Mémoires sur Alexander Glazunov et ses ouvrages

Présentation

Alexander Glazunov (1865-1936) était un compositeur, chef d’orchestre et professeur russe qui a joué un rôle clé dans le rapprochement entre la période romantique et le début de la période moderne de la musique russe. Il était l’élève de Rimski-Korsakov et membre du cercle élargi du Mighty Handful, mais son style était plus cosmopolite et raffiné, influencé par Tchaïkovski, Liszt et Wagner.

Aspects clés de sa carrière :

Compositeur : La musique de Glazounov mêle le nationalisme russe aux traditions classiques européennes. Il est surtout connu pour ses symphonies (en particulier les n° 5 et 6), le ballet Raymonda et son Concerto pour violon en la mineur, qui reste un incontournable du répertoire pour violon.
Enseignant et directeur de conservatoire : Il devient directeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1905, où il enseigne à Chostakovitch. Il s’efforce de préserver les traditions académiques pendant une période de troubles politiques.
Chef d’orchestre : Il dirige certains des premiers enregistrements de musique symphonique russe.
Fin de vie : Après la Révolution russe, il quitte l’Union soviétique en 1928 et passe ses dernières années à Paris.

Style musical :

La musique de Glazounov est luxuriante et bien conçue, avec une orchestration riche, des mélodies lyriques et un mélange d’éléments folkloriques russes et de structures classiques. Bien que respecté pour son savoir-faire, certains critiques affirment que sa musique n’a pas l’intensité émotionnelle de ses contemporains comme Scriabine et Rachmaninov.

Histoire

Alexander Glazunov est né en 1865 à Saint-Pétersbourg, en Russie, dans une famille aisée et très intéressée par la culture. Sa mère était pianiste et son talent musical précoce fut rapidement reconnu. À l’âge de 14 ans, il commença à étudier avec Nikolaï Rimski-Korsakov, l’une des figures majeures de la musique russe de l’époque. Sous la tutelle de Rimski-Korsakov, Glazounov se développa rapidement et, en 1882, à tout juste 16 ans, sa Première Symphonie fut jouée avec un grand succès, marquant l’arrivée d’un nouveau talent de compositeur.

Au cours des années 1880 et 1890, Glazounov s’est profondément impliqué auprès de Mili Balakirev et des compositeurs nationalistes du « Puissant Poignée », mais il admirait également la tradition symphonique européenne, en particulier les œuvres de Liszt et de Wagner. Cette double influence a façonné son style musical, enraciné dans les mélodies et les traditions folkloriques russes, mais structuré par la discipline de la forme symphonique germanique. Ses deuxième, troisième et quatrième symphonies l’ont établi comme l’un des compositeurs les plus éminents de Russie, tandis que ses talents d’orchestrateur l’ont amené à collaborer avec Alexandre Borodine, achevant l’opéra inachevé de ce dernier, Le Prince Igor, après sa mort.

Au tournant du XXe siècle, Glazounov avait consolidé sa réputation en Russie et à l’étranger. Son ballet Raymonda (1898) connut un grand succès et son Concerto pour violon en la mineur (1904) devint l’une de ses compositions les plus durables. En 1905, en pleine période de bouleversements politiques en Russie, il fut nommé directeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg. Il a assumé ce rôle à une époque difficile, s’efforçant de moderniser l’institution tout en préservant l’héritage des traditions classiques russes. L’un de ses élèves les plus célèbres était Dmitri Chostakovitch, bien que leurs styles musicaux aient divergé de manière significative.

Malgré son succès institutionnel, Glazounov s’est trouvé de plus en plus en désaccord avec le paysage musical changeant du début du XXe siècle. L’émergence de compositeurs modernistes tels que Scriabine et Stravinsky contrastait fortement avec son approche symphonique plus traditionnelle. Après la révolution russe de 1917, il resta en Union soviétique pendant dix ans, où il était respecté mais considéré comme un personnage quelque peu dépassé. Cependant, en 1928, il quitta l’URSS pour une tournée de concerts et ne revint jamais, s’installant finalement à Paris.

Glazounov a passé ses dernières années dans une relative obscurité, continuant à composer mais ne faisant plus partie des avant-gardes musicales. Il est mort en France en 1936, laissant derrière lui un héritage qui fait le lien entre l’école nationaliste russe et la tradition symphonique européenne au sens large. Si sa musique a quelque peu perdu de sa popularité à la fin du XXe siècle, elle a depuis été réévaluée comme un maillon essentiel de l’évolution de la musique classique russe.

Chronologie

Jeunesse et éducation (1865-1881)
1865 – Naissance le 10 août (29 juillet selon le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, en Russie, dans une famille aisée et cultivée.
1877 – Début des cours de musique.
1879 – Il est présenté à Mili Balakirev, qui reconnaît son talent et le recommande à Nikolaï Rimski-Korsakov.
1880 – Il commence à étudier la composition avec Rimski-Korsakov à l’âge de 14 ans.
Succès précoce et ascension vers la gloire (1882-1899)
1882 – Sa Première Symphonie est jouée, dirigée par Balakirev et saluée comme une réalisation majeure pour un jeune homme de 16 ans.
1884-1888 – Il voyage en Europe occidentale, rencontre Franz Liszt à Weimar et s’imprègne des influences de la musique allemande et française.
1889 – Il collabore avec Alexandre Borodine, achevant et orchestrant l’opéra inachevé de ce dernier, Le Prince Igor.
Années 1890 – Devient une figure majeure de la musique classique russe ; compose ses deuxième, troisième et quatrième symphonies.
1898 – Compose le ballet Raymonda, l’une de ses œuvres les plus célèbres.
Directeur du Conservatoire et années de gloire (1900-1917)
1904 – Compose son Concerto pour violon en la mineur, qui devient l’une de ses œuvres les plus durables.
1905 – Il est nommé directeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg dans un contexte politique troublé après le Dimanche sanglant.
1906-1917 – Il travaille à la modernisation du conservatoire, en équilibrant la musique traditionnelle russe avec les influences européennes.
1910 – Il achève sa Huitième Symphonie, sa dernière grande œuvre symphonique.
Révolution et émigration (1917-1936)
1917 – La révolution russe bouleverse sa situation ; il reste en Russie soviétique mais a du mal à s’adapter au nouveau climat politique.
1922 – Malgré la censure et le contrôle soviétiques, il est toujours reconnu comme un compositeur et un éducateur important.
1928 – Il quitte l’Union soviétique pour une tournée de concerts en Europe et ne revient pas, s’installant finalement à Paris.
1934 – Il devient citoyen français.
1936 – Il meurt le 21 mars à Paris à l’âge de 70 ans.

Héritage

Bien qu’éclipsée par des compositeurs russes plus modernistes comme Stravinsky et Chostakovitch, la musique de Glazounov reste admirée pour son savoir-faire, son orchestration et son lyrisme.
Son influence en tant que professeur a façonné une nouvelle génération de musiciens soviétiques, malgré son départ de l’URSS.

Caractéristiques de la musique

Caractéristiques de la musique d’Alexandre Glazounov
La musique d’Alexandre Glazounov occupe une place unique dans la musique classique russe, mêlant le nationalisme russe à la tradition symphonique européenne. Ses œuvres reflètent les influences de Rimski-Korsakov, Tchaïkovski et Liszt, ce qui donne un style à la fois richement orchestré et structurellement raffiné.

1. Une orchestration luxuriante et colorée

Glazounov était un maître de l’orchestration, héritier des techniques orchestrales vibrantes de Rimski-Korsakov.
Sa musique se caractérise souvent par des textures riches et chaleureuses, des couleurs instrumentales bien équilibrées et un mélange harmonieux entre les sections.
Il était habile à créer des sons orchestraux atmosphériques et pittoresques, comme on peut l’entendre dans son ballet Raymonda et Les Saisons.

