Moritz Moszkowski: Cinq pièces brêves pour le piano, Op. 95, Apfel Café Music ACM079

(Apple Music)
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Liste des titres:
1 Mélodie plaintive
2 Scherzino
3 Munuetto
4 Arabesque
5 Câlinerie


Enjoy the silence…

from Apfel Café Music, ACM079

released 15 November, 2024

Jean-Michel Serres (Piano, Engineering, Mixing, Mastering, Cover Design)

Cover Art – “Summer Morning, Okhoino” by Konstantin Korovin (1916)

© 2024 Apfel Café Music
℗ 2024 Apfel Café Music

Moritz Moszkowski: Piano Works
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Moritz Moszkowski: Dix petits morceaux pour piano, Op. 94, Apfel Café Music ACM074

Tracklist:
1 Prélude
2 Calme du soir
3 Idylle
4 Étude
5 Au vieux temps
6 Danse de la magicienne
7 Bagatelle
8 Cantilena
9 Pensée fugitive
10 Ronde joyeuse


Enjoy the silence…

from Apfel Café Music, ACM074

released 11 October, 2024

Jean-Michel Serres (Piano, Engineering, Mixing, Mastering, Cover Design)

Cover Art – “Landscape, 1917” by Konstantin Korovin

© 2024 Apfel Café Music
℗ 2024 Apfel Café Music

Mémorandum sur Moritz Moszkowski

Aperçu

Moritz Moszkowski (1854-1925) était un pianiste et compositeur allemand d’origine polonaise, surtout célèbre pour ses œuvres pour piano qui combinent virtuosité et mélodie captivante. Bien que relativement méconnu aujourd’hui, Moszkowski jouissait d’une grande popularité à son époque, et ses œuvres étaient fréquemment interprétées par les pianistes. Son style musical reste ancré dans le romantisme tardif, caractérisé par une écriture pianistique brillante, élégante et souvent exigeante techniquement.

Voici un aperçu de sa musique et de son influence :

Œuvres pour piano – Moszkowski a composé de nombreuses pièces pour piano, parmi lesquelles ses Études de virtuosité, Études op. 72, et la Valse op. 34, n°1 (connue pour son caractère léger et brillant). Ces pièces sont souvent techniquement exigeantes, conçues pour des pianistes de haut niveau.

Sens de la mélodie – Bien que sa musique ne soit pas révolutionnaire du point de vue harmonique, Moszkowski est réputé pour ses mélodies charmantes et mémorables. Sa musique évoque souvent une atmosphère élégante et brillante, typique de la fin du romantisme.

Orchestre et musique de chambre – Bien qu’il soit surtout connu pour ses œuvres pour piano, Moszkowski a également composé des œuvres pour orchestre, notamment sa Suite d’orchestre op. 39, ainsi que de la musique de chambre, comme son Quintette avec piano en mi majeur, op. 3. Ces œuvres montrent son talent pour la couleur orchestrale et sa compréhension de la forme musicale.

Pédagogie – Moszkowski était un pédagogue respecté et a formé de nombreux élèves. Ses pièces d’étude pour piano sont encore aujourd’hui utilisées pour développer la technique des pianistes en raison de leur efficacité pédagogique et de leur attrait musical.

Influence – Sa musique a influencé plusieurs pianistes et compositeurs du début du XXe siècle, bien que son style ait été éclipsé par des courants modernistes. Ses œuvres demeurent toutefois appréciées pour leur charme mélodique et leur brillant, et sont souvent jouées par des pianistes qui recherchent des pièces romantiques de virtuosité.

Moszkowski est donc une figure intéressante du romantisme finissant : il allie dans ses œuvres une virtuosité pianistique typique de l’époque à une clarté mélodique et harmonique accessible.

Moritz Moszkowski est principalement associé au romantisme tardif. Sa musique reflète les caractéristiques du romantisme par son lyrisme, sa virtuosité pianistique, et ses mélodies expressives. Il a composé dans un style harmonique et mélodique qui s’inscrit dans la continuité des compositeurs romantiques, comme Frédéric Chopin et Franz Liszt.

Bien qu’il soit contemporain de mouvements comme l’impressionnisme et le modernisme, il n’a pas intégré les innovations harmoniques et formelles de ces styles dans ses œuvres. Son écriture reste conservatrice par rapport aux explorations plus audacieuses de compositeurs comme Claude Debussy ou Maurice Ravel. Au lieu de cela, Moszkowski privilégie une esthétique élégante, mélodieuse, et souvent brillante, typique de la fin du romantisme, sans vraiment s’engager dans le modernisme ou l’impressionnisme.

