Aperçu
Mili Balakirev (1837-1910) était un compositeur, pianiste et chef d’orchestre russe surtout connu pour avoir dirigé Les Cinq (ou Le Puissant Poing), un groupe de compositeurs qui cherchaient à créer une musique nationale typiquement russe. Son influence sur la musique russe a été considérable, à la fois en tant que compositeur et en tant que mentor de personnalités telles que Rimski-Korsakov, Moussorgski et Borodine.
Principales contributions et style
Balakirev a combiné les mélodies folkloriques russes avec les formes classiques occidentales, mêlant des éléments nationalistes à une écriture virtuose et expressive.
Ses œuvres présentent souvent des harmonies riches, une orchestration colorée et des rythmes complexes.
Il a été influencé à la fois par Glinka (le père de la musique classique russe) et par des compositeurs occidentaux tels que Chopin et Liszt.
Œuvres notables
Œuvres pour piano : Islamey (1869) – une pièce pour piano virtuose connue pour ses exigences techniques extrêmes et ses influences orientales exotiques.
Œuvres pour orchestre : Symphonie n° 1 en do majeur et Tamara (un poème symphonique basé sur un poème de Lermontov).
Autres œuvres : Diverses pièces pour piano, chansons et arrangements de musique folklorique russe.
Rôle de mentor
Il était une figure dominante, parfois autoritaire, dans le groupe des Cinq, guidant les jeunes compositeurs comme Rimski-Korsakov.
Son influence a contribué à façonner le mouvement musical nationaliste russe, même si son perfectionnisme a retardé l’achèvement de plusieurs de ses propres œuvres.
Fin de vie et héritage
Balakirev s’est retiré de la composition pendant un certain temps en raison de difficultés personnelles, mais il est ensuite revenu à la musique.
Bien qu’il ne soit pas aussi connu aujourd’hui que certains de ses protégés, ses contributions à la musique russe, en particulier sa fusion d’éléments folkloriques avec des structures classiques, ont été fondamentales.
Histoire
Mili Balakirev est né le 2 janvier 1837 à Nijni Novgorod, en Russie. Dès son plus jeune âge, il a fait preuve d’un talent musical remarquable, bien qu’il n’ait pas suivi de formation officielle au conservatoire. Son exposition précoce à la musique folklorique russe, combinée à ses études des compositeurs classiques occidentaux tels que Beethoven et Chopin, a façonné sa vision musicale. À l’âge de 15 ans, il s’installe à Saint-Pétersbourg, où il rencontre le compositeur Alexandre Ulybyshev, qui devient son mécène et lui fait découvrir les œuvres de Mozart et Glinka.
À la fin des années 1850, Balakirev était devenu une figure centrale du mouvement visant à établir une identité musicale russe distincte. Il a rassemblé autour de lui un groupe de jeunes compositeurs – César Cui, Modeste Moussorgski, Nikolaï Rimski-Korsakov et Alexandre Borodine – qui seront plus tard connus sous le nom des Cinq ou du Puissant Poing. Balakirev était leur mentor, les poussant à incorporer des éléments folkloriques russes et à rejeter l’influence de l’académisme occidental, qui était défendu par les conservatoires de Moscou et de Saint-Pétersbourg.
Dans les années 1860, Balakirev était au sommet de son influence. Il composa Islamey, une pièce pour piano d’une difficulté éblouissante inspirée d’un voyage dans le Caucase, et sa fantaisie orchestrale Tamara, basée sur un poème de Lermontov. Cependant, son approche autoritaire de l’enseignement et ses idéaux artistiques sans compromis ont mis à rude épreuve ses relations avec d’autres compositeurs. Au début des années 1870, il a souffert d’une dépression mentale et émotionnelle, se retirant de la vie musicale publique. Il a accepté un emploi de fonctionnaire de bas niveau et, pendant plusieurs années, il a très peu composé.
Balakirev finit par revenir à la musique dans les années 1880, en acceptant un poste de directeur de la Chapelle impériale de Saint-Pétersbourg. Cependant, à cette époque, son influence avait décliné et ses anciens élèves, en particulier Rimski-Korsakov, avaient dépassé ses idéaux nationalistes stricts. Il acheva sa Symphonie n° 1 en ut majeur, commencée des décennies plus tôt, mais ses dernières œuvres ne connurent jamais la même reconnaissance que ses compositions antérieures.