2. Nationalisme russe avec une touche cosmopolite

Ses mélodies incorporent souvent des thèmes folkloriques russes, mais d’une manière plus raffinée et plus soignée que chez Moussorgski ou Borodine.
Contrairement au réalisme russe austère de Stravinski ou de Prokofiev, Glazounov a conservé un caractère lyrique et romantique dans sa musique.

3. Équilibre et structure classiques

Il a suivi les formes symphoniques européennes, en particulier celles de Beethoven, Brahms et Tchaïkovski.
Ses symphonies et ses œuvres de musique de chambre font preuve d’une structure et d’une cohésion solides, évitant l’expérimentation radicale des compositeurs russes ultérieurs tels que Scriabine.
Son Concerto pour violon en la mineur (1904) se distingue par sa structure fluide et continue, reliant les mouvements sans pause.

4. Lyrisme et beauté mélodique

Ses thèmes sont larges, expressifs et chantants, et portent souvent une chaleur romantique rappelant Tchaïkovski.
Même dans les passages dramatiques, sa musique est rarement trop agressive ou dissonante, et conserve un sentiment d’élégance.

5. Harmonie et langage tonal

Bien qu’il ait adopté des couleurs harmoniques riches, il est resté dans le cadre tonal du romantisme tardif.
Contrairement à Scriabine, qui s’est orienté vers l’atonalité, les harmonies de Glazounov sont fermement ancrées dans la tonalité fonctionnelle, avec souvent un chromatisme luxuriant.

6. Écriture fluide et raffinée

Sa musique est souvent décrite comme élégante et raffinée, bien que certains critiques y voient une faiblesse, arguant qu’elle manque de l’intensité émotionnelle brute de Rachmaninov ou de Scriabine.
Ses œuvres ultérieures, bien que techniquement raffinées, ont parfois été considérées comme trop conservatrices à une époque d’innovation musicale.

Conclusion

La musique de Glazounov représente l’apogée du romantisme russe, servant de pont entre le Groupe des Cinq et les compositeurs soviétiques ultérieurs. Bien qu’il n’ait jamais adhéré au modernisme, ses œuvres restent admirées pour leur brillance orchestrale, leur beauté lyrique et leur maîtrise structurelle. Son héritage est le plus fort dans ses symphonies, ses concertos et ses ballets, en particulier Raymonda et son Concerto pour violon.

Relations

Relations directes d’Alexandre Glazounov
Alexandre Glazounov était profondément lié à la scène musicale classique russe et au-delà. Ses relations s’étendaient des mentors et des étudiants aux interprètes et aux institutions qui ont façonné sa carrière.

1. Compositeurs

Mentors et influences

Nikolaï Rimski-Korsakov – Son principal professeur de composition et mentor. Rimski-Korsakov a guidé Glazounov dès son plus jeune âge et l’a aidé à affiner ses compétences en matière d’orchestration.
Mili Balakirev – Il a reconnu très tôt le talent de Glazounov et l’a présenté à Rimski-Korsakov. Il a également dirigé la première de sa Première Symphonie (1882).
Alexandre Borodine – Glazounov admirait la musique de Borodine et, après la mort de ce dernier, il travailla avec Rimski-Korsakov pour achever et orchestrer Le Prince Igor.
Piotr Ilitch Tchaïkovski – Bien que stylistiquement différent, Tchaïkovski respectait le travail de Glazounov, et Glazounov dirigea certaines des pièces de Tchaïkovski. Cependant, Tchaïkovski avait des sentiments mitigés à l’égard de la musique de Glazounov, critiquant parfois son manque de contenu émotionnel profond.

Contemporains

Sergueï Rachmaninov – Leur relation était quelque peu tendue. Glazounov aurait dirigé une première désastreuse de la Symphonie n° 1 de Rachmaninov en 1897, ce qui a conduit à son échec et à la dépression de Rachmaninov qui s’en est suivie. Certains pensent que Glazounov était ivre pendant le concert, bien que cela reste sujet à débat.
Alexandre Scriabine – Ils entretenaient une relation respectueuse mais distante. Les harmonies expérimentales et la philosophie mystique de Scriabine contrastaient fortement avec le style plus conservateur de Glazounov.
Igor Stravinsky – Glazounov n’aimait pas les innovations radicales de Stravinsky et l’a un jour qualifié d’« inventeur de bruits ». Stravinsky, quant à lui, considérait Glazounov comme démodé.
Jean Sibelius – Glazounov soutenait la musique de Sibelius et dirigea ses œuvres en Russie, montrant son admiration pour son style symphonique.

2. Étudiants et jeunes compositeurs

Dmitri Chostakovitch – En tant que directeur du Conservatoire de Saint-Pétersbourg, Glazounov enseigna à Chostakovitch. Bien que Chostakovitch ait ensuite adopté une approche plus moderniste, il respectait le savoir-faire et la discipline de Glazounov.
Sergueï Prokofiev – Prokofiev a étudié au conservatoire sous la direction de Glazounov, bien qu’il le trouvait trop conservateur. Ils se sont souvent affrontés sur des divergences artistiques.
Nikolaï Miaskovski – L’un des élèves les plus dévoués de Glazounov, Miaskovski a perpétué la tradition symphonique de son professeur à l’époque soviétique.

3. Interprètes

Leopold Auer (violoniste) – Le Concerto pour violon en la mineur de Glazounov (1904) a été composé pour Auer, l’un des plus grands violonistes de l’époque.
Pablo de Sarasate (violoniste) – Il a joué et admiré les compositions pour violon de Glazounov.
Mstislav Rostropovitch (violoncelliste, époque plus récente) – Bien que Glazounov n’ait pas beaucoup composé pour le violoncelle, son Chant du Ménestrel est devenu un morceau favori des violoncellistes, y compris Rostropovitch.

4. Chefs d’orchestre et orchestres

Serge Koussevitzky – A dirigé de nombreuses œuvres de Glazounov en Russie et à l’étranger.
Artur Nikisch – Chef d’orchestre allemand de renom qui a fait découvrir les symphonies de Glazounov en Europe occidentale.
Orchestre du Théâtre Mariinsky – A créé de nombreuses œuvres de ballet de Glazounov, dont Raymonda.
Orchestre philharmonique de Leningrad – A continué par la suite à interpréter les symphonies de Glazounov, perpétuant ainsi son héritage.

5. Institutions

Conservatoire de Saint-Pétersbourg (aujourd’hui Conservatoire Rimski-Korsakov)

Glazounov y a étudié sous la direction de Rimski-Korsakov, avant d’en devenir le directeur en 1905.
Il a modernisé le programme et protégé les étudiants pendant les troubles politiques.
Malgré la montée de l’influence soviétique, il a maintenu la formation musicale traditionnelle russe.

Conservatoire de Paris

Après avoir émigré, Glazounov a maintenu des liens avec des musiciens en France et a influencé les musiciens russes émigrés à Paris.

6. Non-musiciens

Margarita Kirillovna Glazunova (sa mère) – Une pianiste qui a encouragé son développement musical et l’a présenté à des personnalités importantes comme Balakirev.
Serge Diaghilev (imprésario de ballet) – Bien que Glazunov ait été associé au ballet russe, il n’a guère participé directement aux Ballets russes plus avant-gardistes de Diaghilev, qui privilégiaient des compositeurs comme Stravinsky et Debussy.
Vladimir Lénine (dirigeant politique) – En tant que directeur du conservatoire, Glazounov devait composer avec les attentes du gouvernement soviétique. Bien qu’il n’ait pas été ouvertement politique, il a tenté de préserver les traditions musicales malgré l’ingérence des bolcheviks.

Conclusion

Glazounov se situait à la croisée du romantisme russe du XIXe siècle et du modernisme du début du XXe siècle, entretenant des relations à la fois avec les compositeurs nationalistes du « Puissant Poing » et avec la tradition symphonique plus internationale. En tant qu’enseignant et administrateur, il a façonné la carrière de certains des plus grands compositeurs de l’Union soviétique, tandis qu’en tant que compositeur, il a travaillé avec les plus grands interprètes et chefs d’orchestre de son époque. Ses opinions traditionalistes l’ont parfois mis en porte-à-faux avec des compositeurs plus jeunes et plus radicaux, mais son influence sur la musique russe reste importante.

