Mémoires sur Max Reger et ses ouvrages

Aperçu

Max Reger (1873-1916) était un compositeur, pianiste, chef d’orchestre et professeur allemand connu pour son style musical très complexe et dense. Il a été influencé par des compositeurs tels que Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven et Johannes Brahms, mais son langage harmonique était souvent très chromatique, ce qui le rapproche du romantisme tardif.

Style musical et contributions

Reger était particulièrement connu pour sa musique d’orgue, souvent considérée comme l’une des plus difficiles du répertoire. Sa Fantaisie et fugue sur B-A-C-H, op. 46, est l’une de ses œuvres pour orgue les plus célèbres, rendant hommage à Bach.
Ses compositions pour piano comprennent des fugues et des variations très complexes, telles que les Variations et fugue sur un thème de J.S. Bach, op. 81.
Il a écrit de nombreuses œuvres pour orchestre, dont les Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132, basées sur un thème de La Flûte enchantée.
Sa production de musique de chambre est abondante, comprenant des sonates, des quatuors et des suites.
Il a également composé de nombreuses œuvres chorales et vocales, dont des motets sacrés et des lieder.

Position historique

Reger a fait le lien entre le romantisme et le début du modernisme, mais sa polyphonie dense et ses textures complexes ont parfois été critiquées comme étant trop académiques.
Son admiration pour Bach était évidente dans son utilisation du contrepoint et de la fugue, bien qu’il les ait combinés avec le langage harmonique de la fin du XIXe siècle.
Bien qu’il ne soit pas associé à l’impressionnisme, il était contemporain de Debussy et de Ravel, mais a conservé une approche contrapuntique plus traditionnellement germanique.

Héritage

Sa musique a influencé des compositeurs allemands ultérieurs tels que Paul Hindemith.
Bien qu’elles ne soient pas aussi fréquemment jouées aujourd’hui, les œuvres de Reger restent importantes dans les répertoires pour orgue, piano et orchestre.
Sa musique représente l’un des derniers développements du romantisme tardif allemand avant l’émergence de mouvements modernistes plus radicaux.

Histoire

Max Reger est né le 19 mars 1873 à Brand, en Bavière, dans une famille modeste mais passionnée de musique. Son père était instituteur et musicien amateur, et sa mère encourageait également son éducation musicale. La famille déménagea plus tard à Weiden, où Reger commença sa formation musicale. Enfant, il apprit l’orgue et le piano, montrant une aptitude précoce pour le contrepoint et la composition.

Éducation et influences précoces

Adolescent, Reger étudie au Conservatoire royal de Munich, où il est profondément influencé par Jean-Sébastien Bach, Ludwig van Beethoven et Johannes Brahms. Ses études sont rigoureuses et axées sur la composition et l’interprétation à l’orgue. La complexité polyphonique et harmonique qui caractérise ses œuvres ultérieures remonte à cette période.

En 1896, Reger retourne dans sa maison familiale à Weiden après un service militaire qui l’a épuisé physiquement et émotionnellement. Pendant cette période, il compose un certain nombre d’œuvres pour orgue, dont ses premières grandes pièces pour orgue, qui sont profondément influencées par la maîtrise du contrepoint de Bach.

Ascension professionnelle et défis

Au début du XXe siècle, la réputation de Reger en tant que compositeur et organiste grandit. Il s’installe à Munich en 1901, où il connaît à la fois le succès et la controverse. Sa musique est souvent décrite comme très intellectuelle et difficile, remplie de contrepoints denses et d’harmonies complexes que certains critiques trouvent écrasantes. Néanmoins, il est reconnu pour ses compositions, en particulier ses Variations et Fugue sur un thème de Mozart (1914) pour orchestre et ses nombreuses œuvres pour orgue.

Malgré sa renommée grandissante, Reger a souvent lutté contre l’alcoolisme et la dépression, qui l’ont tourmenté pendant une grande partie de sa vie. Sa personnalité instable et son franc-parler ont parfois conduit à des conflits avec ses collègues musiciens et les critiques.

Professeur d’université et dernières années

En 1907, Reger a été nommé professeur de composition au Conservatoire de Leipzig, un poste qui lui a permis d’influencer une jeune génération de compositeurs allemands, dont Paul Hindemith. C’est à cette époque qu’il compose certaines de ses œuvres les plus ambitieuses, notamment de la musique de chambre, des suites pour orchestre et des pièces chorales.

En 1911, il devient chef d’orchestre à la cour de Meiningen, où il dirige et compose des œuvres symphoniques, mais il démissionne en 1914, préférant se concentrer sur la composition plutôt que sur l’administration.

Dernières années et mort

Le déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914 assombrit les dernières années de Reger. Alors qu’il continuait à composer, sa santé se détériora en raison du stress, du surmenage et de problèmes cardiaques chroniques. Il déménagea à Iéna en 1915, espérant qu’une vie plus calme améliorerait sa santé. Cependant, le 11 mai 1916, il mourut subitement d’une crise cardiaque à l’âge de 43 ans.

Héritage

L’influence de Reger a été significative dans le romantisme tardif allemand, en particulier dans la musique d’orgue et de chambre. Son style contrapuntique dense était admiré, mais également considéré comme trop complexe et académique. Bien que sa musique soit tombée en désuétude après sa mort, elle a connu un regain d’intérêt, en particulier parmi les organistes et les spécialistes du romantisme allemand.

Chronologie

Jeunesse et éducation (1873-1896)
1873 – Naissance le 19 mars à Brand, en Bavière, Allemagne.
1874 – La famille Reger déménage à Weiden, où il reçoit sa première éducation.
1884 – Début des études de piano, d’orgue et de théorie avec Adalbert Lindner.
1888 – Fréquente le Conservatoire royal de Munich, où il étudie la composition et l’orgue.
1890 – Il s’installe à Wiesbaden pour étudier avec Hugo Riemann et perfectionner ses compétences en contrepoint.
1896 – Il retourne à Weiden après avoir souffert de problèmes de santé suite à son service militaire. Il commence à composer ses premières œuvres pour orgue.
Ascension vers la gloire (1897-1906)
1897-1898 – Il compose certaines de ses premières œuvres importantes, notamment de la musique de chambre et des pièces pour orgue.
1901 – Il s’installe à Munich, où sa carrière prend de l’ampleur malgré un accueil mitigé de la critique.
1902 – Il épouse Elsa Reger (née Epstein), qui deviendra plus tard une grande défenseuse de sa musique.
1903-1904 – Il est reconnu en tant que compositeur et pianiste, mais il est également critiqué pour la complexité de sa musique.
1905 – Il compose la Fantaisie et fugue sur B-A-C-H, op. 46, l’une de ses œuvres pour orgue les plus célèbres.
Apogée de sa carrière et enseignement (1907-1911)
1907 – Il est nommé professeur de composition au Conservatoire de Leipzig.
1908 – Il publie plusieurs œuvres de musique de chambre et cycles de mélodies importants.
1910 – Il compose le Concerto pour piano en fa mineur, op. 114.
1911 – Il devient chef d’orchestre à la cour de Meiningen, dirigeant l’orchestre de la cour.
Dernières années et mort (1912-1916)
1913 – Il démissionne de son poste à Meiningen pour se consacrer à la composition.
1914 – Écrit Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132, l’une de ses œuvres orchestrales les plus célèbres.
1915 – Déménage à Iéna, dans l’espoir d’une vie plus calme.
1916 – Décède subitement d’une crise cardiaque le 11 mai à l’âge de 43 ans.

Influence posthume

Années 1920 à aujourd’hui – Ses œuvres continuent d’être jouées, en particulier par des organistes, mais sa musique orchestrale et de chambre reste relativement sous-estimée par rapport à ses contemporains.
Son influence se retrouve chez des compositeurs allemands plus tardifs tels que Paul Hindemith, et il reste une figure clé du romantisme tardif.

Caractéristiques de la musique

La musique de Max Reger est connue pour sa complexité, sa maîtrise du contrepoint et ses harmonies denses, mélangeant les influences de Bach, Beethoven et Brahms tout en s’aventurant dans le chromatisme de Wagner et Liszt. Ses compositions exigent souvent une grande habileté technique, ce qui les rend plus populaires auprès des musiciens professionnels que du grand public.

1. Harmonie dense et chromatique

Reger a fréquemment utilisé le chromatisme, créant un langage harmonique qui fait le lien entre le romantisme tardif et le début du modernisme.
Ses progressions harmoniques sont souvent très modulées et imprévisibles, évitant les résolutions tonales directes.
Il a expérimenté des harmonies étendues, parfois à la limite de l’atonalité, mais en conservant toujours un noyau tonal fort.

2. Contrepoint et fugue

Il a été fortement influencé par Bach, incorporant l’écriture fuguée et le contrepoint complexe dans presque toutes ses œuvres.
Beaucoup de ses compositions comportent des canons et des fugues stricts, en particulier dans les œuvres pour orgue et les variations pour piano.
Même dans les sections non fugales, il superposait souvent plusieurs voix indépendantes, créant des textures polyphoniques épaisses.

