Eine Nacht in Venedig)
Connue pour son charme romantique, cette opérette comprend des mélodies populaires comme « Komm in die Gondel ».

Le baron tzigane (Der Zigeunerbaron)
Mélange d’opérette et d’éléments folkloriques hongrois, cette œuvre est considérée comme l’une des meilleures œuvres scéniques de Strauss.

Autres œuvres notables

Mouvement perpétuel (Perpetuum mobile), opus 257
Pièce orchestrale humoristique dont le thème est « sans fin ».

Marche de Radetzky (souvent confondue)
Bien que cette marche soit l’une des plus célèbres du répertoire de la famille Strauss, elle a été composée par Johann Strauss I, son père.

Festival de Bayreuth (Festmarsch nach Motiven von Richard Wagner)
Une marche unique qui mêle le style enjoué de Strauss à des thèmes inspirés des opéras de Richard Wagner.

Le Danube bleu. Op. 314

« An der schönen blauen Donau » (Le Danube bleu), opus 314, est la valse la plus célèbre de Johann Strauss II. Composée en 1866 et créée en 1867, elle est devenue un symbole durable de la culture viennoise et l’un des morceaux les plus reconnaissables du répertoire de musique classique.

Histoire et inspiration

Origine : Strauss a composé Le Danube bleu pour la Wiener Männergesang-Verein (Association des chorales masculines de Vienne). L’œuvre a été écrite à l’origine comme une œuvre chorale avec des paroles humoristiques de Joseph Weyl, un membre de l’association. La première version n’a cependant pas connu un grand succès.

Transformation : Après l’accueil mitigé réservé à l’œuvre chorale, Strauss la retravaille pour en faire un arrangement orchestral. La version purement instrumentale a été présentée pour la première fois à l’Exposition universelle de Paris en 1867, où elle a été accueillie avec un immense enthousiasme, ce qui lui a conféré un statut d’icône.

Inspiration du titre : Le titre fait référence au Danube, qui traverse Vienne. L’imagerie du fleuve symbolise le romantisme, la beauté et l’esprit de l’Autriche.

Structure musicale

Le Danube bleu suit la structure typique d’une valse de Strauss :

Introduction : Le morceau commence par une introduction lente et onirique qui donne un ton majestueux et serein.
Cinq sections de valse : La valse se compose de cinq thèmes interconnectés, chacun doté d’une mélodie unique. Ces thèmes sont pleins de grâce, d’élégance et de variété rythmique.
Coda : Le morceau se termine par une reprise brillante et triomphante des thèmes précédents, jusqu’à un point culminant dramatique.
Les mélodies fluides et les riches harmonies de la valse évoquent les eaux ondoyantes du Danube, ce qui en fait une représentation musicale vivante du fleuve.

Importance culturelle

L’hymne de Vienne : Le Danube bleu est souvent considéré comme l’hymne officieux de Vienne et de l’Autriche. Ses mélodies sont synonymes de charme et de sophistication viennois.

Tradition du Nouvel An : L’Orchestre philharmonique de Vienne l’interprète dans le cadre de son concert annuel du Nouvel An, traditionnellement associé à la Marche de Radetzky de Johann Strauss I en guise de rappel.

Cinéma et médias : La valse a acquis une notoriété supplémentaire lorsqu’elle a été utilisée dans le film 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick pour accompagner une séquence d’amarrage de la station spatiale. Cette association a encore renforcé son statut d’icône.

Réception et héritage

Dès sa création orchestrale, Le Danube bleu est devenu une sensation internationale, apportant à Johann Strauss II une grande notoriété.
L’œuvre est aujourd’hui l’une des plus jouées du répertoire classique et reste un symbole de l’héritage musical viennois du XIXe siècle.

Valse de l’empereur, op. 437

La « Valse de l’Empereur » (Kaiser-Walzer), opus 437, est l’une des valses les plus grandioses et les plus célèbres de Johann Strauss II. Composée en 1888, cette œuvre reflète la grandeur et l’élégance de l’Empire austro-hongrois, mettant en évidence la capacité de Strauss à créer une musique à la fois majestueuse et mélodiquement captivante.

Contexte et histoire

But : La Valse de l’Empereur a été écrite pour honorer l’amitié entre l’empereur autrichien François-Joseph Ier et l’empereur allemand Guillaume II, symbolisant l’alliance entre l’Autriche-Hongrie et l’Allemagne.

Première : La valse a été créée à Berlin le 21 octobre 1889, lors de la visite de Strauss en Allemagne. Elle a connu un succès immédiat et a renforcé la réputation de Strauss en tant que « roi de la valse ».

Titre original : L’œuvre était initialement intitulée « Hand in Hand » (« Main dans la main ») pour signifier l’unité politique et diplomatique entre les deux empires. Cependant, Strauss changea plus tard le nom en « Kaiser-Walzer » pour souligner sa dédicace à l’empereur François-Joseph Ier.

Structure musicale

La Valse de l’Empereur suit la structure standard des valses que Strauss utilisait souvent, alliant grandeur et charme avec des transitions harmonieuses entre les sections :

Introduction :
La valse s’ouvre sur une introduction royale et lente, avec des fanfares de cuivres majestueuses et des cordes luxuriantes. Cette introduction donne un ton majestueux qui convient au thème « impérial ».

Thèmes principaux de la valse :
Le morceau contient cinq mélodies de valse distinctes, chacune ayant un caractère unique :

Le premier thème est gracieux et noble, avec des phrases larges et étendues.
Le deuxième thème introduit une atmosphère plus enjouée et plus légère.
Les thèmes suivants alternent entre élégance et vitalité, en maintenant un flux dynamique et engageant.

Coda :

L’œuvre se termine par une reprise triomphante et exaltante des thèmes précédents, menant à un grand final. Strauss utilise des techniques orchestrales, telles que des dynamiques gonflées et une instrumentation colorée, pour laisser une impression durable.

L’orchestration

Pour la Valse de l’Empereur, Strauss fait appel à un orchestre romantique complet, utilisant des instruments tels que :

Cordes (violons, altos, violoncelles, contrebasses)
Bois (flûtes, hautbois, clarinettes, bassons)
Cuivres (cors, trompettes, trombones, tubas)
Percussions (timbales, triangle, cymbales)
Harpe
La richesse de l’orchestration ajoute de la profondeur et de la couleur, renforçant le ton impérial et festif de la pièce.

Signification culturelle et historique

Symbole de diplomatie : La Valse de l’Empereur a été créée pendant une période de tension politique en Europe. Sa dédicace aux empereurs d’Autriche et d’Allemagne visait à symboliser l’unité et le respect mutuel entre les deux puissances.

Tradition de la valse viennoise : Tout comme le Danube bleu, la Valse de l’Empereur est une pierre angulaire de la tradition de la valse viennoise. Elle illustre le génie de Strauss pour combiner l’élégance et la grandeur avec des mélodies inoubliables.

Exécutions : Cette pièce fait partie intégrante du répertoire des concerts classiques et est régulièrement jouée lors du concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne.

Héritage

La Valse de l’Empereur reste l’une des œuvres les plus populaires de Johann Strauss II, célèbre pour son charme royal et son orchestration complexe. Elle illustre la capacité de Strauss à créer une musique à la fois sophistiquée sur le plan artistique et universellement attrayante.

Concert du Nouvel An par l’Orchestre philharmonique de Vienne

Le concert du Nouvel An (Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker) de l’Orchestre philharmonique de Vienne est l’un des événements annuels de musique classique les plus célèbres et les plus prestigieux au monde. Organisé tous les 1er janvier à Vienne, en Autriche, ce concert est une célébration de la musique de la famille Strauss – Johann Strauss I, Johann Strauss II, Josef Strauss et Eduard Strauss – ainsi que d’autres compositeurs associés à la tradition viennoise.

L’histoire

Création :
Le premier concert du Nouvel An a eu lieu le 31 décembre 1939, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait d’un événement destiné à remonter le moral des troupes. Le chef d’orchestre était Clemens Krauss, qui a contribué à établir la tradition d’interpréter principalement la musique de la famille Strauss.

Événement annuel :
À partir de 1941, le concert a été déplacé au jour de l’an et est devenu une tradition annuelle. Au fil du temps, il s’est transformé en un événement culturel célébré dans le monde entier.

Portée mondiale :
Le concert est diffusé internationalement depuis 1959 et est aujourd’hui télédiffusé dans plus de 90 pays, touchant des millions de téléspectateurs. Sa grande popularité en a fait un symbole de nouveaux départs et de joie.

Lieu du concert

Le concert a lieu dans la Großer Saal (grande salle) du Musikverein de Vienne. Cette salle de concert emblématique est réputée pour son excellente acoustique et son architecture étonnante, en particulier son décor doré et son plafond élaboré.