Compositeurs similaires

1. Compositeurs russes de style similaire

Ces compositeurs partagent la beauté mélodique, la forme symphonique et la maîtrise orchestrale de Glazounov.

Piotr Ilitch Tchaïkovski (1840-1893) – Une influence majeure sur Glazounov. Ses symphonies, ballets (Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant, Casse-Noisette) et concerto pour violon sont similaires dans leur expressivité romantique.
Alexandre Borodine (1833-1887) – Connu pour ses harmonies luxuriantes et son influence folklorique russe, en particulier dans Le Prince Igor et ses symphonies.
Nikolaï Rimski-Korsakov (1844-1908) – Professeur de Glazounov, célèbre pour ses orchestrations colorées (Shéhérazade, Capriccio Espagnol).
Sergueï Liapounov (1859-1924) – Compositeur russe moins connu, au style symphonique proche de Glazounov, mêlant thèmes russes et approche lisztienne.
Nikolaï Miaskovski (1881-1950) – Élève de Glazounov, ses premières symphonies sont romantiques et clairement structurées, comme celles de Glazounov.

2. Les symphonistes européens et les romantiques tardifs

Ces compositeurs partagent le raffinement européen et le savoir-faire orchestral de Glazounov.

Johannes Brahms (1833-1897) – Glazounov admirait la force formelle de Brahms et leurs symphonies partagent un sens de l’équilibre.
Antonín Dvořák (1841-1904) – Son utilisation d’éléments folkloriques nationaux dans des formes classiques est similaire aux symphonies et ballets de Glazounov.
Edvard Grieg (1843-1907) – Bien que davantage axé sur le piano et la musique de chambre, le nationalisme romantique de Grieg fait écho au style mélodique de Glazounov.
Camille Saint-Saëns (1835-1921) – Ses concertos pour violon et piano, ainsi que sa Symphonie n° 3, partagent l’élégance et la clarté orchestrale de Glazounov.
Max Bruch (1838-1920) – Ses œuvres pour violon (Concerto pour violon n° 1) sont similaires à celles de Glazounov, lyriques et richement orchestrées.

3. Compositeurs de ballets et d’œuvres orchestrales

Si vous appréciez les ballets de Glazounov, tels que Raymonda, ces compositeurs ont un style similaire, tout aussi somptueux.

Léo Delibes (1836-1891) – Prédécesseur de Glazounov dans le domaine du ballet, avec des œuvres telles que Coppélia et Sylvia, caractérisées par des mélodies gracieuses et une riche orchestration.
Reinhold Glière (1875-1956) – Son ballet Le Coquelicot et sa Symphonie n° 3 ont une sonorité romantique grandiose similaire.
Aram Khatchatourian (1903-1978) – Bien que plus tardifs et plus influencés par le style soviétique, ses ballets (Spartacus, Gayaneh) partagent la pulsation rythmique et la couleur exotique de Glazounov.

4. Compositeurs qui ont mélangé romantisme et modernisme précoce

Glazounov était plus conservateur, mais ces compositeurs montrent un équilibre entre romantisme tardif et modernisme précoce.

Jean Sibelius (1865-1957) – Contemporain de Glazounov, ses premières symphonies (en particulier les n° 1 et 2) partagent une structure romantique et une ampleur mélodique.
Alexandre Scriabine (1872-1915) – Bien que plus aventureuses sur le plan harmonique, ses premières œuvres orchestrales (Concerto pour piano en fa dièse mineur) ressemblent au romantisme luxuriant de Glazounov.
Ralph Vaughan Williams (1872-1958) – Sa Fantasia on a Theme by Thomas Tallis et ses premières symphonies ont une qualité lyrique similaire.
Ermanno Wolf-Ferrari (1876-1948) – Compositeur italo-allemand à la palette orchestrale raffinée et post-romantique, proche de celle de Glazounov.

Dernières réflexions

Si vous aimez le savoir-faire symphonique et l’orchestration lyrique de Glazounov, explorez Borodine, Rimski-Korsakov, Liapounov ou Saint-Saëns. Si vous appréciez son ballet et son orchestration colorée, essayez Delibes, Glière ou Khatchatourian.

Œuvres notables pour piano solo

Œuvres notables pour piano solo d’Alexandre Glazounov
Si Glazounov est surtout connu pour ses symphonies, ses ballets et ses concertos, il a également composé un nombre important de pièces pour piano. Ses œuvres pour piano allient lyrisme, riches harmonies et structure classique, reflétant souvent le romantisme russe avec des éléments de virtuosité lisztienne et d’élégance française.

1. Principaux cycles et suites pour piano

➤ Deux Morceaux, op. 22 (1889)

N° 1. Prélude – Une pièce lyrique et fluide avec une ligne mélodique chantante.
N° 2. Gavotte – Légère et élégante, elle montre l’affinité de Glazounov pour les formes de danse.

➤ Trois Morceaux, Op. 49 (1900)

N° 1. Prélude et Fugue – Une combinaison sophistiquée de contrepoint baroque et d’harmonie romantique.
N° 2. Gavotte – Une autre danse stylisée, qui rappelle la musique de cour du XVIIIe siècle.
N° 3. Étude – Une pièce techniquement exigeante avec des passages rapides et une touche de virtuosité.

➤ Drei Klavierstücke (Trois pièces pour piano), op. 52 (1903)

Un ensemble de pièces lyriques, de style similaire à Chopin ou Schumann.

➤ Deux Morceaux, op. 67 (1912)

N° 1. Prélude – Une œuvre rêveuse et impressionniste aux textures délicates.
N° 2. Impromptu – Plus dramatique et virtuose, elle requiert des compétences techniques.

2. Études et œuvres virtuoses

➤ Grande Étude en mi bémol majeur, op. 109 (1931)

L’une des pièces pour piano les plus difficiles de Glazounov, mettant en valeur une technique brillante et un romantisme saisissant.

➤ Thème et variations en fa dièse mineur, op. 72 (1917)

Une structure de thème et variations, développant une mélodie envoûtante et expressive à travers différentes textures et ambiances pianistiques.

➤ Polka en fa dièse mineur (1889, non publiée)

Une pièce dansante et pleine de vie, pleine d’humour et de charme, semblable aux œuvres plus légères de Chopin.

3. Pièces lyriques et romantiques

➤ Élégie en sol mineur, op. 98 (1928)

Une pièce profondément expressive et mélancolique, pleine d’harmonies riches et d’une ligne mélodique à la respiration longue.

➤ Nocturne en ré bémol majeur, op. 37 (1897)

Rappelant les nocturnes de Chopin, avec une atmosphère délicate et rêveuse.

➤ Mazurka en fa mineur, op. 25 (1893)

Inspirée des danses polonaises de Chopin, mais imprégnée de lyrisme et de dynamisme rythmique russes.

4. Transcriptions pour piano d’œuvres orchestrales

Valse de Raymonda – Une transcription populaire de ballet, pleine de mélodies gracieuses et de lignes fluides.

Grand Adagio des Saisons – Une pièce pour piano solo richement texturée et expressive.

Polonaise de Raymonda – Une pièce éblouissante souvent interprétée en récital.

Conclusion

Les œuvres pour piano de Glazounov ne sont pas aussi connues que sa musique orchestrale, mais elles contiennent un romantisme élégant, une virtuosité raffinée et un mélange d’influences russes et occidentales. Si vous aimez Chopin, Rachmaninov ou Medtner, vous apprécierez peut-être sa musique pour piano.

Œuvres notables

Œuvres notables d’Alexandre Glazounov (à l’exclusion des œuvres pour piano solo)
Alexander Glazunov était un compositeur prolifique dont la musique faisait le lien entre le romantisme russe et les styles classiques du début du XXe siècle. Ses œuvres les plus remarquables comprennent des symphonies, des concertos, des ballets, de la musique de chambre et des compositions chorales.

