Vue d’ensemble
La nouvelle école de vélocité, op. 61 de Hermann Berens est une collection de 50 courtes études écrites pour développer systématiquement la technique pianistique de base d’une manière mélodique et accessible. Bien qu’elle partage le nom d’« École de vélocité » avec l’opus 89 de Berens, plus avancé, cette série de l’opus 61 est plus introductive et musicalement engageante, souvent utilisée comme tremplin pour les pianistes de niveau débutant-intermédiaire.
🎯 Objectif et orientation pédagogique
Niveau visé : Débutant avancé à intermédiaire (ABRSM Grades 3-5 ou équivalent)
Objectifs principaux :
Développer l’indépendance et l’agilité des doigts
Développer la coordination et le contrôle des mains
Introduire les contrastes d’articulation de base (legato/staccato)
Pratiquer des gammes et des arpèges en contexte
Renforcer la stabilité rythmique et le phrasé
Caractéristiques musicales
Mélodique et lyrique : contrairement aux exercices purement mécaniques, beaucoup de ces études comportent des lignes chantables et un intérêt musical, aidant les élèves à développer à la fois la technique et l’expression.
Variété de tonalités : Les études couvrent un large éventail de tonalités, offrant une diversité tonale et une familiarité avec le clavier.
Formes courtes : Chaque étude est concise (généralement 1 à 2 pages), ce qui la rend gérable pour la pratique quotidienne sans submerger l’élève.
Structure progressive : Les premiers morceaux sont assez simples et se développent progressivement vers des textures, des rythmes et des doigtés plus complexes.
🧠 Valeur pédagogique
Préparatoire pour :
Des études plus exigeantes comme l’opus 89 de Berens, l’opus 299 de Czerny ou l’opus 91 de Moszkowski.
Sonatines classiques et autre répertoire standard exigeant un jeu de doigts propre.
Raffinement de la technique : L’accent est mis sur la précision plutôt que sur la vitesse brute, ce qui permet de développer le contrôle avant de s’attaquer à des œuvres virtuoses.
La musicalité : Encourage la dynamique, le phrasé et l’articulation dès le début – et pas seulement la répétition mécanique.
Conclusion
New School of Velocity, Op. 61 de Berens est une excellente passerelle entre les livres de méthode et les études plus avancées. Elle équilibre le développement technique avec la sensibilité musicale, ce qui la rend particulièrement précieuse pour les jeunes pianistes ou les apprenants adultes qui recherchent une alternative musicale aux exercices techniques arides.
Caractéristiques de la musique
The New School of Velocity, Op. 61 de Hermann Berens est une collection de 50 études composées pour développer des compétences techniques élémentaires à intermédiaires à travers des compositions musicalement expressives. Bien que conçues pour le développement technique, ces études sont beaucoup plus mélodiques, variées et riches sur le plan stylistique que de nombreux exercices mécaniques du XIXe siècle.
🎼 Caractéristiques musicales de la collection
1. L’écriture mélodique
De nombreuses études présentent des mélodies claires et lyriques, souvent accompagnées de motifs d’accords simples ou d’accords brisés.
Les lignes mélodiques sont soigneusement élaborées pour maintenir l’intérêt musical tout en développant l’agilité des doigts.
2. Style classique et charme de l’époque
Fortement ancré dans les idiomes classiques : phrases en structures de 4 ou 8 mesures, utilisation d’harmonies I-IV-V-I, et cadences régulières.
Fait écho au style des premiers compositeurs classiques (comme Clementi ou le premier Beethoven), bien que simplifié.
3. Personnages et ambiances contrastés
Une large gamme d’atmosphères expressives : enjouée, chantante, en forme de marche, pastorale ou dramatique.
Chaque étude possède souvent un caractère distinctif, ce qui les rend agréables et dignes d’être jouées.
4. Simplicité harmonique et couleurs occasionnelles
Les harmonies sont principalement diatoniques et fonctionnelles, mais Berens introduit des modulations et des dominantes secondaires pour ajouter de la couleur et du défi.
Certaines études explorent brièvement les tonalités mineures ou utilisent des inflexions modales pour enrichir la palette sonore.
5. Textures équilibrées
La plupart des études présentent des textures à deux ou trois voix, avec une mélodie et un accompagnement clairement définis.