Programme

Axé sur la famille Strauss :
Le programme comprend principalement des valses, des polkas, des marches et d’autres œuvres légères de la famille Strauss. Le Danube bleu de Johann Strauss II et la Marche de Radetzky de Johann Strauss I sont généralement inclus dans le programme.

Autres compositeurs :
Des œuvres d’autres compositeurs autrichiens ou d’Europe centrale, tels que Franz von Suppé, Josef Lanner et Carl Michael Ziehrer, sont parfois interprétées.

Traditions :

Le concert se termine généralement par trois rappels :
Un morceau entraînant, souvent une polka.
Le Danube bleu de Johann Strauss II – le chef d’orchestre s’arrête généralement pour souhaiter au public une bonne année avant le début du morceau.
La Marche de Radetzky de Johann Strauss I – les spectateurs applaudissent traditionnellement la marche, ce qui ajoute à l’atmosphère de fête.

Chefs d’orchestre

Chaque année, un chef d’orchestre de renommée mondiale dirige le concert, apportant son interprétation unique de la musique. Parmi les chefs d’orchestre les plus connus, citons

Herbert von Karajan (1987)
Riccardo Muti (plusieurs fois, la dernière fois en 2021)
Zubin Mehta (cinq fois, la dernière fois en 2015)
Mariss Jansons (trois fois, la dernière fois en 2016)
Daniel Barenboim (2014 et 2022)

Importance culturelle et symbolique

Célébration de la musique autrichienne :
Le concert rend hommage au riche patrimoine musical de Vienne, en particulier à son âge d’or du XIXe siècle.

Message d’espoir et de paix :
Le concert est considéré comme un moyen d’accueillir la nouvelle année avec optimisme, joie et un sentiment d’unité. Sa musique joyeuse et son atmosphère festive rappellent la résilience culturelle et la célébration.

Volet caritatif :
Les recettes du concert et de ses retransmissions soutiennent souvent des initiatives culturelles et humanitaires.

L’héritage

Le concert du Nouvel An de l’Orchestre philharmonique de Vienne est devenu synonyme d’élégance, de tradition et de joie. Sa diffusion mondiale permet à des millions de personnes de découvrir le patrimoine musical de Vienne, ce qui en fait un phénomène culturel unique et durable.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über Johann Strauss II (Sohn) und seinen Werken

Überblick

Johann Strauss II (1825–1899), bekannt als der „Walzerkönig“, war ein österreichischer Komponist, Dirigent und Geiger, der zu einer der berühmtesten Persönlichkeiten der Musik des 19. Jahrhunderts wurde. Er ist für seine Beherrschung des Wiener Walzers und der Operette bekannt, die er zu internationalem Ruhm führte. Die Musik von Johann Strauss II. verkörpert den Charme, die Eleganz und die Ausgelassenheit des Wiens des 19. Jahrhunderts.

Frühes Leben

Johann wurde am 25. Oktober 1825 in Wien als ältester Sohn von Johann Strauss I., dem berühmten Komponisten von Walzern und Märschen, geboren. Sein Vater riet ihm davon ab, eine musikalische Laufbahn einzuschlagen, und wollte, dass er eine solide Karriere im Bankwesen verfolgte. Mit der Unterstützung seiner Mutter lernte Johann jedoch heimlich Geige und Komposition. Nachdem sein Vater die Familie wegen seiner Geliebten verlassen hatte, verfolgte Johann seine musikalischen Ambitionen offen und gründete im Alter von 19 Jahren sein eigenes Orchester.

Aufstieg zum Ruhm

Johann Strauss II. erlangte schnell Anerkennung als talentierter Dirigent und Komponist und machte seinem Vater Konkurrenz. Nach dessen Tod im Jahr 1849 legte er sein eigenes Orchester mit dem seines Vaters zusammen und festigte so seine Position als führender Wiener Tanzmusikkomponist. Seine Walzer wurden zum Symbol für Wiener Eleganz und Charme.

Bedeutende Werke

Strauss II komponierte über 500 Werke, darunter Walzer, Polkas, Quadrillen, Märsche und Operetten. Seine Musik zeichnet sich durch mitreißende Melodien, reiche Harmonien und rhythmische Vitalität aus.

Walzer

An der schönen blauen Donau (1867): Sein wohl berühmtestes Werk wurde zur inoffiziellen österreichischen Hymne.
Geschichten aus dem Wienerwald (1868): Ein Walzer, der von Zitherklängen durchzogen ist und die Schönheit der Wälder rund um Wien heraufbeschwört.
Frühlingsstimmen (1883): Ein fröhlicher Walzer, der oft mit einer Sopranstimme aufgeführt wird.

Polkas

Tritsch-Tratsch-Polka (1858): Ein verspieltes und energiegeladenes Stück.
Unter Donner und Blitz (Donner-und-Blitz-Polka, 1868): Ein lebhaftes und perkussives Werk.

Operetten

Die Fledermaus (1874): Seine berühmteste Operette, ein komödiantisches Meisterwerk voller spritziger Melodien.
Der Zigeunerbaron (1885): Eine Mischung aus ungarischem und Wiener Musikstil, die Strauss’ Vielseitigkeit unter Beweis stellt.

Vermächtnis

Die Musik von Strauss II. fing den Geist des Wiens des 19. Jahrhunderts ein, einer Ära kultureller Blüte während des österreichisch-ungarischen Kaiserreichs. Seine Walzer und Operetten erlangten internationale Anerkennung und machten ihn weit über die Grenzen Österreichs hinaus zu einer beliebten Persönlichkeit. Viele seiner Werke werden noch heute regelmäßig in Konzerten aufgeführt, insbesondere während der Wiener Neujahrsfeierlichkeiten.

Er beeinflusste auch spätere Komponisten wie Brahms und Mahler, die sein melodisches Genie bewunderten. Johann Strauss II. starb am 3. Juni 1899 und hinterließ ein musikalisches Erbe, das das Publikum weltweit bis heute verzaubert.

Geschichte

Johann Strauss II, geboren am 25. Oktober 1825 in Wien, war dazu bestimmt, einer der berühmtesten Komponisten des 19. Jahrhunderts zu werden. Sein Weg zum musikalischen Ruhm war jedoch nicht ohne Herausforderungen. Sein Vater, Johann Strauss I, war bereits ein bekannter Komponist und Kapellmeister, der den Wiener Walzer revolutioniert hatte. Trotzdem war Johann Strauss I. strikt gegen die musikalischen Ambitionen seines Sohnes Johann II. Er war der Meinung, dass eine Karriere in der Musik zu unsicher sei, und drängte seinen Sohn, einen soliden Beruf im Bankwesen zu ergreifen.

Unbeeindruckt davon und mit der Unterstützung seiner Mutter Maria Anna Streim studierte Johann heimlich Geige und Komposition. Als sein Vater die Familie 1842 verließ, als Johann 17 Jahre alt war, ermutigte ihn dies nur noch mehr, seiner Leidenschaft offen nachzugehen. Im Alter von 19 Jahren gründete Johann sein eigenes Orchester und begann in Wien aufzutreten. Zunächst stieß er auf Skepsis, da viele in ihm lediglich den Sohn von Johann Strauss I sahen, doch schon bald überzeugte er das Publikum mit seinem außergewöhnlichen Talent für Dirigieren und Komponieren. Seine Musik war voller Charme, Eleganz und Innovation und verschaffte ihm schnell den Ruf eines aufstrebenden Stars der Wiener Tanzmusik.

Im Jahr 1849 ereilte Johann Strauss I. eine Tragödie, als er unerwartet an Scharlach starb. Dieses Ereignis markierte einen Wendepunkt in der Karriere von Johann II. Er schloss sein eigenes Orchester mit dem seines Vaters zusammen und festigte so seine Position als Wiens führender Komponist von Tanzmusik. In den nächsten Jahrzehnten wurde Johann zur führenden Persönlichkeit in der Wiener Musikwelt und schuf Walzer, Polkas und Operetten, die nicht nur Österreich, sondern die ganze Welt in ihren Bann zogen.

Johanns Walzer waren revolutionär. Während sein Vater den Walzer in aristokratischen Salons populär gemacht hatte, verfeinerte und erweiterte Johann II. seine emotionale Tiefe und machte ihn zu einem Symbol der Wiener Kultur. Sein berühmtester Walzer, „An der schönen blauen Donau“ (The Blue Danube), komponiert im Jahr 1867, wurde sofort ein Erfolg und ist bis heute eines der bekanntesten Stücke klassischer Musik, das je geschrieben wurde. Werke wie „Geschichten aus dem Wienerwald“ und „Frühlingsstimmen“ festigten seinen Ruf als „Walzerkönig“ weiter.