Il passa ses dernières années dans une relative obscurité, bien qu’il fût toujours respecté en tant que pionnier de la musique russe. Balakirev mourut le 29 mai 1910 à Saint-Pétersbourg. Bien qu’il ne soit pas aussi connu que certains de ses protégés, son rôle dans l’évolution de la musique russe, notamment par son mentorat et son plaidoyer en faveur du nationalisme, fut crucial. Son héritage perdure dans les œuvres des Cinq et dans le style typiquement russe qu’il a contribué à définir.
Chronologie
Jeunesse et débuts musicaux (1837-1855)
1837 (2 janvier) – Naissance à Nijni Novgorod, en Russie.
1847 – Début des cours de piano avec des professeurs locaux ; il montre rapidement un talent exceptionnel.
1853 – Déménagement à Saint-Pétersbourg et devient le protégé d’Alexandre Oulibichev, un mécène de la musique.
1854-1855 – Étudie et interprète des œuvres de Beethoven, Chopin et Glinka, qui influencent son style.
Formation des Cinq et mouvement nationaliste (1855-1870)
1855 – Rencontre Mikhail Glinka, dont les idées nationalistes l’inspirent profondément.
1856 – Commence à encadrer de jeunes compositeurs russes, jetant les bases des Cinq (Mighty Handful).
1858-1860 – Encourage Rimski-Korsakov, Moussorgski, Borodine et Cui à développer un style nationaliste russe.
1862 – Fonde l’École de musique libre à Saint-Pétersbourg pour promouvoir la musique russe en dehors du système des conservatoires.
1869 – Compose Islamey, une œuvre virtuose pour piano inspirée de thèmes folkloriques du Caucase.
1867-1870 – Travaille sur le poème symphonique Tamara, basé sur le poème de Mikhail Lermontov.
Retrait de la musique et crise personnelle (1870-1881)
1871 – Souffre de détresse émotionnelle et psychologique, se retire de la vie musicale publique.
1872-1876 – Travaille comme fonctionnaire, compose très peu pendant cette période.
1876 – Il recommence à composer, mais a du mal à retrouver son influence d’antan.
Dernières années et retour à la musique (1881-1910)
1881 – Il est nommé directeur de la Chapelle impériale de Saint-Pétersbourg.
1887 – Il achève la Symphonie n° 1 en do majeur, restée inachevée depuis les années 1860.
Années 1890 – Il continue à composer et à réviser ses œuvres antérieures, mais reste dans l’ombre de ses anciens protégés.
Années 1900 – Il vit tranquillement à Saint-Pétersbourg, avec peu de reconnaissance publique.
1910 (29 mai) – Il meurt à Saint-Pétersbourg à l’âge de 73 ans.
Caractéristiques de la musique
La musique de Mili Balakirev se caractérise par la fusion du nationalisme russe avec des éléments virtuoses, expressifs et parfois exotiques. Ses compositions mêlent des influences folkloriques à la complexité des formes classiques occidentales, ce qui donne un style distinctif et novateur. Voici les principales caractéristiques de sa musique :
1. Nationalisme russe
Balakirev était l’un des principaux défenseurs de l’intégration de la musique folklorique russe dans les compositions classiques.
Il utilisait des mélodies folkloriques authentiques et des harmonies modales, en évitant autant que possible les traditions tonales d’Europe occidentale.
Ses œuvres pour orchestre et pour piano évoquent souvent les paysages, l’histoire et le folklore russes.
2. Virtuosité et exigence technique
Ses œuvres pour piano, en particulier Islamey, sont extrêmement difficiles, avec des passages rapides, des octaves et des rythmes complexes.
Il a été influencé par Liszt et Chopin, mélangeant leurs techniques pianistiques avec des éléments musicaux russes.
3. Influences orientales et exotiques
Inspiré par ses voyages dans le Caucase, Balakirev a incorporé des éléments de la musique du Moyen-Orient et d’Asie centrale.
Islamey et Tamara reflètent ces influences par l’utilisation de gammes et de rythmes non occidentaux.
4. Orchestration riche et harmonie colorée
Sa musique orchestrale, comme Tamara, se caractérise par une orchestration luxuriante, des contrastes dynamiques et un lyrisme expressif.
Il expérimente le chromatisme et des progressions harmoniques inhabituelles, préfigurant les compositeurs russes ultérieurs tels que Rimski-Korsakov et Scriabine.
5. Formes peu orthodoxes et non conventionnelles
Bien qu’il admire les formes symphoniques occidentales, il les modifie souvent pour répondre à ses besoins expressifs.