3. Complexité structurelle

Sa musique est très structurée, souvent basée sur des formes classiques telles que la sonate, la fugue, les variations et la passacaille.
Il a fréquemment écrit des thèmes et variations, comme en témoignent ses Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132.
Malgré son amour pour l’écriture dense, il a conservé des éléments de l’architecture classique, maintenant l’équilibre formel.

4. Textures orchestrales et instrumentales

Ses œuvres orchestrales sont richement orchestrées, avec des sons épais et superposés, parfois comparés à Bruckner.
Ses œuvres pour piano exigent souvent une technique virtuose, utilisant des passages d’accords denses et des harmonisations internes élaborées.
Ses œuvres pour orgue, telles que Fantasie et Fugue sur B-A-C-H, op. 46, comptent parmi les plus complexes du répertoire et exigent une grande habileté technique.

5. Profondeur émotionnelle et philosophique

Contrairement à la délicatesse impressionniste de Debussy ou au charme folklorique de Ravel, la musique de Reger véhicule souvent une rigueur intellectuelle et un poids émotionnel.
Sa musique est parfois décrite comme sombre, intense et introspective, reflétant ses luttes personnelles.
Beaucoup de ses compositions ont un caractère spirituel ou religieux, en particulier ses œuvres chorales sacrées.

6. Influence de Brahms et Wagner

De Brahms, Reger a adopté les textures épaisses, le développement des motifs et la musique absolue.
De Wagner et Liszt, il a hérité du chromatisme et de la richesse des couleurs harmoniques, bien qu’il n’ait jamais adopté le style wagnérien complet de l’opéra.

Conclusion

La musique de Reger se situe à la croisée des chemins entre le romantisme allemand et le modernisme du début du XXe siècle. Bien que profondément ancrées dans la tradition, ses audacieuses choix harmoniques et ses innovations structurelles ont repoussé les limites de la tonalité. Ses œuvres restent stimulantes mais gratifiantes, en particulier pour les organistes et ceux qui apprécient le contrepoint et la profondeur harmonique.

Relations

1. Relations avec les compositeurs

Johann Sebastian Bach (1685-1750) → Bien que Bach ait vécu des siècles plus tôt, Reger le vénérait comme sa plus grande influence. Son écriture polyphonique, ses fugues et ses œuvres pour orgue sont des hommages directs à Bach. Des œuvres comme Fantasie et Fugue sur B-A-C-H, op. 46, font explicitement référence à lui.
Johannes Brahms (1833-1897) → Reger a été profondément influencé par la musique de chambre, les textures contrapuntiques et le langage harmonique de Brahms. Sa musique, en particulier ses variations et ses œuvres orchestrales, reflète la densité brahmsienne.
Richard Wagner (1813-1883) → Bien que Reger n’ait jamais adopté le style opératique de Wagner, il a incorporé le chromatisme et développé un langage harmonique rappelant l’influence de Wagner.
Anton Bruckner (1824-1896) → Reger admirait l’orchestration de Bruckner, qui ressemblait à celle d’un orgue, et ses riches textures harmoniques. Son écriture orchestrale partage la grandeur brucknérienne, bien qu’elle soit davantage axée sur le contrepoint.
Richard Strauss (1864-1949) → Les deux compositeurs se respectaient mutuellement, bien qu’ils fussent quelque peu distants. Reger admirait l’orchestration de Strauss, mais critiquait ses poèmes symphoniques.

2. Relations avec les chefs d’orchestre et les interprètes

Karl Straube (1873-1950) → Ami proche et premier organiste des œuvres de Reger, Straube a joué un rôle déterminant dans l’interprétation et la promotion des compositions complexes pour orgue de Reger.
Joseph Szigeti (1892-1973) → Le violoniste hongrois a joué les Sonates pour violon et les Suites pour violon seul de Reger, contribuant ainsi à la promotion de ses œuvres de musique de chambre.
Fritz Busch (1890-1951) → Il dirigea les œuvres orchestrales de Reger et contribua à ce qu’elles continuent d’être jouées après sa mort.
Felix Mottl (1856-1911) → Ce chef d’orchestre de renom contribua à la reconnaissance de la musique de Reger dans les salles de concert allemandes.

3. Relations avec les orchestres et les institutions

Conservatoire de Leipzig → Reger y devint professeur de composition en 1907, influençant de nombreux étudiants, dont Paul Hindemith.
Orchestre de la Cour de Meiningen → Reger fut chef d’orchestre de la cour de 1911 à 1914, perpétuant l’héritage de Brahms et Hans von Bülow, qui avaient travaillé auparavant avec l’orchestre.
Les orchestres philharmoniques de Munich et de Berlin → Ses œuvres ont été fréquemment interprétées par ces orchestres, bien qu’elles aient parfois reçu des critiques mitigées en raison de leur complexité.

4. Relations avec des non-musiciens

Elsa Reger (1870-1951) → Son épouse et plus tard sa plus fervente défenseuse, Elsa a géré sa succession et promu sa musique après sa mort.
Hugo Riemann (1849-1919) → Le professeur de composition le plus important de Reger à Wiesbaden. L’accent mis par Riemann sur le contrepoint et l’analyse harmonique a façonné le style musical de Reger.
Le roi Georges II de Saxe-Meiningen (1826-1914) → En tant que mécène de l’Orchestre de la Cour de Meiningen, le roi a soutenu la position de Reger en tant que chef d’orchestre de la cour.

5. Influence sur les compositeurs ultérieurs

Paul Hindemith (1895-1963) → Étudiant au Conservatoire de Leipzig lorsque Reger y était professeur, Hindemith s’imprégna du style contrapuntique de ce dernier, développant plus tard ses propres techniques néobaroques et polyphoniques.
Arnold Schoenberg (1874-1951) → Bien qu’ils n’aient jamais collaboré, Schoenberg respectait l’utilisation du chromatisme et du contrepoint par Reger, le considérant comme un lien entre Brahms et le modernisme.
Dmitri Chostakovitch (1906-1975) → Les techniques d’orchestration et de fugue de Reger ont indirectement influencé les compositions de Chostakovitch, basées sur le contrepoint.

Résumé

Reger était profondément attaché à la tradition musicale allemande, entretenant des relations avec des compositeurs (Bach, Brahms, Strauss), des chefs d’orchestre (Straube, Busch), des interprètes (Szigeti), des institutions (Conservatoire de Leipzig, Orchestre de la Cour de Meiningen) et des mécènes (le roi Georg II, Elsa Reger). Son héritage s’est perpétué à travers des compositeurs tels que Hindemith et Schoenberg.

Œuvres notables pour piano solo

Max Reger a composé un nombre important d’œuvres pour piano solo, caractérisées par des textures complexes, des harmonies denses, une écriture contrapuntique et des exigences de virtuosité. Voici quelques-unes de ses compositions notables pour piano solo :

1. Œuvres de grande envergure

Variations et fugue sur un thème de J.S. Bach, op. 81 (1904)

L’une des œuvres pour piano les plus importantes de Reger.
Un thème de Bach est transformé par des variations très chromatiques et virtuoses, se terminant par une grande fugue.

Variations et fugue sur un thème de Telemann, op. 134 (1914)

Un ensemble monumental de variations basées sur un thème de Georg Philipp Telemann, se terminant par une fugue complexe.
L’une des dernières œuvres majeures pour piano de Reger, démontrant sa maîtrise de la forme de la variation.

Sonate pour piano n° 5 en fa dièse mineur, op. 135 (1915)

Sa dernière sonate pour piano, montrant un côté plus mature et lyrique.
Moins dense que certaines de ses œuvres antérieures, avec des textures plus claires et une profondeur expressive.

2. Pièces de caractère et suites

Träume am Kamin (Rêves au coin du feu), op. 143 (1915-1916)

Un ensemble de pièces lyriques plus courtes et plus intimes que ses œuvres contrapuntiques denses.
Écrites dans les dernières années de Reger, elles montrent un style plus réfléchi.

Aus meinem Tagebuch (De mon journal), op. 82 (1904)

Un recueil de courtes pièces pour piano, certaines profondément expressives et d’autres techniquement exigeantes.
Une œuvre plus personnelle et introspective.

Drei Klavierstücke, op. 7 (1893-1894)

Une œuvre de jeunesse montrant l’influence de Brahms, avec des harmonies riches et un phrasé lyrique.

Blätter und Blüten (Feuilles et fleurs), op. 58 (1901-1902)

Un charmant ensemble de miniatures, plus légères que ses œuvres plus contrapuntiques.

3. Études virtuoses et techniques

Quatre études spéciales (Vier besondere Studien), WoO 41 (1915)

Des études très difficiles qui explorent des difficultés techniques et harmoniques spécifiques.