Utilisation fréquente de :
Mélodie à la main droite et basse Alberti à la main gauche ou accords brisés
Dialogue contrapuntique entre les mains
Dans les dernières études, les passages entre les deux mains sont répartis de manière équilibrée.
6. Clarté rythmique
Rythme simple : essentiellement des croches, des doubles croches et des rythmes pointés.
Certaines études comportent des syncopes, des triolets ou des liaisons sur les barres de mesure, ce qui permet aux élèves d’affiner leur contrôle rythmique.
7. Articulation et marques dynamiques
L’articulation est une caractéristique importante : legato, staccato, liaisons et accents sont tous mis en valeur.
Les contrastes dynamiques font partie intégrante du programme : les crescendos, le piano subito et la mise en forme graduelle aident à former l’expression musicale.
🧩 Organisation structurelle de la collection
Les études sont d’un niveau de difficulté progressif, allant de modèles de doigts plus simples dans les premiers numéros à des textures plus complexes, des tempi plus rapides, et une plus grande indépendance des mains.
Elles alternent entre les domaines techniques, tels que :
les gammes et l’indépendance des doigts
Accords brisés et arpèges
Coordination des mains et croisements
Les passages et le développement de la vélocité
Les études couvrent une large gamme de touches, aidant les apprenants à devenir plus à l’aise sur l’ensemble du clavier.
🎯 Résumé
La nouvelle école de vitesse de Berens, op. 61, allie la forme classique, l’intérêt mélodique et le développement technique. Contrairement aux exercices de doigts arides, ces morceaux se distinguent par leur musicalité, leur variété émotionnelle et leur valeur pédagogique. Elles sont idéales pour cultiver un jeu expressif tout en posant les bases d’une virtuosité ultérieure.
Analyse, Tutoriel, Interprétation & Points importants à jouer
Vue d’ensemble de la collection
Structure : 50 études courtes arrangées progressivement
Style : Miniatures d’inspiration classique au phrasé lyrique et à la technique variée.
Niveau : Début-intermédiaire à intermédiaire (ABRSM Grades 3-5)
Analyse musicale et technique générale
Chaque étude se concentre sur un objectif technique spécifique tout en conservant des qualités mélodiques et expressives. Voici une répartition des éléments communs et de leur fonction :
Domaine d’intérêt Description Exemples (études)
Vélocité Passages de gammes et d’arpèges pour développer un mouvement régulier des doigts Nos. 1, 3, 14
Indépendance des doigts Accords brisés, doigts alternés et motifs interchangeables Nos. 4, 7, 10
Coordination des mains Rythmes syncopés ou mouvements contraires entre les mains Nos. 6, 18
Phrasé et expression Utilisation de liaisons, d’envolées dynamiques et de points de respiration Nos. 8, 13, 20
Articulation Contrastes entre staccato et legato, accents Nos. 5, 9, 12
Rythme et mesure Groupements irréguliers, silences, rythmes pointés Nos. 11, 15, 22
🧑🏫 Tutoriel et conseils pratiques
Voici comment aborder efficacement la plupart des études de cette série :
1. Comprendre l’objectif
Avant de jouer, posez-vous la question suivante : Quelle compétence cette étude est-elle censée développer ?
Déterminez si l’accent est mis sur l’agilité des doigts, la coordination, la dynamique, etc.
2. Pratiquer d’abord les mains séparément
Pratiquez chaque main seule pour isoler les motifs, en particulier dans les passages rapides.
Concentrez-vous sur la clarté et la régularité des doigts.
3. Pratique lente
Commencez toujours à un rythme lent avec un doigté précis.
N’augmentez progressivement la vitesse que lorsque le rythme, l’articulation et la dynamique sont sûrs.
4. Utiliser le métronome
Assurer la régularité et le contrôle du rythme.
Pour les études syncopées, réglez le métronome sur les subdivisions (par exemple, les croches).
5. Observer les articulations et la dynamique
Ne jouez pas mécaniquement. Ces études sont de petites pièces musicales.
Traitez chaque liaison, chaque accent et chaque marque de dynamique comme un élément essentiel de l’interprétation.
🎹 Conseils d’interprétation
Bien que techniquement orientées, ces études offrent beaucoup de profondeur musicale. Voici comment les rendre vivantes :
✨ Ligne musicale
Formez chaque phrase avec un contour dynamique (crescendo jusqu’à l’apogée, puis relâchement).