Als sein Ruhm wuchs, wandte sich Johann der Operette zu, einem Genre der leichten Oper, das Musik mit Humor und sozialem Kommentar verbindet. Sein Meisterwerk Die Fledermaus (1874) gilt als eine der größten Operetten aller Zeiten und verbindet funkelnde Melodien mit einem witzigen und satirischen Libretto. Eine weitere bedeutende Operette, Der Zigeunerbaron (1885), zeigte seine Fähigkeit, ungarische und Wiener Musikstile zu verbinden.

Trotz seines immensen Erfolgs war Johanns Privatleben von Herausforderungen geprägt. Er war dreimal verheiratet, aber seine Ehen waren oft kompliziert. Seine erste Frau, Jetty Treffz, war eine Sängerin, die seine Karriere unterstützte, aber nach ihrem Tod war seine zweite Ehe mit Angelika Dittrich problematisch und endete in einer Trennung. Seine dritte Ehe mit Adele Deutsch war glücklicher und hielt bis zu seinem Tod.

Johann komponierte und dirigierte sein Leben lang, auch wenn seine Gesundheit in seinen späteren Jahren zunehmend in Mitleidenschaft gezogen wurde. Er starb am 3. Juni 1899 im Alter von 73 Jahren. Zum Zeitpunkt seines Todes wurde Johann Strauss II als bedeutendste Persönlichkeit der Wiener Tanzmusik und Operette gefeiert. Seine Werke, die von Schönheit, Freude und Raffinesse geprägt sind, prägen bis heute den musikalischen Geist Wiens und werden weltweit gefeiert.

Chronologie

1825: Johann Strauss II. wird am 25. Oktober in Wien als ältester Sohn von Johann Strauss I. geboren.
1842: Sein Vater verlässt die Familie und Johann beginnt mit Unterstützung seiner Mutter, sich offen der Musik zu widmen.
1844: Debüt als Dirigent und Gründung eines eigenen Orchesters, das mit dem seines Vaters konkurriert.
1849: Nach dem Tod von Johann Strauss I. fusioniert Johann II. sein Orchester mit dem seines Vaters und wird zum führenden Tanzmusikkomponisten Wiens.
1867: Komposition von „An der schönen blauen Donau“, das zu einem der berühmtesten Stücke klassischer Musik wird, die je geschrieben wurden.
1874: Uraufführung von „Die Fledermaus“, seiner erfolgreichsten Operette und einem Meilenstein des Genres.
1885: Komposition von „Der Zigeunerbaron“, einer weiteren bedeutenden Operette, die ungarische und Wiener Musikstile miteinander verbindet.
1899: Johann Strauss II. starb am 3. Juni im Alter von 73 Jahren in Wien.

Merkmale der Musik

Die Musik von Johann Strauss II. zeichnet sich durch Eleganz, melodischen Charme und die Fähigkeit aus, die Freude und den Geist der Wiener Kultur des 19. Jahrhunderts einzufangen. Hier sind die wichtigsten Merkmale seiner Musik:

1. Beherrschung des Walzers

Johann Strauss II. ist vor allem für seine Walzer bekannt, die er verfeinerte und zu raffinierten, emotional reichen Kompositionen erhob.

Seine Walzer zeichnen sich oft aus durch:

Anmutige Einleitungen, die eine verträumte oder festliche Stimmung erzeugen.
Fließende, lyrische Melodien, die in mitreißende und rhythmische Tanzabschnitte übergehen.
Ein für den Wiener Walzer charakteristischer 3/4-Takt mit beschwingtem, elegantem Gefühl.
Berühmte Beispiele sind An der schönen blauen Donau und Geschichten aus dem Wiener Wald.

2. Fröhlicher und zugänglicher Stil

Seine Musik verkörpert ein Gefühl von Freude, Unbeschwertheit und Feierlichkeit und spricht damit ein Publikum aller sozialen Schichten an.
Sie wurde zur Unterhaltung und Erbauung konzipiert und spiegelt den Geist des Wien des 19. Jahrhunderts wider.

3. Melodisches Genie

Johann Strauss II. hatte eine bemerkenswerte Fähigkeit, unvergessliche und singbare Melodien zu schaffen.
Seine Themen haben oft einen verspielten oder romantischen Charakter, mit sanften, fließenden Phrasen, die die Aufmerksamkeit des Zuhörers fesseln.

4. Dynamische Energie und rhythmische Vitalität

Ob in Walzern, Polkas oder Operetten, die Musik von Johann Strauss II. ist voller rhythmischer Energie, die den tänzerischen Charakter seiner Werke antreibt.
Seine Polkas (Tritsch-Tratsch-Polka) und Galopps (Donner-und-Blitz-Polka) sind lebhaft, temporeich und mitreißend.

5. Brillante Orchestrierung

Strauss II. setzte das Orchester lebendig und farbenfroh ein und balancierte dabei Klarheit und Reichtum aus.
Er setzte gekonnt instrumentale Kontraste ein, um Melodielinien hervorzuheben und die emotionale Wirkung seiner Kompositionen zu verstärken.

6. Emotionale und thematische Bandbreite

Während die meisten seiner Werke fröhlich und leicht sind, erforschte Strauss auch tiefere Emotionen wie Nostalgie und Melancholie, wie in Werken wie „Wein, Weib und Gesang“ zu sehen ist.
Seine Musik malt oft lebendige Szenen, wie die romantische Bildsprache des Wiener Lebens oder die Schönheit der Natur (Stimmen des Frühlings).

7. Operetten mit Witz und Humor

Strauss II. Operetten, wie Die Fledermaus, zeigen seine Fähigkeit, komische Geschichten mit spritziger Musik zu verbinden.
Seine Operetten enthalten oft lebhafte Ensembles, romantische Duette und unvergessliche Arien, die Humor mit raffinierten Melodien verbinden.

8. Symbol der Wiener Kultur

Seine Werke sind typisch wienerisch und spiegeln die Eleganz, den Charme und die Lebendigkeit des kulturellen Lebens der Stadt wider.
Stücke wie „An der schönen blauen Donau“ wurden zu Symbolen der Wiener Identität und werden bis heute als kulturelle Schätze gefeiert.

Beziehungen

Johann Strauss II. war einer der berühmtesten österreichischen Komponisten des 19. Jahrhunderts. Seine direkten Beziehungen zu anderen Komponisten, Musikern und Gruppen lassen sich in folgende Kategorien einteilen:

Familienbeziehungen

Johann Strauss I (Vater)

Johann Strauss IIs Vater war ein renommierter Komponist und Dirigent, der vor allem für seine Märsche (z. B. Radetzkymarsch) bekannt war. Er war zunächst gegen die musikalische Karriere von Johann II und wollte, dass er eine Bankkarriere einschlug. Trotzdem studierte Johann II heimlich Geige und Komposition und übertraf schließlich den Ruhm seines Vaters.

Josef Strauss (Bruder)

Josef war der jüngere Bruder von Johann II. und ebenfalls ein talentierter Komponist und Dirigent. Er arbeitete eng mit Johann II. zusammen und trug mit vielen Stücken zum Vermächtnis der Familie Strauss bei.

Eduard Strauss (Bruder)

Eduard war ein weiterer Bruder, der als Dirigent und Komponist arbeitete. Er dirigierte oft das Strauss-Orchester und trug dazu bei, die musikalische Dominanz der Familie zu erhalten.

Zeitgenossen und Einflüsse

Franz Liszt

Liszt bewunderte die Musik von Johann Strauss II. und lobte seine Walzer in den höchsten Tönen. Obwohl ihre Musikstile unterschiedlich waren, erkannte Liszt Strauss’ Beherrschung des melodischen Charmes an.

Richard Wagner

Wagner stand den unbeschwerten Walzern von Strauss kritisch gegenüber und hielt sie für weniger bedeutend als seine eigenen Opernwerke. Dennoch waren beide Komponisten einflussreich bei der Gestaltung der Wiener Musik des 19. Jahrhunderts.

Johannes Brahms

Brahms bewunderte Strauss’ Musik. In einer berühmten Anekdote schrieb Brahms auf das Programm eines Fans: „Leider nicht von Johannes Brahms“, und bezog sich dabei auf Strauss’ „An der schönen blauen Donau“. Dies unterstreicht den gegenseitigen Respekt, den Brahms für Strauss’ Werk hatte.

Jacques Offenbach
Der französische Operettenkomponist Offenbach war in einem ähnlichen Genre tätig wie Johann Strauss II. Beide Komponisten prägten die Entwicklung der leichten Oper im 19. Jahrhundert, obwohl sie nicht direkt zusammenarbeiteten.