Toccata et fugue, op. 59 n° 5-6 (1901-1902)

Une toccata virtuose suivie d’une fugue inspirée de Bach, toutes deux exigeant une grande habileté technique.

Silhouetten, op. 53 (1900)

Un ensemble de six pièces qui mêlent virtuosité et caractère ludique.

4. Transcriptions et arrangements

Transcriptions de Bach (diverses œuvres)

Reger a transcrit et arrangé plusieurs œuvres pour orgue de Bach pour le piano, apportant son amour du contrepoint et de la polyphonie au répertoire pianistique.

Conclusion

La musique pour piano de Reger va des grandes variations et fugues aux pièces de caractère intimistes et aux études techniques. Son style, profondément influencé par Bach et Brahms, pousse la complexité harmonique et contrapuntique à ses limites.

Œuvres notables

Les œuvres notables de Max Reger, au-delà du piano solo, couvrent un large éventail de genres, notamment la musique orchestrale, la musique de chambre, les œuvres pour orgue, les compositions chorales et les lieder. Sa musique est connue pour ses textures denses, son contrepoint complexe, son harmonie chromatique et sa profondeur intellectuelle.

1. Œuvres orchestrales

Variations et fugue sur un thème de Mozart, op. 132 (1914)

L’une des pièces orchestrales les plus célèbres de Reger.
Basée sur un thème de la Sonate pour piano en la majeur, K. 331 de Mozart, transformée par des variations très chromatiques et une grande fugue.

Variations et fugue sur un thème de Hiller, op. 100 (1907)

Variations orchestrales sur un thème de Johann Adam Hiller, structurées de manière similaire aux variations orchestrales de Brahms.

Sinfonietta en la majeur, op. 90 (1904-1905)

Malgré son titre, il s’agit d’une œuvre symphonique à part entière, qui allie la chaleur brahmsienne au chromatisme caractéristique de Reger.

Suite romantique, op. 125 (1912)

Une suite richement orchestrée inspirée du romantisme, avec des harmonies luxuriantes et des thèmes expressifs.

Quatre poèmes symphoniques d’après Arnold Böcklin, op. 128 (1913)

Un ensemble de quatre poèmes symphoniques inspirés des peintures de l’artiste suisse Arnold Böcklin.
Comprend « L’Île des morts », un thème également utilisé par Rachmaninov.

2. Musique de chambre

Quintette pour clarinette en la majeur, op. 146 (1915-1916)

L’une des dernières œuvres de Reger, souvent comparée au Quintette pour clarinette, op. 115 de Brahms.
Elle se caractérise par une écriture lyrique et chaleureuse et des textures contrapuntiques subtiles.

Sextuor à cordes en fa majeur, op. 118 (1910)

Une œuvre de musique de chambre complexe, aux textures riches, qui mêle la chaleur brahmsienne au chromatisme de Reger.

Trio à cordes n° 1 en la mineur, op. 77b (1904)

Un trio concis mais profondément expressif, avec un jeu complexe entre les instruments.

Sonates pour violon et piano, op. 72 et op. 139 (1903, 1915)

Les deux présentent un contrepoint complexe et un jeu virtuose entre le violon et le piano.

Suite pour alto et piano, op. 131d (1915)

L’une des œuvres pour alto les plus importantes de son époque, alliant lyrisme expressif et exigences techniques.

3. Œuvres pour orgue

Fantasie et fugue sur B-A-C-H, op. 46 (1900)

Œuvre monumentale pour orgue basée sur la signature musicale de Bach (si bémol-la-do-si bémol).
Fait preuve à la fois d’un contrepoint strict et d’un chromatisme extrême.

Choral Fantasias, op. 52 (1899-1900)

Adaptations expansives et dramatiques de chorals luthériens, montrant l’influence de la musique d’orgue de Bach.

Douze pièces, op. 59 (1901-1902)

Comprend des œuvres plus courtes et techniquement exigeantes qui mettent en valeur la maîtrise de l’orgue de Reger.

Introduction, passacaille et fugue en mi mineur, op. 127 (1913)

Une œuvre pour orgue imposante avec une section de passacaille massive, semblable aux Variations sur un thème de Haydn de Brahms.

4. Œuvres chorales et vocales

Requiem (Requiem latin), op. 144b (1915)

Une mise en musique du texte latin du Requiem, alliant la profondeur romantique à la complexité harmonique de Reger.

Der 100. Psalm (Le centième psaume), op. 106 (1908-1909)

Une imposante mise en musique du Psaume 100 pour chœur et orchestre, d’une grandeur similaire à celle du Requiem allemand de Brahms.

Huit chants sacrés, op. 138 (1914)

Un recueil de pièces chorales a cappella, qui témoigne de la maîtrise du contrepoint de Reger.

Lieder (chants)

Reger a composé plus de 150 lieder, souvent négligés mais très expressifs.

Parmi les ensembles notables, on peut citer :

Schlichte Weisen (Mélodies simples), op. 76 – Plus folkloriques et lyriques.

Fünf Gesänge, op. 55 – Plus complexes sur le plan harmonique, avec des influences wagnériennes.

Conclusion

La musique de Reger va bien au-delà des œuvres pour piano solo. Ses Variations et fugue pour orchestre sur un thème de Mozart, son quintette de clarinettes de chambre, ses œuvres monumentales pour orgue et ses compositions chorales à grande échelle telles que le Psaume 100 mettent en valeur son génie contrapuntique, son innovation harmonique et sa profonde expressivité.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über Max Reger und seinen Werken

Überblick

Max Reger (1873–1916) war ein deutscher Komponist, Pianist, Dirigent und Lehrer, der für seinen hochkomplexen und dichten Musikstil bekannt war. Er wurde von Komponisten wie Johann Sebastian Bach, Ludwig van Beethoven und Johannes Brahms beeinflusst, doch seine harmonische Sprache war oft stark chromatisch, was ihn der Spätromantik zuordnete.

Musikstil und Beiträge

Reger war besonders für seine Orgelmusik bekannt, die oft als eine der anspruchsvollsten im Repertoire gilt. Seine Fantasie und Fuge über B-A-C-H, Op. 46, ist eines seiner berühmtesten Orgelwerke und eine Hommage an Bach.
Zu seinen Klavierkompositionen gehören hochkomplexe Fugen und Variationen, wie die Variationen und Fuge über ein Thema von J.S. Bach, Op. 81.
Er schrieb viele Orchesterwerke, darunter die Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart, Op. 132, basierend auf einem Thema aus der Zauberflöte.
Sein kammermusikalisches Schaffen war umfangreich und umfasste Sonaten, Quartette und Suiten.
Er komponierte auch viele Chor- und Vokalwerke, darunter geistliche Motetten und Lieder.

Historische Position

Reger schlug eine Brücke zwischen Romantik und früher Moderne, aber seine dichte Polyphonie und komplexen Texturen wurden manchmal als übermäßig akademisch kritisiert.
Seine Bewunderung für Bach zeigte sich in seiner Verwendung von Kontrapunkt und Fuge, die er jedoch mit der Harmonik des späten 19. Jahrhunderts verband.
Obwohl er nicht mit dem Impressionismus in Verbindung gebracht wird, war er ein Zeitgenosse von Debussy und Ravel, behielt aber einen eher traditionell germanischen, kontrapunktischen Ansatz bei.

Vermächtnis

Seine Musik beeinflusste spätere deutsche Komponisten wie Paul Hindemith.
Obwohl sie heute nicht mehr so häufig aufgeführt wird, sind Regers Werke nach wie vor ein wichtiger Bestandteil des Orgel-, Klavier- und Orchesterrepertoires.
Seine Musik stellt eine der letzten Entwicklungen der deutschen Spätromantik vor dem Aufkommen radikalerer modernistischer Bewegungen dar.

Geschichte

Max Reger wurde am 19. März 1873 in Brand, Bayern, in eine bescheidene, aber musikalisch interessierte Familie geboren. Sein Vater war Lehrer und Amateurmusiker, und auch seine Mutter förderte seine musikalische Ausbildung. Die Familie zog später nach Weiden, wo Regers frühe musikalische Ausbildung begann. Als Kind lernte er Orgel und Klavier und zeigte schon früh eine Begabung für Kontrapunkt und Komposition.

Frühe Ausbildung und Einflüsse

In seinen Teenagerjahren studierte Reger am Königlichen Konservatorium in München, wo er stark von Johann Sebastian Bach, Ludwig van Beethoven und Johannes Brahms beeinflusst wurde. Sein Studium war anspruchsvoll und konzentrierte sich auf Komposition und Orgelspiel. Die polyphone und harmonische Komplexität, die seine späteren Werke auszeichnet, lässt sich bis in diese Zeit zurückverfolgen.

1896 kehrte Reger nach seinem Militärdienst, der ihn körperlich und emotional ausgelaugt hatte, in sein Elternhaus in Weiden zurück. Während dieser Zeit komponierte er eine Reihe von Orgelwerken, darunter seine ersten großen Orgelstücke, die stark von Bachs kontrapunktischer Meisterschaft beeinflusst waren.