1. Symphonies (œuvres orchestrales)

Glazunov a composé huit symphonies complètes, mêlant le lyrisme tchaïkovskien, la grandeur borodinesque et la formalité brahmsienne.

➤ Symphonie n° 1 en mi majeur, op. 5 (« Slave ») (1881)

Composée à l’âge de 16 ans, créée par Balakirev.
Œuvre nationaliste et énergique avec des éléments folkloriques russes.

➤ Symphonie n° 2 en fa dièse mineur, op. 16 (« Caractéristique ») (1886)

Plus sombre et plus dramatique que sa première symphonie.
Le mouvement lent (Andante) est particulièrement lyrique.

➤ Symphonie n° 3 en ré majeur, op. 33 (1890)

Fortement influencée par Borodine.
Orchestration luxuriante et thèmes héroïques.

➤ Symphonie n° 4 en mi bémol majeur, op. 48 (1893)

Une symphonie plus compacte, élégante et claire.
Les influences brahmsiennes sont évidentes.

➤ Symphonie n° 5 en si bémol majeur, op. 55 (1895)

Une symphonie chaleureuse et pastorale avec un souffle tchaïkovskien.
Le finale est particulièrement majestueux.

➤ Symphonie n° 6 en do mineur, op. 58 (1896)

Une œuvre puissante et émouvante, souvent considérée comme sa plus belle symphonie.
Le finale comporte une fugue intense, qui témoigne de ses talents de contrepointiste.

➤ Symphonie n° 7 en fa majeur, op. 77 (« Pastorale ») (1902)

Une symphonie plus légère et bucolique, aux rythmes dansants.
Le mouvement lent (Andante) est d’une beauté sereine.

➤ Symphonie n° 8 en mi bémol majeur, op. 83 (1906)

Sa dernière symphonie, grandiose et majestueuse.
L’orchestration est riche mais plus sobre que dans ses œuvres antérieures.

2. Ballets

Glazounov a composé trois grands ballets, perpétuant la tradition tchaïkovskienne de la musique de ballet russe.

➤ Raymonda, op. 57 (1898)

Son ballet le plus célèbre.
Il se caractérise par une orchestration luxuriante et des mélodies nobles.
Le Grand Adagio et les Variations sont des moments forts.

➤ Les Ruses d’Amour (Le Procès de Damis), op. 61 (1898)

Un ballet charmant et élégant à l’atmosphère légère et enjouée.
Inspiré de la musique de cour française du XVIIIe siècle.

➤ Les Saisons, op. 67 (1900)

Un ballet symphonique sans intrigue profonde.
Chaque mouvement représente une saison, avec une orchestration brillante.
« L’Automne » comprend une Bacchanale vibrante.

3. Concertos

Glazounov a écrit plusieurs concertos virtuoses pour différents instruments.

➤ Concerto pour violon en la mineur, op. 82 (1904)

Son œuvre la plus jouée.
Un concerto lyrique et techniquement exigeant, souvent joué par des virtuoses.
Le deuxième mouvement (Andante sostenuto) est particulièrement beau.

➤ Concerto pour piano n° 1 en fa mineur, op. 92 (1911)

Influencé par Liszt et Tchaïkovski.
Nécessite une technique brillante et présente des harmonies luxuriantes.

➤ Concerto pour piano n° 2 en si majeur, op. 100 (1917)

Une œuvre moins fréquemment jouée mais richement romantique.

➤ Concerto pour saxophone en mi bémol majeur, op. 109 (1934)

L’un des premiers concertos classiques pour saxophone.
Des éléments de jazz se mêlent au romantisme russe.

4. Musique de chambre

Glazounov a écrit une musique de chambre élégante et raffinée, dans la tradition russo-allemande.

➤ Quatuor à cordes n° 3 en sol majeur, op. 26 (« Slave ») (1888)

Influences folkloriques avec de riches harmonies.

➤ Quintette à cordes en la majeur, op. 39 (1891-1892)

Inspiré par Tchaïkovski et Brahms, mêlant lyrisme russe et clarté formelle.

➤ Quatuor à cordes n° 5 en ré mineur, op. 70 (1910)

L’un de ses quatuors les plus sophistiqués, avec des textures riches.

➤ Élégie pour orchestre à cordes, op. 105 (1928)

Une pièce mélancolique et expressive écrite plus tard dans sa vie.

5. Œuvres chorales et vocales

Glazounov a composé des chansons, des pièces chorales et un oratorio de grande envergure.

➤ Missa Solemnis, op. posth. (années 1930, inachevée)

Sa dernière œuvre de grande envergure, inachevée.

➤ Stenka Razin, op. 13 (1885)

Un poème symphonique choral dramatique basé sur le folklore russe.

Conclusion

Les œuvres les plus durables de Glazounov sont son Concerto pour violon, sa Symphonie n° 6 et ses ballets (Raymonda et Les Saisons), mais ses symphonies, ses œuvres de musique de chambre et son Concerto pour saxophone mettent également en valeur sa beauté mélodique, son orchestration luxuriante et son style russo-européen.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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Notizen über Alexander Glazunov und seinen Werken

Überblick

Alexander Glazunov (1865–1936) war ein russischer Komponist, Dirigent und Lehrer, der eine Schlüsselrolle bei der Überbrückung der romantischen und frühmodernen Epochen der russischen Musik spielte. Er war ein Schüler von Rimsky-Korsakov und Mitglied des erweiterten Kreises der Mighty Handful, aber sein Stil war kosmopolitischer und ausgefeilter, beeinflusst von Tschaikowsky, Liszt und Wagner.

Schlüsselaspekte seiner Karriere:

Komponist: Glasunows Musik verbindet russischen Nationalismus mit europäischen klassischen Traditionen. Er ist vor allem für seine Sinfonien (insbesondere Nr. 5 und Nr. 6), das Ballett „Raymonda“ und sein Violinkonzert in a-Moll bekannt, das nach wie vor ein fester Bestandteil des Violinrepertoires ist.
Lehrer und Konservatoriumsdirektor: 1905 wurde er Direktor des St. Petersburger Konservatoriums, wo er Schostakowitsch unterrichtete. Er setzte sich für die Bewahrung akademischer Traditionen in einer Zeit politischer Unruhen ein.
Dirigent: Er dirigierte einige der ersten Aufnahmen russischer symphonischer Musik.
Späteres Leben: Nach der russischen Revolution verließ er 1928 die Sowjetunion und verbrachte seine letzten Jahre in Paris.

Musikstil:

Glazunovs Musik ist üppig und gut ausgearbeitet, mit einer reichen Orchestrierung, lyrischen Melodien und einer Mischung aus russischen Folkelementen und klassischen Strukturen. Obwohl er für sein handwerkliches Können respektiert wird, argumentieren einige Kritiker, dass seiner Musik die emotionale Intensität seiner Zeitgenossen wie Scriabin und Rachmaninoff fehle.

Geschichte

Alexander Glasunow wurde 1865 in St. Petersburg, Russland, in eine wohlhabende Familie mit starkem kulturellem Interesse geboren. Seine Mutter war Pianistin und sein frühes musikalisches Talent wurde schnell erkannt. Im Alter von 14 Jahren begann er bei Nikolai Rimsky-Korsakow, einer der führenden Persönlichkeiten der russischen Musik jener Zeit, zu studieren. Unter Rimsky-Korsakows Mentorschaft entwickelte sich Glasunow rasch weiter, und 1882, im Alter von nur 16 Jahren, wurde seine Erste Symphonie mit großem Erfolg aufgeführt, was den Beginn eines neuen kompositorischen Talents markierte.