Gruppen und Aufführungen

Strauss-Orchester

Johann II. leitete das Strauss-Orchester, das ursprünglich von seinem Vater gegründet worden war. Unter der Leitung von Johann II. erlangte das Orchester internationale Berühmtheit und trat in ganz Europa und sogar in Amerika auf.

Wiener Philharmoniker

Johann Strauss II. arbeitete mit den Wiener Philharmonikern zusammen, einem führenden Orchester der damaligen Zeit. Seine Walzer und Polkas wurden zu einem festen Bestandteil der Wiener Musikkultur.

Wiener Operettenszene

Strauss II. trug wesentlich zum Operettengenre bei. Seine Operette „Die Fledermaus“ ist nach wie vor eines der berühmtesten Werke des Repertoires und verbindet ihn mit anderen Operettenkomponisten der damaligen Zeit.

Vermächtnis und Mitarbeiter

Anton Rubinstein

Rubinstein, ein renommierter Pianist und Dirigent, unterstützte Strauss’ Kompositionen und führte seine Werke auf.

König Edward VII. des Vereinigten Königreichs

König Edward VII. war ein großer Bewunderer von Johann Strauss II. und lud ihn sogar ein, bei königlichen Veranstaltungen aufzutreten.

Künstler

Die Werke von Johann Strauss II. waren bei prominenten Musikern und Dirigenten seiner Zeit beliebt, die seine Walzer und Operetten häufig in ganz Europa aufführten.

Die Musik von Strauss II. ist wegen ihrer universellen Anziehungskraft, zeitlosen Schönheit und der Fähigkeit, die Zuhörer in die Pracht und Festlichkeit des goldenen Zeitalters Wiens zu versetzen, beliebt. Möchten Sie sich näher mit bestimmten Werken oder Stilen befassen?

Bemerkenswerte Werke

Johann Strauss II. ist für seine Walzer, Polkas und Operetten bekannt, die den Geist des Wien des 19. Jahrhunderts einfingen und in der klassischen Musik und Popkultur nach wie vor beliebt sind. Hier sind einige seiner bemerkenswertesten Werke:

Walzer

An der schönen blauen Donau (The Blue Danube), Op. 314
Dieser berühmteste Walzer von Strauss wurde 1866 komponiert und ist eines der bekanntesten Stücke der westlichen klassischen Musik. Er wird oft mit der Wiener Kultur in Verbindung gebracht und ist ein fester Bestandteil von Neujahrskonzerten.

Geschichten aus dem Wienerwald (Tales from the Vienna Woods), Op. 325
Ein Walzer mit einem unverwechselbaren Zithersolo, der den ländlichen Charme der Wiener Vororte widerspiegelt.

Wein, Weib und Gesang (Wein, Weib und Gesang), Op. 333
Ein lebhafter und romantischer Walzer, der die Freuden des Lebens feiert.

Rosen aus dem Süden (Rosen aus dem Süden), Op. 388
Dieser Walzer basiert auf Themen aus Strauss’ Operette Das Spitzentuch der Königin und wird für seine üppigen Melodien gefeiert.

Kaiser-Walzer (Op. 437)
Dieses majestätische Stück wurde 1888 zu Ehren des österreichisch-deutschen Bündnisses komponiert und ist einer der großartigsten Walzer von Strauss.

Frühlingsstimmen (Voices of Spring), Op. 410
Ursprünglich als Vokalstück geschrieben, wird dieser Walzer oft als Orchesterwerk aufgeführt und beschwört die Freude des Frühlings herauf.

Künstlerleben (Artist’s Life), Op. 316
Ein Walzer, der die Kämpfe und Triumphe des Künstlerlebens widerspiegelt.

Polkas

Tritsch-Tratsch-Polka, Op. 214
Eine lebhafte und humorvolle Polka, inspiriert von Wiens Faszination für Tratsch und Klatsch.

Pizzicato-Polka
Dieses verspielte Stück, das er zusammen mit seinem Bruder Josef Strauss komponierte, hebt gezupfte Saiten hervor.

Donner und Blitz-Polka (Unter Donner und Blitz), Op. 324
Eine mitreißende Polka, die die Klänge eines Gewitters imitiert.

Operetten

Die Fledermaus (The Bat)
Die 1874 uraufgeführte Operette ist Strauss’ berühmteste Operette, die mit spritzigen Melodien, humorvollen Handlungen und entzückenden Arien wie „Mein Herr Marquis“ (The Laughing Song) gefüllt ist.

Eine Nacht in Venedig (Eine Nacht in Venedig)
Diese Operette ist für ihren romantischen Charme bekannt und enthält beliebte Melodien wie „Komm in die Gondel“.

Der Zigeunerbaron (Der Zigeunerbaron)
Dieses Werk, eine Mischung aus Operette und ungarischen Volkselementen, gilt als eines der besten Bühnenwerke von Strauss.

Weitere bemerkenswerte Werke

Perpetuum mobile (Perpetual Motion), Op. 257
Ein humorvolles Orchesterstück mit einem „unendlichen“ Thema.

Radetzky-Marsch (oft verwechselt)
Dieser Marsch ist zwar einer der berühmtesten im Repertoire der Strauss-Familie, wurde aber von Johann Strauss I., seinem Vater, komponiert.

Festmarsch nach Motiven von Richard Wagner
Ein einzigartiger Marsch, der Strauss’ unbeschwerten Stil mit Themen aus Richard Wagners Opern verbindet.

An der schönen blauen Donau. Op. 314

„An der schönen blauen Donau“ (The Blue Danube), Op. 314, ist der berühmteste und gefeiertste Walzer von Johann Strauss II. Er wurde 1866 komponiert und 1867 uraufgeführt und ist zu einem bleibenden Symbol der Wiener Kultur und zu einem der bekanntesten Stücke im klassischen Musikrepertoire geworden.

Geschichte und Inspiration

Entstehung: Strauss komponierte „An der schönen blauen Donau“ für den Wiener Männergesangsverein. Das Stück war ursprünglich als Chorwerk mit einem humorvollen Text von Joseph Weyl, einem Mitglied des Vereins, geschrieben worden. Die erste Version war jedoch nicht sonderlich erfolgreich.

Transformation: Nach der verhaltenen Aufnahme als Chorstück überarbeitete Strauss es zu einem Orchesterarrangement. Die rein instrumentale Version wurde erstmals 1867 auf der Pariser Weltausstellung aufgeführt, wo sie auf immensen Beifall stieß und ihren Kultstatus begründete.

Titelinspiration: Der Titel bezieht sich auf die Donau, die durch Wien fließt. Die Bilder des Flusses symbolisieren Romantik, Schönheit und den Geist Österreichs.

Musikalische Struktur

„An der schönen blauen Donau“ folgt der typischen Struktur eines Strauss-Walzers:

Einleitung: Das Stück beginnt mit einer langsamen, traumhaften Einleitung, die einen majestätischen und ruhigen Ton angibt.
Fünf Walzerabschnitte: Der Walzer besteht aus fünf miteinander verbundenen Themen, jedes mit seiner einzigartigen Melodie. Diese Themen sind voller Anmut, Eleganz und rhythmischer Vielfalt.
Coda: Das Stück endet mit einer brillanten und triumphalen Reprise früherer Themen, die sich zu einem dramatischen Höhepunkt aufbaut.
Die fließenden Melodien und reichen Harmonien des Walzers erinnern an das plätschernde Wasser der Donau und machen ihn zu einer lebendigen musikalischen Darstellung des Flusses.

Kulturelle Bedeutung

Die Wiener Hymne: „An der schönen blauen Donau“ wird oft als inoffizielle Hymne Wiens und Österreichs angesehen. Seine Melodien stehen für Wiener Charme und Raffinesse.

Neujahrstradition: Das Stück wird von den Wiener Philharmonikern im Rahmen ihres jährlichen Neujahrskonzerts aufgeführt und traditionell mit Johann Strauss I. Radetzkymarsch als Zugabe kombiniert.

Film und Medien: Der Walzer erlangte zusätzliche Berühmtheit, als er in Stanley Kubricks 2001: Odyssee im Weltraum (1968) als Begleitung für eine Andocksequenz einer Raumstation verwendet wurde. Diese Assoziation festigte seinen Kultstatus weiter.

Rezeption und Vermächtnis

Bei seinem Orchesterdebüt wurde „An der schönen blauen Donau“ zu einer internationalen Sensation und verhalf Johann Strauss II zu großem Ruhm.
Das Stück ist heute eines der meistgespielten Werke im klassischen Musikrepertoire und bleibt ein Symbol für das musikalische Erbe Wiens im 19. Jahrhundert.