Évitez le jeu robotique – chaque ligne doit « respirer ».
🎭 Caractérisation
Considérez chaque étude comme une pièce de caractère miniature :
No. 1 : Légère et joyeuse
No. 7 : Réflexion et lyrisme
N° 10 : Enjouée et pleine d’esprit
Contraste dynamique
Utilisez des dynamiques en terrasses ou des ombres graduelles pour renforcer le contraste.
De nombreux morceaux suivent une forme ABA ou binaire – utilisez-la pour varier la couleur du ton.
👂 Équilibre
Dans les textures à deux voix, veillez à ce que la mélodie chante au-dessus de l’accompagnement.
Ne pas surjouer la main gauche à moins qu’elle ne porte le thème.
✅ Points importants pour l’interprétation
🖐️ Travail des doigts
Utilisez des doigts courbes et gardez-les près des touches.
Visez une articulation claire dans les passages rapides – pas de courses floues.
🧘 Posture et relaxation
Évitez la rigidité : Garder les poignets lâches et les épaules détendues, surtout pendant les motifs rapides.
⌛ Rythme
Maintenir un tempo régulier, mais permettre un certain rubato dans les études lyriques.
Commencer toujours plus lentement que le tempo d’exécution pour intérioriser le doigté.
🎯 Fixation d’objectifs
Traiter chaque étude comme un projet d’une semaine.
Se concentrer sur la qualité du son, pas seulement sur la vitesse.
Histoire
La Nouvelle école de la vélocité, opus 61 de Hermann Berens a vu le jour au milieu du XIXe siècle, à une époque où la pédagogie du piano connaissait un développement rapide. À cette époque, les compositeurs et les professeurs de toute l’Europe créaient des études méthodiques et artistiques qui répondaient à la demande croissante d’une formation technique structurée allant au-delà de l’entraînement sec des doigts. Berens, compositeur et pianiste d’origine allemande qui a passé la majeure partie de sa vie professionnelle en Suède, a apporté une contribution substantielle à ce mouvement avec ses œuvres pédagogiques, notamment les opus 61 et 89.
Berens a été profondément influencé par la tradition classique de Mozart, Clementi et Beethoven, et son style reflète un romantisme conservateur qui n’abandonne jamais complètement la clarté et l’équilibre classiques. La New School of Velocity, probablement publiée dans les années 1850 ou au début des années 1860, a été conçue comme une série d’études fondamentales visant à combler le fossé entre l’enseignement de base du piano et les études techniquement plus avancées comme celles de Czerny ou de Moszkowski.
Ce qui rend l’opus 61 unique parmi ses contemporains, c’est son engagement en faveur de la musicalité. Alors que d’autres recueils, comme les exercices de Hanon ou certaines études antérieures de Czerny, donnaient souvent la priorité à la mécanique des doigts plutôt qu’à l’expression musicale, Berens a créé des études qui n’étaient pas seulement utiles, mais agréables à l’oreille, voire lyriques. Chaque pièce, bien que concise, est imprégnée d’un sens de la ligne mélodique, de la direction harmonique et de la structure formelle, donnant aux étudiants à la fois des outils techniques et une compréhension plus profonde du phrasé et du caractère musicaux.
Le titre « New School of Velocity » suggère une approche réimaginée ou modernisée de l’acquisition de la dextérité des doigts, fondée sur le contenu musical plutôt que sur la répétition mécanique. Il a probablement été écrit à l’intention des jeunes pianistes ou des pianistes amateurs, en leur proposant un répertoire susceptible de développer leur agilité, leur contrôle et leur coordination sans les décourager par un matériau trop aride.
Au fil du temps, l’opus 61 a gagné en popularité dans les conservatoires européens et les studios privés, en particulier en Allemagne et en Scandinavie. Aujourd’hui, il reste un élément essentiel de la pédagogie du piano intermédiaire, apprécié pour son équilibre intelligent entre l’enseignement technique et l’expressivité musicale. Il ne s’agit pas seulement d’un manuel d’instruction, mais d’une philosophie : la technique et l’art peuvent – et doivent – être développés ensemble dès le début.
