Mémoires sur Richard Strauss et ses ouvrages

Vue d’ensemble

Richard Strauss (1864-1949) était un compositeur et chef d’orchestre allemand, réputé pour ses poèmes sonores, ses opéras et ses lieder richement orchestrés. Il est l’un des principaux compositeurs de la fin de la période romantique et du début de la période moderniste, connu pour son utilisation novatrice de l’orchestration, de l’harmonie et de l’intensité dramatique.

Biographie

Début de la vie :

Né le 11 juin 1864 à Munich, en Allemagne, Strauss est le fils de Franz Strauss, corniste principal de l’orchestre de la cour de Munich. Son père était un musicien conservateur, tandis que sa mère était issue d’une riche famille de brasseurs.
Exposé à la musique dès son plus jeune âge, Strauss compose ses premières œuvres alors qu’il est encore enfant, fortement influencé par des compositeurs classiques tels que Mozart, Beethoven et Schubert.

Éducation musicale :

Strauss étudie la musique de manière formelle et devient un pianiste et un chef d’orchestre compétent. Au début, son style adhère aux formes classiques, mais il adopte plus tard les idées révolutionnaires de Wagner, Liszt et Berlioz, en particulier dans le domaine de la musique à programme.

Faits saillants de sa carrière :

Strauss a commencé comme chef d’orchestre et a rapidement été reconnu pour ses poèmes sonores, puis pour ses opéras qui lui ont valu une renommée internationale. Il a occupé des postes de chef d’orchestre à Munich, Weimar, Berlin et Vienne.
Son rôle en tant que figure culturelle dans l’Allemagne nazie reste controversé, bien que son principal objectif à cette époque ait été de protéger sa belle-fille juive et ses petits-enfants.

Les dernières années et la mort :

Strauss est resté actif en tant que compositeur jusqu’à l’âge de 80 ans. Ses dernières œuvres, telles que Metamorphosen et Four Last Songs, sont réfléchies et poignantes.
Il meurt le 8 septembre 1949 à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne.

Œuvres principales

Poèmes sonores (poèmes symphoniques)

Les poèmes symphoniques de Strauss comptent parmi ses réalisations les plus célèbres, car ils témoignent de sa maîtrise de l’orchestration et de la musique narrative :

Don Juan (1888) : Une représentation virtuose des aventures de l’amant légendaire.
Also sprach Zarathustra (1896) : Inspirée du roman philosophique de Nietzsche, cette œuvre est célèbre pour sa fanfare d’ouverture (Sunrise), utilisée dans 2001 : l’Odyssée de l’espace.
Ein Heldenleben (La vie d’un héros, 1898) : Pièce semi-autobiographique décrivant les triomphes et les luttes d’un artiste-héros.
Till Eulenspiegels lustige Streiche (1895) : Une représentation humoristique et vivante du héros folklorique espiègle Till Eulenspiegel.
Mort et transfiguration (1889) : Une exploration poignante des derniers moments d’un homme et de son ascension spirituelle.

Opéras

Strauss a révolutionné l’opéra par son utilisation novatrice de l’harmonie et de l’orchestration, ainsi que par ses collaborations avec des librettistes comme Hugo von Hofmannsthal :

Salomé (1905) : Basé sur la pièce d’Oscar Wilde, cet opéra a choqué le public par sa sensualité et sa musique dissonante, en particulier la danse des sept voiles, qui constitue le point culminant de l’œuvre.
Elektra (1909) : Une relecture déchirante et expressionniste de la tragédie grecque, remarquable pour son drame intense et ses harmonies avancées.
Der Rosenkavalier (1911) : Opéra comique et nostalgique situé dans la Vienne du XVIIIe siècle, mêlant des mélodies luxuriantes à des thèmes de valse.
Ariadne auf Naxos (1912/1916) : Un mélange de comédie et de tragédie, combinant les styles de l’opera buffa et de l’opera seria.
Capriccio (1942) : Un « morceau de conversation » philosophique sur la nature de l’opéra, reflétant le style mature de Strauss.
Lieder (chansons)

Strauss a été un compositeur prolifique de lieder, souvent accompagnés d’un orchestre ou d’un piano. Ses chansons sont appréciées pour leur lyrisme et leur profondeur émotionnelle :

« Morgen ! (op. 27, no 4) : Une chanson sereine et optimiste sur l’amour et l’avenir.
« Allerseelen » (op. 10, n° 8) : Un tendre souvenir d’amour.
Four Last Songs (1948) : Un cycle de réflexion profonde écrit peu avant sa mort, méditant sur la vie, la mort et la transcendance.

Style et innovations

L’orchestration :

Les œuvres de Strauss sont marquées par des orchestrations luxuriantes et complexes. Il a repoussé les limites de la couleur orchestrale, créant des textures riches et des effets dramatiques.

Langage harmonique :

Ses premières œuvres sont fermement ancrées dans la tonalité romantique, mais il a ensuite expérimenté le chromatisme et la dissonance, en particulier dans des opéras comme Salomé et Elektra.

La narration en musique :

Strauss était un maître de la narration musicale, en particulier dans ses poèmes sonores, où il utilisait des leitmotivs et des effets orchestraux vifs pour dépeindre des personnages et des événements.

Mélange de tradition et de modernité :

Tout en adoptant des techniques modernes, Strauss a conservé un lien étroit avec la tradition romantique, en particulier dans ses dernières œuvres.

L’héritage

Richard Strauss est considéré comme l’un des plus grands compositeurs de la fin de l’ère romantique et du début de l’ère moderne. Ses œuvres continuent d’être jouées fréquemment et sont célébrées pour leur puissance émotionnelle, leur brio technique et leur intensité dramatique.

Histoire

Richard Strauss, né le 11 juin 1864 à Munich, en Allemagne, est un compositeur dont la vie se situe entre la fin de l’ère romantique et le début de l’ère moderne. Il a été profondément influencé par son éducation dans une famille de musiciens. Son père, Franz Strauss, cor solo de l’orchestre de la cour de Munich, était un traditionaliste convaincu qui admirait des compositeurs comme Mozart et Beethoven, mais désapprouvait les innovations de Wagner. Malgré cela, le jeune Richard absorbe à la fois les traditions classiques de son père et les idées révolutionnaires qui définiront ses œuvres ultérieures.

Strauss a commencé à composer dès son plus jeune âge, et son talent précoce s’est manifesté dans ses œuvres pour piano et ses œuvres de musique de chambre. Ses premières compositions s’inspirent de modèles conservateurs, car c’est son père qui a guidé son éducation initiale. Cependant, sa rencontre avec la musique de Wagner au cours de son adolescence marque un tournant. Malgré la désapprobation de son père, Strauss est captivé par les orchestrations luxuriantes et l’expressivité dramatique de Wagner, qui posent les jalons de son futur style.

Au début de la vingtaine, la carrière de Strauss commence à s’épanouir lorsqu’il obtient des postes de chef d’orchestre dans des orchestres prestigieux, d’abord à Munich, puis à Weimar, Berlin et Vienne. La direction d’orchestre lui apporte non seulement une stabilité financière, mais lui permet également de mettre en valeur ses compositions. C’est avec ses poèmes symphoniques, à commencer par « Don Juan » (1888), qu’il fait sa première percée, annonçant sa maîtrise de l’orchestration et son flair pour la narration musicale. Ces poèmes symphoniques, dont « Also sprach Zarathustra », « Till Eulenspiegel’s Merry Pranks » et « Ein Heldenleben », l’ont établi comme l’un des principaux compositeurs de son temps.

La carrière d’opéra de Strauss a commencé sérieusement au début des années 1900. Son opéra « Salomé » (1905), basé sur la pièce d’Oscar Wilde, a choqué et fasciné le public par son sujet provocateur et sa partition intensément dissonante. Ce succès a été suivi par « Elektra » (1909), une œuvre révolutionnaire qui a repoussé les limites de l’harmonie et de l’intensité émotionnelle, annonçant l’aube du modernisme dans l’opéra. Cependant, Strauss s’est rapidement tourné vers un style plus lyrique et nostalgique avec « Der Rosenkavalier » (1911), une comédie luxuriante et élégante se déroulant dans la Vienne du XVIIIe siècle, qui est devenue l’une de ses œuvres les plus populaires.

Strauss a collaboré étroitement avec le poète Hugo von Hofmannsthal, qui est devenu son librettiste le plus important. Ensemble, ils ont créé des chefs-d’œuvre d’opéra mêlant profondeur philosophique et musique richement texturée, tels que « Ariadne auf Naxos » et « Die Frau ohne Schatten ». Leur collaboration s’est toutefois achevée à la mort d’Hofmannsthal en 1929, laissant Strauss sans allié créatif d’envergure comparable.

Les dernières années du compositeur ont été marquées à la fois par le triomphe et la controverse. Pendant l’ère nazie, Strauss a occupé des fonctions culturelles officielles, notamment en tant que président de la Reichsmusikkammer. Son implication dans le régime a fait l’objet de nombreux débats ; alors que Strauss était apolitique et se concentrait sur la protection de sa belle-fille juive et de ses petits-enfants, son association avec les autorités nazies a terni son héritage. Malgré ces difficultés, Strauss a continué à composer, créant certaines de ses œuvres les plus profondes dans les dernières années de sa vie.

Au cours de la dernière décennie de sa vie, Strauss a réfléchi à la mortalité et à l’héritage de son art. Ses « Quatre dernières chansons » (1948), écrites vers la fin de sa vie, sont des méditations d’une beauté envoûtante sur la vie et la mort. Strauss s’est éteint le 8 septembre 1949 à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, à l’âge de 85 ans.

La vie de Richard Strauss a été marquée par des réalisations artistiques remarquables et une adaptation à un paysage musical et politique en pleine mutation. Ses œuvres, qui vont des vifs poèmes sonores de sa jeunesse à la beauté introspective de ses derniers lieder, continuent de captiver les publics du monde entier, lui assurant une place parmi les plus grands compositeurs de l’histoire.

Chronologie

1864 : Né le 11 juin à Munich, en Allemagne, dans une famille de musiciens ; son père, Franz Strauss, était un corniste réputé.
1870s : Enfant, il commence à composer de la musique et fait preuve d’un talent précoce pour le piano et la composition.
1882 : Il fréquente l’université de Munich, où il étudie la philosophie et l’histoire de l’art tout en poursuivant ses études musicales.
1885 : Nommé chef d’orchestre adjoint à Meiningen sous la direction de Hans von Bülow.
1888 : Il compose son premier grand poème symphonique, « Don Juan », qui lance sa carrière de compositeur.
1889 : Chef d’orchestre à Weimar et composition de « Mort et Transfiguration », un autre célèbre poème symphonique.
1896 : Création de « Also sprach Zarathustra », l’une de ses œuvres orchestrales les plus célèbres.
1898 : Il devient chef d’orchestre en chef de l’Opéra de Berlin.
1905 : Première de son opéra « Salomé », qui choque et fascine le public par ses thèmes provocateurs.
1909 : Première d’« Elektra », un opéra moderniste révolutionnaire.
1911 : Il compose « Der Rosenkavalier », un opéra nostalgique et élégant qui devient l’une de ses œuvres les plus populaires.
1912-1929 : Collabore avec le librettiste Hugo von Hofmannsthal, produisant des opéras comme « Ariadne auf Naxos » (1912/1916) et « Die Frau ohne Schatten » (1919).
1919 : Il devient codirecteur de l’Opéra de Vienne.
1930s : Il continue à composer des opéras mais doit faire face à une baisse de popularité.
1933-1945 : Sous le régime nazi, il est président de la Reichsmusikkammer, mais est critiqué pour son association avec cette institution. Il protège les membres juifs de sa famille pendant cette période.
1945 : Il assiste à la fin de la Seconde Guerre mondiale et compose le triste « Metamorphosen », qui évoque la destruction de la culture allemande.
1948 : Il achève son dernier chef-d’œuvre, les « Quatre derniers chants », méditations sur la vie et la mort.
1949 : Il meurt le 8 septembre à Garmisch-Partenkirchen, en Allemagne, à l’âge de 85 ans.

Caractéristiques de la musique

La musique de Richard Strauss se caractérise par sa vive expressivité, sa maîtrise technique et sa capacité à évoquer des émotions et des images profondes. Il a été l’un des compositeurs les plus novateurs de son époque, faisant le lien entre l’ère romantique et le début de l’ère moderniste. Voici les principales caractéristiques de sa musique :

1. Orchestration magistrale

Textures riches et luxuriantes : Strauss était un maître de l’orchestration, connu pour créer des paysages sonores complexes, colorés et détaillés. Son utilisation de l’orchestre a souvent été comparée à de la peinture sonore.
Orchestre élargi : il utilisait de grands orchestres, y compris des instruments novateurs, pour obtenir une large gamme de timbres et de contrastes dynamiques.

Exemples :

La fanfare d’ouverture de Also sprach Zarathustra (1896) démontre sa capacité à créer des effets dramatiques et puissants.
Le poème symphonique Ein Heldenleben (1898) présente une écriture virtuose pour chaque section de l’orchestre.

2. Programmation et narration

Strauss a souvent composé de la musique à programme, c’est-à-dire des œuvres qui racontent une histoire ou dépeignent des événements, des personnages ou des émotions spécifiques.
Ses poèmes sonores (p. ex. Don Juan, Till Eulenspiegel’s Merry Pranks, Death and Transfiguration) sont des récits musicaux qui décrivent de façon vivante des personnages, des paysages et des événements dramatiques.
Ses opéras sont également axés sur la narration, avec des accompagnements orchestraux détaillés qui renforcent le caractère dramatique et la profondeur émotionnelle des histoires.

3. Gamme émotionnelle et intensité dramatique

La musique de Strauss couvre une vaste gamme d’émotions, allant de l’héroïsme et du triomphe à l’introspection et à la tragédie.
Il pouvait dépeindre des états psychologiques extrêmes, en particulier dans ses opéras comme Salomé (1905) et Elektra (1909), qui transmettent une intensité émotionnelle brute, presque insoutenable.
En revanche, des œuvres comme Der Rosenkavalier (1911) présentent un aspect plus léger, plus nostalgique et plus comique.

4. Des harmonies complexes

Strauss a repoussé les limites de la tonalité traditionnelle, en particulier dans ses œuvres du début du XXe siècle.
Chromatisme et dissonance : Des opéras comme Salomé et Elektra contiennent un langage harmonique dense et des dissonances audacieuses, reflétant la tension psychologique des histoires.
Bien qu’il ait expérimenté des techniques modernistes, Strauss n’a jamais complètement abandonné la tonalité, résolvant souvent les dissonances pour offrir des moments de soulagement harmonique.

5. Leitmotivs et développement thématique

Strauss utilise fréquemment des leitmotivs, c’est-à-dire des thèmes musicaux associés à des personnages, des idées ou des émotions spécifiques. Ces thèmes évoluent tout au long d’une pièce, reflétant la progression narrative ou dramatique.
Dans Ein Heldenleben, par exemple, Strauss attribue des motifs au héros, à ses adversaires et à son amoureuse, et les développe de manière interactive.