Histoire

Moritz Moszkowski, né en 1854 à Breslau (aujourd’hui Wrocław), a grandi dans une famille d’origine polonaise, où la musique occupait une place importante. Dès son enfance, il montre un talent exceptionnel pour la musique, et ses parents décident de soutenir sa formation. Il étudie le piano et le violon au Conservatoire de Dresde, puis à celui de Stern, à Berlin, où il se consacre davantage au piano, son instrument principal. Il devient rapidement reconnu pour sa technique brillante et son toucher élégant, se faisant une place parmi les pianistes virtuoses de l’époque.

Dans les années 1870, Moszkowski commence à se faire un nom comme compositeur. Il obtient ses premiers succès avec des pièces pour piano qui séduisent les salons européens, notamment sa célèbre Valse brillante en mi majeur, op. 34. Son style, marqué par des mélodies fluides et des harmonies raffinées, devient rapidement populaire, et ses œuvres pour piano, notamment ses études et valses, sont particulièrement appréciées pour leur virtuosité et leur musicalité.

Au sommet de sa carrière dans les années 1880 et 1890, Moszkowski est reconnu comme l’un des compositeurs les plus talentueux de sa génération. En 1897, il s’installe à Paris, où il s’intègre dans la scène musicale tout en maintenant une carrière de professeur et de compositeur. Il devient une figure influente, enseignant à de nombreux élèves et gagnant le respect de ses pairs, notamment Camille Saint-Saëns et Ignacy Paderewski, qui admirent son style.

Malheureusement, le style de Moszkowski commence à passer de mode au début du XXe siècle, alors que des courants modernes comme l’impressionnisme et le modernisme émergent. De plus, des investissements mal gérés et des dépenses importantes l’amènent à des difficultés financières croissantes. La Première Guerre mondiale aggrave encore sa situation, et malgré ses talents et son succès passé, Moszkowski se retrouve progressivement isolé et dans une situation financière difficile.

À la fin de sa vie, Moszkowski donne quelques concerts pour subvenir à ses besoins, mais sa santé décline. Il meurt en 1925, dans des conditions modestes à Paris. Si sa popularité avait diminué à cette époque, Moszkowski a laissé un héritage important dans le répertoire de piano romantique, avec des œuvres appréciées pour leur charme mélodique et leur virtuosité. Ses Études de virtuosité, op. 72, entre autres, restent aujourd’hui des classiques de la pédagogie pianistique, perpétuant sa contribution unique à la musique romantique.

Relations des autre compositeurs

Franz Liszt – Liszt a été une figure inspirante pour Moszkowski, surtout en tant que virtuose du piano. On sait que Moszkowski a rencontré Liszt et a bénéficié de son soutien en tant que jeune compositeur et pianiste. Liszt a reconnu le talent de Moszkowski, ce qui a contribué à lancer sa carrière.

Camille Saint-Saëns – Moszkowski et Saint-Saëns se respectaient et entretenaient des relations amicales. Saint-Saëns appréciait particulièrement la musique de Moszkowski pour sa virtuosité et son charme. Les deux partagent une sensibilité harmonique et mélodique classique, bien qu’avec des nuances nationales différentes.

Ignacy Jan Paderewski – Le pianiste et compositeur polonais Ignacy Paderewski, qui était également une grande figure de la scène musicale européenne, a souvent exprimé son admiration pour Moszkowski. Les deux hommes étaient en contact, et Paderewski jouait souvent les œuvres de Moszkowski dans ses récitals.

Isaac Albéniz – Moszkowski a rencontré le compositeur espagnol Isaac Albéniz, et les deux sont devenus amis. Ils partageaient un goût pour la virtuosité pianistique et l’expression mélodique. Moszkowski a soutenu Albéniz en le recommandant dans le milieu musical parisien, ce qui a aidé Albéniz à se faire connaître en France.

Gabriel Fauré – Bien qu’ils ne soient pas particulièrement proches, Moszkowski a rencontré Fauré lors de ses années passées en France. Leur musique, bien que très différente dans le style, partage parfois une sensibilité harmonique raffinée et un goût pour l’élégance mélodique. Ils se respectaient mutuellement, et Fauré a influencé l’environnement musical parisien dans lequel Moszkowski a évolué.

Emil von Sauer – Emil von Sauer, un autre pianiste virtuose de l’époque, entretenait une correspondance avec Moszkowski. Les deux hommes se respectaient en tant que musiciens et interprètes. Von Sauer jouait également les œuvres de Moszkowski, appréciant leur virtuosité.

Moszkowski avait également des relations avec d’autres figures musicales de son époque en tant que professeur et pédagogue, influençant ainsi une génération de jeunes pianistes et compositeurs. Ses interactions avec ces contemporains montrent son intégration dans le milieu musical européen, même s’il n’était pas aussi lié aux cercles avant-gardistes de l’époque.