Kaiser-Walzer, Op. 437

Der „Kaiser-Walzer“ (Op. 437) ist einer der großartigsten und berühmtesten Walzer von Johann Strauss II. Das 1888 komponierte Werk spiegelt die Größe und Eleganz des österreichisch-ungarischen Kaiserreichs wider und zeigt Strauss’ Fähigkeit, sowohl majestätische als auch melodisch fesselnde Musik zu schaffen.

Hintergrund und Geschichte

Zweck: Der Kaiserwalzer wurde zu Ehren der Freundschaft zwischen dem österreichischen Kaiser Franz Joseph I. und dem deutschen Kaiser Wilhelm II. geschrieben und symbolisiert das Bündnis zwischen Österreich-Ungarn und Deutschland.

Uraufführung: Der Walzer wurde am 21. Oktober 1889 in Berlin uraufgeführt, während Strauss’ Besuch in Deutschland. Er war sofort ein Erfolg und festigte Strauss’ Ruf als „Walzerkönig“ weiter.

Originaltitel: Das Werk trug ursprünglich den Titel „Hand in Hand“ („Hand in Hand“), um die politische und diplomatische Einheit zwischen den beiden Reichen zu symbolisieren. Strauss änderte den Namen jedoch später in „Kaiser-Walzer“, um die Widmung an Kaiser Franz Joseph I. zu betonen.

Musikalische Struktur

Der Kaiser-Walzer folgt der Standard-Walzerstruktur, die Strauss oft verwendete, und verbindet Größe und Charme mit nahtlosen Übergängen zwischen den Abschnitten:

Einleitung:
Der Walzer beginnt mit einer majestätischen, langsamen Einleitung, die von imposanten Blechbläserfanfaren und üppigen Streichern geprägt ist. Dies gibt einen majestätischen Ton an, der zum „kaiserlichen“ Thema passt.

Walzer-Hauptthemen:
Das Stück enthält fünf verschiedene Walzermelodien, die jeweils einen einzigartigen Charakter ausstrahlen:

Das erste Thema ist anmutig und edel, mit breiten, ausladenden Phrasen.
Das zweite Thema führt eine verspieltere und unbeschwertere Atmosphäre ein.
Die nachfolgenden Themen wechseln zwischen Eleganz und Vitalität und sorgen für einen dynamischen und fesselnden Fluss.

Coda:

Das Werk schließt mit einer triumphalen und erhebenden Reprise früherer Themen, die zu einem großen Finale führt. Strauss verwendet Orchestertechniken wie anschwellende Dynamik und farbenfrohe Instrumentierung, um einen bleibenden Eindruck zu hinterlassen.

Orchestrierung

Für den Kaiserwalzer setzt Strauss ein voll besetztes romantisches Orchester ein, das aus folgenden Instrumenten besteht:

Streicher (Violinen, Bratschen, Celli, Kontrabässe)
Holzblasinstrumente (Flöten, Oboen, Klarinetten, Fagotte)
Blechblasinstrumente (Hörner, Trompeten, Posaunen, Tuba)
Schlaginstrumente (Pauken, Triangel, Becken)
Harfe
Die reichhaltige Orchestrierung verleiht dem Stück Tiefe und Farbe und unterstreicht den imperialen und feierlichen Ton des Stücks.

Kulturelle und historische Bedeutung

Symbol der Diplomatie: Der Kaiserwalzer entstand in einer Zeit politischer Spannungen in Europa. Seine Widmung an den österreichischen und den deutschen Kaiser sollte die Einheit und den gegenseitigen Respekt zwischen den beiden Mächten symbolisieren.

Wiener Walzertradition: Wie „An der schönen blauen Donau“ ist auch der Kaiserwalzer ein Eckpfeiler der Wiener Walzertradition. Er ist ein Beispiel für Strauss’ Genie, Eleganz und Erhabenheit mit unvergesslichen Melodien zu verbinden.

Aufführungen: Das Stück ist ein fester Bestandteil des klassischen Konzertrepertoires und wird regelmäßig beim Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker aufgeführt.

Vermächtnis

Der Kaiserwalzer ist nach wie vor eines der beliebtesten Werke von Johann Strauss II. und wird für seinen königlichen Charme und die komplexe Orchestrierung gefeiert. Er zeigt Strauss’ Fähigkeit, Musik zu schaffen, die sowohl künstlerisch anspruchsvoll als auch allgemein ansprechend ist.

Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker

Das Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker ist eine der berühmtesten und renommiertesten jährlichen Veranstaltungen für klassische Musik weltweit. Das Konzert findet jedes Jahr am 1. Januar in Wien, Österreich, statt und ist eine Hommage an die Musik der Strauss-Familie – Johann Strauss I., Johann Strauss II., Josef Strauss und Eduard Strauss – sowie an andere Komponisten, die mit der Wiener Tradition in Verbindung stehen.

Geschichte

Entstehung:
Das erste Neujahrskonzert fand am 31. Dezember 1939 während des Zweiten Weltkriegs statt. Es sollte die Moral der Bevölkerung heben. Der Dirigent war Clemens Krauss, der dazu beitrug, die Tradition der Aufführung von Musikstücken vor allem der Strauss-Familie zu etablieren.

Jährliche Veranstaltung:
Ab 1941 wurde das Konzert auf den Neujahrstag verlegt und zu einer jährlichen Tradition. Im Laufe der Zeit entwickelte es sich zu einem weltweit gefeierten Kulturereignis.

Globale Reichweite:
Das Konzert wird seit 1959 international ausgestrahlt und ist heute in über 90 Ländern im Fernsehen zu sehen und erreicht Millionen von Zuschauern. Seine große Beliebtheit hat es zu einem Symbol für Neuanfang und Freude gemacht.

Veranstaltungsort

Das Konzert findet im Großen Saal des Musikvereins in Wien statt. Dieser ikonische Konzertsaal ist für seine hervorragende Akustik und atemberaubende Architektur bekannt, insbesondere für seine vergoldete Dekoration und die kunstvolle Decke.

Programm

Schwerpunkt auf der Strauss-Familie:
Das Programm umfasst hauptsächlich Walzer, Polkas, Märsche und andere heitere Werke der Strauss-Familie. „An der schönen blauen Donau“ von Johann Strauss II und der „Radetzkymarsch“ von Johann Strauss I sind in der Regel enthalten.

Weitere Komponisten:
Gelegentlich werden Werke anderer österreichischer oder mitteleuropäischer Komponisten wie Franz von Suppé, Josef Lanner und Carl Michael Ziehrer aufgeführt.

Traditionen:

Das Konzert endet in der Regel mit drei Zugaben:
Ein lebhaftes Stück, oft eine Polka.
Johann Strauss II.s „An der schönen blauen Donau“ – der Dirigent macht in der Regel eine Pause, um dem Publikum ein frohes neues Jahr zu wünschen, bevor das Stück beginnt.
Johann Strauss I.s „Radetzkymarsch“ – die Zuschauer klatschen traditionell im Marschrhythmus mit und tragen so zur feierlichen Atmosphäre bei.

Dirigenten

Jedes Jahr leitet ein anderer weltberühmter Dirigent das Konzert und verleiht der Musik seine einzigartige Interpretation. Zu den bemerkenswerten Dirigenten der Vergangenheit gehören:

Herbert von Karajan (1987)
Riccardo Muti (mehrfach, zuletzt 2021)
Zubin Mehta (fünfmal, zuletzt 2015)
Mariss Jansons (dreimal, zuletzt 2016)
Daniel Barenboim (2014 und 2022)

Kulturelle und symbolische Bedeutung

Feier der österreichischen Musik:
Das Konzert würdigt das reiche musikalische Erbe Wiens, insbesondere das goldene Zeitalter des 19. Jahrhunderts.

Botschaft der Hoffnung und des Friedens:
Das Konzert wird als eine Möglichkeit gesehen, das neue Jahr mit Optimismus, Freude und einem Gefühl der Einheit zu begrüßen. Die fröhliche Musik und die festliche Atmosphäre erinnern an kulturelle Widerstandsfähigkeit und Feierlichkeit.

Wohltätige Komponente:
Die Erlöse aus dem Konzert und seinen Übertragungen kommen oft kulturellen und humanitären Initiativen zugute.

Vermächtnis

Das Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker ist zum Synonym für Eleganz, Tradition und Freude geworden. Seine weltweite Ausstrahlung verbindet Millionen von Menschen mit dem musikalischen Erbe Wiens und macht es zu einem einzigartigen und dauerhaften kulturellen Phänomen.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre Johann Strauss II (hijo) y sus obras

Descripción general

Johann Strauss II (1825-1899), conocido como el «Rey del Vals», fue un compositor, director de orquesta y violinista austriaco que se convirtió en una de las figuras más célebres de la música del siglo XIX. Es famoso por su dominio del vals vienés y la opereta, géneros que elevó a la fama internacional. La música de Strauss II personifica el encanto, la elegancia y la exuberancia de la Viena del siglo XIX.