In den 1880er und 1890er Jahren arbeitete Glasunow eng mit Mili Balakirew und den nationalistischen Komponisten der „Mächtigen Handvoll“ zusammen, bewunderte aber auch die europäische symphonische Tradition, insbesondere die Werke von Liszt und Wagner. Dieser doppelte Einfluss prägte seinen Musikstil – verwurzelt in russischen Melodien und Volkstraditionen, aber strukturiert mit der Disziplin der germanischen symphonischen Form. Seine zweite, dritte und vierte Symphonie etablierten ihn als einen der prominentesten Komponisten Russlands, während seine Fähigkeiten als Orchestrator zu einer Zusammenarbeit mit Alexander Borodin führten, wobei er Borodins unvollendete Oper „Fürst Igor“ nach dessen Tod vollendete.

Um die Wende zum 20. Jahrhundert hatte Glasunow seinen Ruf sowohl in Russland als auch international gefestigt. Sein Ballett Raymonda (1898) war ein großer Erfolg, und sein Violinkonzert in a-Moll (1904) wurde zu einer seiner nachhaltigsten Kompositionen. 1905, inmitten der politischen Umwälzungen in Russland, wurde er zum Direktor des St. Petersburger Konservatoriums ernannt. Er übernahm die Position in einer schwierigen Zeit und arbeitete daran, die Institution zu modernisieren und gleichzeitig das Erbe der russischen klassischen Traditionen zu bewahren. Einer seiner berühmtesten Schüler war Dmitri Schostakowitsch, obwohl ihre Musikstile sehr unterschiedlich waren.

Trotz seines institutionellen Erfolgs geriet Glasunow zunehmend in Konflikt mit der sich verändernden Musiklandschaft des frühen 20. Jahrhunderts. Der Aufstieg modernistischer Komponisten wie Skrjabin und Strawinsky stand in krassem Gegensatz zu seinem eher traditionellen symphonischen Ansatz. Nach der russischen Revolution von 1917 blieb er ein Jahrzehnt lang in der Sowjetunion und war dort eine angesehene, aber etwas veraltete Persönlichkeit. 1928 verließ er die UdSSR jedoch für eine Konzerttournee und kehrte nie mehr zurück. Schließlich ließ er sich in Paris nieder.

Glazunov verbrachte seine letzten Jahre in relativer Unbekanntheit und komponierte zwar weiter, stand aber nicht mehr an der Spitze der musikalischen Innovation. Er starb 1936 in Frankreich und hinterließ ein Vermächtnis als Brücke zwischen der russischen nationalistischen Schule und der breiteren europäischen symphonischen Tradition. Während seine Musik im späteren 20. Jahrhundert etwas in Ungnade fiel, wurde sie inzwischen als wesentliches Bindeglied in der Entwicklung der russischen klassischen Musik neu bewertet.

Chronologie

Frühes Leben und Ausbildung (1865–1881)
1865 – Geboren am 10. August (29. Juli nach dem alten Kalender) in St. Petersburg, Russland, in eine wohlhabende, kultivierte Familie.
1877 – Beginn des formellen Musikunterrichts.
1879 – Bekanntschaft mit Mili Balakirew, der sein Talent erkennt und ihn Nikolai Rimski-Korsakow empfiehlt.
1880 – Mit 14 Jahren beginnt er ein Kompositionsstudium bei Rimski-Korsakow.
Früher Erfolg und Aufstieg zum Ruhm (1882–1899)
1882 – Seine erste Sinfonie wird unter der Leitung von Balakirew aufgeführt und als große Leistung eines 16-Jährigen gepriesen.
1884–1888 – Er reist nach Westeuropa, trifft Franz Liszt in Weimar und nimmt Einflüsse aus der deutschen und französischen Musik auf.
1889 – Er arbeitet mit Alexander Borodin zusammen und vollendet und orchestriert Borodins unvollendete Oper „Fürst Igor“.
1890er Jahre – Er wird zu einer führenden Persönlichkeit der russischen klassischen Musik und komponiert seine zweite, dritte und vierte Symphonie.
1898 – Er komponiert das Ballett Raymonda, eines seiner berühmtesten Werke.
Direktor des Konservatoriums und Glanzjahre (1900–1917)
1904 – Er komponiert sein Violinkonzert in a-Moll, das zu einem seiner nachhaltigsten Werke wird.
1905 – Ernennung zum Direktor des St. Petersburger Konservatoriums inmitten politischer Unruhen nach dem Blutsonntag.
1906–1917 – Arbeitet an der Modernisierung des Konservatoriums und bringt traditionelle russische Musik mit europäischen Einflüssen in Einklang.
1910 – Vollendet seine Achte Symphonie, sein letztes großes symphonisches Werk.
Revolution und Emigration (1917–1936)
1917 – Die Russische Revolution bringt seine Position ins Wanken; er bleibt in Sowjetrussland, hat aber mit dem neuen politischen Klima zu kämpfen.
1922 – Trotz sowjetischer Zensur und Kontrolle wird er weiterhin als bedeutender Komponist und Pädagoge anerkannt.
1928 – Er verlässt die Sowjetunion für eine Konzertreise durch Europa und kehrt nicht zurück, sondern lässt sich schließlich in Paris nieder.
1934 – Er wird französischer Staatsbürger.
1936 – Stirbt am 21. März im Alter von 70 Jahren in Paris.

Vermächtnis

Obwohl Glazunovs Musik von moderneren russischen Komponisten wie Strawinsky und Schostakowitsch überschattet wird, wird sie nach wie vor für ihre handwerkliche Qualität, Orchestrierung und Lyrik bewundert.
Sein Einfluss als Lehrer prägte eine neue Generation sowjetischer Musiker, obwohl er die UdSSR verlassen hatte.

Merkmale der Musik

Merkmale der Musik von Alexander Glasunow
Die Musik von Alexander Glasunow nimmt in der russischen klassischen Musik eine einzigartige Stellung ein, da sie russischen Nationalismus mit der europäischen symphonischen Tradition verbindet. Seine Werke spiegeln Einflüsse von Rimski-Korsakow, Tschaikowski und Liszt wider, was zu einem Stil führt, der sowohl reich orchestriert als auch strukturell verfeinert ist.

1. Üppige und farbenfrohe Orchestrierung

Glazunov war ein Meister der Orchestrierung und erbte die lebendigen Orchestrierungstechniken von Rimsky-Korsakov.
Seine Musik zeichnet sich oft durch reiche, warme Texturen, ausgewogene Instrumentalklänge und sanfte Übergänge zwischen den Abschnitten aus.
Er war geschickt darin, atmosphärische und malerische Orchesterklänge zu erzeugen, wie man sie in seinem Ballett Raymonda und The Seasons hören kann.

2. Russischer Nationalismus mit kosmopolitischem Touch

Seine Melodien enthalten oft volkstümliche russische Themen, die jedoch im Vergleich zu Mussorgsky oder Borodin verfeinert und ausgefeilt sind.
Im Gegensatz zum schroffen russischen Realismus von Strawinsky oder Prokofjew behielt Glasunow in seiner Musik einen lyrischen und romantischen Charakter bei.

3. Klassische formale Ausgewogenheit und Struktur

Er folgte europäischen symphonischen Formen, insbesondere denen von Beethoven, Brahms und Tschaikowsky.
Seine Sinfonien und Kammermusikwerke zeichnen sich durch eine starke Struktur und Kohäsion aus, wobei er die radikalen Experimente späterer russischer Komponisten wie Skrjabin vermied.
Sein Violinkonzert in a-Moll (1904) zeichnet sich durch seine nahtlose, kontinuierliche Struktur aus, die die Sätze ohne Pausen miteinander verbindet.

4. Lyrismus und melodische Schönheit

Seine Themen sind breit gefächert, ausdrucksstark und liedhaft und tragen oft eine romantische Wärme, die an Tschaikowsky erinnert.
Selbst in dramatischen Passagen wirkt seine Musik selten übermäßig aggressiv oder dissonant, sondern bewahrt sich einen Hauch von Eleganz.