Beruflicher Aufstieg und Herausforderungen

Um die Wende zum 20. Jahrhundert wuchs Regers Ruf als Komponist und Organist. Er zog 1901 nach München, wo er sowohl Erfolg als auch Kontroversen erlebte. Seine Musik wurde oft als hochintellektuell und schwierig beschrieben, voller dichter Kontrapunkte und komplexer Harmonien, die einige Kritiker als überwältigend empfanden. Dennoch erlangte er Anerkennung für seine Kompositionen, insbesondere für seine orchestralen Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart (1914) und seine zahlreichen Orgelwerke.

Trotz seines wachsenden Ruhms kämpfte Reger oft mit Alkoholismus und Depressionen, die ihn einen Großteil seines Lebens lang plagten. Seine launische Persönlichkeit und seine offene Art führten manchmal zu Konflikten mit Musikerkollegen und Kritikern.

Universitätsprofessor und spätere Jahre

1907 wurde Reger zum Professor für Komposition am Leipziger Konservatorium ernannt, eine Position, die es ihm ermöglichte, eine jüngere Generation deutscher Komponisten, darunter Paul Hindemith, zu beeinflussen. In dieser Zeit komponierte er einige seiner anspruchsvollsten Werke, darunter Kammermusik, Orchestersuiten und Chorstücke.

1911 wurde er Hofkapellmeister in Meiningen, wo er dirigierte und symphonische Werke komponierte. 1914 trat er jedoch zurück, da er sich lieber auf das Komponieren als auf die Verwaltung konzentrieren wollte.

Letzte Jahre und Tod

Der Ausbruch des Ersten Weltkriegs im Jahr 1914 überschattete Regers letzte Lebensjahre. Er komponierte zwar weiter, doch sein Gesundheitszustand verschlechterte sich aufgrund von Stress, Überarbeitung und chronischen Herzproblemen. 1915 zog er nach Jena, in der Hoffnung, dass ein ruhigeres Leben seine Gesundheit verbessern würde. Am 11. Mai 1916 starb er jedoch plötzlich im Alter von 43 Jahren an einem Herzinfarkt.

Vermächtnis

Regers Einfluss auf die deutsche Spätromantik war beträchtlich, insbesondere auf die Orgel- und Kammermusik. Sein dichter kontrapunktischer Stil wurde bewundert, aber auch als übermäßig komplex und akademisch angesehen. Obwohl seine Musik nach seinem Tod in Ungnade fiel, erfährt sie heute wieder eine neue Wertschätzung, insbesondere bei Organisten und Wissenschaftlern der deutschen Romantik.

Chronologie

Frühes Leben und Ausbildung (1873–1896)
1873 – Geboren am 19. März in Brand, Bayern, Deutschland.
1874 – Die Familie Reger zieht nach Weiden, wo er seine frühe Schulbildung erhält.
1884 – Beginn des Studiums von Klavier, Orgel und Theorie bei Adalbert Lindner.
1888 – Besuch des Königlichen Konservatoriums in München, Studium der Komposition und Orgel.
1890 – Umzug nach Wiesbaden, um bei Hugo Riemann zu studieren und seine kontrapunktischen Fähigkeiten weiter zu verfeinern.
1896 – Rückkehr nach Weiden, nachdem er nach seinem Militärdienst unter gesundheitlichen Problemen leidet. Beginn der Komposition seiner frühen Orgelwerke.
Aufstieg zum Ruhm (1897–1906)
1897–1898 – Komponiert einige seiner frühesten bedeutenden Werke, darunter Kammermusik und Orgelstücke.
1901 – Übersiedlung nach München, wo seine Karriere trotz gemischter Kritiken an Fahrt aufnimmt.
1902 – Heiratet Elsa Reger (geb. Epstein), die später eine wichtige Fürsprecherin für seine Musik wird.
1903–1904 – Erlangt Anerkennung als Komponist und Pianist, wird aber auch wegen der Komplexität seiner Musik kritisiert.
1905 – Komponiert die Fantasie und Fuge über B-A-C-H, Op. 46, eines seiner berühmtesten Orgelwerke.
Karrierehöhepunkt und Lehrtätigkeit (1907–1911)
1907 – Ernennung zum Professor für Komposition am Leipziger Konservatorium.
1908 – Veröffentlichung mehrerer bedeutender Kammermusikwerke und Liederzyklen.
1910 – Komponiert das Klavierkonzert in f-Moll, Op. 114.
1911 – Wird Hofkapellmeister in Meiningen und leitet die Hofkapelle.
Letzte Lebensjahre und Tod (1912–1916)
1913 – Gibt die Position in Meiningen auf und konzentriert sich auf das Komponieren.
1914 – schreibt Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart, Op. 132, eines seiner berühmtesten Orchesterwerke.
1915 – zieht nach Jena, in der Hoffnung auf ein ruhigeres Leben.
1916 – stirbt plötzlich an einem Herzinfarkt am 11. Mai im Alter von 43 Jahren.

Posthumer Einfluss

1920er-Jahre bis heute – Seine Werke werden weiterhin aufgeführt, insbesondere von Organisten, aber seine Orchester- und Kammermusik wird im Vergleich zu seinen Zeitgenossen immer noch relativ wenig geschätzt.
Sein Einfluss zeigt sich in späteren deutschen Komponisten wie Paul Hindemith, und er bleibt eine Schlüsselfigur der Spätromantik.

Merkmale der Musik

Die Musik von Max Reger ist für ihre Komplexität, kontrapunktische Meisterschaft und dichte Harmonik bekannt, in der sich Einflüsse von Bach, Beethoven und Brahms vermischen, während sie sich in Richtung der Chromatik von Wagner und Liszt bewegt. Seine Kompositionen erfordern oft ein hohes technisches Können, weshalb sie bei professionellen Musikern beliebter sind als in der breiten Öffentlichkeit.

1. Dichte und chromatische Harmonik

Reger verwendete häufig Chromatik und schuf so eine harmonische Sprache, die eine Brücke zwischen Spätromantik und früher Moderne schlägt.
Seine harmonischen Verläufe sind oft stark modulierend und unvorhersehbar, wodurch direkte tonale Auflösungen vermieden werden.
Er experimentierte mit erweiterten Harmonien, die manchmal an Atonalität grenzen, aber immer einen starken tonalen Kern beibehalten.

2. Kontrapunkt und Fuge

Er wurde stark von Bach beeinflusst und integrierte Fugenschreibungen und komplizierte Kontrapunkte in fast alle seine Werke.
Viele seiner Kompositionen weisen strenge Kanon- und Fugenstrukturen auf, insbesondere in Orgelwerken und Klaviervariationen.
Selbst in Abschnitten ohne Fuge schichtete er oft mehrere unabhängige Stimmen übereinander und schuf so dichte, polyphone Texturen.

3. Strukturelle Komplexität

Seine Musik ist stark strukturiert und basiert oft auf klassischen Formen wie Sonate, Fuge, Variationen und Passacaglia.
Er schrieb häufig Thema und Variationen, wie seine Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart, Op. 132, beispielhaft zeigen.
Trotz seiner Vorliebe für eine dichte Schreibweise behielt er Elemente der klassischen Architektur bei und wahrte so die formale Ausgewogenheit.

4. Orchester- und Instrumentalstrukturen

Seine Orchesterwerke sind reich orchestriert, mit dichten, geschichteten Klängen, die manchmal mit Bruckner verglichen werden.
Seine Klavierwerke erfordern oft virtuose Technik, mit dichten Akkordpassagen und ausgefeilten inneren Stimmführungen.
Seine Orgelwerke, wie z. B. Fantasie und Fuge über B-A-C-H, Op. 46, gehören zu den komplexesten im Repertoire und erfordern großes technisches Können.

5. Emotionale und philosophische Tiefe

Im Gegensatz zur impressionistischen Zartheit von Debussy oder dem folkloristischen Charme von Ravel vermittelt Regers Musik oft intellektuelle Strenge und emotionales Gewicht.
Seine Musik wird manchmal als grüblerisch, intensiv und introspektiv beschrieben und spiegelt seine persönlichen Kämpfe wider.
Viele seiner Kompositionen haben einen spirituellen oder religiösen Charakter, insbesondere seine geistlichen Chorwerke.

6. Einfluss von Brahms und Wagner

Von Brahms übernahm Reger dichte Texturen, motivische Entwicklung und absolute Musik.
Von Wagner und Liszt erbte er Chromatik und reiche harmonische Farben, obwohl er sich nie ganz dem Wagner’schen Opernstil verschrieb.

Schlussfolgerung

Regers Musik steht an der Schnittstelle zwischen deutscher Romantik und der Moderne des frühen 20. Jahrhunderts. Obwohl er tief in der Tradition verwurzelt war, sprengten seine kühnen harmonischen Entscheidungen und strukturellen Innovationen die Grenzen der Tonalität. Seine Werke sind nach wie vor anspruchsvoll, aber lohnend, insbesondere für Organisten und diejenigen, die Kontrapunkt und harmonische Tiefe schätzen.