Étude en la mineur, op. 61, n° 32
L’Étude en la mineur, opus 61, no 32 de Hermann Berens est l’une des études les plus dramatiques et les plus marquantes sur le plan musical de sa Nouvelle école de la vélocité, opus 61. Elle se distingue par son intensité expressive, son élan rythmique et son utilisation élargie du clavier par rapport à de nombreuses études antérieures de la série.
🎼 Vue d’ensemble et structure
Tonalité : La mineur
Signature temporelle : 4/4 (temps commun)
Caractère : Dramatique, fluide et audacieux
Forme : Binaire simple (AB ou AA’) ou ternaire (ABA’), selon l’interprétation.
Longueur : Modérée – plus longue que les études précédentes de la série
L’étude s’ouvre sur un motif d’accord brisé persistant à la main droite qui dessine le cadre harmonique tout en exigeant de la fluidité et de la force dans le mouvement des doigts. La main gauche soutient avec des lignes de basse descendantes et des pivots harmoniques, fournissant un fondement et une tension contrapuntique.
🎹 Focus technique
Arpèges et accords brisés de la main droite
Accords brisés continus sur plusieurs positions.
Nécessite des changements de doigts et de mains en legato.
Enseigne la rotation, la souplesse du poignet et l’équilibre des mouvements de la main.
Conscience de la basse et de l’harmonie à la main gauche
Doit rester stable sur le plan rythmique pour soutenir la ligne flottante de la main droite.
Apprend à façonner les lignes de basse de manière expressive tout en les gardant légères et en les soutenant.
Contraste dynamique
Souvent marqué par des vagues crescendo-diminuendo au cours de longues phrases.
Aide les élèves à apprendre la forme musicale des motifs répétitifs.
Contrôle de la tonalité
Malgré le thème de la vélocité, l’interprète doit éviter la dureté.
L’accent est mis sur le contrôle du toucher et l’homogénéité du son, en particulier avec les nuances dynamiques.
🎶 Interprétation et expression
Caractère dramatique : Cette étude est idéale pour cultiver l’intensité expressive. La tonalité mineure et le mouvement tourbillonnant peuvent être interprétés comme orageux, introspectif ou passionné, à l’instar des études plus poétiques de Heller ou de Chopin (en miniature).
Mise en forme des phrases : Chaque motif d’accord brisé peut être façonné comme une vague, non pas mécaniquement, mais avec une intention émotionnelle et un contour musical.
Utilisation de la pédale : Une pédale légère peut aider à adoucir la figuration de la main droite si la technique le permet, mais il faut éviter de la brouiller. La clarté reste primordiale.
Points importants sur lesquels se concentrer
Maintenir un mouvement de bras fluide et un poignet détendu – la tension tue le phrasé et compromet la vélocité.
Pratiquer les mains séparément, en particulier la main droite, pour développer un doigté fluide à travers les changements d’accords.
Pratiquer lentement en exagérant le phrasé pour comprendre l’architecture musicale.
Visez un équilibre tonal clair – la main droite doit chanter, la main gauche ne doit jamais dominer.
🧑🏫 Utilisation pédagogique
Excellent pour les élèves de niveau intermédiaire qui se préparent au répertoire romantique avec des textures d’accords brisés (par exemple, les nocturnes de Chopin ou les chansons sans paroles de Mendelssohn).
Permet de faire le lien entre les études au doigt de style Czerny et les études de concert plus expressives.
Convient pour les récitals ou les examens, car elle allie le raffinement technique à la dramaturgie musicale.
Morceau populaire/livre de recueil de morceaux à cette époque?
🎹 L’opus 61 était-il un recueil populaire à son époque ?
Oui – dans les cercles pédagogiques, l’opus 61 semble avoir été une ressource d’enseignement modérément populaire et respectée, en particulier dans les régions germanophones et en Scandinavie, où Berens a passé la plus grande partie de sa carrière.
Berens était un éducateur musical réputé à Stockholm et travaillait en étroite collaboration avec des institutions et des écoles de musique privées. Ses œuvres pédagogiques – dont l’opus 61 – s’inscrivent parfaitement dans la tradition florissante de l’enseignement du piano au XIXe siècle, aux côtés des études de Carl Czerny, Louis Köhler et Stephen Heller. Ces compositeurs écrivaient des études accessibles pour former le nombre croissant de pianistes amateurs de la classe moyenne – en particulier les enfants – qui avaient désormais accès à des pianos à la maison et à des cours de musique formels.