5. Harmonie und Tonsprache

Obwohl er sich reicher harmonischer Farben bediente, blieb er innerhalb des spätromantischen tonalen Rahmens.
Im Gegensatz zu Skrjabin, der sich der Atonalität zuwandte, sind Glazunovs Harmonien fest in der funktionalen Tonalität verwurzelt und weisen oft eine üppige Chromatik auf.

6. Geschmeidige und ausgefeilte Schreibweise

Seine Musik wird oft als elegant und ausgefeilt beschrieben, obwohl einige Kritiker dies als Schwäche ansehen und argumentieren, dass ihr die rohe emotionale Intensität von Rachmaninoff oder Skrjabin fehlt.
Seine späteren Werke, obwohl technisch ausgefeilt, wurden in einer Zeit der musikalischen Innovation manchmal als zu konservativ angesehen.

Schlussfolgerung

Glazunovs Musik stellt den Höhepunkt der russischen Romantik dar und dient als Brücke zwischen der Mighty Handful und den späteren sowjetischen Komponisten. Obwohl er sich nie der Moderne verschrieben hat, werden seine Werke für ihre orchestrale Brillanz, lyrische Schönheit und strukturelle Kunstfertigkeit bewundert. Sein Vermächtnis ist am stärksten in seinen Sinfonien, Konzerten und Balletten, insbesondere in Raymonda und seinem Violinkonzert, vertreten.

Beziehungen

Direkte Beziehungen von Alexander Glasunow
Alexander Glasunow war eng mit der russischen klassischen Musikszene und darüber hinaus verbunden. Seine Beziehungen reichten von Mentoren und Schülern bis hin zu Künstlern und Institutionen, die seine Karriere prägten.

1. Komponisten

Mentoren und Einflüsse

Nikolai Rimsky-Korsakov – Sein wichtigster Kompositionslehrer und Mentor. Rimsky-Korsakov leitete Glazunov von klein auf an und half ihm, seine Fähigkeiten in der Orchestrierung zu verfeinern.
Mily Balakirev – Er erkannte Glazunovs Talent früh und stellte ihn Rimsky-Korsakov vor. Er dirigierte auch die Uraufführung seiner Ersten Symphonie (1882).
Alexander Borodin – Glasunow bewunderte Borodins Musik und arbeitete nach Borodins Tod mit Rimski-Korsakow zusammen, um Fürst Igor zu vervollständigen und zu orchestrieren.
Pjotr Iljitsch Tschaikowski – Obwohl stilistisch unterschiedlich, respektierte Tschaikowski Glasunows Werk und Glasunow dirigierte einige von Tschaikowskis Stücken. Allerdings hatte Tschaikowski gemischte Gefühle gegenüber Glasunows Musik und kritisierte manchmal den Mangel an tiefem emotionalem Gehalt.

Zeitgenossen

Sergei Rachmaninoff – Ihre Beziehung war etwas angespannt. Glazunov soll 1897 eine katastrophale Uraufführung von Rachmaninoffs Symphonie Nr. 1 dirigiert haben, was zum Misserfolg und Rachmaninoffs anschließender Depression führte. Einige glauben, dass Glazunov während der Aufführung betrunken war, obwohl dies umstritten bleibt.
Alexander Skrjabin – Sie hatten eine respektvolle, aber distanzierte Beziehung. Skrjabins experimentelle Harmonien und mystische Philosophie standen in starkem Kontrast zu Glasunows konservativerem Stil.
Igor Strawinsky – Glasunow mochte Strawinskys radikale Innovationen nicht und bezeichnete ihn einmal als „Erfinder von Geräuschen“. Strawinsky wiederum hielt Glasunow für altmodisch.
Jean Sibelius – Glasunow unterstützte Sibelius’ Musik und dirigierte seine Werke in Russland, wobei er dessen symphonischen Stil bewunderte.

2. Studenten und jüngere Komponisten

Dmitri Schostakowitsch – Als Direktor des St. Petersburger Konservatoriums unterrichtete Glasunow Schostakowitsch. Obwohl Schostakowitsch später einen moderneren Ansatz verfolgte, respektierte er Glasunows handwerkliches Können und seine Disziplin.
Sergei Prokofjew – Prokofjew studierte am Konservatorium, als Glasunow Direktor war, fand Glasunow jedoch zu konservativ. Er geriet oft mit ihm wegen künstlerischer Differenzen aneinander.
Nikolai Mjaskowski – Einer der treuesten Schüler Glasunows, Mjaskowski führte die symphonische Tradition seines Lehrers in der Sowjetzeit fort.

3. Interpreten

Leopold Auer (Geiger) – Glasunows Violinkonzert in a-Moll (1904) wurde für Auer komponiert, einen führenden Geiger seiner Zeit.
Pablo de Sarasate (Geiger) – Spielte und bewunderte Glasunows Violinkompositionen.
Mstislav Rostropovich (Cellist, spätere Ära) – Obwohl Glasunow nicht viel für Cello komponierte, wurde sein Chant du Ménestrel zu einem Lieblingsstück unter Cellisten, darunter auch Rostropovich.

4. Dirigenten und Orchester

Serge Koussevitzky – dirigierte viele von Glasunows Werken in Russland und im Ausland.
Artur Nikisch – Prominenter deutscher Dirigent, der Glazunovs Symphonien in Westeuropa bekannt machte.
Mariinsky-Theaterorchester – Uraufführung vieler Ballettwerke von Glazunov, darunter Raymonda.
Leningrader Philharmoniker – Spielten später weiterhin Glazunovs Symphonien und hielten so sein Erbe lebendig.

5. Institutionen

St. Petersburger Konservatorium (heute Rimski-Korsakow-Konservatorium)

Glazunov studierte hier bei Rimsky-Korsakov und wurde später im Jahr 1905 dessen Direktor.
Er modernisierte den Lehrplan und schützte die Studenten während politischer Unruhen.
Trotz des zunehmenden sowjetischen Einflusses hielt er an der traditionellen russischen Musikausbildung fest.

Pariser Konservatorium

Nach seiner Emigration pflegte Glazunov weiterhin Kontakte zu Musikern in Frankreich und beeinflusste russische Emigrantenmusiker in Paris.

6. Nicht-Musiker

Margarita Kirillovna Glazunova (seine Mutter) – Eine Pianistin, die seine musikalische Entwicklung förderte und ihn mit wichtigen Persönlichkeiten wie Balakirev bekannt machte.
Sergei Diaghilev (Ballett-Impresario) – Obwohl Glasunow mit dem russischen Ballett in Verbindung gebracht wurde, hatte er wenig direkten Kontakt zu Diaghilevs avantgardistischeren Ballets Russes, die Komponisten wie Strawinsky und Debussy bevorzugten.
Wladimir Lenin (politischer Führer) – Als Direktor des Konservatoriums musste Glasunow die Erwartungen der sowjetischen Regierung erfüllen. Obwohl er nicht offen politisch war, versuchte er, die musikalischen Traditionen trotz der Einmischung der Bolschewiki zu bewahren.

Schlussfolgerung

Glazunov stand an der Schnittstelle zwischen der russischen Romantik des 19. Jahrhunderts und der Moderne des frühen 20. Jahrhunderts und pflegte Beziehungen sowohl zu den nationalistischen Komponisten der Mighty Handful als auch zur internationaleren symphonischen Tradition. Als Lehrer und Administrator prägte er die Karrieren einiger der größten Komponisten der Sowjetunion, während er als Komponist mit führenden Interpreten und Dirigenten seiner Zeit zusammenarbeitete. Seine traditionalistischen Ansichten brachten ihn manchmal in Konflikt mit jüngeren, radikaleren Komponisten, aber sein Einfluss auf die russische Musik ist nach wie vor bedeutend.

Ähnliche Komponisten

1. Russische Komponisten eines ähnlichen Stils

Diese Komponisten teilen Glazunovs melodische Schönheit, symphonische Form und orchestrale Meisterschaft.

