Mémoires sur Vasily Kalinnikov et ses ouvrages

Présentation

Vasily Kalinnikov (1866-1901) était un compositeur russe surtout connu pour ses deux symphonies, en particulier sa Symphonie n° 1 en sol mineur, admirée pour ses mélodies entraînantes et sa riche orchestration. Malgré sa courte vie – il est mort de la tuberculose à seulement 34 ans – sa musique incarne le style lyrique d’inspiration folklorique typique de l’école russe romantique tardive.

Aspects clés de la vie et de la musique de Kalinnikov :

Contexte : Né dans une famille modeste, il a d’abord étudié au Conservatoire de Moscou, mais a dû abandonner en raison de difficultés financières. Il a ensuite travaillé comme bibliothécaire d’orchestre et chef d’orchestre.
Style musical : Fortement influencées par la musique folklorique russe et Tchaïkovski, ses compositions présentent des mélodies expressives, des harmonies riches et des couleurs orchestrales fortes.

Œuvres majeures :

Symphonie n° 1 en sol mineur (1895) – Son œuvre la plus célèbre, fréquemment jouée aujourd’hui.
Symphonie n° 2 en la majeur (1897) – Moins connue, elle met néanmoins en valeur son talent lyrique.
Pièces orchestrales et chansons, dont Le cèdre et le palmier et musique de scène.

Bien que sa production ait été limitée en raison de la maladie, l’œuvre de Kalinnikov reste appréciée pour sa chaleur romantique et son charme d’inspiration folklorique.

Histoire

La vie de Vasily Kalinnikov a été à la fois prometteuse et tragique. Né en 1866 dans la petite ville russe de Voïna, il est issu d’un milieu modeste, fils d’un policier. Malgré des difficultés financières, son talent musical s’est manifesté très tôt et il a obtenu une bourse pour étudier au séminaire d’Orel. Cependant, sa passion pour la musique l’a rapidement conduit à Moscou, où il a tenté de s’inscrire au conservatoire. Incapable de payer les frais de scolarité, il a plutôt fréquenté l’école de la Société philharmonique de Moscou, où il a étudié auprès de compositeurs renommés et a gagné sa vie en jouant dans des orchestres et en travaillant comme copiste de musique.

La grande chance de Kalinnikov est arrivée lorsqu’il a été nommé chef d’orchestre du Théâtre Maly, puis de l’Opéra italien de Moscou. Mais alors que sa carrière commençait à s’épanouir, il est tombé malade de la tuberculose, une maladie qui le hantera pour le reste de sa vie. Contraint d’abandonner son travail de chef d’orchestre, il s’est installé dans le climat plus chaud de Yalta, où il a passé ses dernières années à composer.

C’est pendant cette période de maladie et d’isolement qu’il écrivit son œuvre la plus célèbre, la Symphonie n° 1 en sol mineur. Débordant de mélodies folkloriques russes et de beauté lyrique, la symphonie fut bien accueillie et même admirée par l’éditeur de Tchaïkovski, qui soutint financièrement Kalinnikov. Malgré la détérioration de sa santé, il acheva une deuxième symphonie et plusieurs œuvres plus courtes, mais son temps était compté. Il mourut en 1901 à l’âge de 34 ans, alors que sa musique commençait à être reconnue.

Bien que sa vie ait été écourtée, les symphonies de Kalinnikov restent appréciées aujourd’hui pour leur chaleur, leur profondeur émotionnelle et leur riche orchestration, ce qui lui a valu d’être considéré comme l’un des talents perdus les plus poignants de Russie.

