Translation | “New Poems” from Capital of the Pain by Paul Éluard (1926)

Not to Divide

At the evening of insanity, naked and clear,
The space between things has the form of my speakings
The form of speakings of a unknown,
Of a vagabond who unties the belt from his throat
And who takes the echoes of lasso.

Between trees and gates,
Between walls and jaws,
Between this big bird trembling
At the hill which overwhelms,
The space has the form of my view.

My eyes are useless,
The reign of dust is finished,
The lock of the road put my rigid coat,
She run away more, I doesn’t move more,
All the bridges are cut, the sky will no longer pass there
I can’t to see there anymore.
The world detached from my universe.
And all the peak of battles,
When the season of blood fades in my head,
I distinguish the days of this clarity of man.
That is the mine.
I distinguish the vertigo of liberty,
The death of the drunk,
The sleep of the dream,

Ô reflections on myself! ô my bloody reflections!

Absences I

The flat voluptuousness and the poor mystery
Which of not seen.

I know you, color of trees and of cities,
Between us is the transparence of form
Between the bright looks.
She rolls on stones
Like the water waddles.
Of a side of my heart of gloomy virgins,
Of the other side the gentle hand is on the hillside
The curve of little water causes this fall,
This mixture of mirrors.
Lights of precision, I don’t blink,
I don’t move,
I speak
And when I sleep
My throat is a ring with the sign of gossamer.

List of Poetry Translations
(Français, English, Español, Italiano, Deutsch, Nederlands, Svenska)
Anna de Noailles, Paul Éluard, W. B. Yeats, Rupert Brooke, etc.

Poésie par ChatGPT et Gemini #004 (août 2025)

Canicule de ChatGPT

Le ciel s’effiloche en blanc incandescent,
respire un souffle fixe,
qui n’avance plus.

Les ombres se contractent
jusqu’au noyau noir
où l’air devient lourd comme métal fondu.

L’horizon se plisse —
mirage ou blessure —
là où le silence
ronfle d’une chaleur animale.

Une goutte d’eau
pèse plus qu’un mot,
et les minutes,
collées aux murs,
ne tombent jamais.

Canicule de Gemini

Le béton fond en silence, un caramel lourd.
L’air vibre, une gelée de son, un cri muet.
Les ombres s’effilochent, fil de laine usé,
Sur la toile blanche d’un jour sans contour.

La lumière, couteau sans lame, coupe les heures.
Les regards sont des billes de verre, fixes et lourdes.
Le ciel, plafond bas d’une pièce trop petite,
Refuse la pluie, refuse la couleur.

Les corps sont des éponges, des sculptures de sel,
Qui s’effritent doucement, grain par grain,
Dans la tiédeur moite d’un souffle marin,
Mais la mer est un mirage, un appel irréel.

La ville est une coquille vide, une mémoire brûlée.
Les mots se tordent, les phrases sont des serpents.
Dans le silence lourd, l’immobile tourment,
Un unique espoir : la nuit, la nuit, la nuit.

Les rues se tordent en vagues de goudron de Chat GPT

Les rues se tordent en vagues de goudron, un fleuve noir et lent où les voitures s’échouent. L’air, un drap de verre opaque, pèse sur les poumons et la pensée. Chaque respiration est un effort, une bouchée de poussière chaude. Les murs des bâtiments, des blocs de sel, suent une humidité moite et salée. Le silence est un tambour lointain qui bat le rythme monotone de la chaleur, et sous ce rythme, le monde se dissout en une couleur unique, une couleur orange et blême. Les ombres, autrefois des refuges, ne sont plus que des traces vagues, des murmures qui s’effacent. Le temps n’a plus de flèche, il tourne sur lui-même, une toupie folle sous un ciel sans fin ni étoiles. C’est l’immobile tourment d’un monde qui fond, un cri sans gorge dans l’étendue du désert qui s’est installé au cœur de la ville.

Fournaise immobile de Gemini

Le jour tremble dans ses propres reflets, étirant la lumière jusqu’à ce qu’elle devienne matière, dense et coupante, tandis que l’air, prisonnier, palpite comme un cœur de verre sous la main d’un dieu oublié.

Les Nuits de la Ville Brûlante de Chat GPT

La canicule s’était installée comme une amante capricieuse, refusant de quitter les draps de pierre. Les façades, dorées par le jour, exhalaient la chaleur dans des soupirs invisibles. Les rues, désertes à midi, reprenaient vie à la tombée du soleil : une lente procession d’âmes cherchant l’air, comme on chercherait un baiser. Lucie marchait, robe légère collée à la peau, le cœur battant au rythme lourd de la ville suffocante. Dans la lueur trouble des réverbères, elle le vit, adossé à une porte close, cigarette incandescente au bout des doigts. Leurs regards se croisèrent comme deux flammes qui se reconnaissent. Alors, au milieu de cette nuit étouffée, la chaleur cessa d’être un fardeau — elle devint promesse.