6. Exigences virtuoses

Les œuvres de Strauss sont techniquement exigeantes pour les interprètes et requièrent un haut niveau de compétence.
Pour les orchestres : Sa musique comporte souvent des contrepoints complexes, des passages rapides et des gammes dynamiques étendues.
Pour les chanteurs : ses opéras exigent une endurance vocale et une expressivité dramatique incroyables, en particulier dans des rôles comme Salomé et Elektra.
Pour les solistes : Ses œuvres orchestrales et ses concertos mettent souvent en valeur des instruments individuels, comme le cor dans son Concerto pour cor n° 1.

7. Un mélange de tradition et d’innovation

Strauss était profondément ancré dans la tradition romantique, suivant l’héritage de compositeurs tels que Wagner, Liszt et Berlioz, mais il a modernisé leurs techniques.
Il a embrassé l’innovation dans l’harmonie, la forme et l’orchestration tout en conservant des éléments de lyrisme et de clarté structurelle, en particulier dans ses dernières œuvres comme les Quatre derniers chants (1948).

8. Exploration de l’expérience humaine

La musique de Strauss aborde souvent des thèmes universels tels que l’amour, l’héroïsme, la mortalité et la transformation. Par exemple :
Mort et transfiguration dépeint le voyage d’une âme de la souffrance terrestre à la paix éternelle.
Les Quatre derniers chants réfléchissent à la beauté et à l’inévitabilité de la fin de la vie.

9. Humour et espièglerie

Nombre de ses œuvres intègrent l’esprit et l’humour, souvent par le biais de gestes musicaux ou de thèmes ludiques.
Merry Pranks de Till Eulenspiegel en est un excellent exemple, avec ses mélodies espiègles et ses effets orchestraux humoristiques décrivant les aventures du filou en titre.

10. Le lyrisme du romantisme tardif

Tout au long de sa carrière, Strauss a conservé son amour de la mélodie. Même dans ses œuvres les plus modernistes, des moments de lyrisme transparaissent.
Ses lieder (Morgen !, Allerseelen, Zueignung) témoignent de sa capacité à composer de belles mélodies qui ressemblent à des chansons et qui sont profondément expressives.

Conclusion

La musique de Richard Strauss témoigne de son génie de compositeur et d’orchestrateur. Elle allie la profondeur émotionnelle, le brio technique et une vaste exploration de la condition humaine. Sa capacité à trouver un équilibre entre innovation et tradition lui vaut un attrait durable auprès du public et des interprètes.

Richard Strauss est apparenté à Johann Strauss II

Richard Strauss et Johann Strauss II n’ont pas de lien de parenté direct, bien qu’ils portent le même nom de famille et soient d’éminents compositeurs. Leur lien n’est qu’une coïncidence en ce qui concerne leur nom de famille et leur importance dans la musique classique.

Johann Strauss II (1825-1899) faisait partie de la célèbre famille Strauss de Vienne, connue sous le nom de « rois de la valse ». Johann II est célèbre pour sa musique légère, en particulier les valses et les opérettes comme Le Danube bleu et La Chauve-souris.

Richard Strauss (1864-1949) est un compositeur allemand associé à la fin de la période romantique et au début de la période moderniste. Il est connu pour ses poèmes sonores (Also sprach Zarathustra, Don Juan) et ses opéras (Salomé, Der Rosenkavalier).

Bien qu’ils aient vécu à des périodes qui se chevauchent et qu’ils aient fait carrière dans la musique, leurs styles et leurs genres sont très différents. Johann Strauss II s’est concentré sur la musique légère viennoise, tandis que Richard Strauss a été une figure majeure des œuvres orchestrales et lyriques de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Relations avec d’autres compositeurs

Richard Strauss a entretenu d’importantes relations professionnelles avec d’autres compositeurs, mais pas nécessairement familiales. Voici quelques liens importants :

Relations directes avec des compositeurs :

Alexander Ritter (1833-1896)

Marié à la nièce de Richard Wagner, Alexander Ritter exerce une forte influence sur Strauss. Il lui fait découvrir la musique de Wagner et les idées de Liszt, l’éloignant des traditions classiques de Brahms et de Schumann pour l’orienter vers des styles de composition programmatiques et de poèmes sonores.

Gustav Mahler (1860-1911)

Strauss et Mahler ont entretenu une relation cordiale mais compétitive. Tous deux étaient d’éminents contemporains qui admiraient le travail de l’autre. Mahler a dirigé la musique de Strauss et Strauss, en retour, a reconnu l’influence et la grandeur de Mahler, bien qu’ils aient eu des styles de composition différents.

Hans von Bülow (1830-1894)

Von Bülow a été l’un des principaux mentors de Strauss. En tant que chef d’orchestre et pianiste, il a offert à Strauss d’importantes opportunités au début de sa carrière. Strauss fut l’assistant de von Bülow et lui succéda plus tard à la tête de l’orchestre de Meiningen.

Richard Wagner (1813-1883)

Bien que Strauss n’ait jamais rencontré Wagner (Wagner est mort lorsque Strauss avait 19 ans), sa musique a profondément influencé les œuvres lyriques et orchestrales de Strauss. Strauss admirait Wagner et a absorbé de nombreux aspects de ses techniques harmoniques et dramatiques.

Hugo von Hofmannsthal (1874-1929)

Bien que n’étant pas compositeur, Hofmannsthal fut le principal librettiste et collaborateur de Strauss pour des opéras tels que Der Rosenkavalier, Ariadne auf Naxos et Elektra. Leur collaboration a été aussi importante pour le succès de Strauss à l’opéra que n’importe quelle relation avec un autre compositeur.

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Bien que Strauss n’ait pas adopté le style atonal de Schoenberg, les deux compositeurs connaissaient leurs œuvres respectives. Strauss a dirigé certaines des premières compositions tonales de Schoenberg et s’est intéressé aux développements modernistes, bien qu’il ait finalement suivi sa propre voie, plus tonale.

Igor Stravinsky (1882-1971)

Strauss et Stravinsky connaissaient l’œuvre de l’autre mais avaient des philosophies musicales différentes. L’admiration de Strauss pour les premières œuvres de Stravinsky, comme L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps, est documentée, bien que le style de Stravinsky ait évolué de façon spectaculaire dans des directions que Strauss n’a pas suivies.

Paul Hindemith (1895-1963)

Strauss et Hindemith se respectaient mutuellement, mais représentaient des générations et des approches de la composition différentes. Hindemith, plus jeune, considérait Strauss comme une figure monumentale de la musique allemande.

Contexte général :

Bien que Strauss ait été influencé par Wagner et Liszt au début de sa carrière, il est resté relativement indépendant, traçant sa propre voie. Il a davantage collaboré avec des librettistes et des dramaturges qu’avec d’autres compositeurs directement, mais sa musique s’est souvent engagée dans un dialogue avec les traditions et les innovations de ses pairs.

Compositeurs similaires

La musique de Richard Strauss fait le lien entre la fin de la période romantique et le début de la période moderniste. Elle se caractérise par une orchestration luxuriante, une profondeur émotionnelle et une intensité dramatique. Voici des compositeurs qui présentent des similitudes avec Strauss à divers égards :

Influences romantiques et post-romantiques
Gustav Mahler (1860-1911)

Strauss et Mahler ont tous deux travaillé dans l’idiome romantique tardif, mettant l’accent sur l’orchestration et l’expression dramatique. Alors que Strauss s’est concentré sur les poèmes sonores et les opéras, les symphonies de Mahler partagent la même intensité émotionnelle et la même grandeur orchestrale.
Richard Wagner (1813-1883)

Strauss a été profondément influencé par les innovations de Wagner en matière d’opéra, notamment l’utilisation de leitmotivs, la richesse harmonique et le drame à grande échelle. Les opéras de Strauss tels que Salomé et Elektra témoignent de l’influence wagnérienne.
Anton Bruckner (1824-1896)

Comme Strauss, Bruckner a créé des œuvres orchestrales massives aux textures complexes et à l’intensité spirituelle. Si Bruckner s’est orienté vers les symphonies, la grandeur et l’audace harmonique de ses œuvres font écho aux poèmes sonores de Strauss.
Franz Liszt (1811-1886)

Liszt a été le premier à utiliser le format du poème symphonique que Strauss a maîtrisé. Les deux compositeurs ont utilisé la musique pour évoquer des récits vivants et des voyages émotionnels.
Les maîtres de l’orchestre et de l’opéra
Hector Berlioz (1803-1869)

Les premières œuvres à programme de Berlioz, comme la Symphonie fantastique, partagent l’intérêt de Strauss pour la narration par la musique. L’orchestration audacieuse de Berlioz fait également écho à l’approche colorée de Strauss.
Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Les poèmes sonores de Saint-Saëns, tels que Danse macabre et Le Rouet d’Omphale, présentent des similitudes avec ceux de Strauss par leur imagerie vive et leur brillance orchestrale.
Claude Debussy (1862-1918)

Bien que plus impressionnistes, Debussy et Strauss se rejoignent dans leur capacité à créer une atmosphère. Des œuvres comme Don Juan et Der Rosenkavalier de Strauss peuvent être comparées au Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy pour leurs textures luxuriantes et leurs nuances expressives.
Jean Sibelius (1865-1957)

Les poèmes sonores de Sibelius (Finlandia, Tapiola) ont une structure narrative proche de celle de Strauss. Son orchestration, bien que souvent plus austère, partage avec Strauss l’importance accordée à l’atmosphère et au développement thématique.
Contemporains du XXe siècle
Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)

L’idiome luxuriant et romantique tardif de Korngold, en particulier dans ses opéras et ses musiques de film, présente des parallèles étroits avec la musique richement texturée de Strauss.
Sergei Rachmaninoff (1873-1943)

Le lyrisme et la virtuosité romantiques de Rachmaninov entrent en résonance avec la capacité de Strauss à équilibrer beauté et complexité technique dans ses œuvres orchestrales.
Zoltán Kodály (1882-1967) et Béla Bartók (1881-1945)

Bien que plus influencées par les traditions folkloriques, les œuvres tonales de ces compositeurs du début du XXe siècle partagent l’intérêt de Strauss pour les couleurs orchestrales vives et l’innovation.
Igor Stravinsky (1882-1971) (œuvres de jeunesse)

Les premiers ballets de Stravinsky, comme L’Oiseau de feu, font écho à la maîtrise de Strauss en matière d’orchestration et de dramaturgie dynamique.
Traditions allemande et austro-allemande
Hans Pfitzner (1869-1949)
Contemporain de Strauss, les œuvres de Pfitzner, en particulier son opéra Palestrina, partagent un langage harmonique et une profondeur philosophique similaires à ceux de la fin du romantisme.
Max Reger (1873-1916)
Les œuvres de Reger, densément orchestrées et chromatiques, sont similaires à celles de Strauss par leur complexité et leur poids émotionnel.

Ouvrages notables

Richard Strauss est connu pour ses opéras, ses poèmes sonores et ses œuvres orchestrales qui illustrent la fin de l’ère romantique et le début de l’ère moderniste. Vous trouverez ci-dessous une liste de ses œuvres les plus remarquables dans différents genres :

Opéras
Les opéras de Strauss comptent parmi ses contributions les plus importantes à la musique, mêlant le drame wagnérien à son style unique.

Salomé (1905)

Opéra scandaleux en un acte basé sur la pièce d’Oscar Wilde, avec la tristement célèbre danse des sept voiles et une scène finale intense.

Elektra (1909)
Un opéra en un acte d’une extrême intensité émotionnelle, connu pour ses dissonances et sa grande orchestration.

Le Chevalier à la rose (1911)

Un opéra comique avec des valses luxuriantes d’inspiration viennoise et une exploration douce-amère de l’amour et du temps.

Ariadne auf Naxos (1912 ; révisé en 1916)

Un mélange unique de comédie et de tragédie, combinant l’opera buffa et l’opera seria.

Die Frau ohne Schatten (1919)

Un opéra dense et riche en symboles, souvent considéré comme l’une des œuvres les plus ambitieuses de Strauss.

Arabella (1933)

Un opéra romantique au style élégant et lyrique, souvent comparé à Der Rosenkavalier.

Capriccio (1942)

Le dernier opéra de Strauss, une exploration philosophique de la relation entre les mots et la musique.

Poèmes sonores

Les poèmes sonores de Strauss sont des chefs-d’œuvre de la musique orchestrale programmatique, qui dépeignent de manière vivante des histoires, des personnages et des idées.

Don Juan (1888)

Une représentation virtuose et énergique de l’amant légendaire.

Tod und Verklärung (Mort et transfiguration) (1889)

Une œuvre profondément émouvante qui explore le voyage d’un mourant vers l’au-delà.

Till Eulenspiegels lustige Streiche (Les joyeuses farces de Till Eulenspiegel) (1895)

Une représentation humoristique et malicieuse des aventures du héros folklorique Till Eulenspiegel.

Also sprach Zarathustra (1896)

Inspiré de l’œuvre philosophique de Friedrich Nietzsche, célèbre pour son ouverture emblématique (Sunrise).

Don Quichotte (1897)

Poème symphonique mettant en scène un violoncelle solo (Don Quichotte) et un alto (Sancho Panza), décrivant des épisodes du roman de Cervantès.

Ein Heldenleben (La vie d’un héros) (1898)

Un poème autobiographique célébrant la vie et les triomphes d’un héros (Strauss lui-même).

Symphonia Domestica (1903)

Une représentation musicale de la vie familiale de Strauss.

Eine Alpensinfonie (Une symphonie alpine) (1915)

Un grand poème sonore décrivant une journée d’escalade dans les Alpes.

Œuvres orchestrales et chorales

Metamorphosen (1945)

Une œuvre pour 23 cordes solistes, une réflexion sur la destruction de la culture allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

Four Last Songs (1948)

Un ensemble de chansons orchestrales pour soprano et orchestre, parmi les œuvres les plus poignantes et les plus belles de Strauss.

Concerto pour cor no 1 en mi bémol majeur (1882-1883)

Une œuvre jeune et lyrique qui met en évidence le lien de Strauss avec le cor (son père était corniste).

Concerto pour cor no 2 en mi bémol majeur (1942)

Œuvre de maturité reflétant le style tardif de Strauss.

Lieder (chansons)

Strauss a composé de nombreuses chansons, souvent accompagnées d’un riche orchestre.

Zueignung (Dédicace), opus 10 no 1 (1885)

Une chanson de jeunesse très appréciée qui met en valeur le talent mélodique de Strauss.

Morgen ! (Demain !), opus 27 no 4 (1894)

Une chanson radieuse et tendre, souvent interprétée avec un violon obligé.

Cäcilie (Cecilia), opus 27 no 2 (1894)

Une expression passionnée de l’amour.

Vier letzte Lieder (Quatre derniers chants) (1948)

Le dernier chef-d’œuvre de Strauss, une réflexion sur la vie et la mort d’une profonde beauté.

Ballets et autres œuvres

Josephs-Legende (La légende de Joseph) (1914)

Ballet inspiré de l’histoire biblique de Joseph.

Le Bourgeois gentilhomme Suite (1917)

Suite orchestrale légère inspirée de la pièce de Molière.

Aussi sprach Zarathustra, Op. 30

Structure et mouvements

L’œuvre est divisée en neuf sections, jouées sans pause. Ces sections sont introduites dans la partition par des titres correspondant à des thèmes du livre de Nietzsche. Malgré l’inspiration philosophique, Strauss a voulu que l’œuvre soit plus évocatrice que programmatique.