Beziehungen

1. Beziehungen zu Komponisten

Johann Sebastian Bach (1685–1750) → Obwohl Bach Jahrhunderte früher lebte, verehrte Reger ihn als seinen größten Einfluss. Seine polyphone Schreibweise, Fugen und Orgelwerke sind direkte Hommagen an Bach. Werke wie Fantasie und Fuge über B-A-C-H, Op. 46, beziehen sich ausdrücklich auf ihn.
Johannes Brahms (1833–1897) → Reger wurde stark von Brahms’ Kammermusik, kontrapunktischen Strukturen und harmonischer Sprache beeinflusst. Seine Musik, insbesondere seine Variationen und Orchesterwerke, spiegeln die Dichte von Brahms wider.
Richard Wagner (1813–1883) → Obwohl Reger Wagners Opernstil nie annahm, übernahm er die Chromatik und erweiterte die harmonische Sprache, die an Wagners Einfluss erinnert.
Anton Bruckner (1824–1896) → Reger bewunderte Bruckners orgelartige Orchestrierung und die reichen harmonischen Texturen. Seine Orchestrierung teilt Bruckners Größe, wenn auch kontrapunktischer.
Richard Strauss (1864–1949) → Die beiden Komponisten hatten eine gegenseitige, wenn auch etwas distanzierte, Wertschätzung. Reger bewunderte Strauss’ Orchestrierung, kritisierte aber seine Tondichtungen.

2. Beziehungen zu Dirigenten und Interpreten

Karl Straube (1873–1950) → Als enger Freund und führender Interpret von Regers Werken war Straube maßgeblich an der Aufführung und Förderung von Regers komplexen Orgelkompositionen beteiligt.
Joseph Szigeti (1892–1973) → Der ungarische Geiger spielte Regers Violinsonaten und Soloviolinensuiten und trug so zur Förderung seiner Kammermusikwerke bei.
Fritz Busch (1890–1951) → Er dirigierte Regers Orchesterwerke und trug dazu bei, dass diese auch nach seinem Tod weiterhin aufgeführt wurden.
Felix Mottl (1856–1911) → Ein bekannter Dirigent, der Regers Musik in deutschen Konzertsälen zu Anerkennung verhalf.

3. Beziehungen zu Orchestern und Institutionen

Leipziger Konservatorium → Reger wurde hier 1907 Professor für Komposition und beeinflusste viele Studenten, darunter auch Paul Hindemith.
Hofkapelle Meiningen → Reger war von 1911 bis 1914 Hofkapellmeister und setzte das Erbe von Brahms und Hans von Bülow fort, die zuvor mit dem Orchester zusammengearbeitet hatten.
Münchner und Berliner Philharmoniker → Seine Werke wurden häufig von diesen Orchestern aufgeführt, obwohl sie aufgrund ihrer Komplexität manchmal auf gemischte Kritiken stießen.

4. Beziehungen zu Nicht-Musikern

Elsa Reger (1870–1951) → Seine Frau und später seine stärkste Fürsprecherin, Elsa, verwaltete seinen Nachlass und förderte seine Musik nach seinem Tod.
Hugo Riemann (1849–1919) → Regers bedeutendster Kompositionslehrer in Wiesbaden. Riemanns Schwerpunkt auf Kontrapunkt und harmonischer Analyse prägte Regers Musikstil.
König Georg II. von Sachsen-Meiningen (1826–1914) → Als Mäzen der Meininger Hofkapelle unterstützte der König Regers Position als Hofkapellmeister.

5. Einfluss auf spätere Komponisten

Paul Hindemith (1895–1963) → Als Hindemith am Leipziger Konservatorium studierte, als Reger dort Professor war, nahm er Regers kontrapunktischen Stil auf und entwickelte später seine eigenen neobarocken und polyphonen Techniken.
Arnold Schönberg (1874–1951) → Obwohl sie nie zusammengearbeitet haben, respektierte Schönberg Regers Verwendung von Chromatik und Kontrapunkt und betrachtete ihn als Bindeglied zwischen Brahms und der Moderne.
Dmitri Schostakowitsch (1906–1975) → Regers Orchestrierungs- und Fugentechniken beeinflussten indirekt Schostakowitschs kontrapunktisch geprägte Kompositionen.

Zusammenfassung

Reger war tief mit der deutschen Musiktradition verbunden und pflegte Beziehungen zu Komponisten (Bach, Brahms, Strauss), Dirigenten (Straube, Busch), Künstlern (Szigeti), Institutionen (Leipziger Konservatorium, Meininger Hofkapelle) und Mäzenen (König Georg II., Elsa Reger). Sein Vermächtnis wurde von Komponisten wie Hindemith und Schönberg fortgeführt.

Bemerkenswerte Klaviersolowerke

Max Reger komponierte eine beträchtliche Anzahl von Klavierwerken, die sich durch komplexe Texturen, dichte Harmonien, kontrapunktische Schreibweisen und virtuose Anforderungen auszeichnen. Hier sind einige seiner bemerkenswerten Klavierkompositionen:

1. Groß angelegte Werke

Variationen und Fuge über ein Thema von J. S. Bach, Op. 81 (1904)

Eines der wichtigsten Klavierwerke Regers.
Ein Thema von Bach wird durch hochchromatische und virtuose Variationen verwandelt und endet mit einer großen Fuge.

Variationen und Fuge über ein Thema von Telemann, Op. 134 (1914)

Ein monumentaler Variationssatz, der auf einem Thema von Georg Philipp Telemann basiert und mit einer komplexen Fuge endet.
Eines der letzten großen Klavierwerke Regers, das seine Meisterschaft in der Variationsform demonstriert.

Klaviersonate Nr. 5 fis-Moll, Op. 135 (1915)

Seine letzte Klaviersonate, die eine reifere und lyrischere Seite zeigt.
Weniger dicht als einige seiner früheren Werke, mit klareren Strukturen und ausdrucksstarker Tiefe.

2. Charakterstücke und Suiten

Träume am Kamin (Dreams by the Fireplace), Op. 143 (1915–16)

Eine Reihe kürzerer, lyrischer Stücke, die intimer sind als seine dichten kontrapunktischen Werke.
Entstanden in Regers letzten Lebensjahren, zeigen sie einen eher nachdenklichen Stil.

Aus meinem Tagebuch (From My Diary), Op. 82 (1904)

Eine Sammlung kurzer Klavierstücke, von denen einige sehr ausdrucksstark und andere technisch anspruchsvoll sind.
Ein eher persönliches und introspektives Werk.

Drei Klavierstücke, Op. 7 (1893–94)

Ein Frühwerk, das Brahms’ Einfluss zeigt, mit reichen Harmonien und lyrischer Phrasierung.

Blätter und Blüten (Leaves and Blossoms), Op. 58 (1901–02)

Eine charmante Sammlung von Miniaturen, die leichter sind als seine kontrapunktischeren Werke.

3. Virtuose und technische Studien

Vier besondere Studien, WoO 41 (1915)

Sehr anspruchsvolle Etüden, die sich mit spezifischen technischen und harmonischen Schwierigkeiten befassen.

Toccata und Fuge, Op. 59 Nr. 5–6 (1901–02)

Eine virtuose Toccata, gefolgt von einer von Bach inspirierten Fuge, die beide großes technisches Können erfordern.

Silhouetten, Op. 53 (1900)

Eine Sammlung von sechs Stücken, die virtuose Brillanz mit spielerischem Charakter verbinden.

4. Transkriptionen und Arrangements

Bach-Transkriptionen (verschiedene Werke)

Reger transkribierte und arrangierte mehrere Bach-Orgelwerke für Klavier und brachte so seine Liebe zum Kontrapunkt und zur Polyphonie in das Klavierrepertoire ein.

Fazit

Regers Klaviermusik reicht von groß angelegten Variationen und Fugen bis hin zu intimen Charakterstücken und technischen Studien. Sein Stil, der stark von Bach und Brahms beeinflusst ist, treibt die harmonische und kontrapunktische Komplexität bis an ihre Grenzen.

Bemerkenswerte Werke

Max Regers bemerkenswerte Werke, die über das Klaviersolo hinausgehen, decken eine Vielzahl von Genres ab, darunter Orchestermusik, Kammermusik, Orgelwerke, Chorkompositionen und Lieder. Seine Musik ist bekannt für dichte Texturen, komplexen Kontrapunkt, chromatische Harmonie und intellektuelle Tiefe.

1. Orchesterwerke

Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart, Op. 132 (1914)

Eines der berühmtesten Orchesterwerke Regers.
Basiert auf einem Thema aus Mozarts Klaviersonate in A-Dur, KV 331, das durch hochchromatische Variationen und eine große Fuge umgewandelt wurde.