Ce qui distingue l’opus 61, c’est son mélange d’objectifs techniques et de charme musical, et cette approche correspondait bien aux valeurs pédagogiques de l’époque. Même s’il n’a pas eu la renommée de l’opus 299 de Czerny ou des exercices de Hanon, le recueil de Berens a été inclus dans de nombreux répertoires d’enseignement et a fait l’objet de rééditions dans toute l’Europe. C’est une indication qu’il s’est vendu de manière respectable, au moins dans les cercles de l’édition éducative.
Les partitions se sont-elles bien vendues ?
Bien qu’il soit rare de disposer de données précises sur les ventes d’œuvres pédagogiques de niche du milieu du XIXe siècle, certains éléments indiquent une circulation régulière :
L’opus 61 a été réimprimé dans de nombreuses éditions, y compris par les principaux éditeurs scolaires d’Allemagne et de Scandinavie.
Il figure dans les programmes des conservatoires et les anthologies de méthodes de piano de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
Sa longévité et sa présence continue dans l’édition pendant une bonne partie du XXe siècle (et aujourd’hui dans des rééditions modernes comme celles de Schott et de G. Henle) suggèrent une réputation durable et un succès commercial décent pour sa catégorie.
🏛️ En résumé
Bien que l’opus 61 n’ait pas été un best-seller commercial comme certains des recueils de Czerny, il était clairement apprécié par les enseignants, a trouvé un solide ancrage en Europe du Nord et a maintenu une présence pédagogique discrète mais durable grâce à son approche musicale de l’étude technique. Son utilisation continue aujourd’hui confirme son efficacité et son attrait durable.
Episodes et anecdotes
Bien que les « épisodes » documentés spécifiques liés à la Nouvelle école de vélocité, op. 61 de Hermann Berens soient rares (comme c’est généralement le cas pour les œuvres pédagogiques de ce type au XIXe siècle), il existe quelques éléments fascinants de trivia, d’aperçus historiques et d’anecdotes d’enseignement qui entourent cette collection :
🎹 1. Un favori suédois
Berens, bien qu’allemand de naissance, s’est profondément intégré à la vie musicale suédoise. Sa Nouvelle école de la vélocité est devenue particulièrement populaire dans les conservatoires suédois et scandinaves à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Les professeurs de piano suédois préféraient souvent Berens à des options plus « continentales » comme Czerny, en partie parce que sa musique était plus attrayante sur le plan mélodique et plus modeste sur le plan émotionnel – des traits appréciés dans le goût nordique de l’époque.
🎼 2. Une passerelle avant Czerny
De nombreux professeurs à travers l’Europe utilisaient l’opus 61 comme étape préparatoire avant d’introduire les études plus difficiles de Czerny (opus 299, opus 849). Sa musicalité et sa portée plus réduite le rendaient particulièrement utile pour maintenir l’intérêt des étudiants moins enclins à la technique – parfois surnommé « l’alternative musicale de Czerny » par les professeurs qui trouvaient l’œuvre de Czerny trop aride.
🧑🏫 3. Les études préférées des élèves
Les professeurs de piano ont souvent indiqué que les élèves avaient leurs morceaux préférés dans le recueil. Par exemple :
L’Étude n° 7, avec son phrasé expressif et lyrique, a souvent été décrite comme la « chanson sans paroles » du recueil.
L’étude n° 14, plus virtuose et voyante, a parfois été utilisée dans des récitals d’étudiants, ce qui est inhabituel pour des études techniques.
L’Étude n° 25, avec son allure de danse, était utilisée pour initier les étudiants au style du menuet ou de la gigue.
🧩 4. Pas seulement technique, mais aussi formel
Plusieurs pièces de l’opus 61 présentent une forme binaire ou ternaire claire, même avec des cadences et des modulations. Certains musicologues suggèrent que Berens a voulu introduire des leçons de forme classique tout en enseignant la vélocité des doigts – une leçon structurelle subtile à l’intérieur d’un travail technique.
📘 5. Présence dans de nombreuses anthologies
Tout au long du XXe siècle, des extraits de l’opus 61 ont régulièrement figuré dans des livres d’examens gradués, notamment ceux de l’ABRSM, de Trinity et des conseils musicaux scandinaves. Ils ont été choisis parce qu’ils sonnent comme de la vraie musique, et non comme des exercices mécaniques, ce qui les rend appropriés à la fois pour la technique et le répertoire d’examen.