Pjotr Iljitsch Tschaikowski (1840–1893) – hatte großen Einfluss auf Glasunow. Seine Symphonien, Ballette (Schwanensee, Dornröschen, Der Nussknacker) und sein Violinkonzert sind in ihrer romantischen Ausdruckskraft ähnlich.
Alexander Borodin (1833–1887) – bekannt für üppige Harmonien und russischen Folkloreeinfluss, insbesondere in Fürst Igor und seinen Symphonien.
Nikolai Rimsky-Korsakov (1844–1908) – Glazunovs Lehrer, berühmt für seine farbenfrohe Orchestrierung (Scheherazade, Capriccio Espagnol).
Sergei Lyapunov (1859–1924) – Ein weniger bekannter russischer Komponist mit einem symphonischen Stil, der dem von Glazunov ähnelt und russische Themen mit einem Lisztschen Ansatz verbindet.
Nikolai Mjaskowski (1881–1950) – Als Schüler von Glasunow sind seine früheren Symphonien romantisch und strukturell klar, wie die von Glasunow.

2. Europäische Symphoniker und Spätromantiker

Diese Komponisten teilen Glasunows europäische Raffinesse und sein Orchesterhandwerk.

Johannes Brahms (1833–1897) – Glasunow bewunderte Brahms’ formale Stärke, und ihre Symphonien zeichnen sich durch ein Gefühl der Ausgewogenheit aus.
Antonín Dvořák (1841–1904) – Seine Verwendung nationaler Folkelemente innerhalb klassischer Formen ähnelt den Symphonien und Balletten von Glasunow.
Edvard Grieg (1843–1907) – Obwohl er sich mehr auf Klavier- und Kammermusik konzentrierte, erinnert Griegs romantischer Nationalismus an Glasunows melodischen Stil.
Camille Saint-Saëns (1835–1921) – Seine Violinen- und Klavierkonzerte sowie seine Sinfonie Nr. 3 teilen Glasunows Eleganz und orchestrale Klarheit.
Max Bruch (1838–1920) – Ähnlich wie Glasunow in seinen lyrischen und reich orchestrierten Violinwerken (Violinkonzert Nr. 1).

3. Ballett- und Orchesterkomponisten

Wenn Ihnen Glasunows Ballettwerke wie Raymonda gefallen, haben diese Komponisten einen ähnlichen üppigen Ballettstil.

Léo Delibes (1836–1891) – ein Vorgänger von Glasunow im Bereich Ballett, mit Werken wie Coppélia und Sylvia, die anmutige Melodien und eine reichhaltige Orchestrierung aufweisen.
Reinhold Glière (1875–1956) – sein Ballett „Roter Mohn“ und seine Sinfonie Nr. 3 haben einen ähnlich großartigen, romantischen Klang.
Aram Khachaturian (1903–1978) – Obwohl seine Ballette (Spartacus, Gayaneh) später entstanden und stärker sowjetisch beeinflusst sind, teilen sie Glazunovs rhythmischen Schwung und exotische Farbgebung.

4. Komponisten, die Romantik mit früher Moderne verbanden

Glazunov war konservativer, aber diese Komponisten zeigen eine Balance zwischen Spätromantik und früher Moderne.

Jean Sibelius (1865–1957) – Ein Zeitgenosse von Glasunow, dessen frühe Sinfonien (insbesondere Nr. 1 und 2) eine romantische Struktur und melodische Breite aufweisen.
Alexander Skrjabin (1872–1915) – Obwohl er harmonisch abenteuerlicher ist, ähneln seine frühen Orchesterwerke (Klavierkonzert in fis-Moll) der üppigen Romantik von Glasunow.
Ralph Vaughan Williams (1872–1958) – Seine Fantasie über ein Thema von Thomas Tallis und seine frühen Symphonien haben eine ähnliche breite, lyrische Qualität.
Ermanno Wolf-Ferrari (1876–1948) – Ein italienisch-deutscher Komponist mit einer raffinierten, spätromantischen Orchesterpalette, die der von Glasunow ähnelt.

Abschließende Gedanken

Wenn Ihnen Glasunows symphonische Kunstfertigkeit und lyrische Orchestrierung gefallen, sollten Sie sich mit Borodin, Rimski-Korsakow, Ljapunow oder Saint-Saëns befassen. Wenn Sie sein Ballett und seine farbenfrohe Orchestrierung mögen, versuchen Sie es mit Delibes, Glière oder Chatschaturjan.

Bemerkenswerte Klaviersolowerke

Bemerkenswerte Klaviersolowerke von Alexander Glasunow
Obwohl Glasunow vor allem für seine Symphonien, Ballette und Konzerte bekannt ist, hat er auch ein bedeutendes Werk an Klaviermusik komponiert. Seine Klavierwerke vereinen Lyrik, reiche Harmonien und klassische Strukturen und spiegeln oft die russische Romantik mit Elementen der Lisztschen Virtuosität und der französischen Eleganz wider.

1. Große Klavierzyklen und -suiten

➤ Deux Morceaux, Op. 22 (1889)

Nr. 1. Prélude – Ein lyrisches und fließendes Stück mit einer singenden Melodielinie.
Nr. 2. Gavotte – Leicht und elegant, zeigt Glazunovs Affinität zu Tanzformen.

➤ Trois Morceaux, Op. 49 (1900)

Nr. 1. Prélude et Fugue – Eine raffinierte Kombination aus barockem Kontrapunkt und romantischer Harmonie.
Nr. 2. Gavotte – Ein weiterer stilisierter Tanz, der an die höfische Musik des 18. Jahrhunderts erinnert.
Nr. 3. Étude – Ein technisch anspruchsvolles Stück mit schnellen Passagen und virtuosem Flair.

➤ Drei Klavierstücke (Three Piano Pieces), Op. 52 (1903)

Eine Reihe lyrischer Charakterstücke, die im Stil Chopins oder Schumanns gehalten sind.

➤ Deux Morceaux, Op. 67 (1912)

Nr. 1. Prélude – Ein verträumtes, impressionistisches Werk mit zarten Texturen.
Nr. 2. Impromptu – Dramatischer und virtuoser, erfordert technisches Können.

2. Etüden und virtuose Werke

➤ Grand Étude in Es-Dur, Op. 109 (1931)

Eines der anspruchsvollsten Klavierstücke von Glazunov, das brillante Technik und mitreißende Romantik vereint.

➤ Thema und Variationen in fis-Moll, Op. 72 (1917)

Eine Thema-und-Variationen-Struktur, die eine eindringlich ausdrucksstarke Melodie durch verschiedene pianistische Texturen und Stimmungen entwickelt.

➤ Polka in fis-Moll (1889, unveröffentlicht)

Ein lebhaftes, tänzerisches Stück mit Humor und Charme, das Chopins leichteren Werken ähnelt.

3. Lyrische und romantische Stücke

➤ Élégie in g-Moll, Op. 98 (1928)

Ein ausdrucksstarkes, melancholisches Stück voller reicher Harmonien und einer langatmigen Melodielinie.

➤ Nocturne in D-Dur, Op. 37 (1897)

Erinnert an Chopins Nocturnes, mit einer zarten und verträumten Atmosphäre.

➤ Mazurka in f-Moll, Op. 25 (1893)

Inspiriert von Chopins Polnischen Tänzen, aber mit russischer Lyrik und rhythmischem Schwung.

4. Klaviertranskriptionen von Orchesterwerken

Walzer aus Raymonda – Eine beliebte Balletttranskription, voller anmutiger Melodien und schwungvoller Linien.

Grand Adagio aus Die Jahreszeiten – Ein reich strukturiertes, ausdrucksstarkes Stück für Soloklavier.

Polonaise aus Raymonda – Ein schillerndes Paradestück, das oft in Rezitals aufgeführt wird.

Fazit

Glazunovs Klavierwerke sind nicht so bekannt wie seine Orchestermusik, aber sie enthalten elegante Romantik, raffinierte Virtuosität und eine Mischung aus russischen und westlichen Einflüssen. Wenn Sie Chopin, Rachmaninoff oder Medtner mögen, werden Sie vielleicht auch seine Klaviermusik mögen.