Variationen und Fuge über ein Thema von Hiller, Op. 100 (1907)

Orchester-Variationen über ein Thema von Johann Adam Hiller, ähnlich strukturiert wie Brahms’ Orchester-Variationen.

Sinfonietta in A-Dur, Op. 90 (1904–05)

Trotz des Titels handelt es sich hierbei um ein vollwertiges symphonisches Werk, das Brahms’sche Wärme mit Regers charakteristischer Chromatik verbindet.

Romantische Suite, Op. 125 (1912)

Eine reich orchestrierte Suite, die von der Romantik inspiriert ist, mit üppigen Harmonien und ausdrucksstarken Themen.

Vier Tondichtungen nach Arnold Böcklin, Op. 128 (1913)

Eine Sammlung von vier symphonischen Dichtungen, die von den Gemälden des Schweizer Künstlers Arnold Böcklin inspiriert sind.
Enthält „Die Toteninsel“, ein Thema, das auch von Rachmaninoff verwendet wurde.

2. Kammermusik

Klarinettenquintett in A-Dur, Op. 146 (1915–16)

Eines von Regers letzten Werken, das oft mit Brahms’ Klarinettenquintett op. 115 verglichen wird.
Mit warmer, lyrischer Schreibweise und subtilen kontrapunktischen Strukturen.

Streichsextett in F-Dur, op. 118 (1910)

Ein komplexes, reich strukturiertes Kammermusikwerk, das Brahms’sche Wärme mit Regers Chromatik verbindet.

Streichtrio Nr. 1 in a-Moll, Op. 77b (1904)

Ein prägnantes, aber ausdrucksstarkes Trio mit einem komplexen Zusammenspiel zwischen den Instrumenten.

Sonaten für Violine und Klavier, Op. 72 & Op. 139 (1903, 1915)

Beide zeichnen sich durch einen komplexen Kontrapunkt und ein virtuoses Zusammenspiel zwischen Violine und Klavier aus.

Suite für Bratsche und Klavier, Op. 131d (1915)

Eines der bedeutendsten Bratschenwerke seiner Zeit, das ausdrucksstarke Lyrik mit technischen Anforderungen verbindet.

3. Orgelwerke

Fantasie und Fuge über B-A-C-H, Op. 46 (1900)

Ein monumentales Orgelwerk, das auf Bachs musikalischer Signatur (B♭-A-C-H) basiert.
Zeigt sowohl strengen Kontrapunkt als auch extreme Chromatik.

Choralfantasien, Op. 52 (1899–1900)

Ausladende, dramatische Vertonungen lutherischer Choräle, die den Einfluss von Bachs Orgelmusik zeigen.

Zwölf Stücke, Op. 59 (1901–02)

Enthält kürzere, technisch anspruchsvolle Werke, die Regers Meisterschaft auf der Orgel zeigen.

Introduktion, Passacaglia und Fuge e-Moll, Op. 127 (1913)

Ein herausragendes Orgelwerk mit einem gewaltigen Passacaglia-Abschnitt, ähnlich wie Brahms’ Variationen über ein Thema von Haydn.

4. Chor- und Vokalwerke

Requiem (Lateinisches Requiem), Op. 144b (1915)

Eine Vertonung des lateinischen Requiem-Textes, die romantische Tiefe mit Regers harmonischer Komplexität verbindet.

Der 100. Psalm (The 100th Psalm), Op. 106 (1908–09)

Eine gewaltige Vertonung des 100. Psalms für Chor und Orchester, die in ihrer Erhabenheit an Brahms’ Deutsches Requiem erinnert.

Acht geistliche Lieder, Op. 138 (1914)

Eine Sammlung von A-cappella-Chorstücken, die Regers kontrapunktische Meisterschaft zeigen.

Lieder (Songs)

Reger komponierte über 150 Lieder, die oft übersehen werden, aber sehr ausdrucksstark sind.

Zu den bemerkenswerten Sätzen gehören:

Schlichte Weisen (Simple Tunes), Op. 76 – eher volkstümlich und lyrisch.

Fünf Gesänge, Op. 55 – harmonisch komplexer, mit wagnerischen Einflüssen.

Fazit

Regers Musik geht weit über reine Klavierwerke hinaus. Seine Orchesterwerke „Variationen und Fuge über ein Thema von Mozart“, das Kammermusikwerk „Klarinettenquintett“, seine monumentalen Orgelwerke und groß angelegten Chorkompositionen wie „Psalm 100“ zeugen von seinem kontrapunktischen Genie, seiner harmonischen Innovation und seiner tiefen Ausdruckskraft.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre Max Reger y sus obras

Resumen

Max Reger (1873-1916) fue un compositor, pianista, director de orquesta y profesor alemán conocido por su estilo musical muy complejo y denso. Fue influenciado por compositores como Johann Sebastian Bach, Ludwig van Beethoven y Johannes Brahms, pero su lenguaje armónico era a menudo muy cromático, lo que lo alineaba con el romanticismo tardío.

Estilo musical y contribuciones

Reger fue especialmente conocido por su música para órgano, a menudo considerada una de las más desafiantes del repertorio. Su Fantasía y fuga sobre B-A-C-H, op. 46, es una de sus obras para órgano más famosas, que rinde homenaje a Bach.
Sus composiciones para piano incluyen fugas y variaciones muy intrincadas, como las Variaciones y fuga sobre un tema de J. S. Bach, op. 81.
Escribió muchas obras orquestales, entre ellas las Variaciones y fuga sobre un tema de Mozart, op. 132, basadas en un tema de La flauta mágica.
Su producción de música de cámara fue extensa, incluyendo sonatas, cuartetos y suites.
También compuso muchas obras corales y vocales, incluyendo motetes sagrados y lieder.

Posición histórica

Reger tendió un puente entre el romanticismo y el modernismo temprano, pero su densa polifonía y sus complejas texturas fueron a veces criticadas por excesivamente académicas.
Su admiración por Bach era evidente en su uso del contrapunto y la fuga, aunque lo combinaba con el lenguaje armónico de finales del siglo XIX.
Aunque no se le asocia con el impresionismo, fue contemporáneo de Debussy y Ravel, pero mantuvo un enfoque contrapuntístico más tradicionalmente germánico.

Legado

Su música influyó en compositores alemanes posteriores como Paul Hindemith.
Aunque hoy en día no se interpretan con tanta frecuencia, las obras de Reger siguen siendo importantes en los repertorios de órgano, piano y orquesta.
Su música representa uno de los últimos desarrollos del romanticismo tardío alemán antes del auge de los movimientos modernistas más radicales.

Historia

Max Reger nació el 19 de marzo de 1873 en Brand, Baviera, en el seno de una familia modesta pero con inclinaciones musicales. Su padre era maestro de escuela y músico aficionado, y su madre también fomentó su educación musical. Más tarde, la familia se trasladó a Weiden, donde Reger comenzó su formación musical temprana. De niño, aprendió órgano y piano, mostrando una temprana aptitud para el contrapunto y la composición.

Educación temprana e influencias

En su adolescencia, Reger estudió en el Real Conservatorio de Múnich, donde recibió una profunda influencia de Johann Sebastian Bach, Ludwig van Beethoven y Johannes Brahms. Sus estudios fueron rigurosos, centrándose en la composición y la interpretación de órgano. La complejidad polifónica y armónica que definió sus obras posteriores se remonta a este período.

En 1896, Reger regresó a su hogar familiar en Weiden después de que el servicio militar lo dejara física y emocionalmente agotado. Durante este tiempo, compuso varias obras para órgano, incluidas sus primeras piezas importantes para órgano, que estuvieron profundamente influenciadas por la maestría contrapuntística de Bach.

Ascenso profesional y desafíos

A principios del siglo XX, la reputación de Reger como compositor y organista fue creciendo. Se mudó a Múnich en 1901, donde se enfrentó tanto al éxito como a la controversia. Su música fue descrita a menudo como muy intelectual y difícil, llena de un denso contrapunto y armonías complejas que algunos críticos encontraron abrumadoras. No obstante, obtuvo reconocimiento por sus composiciones, en particular sus Variaciones y Fuga orquestales sobre un tema de Mozart (1914) y sus numerosas obras para órgano.

A pesar de su creciente fama, Reger luchó a menudo contra el alcoholismo y la depresión, que le atormentaron durante gran parte de su vida. Su personalidad volátil y su naturaleza franca a veces provocaron conflictos con otros músicos y críticos.

Profesor universitario y últimos años

En 1907, Reger fue nombrado profesor de composición en el Conservatorio de Leipzig, un puesto que le permitió influir en una generación más joven de compositores alemanes, entre ellos Paul Hindemith. Durante este periodo, compuso algunas de sus obras más ambiciosas, como música de cámara, suites orquestales y piezas corales.

En 1911, se convirtió en director de orquesta de la corte en Meiningen, donde dirigió y compuso obras sinfónicas, pero dimitió en 1914, prefiriendo centrarse en la composición en lugar de en la administración.