🖋️ 6. Aucun autographe ou manuscrit original connu
Il est intéressant de noter qu’aucun manuscrit autographe de l’opus 61 n’a survécu (ou du moins n’est connu du public). La plupart des éditions proviennent des premières versions gravées publiées à Leipzig et réimprimées ensuite dans toute l’Europe. Cela n’est pas rare pour les œuvres pédagogiques du XIXe siècle, mais ajoute un petit air de mystère à la date exacte et au processus de composition.
📚 7. Confusion avec l’opus 89
Aujourd’hui encore, certains étudiants et enseignants confondent à tort l’opus 61 avec l’opus 89, l’« École de la vélocité » plus avancée de Berens. La différence est flagrante :
L’opus 61 est doux, lyrique et conçu pour des élèves de niveau intermédiaire.
L’Op. 89 est plus dense, plus athlétique, et convient aux étudiants de niveau intermédiaire avancé.
Compositions / Suites / Collections similaires
Pour trouver des compositions ou des recueils similaires à la Nouvelle école de vélocité, opus 61, de Hermann Berens, voici quelques œuvres qui partagent son objectif pédagogique, son caractère lyrique et sa conception technique progressive, souvent utilisée pour les pianistes de niveau débutant à intermédiaire :
🎼 Collections pédagogiques similaires (débutant-intermédiaire)
1. Carl Czerny – Exercices pratiques pour débutants, op. 599
Souvent utilisé comme point de départ avant Berens.
Courtes études développant la vélocité de base, le contrôle des doigts et la coordination.
Plus mécanique que Berens, mais structurellement similaire.
2. Carl Czerny – 30 Études de Mécanisme, Op. 849
Un niveau supérieur à l’opus 599 ; plus proche en difficulté de l’opus 61 de Berens.
L’accent est mis sur la régularité, l’articulation et la technique de base.
Moins mélodique que Berens, mais systématique.
3. Stephen Heller – 25 Melodious Studies, Op. 45 & 25 Études, Op. 47
Très proche de l’esprit de Berens.
Musicales, expressives et conçues pour développer à la fois la technique et le phrasé.
Souvent considérées comme des « études avec de l’âme ».
4. Friedrich Burgmüller – 25 Études faciles et progressives, op. 100
L’une des comparaisons les plus étroites.
Chaque pièce est une pièce de caractère autonome avec une intention didactique.
Mélodique, charmante et d’une grande valeur pédagogique.
5. Jean-Baptiste Duvernoy – École primaire, op. 176
Plus simple et plus fondamentale, mais partage l’idée des miniatures musicales pour la technique.
Lyrique et souvent méconnue.
🎹 Alternatives plus axées sur la technique
6. Aloys Schmitt – Exercices préparatoires, op. 16
Moins mélodieux, mais structuré comme les études de Berens en exercices courts et ciblés.
L’accent est mis sur l’indépendance et le mouvement des doigts.
7. Charles-Louis Hanon – Le pianiste virtuose (Partie I)
Pas de musique au sens traditionnel du terme.
Purement technique, mais souvent associé à Berens comme pratique complémentaire.
🎶 Études plus mélodiques et progressives
8. Moritz Moszkowski – 20 études courtes, op. 91
Légèrement plus avancé.
Conserve l’intérêt mélodique tout en introduisant des passages plus exigeants.
9. Hermann Berens – School of Velocity, Op. 89
Une « étape suivante » directe de l’opus 61.
Plus exigeant techniquement mais avec le même esprit musical.
10. Heller, Köhler et Gurlitt – Divers recueils d’études
Ces trois compositeurs ont écrit des études de style romantique qui mêlent technique et lyrisme.
Ils apparaissent souvent avec Berens dans des livres de méthodes graduées.
🏁 Résumé
Si vous étudiez ou enseignez l’Op. 61, vous êtes dans le monde des études qui équilibrent l’intérêt musical et le développement technique. Pour une combinaison similaire de charme, de clarté et de pédagogie, vos cousins les plus proches sont :
Burgmüller Op. 100
Heller Op. 45/47
Czerny Op. 849
Duvernoy Op. 176
Moszkowski Op. 91 (niveau suivant)
(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)
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