Introduction : « Lever de soleil »

La célèbre fanfare d’ouverture, avec un do soutenu joué à l’orgue, aux cuivres et aux timbales, représente le soleil levant. Elle symbolise l’éveil de la conscience et la grandeur de la nature.
Cette section est devenue emblématique après avoir été utilisée dans le film 2001 : l’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick.

« Of the Backworldsmen » (Von den Hinterweltlern) (Des hommes de l’arrière-monde)

Une section sombre et méditative, qui reflète peut-être la critique de Nietzsche à l’égard des croyances métaphysiques et des aspirations à l’autre monde.

« De la grande nostalgie » (Von der großen Sehnsucht)

Musique expressive et nostalgique, symbolisant les désirs humains et la quête de sens.

« Des joies et des passions » (Von den Freuden und Leidenschaften)

Musique passionnée et orageuse, décrivant le tumulte des émotions.

« Le chant de la tombe » (Das Grablied)

Une section plus calme et réfléchie, représentant les thèmes de la mortalité et du caractère éphémère de la vie.

« De la science et de l’apprentissage » (Von der Wissenschaft)

Une fugue commence dans cette section, utilisant l’interprétation de Strauss de la recherche scientifique de la vérité, employant un style rigide et intellectuel.

« Le convalescent » (Der Genesende)

Un retour triomphal aux thèmes précédents, suggérant la guérison et la transformation.

« Le chant de la danse (Das Tanzlied)

Avec un violon solo et un personnage enjoué et plein de vie, il symbolise la célébration de la vie et des joies terrestres.

« Le chant du vagabond nocturne (Nachtwandlerlied)

Une fin calme et mystérieuse, qui s’estompe dans l’ambiguïté. La relation harmonique C-G non résolue entre les tonalités de do majeur et de si majeur suggère la nature éternelle et cyclique de l’existence.

L’orchestration

L’orchestration de Strauss pour Also sprach Zarathustra est massive, conçue pour créer des textures vives et des contrastes dramatiques. L’orchestre complet comprend

des cordes : Une grande section de cordes, avec des parties divisées pour plus de richesse.
Bois : Piccolo, flûtes, hautbois, cor anglais, clarinettes, clarinette basse, bassons, contrebasson.
Cuivres : cors, trompettes, trombones et tuba.
Percussions : Timbales, grosse caisse, caisse claire, cymbales, triangle, glockenspiel et grand orgue.
Autres instruments : Harpes, orgue et tuba contrebasse en option.

Importance

Innovations musicales : L’œuvre démontre la maîtrise de Strauss en matière d’orchestration, sa capacité à évoquer des idées philosophiques profondes par le biais de la musique et son utilisation audacieuse de l’ambiguïté tonale (par exemple, la fin irrésolue).
Impact culturel : La fanfare d’ouverture (Sunrise) est devenue une icône de la culture populaire, surtout après son utilisation dans 2001 : l’Odyssée de l’espace.
Résonance philosophique : Bien qu’elle ne soit pas une représentation stricte des idées de Nietzsche, l’œuvre aborde les thèmes de l’effort humain, de la grandeur de la nature et de la contemplation existentielle.

Eine Alpensinfonie, Op. 64

« Eine Alpensinfonie (Symphonie alpine), opus 64, est l’une des œuvres orchestrales les plus vastes et les plus vivement programmatiques de Richard Strauss. Achevée en 1915, il s’agit d’un poème sonore à grande échelle décrivant un voyage d’une journée dans les Alpes, rempli de paysages dramatiques, de conditions météorologiques changeantes et de réflexions humaines.

Contexte

L’inspiration : Strauss s’est inspiré de ses propres expériences d’escalade des montagnes près de sa maison en Bavière, ainsi que de son admiration pour la nature. Il a également évoqué une expérience vécue dans sa petite enfance, lorsque lui et un groupe d’alpinistes ont été pris dans une tempête au cours d’une randonnée en montagne.
Sous-entendu philosophique : Strauss considérait Eine Alpensinfonie comme un rejet symbolique de la religion organisée en faveur de la célébration du pouvoir sublime de la nature, un thème influencé par les philosophies de Friedrich Nietzsche.

Création : L’œuvre a été créée le 28 octobre 1915 à Berlin, sous la direction de Strauss lui-même.

Structure du programme

La symphonie est continue et dure environ 50 minutes, mais Strauss l’a divisée en 22 sections distinctes. Ces sections forment un voyage musical saisissant, de la base de la montagne à son sommet, puis à sa descente.

Nuit (Nacht)

Commence par une atmosphère sombre et mystérieuse, plantant le décor avant l’aube.

Lever de soleil (Sonnenaufgang)

Une représentation triomphante et rayonnante du soleil levant, avec des cuivres grandioses et des cordes chatoyantes.

L’ascension (Der Anstieg)

Décrit le début de l’ascension avec des motifs énergiques et ascendants.

L’entrée dans la forêt (Eintritt in den Wald)

Évoque l’ambiance paisible et mystérieuse des bois.

Promenade au bord du ruisseau (Wandern neben dem Bach)

Des mélodies douces et fluides évoquent la tranquillité d’un ruisseau de montagne.

À la chute d’eau (Am Wasserfall)

Une orchestration pétillante crée l’image d’une cascade d’eau.

Apparition (Erscheinung)

Suggère un moment d’émerveillement ou de mystère dans la nature.

Sur les prés fleuris (Auf blumigen Wiesen)

Section pastorale et idyllique évoquant un champ de fleurs sauvages.

Sur l’alpage (Auf der Alm)

Ce morceau comporte des cloches de vaches, ce qui lui confère une saveur alpine authentique.

Perdu dans les fourrés (Im Dickicht verloren)

Une musique tendue et dissonante capture le sentiment d’être momentanément perdu.

Sur le glacier (Auf dem Gletscher)

Les textures froides et tranchantes de l’orchestre évoquent la grandeur glacée d’un glacier.

Moments dangereux (Gefahrvolle Augenblicke)

La musique dramatique et turbulente dépeint un défi climatique pendant l’ascension.

Au sommet (Auf dem Gipfel)

Majestueuse et triomphante, cette section célèbre l’atteinte du sommet de la montagne avec une grandeur panoramique.

Vision (Vision)

Réflexion et spiritualité, suggérant un moment de contemplation existentielle.

La descente (Der Abstieg)

L’ambiance change alors que le voyage commence son retour, avec des gestes musicaux descendants.

L’entrée dans la forêt (Eintritt in den Wald)

Reprise des thèmes forestiers précédents, teintés de nostalgie.

Au bord du ruisseau (Wandern neben dem Bach)

Reprend le thème du ruisseau qui coule, cette fois-ci de façon plus calme et plus feutrée.

À la cascade (Am Wasserfall)

Un bref souvenir de la chute d’eau étincelante.

Dans la prairie (Auf der Wiese)

L’atmosphère pastorale revient alors que le voyageur approche de la fin de son périple.

Coucher de soleil (Sonnenuntergang)

Une section réfléchie et douce-amère qui marque la fin de la journée.

Nuit (Nacht)

L’œuvre se termine comme elle a commencé, l’obscurité enveloppant la scène. Des tonalités dissonantes et mystérieuses se fondent dans le silence.

Calme (Ausklang)

Un épilogue tranquille, qui se dissout dans l’immobilité.

L’orchestration

Strauss fait appel à un énorme orchestre pour rendre la grandeur du paysage alpin :

Cordes : Grandes sections avec parties divisées.
Bois : Piccolo, flûtes, hautbois, cor anglais, clarinettes, clarinette basse, bassons, contrebasson.
Cuivres : Une section massive avec des cors, des tubas Wagner, des trompettes, des trombones, des tubas basses.
Percussions : Timbales, grosse caisse, caisse claire, cymbales, triangle, glockenspiel, machine à vent, machine à tonnerre.
Instruments spéciaux : Orgue, cloches de vache et célesta.
Instruments hors scène : Des cuivres et des percussions supplémentaires sont utilisés pour les effets spatiaux.

Thèmes et style

La nature comme héroïne : contrairement aux premiers poèmes sonores de Strauss, qui tournent souvent autour de personnages humains (Don Juan, Ein Heldenleben), Eine Alpensinfonie élève la nature elle-même au rang de protagoniste.
Évocation visuelle et émotionnelle : Strauss brosse un tableau saisissant du paysage alpin, mêlant sérénité pastorale, triomphe majestueux et intensité dramatique.
Éléments modernistes : Bien qu’enracinée dans le romantisme, l’œuvre préfigure le style tardif de Strauss par son utilisation de la dissonance, de textures orchestrales massives et d’innovations structurelles.

Importance

Paysage musical : Eine Alpensinfonie est considérée comme l’une des plus grandes réussites de Strauss dans le domaine de la musique à programme, illustrant sa capacité inégalée à raconter une histoire par le biais de l’orchestration.
Philosophie personnelle : L’œuvre reflète la vision humaniste du monde de Strauss et son profond attachement à la nature, ce qui en fait le pendant philosophique de ses premiers poèmes sonores.
Impact culturel : Bien qu’elle ne soit pas aussi largement reconnue que Also sprach Zarathustra, Eine Alpensinfonie reste l’une des œuvres préférées des orchestres et du public en raison de sa portée épique et de sa qualité cinématographique.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über Richard Strauss und seinen Werken

Überblick

Richard Strauss (1864–1949) war ein deutscher Komponist und Dirigent, der für seine reich orchestrierten Tondichtungen, Opern und Lieder bekannt war. Er war einer der führenden Komponisten der Spätromantik und der frühen Moderne und bekannt für seinen innovativen Einsatz von Orchestrierung, Harmonie und dramatischer Intensität.

Biografie

Frühes Leben:

Geboren am 11. Juni 1864 in München, Deutschland, war Strauss der Sohn von Franz Strauss, einem Solohornisten in der Münchner Hofkapelle. Sein Vater war ein konservativer Musiker, während seine Mutter aus einer wohlhabenden Brauerfamilie stammte.
Von klein auf mit Musik in Berührung gekommen, komponierte Strauss seine ersten Werke als Kind, stark beeinflusst von klassischen Komponisten wie Mozart, Beethoven und Schubert.

Musikalische Ausbildung:

Strauss studierte Musik und wurde ein geschickter Pianist und Dirigent. Anfangs hielt er sich in seinem Stil an klassische Formen, später jedoch machte er sich die revolutionären Ideen von Wagner, Liszt und Berlioz zu eigen, insbesondere in der Programmmusik.

Höhepunkte seiner Karriere:

Strauss begann als Dirigent und erlangte schnell Anerkennung für seine Tondichtungen, gefolgt von internationalem Ruhm mit seinen Opern. Er hatte Dirigentenstellen in München, Weimar, Berlin und Wien inne.
Seine Rolle als Kulturschaffender im nationalsozialistischen Deutschland ist nach wie vor umstritten, obwohl sein Hauptaugenmerk in dieser Zeit darauf lag, seine jüdische Schwiegertochter und seine Enkelkinder zu schützen.

Spätere Jahre und Tod:

Strauss blieb bis in seine 80er Jahre als Komponist aktiv. Seine späteren Werke, wie Metamorphosen und Vier letzte Lieder, sind nachdenklich und ergreifend.
Er starb am 8. September 1949 in Garmisch-Partenkirchen, Deutschland.

Hauptwerke

Tondichtungen (Symphonische Dichtungen)

Strauss’ Tondichtungen gehören zu seinen berühmtesten Werken und zeigen seine Meisterschaft in der Orchestrierung und Erzählmusik:

Don Juan (1888): Eine virtuose Darstellung der Abenteuer des legendären Liebhabers.
Also sprach Zarathustra (1896): Dieses Werk, das von Nietzsches philosophischem Roman inspiriert wurde, ist berühmt für seine Eröffnungsfanfare (Sunrise), die in 2001: A Space Odyssey verwendet wurde.
Ein Heldenleben (A Hero’s Life, 1898): Ein halb-autobiografisches Stück, das die Triumphe und Kämpfe eines Künstlerhelden darstellt.
Till Eulenspiegels lustige Streiche (1895): Eine humorvolle und lebhafte Darstellung des schelmischen Volkshelden Till Eulenspiegel.
Tod und Verklärung (1889): Eine ergreifende Erkundung der letzten Momente und des spirituellen Aufstiegs eines Menschen.

Opern

Strauss revolutionierte die Oper mit seinem innovativen Einsatz von Harmonie und Orchestrierung sowie seiner Zusammenarbeit mit Librettisten wie Hugo von Hofmannsthal:

Salome (1905): Diese Oper, die auf Oscar Wildes Theaterstück basiert, schockierte das Publikum mit ihrer Sinnlichkeit und dissonanten Musik, insbesondere mit dem Höhepunkt des Tanzes der sieben Schleier.
Elektra (1909): Eine erschütternde und expressionistische Nacherzählung der griechischen Tragödie, die sich durch ihr intensives Drama und ihre fortschrittlichen Harmonien auszeichnet.
Der Rosenkavalier (1911): Eine komödiantische und nostalgische Oper, die im Wien des 18. Jahrhunderts spielt und üppige Melodien mit Walzerthemen verbindet.
Ariadne auf Naxos (1912/1916): Eine Mischung aus Komödie und Tragödie, die die Stile der Opera buffa und der Opera seria vereint.
Capriccio (1942): Ein philosophisches „Gesprächsstück“ über die Natur der Oper, das Strauss’ reifen Stil widerspiegelt.
Lieder

Strauss war ein überaus produktiver Liedkomponist, oft mit Orchesterbegleitung oder am Klavier. Seine Lieder sind wegen ihrer Lyrik und emotionalen Tiefe beliebt:

„Morgen!„ (Op. 27, Nr. 4): Ein heiteres und optimistisches Lied über die Liebe und die Zukunft.
„Allerseelen“ (Op. 10, Nr. 8): Eine zärtliche Erinnerung an die Liebe.
„Vier letzte Lieder“ (1948): Ein tief nachdenklicher Zyklus, der kurz vor seinem Tod geschrieben wurde und über Leben, Tod und Transzendenz meditiert.

Stil und Innovationen

Orchestrierung:

Strauss’ Werke zeichnen sich durch üppige, komplexe Orchestrierungen aus. Er lotete die Grenzen der orchestralen Klangfarben aus und schuf reiche Texturen und dramatische Effekte.

Harmonische Sprache:

Seine frühen Werke sind fest in der romantischen Tonalität verwurzelt, aber später experimentierte er mit Chromatik und Dissonanz, insbesondere in Opern wie Salome und Elektra.

Narrative in der Musik:

Strauss war ein Meister des musikalischen Geschichtenerzählens, insbesondere in seinen Tondichtungen, in denen er Leitmotive und lebendige Orchestereffekte verwendete, um Charaktere und Ereignisse darzustellen.

Verbindung von Tradition und Moderne:

Während Strauss moderne Techniken aufgriff, blieb er auch der romantischen Tradition verbunden, insbesondere in seinen späteren Werken.

Vermächtnis

Richard Strauss gilt als einer der größten Komponisten der Spätromantik und der frühen Moderne. Seine Werke werden nach wie vor häufig aufgeführt und für ihre emotionale Kraft, technische Brillanz und dramatische Intensität gefeiert.