Últimos años y muerte

El estallido de la Primera Guerra Mundial en 1914 ensombreció los últimos años de Reger. Aunque siguió componiendo, su salud se deterioró debido al estrés, el exceso de trabajo y los problemas cardíacos crónicos. Se mudó a Jena en 1915, con la esperanza de que una vida más tranquila mejorara su salud. Sin embargo, el 11 de mayo de 1916, murió repentinamente de un ataque al corazón a la edad de 43 años.

Legado

La influencia de Reger fue significativa en el romanticismo tardío alemán, especialmente en la música de órgano y de cámara. Su denso estilo contrapuntístico fue admirado, pero también considerado excesivamente complejo y académico. Aunque su música cayó en desgracia tras su muerte, ha sido objeto de una renovada apreciación, especialmente entre organistas y estudiosos del romanticismo alemán.

Cronología

Primeros años y educación (1873-1896)
1873: nace el 19 de marzo en Brand, Baviera, Alemania.
1874: la familia Reger se traslada a Weiden, donde recibe su primera educación.
1884: comienza a estudiar piano, órgano y teoría con Adalbert Lindner.
1888: asiste al Real Conservatorio de Múnich, donde estudia composición y órgano.
1890: Se traslada a Wiesbaden para estudiar con Hugo Riemann, perfeccionando aún más sus habilidades contrapuntísticas.
1896: Regresa a Wiesbaden tras sufrir problemas de salud después de su servicio militar. Comienza a componer sus primeras obras para órgano.
Ascenso a la fama (1897-1906)
1897-1898: Compone algunas de sus primeras obras significativas, incluyendo música de cámara y piezas para órgano.
1901: Se traslada a Múnich, donde su carrera cobra impulso a pesar de la recepción crítica mixta.
1902: Se casa con Elsa Reger (de soltera Epstein), que más tarde se convierte en una gran defensora de su música.
1903-1904: Obtiene reconocimiento como compositor y pianista, pero también se enfrenta a críticas por la complejidad de su música.
1905: compone Fantasía y fuga sobre B-A-C-H, op. 46, una de sus obras para órgano más famosas.
Época de apogeo profesional y docente (1907-1911)
1907: es nombrado profesor de composición en el Conservatorio de Leipzig.
1908: publica varias obras de cámara y ciclos de canciones importantes.
1910: compone el Concierto para piano en fa menor, op. 114.
1911: se convierte en director de orquesta de la corte de Meiningen, dirigiendo la orquesta de la corte.
Últimos años y muerte (1912-1916)
1913: renuncia al puesto de Meiningen, centrándose en la composición.
1914: escribe Variaciones y fuga sobre un tema de Mozart, op. 132, una de sus obras orquestales más famosas.
1915: se traslada a Jena, con la esperanza de llevar una vida más tranquila.
1916: muere repentinamente de un ataque al corazón el 11 de mayo a los 43 años.

Influencia póstuma

Década de 1920-presente: sus obras siguen interpretándose, especialmente por organistas, pero su música orquestal y de cámara sigue estando relativamente infravalorada en comparación con la de sus contemporáneos.
Su influencia se observa en compositores alemanes posteriores como Paul Hindemith, y sigue siendo una figura clave del romanticismo tardío.

Características de la música

La música de Max Reger es conocida por su complejidad, maestría contrapuntística y armonías densas, que mezclan influencias de Bach, Beethoven y Brahms mientras se adentran en el cromatismo de Wagner y Liszt. Sus composiciones a menudo exigen una gran habilidad técnica, lo que las hace más populares entre los músicos profesionales que entre el público en general.

1. Armonía densa y cromática

Reger utilizó con frecuencia el cromatismo, creando un lenguaje armónico que une el romanticismo tardío y el modernismo temprano.
Sus progresiones armónicas son a menudo muy moduladoras e impredecibles, evitando resoluciones tonales directas.
Experimentó con armonías extendidas, a veces rozando la atonalidad, pero siempre conservando un fuerte núcleo tonal.

2. Contrapunto y fuga

Estuvo muy influenciado por Bach, incorporando escritura fugal y contrapunto intrincado en casi todas sus obras.
Muchas de sus composiciones presentan cánones y fugas estrictos, sobre todo en obras para órgano y variaciones para piano.
Incluso en las secciones no fugas, a menudo superponía múltiples voces independientes, creando texturas polifónicas densas.

3. Complejidad estructural

Su música está muy estructurada, a menudo basada en formas clásicas como la sonata, la fuga, las variaciones y la passacaglia.
Escribió con frecuencia temas y variaciones, como ejemplifica su Variaciones y fuga sobre un tema de Mozart, op. 132.
A pesar de su amor por la escritura densa, conservó elementos de la arquitectura clásica, manteniendo el equilibrio formal.

4. Texturas orquestales e instrumentales

Sus obras orquestales están ricamente orquestadas, con sonidos densos y estratificados, a veces comparados con Bruckner.
Sus obras para piano a menudo requieren una técnica virtuosa, utilizando densos pasajes de acordes y elaborados voicings internos.
Sus obras para órgano, como Fantasía y fuga sobre B-A-C-H, op. 46, se encuentran entre las más complejas del repertorio y requieren una gran habilidad técnica.

5. Profundidad emocional y filosófica

A diferencia de la delicadeza impresionista de Debussy o el encanto folclórico de Ravel, la música de Reger transmite a menudo rigor intelectual y peso emocional.
Su música se describe a veces como melancólica, intensa e introspectiva, reflejando sus luchas personales.
Muchas de sus composiciones tienen un carácter espiritual o religioso, en particular sus obras corales sacras.

6. Influencia de Brahms y Wagner

De Brahms, Reger adoptó texturas densas, desarrollo de motivos y música absoluta.
De Wagner y Liszt, heredó el cromatismo y el rico color armónico, aunque nunca abrazó plenamente el estilo operístico wagneriano.

Conclusión

La música de Reger se sitúa en la encrucijada entre el romanticismo alemán y el modernismo de principios del siglo XX. Aunque profundamente arraigado en la tradición, sus atrevidas elecciones armónicas e innovaciones estructurales traspasaron los límites de la tonalidad. Sus obras siguen siendo desafiantes pero gratificantes, especialmente para los organistas y aquellos que aprecian el contrapunto y la profundidad armónica.

Relaciones

1. Relaciones con compositores

Johann Sebastian Bach (1685-1750) → Aunque Bach vivió siglos antes, Reger lo veneraba como su mayor influencia. Su escritura polifónica, fugas y obras para órgano son homenajes directos a Bach. Obras como Fantasía y fuga sobre B-A-C-H, op. 46 hacen referencia explícita a él.
Johannes Brahms (1833-1897) → Reger se vio profundamente influenciado por la música de cámara, las texturas contrapuntísticas y el lenguaje armónico de Brahms. Su música, especialmente sus variaciones y obras orquestales, refleja la densidad brahmsiana.
Richard Wagner (1813-1883) → Aunque Reger nunca abrazó el estilo operístico de Wagner, incorporó el cromatismo y amplió el lenguaje armónico que recuerda la influencia de Wagner.
Anton Bruckner (1824-1896) → Reger admiraba la orquestación de Bruckner, similar a la de un órgano, y sus ricas texturas armónicas. Su escritura orquestal comparte la grandeza bruckneriana, aunque con un mayor énfasis en el contrapunto.
Richard Strauss (1864-1949) → Los dos compositores se respetaban mutuamente, aunque de forma algo distante. Reger admiraba la orquestación de Strauss, pero criticaba sus poemas sinfónicos.

2. Relaciones con directores de orquesta e intérpretes

Karl Straube (1873-1950) → Amigo íntimo y principal organista de las obras de Reger, Straube fue fundamental en la interpretación y promoción de las complejas composiciones para órgano de Reger.
Joseph Szigeti (1892-1973) → El violinista húngaro interpretó las Sonatas para violín y las Suites para violín solo de Reger, ayudando a promover sus obras de cámara.
Fritz Busch (1890-1951) → Dirigió las obras orquestales de Reger y desempeñó un papel importante para garantizar su interpretación continuada tras su muerte.
Felix Mottl (1856-1911) → Destacado director de orquesta que contribuyó a que la música de Reger fuera reconocida en las salas de conciertos alemanas.

3. Relaciones con orquestas e instituciones

Conservatorio de Leipzig → Reger se convirtió en profesor de composición aquí en 1907, influyendo en muchos estudiantes, incluido Paul Hindemith.
Orquesta de la Corte de Meiningen → Reger fue director de la corte de 1911 a 1914, continuando el legado de Brahms y Hans von Bülow, que habían trabajado anteriormente con la orquesta.
Filarmónicas de Múnich y Berlín → Sus obras fueron interpretadas con frecuencia por estas orquestas, aunque a veces recibieron críticas mixtas debido a su complejidad.