Certaines de ses œuvres restent inachevées ou subissent de longues révisions en raison de son perfectionnisme.
La musique de Balakirev a influencé le style nationaliste russe, et son mentorat auprès des Cinq a eu un impact durable sur des compositeurs tels que Rimski-Korsakov et Borodine. Bien qu’il n’ait pas été aussi prolifique que ses élèves, son mélange novateur de musique folklorique russe et de techniques occidentales virtuoses reste significatif.
Relations
Mili Balakirev a entretenu des relations importantes avec divers compositeurs, musiciens, orchestres et personnalités influentes de la musique et de la culture russes. Voici une liste de ses principales relations directes :
1. Compositeurs (mentor, collaborateur ou influence)
Les Cinq (Puissante Poignée) – Mentor et leader
Modeste Moussorgski – Balakirev a été le mentor de Moussorgski et a influencé ses premières œuvres, bien que Moussorgski ait développé plus tard un style plus indépendant.
Nikolaï Rimski-Korsakov – Initialement guidé par Balakirev, Rimski-Korsakov s’est ensuite distancé de lui, tout en reconnaissant l’influence de Balakirev sur l’orchestration russe.
Alexandre Borodine – Balakirev initia Borodine à la composition sérieuse, lui prodiguant conseils et critiques, mais Borodine était plus indépendant.
César Cui – Membre des Cinq, Cui suivit les idéaux nationalistes de Balakirev mais se concentra davantage sur la critique musicale que sur la composition.
Autres compositeurs
Mikhaïl Glinka – Bien qu’ils n’aient jamais collaboré, Glinka influença profondément les idéaux nationalistes de Balakirev, l’incitant à défendre la musique folklorique russe.
Piotr Ilitch Tchaïkovski – Ils entretenaient une relation tendue ; Balakirev critiquait le travail de Tchaïkovski (Roméo et Juliette a été révisé sur son insistance), mais Tchaïkovski s’est ensuite éloigné de lui.
Sergueï Lyapunov – L’un des derniers élèves de Balakirev, Lyapunov a contribué à préserver et à promouvoir l’héritage musical de Balakirev.
2. Pianistes et interprètes
Balakirev lui-même – Il était un pianiste virtuose et interprétait souvent ses propres œuvres, dont Islamey.
Sergueï Lyapunov – En plus d’être son élève, Lyapunov a interprété et édité les œuvres de Balakirev.
Vladimir Sofronitsky et Emil Gilels (pianistes plus tardifs) – Bien qu’ils n’aient pas rencontré Balakirev, ils sont devenus d’importants interprètes de ses œuvres pour piano.
3. Orchestres et institutions
École de musique gratuite (fondée en 1862) – Balakirev l’a créée pour promouvoir la musique nationale russe et offrir une alternative aux conservatoires occidentaux.
Chapelle impériale (directeur, 1883-1894) – Il a été nommé directeur de cette institution prestigieuse, bien que son influence ait diminué à cette époque.
Société musicale russe (SMR) – Il entretenait une relation conflictuelle avec la SMR, qui était davantage alignée sur les traditions musicales d’Europe occidentale.
4. Non-musiciens (mécènes, écrivains et personnalités culturelles)
Alexandre Oulibichev – Son premier mécène, un riche noble qui l’initia à la musique classique et soutint ses études.
Mikhail Lermontov – Le poète dont l’œuvre inspira le poème symphonique Tamara de Balakirev.
Alexis Tolstoï – Un poète dont les textes ont été mis en musique par Balakirev.
5. Relations conflictuelles et distantes
Anton Rubinstein – Le fondateur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, auquel Balakirev s’est opposé pour avoir promu l’éducation musicale occidentalisée.
Franz Liszt – Bien que Balakirev admirait la virtuosité de Liszt, il rejetait l’influence de ce dernier sur la musique russe, malgré l’utilisation de techniques pianistiques similaires.
Balakirev était une figure dominante mais polarisante. Il a inspiré et encadré de nombreux compositeurs, mais en a également aliéné d’autres en raison de ses idéaux nationalistes stricts et de sa nature contrôlante.
Compositeurs similaires
La musique de Mili Balakirev combine le nationalisme russe, l’influence folklorique, l’écriture virtuose pour piano et des éléments exotiques. Plusieurs compositeurs partagent des similitudes avec lui à divers égards :
1. Compositeurs nationalistes russes (les Cinq et au-delà)
Ces compositeurs, comme Balakirev, cherchaient à créer un style musical typiquement russe.