Vida temprana

Nacido el 25 de octubre de 1825 en Viena, Johann era el hijo mayor de Johann Strauss I, el famoso compositor de valses y marchas. Su padre le disuadió de dedicarse a la música, pues quería que siguiera una carrera estable en la banca. Sin embargo, animado por su madre, Johann estudió violín y composición en secreto. Después de que su padre abandonara a la familia por su amante, Johann persiguió abiertamente sus ambiciones musicales y formó su propia orquesta a los 19 años.

Salto a la fama

Johann Strauss II se ganó rápidamente el reconocimiento como director y compositor de talento, rivalizando con la reputación de su padre. Tras la muerte de su padre en 1849, fusionó su propia orquesta con la de su progenitor, consolidando su posición como principal compositor vienés de música de baile. Sus valses se convirtieron en un símbolo de la sofisticación y el encanto vieneses.

Obras notables

Strauss II compuso más de 500 obras, entre valses, polcas, cuadrillas, marchas y operetas. Su música se caracteriza por melodías arrolladoras, ricas armonías y vitalidad rítmica.

Valses

El Danubio azul (An der schönen blauen Donau, 1867): Posiblemente su obra más famosa, se convirtió en un himno no oficial de Austria.
Cuentos de los bosques de Viena (Geschichten aus dem Wienerwald, 1868): Un vals con cítara que evoca la belleza de los bosques vieneses.
Voces de primavera (Frühlingsstimmen, 1883): Un vals alegre interpretado a menudo con voz de soprano.

Polcas

Tritsch-Tratsch-Polka (1858): Una pieza juguetona y enérgica.
Unter Donner und Blitz (Polca del trueno y el relámpago, 1868): Una obra viva y percusiva.

Operetas

Die Fledermaus (1874): Su opereta más famosa, una obra maestra cómica llena de melodías chispeantes.
El barón gitano (Der Zigeunerbaron, 1885): Una mezcla de estilos musicales húngaro y vienés, muestra de la versatilidad de Strauss.

Legado

La música de Strauss II captó el espíritu de la Viena del siglo XIX, una época de florecimiento cultural durante el Imperio Austrohúngaro. Sus valses y operetas fueron aclamados internacionalmente, convirtiéndole en una figura muy querida más allá de Austria. Muchas de sus obras se siguen interpretando regularmente en conciertos, especialmente durante las celebraciones vienesas de Año Nuevo.

También influyó en compositores posteriores, como Brahms y Mahler, que admiraban su genio melódico. Strauss II falleció el 3 de junio de 1899, dejando tras de sí un legado musical que sigue encantando al público de todo el mundo.

Historia

Johann Strauss II, nacido el 25 de octubre de 1825 en Viena, estaba destinado a convertirse en uno de los compositores más célebres del siglo XIX. Sin embargo, su camino hacia la fama musical no estuvo exento de dificultades. Su padre, Johann Strauss I, ya era un destacado compositor y director de orquesta que había revolucionado el vals vienés. A pesar de ello, Strauss I se opuso firmemente a las aspiraciones musicales de Johann II, pues creía que una carrera musical era demasiado incierta e instó a su hijo a dedicarse a una profesión estable en la banca.

Sin inmutarse, y animado por su madre, Maria Anna Streim, Johann estudió violín y composición en secreto. El abandono de la familia por parte de su padre en 1842, cuando Johann tenía 17 años, le animó aún más a perseguir abiertamente su pasión. A los 19 años, Johann formó su propia orquesta y empezó a actuar en Viena. Al principio, se enfrentó al escepticismo, ya que muchos le consideraban simplemente el hijo de Johann Strauss I, pero pronto se ganó al público con su excepcional talento para dirigir y componer. Su música, llena de encanto, elegancia e innovación, le granjeó rápidamente la reputación de estrella emergente de la música de baile vienesa.

En 1849, Johann Strauss I murió inesperadamente de escarlatina. Este acontecimiento marcó un punto de inflexión en la carrera de Johann II. Fusionó su propia orquesta con la de su padre, consolidando su posición como principal compositor vienés de música de baile. Durante las décadas siguientes, Johann se convirtió en la figura principal del mundo musical vienés, creando valses, polcas y operetas que cautivaron no sólo a Austria, sino al mundo entero.

Los valses de Johann eran revolucionarios. Mientras que su padre había elevado el vals a los salones aristocráticos, Johann II refinó y amplió su profundidad emocional, convirtiéndolo en un símbolo de la cultura vienesa. Su vals más famoso, El Danubio azul (An der schönen blauen Donau), compuesto en 1867, se convirtió en un éxito instantáneo y sigue siendo una de las piezas más emblemáticas de la música clásica jamás escrita. Obras como Cuentos de los bosques de Viena y Voces de primavera cimentaron aún más su reputación como el «Rey del Vals».

A medida que crecía su fama, Johann se dedicó a la opereta, un género de ópera ligera que mezclaba la música con el humor y el comentario social. Su obra maestra Die Fledermaus (1874) está considerada una de las mejores operetas de todos los tiempos, ya que combina melodías chispeantes con un libreto ingenioso y satírico. Otra opereta importante, El barón gitano (1885), demostró su habilidad para combinar los estilos musicales húngaro y vienés.

A pesar de su inmenso éxito, la vida personal de Johann estuvo marcada por los problemas. Se casó tres veces, pero sus matrimonios fueron a menudo complicados. Su primera esposa, Jetty Treffz, fue una cantante que apoyó su carrera, pero tras su muerte, su segundo matrimonio con Angelika Dittrich fue problemático y terminó en separación. Su tercer matrimonio con Adele Deutsch fue más feliz y duró hasta su muerte.

Johann continuó componiendo y dirigiendo durante toda su vida, a pesar de que los problemas de salud empezaron a pasarle factura en sus últimos años. Murió el 3 de junio de 1899, a la edad de 73 años. En el momento de su muerte, Johann Strauss II era considerado la figura más importante de la opereta y la música de baile vienesa. Sus obras, llenas de belleza, alegría y sofisticación, siguen definiendo el espíritu musical de Viena y se celebran en todo el mundo hasta nuestros días.

Cronología

1825: Nace el 25 de octubre en Viena (Austria), hijo mayor de Johann Strauss I.
1842: Su padre abandonó a la familia y Johann comenzó a dedicarse abiertamente a la música con el apoyo de su madre.
1844: Debuta como director de orquesta y forma su propia orquesta, compitiendo con su padre.
1849: Tras la muerte de Johann Strauss I, Johann II fusionó su orquesta con la de su padre, convirtiéndose en el principal compositor de música de baile de Viena.
1867: Compone El Danubio Azul, que se convierte en una de las piezas más famosas de la música clásica jamás escrita.
1874: Estrena Die Fledermaus, su opereta de mayor éxito y un hito en el género.
1885: Compone El barón gitano, otra gran opereta que combina los estilos musicales húngaro y vienés.
1899: Muere el 3 de junio en Viena a la edad de 73 años.

Características de la música

La música de Johann Strauss II se caracteriza por su elegancia, su encanto melódico y su capacidad para captar la alegría y el espíritu de la cultura vienesa del siglo XIX. He aquí las principales características de su música:

1. 1. Dominio del vals

Johann Strauss II es conocido sobre todo por sus valses, que refinó y elevó a composiciones sofisticadas y llenas de emoción.

Sus valses suelen incluir:

Introducciones llenas de gracia que crean un ambiente festivo o de ensueño.
Melodías fluidas y líricas que dan paso a secciones de baile rítmicas y arrolladoras.
Un compás de 3/4, característico del vals vienés, con un aire cadencioso y elegante.
Algunos ejemplos famosos son El Danubio Azul y Cuentos de los bosques de Viena.

2. Estilo alegre y accesible

Su música, alegre, desenfadada y festiva, atrae a públicos de todas las clases sociales.
Fue diseñada para entretener y levantar el ánimo, reflejando el espíritu de la Viena del siglo XIX.

3. Genio melódico

Strauss II tenía una notable habilidad para crear melodías memorables y cantables.
Sus temas tienen a menudo un sentido lúdico o romántico, con frases suaves y fluidas que captan la atención del oyente.

4. Energía dinámica y vitalidad rítmica

Ya sea en valses, polcas u operetas, la música de Strauss II está llena de energía rítmica que impulsa el carácter danzante de sus obras.
Sus polcas (Tritsch-Tratsch-Polka) y galops (Thunder and Lightning Polka) son vivas, rápidas y estimulantes.

5. Brillante orquestación

Strauss II utilizó la orquesta de forma vibrante y colorista, equilibrando la claridad con la riqueza.
Utilizaba hábilmente los contrastes instrumentales para resaltar las líneas melódicas y realzar el impacto emocional de sus composiciones.