Geschichte

Richard Strauss, geboren am 11. Juni 1864 in München, war ein Komponist, dessen Leben die Spätromantik und die frühe Moderne miteinander verband. Er wurde stark von seiner Erziehung in einem musikalischen Haushalt beeinflusst. Sein Vater, Franz Strauss, war Solohornist in der Münchner Hofkapelle und ein überzeugter Traditionalist, der Komponisten wie Mozart und Beethoven bewunderte, aber Wagners Innovationen missbilligte. Trotzdem nahm der junge Richard sowohl die klassischen Traditionen seines Vaters als auch die revolutionären Ideen auf, die seine späteren Werke prägen sollten.

Schon in jungen Jahren begann Strauss zu komponieren, und sein frühreifes Talent zeigte sich in seinen Klavier- und Kammermusikwerken. Seine frühen Kompositionen folgten konservativen Modellen, da sein Vater seine erste Ausbildung leitete. Seine Begegnung mit der Musik Wagners in seinen Teenagerjahren markierte jedoch einen Wendepunkt. Obwohl sein Vater dies missbilligte, war Strauss von Wagners üppigen Orchestrierungen und dramatischer Ausdruckskraft fasziniert, was den Grundstein für seinen zukünftigen Stil legte.

Mit Anfang zwanzig begann Strauss’ Karriere zu florieren, als er Dirigentenpositionen in renommierten Orchestern erhielt, zunächst in München und später in Weimar, Berlin und Wien. Das Dirigieren verschaffte ihm nicht nur finanzielle Stabilität, sondern ermöglichte es ihm auch, seine Kompositionen zu präsentieren. Sein erster bedeutender Durchbruch gelang ihm mit seinen Tondichtungen, beginnend mit „Don Juan“ (1888), das seine Meisterschaft in der Orchestrierung und sein Gespür für musikalische Erzählkunst unter Beweis stellte. Diese symphonischen Dichtungen, darunter „Also sprach Zarathustra“, „Till Eulenspiegels lustige Streiche“ und „Ein Heldenleben“, etablierten ihn als einen der führenden Komponisten seiner Zeit.

Strauss’ Opernkarriere begann ernsthaft in den frühen 1900er Jahren. Seine Oper „Salome“ (1905), die auf Oscar Wildes Stück basiert, schockierte und faszinierte das Publikum mit ihrem provokativen Thema und ihrer äußerst dissonanten Partitur. Auf diesen Erfolg folgte „Elektra“ (1909), ein bahnbrechendes Werk, das die Grenzen der Harmonie und emotionalen Intensität sprengte und den Beginn der Moderne in der Oper einläutete. Mit „Der Rosenkavalier“ (1911), einer üppigen und eleganten Komödie, die im Wien des 18. Jahrhunderts spielt und zu einem seiner beliebtesten Werke wurde, wandte sich Strauss jedoch bald einem lyrischeren und nostalgischeren Stil zu.

Strauss arbeitete eng mit dem Dichter Hugo von Hofmannsthal zusammen, der zu seinem wichtigsten Librettisten wurde. Gemeinsam schufen sie Opern-Meisterwerke, die philosophische Tiefe mit reichhaltiger Musik verbanden, wie „Ariadne auf Naxos“ und „Die Frau ohne Schatten“. Ihre Partnerschaft endete jedoch mit Hofmannsthals Tod im Jahr 1929, wodurch Strauss ohne einen kreativen Verbündeten von vergleichbarem Format zurückblieb.

Die späteren Jahre des Komponisten waren sowohl von Triumphen als auch von Kontroversen geprägt. Während der NS-Zeit hatte Strauss offizielle kulturelle Ämter inne, unter anderem als Präsident der Reichsmusikkammer. Sein Engagement für das Regime war Gegenstand zahlreicher Debatten. Strauss war zwar unpolitisch und konzentrierte sich darauf, seine jüdische Schwiegertochter und seine Enkelkinder zu schützen, doch seine Zusammenarbeit mit den NS-Behörden trübte sein Vermächtnis. Trotz dieser Herausforderungen komponierte Strauss weiter und schuf in seinen späteren Jahren einige seiner tiefgründigsten Werke.

In seinem letzten Lebensjahrzehnt dachte Strauss über die Sterblichkeit und das Vermächtnis seiner Kunst nach. Seine „Vier letzten Lieder“ (1948), die er gegen Ende seines Lebens schrieb, sind ergreifend schöne Betrachtungen über Leben und Tod. Strauss starb am 8. September 1949 im Alter von 85 Jahren in Garmisch-Partenkirchen, Deutschland.

Richard Strauss’ Leben war geprägt von bemerkenswerten künstlerischen Leistungen und der Anpassung an eine sich schnell verändernde musikalische und politische Landschaft. Seine Werke, die von den lebhaften Tondichtungen seiner Jugend bis zur introspektiven Schönheit seiner späten Lieder reichen, ziehen das Publikum weltweit in ihren Bann und sichern ihm einen Platz unter den größten Komponisten der Geschichte.

Chronologie

1864: Geboren am 11. Juni in München, Deutschland, in eine musikalische Familie; sein Vater, Franz Strauss, war ein bekannter Hornist.
1870er: Begann als Kind mit dem Komponieren und zeigte frühes Talent im Klavierspiel und Komponieren.
1882: Besuch der Universität München, Studium der Philosophie und Kunstgeschichte bei gleichzeitiger Fortsetzung des Musikstudiums.
1885: Ernennung zum Assistenzdirigenten in Meiningen unter Hans von Bülow.
1888: Komponiert sein erstes großes Tongedicht, „Don Juan“, das den Grundstein für seine Karriere als Komponist legt.
1889: Dirigiert in Weimar und komponiert „Tod und Verklärung“, ein weiteres gefeiertes Tongedicht.
1896: Uraufführung von „Also sprach Zarathustra“, einem seiner berühmtesten Orchesterwerke.
1898: Ernennung zum Chefdirigenten der Berliner Hofoper.
1905: Uraufführung seiner Oper „Salome“, die das Publikum mit ihren provokativen Themen schockiert und fasziniert.
1909: Uraufführung von „Elektra“, einer bahnbrechenden Oper der Moderne.
1911: Komposition von „Der Rosenkavalier“, einer nostalgischen und eleganten Oper, die zu einem seiner beliebtesten Werke wurde.
1912–1929: Zusammenarbeit mit dem Librettisten Hugo von Hofmannsthal, mit dem er Opern wie „Ariadne auf Naxos“ (1912/1916) und „Die Frau ohne Schatten“ (1919) schuf.
1919: Wurde Co-Direktor der Wiener Staatsoper.
1930er Jahre: Komponierte weiterhin Opern, die jedoch an Popularität verloren.
1933–1945: Diente unter dem NS-Regime als Präsident der Reichsmusikkammer, wurde jedoch für seine Verbindung mit ihr kritisiert. Schützte in dieser Zeit seine jüdischen Familienmitglieder.
1945: Erlebt das Ende des Zweiten Weltkriegs; komponiert die traurigen „Metamorphosen“, die die Zerstörung der deutschen Kultur widerspiegeln.
1948: Vollendet sein letztes Meisterwerk, die „Vier letzten Lieder“, Meditationen über Leben und Tod.
1949: Stirbt am 8. September in Garmisch-Partenkirchen, Deutschland, im Alter von 85 Jahren.

Merkmale der Musik

Die Musik von Richard Strauss zeichnet sich durch ihre lebhafte Ausdruckskraft, technische Meisterschaft und die Fähigkeit aus, tiefe Emotionen und Bilder hervorzurufen. Er war einer der innovativsten Komponisten seiner Zeit und schlug eine Brücke zwischen der Romantik und der frühen Moderne. Im Folgenden sind die wichtigsten Merkmale seiner Musik aufgeführt:

1. Meisterhafte Orchestrierung

Reiche und üppige Texturen: Strauss war ein Meister der Orchestrierung und bekannt für die Schaffung komplexer, farbenfroher und detaillierter Klanglandschaften. Seine Verwendung des Orchesters wurde oft mit dem Malen mit Klang verglichen.
Erweitertes Orchester: Er setzte große Orchester ein, darunter innovative Instrumentierungen, um eine breite Palette an Klangfarben und dynamischen Kontrasten zu erzielen.

Beispiele:

Die Eröffnungsfanfare von Also sprach Zarathustra (1896) zeigt seine Fähigkeit, dramatische und kraftvolle Effekte zu erzeugen.
Die Tondichtung Ein Heldenleben (1898) zeichnet sich durch virtuose Kompositionen für jeden einzelnen Orchesterabschnitt aus.

2. Programmatischer und narrativer Fokus

Strauss komponierte oft programmatische Musik – Werke, die eine Geschichte erzählen oder bestimmte Ereignisse, Charaktere oder Emotionen darstellen.
Seine Tondichtungen (z. B. Don Juan, Till Eulenspiegels lustige Streiche, Tod und Verklärung) sind musikalische Erzählungen, die Charaktere, Landschaften und dramatische Ereignisse anschaulich darstellen.
Seine Opern sind ebenso erzählend, mit detaillierten Orchesterbegleitungen, die das Drama und die emotionale Tiefe der Geschichten verstärken.

3. Emotionale Bandbreite und dramatische Intensität

Strauss’ Musik umfasst ein breites emotionales Spektrum, von heroisch und triumphierend bis hin zu tief introspektiv und tragisch.
Er konnte extreme psychologische Zustände darstellen, insbesondere in seinen Opern wie Salome (1905) und Elektra (1909), die eine rohe, fast unerträgliche emotionale Intensität vermitteln.
Im Gegensatz dazu zeigen Werke wie Der Rosenkavalier (1911) eine leichtere, nostalgischere und komödiantischere Seite.

4. Komplexe Harmonien

Strauss erweiterte die Grenzen der traditionellen Tonalität, insbesondere in seinen Werken zu Beginn des 20. Jahrhunderts.
Chromatik und Dissonanz: Opern wie Salome und Elektra enthalten eine dichte harmonische Sprache und kühne Dissonanzen, die die psychologische Spannung der Geschichten widerspiegeln.
Obwohl Strauss mit modernistischen Techniken experimentierte, gab er die Tonalität nie ganz auf und löste Dissonanzen oft auf, um harmonische Erleichterung zu schaffen.

5. Leitmotive und thematische Entwicklung

Strauss verwendete häufig Leitmotive – musikalische Themen, die mit bestimmten Charakteren, Ideen oder Emotionen verbunden sind. Diese Themen entwickeln sich im Laufe eines Stücks und spiegeln den narrativen oder dramatischen Verlauf wider.
In Ein Heldenleben beispielsweise weist Strauss dem Helden, seinen Gegnern und seiner Liebsten Motive zu und entwickelt sie interaktiv.

6. Virtuose Anforderungen

Strauss’ Werke stellen hohe technische Anforderungen an die Ausführenden und erfordern ein hohes Maß an Können.
Für Orchester: Seine Musik zeichnet sich oft durch komplizierte Kontrapunkte, schnelle Passagen und große dynamische Bandbreiten aus.
Für Sänger: Seine Opern verlangen eine unglaubliche stimmliche Ausdauer und dramatische Ausdruckskraft, insbesondere in Rollen wie Salome und Elektra.
Für Solisten: In seinen Orchesterwerken und Konzerten werden oft einzelne Instrumente hervorgehoben, wie z. B. das Horn in seinem Hornkonzert Nr. 1.

7. Eine Mischung aus Tradition und Innovation

Strauss war tief in der romantischen Tradition verwurzelt und folgte dem Erbe von Komponisten wie Wagner, Liszt und Berlioz, modernisierte jedoch deren Techniken.
Er setzte auf Innovation in Harmonie, Form und Orchestrierung, während er Elemente der Lyrik und strukturellen Klarheit beibehielt, insbesondere in seinen späteren Werken wie „Four Last Songs“ (1948).

8. Erkundung der menschlichen Erfahrung

Strauss’ Musik setzt sich oft mit universellen Themen wie Liebe, Heldentum, Sterblichkeit und Verwandlung auseinander. Ein Beispiel:
„Tod und Verklärung„ schildert die Reise einer Seele vom irdischen Leid zum ewigen Frieden.
„Vier letzte Lieder“ reflektieren die Schönheit und Unausweichlichkeit des Lebensendes.

9. Humor und Verspieltheit

Viele seiner Werke sind von Witz und Humor geprägt, oft durch musikalische Gesten oder spielerische Themen.
Till Eulenspiegels lustige Streiche ist ein Paradebeispiel dafür, mit seinen schelmischen Melodien und humorvollen Orchestereffekten, die die Abenteuer des Titelhelden darstellen.

10. Spätromantische Lyrik

Strauss behielt seine Liebe zur Melodie während seiner gesamten Karriere bei. Selbst in seinen modernsten Werken scheinen Momente der Lyrik durch.
Seine Lieder (Morgen!, Allerseelen, Zueignung) zeigen seine Fähigkeit, wunderschöne, liedhafte Melodien zu komponieren, die tief ausdrucksstark sind.

Schlussfolgerung

Die Musik von Richard Strauss ist ein Zeugnis seines Genies als Komponist und Orchestrator. Sie vereint emotionale Tiefe, technische Brillanz und eine weitreichende Erkundung des menschlichen Daseins. Seine Fähigkeit, Innovation und Tradition in Einklang zu bringen, sorgt dafür, dass er bei Publikum und Künstlern gleichermaßen beliebt ist.

Richard Strauss ist mit Johann Strauss II

verwandt

Richard Strauss und Johann Strauss II waren nicht direkt miteinander verwandt, obwohl sie denselben Nachnamen trugen und bekannte Komponisten waren. Ihre Verbindung ist nur zufällig, was ihren Nachnamen und ihre Bekanntheit in der klassischen Musik betrifft.

Johann Strauss II (1825–1899) war Teil der berühmten Wiener Familie Strauss, die als „Walzerkönige“ bekannt ist. Johann II wird für seine Unterhaltungsmusik gefeiert, insbesondere für Walzer und Operetten wie „An der schönen blauen Donau“ und „Die Fledermaus“.

Richard Strauss (1864–1949) war ein deutscher Komponist, der der Spätromantik und der frühen Moderne zugeordnet wird. Er ist bekannt für seine Tondichtungen (Also sprach Zarathustra, Don Juan) und Opern (Salome, Der Rosenkavalier).

Obwohl sie in sich überschneidenden Epochen lebten und eine Karriere in der Musik machten, unterschieden sich ihre Stile und Genres erheblich. Johann Strauss II. konzentrierte sich auf Wiener Unterhaltungsmusik, während Richard Strauss eine bedeutende Persönlichkeit in der Orchester- und Opernwelt des späten 19. und frühen 20. Jahrhunderts war.

Beziehungen zu anderen Komponisten

Richard Strauss hatte bedeutende berufliche Beziehungen zu anderen Komponisten, wenn auch nicht unbedingt familiäre. Nachfolgend sind einige wichtige Verbindungen aufgeführt:

Direkte Beziehungen zu Komponisten:

Alexander Ritter (1833–1896)

Ritter war mit Richard Wagners Nichte verheiratet und übte einen starken Einfluss auf Strauss aus. Er machte Strauss mit Wagners Musik und den Ideen von Liszt bekannt und lenkte ihn von den klassischen Traditionen von Brahms und Schumann hin zu programmatischen und Tondichtung-Kompositionsstilen.