Compositeurs similaires

Moritz Moszkowski, avec son style élégant et virtuose ancré dans le romantisme tardif, partage des affinités stylistiques avec plusieurs compositeurs de son époque qui privilégiaient également le charme mélodique et l’expressivité pianistique. Voici quelques compositeurs dont les styles rappellent celui de Moszkowski :

Edvard Grieg – Bien que Grieg soit norvégien et ait souvent intégré des éléments folkloriques nordiques, ses pièces pour piano, comme ses Pièces lyriques, partagent avec celles de Moszkowski une clarté mélodique et une approche délicate de l’harmonie.

Anton Rubinstein – Pianiste virtuose et compositeur russe, Rubinstein a influencé les compositeurs romantiques tardifs avec ses œuvres pour piano brillantes et expressives. Son style romantique et virtuose est proche de celui de Moszkowski, bien qu’il soit souvent plus grandiose dans ses compositions.

Ignacy Jan Paderewski – Contemporain de Moszkowski et lui aussi polonais d’origine, Paderewski était connu pour ses compositions pour piano riches en virtuosité et en mélodie. Les deux compositeurs partagent un style romantique lyrique qui valorise la beauté mélodique.

Camille Saint-Saëns – La musique de Saint-Saëns, en particulier dans ses pièces pour piano et ses concertos, présente des similitudes avec celle de Moszkowski, en alliant virtuosité et élégance. Les deux compositeurs partagent un goût pour la finesse mélodique et l’inventivité technique sans déroger aux conventions tonales.

Emil von Sauer – Ce pianiste et compositeur autrichien, élève de Liszt, a un style pianistique riche et virtuose, semblable à celui de Moszkowski. Il a composé des pièces d’une grande expressivité qui rappellent le style de Moszkowski par leur charme et leur exigence technique.

Theodor Leschetizky – Également élève de Czerny et figure influente de la musique romantique, Leschetizky partage avec Moszkowski un amour pour le répertoire pianistique virtuose et mélodieux, souvent axé sur des textures claires et des lignes lyriques.

Alexander Scriabine (jeunes années) – Dans ses premières compositions pour piano, Scriabine a écrit dans un style romantique proche de Chopin, avec une virtuosité et une expressivité qui peuvent rappeler Moszkowski, bien que son évolution musicale le mènera rapidement vers un langage plus harmonique et mystique.

Chronologie

Jeunesse et formation

1854 : Naissance de Moritz Moszkowski le 23 août à Breslau (aujourd’hui Wrocław, en Pologne), dans une famille juive d’origine polonaise. Sa famille s’installe ensuite à Dresde.
1865 : À 11 ans, il commence ses études musicales au Conservatoire de Dresde, où il étudie le piano et le violon.
1869 : À 15 ans, il entre au Conservatoire de Stern à Berlin, où il étudie le piano avec Eduard Frank, la composition avec Friedrich Kiel et le violon avec Philipp Scharwenka.

Début de carrière et succès

1873 : Fait ses débuts de concertiste à Berlin, obtenant un succès immédiat en tant que pianiste virtuose.
Années 1870 : Moszkowski commence à composer des œuvres pour piano qui attirent l’attention pour leur virtuosité et leur charme mélodique.
1875 : Composition de sa célèbre Valse brillante en mi majeur, op. 34, no 1, une pièce qui deviendra l’une de ses œuvres les plus jouées.
1879 : Devient professeur de piano au Conservatoire de Berlin, où il commence à former des élèves tout en continuant sa carrière de compositeur et de pianiste.

Période de grande popularité

1880 : Sa Sérénade op. 15 devient un succès dans les salons de musique européens.
1884 : Écrit ses célèbres Études de virtuosité, op. 72, des études techniques encore largement utilisées dans les conservatoires aujourd’hui.
1885 : Il épouse Henriette Chaminade, sœur de la compositrice Cécile Chaminade. Leur mariage ne dure que quelques années.
Années 1890 : Moszkowski continue de composer des pièces pour piano, des œuvres de musique de chambre et des pièces orchestrales. Sa Suite d’orchestre, op. 39 (1894) est particulièrement appréciée.

Installation à Paris et déclin

1897 : Moszkowski s’installe à Paris, où il devient une figure respectée du monde musical. Cependant, son style commence à être perçu comme passé de mode à une époque où l’impressionnisme et le modernisme émergent.
Début des années 1900 : Ses œuvres continuent d’être jouées, mais sa carrière de compositeur décline. Moszkowski se tourne davantage vers l’enseignement et la critique musicale pour subvenir à ses besoins.
1908 : Il participe au jury du Conservatoire de Paris pour les concours de piano, étant apprécié comme pédagogue.

Difficultés financières et dernières années

Années 1910 : Moszkowski connaît des difficultés financières croissantes en raison d’une mauvaise gestion de ses finances et de la diminution de sa popularité.
1914 : La Première Guerre mondiale aggrave sa situation financière, et Moszkowski, bien que toujours respecté, vit modestement à Paris.
1921 : Il donne un dernier concert pour lever des fonds pour lui-même, mais sa santé décline.