6. Rango emocional y temático

Aunque la mayoría de sus obras son alegres y ligeras, Strauss también exploró emociones más profundas, como la nostalgia y la melancolía, como se aprecia en obras como Vino, mujeres y canciones.
Su música suele pintar escenas vívidas, como la imaginería romántica de la vida vienesa o la belleza de la naturaleza (Voces de primavera).

7. Operetas con ingenio y humor

Las operetas de Strauss II, como Die Fledermaus, muestran su habilidad para combinar la narración cómica con la música chispeante.
Sus operetas suelen incluir animados conjuntos, dúos románticos y arias memorables, que combinan el humor con melodías sofisticadas.

8. Símbolo de la cultura vienesa

Sus obras son la quintaesencia de la música vienesa y reflejan la elegancia, el encanto y la vitalidad de la vida cultural de la ciudad.
Piezas como El Danubio Azul se convirtieron en símbolos de la identidad vienesa y siguen siendo celebradas como tesoros culturales.

Relaciones

Johann Strauss II fue uno de los compositores austriacos más célebres del siglo XIX. Sus relaciones directas con otros compositores, músicos y grupos pueden agruparse en las siguientes categorías:

Relaciones familiares

Johann Strauss I (Padre)

El padre de Johann Strauss II era un renombrado compositor y director de orquesta, conocido sobre todo por sus marchas (por ejemplo, la Marcha Radetzky). Al principio se opuso a la carrera musical de Johann II, pues quería que se dedicara a la banca. A pesar de ello, Johann II estudió en secreto violín y composición, superando con el tiempo la fama de su padre.

Josef Strauss (hermano)

Josef era el hermano menor de Johann II y también un compositor y director de orquesta de talento. Trabajó estrechamente con Johann II y contribuyó con muchas piezas al legado de la familia Strauss.

Eduard Strauss (hermano)

Eduard fue otro hermano que trabajó como director de orquesta y compositor. A menudo dirigió la Orquesta Strauss y contribuyó a mantener el dominio musical de la familia.

Contemporáneos e influencias

Franz Liszt

Liszt admiraba la música de Johann Strauss II y hablaba muy bien de sus valses. Aunque sus estilos musicales eran diferentes, Liszt reconocía la maestría de Strauss en el encanto melódico.

Richard Wagner

Wagner criticaba los valses desenfadados de Strauss, considerándolos menos importantes que sus propias obras operísticas. A pesar de ello, ambos compositores influyeron en la configuración de la música vienesa del siglo XIX.

Johannes Brahms

Brahms admiraba la música de Strauss. En una famosa anécdota, Brahms escribió en el programa de un admirador: «Desgraciadamente no es de Johannes Brahms», refiriéndose a El Danubio Azul de Strauss. Esto pone de manifiesto el respeto mutuo que sentía Brahms por la obra de Strauss.

Jacques Offenbach
Offenbach, compositor francés de opereta, compartía un género similar con Johann Strauss II. Ambos compositores dieron forma al desarrollo de la ópera ligera en el siglo XIX, aunque no colaboraron directamente.

Grupos y representaciones

Orquesta Strauss

Johann II dirigió la Orquesta Strauss, fundada inicialmente por su padre. Bajo la dirección de Johann II, la orquesta alcanzó fama internacional, actuando extensamente por toda Europa e incluso en América.

Filarmónica de Viena

Johann Strauss II colaboró con la Filarmónica de Viena, una de las orquestas más importantes de la época. Sus valses y polcas se convirtieron en elementos básicos de la cultura musical vienesa.

La opereta vienesa

Strauss II contribuyó significativamente al género de la opereta. Su opereta Die Fledermaus sigue siendo una de las obras más célebres del repertorio, y le relaciona con otros compositores de opereta de la época.

Legado y colaboradores

Anton Rubinstein

Rubinstein, pianista y director de orquesta de renombre, apoyó las composiciones de Strauss e interpretó sus obras.

El Rey Eduardo VII del Reino Unido

El rey Eduardo VII era un gran admirador de Johann Strauss II e incluso le invitó a actuar en actos reales.

Intérpretes

Las obras de Johann Strauss II gozaban de gran popularidad entre los músicos y directores de orquesta más destacados de su época, que interpretaban con frecuencia sus valses y operetas por toda Europa.

La música de Strauss II es muy apreciada por su atractivo universal, su belleza atemporal y su capacidad para transportar a los oyentes a la grandeza y la festividad de la época dorada de Viena. ¿Desea profundizar en obras o estilos concretos?

Obras notables

Johann Strauss II es famoso por sus valses, polcas y operetas, que capturaron el espíritu de la Viena del siglo XIX y siguen siendo muy apreciados en la música clásica y la cultura popular. Éstas son algunas de sus obras más notables:

Valses

El Danubio Azul (An der schönen blauen Donau), Op. 314
Compuesto en 1866, es el vals más famoso de Strauss y una de las piezas más emblemáticas de la música clásica occidental. Se asocia a menudo con la cultura vienesa y es un clásico de los conciertos de Año Nuevo.

Cuentos de los bosques de Viena (Geschichten aus dem Wienerwald), Op. 325
Un vals con un característico solo de cítara, que refleja el encanto pastoral de los alrededores de Viena.

Vino, Mujeres y Canción (Wein, Weib und Gesang), Op. 333
Un vals alegre y romántico que celebra los placeres de la vida.

Rosas del Sur (Rosen aus dem Süden), Op. 388
Este vals se basa en temas de la opereta de Strauss Das Spitzentuch der Königin y es célebre por sus exuberantes melodías.

Vals del Emperador (Kaiser-Walzer), Op. 437
Compuesta en 1888, esta majestuosa pieza fue escrita para honrar la alianza austro-alemana y es uno de los valses más grandiosos de Strauss.

Voces de Primavera (Frühlingsstimmen), Op. 410
Escrito originalmente como pieza vocal, este vals se interpreta a menudo como obra orquestal y evoca la alegría de la primavera.

Vida de artista (Künstlerleben), Op. 316
Un vals que refleja las luchas y los triunfos de la vida de un artista.

Polkas

Tritsch-Tratsch Polka, Op. 214
Una polca alegre y humorística, inspirada en la fascinación vienesa por los cotilleos y las charlas.

Polca Pizzicato
Compuesta conjuntamente con su hermano Josef Strauss, esta juguetona pieza destaca las cuerdas pizzicato (pulsadas).

Polca del trueno y el relámpago (Unter Donner und Blitz), Op. 324
Una emocionante polca que imita los sonidos de una tormenta.

Operetas

Die Fledermaus (El Murciélago)
Estrenada en 1874, es la opereta más famosa de Strauss, llena de melodías chispeantes, argumentos humorísticos y arias deliciosas como «Mein Herr Marquis» (La canción de la risa).

Una noche en Venecia (Eine Nacht in Venedig)
Conocida por su encanto romántico, esta opereta incluye melodías populares como «Komm in die Gondel».

El Barón Gitano (Der Zigeunerbaron)
Mezcla de opereta y elementos folclóricos húngaros, esta obra está considerada como uno de los mejores trabajos escénicos de Strauss.

Otras obras notables

Movimiento perpetuo (Perpetuum mobile), Op. 257
Pieza orquestal humorística con un tema «interminable».

Marcha Radetzky (a menudo confundida)
Aunque esta marcha es una de las más famosas del repertorio de la familia Strauss, fue compuesta por Johann Strauss I, su padre.

Festival de Bayreuth (Festmarsch nach Motiven von Richard Wagner)
Una marcha única que mezcla el estilo desenfadado de Strauss con temas inspirados en las óperas de Richard Wagner.

El Danubio Azul. Op. 314

«An der schönen blauen Donau» (El Danubio Azul), Op. 314, es el vals más famoso y célebre de Johann Strauss II. Compuesto en 1866 y estrenado en 1867, se ha convertido en un símbolo perdurable de la cultura vienesa y en una de las piezas más reconocibles del repertorio de música clásica.

Historia e inspiración

Origen: Strauss compuso El Danubio Azul para la Asociación Coral Masculina de Viena (Wiener Männergesang-Verein). La pieza fue escrita originalmente como una obra coral con letra humorística de Joseph Weyl, miembro de la asociación. La primera versión, sin embargo, no alcanzó un éxito significativo.

Transformación: Tras su tibia acogida como obra coral, Strauss la transformó en un arreglo orquestal. La versión puramente instrumental se estrenó en la Exposición Universal de París de 1867, donde recibió una inmensa aclamación, estableciendo su estatus icónico.

Inspiración del título: El título hace referencia al río Danubio, que atraviesa Viena. Las imágenes del río simbolizan el romanticismo, la belleza y el espíritu de Austria.