Gustav Mahler (1860–1911)

Strauss und Mahler hatten ein freundschaftliches, aber auch konkurrierendes Verhältnis. Beide waren prominente Zeitgenossen, die die Arbeit des jeweils anderen bewunderten. Mahler dirigierte Strauss’ Musik, und Strauss wiederum erkannte Mahlers Einfluss und Größe an, obwohl sie sich in ihrem Kompositionsstil unterschieden.

Hans von Bülow (1830–1894)

Von Bülow war einer der wichtigsten Mentoren von Strauss. Als Dirigent und Pianist verschaffte er Strauss schon früh in seiner Karriere bedeutende Möglichkeiten. Strauss war von Bülows Assistent und trat später seine Nachfolge als Dirigent des Meininger Orchesters an.

Richard Wagner (1813–1883)

Obwohl Strauss Wagner nie persönlich kennengelernt hat (Wagner starb, als Strauss 19 Jahre alt war), hatte dessen Musik einen starken Einfluss auf Strauss’ Opern- und Orchesterwerke. Strauss bewunderte Wagner und übernahm viele Aspekte seiner harmonischen und dramatischen Techniken.

Hugo von Hofmannsthal (1874–1929)

Obwohl er kein Komponist war, war Hofmannsthal Strauss’ wichtigster Librettist und arbeitete mit ihm an Opern wie „Der Rosenkavalier“, „Ariadne auf Naxos“ und „Elektra“. Ihre Zusammenarbeit war für Strauss’ Opernerfolg ebenso wichtig wie jede andere Beziehung zu einem Komponisten.

Arnold Schönberg (1874–1951)

Obwohl Strauss Schönbergs atonalen Stil nicht mochte, kannten die beiden Komponisten ihre Werke gegenseitig. Strauss dirigierte einige von Schönbergs früheren tonalen Kompositionen und zeigte Interesse an modernistischen Entwicklungen, obwohl er letztlich seinem eigenen, eher tonalen Weg folgte.

Igor Strawinsky (1882–1971)

Strauss und Strawinsky kannten die Werke des jeweils anderen, vertraten jedoch unterschiedliche musikalische Philosophien. Strauss’ Bewunderung für Strawinskys frühe Werke wie „Der Feuervogel“ und „Le Sacre du Printemps“ ist dokumentiert, obwohl sich Strawinskys Stil dramatisch in Richtungen verlagerte, denen Strauss nicht folgte.

Paul Hindemith (1895–1963)

Strauss und Hindemith hatten gegenseitigen Respekt, vertraten jedoch unterschiedliche Generationen und Herangehensweisen an die Komposition. Der jüngere Hindemith bewunderte Strauss als eine der bedeutendsten Persönlichkeiten der deutschen Musik.

Allgemeiner Kontext:

Obwohl Strauss zu Beginn seiner Karriere von Wagner und Liszt beeinflusst wurde, blieb er relativ unabhängig und ging seinen eigenen Weg. Er arbeitete eher mit Librettisten und Dramatikern zusammen als direkt mit anderen Komponisten, aber seine Musik stand oft im Dialog mit den Traditionen und Innovationen seiner Zeitgenossen.

Ähnliche Komponisten

Die Musik von Richard Strauss schlägt eine Brücke zwischen der Spätromantik und der frühen Moderne und zeichnet sich durch üppige Orchestrierung, emotionale Tiefe und dramatische Intensität aus. Hier sind Komponisten, die in verschiedener Hinsicht Ähnlichkeiten mit Strauss aufweisen:

Romantische und postromantische Einflüsse
Gustav Mahler (1860–1911)

Sowohl Strauss als auch Mahler arbeiteten im spätromantischen Stil und legten den Schwerpunkt auf eine ausladende Orchestrierung und einen dramatischen Ausdruck. Während Strauss sich auf Tondichtungen und Opern konzentrierte, zeichnen sich Mahlers Symphonien durch dieselbe emotionale Intensität und orchestrale Größe aus.
Richard Wagner (1813–1883)

Strauss wurde stark von Wagners Operninnovationen beeinflusst, darunter die Verwendung von Leitmotiven, der harmonische Reichtum und das groß angelegte Drama. Strauss’ Opern wie Salome und Elektra zeigen wagnerianischen Einfluss.
Anton Bruckner (1824–1896)

Wie Strauss schuf auch Bruckner gewaltige Orchesterwerke mit komplexen Strukturen und spiritueller Intensität. Während Bruckner sich eher den Symphonien zuwandte, erinnern die Erhabenheit und harmonische Kühnheit an Strauss’ Tondichtungen.
Franz Liszt (1811–1886)

Liszt war der Pionier des Formats der symphonischen Dichtung, das Strauss meisterhaft beherrschte. Beide Komponisten nutzten Musik, um lebendige Erzählungen und emotionale Reisen zu evozieren.
Meister der Orchester- und Opernmusik
Hector Berlioz (1803–1869)

Berlioz’ frühe programmatische Werke, wie die Symphonie fantastique, teilen Strauss’ Interesse am Geschichtenerzählen durch Musik. Auch Berlioz’ kühne Orchestrierung ähnelt Strauss’ farbenfrohem Ansatz.
Camille Saint-Saëns (1835–1921)

Saint-Saëns’ Tondichtungen, wie Danse macabre und Le Rouet d’Omphale, weisen in ihrer lebhaften Bildsprache und orchestralen Brillanz Ähnlichkeiten mit denen von Strauss auf.
Claude Debussy (1862–1918)

Obwohl sie eher dem Impressionismus zuzuordnen sind, haben Debussy und Strauss die Fähigkeit gemein, eine bestimmte Atmosphäre zu schaffen. Werke wie Strauss’ Don Juan und Der Rosenkavalier können aufgrund ihrer üppigen Texturen und ausdrucksstarken Nuancen mit Debussys Prélude à l’après-midi d’un faune verglichen werden.
Jean Sibelius (1865–1957)

Sibelius’ Tondichtungen (Finlandia, Tapiola) haben eine narrative Struktur, die der von Strauss ähnelt. Seine Orchestrierung ist zwar oft strenger, teilt aber Strauss’ Fokus auf Stimmung und thematische Entwicklung.
Zeitgenossen des 20. Jahrhunderts
Erich Wolfgang Korngold (1897–1957)

Korngolds üppige, spätromantische Ausdrucksweise, insbesondere in seinen Opern und Filmmusiken, weist starke Parallelen zu Strauss’ reich strukturierter Musik auf.
Sergei Rachmaninoff (1873–1943)

Rachmaninoffs romantische Lyrik und Virtuosität stehen im Einklang mit Strauss’ Fähigkeit, in seinen Orchesterwerken Schönheit und technische Komplexität in Einklang zu bringen.
Zoltán Kodály (1882–1967) und Béla Bartók (1881–1945)

Obwohl diese Komponisten stärker von Volkstraditionen beeinflusst waren, teilen ihre tonalen Werke aus dem frühen 20. Jahrhundert Strauss’ Interesse an lebendigen Orchesterfarben und Innovation.
Igor Strawinsky (1882–1971) (frühe Werke)

Strawinskys frühe Ballette, wie „Der Feuervogel“, spiegeln Strauss’ meisterhafte Orchestrierung und sein dynamisches Drama wider.
Deutsche und österreichisch-deutsche Traditionen
Hans Pfitzner (1869–1949)
Als Zeitgenosse von Strauss weisen Pfitzners Werke, insbesondere seine Oper Palestrina, eine ähnliche spätromantische harmonische Sprache und philosophische Tiefe auf.
Max Reger (1873–1916)
Regers dicht orchestrierte und chromatische Werke ähneln Strauss in ihrer Komplexität und emotionalen Wucht.

Bedeutende Werke

Richard Strauss ist für seine Opern, Tondichtungen und Orchesterwerke bekannt, die die Epochen der Spätromantik und der frühen Moderne verkörpern. Nachfolgend finden Sie eine Liste seiner bedeutendsten Werke aus verschiedenen Genres:

Opern
Strauss’ Opern gehören zu seinen bedeutendsten Beiträgen zur Musik und verbinden Wagnersches Drama mit seinem einzigartigen Stil.

Salome (1905)

Ein skandalumwitterter Einakter, der auf Oscar Wildes Theaterstück basiert und den berüchtigten Tanz der sieben Schleier sowie eine intensive Schlussszene enthält.

Elektra (1909)
Ein Einakter von extremer emotionaler Intensität, der für seine Dissonanzen und die groß angelegte Orchestrierung bekannt ist.

Der Rosenkavalier (1911)

Eine komödiantische Oper mit üppigen, von der Wiener Musik inspirierten Walzern und einer bittersüßen Erkundung von Liebe und Zeit.

Ariadne auf Naxos (1912; überarbeitet 1916)

Eine einzigartige Mischung aus Komödie und Tragödie, die Opera buffa mit Opera seria verbindet.

Die Frau ohne Schatten (1919)

Eine dichte und symbolträchtige Oper, die oft als eines der ambitioniertesten Werke von Strauss gilt.

Arabella (1933)

Eine romantische Oper mit einem eleganten, lyrischen Stil, die oft mit Der Rosenkavalier verglichen wird.

Capriccio (1942)

Strauss’ letzte Oper, eine philosophische Erkundung der Beziehung zwischen Worten und Musik.

Tondichtungen

Die Tondichtungen von Strauss sind Meisterwerke programmatischer Orchestermusik, die Geschichten, Charaktere und Ideen anschaulich darstellen.

Don Juan (1888)

Eine virtuose und energiegeladene Darstellung des legendären Liebhabers.

Tod und Verklärung (1889)

Ein zutiefst emotionales Werk, das die Reise eines sterbenden Mannes ins Jenseits erforscht.

Till Eulenspiegels lustige Streiche (Till Eulenspiegels lustige Streiche) (1895)

Eine humorvolle und schelmische Darstellung der Abenteuer des Volkshelden Till Eulenspiegel.

Also sprach Zarathustra (1896)

Inspiriert von Friedrich Nietzsches philosophischem Werk, berühmt für seinen ikonischen Anfang (Sonnenaufgang).

Don Quixote (1897)

Ein Tongedicht mit einem Solo-Cello (Don Quixote) und einer Viola (Sancho Panza), das Episoden aus Cervantes’ Roman darstellt.

Ein Heldenleben (A Hero’s Life) (1898)

Ein autobiografisches Tongedicht, das das Leben und die Triumphe eines Helden (Strauss selbst) feiert.

Symphonia Domestica (1903)

Eine musikalische Darstellung von Strauss’ Familienleben.

Eine Alpensinfonie (An Alpine Symphony) (1915)

Eine großartige Tondichtung, die einen Tagesaufstieg in den Alpen beschreibt.

Orchester- und Chorwerke

Metamorphosen (1945)

Ein Werk für 23 Solostreicher, eine Reflexion über die Zerstörung der deutschen Kultur während des Zweiten Weltkriegs.

Vier letzte Lieder (1948)

Eine Reihe von Orchesterliedern für Sopran und Orchester, die zu Strauss’ ergreifendsten und schönsten Werken gehören.

Hornkonzert Nr. 1 in Es-Dur (1882-1883)

Ein jugendliches, lyrisches Werk, das Strauss’ Verbindung zum Horn (sein Vater war Hornist) zeigt.

Hornkonzert Nr. 2 in Es-Dur (1942)

Ein reifes Werk, das seinen Spätstil widerspiegelt.

Lieder (Songs)

Strauss komponierte zahlreiche Lieder, oft mit reichhaltiger Orchesterbegleitung.

Zueignung (Dedication), Op. 10 Nr. 1 (1885)

Ein beliebtes frühes Lied, das Strauss’ melodische Begabung unter Beweis stellt.

Morgen! (Tomorrow!), Op. 27 Nr. 4 (1894)

Ein strahlendes und zartes Lied, das oft mit einer obligaten Violine aufgeführt wird.

Cäcilie (Cecilia), Op. 27 Nr. 2 (1894)

Ein leidenschaftlicher Ausdruck der Liebe.

Vier letzte Lieder (Four Last Songs) (1948)

Strauss’ letztes Meisterwerk, das mit tiefgründiger Schönheit über Leben und Tod nachdenkt.

Ballette und andere Werke

Josephs-Legende (The Legend of Joseph) (1914)

Ein Ballett, das von der biblischen Geschichte Josefs inspiriert ist.

Le Bourgeois gentilhomme Suite (1917)

Eine unbeschwerte Orchestersuite, die auf Molières Theaterstück basiert.

Also sprach Zarathustra, Op. 30

Struktur und Sätze

Das Werk ist in neun Abschnitte unterteilt, die ohne Pause gespielt werden. Diese Abschnitte werden in der Partitur mit Titeln eingeführt, die Themen aus Nietzsches Buch entsprechen. Trotz der philosophischen Inspiration beabsichtigte Strauss, dass das Werk eher beschwörend als programmatisch sein sollte.

Einleitung: „Sonnenaufgang“

Die berühmte Eröffnungsfanfare, mit einem anhaltenden C, gespielt von Orgel, Blechbläsern und Pauken, stellt die aufgehende Sonne dar. Sie symbolisiert das Erwachen des Bewusstseins und die Erhabenheit der Natur.
Dieser Abschnitt wurde zu einer Ikone, nachdem er in Stanley Kubricks 2001: A Space Odyssey (1968) verwendet wurde.

„Von den Hinterweltlern“ (Von den Hinterweltlern)

Ein düsterer und meditativer Abschnitt, der möglicherweise Nietzsches Kritik an metaphysischen Überzeugungen und jenseitigen Bestrebungen widerspiegelt.

„Von der großen Sehnsucht„ (Of the Great Longing)

Ausdrucksstarke und sehnsuchtsvolle Musik, die menschliche Wünsche und das Streben nach Sinn symbolisiert.

„Von den Freuden und Leidenschaften“ (Of Joys and Passions)

Leidenschaftliche und stürmische Musik, die den Tumult der Gefühle darstellt.

„Das Grablied„ (The Song of the Grave)

Ein ruhigerer, nachdenklicher Abschnitt, der die Themen Sterblichkeit und Vergänglichkeit des Lebens behandelt.

„Von der Wissenschaft“ (Of Science and Learning)

In diesem Abschnitt beginnt eine Fuge, die Strauss’ Interpretation des wissenschaftlichen Strebens nach Wahrheit in einem strengen und intellektuellen Stil wiedergibt.

„Der Genesende“ (The Convalescent)

Eine triumphale Rückkehr zu früheren Themen, die Genesung und Verwandlung suggeriert.

„Das Tanzlied„ (Das Tanzlied)

Mit einer Solovioline und einem spielerischen, lebhaften Charakter, der ein Fest des Lebens und der irdischen Freuden symbolisiert.

„Nachtwandlerlied“ (Night Wanderer’s Song)

Ein ruhiges und geheimnisvolles Ende, das in Mehrdeutigkeit übergeht. Die ungelöste harmonische Beziehung zwischen den Tonarten C-Dur und B-Dur deutet auf die ewige und zyklische Natur der Existenz hin.