4. Relaciones con no músicos

Elsa Reger (1870-1951) → Su esposa y más tarde su más firme defensora, Elsa gestionó su patrimonio y promovió su música después de su muerte.
Hugo Riemann (1849-1919) → El profesor de composición más importante de Reger en Wiesbaden. El énfasis de Riemann en el contrapunto y el análisis armónico dio forma al estilo musical de Reger.
Rey Jorge II de Sajonia-Meiningen (1826-1914) → Como mecenas de la Orquesta de la Corte de Meiningen, el rey apoyó el puesto de Reger como director de la corte.

5. Influencia en compositores posteriores

Paul Hindemith (1895-1963) → Estudiante en el Conservatorio de Leipzig cuando Reger era profesor, Hindemith absorbió el estilo contrapuntístico de Reger, desarrollando más tarde sus propias técnicas neobarrocas y polifónicas.
Arnold Schoenberg (1874-1951) → Aunque nunca colaboraron, Schoenberg respetaba el uso del cromatismo y el contrapunto de Reger, considerándolo un vínculo entre Brahms y el modernismo.
Dmitri Shostakovich (1906-1975) → Las técnicas de orquestación y fuga de Reger influyeron indirectamente en las composiciones de Shostakovich basadas en el contrapunto.

Resumen

Reger estaba profundamente conectado con la tradición musical alemana, manteniendo relaciones con compositores (Bach, Brahms, Strauss), directores (Straube, Busch), intérpretes (Szigeti), instituciones (Conservatorio de Leipzig, Orquesta de la Corte de Meiningen) y mecenas (el rey Jorge II, Elsa Reger). Su legado continuó a través de compositores como Hindemith y Schoenberg.

Obras notables para piano solo

Max Reger compuso un número considerable de obras para piano solo, caracterizadas por texturas complejas, armonías densas, escritura contrapuntística y exigencias virtuosísticas. Estas son algunas de sus composiciones notables para piano solo:

1. Obras a gran escala

Variaciones y fuga sobre un tema de J. S. Bach, op. 81 (1904)

Una de las obras para piano más importantes de Reger.
Un tema de Bach se transforma a través de variaciones altamente cromáticas y virtuosas, que terminan con una gran fuga.

Variaciones y fuga sobre un tema de Telemann, op. 134 (1914)

Un conjunto monumental de variaciones basadas en un tema de Georg Philipp Telemann, que concluye con una intrincada fuga.
Una de las últimas obras importantes para piano de Reger, que demuestra su dominio de la forma de la variación.

Sonata para piano n.º 5 en fa sostenido menor, op. 135 (1915)

Su última sonata para piano, que muestra un lado más maduro y lírico.
Menos densa que algunas de sus obras anteriores, con texturas más claras y profundidad expresiva.

2. Piezas de carácter y suites

Träume am Kamin (Sueños junto a la chimenea), op. 143 (1915-1916)

Un conjunto de piezas líricas más cortas, más íntimas que sus densas obras contrapuntísticas.
Escritas en los últimos años de Reger, muestran un estilo más reflexivo.

Aus meinem Tagebuch (De mi diario), op. 82 (1904)

Una colección de piezas cortas para piano, algunas profundamente expresivas y otras técnicamente exigentes.
Una obra más personal e introspectiva.

Drei Klavierstücke, Op. 7 (1893-94)

Una obra temprana que muestra la influencia de Brahms, con ricas armonías y un fraseo lírico.

Blätter und Blüten (Hojas y flores), Op. 58 (1901-02)

Un encantador conjunto de miniaturas, más ligeras que sus obras más contrapuntísticas.

3. Estudios virtuosos y técnicos

Cuatro estudios especiales (Vier besondere Studien), WoO 41 (1915)

Estudios muy desafiantes que exploran dificultades técnicas y armónicas específicas.

Tocata y fuga, op. 59 n.º 5-6 (1901-02)

Una virtuosa toccata seguida de una fuga inspirada en Bach, ambas exigentes en cuanto a habilidad técnica.

Silhouetten, Op. 53 (1900)

Un conjunto de seis piezas que mezclan brillantez virtuosa con carácter juguetón.

4. Transcripciones y arreglos

Transcripciones de Bach (varias obras)

Reger transcribió y arregló varias obras para órgano de Bach para piano, aportando su amor por el contrapunto y la polifonía al repertorio pianístico.

Conclusión

La música para piano de Reger abarca desde variaciones y fugas a gran escala hasta piezas íntimas de carácter y estudios técnicos. Su estilo, aunque profundamente influenciado por Bach y Brahms, lleva la complejidad armónica y contrapuntística al límite.

Obras destacadas

Las obras destacadas de Max Reger más allá del piano solo abarcan una amplia gama de géneros, como música orquestal, música de cámara, obras para órgano, composiciones corales y lieder. Su música es conocida por sus densas texturas, su complejo contrapunto, su armonía cromática y su profundidad intelectual.

1. Obras orquestales
Variaciones y fuga sobre un tema de Mozart, op. 132 (1914)

Una de las piezas orquestales más famosas de Reger.
Basada en un tema de la Sonata para piano en La mayor, K. 331, de Mozart, transformada a través de variaciones altamente cromáticas y una gran fuga.

Variaciones y fuga sobre un tema de Hiller, Op. 100 (1907)

Variaciones orquestales sobre un tema de Johann Adam Hiller, estructuradas de manera similar a las variaciones orquestales de Brahms.

Sinfonietta en La mayor, Op. 90 (1904-1905)

A pesar del título, se trata de una obra sinfónica a gran escala, que muestra la calidez brahmsiana combinada con el cromatismo característico de Reger.

Suite romántica, Op. 125 (1912)

Una suite ricamente orquestada inspirada en el romanticismo, con armonías exuberantes y temas expresivos.

Cuatro poemas tonales según Arnold Böcklin, op. 128 (1913)

Un conjunto de cuatro poemas sinfónicos inspirados en las pinturas del artista suizo Arnold Böcklin.
Incluye «La isla de los muertos», un tema también utilizado por Rachmaninoff.

2. Música de cámara

Quinteto para clarinete en La mayor, op. 146 (1915-1916)

Una de las últimas obras de Reger, a menudo comparada con el Quinteto para clarinete en si bemol mayor, op. 115 de Brahms.
Presenta una escritura cálida y lírica y sutiles texturas contrapuntísticas.

Sexteto de cuerda en fa mayor, op. 118 (1910)

Una obra de cámara compleja y de rica textura, que combina la calidez brahmsiana con el cromatismo de Reger.

Trío de cuerda n.º 1 en la menor, op. 77b (1904)

Un trío conciso pero profundamente expresivo con una intrincada interacción entre los instrumentos.

Sonatas para violín y piano, op. 72 y op. 139 (1903, 1915)

Ambas presentan un intrincado contrapunto y una virtuosa interacción entre el violín y el piano.

Suite para viola y piano, op. 131d (1915)

Una de las obras para viola más significativas de su época, que combina el lirismo expresivo con las exigencias técnicas.

3. Obras para órgano

Fantasía y fuga sobre B-A-C-H, op. 46 (1900)

Una monumental obra para órgano basada en la firma musical de Bach (B♭-A-C-B).
Muestra tanto un contrapunto estricto como un cromatismo extremo.

Fantasías corales, op. 52 (1899-1900)

Amplios y dramáticos arreglos de corales luteranos, que muestran la influencia de la música de órgano de Bach.

Doce piezas, op. 59 (1901-1902)

Incluye obras más cortas y técnicamente exigentes que muestran la maestría de Reger en el órgano.

Introducción, passacaglia y fuga en mi menor, op. 127 (1913)

Una imponente obra para órgano con una enorme sección de passacaglia, similar a las Variaciones sobre un tema de Haydn de Brahms.

4. Obras corales y vocales

Réquiem (Réquiem latino), op. 144b (1915)

Una adaptación del texto del Réquiem latino, que combina la profundidad romántica con la complejidad armónica de Reger.

Der 100. Psalm (El Salmo 100), op. 106 (1908-1909)

Una enorme composición coral y orquestal del Salmo 100, similar en grandeza al Réquiem alemán de Brahms.

Ocho canciones sagradas, op. 138 (1914)

Una colección de piezas corales a capela, que muestran la maestría contrapuntística de Reger.

Lieder (canciones)

Reger compuso más de 150 lieder, a menudo pasados por alto pero muy expresivos.

Entre los conjuntos más destacados se incluyen:

Schlichte Weisen (Melodías sencillas), op. 76: más folclóricas y líricas.

Fünf Gesänge, op. 55: más complejas armónicamente, con influencias wagnerianas.

Conclusión

La música de Reger va mucho más allá de las obras para piano solo. Sus Variaciones y Fuga orquestales sobre un tema de Mozart, el Quinteto de clarinete de cámara, sus monumentales obras para órgano y sus composiciones corales a gran escala, como el Salmo 100, muestran su genio contrapuntístico, su innovación armónica y su profunda expresividad.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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