Estructura musical

El Danubio Azul sigue la estructura típica de un vals de Strauss:

Introducción: La pieza comienza con una introducción lenta y onírica que establece un tono majestuoso y sereno.
Cinco secciones de vals: El vals consta de cinco temas interconectados, cada uno con su propia melodía. Estos temas están llenos de gracia, elegancia y variedad rítmica.
Coda: La pieza concluye con una brillante y triunfal repetición de los temas anteriores, hasta alcanzar un clímax dramático.
Las melodías fluidas y las ricas armonías del vals evocan las ondulantes aguas del Danubio, convirtiéndolo en una vívida representación musical del río.

Importancia cultural

Himno de Viena: El Danubio Azul se considera a menudo un himno no oficial de Viena y Austria. Sus melodías son sinónimo de encanto y sofisticación vieneses.

Tradición de Año Nuevo: Es famoso por ser interpretado por la Filarmónica de Viena como parte de su concierto anual de Año Nuevo, tradicionalmente emparejado con la Marcha Radetzky de Johann Strauss I como bis.

Cine y medios de comunicación: El vals adquirió fama cuando se utilizó en la película de Stanley Kubrick 2001: Odisea en el espacio (1968) para acompañar una secuencia de acoplamiento a una estación espacial. Esta asociación consolidó aún más su estatus icónico.

Recepción y legado

Tras su estreno orquestal, El Danubio Azul se convirtió en una sensación internacional que dio fama a Johann Strauss II.
En la actualidad, la pieza es una de las obras más interpretadas del repertorio de música clásica y sigue siendo un símbolo de la herencia musical vienesa del siglo XIX.

Vals del Emperador, Op. 437

El «Vals del Emperador» (Kaiser-Walzer), Op. 437, es uno de los valses más grandiosos y célebres de Johann Strauss II. Compuesta en 1888, esta obra refleja la grandeza y elegancia del Imperio Austrohúngaro, mostrando la habilidad de Strauss para crear una música majestuosa y melódicamente cautivadora.

Antecedentes e historia

Objetivo: El Vals del Emperador fue escrito para honrar la amistad entre el emperador austriaco Francisco José I y el emperador alemán Guillermo II, simbolizando la alianza entre Austria-Hungría y Alemania.

Estreno: El vals se estrenó en Berlín el 21 de octubre de 1889, durante la visita de Strauss a Alemania. Fue un éxito inmediato y cimentó aún más la reputación de Strauss como el «Rey del Vals».

Título original: La obra se tituló inicialmente «Hand in Hand» («De la mano») para significar la unidad política y diplomática entre los dos imperios. Sin embargo, Strauss cambió más tarde el nombre a «Kaiser-Walzer» para enfatizar su dedicación al Emperador Francisco José I.

Estructura musical

El Vals Emperador sigue la estructura de vals estándar que Strauss utilizaba a menudo, mezclando grandeza y encanto con transiciones fluidas entre las secciones:

Introducción:
El vals se abre con una majestuosa y lenta introducción, con majestuosas fanfarrias de metales y exuberantes cuerdas. Esto establece un tono majestuoso, acorde con el tema «imperial».

Temas principales del vals:
La pieza contiene cinco melodías de vals distintas, cada una con un carácter único:

El primer tema es elegante y noble, con frases amplias y envolventes.
El segundo tema introduce una atmósfera más juguetona y desenfadada.
Los temas siguientes alternan entre la elegancia y la vitalidad, manteniendo un flujo dinámico y atractivo.

Coda:

La obra concluye con una repetición triunfal y edificante de los temas anteriores, que conduce a un gran final. Strauss utiliza técnicas orquestales, como la dinámica creciente y la instrumentación colorista, para dejar una impresión duradera.

Orquestación

Strauss emplea una orquesta romántica completa para el Vals Emperador, con instrumentos como:

Cuerdas (violines, violas, violonchelos, contrabajos)
Viento madera (flautas, oboes, clarinetes, fagotes)
Metales (trompas, trompetas, trombones, tuba)
Percusión (timbales, triángulo, platillos)
Arpa
La rica orquestación añade profundidad y color, realzando el tono imperial y festivo de la pieza.

Significado cultural e histórico

Símbolo de diplomacia: El Vals Emperador se creó durante un periodo de tensión política en Europa. Su dedicatoria a los emperadores austriaco y alemán pretendía simbolizar la unidad y el respeto mutuo entre ambas potencias.

Tradición del vals vienés: Al igual que El Danubio Azul, el Vals Emperador es una piedra angular de la tradición del vals vienés. Ejemplifica el genio de Strauss para combinar elegancia y grandeza con melodías inolvidables.

Interpretaciones: La pieza es un elemento básico del repertorio de conciertos clásicos y se interpreta regularmente en el Concierto de Año Nuevo de la Filarmónica de Viena.

Legado

El Vals Emperador sigue siendo una de las obras más populares de Johann Strauss II, célebre por su encanto regio y su intrincada orquestación. Pone de manifiesto la capacidad de Strauss para crear música artísticamente sofisticada y universalmente atractiva.

Concierto de Año Nuevo de la Orquesta Filarmónica de Viena

El Concierto de Año Nuevo (Neujahrskonzert der Wiener Philharmoniker) de la Orquesta Filarmónica de Viena es uno de los acontecimientos anuales de música clásica más famosos y prestigiosos del mundo. Este concierto, que se celebra cada 1 de enero en Viena (Austria), es una celebración de la música de la familia Strauss (Johann Strauss I, Johann Strauss II, Josef Strauss y Eduard Strauss), así como de otros compositores relacionados con la tradición vienesa.

Historia

Inicio:
El primer Concierto de Año Nuevo tuvo lugar el 31 de diciembre de 1939, durante la Segunda Guerra Mundial. Su objetivo era levantar la moral. El director de orquesta fue Clemens Krauss, que contribuyó a establecer la tradición de interpretar música principalmente de la familia Strauss.

Evento anual:
A partir de 1941, el concierto se trasladó al día de Año Nuevo y se convirtió en una tradición anual. Con el tiempo, se convirtió en un acontecimiento cultural celebrado en todo el mundo.

Alcance mundial:
El concierto se retransmite internacionalmente desde 1959 y actualmente se televisa en más de 90 países, llegando a millones de espectadores. Su gran popularidad lo ha convertido en un símbolo de nuevos comienzos y alegría.

Recinto

El concierto se celebra en la Großer Saal (Gran Sala) del Musikverein de Viena. Esta emblemática sala de conciertos es famosa por su excelente acústica y su impresionante arquitectura, especialmente por su decoración dorada y su elaborado techo.

Programa

Centrado en la familia Strauss:
El programa incluye principalmente valses, polcas, marchas y otras obras desenfadadas de la familia Strauss. Normalmente se incluyen El Danubio Azul de Johann Strauss II y la Marcha Radetzky de Johann Strauss I.

Otros compositores:
Ocasionalmente, se interpretan obras de otros compositores austriacos o centroeuropeos, como Franz von Suppé, Josef Lanner y Carl Michael Ziehrer.

Tradiciones:

El concierto suele terminar con tres bises:
Una pieza animada, a menudo una polca.
El Danubio Azul de Johann Strauss II -el director suele hacer una pausa para desear al público Feliz Año Nuevo antes de que comience la pieza.
La Marcha Radetzky de Johann Strauss I: el público suele acompañar la marcha con palmas, lo que contribuye a crear un ambiente festivo.

Directores de orquesta

Cada año, un director de renombre mundial dirige el concierto, aportando su interpretación única de la música. Entre los directores de orquesta más destacados se encuentran:

Herbert von Karajan (1987)
Riccardo Muti (varias veces, la última en 2021)
Zubin Mehta (cinco veces, la última en 2015)
Mariss Jansons (tres veces, la última en 2016)
Daniel Barenboim (2014 y 2022)

Importancia cultural y simbólica

Celebración de la música austriaca:
El concierto rinde homenaje al rico patrimonio musical de Viena, en particular a su época dorada del siglo XIX.

Mensaje de esperanza y paz:
El concierto se considera una forma de dar la bienvenida al Año Nuevo con optimismo, alegría y sentido de la unidad. Su música alegre y su ambiente festivo recuerdan la resistencia cultural y la celebración.

Componente benéfico:
Los beneficios del concierto y sus retransmisiones suelen destinarse a iniciativas culturales y humanitarias.

Legado

El Concierto de Año Nuevo de la Filarmónica de Viena se ha convertido en sinónimo de elegancia, tradición y alegría. Su retransmisión mundial conecta a millones de personas con el patrimonio musical de Viena, convirtiéndolo en un fenómeno cultural único y duradero.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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