Chronologie

1866 (13 janvier) – Naissance à Voïna, dans le gouvernement d’Orel, en Russie, dans une famille pauvre.
Début des années 1880 – Fréquente le séminaire d’Orel, où il commence à étudier la musique.
1884 – S’installe à Moscou et s’inscrit à l’école de la Société philharmonique de Moscou, ne pouvant pas payer les frais de scolarité au conservatoire.
1885-1892 – Travaille comme copiste d’orchestre, violoniste et bassoniste, tout en étudiant la composition.
1892 – Devient chef d’orchestre au Théâtre Maly, puis à l’Opéra italien de Moscou.
1893 – Se voit diagnostiquer une tuberculose, ce qui l’oblige à quitter ses postes de chef d’orchestre. Déménage à Yalta pour des raisons de santé.
1895 – Achève la Symphonie n° 1 en sol mineur, qui est reconnue et créée en 1897.
1897 – Achève la Symphonie n° 2 en la majeur, poursuivant son style orchestral d’inspiration folklorique.
1898-1900 – Écrit plusieurs petites œuvres orchestrales et chansons tout en luttant contre une maladie qui s’aggrave.
1901 (11 janvier) – Il meurt à Yalta, deux jours seulement avant son 35e anniversaire.
Malgré sa courte vie, la musique de Kalinnikov reste un symbole du romantisme russe, admirée pour sa beauté lyrique et ses influences folkloriques.

Caractéristiques de la musique

Caractéristiques de la musique de Vassily Kalinnikov

Mélodies lyriques et expressives

La musique de Kalinnikov est connue pour ses mélodies longues et fluides qui semblent à la fois naturelles et folkloriques. Ses thèmes ont souvent une qualité chantante, ce qui les rend mémorables et riches en émotions.

Influence de la musique folklorique russe

Il a incorporé des thèmes et des rythmes d’inspiration folklorique, à l’instar de Tchaïkovski et des compositeurs nationalistes russes (par exemple, Rimski-Korsakov). Son utilisation d’éléments folkloriques donne à sa musique une sensation chaleureuse et organique.

Une orchestration riche et colorée

Malgré sa formation formelle limitée, Kalinnikov avait un sens aigu de l’orchestration. Ses symphonies présentent des harmonies luxuriantes, une écriture efficace des cuivres et des bois, et des contrastes dramatiques, proches du style de Tchaïkovski mais avec une simplicité plus directe.

Romantisme et profondeur émotionnelle

Sa musique s’inscrit résolument dans la tradition romantique tardive, caractérisée par une intensité émotionnelle, des crescendos dramatiques et un lyrisme sincère. Ses harmonies oscillent souvent entre exubérance joyeuse et introspection mélancolique.

Sens aigu de la structure et du développement

Ses compositions, en particulier sa Symphonie n° 1, témoignent d’une excellente maîtrise du développement thématique, les motifs évoluant de manière organique tout au long des mouvements. Son écriture symphonique est bien équilibrée, avec une forme claire et une progression logique.

Élégance tchaïkovskienne empreinte d’esprit nationaliste

Si sa musique partage l’expressivité et le drame de Tchaïkovski, elle reflète également l’influence du Mighty Handful (Balakirev, Borodine, Moussorgski, etc.), en mettant l’accent sur l’identité russe et le caractère folklorique.

Conclusion

La musique de Kalinnikov est profondément mélodique, riche en orchestration et puissante sur le plan émotionnel, équilibrant l’élégance romantique de Tchaïkovski avec le nationalisme imprégné de folklore des compositeurs russes. Son œuvre reste appréciée pour sa sincérité, sa chaleur et sa beauté indéniable.

Relations

Compositeurs et musiciens

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) (influence indirecte)

Bien que Kalinnikov n’ait jamais rencontré Tchaïkovski en personne, sa musique a été fortement influencée par le style orchestral de Tchaïkovski, notamment en termes de mélodie et de profondeur émotionnelle.
L’éditeur de Tchaïkovski, Piotr Iourguenski, soutiendra plus tard Kalinnikov financièrement.

Sergueï Rachmaninov (1873-1943)

Rachmaninov admirait la musique de Kalinnikov et aurait dirigé ses œuvres après sa mort.

Alexandre Glazounov (1865-1936) (compositeur contemporain)

Glazounov était l’un des contemporains de Kalinnikov dans les cercles musicaux russes, bien qu’il n’existe aucune preuve solide d’une collaboration directe.

Sergueï Taneïev (1856-1915) (lien possible)

Taneïev, compositeur et professeur russe de premier plan, était actif sur la scène musicale moscovite à l’époque où Kalinnikov y étudiait. Kalinnikov a peut-être eu des contacts avec lui.