Orchestrierung

Strauss’ Orchestrierung für Also sprach Zarathustra ist massiv und darauf ausgelegt, lebendige Texturen und dramatische Kontraste zu erzeugen. Das volle Orchester umfasst:

Streicher: Großes Streichorchester mit geteilten Stimmen für mehr Klangreichtum.
Holzblasinstrumente: Piccoloflöte, Flöten, Oboen, Englischhorn, Klarinetten, Bassklarinette, Fagotte, Kontrafagott.
Blechblasinstrumente: Hörner, Trompeten, Posaunen und Tuba.
Schlaginstrumente: Pauken, große Trommel, kleine Trommel, Becken, Triangel, Glockenspiel und eine große Orgel.
Andere: Harfen, Orgel und optional Kontrabasstuba.

Bedeutung

Musikalische Innovationen: Das Werk zeigt Strauss’ meisterhafte Orchestrierung, seine Fähigkeit, durch Musik tiefgründige philosophische Ideen zu evozieren, und seinen kühnen Einsatz von tonaler Mehrdeutigkeit (z. B. das offene Ende).
Kulturelle Wirkung: Die Eröffnungsfanfare (Sonnenaufgang) wurde zu einem Symbol der Popkultur, insbesondere nach ihrer Verwendung in 2001: Odyssee im Weltraum.
Philosophische Resonanz: Obwohl es sich nicht um eine strenge Darstellung von Nietzsches Ideen handelt, beschäftigt sich das Werk mit Themen des menschlichen Strebens, der Erhabenheit der Natur und der existenziellen Kontemplation.

Eine Alpensinfonie, Op. 64

„Eine Alpensinfonie“ (An Alpine Symphony), Op. 64 ist eines der umfangreichsten und programmatischsten Orchesterwerke von Richard Strauss. Das 1915 vollendete Werk ist eine groß angelegte Tondichtung, die eine Tagesreise in den Alpen darstellt, mit dramatischen Landschaften, wechselndem Wetter und menschlichen Reflexionen.

Hintergrund

Inspiration: Strauss ließ sich von seinen eigenen Erfahrungen beim Bergsteigen in der Nähe seines Wohnortes in Bayern sowie von seiner Bewunderung für die Natur inspirieren. Er erwähnte auch ein Erlebnis aus seiner frühen Kindheit, als er und eine Gruppe von Bergsteigern während einer Bergwanderung in einen Sturm gerieten.
Philosophischer Unterton: Strauss sah in „Eine Alpensinfonie“ eine symbolische Ablehnung der organisierten Religion zugunsten der Feier der erhabenen Kraft der Natur, ein Thema, das von Friedrich Nietzsches Philosophien beeinflusst war.

Uraufführung: Das Werk wurde am 28. Oktober 1915 in Berlin unter der Leitung von Strauss selbst uraufgeführt.

Programmatischer Aufbau

Die Symphonie ist durchgehend und dauert etwa 50 Minuten, aber Strauss hat sie in 22 verschiedene Abschnitte unterteilt. Diese Abschnitte bilden eine lebendige musikalische Reise vom Fuße des Berges bis zu seinem Gipfel und wieder zurück.

Nacht (Nacht)

Beginnt mit einer dunklen, geheimnisvollen Atmosphäre, die die Szene vor dem Morgengrauen einleitet.

Sonnenaufgang (Sonnenaufgang)

Eine triumphale, strahlende Darstellung der aufgehenden Sonne mit aufsteigenden Blechbläsern und schimmernden Streichern.

Der Anstieg (Der Anstieg)

Zeigt den Beginn des Aufstiegs mit energischen, aufwärts gerichteten Motiven.

Eintritt in den Wald (Eintritt in den Wald)

Beschwört die friedliche und geheimnisvolle Atmosphäre des Waldes herauf.

Wandern neben dem Bach

Sanfte, fließende Melodien stellen die Ruhe eines Gebirgsbachs dar.

Am Wasserfall

Eine funkelnde Orchestrierung erzeugt das Bild von herabstürzendem Wasser.

Erscheinung

Deutet auf einen ehrfurchtgebietenden Moment des Staunens oder des Geheimnisses in der Natur hin.

Auf blumigen Wiesen (On Flowering Meadows)

Ein idyllischer, pastoraler Abschnitt, der an ein Feld mit Wildblumen erinnert.

Auf der Alm (On the Alpine Pasture)

Mit Kuhglocken, die für einen authentischen alpinen Flair sorgen.

Im Dickicht verloren (Lost in the Thicket)

Spannende und dissonante Musik fängt das Gefühl ein, für einen Moment verloren zu sein.

Auf dem Gletscher (Auf dem Gletscher)

Kalte, scharfe Texturen im Orchester rufen die eisige Erhabenheit eines Gletschers hervor.

Gefahrvolle Augenblicke (Dangerous Moments)

Dramatische, turbulente Musik schildert eine Herausforderung auf dem Höhepunkt des Aufstiegs.

Auf dem Gipfel (Auf dem Gipfel)

Majestätisch und triumphierend feiert dieser Abschnitt das Erreichen des Berggipfels mit weitläufiger, panoramischer Pracht.

Vision (Vision)

Nachdenklich und spirituell, suggeriert einen Moment existenzieller Kontemplation.

Der Abstieg (Der Abstieg)

Die Stimmung ändert sich, wenn die Reise mit absteigenden musikalischen Gesten beginnt.

Eintritt in den Wald (Entering the Forest)

Eine Wiederholung früherer Waldthemen, jetzt mit einem Hauch von Nostalgie.

Wandern neben dem Bach (By the Brook)

Das Thema des fließenden Baches wird erneut aufgegriffen, diesmal ruhiger und gedämpfter.

Am Wasserfall (At the Waterfall)

Eine kurze Erinnerung an den glitzernden Wasserfall.

Auf der Wiese (On the Meadow)

Die pastorale Atmosphäre kehrt zurück, wenn sich der Reisende dem Ende der Reise nähert.

Sonnenuntergang (Sonnenuntergang)

Ein nachdenklicher und bittersüßer Abschnitt, wenn der Tag zu Ende geht.

Nacht (Nacht)

Das Werk schließt, wie es begonnen hat, mit Dunkelheit, die die Szene einhüllt. Dissonante und geheimnisvolle Töne verebben in der Stille.

Ruhe (Ausklang)

Ein ruhiger Epilog, der in Stille übergeht.

Orchestrierung

Strauss setzt ein riesiges Orchester ein, um die Erhabenheit der Alpenlandschaft einzufangen, darunter:

Streicher: Große Abschnitte mit geteilten Stimmen.
Holzblasinstrumente: Piccoloflöte, Flöten, Oboen, Englischhorn, Klarinetten, Bassklarinette, Fagotte, Kontrafagott.
Blechblasinstrumente: Ein riesiger Abschnitt mit Hörnern, Wagnertuben, Trompeten, Posaunen, Basstuba.
Schlaginstrumente: Pauken, große Trommel, kleine Trommel, Becken, Triangel, Glockenspiel, Windmaschine, Donnermaschine.
Besondere Instrumente: Orgel, Kuhglocken und Celesta.
Instrumente hinter der Bühne: Weitere Blechblasinstrumente und Schlaginstrumente werden für räumliche Effekte eingesetzt.

Themen und Stil

Die Natur als Held: Im Gegensatz zu Strauss’ früheren Tondichtungen, die sich oft um menschliche Charaktere drehen (Don Juan, Ein Heldenleben), erhebt Eine Alpensinfonie die Natur selbst zum Protagonisten.
Visuelle und emotionale Beschwörung: Strauss zeichnet ein lebendiges Bild der Alpenlandschaft, in dem sich pastorale Gelassenheit, majestätischer Triumph und dramatische Intensität vermischen.
Modernistische Elemente: Obwohl das Werk in der Romantik verwurzelt ist, lässt es mit seiner Verwendung von Dissonanzen, massiven Orchesterstrukturen und strukturellen Innovationen bereits Strauss’ Spätstil erahnen.

Bedeutung

Musikalische Landschaft: Eine Alpensinfonie gilt als eine der Krönungen von Strauss’ Errungenschaften in der programmatischen Musik und ist ein Beispiel für seine unübertroffene Fähigkeit, eine Geschichte durch Orchestrierung zu erzählen.
Persönliche Philosophie: Das Werk spiegelt Strauss’ humanistische Weltanschauung und seine tiefe Naturverbundenheit wider und ist damit ein philosophisches Gegenstück zu seinen früheren Tondichtungen.
Kulturelle Wirkung: Auch wenn sie nicht so bekannt ist wie Also sprach Zarathustra, ist die Alpensinfonie aufgrund ihres epischen Umfangs und ihrer filmischen Qualität bei Orchestern und Publikum nach wie vor beliebt.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre Richard Strauss y sus obras

Presentación

Richard Strauss (1864-1949) fue un compositor y director de orquesta alemán, famoso por sus poemas tonales, óperas y lieder ricamente orquestados. Fue uno de los principales compositores de finales del Romanticismo y principios del Modernismo, conocido por su innovador uso de la orquestación, la armonía y la intensidad dramática.

Biografía

Vida temprana:

Nacido el 11 de junio de 1864 en Múnich (Alemania), Strauss era hijo de Franz Strauss, trompa principal de la Orquesta de la Corte de Múnich. Su padre era un músico conservador, mientras que su madre procedía de una acaudalada familia de cerveceros.
Expuesto a la música desde una edad temprana, Strauss compuso sus primeras obras de niño, muy influido por compositores clásicos como Mozart, Beethoven y Schubert.

Educación musical:

Strauss estudió música formalmente y se convirtió en un experto pianista y director de orquesta. Al principio, su estilo se ceñía a las formas clásicas, pero más tarde adoptó las ideas revolucionarias de Wagner, Liszt y Berlioz, sobre todo en la música programática.

Lo más destacado de su carrera:

Strauss comenzó su carrera como director de orquesta y rápidamente obtuvo reconocimiento por sus poemas tonales, a lo que siguió la fama internacional de sus óperas. Fue director de orquesta en Múnich, Weimar, Berlín y Viena.
Su papel como figura cultural en la Alemania nazi sigue siendo controvertido, aunque su principal objetivo durante esa época fue proteger a su nuera judía y a sus nietos.

Años posteriores y muerte:

Strauss se mantuvo activo como compositor hasta los 80 años. Sus últimas obras, como Metamorphosen y Four Last Songs, son reflexivas y conmovedoras.
Murió el 8 de septiembre de 1949 en Garmisch-Partenkirchen, Alemania.

Obras clave

Poemas tonales (Poemas sinfónicos)

Los poemas sonoros de Strauss se encuentran entre sus logros más célebres, y muestran su dominio de la orquestación y la música narrativa:

Don Juan (1888): Una virtuosa representación de las aventuras del legendario enamorado.
Also sprach Zarathustra (1896): Inspirada en la novela filosófica de Nietzsche, esta obra es famosa por su fanfarria de apertura (Amanecer), utilizada en 2001: Una odisea del espacio.
Ein Heldenleben (La vida de un héroe, 1898): Obra semiautobiográfica que retrata los triunfos y las luchas de un artista-héroe.
Till Eulenspiegels lustige Streiche (1895): Representación humorística y animada del travieso héroe popular Till Eulenspiegel.
Muerte y transfiguración (1889): Conmovedora exploración de los últimos momentos y la ascensión espiritual de un hombre.

Óperas

Strauss revolucionó la ópera con su innovador uso de la armonía y la orquestación, así como con sus colaboraciones con libretistas como Hugo von Hofmannsthal:

Salomé (1905): Basada en la obra teatral de Oscar Wilde, esta ópera conmocionó al público por su sensualidad y su música disonante, especialmente la culminante Danza de los Siete Velos.
Elektra (1909): Una narración desgarradora y expresionista de la tragedia griega, notable por su intenso dramatismo y sus avanzadas armonías.
El caballero de la rosa (1911): Una ópera cómica y nostálgica ambientada en la Viena del siglo XVIII, que combina melodías exuberantes con temas de vals.
Ariadne auf Naxos (1912/1916): Una mezcla de comedia y tragedia, que combina los estilos de la ópera buffa y la ópera seria.
Capriccio (1942): Una «pieza de conversación» filosófica sobre la naturaleza de la ópera, que refleja el estilo maduro de Strauss.
Lieder (Canciones)

Strauss fue un prolífico compositor de lieder, a menudo acompañados de orquesta o piano. Sus canciones son apreciadas por su lirismo y profundidad emocional:

«Morgen!» (Op. 27, nº 4): Una canción serena y optimista sobre el amor y el futuro.
«Allerseelen» (Op. 10, nº 8): Un tierno recuerdo de amor.
Cuatro últimas canciones (1948): Un ciclo profundamente reflexivo escrito poco antes de su muerte, en el que medita sobre la vida, la muerte y la trascendencia.

Estilo e innovaciones

Orquestación:

Las obras de Strauss se caracterizan por una orquestación exuberante e intrincada. Superó los límites del color orquestal, creando ricas texturas y efectos dramáticos.

Lenguaje armónico:

Sus primeras obras están firmemente arraigadas en la tonalidad romántica, pero más tarde experimentó con el cromatismo y la disonancia, especialmente en óperas como Salomé y Elektra.

Narrativa musical:

Strauss era un maestro de la narración musical, sobre todo en sus poemas tonales, en los que utilizaba leitmotivs y vívidos efectos orquestales para describir personajes y acontecimientos.

Mezcla de tradición y modernidad:

Aunque Strauss adoptó técnicas modernas, también mantuvo una fuerte conexión con la tradición romántica, sobre todo en sus últimas obras.

Legado

Richard Strauss está considerado uno de los más grandes compositores de finales del Romanticismo y principios de la Modernidad. Sus obras siguen interpretándose con frecuencia y son célebres por su fuerza emocional, brillantez técnica e intensidad dramática.

Historia

Richard Strauss, nacido el 11 de junio de 1864 en Múnich (Alemania), fue un compositor cuya vida tendió un puente entre el Romanticismo tardío y la Modernidad temprana. Su educación en un ambiente musical influyó profundamente en su vida. Su padre, Franz Strauss, era cornista principal de la Orquesta de la Corte de Múnich y un acérrimo tradicionalista que admiraba a compositores como Mozart y Beethoven, pero desaprobaba las innovaciones de Wagner. A pesar de ello, el joven Richard absorbió tanto las tradiciones clásicas de su padre como las ideas revolucionarias que definirían sus obras posteriores.

Strauss empezó a componer a una edad temprana, y su talento precoz se hizo evidente en sus obras para piano y de cámara. Sus primeras composiciones se ceñían a modelos conservadores, ya que su padre guió su educación inicial. Sin embargo, su encuentro con la música de Wagner durante su adolescencia marcó un punto de inflexión. Aunque su padre lo desaprobaba, Strauss quedó cautivado por las exuberantes orquestaciones y la expresividad dramática de Wagner, que plantaron las semillas de su futuro estilo.

A los veinte años, la carrera de Strauss empezó a florecer cuando consiguió puestos de dirección en prestigiosas orquestas, primero en Múnich y más tarde en Weimar, Berlín y Viena. La dirección de orquesta no sólo le proporcionó estabilidad económica, sino que también le permitió dar a conocer sus composiciones. Su primer gran avance se produjo con sus poemas sonoros, empezando por «Don Juan» (1888), que anunciaban su dominio de la orquestación y su talento para la narración musical. Estos poemas sinfónicos, entre ellos «Also sprach Zarathustra», «Till Eulenspiegel’s Merry Pranks» y «Ein Heldenleben», le consagraron como uno de los compositores más destacados de su época.