Décès

1925 : Moritz Moszkowski meurt le 4 mars 1925 à Paris dans des conditions modestes, après des années de difficultés financières.

Héritage

Bien que sa popularité ait diminué dans les dernières années de sa vie, Moszkowski reste reconnu pour son influence sur le répertoire pianistique romantique. Ses œuvres sont encore appréciées pour leur virtuosité et leur charme, et plusieurs de ses études et pièces pour piano continuent de figurer dans le répertoire des pianistes.

Œuvres célèbres de piano solo

Moritz Moszkowski est surtout connu pour ses œuvres de piano solo, qui brillent par leur virtuosité, leur élégance et leur charme mélodique. Voici certaines de ses pièces de piano les plus célèbres :

Études de virtuosité, op. 72 (1893) – Sans doute son recueil le plus célèbre, ces études sont appréciées pour leur combinaison de défis techniques et de musicalité accessible. Elles couvrent différents aspects techniques du piano, avec des lignes mélodiques attrayantes.

Valse brillante en mi majeur, op. 34, no 1 – Cette valse est l’une des œuvres les plus populaires de Moszkowski. Elle est souvent jouée comme pièce de concert pour sa vivacité et sa virtuosité, et elle illustre bien son style lyrique et brillant.

Caprice espagnol, op. 37 – Cette pièce évoque des couleurs espagnoles dans un style dynamique et enjoué. Elle est particulièrement aimée pour son rythme entraînant et ses ornements virtuoses.

Étincelles, op. 36, no 6 – Une courte pièce brillante qui fait partie du recueil Moments musicaux. Elle est rapide et vive, ressemblant à un feu d’artifice musical.

Sérénade, op. 15, no 1 – D’une mélodie charmante et accessible, cette pièce est souvent jouée dans les salons et est aimée pour sa simplicité lyrique et son caractère apaisant.

Pièces caractéristiques, op. 36 – Ce recueil contient plusieurs miniatures, chacune avec son propre caractère distinctif. Outre Étincelles, il inclut d’autres pièces charmantes et évocatrices.

Valses pour piano, op. 41 – Cette série de valses combine la grâce et l’élégance avec une écriture pianistique brillante, parfaite pour les récitals.

Romance sans paroles, op. 26 – Pièce lyrique et délicate, souvent interprétée pour sa mélodie touchante et son expression romantique.

Œuvres célèbres

Œuvres orchestrales

Suite d’orchestre en sol mineur, op. 39 – Composée en 1894, cette suite en cinq mouvements est l’une des œuvres orchestrales les plus appréciées de Moszkowski. Elle se distingue par sa richesse harmonique et sa couleur orchestrale, avec des mouvements lyriques et dansants.

Concerto pour piano en mi majeur, op. 59 – Bien qu’il ne soit pas joué aussi souvent que les concertos de Liszt ou de Rachmaninov, ce concerto est une œuvre brillante et virtuose. Il témoigne de la maîtrise de Moszkowski dans l’écriture pianistique, et son second mouvement est particulièrement apprécié pour son lyrisme.

Concerto pour violon en do majeur, op. 30 – Ce concerto pour violon est relativement peu connu mais mérite l’attention pour sa mélodie chaleureuse et ses passages virtuoses. Il montre son intérêt pour le violon, un instrument qu’il a étudié dans sa jeunesse.

Musique de chambre

Quintette avec piano en mi majeur, op. 3 – Composée assez tôt dans sa carrière, cette œuvre est l’une de ses plus importantes en musique de chambre. Elle est notable pour sa structure solide et ses thèmes mélodiques accrocheurs, avec un piano qui dialogue brillamment avec les cordes.

Suite pour deux violons et piano, op. 71 – Cette suite est très appréciée pour son originalité et son charme. Elle est composée de quatre mouvements et offre une combinaison élégante et équilibrée de mélodies virtuoses entre les deux violons et le piano.

Œuvres vocales

Chansons – Moszkowski a également composé quelques œuvres vocales, notamment des chansons dans un style romantique. Bien que moins célèbres, ces chansons présentent un lyrisme mélodieux similaire à celui de ses pièces pour piano.

Opéra Boabdil, op. 49 – Cet opéra, basé sur la vie du dernier roi musulman de Grenade, montre l’intérêt de Moszkowski pour l’exotisme. Bien qu’il ne soit pas fréquemment joué, il comporte des moments dramatiques et des passages mélodiques mémorables.

Œuvres pour orchestre et piano

Fantaisie pour piano et orchestre sur des airs populaires espagnols, op. 32 – Cette œuvre utilise des airs espagnols pour créer un ensemble vif et coloré, typique de l’intérêt de Moszkowski pour les thèmes espagnols.

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