Les Cendres de l’Été

Le soleil était un poing rageur dans le ciel, assenant des coups implacables sur la ville endormie. L’air, épais et immobile, portait l’odeur du goudron fondu et de la poussière grillée. C’était le cœur de l’été, le moment où le temps lui-même semblait s’arrêter, pris au piège par la canicule.

Dans un appartement au dernier étage, où le moindre souffle d’air frais était un lointain souvenir, vivait Élodie. Chaque jour était une épreuve, une lutte contre la chaleur qui s’infiltrait dans chaque fissure, chaque pensée. Elle passait ses journées à l’ombre de rideaux tirés, son corps alourdi par la moiteur, ses espoirs dissipés comme des mirages sur l’asphalte brûlant.

Un soir, alors que la ville haletait encore sous le joug d’un soleil couchant écarlate, elle entendit une mélodie s’élever de la rue. Un saxophone. Les notes, douces et mélancoliques, perçaient le silence lourd de l’été. Elle s’approcha de la fenêtre et entrevit, sous le réverbère vacillant, un homme. Il jouait, les yeux fermés, comme si chaque note était une prière pour un peu de fraîcheur.

Les jours suivants, la musique devint le seul repère d’Élodie. Chaque soir, à l’heure où les étoiles hésitaient à s’allumer, la mélodie reprenait, un baume pour l’âme asséchée par la chaleur. Elle ne l’avait jamais vu de près, mais elle connaissait la forme de ses épaules, la façon dont la lumière jouait sur ses cheveux sombres.

Une nuit, la musique s’arrêta brusquement. Élodie, prise d’une panique irrationnelle, se précipita dehors, les pieds nus sur les escaliers brûlants. L’homme était là, assis sur un banc, la tête entre les mains. Son saxophone reposait à ses pieds. Elle s’approcha timidement.

“Vous n’avez pas joué ce soir,” dit-elle, sa voix plus fragile qu’elle ne le pensait.

Il releva la tête. Son visage était marqué par la fatigue, mais ses yeux, d’un bleu profond, scintillaient dans la pénombre. “Je n’ai plus la force,” répondit-il, sa voix rauque. “La chaleur… elle a tout brûlé en moi.”

Élodie s’assit à côté de lui, la distance entre eux abolie par la complicité d’un mal commun. “Moi non plus,” murmura-t-elle. “Mais votre musique… elle a été la seule chose qui m’a aidée à survivre.”

Un sourire doux éclaira son visage. “Je m’appelle Léo.”

“Élodie.”

Ils restèrent là, sans rien dire, écoutant le silence de la nuit qui semblait, pour la première fois, moins oppressant. Leurs mains se frôlèrent, un contact timide, électrique, qui éclipsa l’écrasante chaleur. C’était un frisson d’humanité, un oasis inattendu au milieu du désert de la canicule.

La chaleur n’avait pas disparu. Le soleil continuait de frapper la ville de sa force brutale. Mais pour Élodie et Léo, il y avait désormais une brise, une musique invisible qui soufflait sur leurs cœurs. Ils avaient trouvé l’un dans l’autre une source de fraîcheur inattendue, une promesse de pluie dans les cendres de l’été.

Översättning | “De små sanna sakerna” Smärtans huvudstad av Paul Éluard (1926)

I

På skrattets hus
En fågel skrattar i sina vingar.
Världen är så tyst
Att den inte längre är på sin plats
Och sådan glädje
Att han inte saknar något.

II

Varför är jag så vacker?
För att min herre tvättar mig.

III

Med dina ögon förändras jag som med månarna
Och jag är i tur att vända och av lod och av plym,
Ett mystiskt och svart vatten som omsluter dig
Eller bra i ditt hår i din lätta seger.

IV

En färgad dam, en färgad gentleman,
En till bröst, en till hår,
En mun av passioner
Och sådan ser du röd
Den vackrare är till dina knän.

V

För att skratta den säkra,
Är hon i sten?
Hon kollapsar.

VI

Den läckande luftens monstret som plymer
Av denna fågel bränd av kanonens eld.
Dess klagan rör upp hela en lång vägg av tårar
Och ögonens sax skär melodin
Som redan skjuter i jagarens hjärta.

VII

Naturen har trasslat in sig i ditt livs trådar.
Trädet, din skugga, visar naket kött: himlen.
Det har sandens röst och vindens gester.
Och allt du säger rör sig bakom dig.

VIII

Hon vägrar alltid att förstå, att vänta,
Hon skrattar för att dölja sin rädsla för sig själv.
Hon vandrade alltid på nattens bågar.
Och överallt där hon passerade
Lämnade hon
Fotspåren av trasiga saker.

IX

På denna förfallna himmel, på dessa fönster av sött vatten,
Vilket ansikte kommer att komma, resonant skal,
Som kallar att kärlekens natt berör dagen.
Munnen öppnas länkar till munnen stängd.

X

Okänd, hon var min favoritgestalt,
Den som tar bort oron över att vara en man,
Och jag ser henne och jag förlorade henne och jag led
Min smärta, som en gnutta sol i det kalla vattnet.

XI

Männen som förändras och liknar
Är, deras dagars möte, sluter alltid ögonen
För att rensa hånets dis
Och…

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