La carrera operística de Strauss comenzó en serio a principios del siglo XX. Su ópera «Salomé» (1905), basada en la obra de Oscar Wilde, conmocionó y fascinó al público por su provocador tema y su partitura intensamente disonante. A este éxito siguió «Elektra» (1909), una obra innovadora que superó los límites de la armonía y la intensidad emocional, anunciando el amanecer del modernismo en la ópera. Sin embargo, Strauss pronto viró hacia un estilo más lírico y nostálgico con «Der Rosenkavalier» (1911), una exuberante y elegante comedia ambientada en la Viena del siglo XVIII que se convirtió en una de sus obras más populares.

Strauss colaboró estrechamente con el poeta Hugo von Hofmannsthal, que se convirtió en su libretista más importante. Juntos crearon obras maestras de la ópera que combinaban la profundidad filosófica con una música rica en texturas, como «Ariadne auf Naxos» y «Die Frau ohne Schatten». Sin embargo, su colaboración terminó con la muerte de Hofmannsthal en 1929, dejando a Strauss sin un aliado creativo de talla comparable.

Los últimos años del compositor estuvieron marcados tanto por el triunfo como por la controversia. Durante la época nazi, Strauss ocupó cargos culturales oficiales, incluido el de presidente de la Reichsmusikkammer. Su relación con el régimen ha sido objeto de gran debate; aunque Strauss era apolítico y se centraba en proteger a su nuera judía y a sus nietos, su asociación con las autoridades nazis empañó su legado. A pesar de estos problemas, Strauss siguió componiendo y creó algunas de sus obras más profundas en sus últimos años.

En la última década de su vida, Strauss reflexionó sobre la mortalidad y el legado de su arte. Sus «Cuatro últimas canciones» (1948), escritas casi al final de su vida, son hermosas meditaciones sobre la vida y la muerte. Strauss falleció el 8 de septiembre de 1949 en Garmisch-Partenkirchen, Alemania, a la edad de 85 años.

La vida de Richard Strauss se caracterizó por sus notables logros artísticos y su adaptación a un panorama musical y político en rápida evolución. Sus obras, que abarcan desde los vívidos poemas tonales de su juventud hasta la belleza introspectiva de sus últimos lieder, siguen cautivando al público de todo el mundo, lo que asegura su lugar entre los más grandes compositores de la historia.

Cronología

1864: Nace el 11 de junio en Múnich, Alemania, en el seno de una familia de músicos; su padre, Franz Strauss, era un destacado trompista.
1870s: Comenzó a componer música de niño, mostrando un talento precoz para el piano y la composición.
1882: Estudia filosofía e historia del arte en la Universidad de Múnich, al tiempo que prosigue sus estudios musicales.
1885: Asistente del director de orquesta Hans von Bülow en Meiningen.
1888: Compone su primer gran poema tonal, «Don Juan», que lanza su carrera como compositor.
1889: Dirige en Weimar y compone «Muerte y transfiguración», otro célebre poema tonal.
1896: Estrena «Also sprach Zarathustra», una de sus obras orquestales más famosas.
1898: Director titular de la Ópera Imperial de Berlín.
1905: Estreno de su ópera «Salomé», que escandaliza y fascina al público con sus temas provocadores.
1909: Estrena «Elektra», una ópera modernista revolucionaria.
1911: Compone «Der Rosenkavalier», una ópera nostálgica y elegante que se convierte en una de sus obras más populares.
1912-1929: Colabora con el libretista Hugo von Hofmannsthal en óperas como «Ariadne auf Naxos» (1912/1916) y «Die Frau ohne Schatten» (1919).
1919: Se convierte en codirector de la Ópera Estatal de Viena.
1930s: Sigue componiendo óperas, pero su popularidad disminuye.
1933-1945: Fue presidente de la Reichsmusikkammer bajo el régimen nazi, pero fue criticado por su asociación con ella. Protegió a los miembros de su familia judía durante esta época.
1945: Fue testigo del final de la Segunda Guerra Mundial; compuso la lúgubre «Metamorphosen», en la que reflexiona sobre la destrucción de la cultura alemana.
1948: Termina su última obra maestra, las «Cuatro últimas canciones», meditaciones sobre la vida y la muerte.
1949: Muere el 8 de septiembre en Garmisch-Partenkirchen, Alemania, a la edad de 85 años.

Características de la música

La música de Richard Strauss se caracteriza por su viva expresividad, su dominio técnico y su capacidad para evocar emociones e imágenes profundas. Fue uno de los compositores más innovadores de su época, a caballo entre el Romanticismo y el Modernismo. A continuación se enumeran las principales características de su música:

1. Orquestación magistral

Texturas ricas y exuberantes: Strauss era un maestro de la orquestación, conocido por crear paisajes sonoros intrincados, coloridos y detallados. Su uso de la orquesta se comparaba a menudo con la pintura sonora.
Orquesta ampliada: utilizaba grandes orquestas, con instrumentación innovadora, para conseguir una amplia gama de timbres y contrastes dinámicos.

Ejemplos:

La fanfarria de apertura de Also sprach Zarathustra (1896) demuestra su capacidad para crear efectos dramáticos y poderosos.
El poema tonal Ein Heldenleben (1898) presenta una escritura virtuosística para cada sección de la orquesta.

2. Enfoque programático y narrativo

Strauss solía componer música programática, obras que cuentan una historia o describen acontecimientos, personajes o emociones específicos.
Sus poemas sonoros (por ejemplo, Don Juan, Las alegres travesuras de Till Eulenspiegel, Muerte y transfiguración) son narraciones musicales que retratan vívidamente personajes, paisajes y acontecimientos dramáticos.
Sus óperas son igualmente narrativas, con detallados acompañamientos orquestales que realzan el drama y la profundidad emocional de las historias.

3. Rango emocional e intensidad dramática

La música de Strauss abarca un amplio espectro emocional, desde lo heroico y triunfal hasta lo profundamente introspectivo y trágico.
Podía representar estados psicológicos extremos, especialmente en sus óperas Salomé (1905) y Elektra (1909), que transmiten una intensidad emocional cruda, casi insoportable.
En cambio, obras como Der Rosenkavalier (1911) muestran un lado más ligero, nostálgico y cómico.

4. Armonías complejas

Strauss traspasó los límites de la tonalidad tradicional, sobre todo en sus obras de principios del siglo XX.
Cromatismo y disonancia: Óperas como Salomé y Elektra contienen un denso lenguaje armónico y atrevidas disonancias, que reflejan la tensión psicológica de las historias.
A pesar de experimentar con técnicas modernistas, Strauss nunca abandonó por completo la tonalidad, resolviendo a menudo las disonancias para proporcionar momentos de alivio armónico.

5. Leitmotivs y desarrollo temático

Strauss utilizaba con frecuencia leitmotivs, temas musicales asociados a personajes, ideas o emociones concretas. Estos temas evolucionan a lo largo de la obra, reflejando la progresión narrativa o dramática.
En Ein Heldenleben, por ejemplo, Strauss asigna motivos al héroe, a sus adversarios y a su interés amoroso, desarrollándolos de forma interactiva.

6. Exigencias virtuosísticas

Las obras de Strauss son técnicamente exigentes para los intérpretes, ya que requieren un alto nivel de habilidad.
Para las orquestas: Su música presenta a menudo un contrapunto intrincado, pasajes rápidos y amplios rangos dinámicos.
Para los cantantes: Sus óperas exigen una increíble resistencia vocal y expresividad dramática, especialmente en papeles como Salomé y Elektra.
Para solistas: Sus obras orquestales y conciertos suelen destacar instrumentos individuales, como la trompa en su Concierto para trompa nº 1.

7. Mezcla de tradición e innovación

Strauss estaba profundamente arraigado en la tradición romántica, siguiendo el legado de compositores como Wagner, Liszt y Berlioz, pero modernizó sus técnicas.
Adoptó la innovación en la armonía, la forma y la orquestación, al tiempo que mantenía elementos de lirismo y claridad estructural, especialmente en sus últimas obras, como Cuatro últimas canciones (1948).

8. Exploración de la experiencia humana

La música de Strauss aborda a menudo temas universales como el amor, el heroísmo, la mortalidad y la transformación. Por ejemplo:
Muerte y transfiguración retrata el viaje de un alma desde el sufrimiento terrenal hasta la paz eterna.
Cuatro últimas canciones reflexiona sobre la belleza y la inevitabilidad del final de la vida.

9. Humor y jocosidad

Muchas de sus obras incorporan ingenio y humor, a menudo a través de gestos musicales o temas lúdicos.
Merry Pranks, de Till Eulenspiegel, es un buen ejemplo, con sus traviesas melodías y divertidos efectos orquestales que representan las aventuras del embaucador titular.

10. Lirismo romántico tardío

Strauss mantuvo el amor por la melodía a lo largo de toda su carrera. Incluso en sus obras más modernistas brillan momentos de lirismo.
Sus lieder (Morgen!, Allerseelen, Zueignung) ponen de manifiesto su capacidad para componer bellas melodías que parecen canciones y que son profundamente expresivas.

Conclusión

La música de Richard Strauss es testimonio de su genio como compositor y orquestador. Combina profundidad emocional, brillantez técnica y una amplia exploración de la condición humana. Su capacidad para equilibrar la innovación con la tradición garantiza su atractivo duradero tanto para el público como para los intérpretes.

Richard Strauss está emparentado con Johann Strauss II

Richard Strauss y Johann Strauss II no estaban emparentados directamente, a pesar de compartir el mismo apellido y ser compositores destacados. Su conexión es sólo una coincidencia en cuanto a su apellido y su prominencia en la música clásica.

Johann Strauss II (1825-1899) formaba parte de la famosa familia Strauss de Viena, conocida como los «Reyes del Vals». Johann II es célebre por su música ligera, especialmente valses y operetas como El Danubio Azul y Die Fledermaus.

Richard Strauss (1864-1949) fue un compositor alemán asociado a los periodos romántico tardío y modernista temprano. Es famoso por sus poemas sonoros (Also sprach Zarathustra, Don Juan) y óperas (Salome, Der Rosenkavalier).

Aunque vivieron en periodos coincidentes y desarrollaron carreras musicales, sus estilos y géneros eran muy diferentes. Johann Strauss II se centró en la música ligera vienesa, mientras que Richard Strauss fue una figura importante en las obras orquestales y operísticas de finales del siglo XIX y principios del XX.

Relaciones con otros compositores

Richard Strauss mantuvo importantes relaciones profesionales con otros compositores, aunque no necesariamente familiares. A continuación se exponen algunas conexiones clave:

Relaciones directas con compositores:

Alexander Ritter (1833-1896)

Ritter estaba casado con una sobrina de Richard Wagner y ejerció una gran influencia sobre Strauss. Introdujo a Strauss en la música de Wagner y en las ideas de Liszt, alejándole de las tradiciones clásicas de Brahms y Schumann hacia estilos de composición programáticos y de poemas tonales.

Gustav Mahler (1860-1911)

Strauss y Mahler mantuvieron una relación cordial pero competitiva. Ambos eran destacados contemporáneos que se admiraban mutuamente. Mahler dirigía la música de Strauss y éste, a su vez, reconocía la influencia y la grandeza de Mahler, aunque diferían en el estilo compositivo.

Hans von Bülow (1830-1894)

Von Bülow fue uno de los mentores más importantes de Strauss. Como director de orquesta y pianista, dio a Strauss importantes oportunidades al principio de su carrera. Strauss fue asistente de von Bülow y más tarde le sucedió como director de la Orquesta de Meiningen.

Richard Wagner (1813-1883)

Aunque Strauss nunca conoció a Wagner (Wagner murió cuando Strauss tenía 19 años), su música influyó profundamente en sus obras operísticas y orquestales. Strauss admiraba a Wagner y absorbió muchos aspectos de sus técnicas armónicas y dramáticas.

Hugo von Hofmannsthal (1874-1929)

Aunque no era compositor, Hofmannsthal fue el principal libretista y colaborador de Strauss en óperas como Der Rosenkavalier, Ariadne auf Naxos y Elektra. Su colaboración fue tan decisiva para el éxito operístico de Strauss como cualquier relación con otro compositor.

Arnold Schoenberg (1874-1951)

Aunque Strauss no adoptó el estilo atonal de Schoenberg, ambos compositores conocían la obra del otro. Strauss dirigió algunas de las primeras composiciones tonales de Schoenberg y mostró interés por los desarrollos modernistas, aunque finalmente siguió su propio camino más tonal.

Igor Stravinsky (1882-1971)

Strauss y Stravinsky conocían la obra del otro, pero tenían filosofías musicales diferentes. Está documentada la admiración de Strauss por las primeras obras de Stravinsky, como El pájaro de fuego y La consagración de la primavera, aunque el estilo de Stravinsky cambió radicalmente en direcciones que Strauss no siguió.

Paul Hindemith (1895-1963)

Strauss y Hindemith se respetaban mutuamente, pero representaban a generaciones y enfoques compositivos diferentes. Hindemith, siendo más joven, admiraba a Strauss como figura monumental de la música alemana.

Contexto general:

Aunque Strauss recibió la influencia de Wagner y Liszt al principio de su carrera, se mantuvo relativamente independiente, forjando su propio camino. Colaboraba más con libretistas y dramaturgos que con otros compositores directamente, pero su música dialogaba a menudo con las tradiciones e innovaciones de sus coetáneos.