Modeste Moussorgski – S’est concentré sur la musique folklorique russe et les harmonies dramatiques et non conventionnelles (Tableaux d’une exposition, Boris Godounov).
Nikolaï Rimski-Korsakov – Utilisait une orchestration colorée et des harmonies d’influence orientale (Shéhérazade, Ouverture de Pâques russe).
Alexandre Borodine – Connu pour ses thèmes lyriques et luxuriants et sa forte influence folklorique (Le Prince Igor, Dans les steppes d’Asie centrale).
César Cui – Un membre moins influent des Cinq, mais partageant les idéaux nationalistes de Balakirev.
Sergueï Liapounov – Un élève de Balakirev, qui a perpétué son style dans la musique pour piano et l’orchestration.
2. Autres compositeurs russes aux influences folkloriques et exotiques
Mikhail Glinka – Le « père » de la musique classique russe, qui a su mêler la musique folklorique à la structure occidentale (Ruslan et Lyudmila, Kamarinskaya).
Alexander Glazunov – Il a jeté un pont entre le nationalisme russe et un style plus raffiné, influencé par l’Occident (Symphonies, Les Saisons).
Anatoly Lyadov – Élève de Rimski-Korsakov, il est connu pour ses miniatures d’inspiration folklorique (Le Lac des cygnes).
3. Pianistes-compositeurs virtuoses et exotiques
La musique pour piano de Balakirev est très technique et souvent inspirée par des éléments folkloriques ou orientaux, à l’instar de :
Franz Liszt – Balakirev a été influencé par la virtuosité de Liszt et les éléments folkloriques hongrois (Rhapsodies hongroises, Études transcendantales).
Felix Blumenfeld – Pianiste et compositeur russe aux harmonies luxuriantes et à l’écriture virtuose (Études, Préludes).
Leopold Godowsky – Connu pour ses œuvres pour piano techniquement exigeantes, souvent basées sur des mélodies folkloriques.
4. Compositeurs d’influence orientale
Balakirev était fasciné par l’Orient, comme en témoignent Islamey et Tamara. Parmi les autres compositeurs qui ont exploré l’exotisme, on peut citer :
Camille Saint-Saëns – Il a utilisé des influences nord-africaines dans des œuvres telles que Africa Fantasy.
Claude Debussy – Bien que français, son utilisation de gammes exotiques (pentatoniques, tonales) s’aligne sur les expériences harmoniques de Balakirev (Pagodes, Estampes).
Ottorino Respighi – Incorporation de modes orientaux et médiévaux européens (Les Fontaines de Rome, Les Pins de Rome).
Résumé
Pour le nationalisme russe → Moussorgski, Rimski-Korsakov, Borodine
Pour l’écriture pianistique virtuose → Liszt, Lyapunov, Blumenfeld
Pour les influences exotiques et orientales → Saint-Saëns, Debussy, Respighi
Œuvres notables pour piano solo
Mily Balakirev a composé plusieurs œuvres remarquables pour piano solo, dont beaucoup sont techniquement exigeantes et reflètent son intérêt pour la musique folklorique russe, l’exotisme oriental et le piano virtuose. Voici quelques-unes de ses pièces les plus importantes :
1. Islamey (1869)
Son œuvre pour piano la plus célèbre et la plus difficile.
Inspirée par un voyage dans le Caucase, elle intègre des rythmes orientaux et des mélodies folkloriques.
Une des œuvres préférées des pianistes virtuoses en raison de ses défis techniques éblouissants.
2. Sonate en si bémol mineur (1905, révisée à partir d’une esquisse de 1855)
Une œuvre de grande envergure en quatre mouvements, mêlant des éléments romantiques et nationalistes russes.
Elle présente des contrastes dramatiques, des mélodies lyriques et des passages virtuoses.
3. Nocturne n° 1 en si bémol mineur (1901)
L’une des pièces lyriques et expressives de Balakirev, dont le style s’apparente à celui des nocturnes de Chopin.
Elle témoigne de sa capacité à écrire une musique délicate et introspective.
4. Nocturne n° 2 en ré mineur (1901)
Un nocturne plus mélancolique et atmosphérique, avec des arpèges fluides et des harmonies riches.