Mécènes et soutiens

Pyotr Jurgenson (1836-1904) (éditeur et mécène)

Jurgenson, qui était l’éditeur de Tchaïkovski, reconnut le talent de Kalinnikov et lui apporta un soutien financier pendant sa maladie.
Il publia les œuvres de Kalinnikov, contribuant à la reconnaissance de sa Symphonie n° 1.

Orchestres et institutions

École de la Société philharmonique de Moscou (éducation et début de carrière)

Kalinnikov y a étudié après avoir échoué à s’inscrire au Conservatoire de Moscou en raison de difficultés financières.

Théâtre Maly (Moscou) (Chef d’orchestre, 1892)

Il y a travaillé comme chef d’orchestre, mais a dû démissionner en raison de la tuberculose.

Opéra italien de Moscou (Chef d’orchestre, début des années 1890)

Il a occupé un autre poste de chef d’orchestre avant que sa maladie ne l’oblige à partir.

Relations personnelles

Son frère, Viktor Kalinnikov (1870-1927) (compositeur et musicien)

Viktor était également compositeur et chef de chœur, bien qu’il se soit davantage concentré sur la musique chorale.

Anton Tchekhov (1860-1904) (éventuelle connaissance à Yalta)

Tous deux ont vécu à Yalta pendant les dernières années de Kalinnikov, mais aucune interaction personnelle documentée n’existe.

Résumé

Kalinnikov n’a eu que peu de relations directes avec les grands compositeurs en raison de ses difficultés financières et de sa mort prématurée. Cependant, il a reçu le soutien de Jurgenson, a été influencé par Tchaïkovski et a peut-être été en contact avec des compositeurs tels que Rachmaninov, Glazounov et Taneyev. Au début de sa carrière, il a dirigé des orchestres dans les théâtres de Moscou, mais la maladie l’a isolé à Yalta, où il a passé ses dernières années à composer.

Compositeurs similaires

Malgré sa courte vie, Kalinnikov a composé un certain nombre d’œuvres importantes, notamment dans les genres symphonique et orchestral. Sa musique est connue pour ses mélodies lyriques, ses riches harmonies et ses thèmes d’inspiration folklorique.

Œuvres orchestrales

Symphonie n° 1 en sol mineur (1895) – Son œuvre la plus célèbre et la plus jouée. Elle comporte des mélodies entraînantes, des éléments folkloriques russes et une orchestration dramatique. Cette symphonie a été comparée à Tchaïkovski et Borodine pour sa chaleur et son expressivité.

Symphonie n° 2 en la majeur (1897) – Bien que moins connue que la première, cette symphonie s’inscrit dans la même veine, avec des thèmes lyriques et une orchestration vibrante, mettant en valeur le talent de Kalinnikov pour développer de longues mélodies fluides.

Autres œuvres orchestrales

Intermezzo de la musique de scène pour Le Tsar Boris – Une pièce orchestrale luxuriante et évocatrice qui démontre son talent pour écrire une musique colorée et dramatique.

Ouverture de Beda ot uma (« Malheur à l’esprit ») – Une ouverture vivante inspirée de la célèbre pièce d’Alexandre Griboïedov.

Cedar and Palm (Кедр и пальма) – Un poème symphonique basé sur un poème de Heinrich Heine, mêlant écriture lyrique et atmosphérique.

Œuvres vocales et chorales

Chansons chorales et chansons d’art – Kalinnikov a écrit un certain nombre de romances et d’œuvres chorales, souvent basées sur des thèmes folkloriques russes. Ces pièces sont moins connues mais démontrent son don mélodique.

Musique de chambre et pour piano

Pièces pour piano et œuvres de petite envergure – Bien qu’il soit principalement un compositeur pour orchestre, il a également écrit quelques œuvres miniatures pour piano, bien qu’elles ne soient pas aussi connues.

Héritage

Sa première symphonie reste sa composition la plus durable, fréquemment jouée et enregistrée. Bien que sa production ait été faible, ses œuvres sont appréciées pour leur beauté lyrique, leurs influences folkloriques et leur qualité symphonique.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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