Compositores similares

La música de Richard Strauss tiende un puente entre el Romanticismo tardío y el modernismo temprano, y se caracteriza por una orquestación exuberante, profundidad emocional e intensidad dramática. A continuación se enumeran compositores con similitudes con Strauss en diversos aspectos:

Influencias románticas y postrománticas
Gustav Mahler (1860-1911)

Tanto Strauss como Mahler trabajaron en el romanticismo tardío, haciendo hincapié en la orquestación expansiva y la expresión dramática. Mientras que Strauss se centró en poemas tonales y óperas, las sinfonías de Mahler comparten la misma intensidad emocional y grandeza orquestal.
Richard Wagner (1813-1883)

Strauss se vio profundamente influido por las innovaciones operísticas de Wagner, como el uso de leitmotivs, la riqueza armónica y el drama a gran escala. Óperas de Strauss como Salomé y Elektra muestran la influencia wagneriana.
Anton Bruckner (1824-1896)

Al igual que Strauss, Bruckner creó grandes obras orquestales con texturas complejas e intensidad espiritual. Aunque Bruckner se inclinó por las sinfonías, la grandeza y la audacia armónica resuenan con los poemas tonales de Strauss.
Franz Liszt (1811-1886)

Liszt fue pionero en el formato de poema sinfónico que Strauss dominó. Ambos compositores utilizaron la música para evocar narraciones vívidas y viajes emocionales.
Maestros de la orquesta y la ópera
Hector Berlioz (1803-1869)

Las primeras obras programáticas de Berlioz, como la Sinfonía fantástica, comparten el interés de Strauss por contar historias a través de la música. La audaz orquestación de Berlioz también es paralela al enfoque colorista de Strauss.
Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Los poemas tonales de Saint-Saëns, como Danse macabre y Le Rouet d’Omphale, guardan similitudes con los de Strauss en su vívida imaginería y brillantez orquestal.
Claude Debussy (1862-1918)

Aunque más impresionistas, Debussy y Strauss coincidían en su capacidad para crear atmósferas. Obras como Don Juan y Der Rosenkavalier de Strauss pueden compararse con el Prélude à l’après-midi d’un faune de Debussy por sus exuberantes texturas y matices expresivos.
Jean Sibelius (1865-1957)

Los poemas sonoros de Sibelius (Finlandia, Tapiola) tienen una estructura narrativa parecida a la de Strauss. Su orquestación, aunque a menudo más austera, comparte con la de Strauss el interés por el estado de ánimo y el desarrollo temático.
Contemporáneos del siglo XX
Erich Wolfgang Korngold (1897-1957)

El exuberante lenguaje del romanticismo tardío de Korngold, especialmente en sus óperas y partituras cinematográficas, muestra fuertes paralelismos con la música de ricas texturas de Strauss.
Sergei Rachmaninoff (1873-1943)

El lirismo y virtuosismo románticos de Rachmaninoff resuenan con la habilidad de Strauss para equilibrar belleza y complejidad técnica en sus obras orquestales.
Zoltán Kodály (1882-1967) y Béla Bartók (1881-1945)

Aunque más influidas por las tradiciones folclóricas, las obras tonales de estos compositores de principios del siglo XX comparten el interés de Strauss por el colorido y la innovación orquestales.
Igor Stravinsky (1882-1971) (primeras obras)

Los primeros ballets de Stravinsky, como El pájaro de fuego, reflejan la maestría de Strauss en la orquestación y el dramatismo dinámico.
Tradiciones alemana y austro-alemana
Hans Pfitzner (1869-1949)
Contemporáneo de Strauss, las obras de Pfitzner, especialmente su ópera Palestrina, comparten un lenguaje armónico tardorromántico y una profundidad filosófica similares.
Max Reger (1873-1916)
Las obras de Reger, densamente orquestadas y cromáticas, son similares a las de Strauss en su complejidad y peso emocional.

Obras notables

Richard Strauss es famoso por sus óperas, poemas tonales y obras orquestales, que ejemplifican el Romanticismo tardío y el modernismo temprano. A continuación encontrará una lista de sus obras más destacadas en distintos géneros:

Óperas
Las óperas de Strauss son una de sus contribuciones más significativas a la música, ya que combinan el drama wagneriano con su estilo único.

Salomé (1905)

Escandalosa ópera en un acto basada en la obra de Oscar Wilde, con la infame Danza de los Siete Velos y una intensa escena final.

Elektra (1909)
Ópera en un acto de extrema intensidad emocional, conocida por su disonancia y su gran orquestación.

El caballero de la rosa (1911)

Una ópera cómica con exuberantes valses de inspiración vienesa y una agridulce exploración del amor y el tiempo.

Ariadna en Naxos (1912; revisada en 1916)

Una mezcla única de comedia y tragedia, que combina la ópera buffa con la ópera seria.

La mujer sin sombra (1919)

Una ópera densa y rica en símbolos, a menudo considerada una de las obras más ambiciosas de Strauss.

Arabella (1933)

Una ópera romántica con un estilo elegante y lírico, a menudo comparada con Der Rosenkavalier.

Capriccio (1942)

La última ópera de Strauss, una exploración filosófica de la relación entre las palabras y la música.

Poemas tonales

Los poemas sonoros de Strauss son obras maestras de la música orquestal programática, que describen vívidamente historias, personajes e ideas.

Don Juan (1888)

Una representación virtuosa y enérgica del amante legendario.

Tod und Verklärung (Muerte y transfiguración) (1889)

Una obra profundamente emotiva que explora el viaje de un moribundo al más allá.

Till Eulenspiegels lustige Streiche (Las alegres travesuras de Till Eulenspiegel) (1895)

Una representación humorística y traviesa de las aventuras del héroe popular Till Eulenspiegel.

Also sprach Zarathustra (1896)

Inspirada en la obra filosófica de Friedrich Nietzsche, famosa por su icónico comienzo (Amanecer).

Don Quijote (1897)

Un poema tonal protagonizado por un violonchelo solo (Don Quijote) y una viola (Sancho Panza), que representa episodios de la novela de Cervantes.

Ein Heldenleben (La vida de un héroe) (1898)

Un poema tonal autobiográfico que celebra la vida y los triunfos de un héroe (el propio Strauss).

Sinfonía doméstica (1903)

Una representación musical de la vida familiar de Strauss.

Eine Alpensinfonie (Una sinfonía alpina) (1915)

Un gran poema tonal que describe un día de escalada en los Alpes.

Obras orquestales y corales

Metamorfosis (1945)

Una obra para 23 cuerdas solistas, una reflexión sobre la destrucción de la cultura alemana durante la Segunda Guerra Mundial.

Cuatro últimas canciones (1948)

Un conjunto de canciones orquestales para soprano y orquesta, entre las obras más conmovedoras y bellas de Strauss.

Concierto para trompa nº 1 en mi bemol mayor (1882-1883)

Una obra juvenil y lírica que muestra la conexión de Strauss con la trompa (su padre era trompista).

Concierto para trompa nº 2 en mi bemol mayor (1942)

Una obra de madurez que refleja su estilo tardío.

Lieder (Canciones)

Strauss compuso numerosas canciones, a menudo con ricos acompañamientos orquestales.

Zueignung (Dedicatoria), Op. 10 nº 1 (1885)

Una querida canción temprana que muestra el don melódico de Strauss.

¡Morgen! (¡Mañana!), Op. 27 No. 4 (1894)

Una canción radiante y tierna interpretada a menudo con obbligato de violín.

Cäcilie (Cecilia), Op. 27 nº 2 (1894)

Una apasionada expresión de amor.

Vier letzte Lieder (Cuatro últimas canciones) (1948)

La última obra maestra de Strauss, que reflexiona sobre la vida y la muerte con profunda belleza.

Ballets y otras obras

Josephs-Legende (La leyenda de José) (1914)

Ballet inspirado en la historia bíblica de José.

Suite Le Bourgeois gentilhomme (1917)

Suite orquestal desenfadada basada en la obra de Molière.

También Zaratustra, Op. 30

Estructura y movimientos

La obra se divide en nueve secciones, que se interpretan sin pausa. Estas secciones se introducen en la partitura con títulos que corresponden a temas del libro de Nietzsche. A pesar de la inspiración filosófica, Strauss pretendía que la obra fuera más evocadora que programática.

Introducción: «Amanecer»

La famosa fanfarria de apertura, con un do sostenido tocado por el órgano, los metales y los timbales, representa el sol naciente. Simboliza el despertar de la conciencia y la grandeza de la naturaleza.
Esta sección se convirtió en un icono tras ser utilizada en la película de Stanley Kubrick 2001: Una odisea del espacio (1968).

«Von den Hinterweltlern (De los habitantes del otro mundo)

Una sección sombría y meditativa, que posiblemente refleja la crítica de Nietzsche a las creencias metafísicas y las aspiraciones de otro mundo.

«Del gran anhelo» (Von der großen Sehnsucht)

Música expresiva y anhelante, que simboliza los deseos humanos y la búsqueda de sentido.

«De alegrías y pasiones» (Von den Freuden und Leidenschaften)

Música apasionada y tormentosa, que retrata el tumulto de las emociones.

«La canción de la tumba» (Das Grablied)

Una sección más tranquila y reflexiva, que representa los temas de la mortalidad y la fugacidad de la vida.

«De la ciencia y el saber» (Von der Wissenschaft)

En esta sección comienza una fuga, que utiliza la interpretación de Strauss de la búsqueda científica de la verdad, empleando un estilo rígido e intelectual.

«El convaleciente» (Der Genesende)

Un regreso triunfal a los temas anteriores, que sugiere recuperación y transformación.

«La canción de la danza» (Das Tanzlied)

Con un violín solista y un carácter juguetón y animado, simboliza una celebración de la vida y de las alegrías terrenales.

«Canción del vagabundo nocturno (Nachtwandlerlied)

Un final tranquilo y misterioso, que se desvanece en la ambigüedad. La relación armónica no resuelta entre las tonalidades de Do mayor y Si mayor sugiere la naturaleza eterna y cíclica de la existencia.

Orquestación

La orquestación de «Also sprach Zarathustra» de Strauss es enorme, diseñada para crear texturas vivas y contrastes dramáticos. La orquesta completa incluye:

Cuerdas: Gran sección de cuerda, con partes divididas para mayor riqueza.
Viento-madera: Flautín, flautas, oboes, corno inglés, clarinetes, clarinete bajo, fagotes, contrafagot.
Metales: Trompas, trompetas, trombones y tuba.
Percusión: Timbales, bombo, caja, platillos, triángulo, glockenspiel y un gran órgano.
Otros: Arpas, órgano y tuba contrabajo opcional.

Significado

Innovaciones musicales: La obra demuestra la maestría de Strauss en la orquestación, su habilidad para evocar profundas ideas filosóficas a través de la música y su audaz uso de la ambigüedad tonal (por ejemplo, el final no resuelto).
Impacto cultural: La fanfarria de apertura (Sunrise) se convirtió en un icono de la cultura popular, especialmente tras su uso en 2001: Una odisea del espacio.
Resonancia filosófica: Aunque no es una representación estricta de las ideas de Nietzsche, la obra aborda temas como el esfuerzo humano, la grandeza de la naturaleza y la contemplación existencial.

Eine Alpensinfonie, Op. 64

«Eine Alpensinfonie» (Una sinfonía alpina), Op. 64, es una de las obras orquestales de Richard Strauss más expansivas y programáticas. Terminada en 1915, es un poema tonal a gran escala que describe un día de viaje por los Alpes, lleno de paisajes dramáticos, cambios climáticos y reflexiones humanas.

Fondo

Inspiración: Strauss se inspiró en sus propias experiencias escalando montañas cerca de su casa en Baviera, así como en su admiración por la naturaleza. También citó una experiencia de su infancia, cuando él y un grupo de escaladores se vieron atrapados en una tormenta durante una excursión por la montaña.
Trasfondo filosófico: Strauss veía Eine Alpensinfonie como un rechazo simbólico de la religión organizada en favor de la celebración del poder sublime de la naturaleza, un tema influenciado por las filosofías de Friedrich Nietzsche.

Estreno: La obra se estrenó el 28 de octubre de 1915 en Berlín, bajo la dirección del propio Strauss.

Estructura programática

La sinfonía es continua, dura unos 50 minutos, pero Strauss la dividió en 22 secciones distintas. Estas secciones forman un vívido viaje musical desde la base de la montaña hasta su cima y de vuelta hacia abajo.

La noche (Nacht)

Comienza con una atmósfera oscura y misteriosa, que prepara el escenario para el amanecer.

Amanecer (Sonnenaufgang)

Una representación triunfal y radiante del sol naciente, con metales y cuerdas brillantes.

El ascenso (Der Anstieg)

Representa el comienzo de la ascensión con motivos enérgicos y ascendentes.

Entrada en el bosque (Eintritt in den Wald)

Evoca el ambiente tranquilo y misterioso del bosque.

Vagando junto al arroyo (Wandern neben dem Bach)

Melodías suaves y fluidas retratan la tranquilidad de un arroyo de montaña.

En la cascada (Am Wasserfall)

Una orquestación chispeante crea la imagen de una cascada.

Aparición (Erscheinung)

Sugiere un momento de asombro o misterio en la naturaleza.

En los prados en flor (Auf blumigen Wiesen)

Una sección pastoral e idílica que evoca un campo de flores silvestres.

En los pastos alpinos (Auf der Alm)

Incluye cencerros que añaden un auténtico sabor alpino.

Perdido en la espesura (Im Dickicht verloren)

La música tensa y disonante captura la sensación de estar momentáneamente perdido.

En el glaciar (Auf dem Gletscher)

Las texturas frías y afiladas de la orquesta evocan la gélida grandeza de un glaciar.

Momentos peligrosos (Gefahrvolle Augenblicke)

La música dramática y turbulenta retrata un desafío culminante durante el ascenso.

En la cumbre (Auf dem Gipfel)

Majestuosa y triunfal, esta sección celebra la llegada a la cima de la montaña con una grandiosidad panorámica.

Visión (Vision)

Reflexiva y espiritual, sugiere un momento de contemplación existencial.

El descenso (Der Abstieg)

El estado de ánimo cambia a medida que el viaje inicia su regreso, con gestos musicales descendentes.

Entrada en el bosque (Eintritt in den Wald)

Una repetición de los temas anteriores del bosque, ahora teñidos de nostalgia.

Junto al arroyo (Wandern neben dem Bach)

Retoma el tema del arroyo, esta vez más calmado y tenue.

En la cascada (Am Wasserfall)

Un breve recuerdo de la cascada centelleante.

En la pradera (Auf der Wiese)

El ambiente pastoral regresa a medida que el viajero se acerca al final del viaje.

Puesta de sol (Sonnenuntergang)

Una sección reflexiva y agridulce a medida que el día llega a su fin.

Noche (Nacht)

La obra se cierra como empezó, con la oscuridad envolviendo la escena. Tonos disonantes y misteriosos se desvanecen en el silencio.

Silencio (Ausklang)

Un epílogo tranquilo, que se disuelve en la quietud.

Orquestación

Strauss emplea una enorme orquesta para captar la grandiosidad del paisaje alpino:

Cuerdas: Grandes secciones con partes divididas.
Viento-madera: Flautín, flautas, oboes, corno inglés, clarinetes, clarinete bajo, fagotes, contrafagot.
Metales: Una sección maciza con trompas, tubas Wagner, trompetas, trombones, tuba baja.
Percusión: Timbales, bombo, caja, platillos, triángulo, glockenspiel, máquina de viento, máquina de truenos.
Instrumentos especiales: Órgano, cencerros y celesta.
Instrumentos fuera de escena: Se utilizan metales y percusión adicionales para efectos espaciales.

Temas y estilo

La naturaleza como héroe: A diferencia de los poemas tonales anteriores de Strauss, que a menudo giran en torno a personajes humanos (Don Juan, Ein Heldenleben), Eine Alpensinfonie eleva a la propia naturaleza como protagonista.
Evocación visual y emocional: Strauss pinta una vívida imagen del paisaje alpino, mezclando la serenidad pastoral, el triunfo majestuoso y la intensidad dramática.
Elementos modernistas: Aunque enraizada en el Romanticismo, la obra prefigura el estilo tardío de Strauss con su uso de la disonancia, las texturas orquestales masivas y la innovación estructural.

Importancia

Paisaje musical: Eine Alpensinfonie está considerada como uno de los mayores logros de Strauss en la música programática, ejemplificando su incomparable habilidad para contar una historia a través de la orquestación.
Filosofía personal: La obra refleja la visión humanista del mundo de Strauss y su profunda conexión con la naturaleza, convirtiéndola en una contrapartida filosófica a sus anteriores poemas tonales.
Impacto cultural: Aunque no es tan conocida como Also sprach Zarathustra, Eine Alpensinfonie sigue siendo una de las favoritas de orquestas y público por su alcance épico y calidad cinematográfica.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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