5. Mazurka en la bémol majeur (1856, révisée en 1894)
Une œuvre inspirée de la danse polonaise, qui rappelle les mazurkas de Chopin mais avec une saveur russe.
6. Scherzo n° 1 en si mineur (1856, révisé en 1902)
Une pièce vive et brillante qui montre la virtuosité de Liszt avec des éléments folkloriques russes.
7. Scherzo n° 2 en fa dièse mineur (1902)
Plus mature que le premier scherzo, avec des textures riches et des contrastes dynamiques.
8. Valse n° 1 en ré bémol majeur (1893)
Une valse légère et élégante dans le style de Chopin et du début de Scriabine.
9. Valse n° 2 en fa majeur (années 1900)
Une pièce de danse plus raffinée et fluide, au caractère aristocratique.
10. Variations sur un thème russe (1900)
Un ensemble de variations sur un air folklorique russe traditionnel, mettant en valeur le style nationaliste de Balakirev.
Héritage et influence
La musique pour piano de Balakirev fait le lien entre Chopin, Liszt et le nationalisme russe, influençant des compositeurs ultérieurs tels que Lyapunov, Rachmaninov et Scriabine. Ses œuvres, bien que moins fréquemment jouées que celles des Cinq, restent importantes dans le répertoire russe pour piano.
Œuvres notables
Mili Balakirev a composé plusieurs œuvres importantes en dehors de son répertoire pour piano solo, notamment de la musique orchestrale, de la musique de chambre et des œuvres vocales. Voici ses compositions les plus remarquables :
1. Œuvres orchestrales
Symphonies
Symphonie n° 1 en do majeur (1864-1897)
Une œuvre de grande envergure qui a nécessité plus de 30 ans de travail.
Elle comporte des mélodies folkloriques russes et une orchestration luxuriante, rappelant les symphonies de Borodine.
Symphonie n° 2 en ré mineur (1908, inachevée, achevée par Lyapunov)
Une symphonie plus dramatique et intense, montrant le style tardif de Balakirev.
Poèmes symphoniques et fantaisies orchestrales
Tamara (1867-1882)
Basée sur le poème de Mikhail Lermontov sur une princesse géorgienne séduisante et meurtrière.
Comporte des harmonies exotiques, des mélodies fluides et une orchestration luxuriante.
Ouverture sur des thèmes russes (1858, révisée en 1880)
Incorpore des mélodies folkloriques russes traditionnelles dans une structure symphonique.
Ouverture du Roi Lear (1859, révisée en 1902)
Inspirée de la pièce de Shakespeare, avec des contrastes dramatiques et une grandeur orchestrale.
Autres œuvres orchestrales
Russie (Deuxième ouverture sur des thèmes russes) (1863, révisée en 1884)
Une pièce orchestrale patriotique célébrant la musique folklorique russe.
2. Musique de chambre
Octuor pour vents et cordes (1856, perdu)
L’une des premières tentatives de Balakirev en matière de musique de chambre, bien qu’elle n’ait pas survécu.
3. Œuvres vocales et chorales
Chansons (romances et lieder)
« Song of the Goldfish » (1869) – Une délicate mélodie avec une inspiration folklorique.
« Chanson géorgienne » (1857, révisée en 1902) – Une pièce au caractère exotique, reflétant l’amour de Balakirev pour la musique orientale.
« Chanson espagnole » (1855, révisée en 1902) – Une chanson qui témoigne de son intérêt pour les styles folkloriques internationaux.
Œuvres chorales
Chorale et fugue en sol mineur (1903) – Une œuvre chorale religieuse avec écriture contrapuntique.
De nombreuses adaptations de musique d’église orthodoxe russe et de chansons folkloriques.
4. Arrangements et collections de musique folklorique
De nombreux arrangements de chansons folkloriques russes – Balakirev s’est consacré à la préservation des traditions folkloriques russes, en arrangeant de nombreuses mélodies folkloriques pour piano et voix.
Recueils de mélodies géorgiennes, caucasiennes et orientales – Celles-ci ont influencé ses œuvres originales telles qu’Islamey et Tamara.
Héritage
Les œuvres de Balakirev autres que pour piano, en particulier Tamara et la Symphonie n° 1, ont eu une influence sur la musique russe. Bien que sa production ne soit pas aussi importante que celle des Cinq, son style nationaliste et exotique a ouvert la voie à des compositeurs tels que Rimski-Korsakov et Borodine.
(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)
Best Classical Recordings
on YouTube
Best Classical Recordings
on Spotify