Bemerkenswerte Werke

Bemerkenswerte Werke von Alexander Glazunov (ohne Klaviersolowerke)
Alexander Glasunow war ein produktiver Komponist, dessen Musik eine Brücke zwischen der russischen Romantik und den klassischen Stilen des frühen 20. Jahrhunderts schlug. Zu seinen bemerkenswerten Werken gehören Sinfonien, Konzerte, Ballette, Kammermusik und Chorkompositionen.

1. Sinfonien (Orchesterwerke)

Glasunow komponierte acht vollendete Sinfonien, in denen er Tschaikowskys Lyrik, Borodins Größe und Brahms’ Formalität miteinander verband.

➤ Sinfonie Nr. 1 in E-Dur, Op. 5 („Slawische“) (1881)

Mit 16 Jahren komponiert, von Balakirew uraufgeführt.
Ein nationalistisches, energiegeladenes Werk mit russischen Folkelementen.

➤ Sinfonie Nr. 2 in fis-Moll, Op. 16 („Charakteristique“) (1886)

Düsterer und dramatischer als seine erste Symphonie.
Der langsame Satz (Andante) ist besonders lyrisch.

➤ Symphonie Nr. 3 in D-Dur, Op. 33 (1890)

Stark von Borodin beeinflusst.
Mit üppiger Orchestrierung und heroischen Themen.

➤ Symphonie Nr. 4 in Es-Dur, Op. 48 (1893)

Eine kompaktere Symphonie, die sich durch Eleganz und Klarheit auszeichnet.
Brahms’sche Einflüsse sind offensichtlich.

➤ Symphonie Nr. 5 in B-Dur, Op. 55 (1895)

Eine warme, pastorale Symphonie mit einem Hauch von Tschaikowski.
Das Finale ist besonders majestätisch.

➤ Symphonie Nr. 6 in c-Moll, Op. 58 (1896)

Ein kraftvolles und emotionales Werk, das oft als seine beste Symphonie angesehen wird.
Das Finale enthält eine intensive Fuge, die seine kontrapunktischen Fähigkeiten unter Beweis stellt.

➤ Symphonie Nr. 7 in F-Dur, Op. 77 („Pastorale“) (1902)

Eine leichtere, bukolische Symphonie mit tänzerischen Rhythmen.
Der langsame Satz (Andante) hat eine heitere Schönheit.

➤ Sinfonie Nr. 8 in Es-Dur, Op. 83 (1906)

Seine letzte Sinfonie, groß und majestätisch.
Die Orchestrierung ist reichhaltig, aber zurückhaltender als in seinen früheren Werken.

2. Ballette

Glazunov komponierte drei bedeutende Ballette und setzte damit die Tschaikowski-Tradition der russischen Ballettmusik fort.

➤ Raymonda, Op. 57 (1898)

Sein berühmtestes Ballett.
Mit üppiger Orchestrierung und edlen Melodien.
Das Grand Adagio und die Variationen sind Höhepunkte.

➤ Les Ruses d’Amour (The Trial of Damis), Op. 61 (1898)

Ein charmantes, elegantes Ballett mit einer leichten, verspielten Atmosphäre.
Inspiriert von der französischen Hofmusik des 18. Jahrhunderts.

➤ Die Jahreszeiten, Op. 67 (1900)

Ein symphonisches Ballett ohne tiefgründige Handlung.
Jeder Satz steht für eine Jahreszeit und ist brillant orchestriert.
„Herbst“ enthält ein lebhaftes Bacchanal.

3. Konzerte

Glazunov schrieb mehrere virtuose Konzerte für verschiedene Instrumente.

➤ Violinkonzert in a-Moll, Op. 82 (1904)

Sein meistgespieltes Werk.
Ein lyrisches und technisch anspruchsvolles Konzert, das oft von Virtuosen gespielt wird.
Der zweite Satz (Andante sostenuto) ist besonders schön.

➤ Klavierkonzert Nr. 1 in f-Moll, Op. 92 (1911)

Beeinflusst von Liszt und Tschaikowski.
Erfordert brillante Technik und zeichnet sich durch üppige Harmonien aus.

➤ Klavierkonzert Nr. 2 in B-Dur, Op. 100 (1917)

Ein weniger häufig gespieltes, aber sehr romantisches Werk.

➤ Saxophonkonzert in Es-Dur, Op. 109 (1934)

Eines der ersten klassischen Saxophonkonzerte.
Jazzige Elemente gemischt mit russischer Romantik.

4. Kammermusik

Glazunov schrieb elegante und raffinierte Kammermusik, die der russisch-deutschen Tradition folgt.

➤ Streichquartett Nr. 3 in G-Dur, Op. 26 („Slawisch“) (1888)

Folkloristische Einflüsse mit reichen Harmonien.

➤ Streichquintett in A-Dur, Op. 39 (1891–92)

Von Tschaikowski und Brahms inspiriert, verbindet es russische Lyrik mit formaler Klarheit.

➤ Streichquartett Nr. 5 in d-Moll, Op. 70 (1910)

Eines seiner anspruchsvollsten Quartette mit reichhaltigen Texturen.

➤ Elegie für Streichorchester, Op. 105 (1928)

Ein melancholisches, ausdrucksstarkes Stück, das er später in seinem Leben schrieb.

5. Chor- und Vokalwerke

Glazunov komponierte Lieder, Chorstücke und ein groß angelegtes Oratorium.

➤ Missa Solemnis, Op. posth. (1930er Jahre, unvollendet)

Sein letztes großes Werk, unvollendet hinterlassen.

➤ Stenka Razin, Op. 13 (1885)

Eine dramatische chorsymphonische Dichtung, die auf russischer Folklore basiert.

Schlussfolgerung

Glazunovs beständigste Werke sind sein Violinkonzert, seine 6. Symphonie und seine Ballette (Raymonda und Die Jahreszeiten), aber auch seine Symphonien, Kammermusikwerke und sein Saxophonkonzert zeugen von seiner melodischen Schönheit, üppigen Orchestrierung und seinem russisch-europäischen Stil.

(Dieser Artikel wurde von ChatGPT generiert. Und er ist nur ein Referenzdokument, um Musik zu entdecken, die Sie noch nicht kennen.)

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Apuntes sobre Alexander Glazunov y sus obras

Resumen

Alexander Glazunov (1865-1936) fue un compositor, director de orquesta y profesor ruso que desempeñó un papel clave en el puente entre el Romanticismo y los primeros periodos modernos de la música rusa. Fue alumno de Rimsky-Korsakov y miembro del círculo más amplio del Mighty Handful, pero su estilo era más cosmopolita y refinado, influenciado por Tchaikovsky, Liszt y Wagner.

Aspectos clave de su carrera:

Compositor: La música de Glazunov combina el nacionalismo ruso con las tradiciones clásicas europeas. Es más conocido por sus sinfonías (especialmente la n.º 5 y la n.º 6), el ballet Raymonda y su Concierto para violín en la menor, que sigue siendo un elemento básico en el repertorio de violín.
Profesor y director de conservatorio: Se convirtió en director del Conservatorio de San Petersburgo en 1905, donde enseñó a Shostakovich. Trabajó para preservar las tradiciones académicas durante un período de agitación política.
Director de orquesta: Dirigió algunas de las primeras grabaciones de música sinfónica rusa.
Últimos años: Después de la Revolución Rusa, abandonó la Unión Soviética en 1928 y pasó sus últimos años en París.

Estilo musical:

La música de Glazunov es exuberante y bien elaborada, con una rica orquestación, melodías líricas y una mezcla de elementos folclóricos rusos con estructuras clásicas. Aunque es respetado por su maestría, algunos críticos sostienen que su música carece de la intensidad emocional de sus contemporáneos como Scriabin y Rachmaninoff.

Historia

Alexander Glazunov nació en 1865 en San Petersburgo, Rusia, en el seno de una familia acomodada con fuertes intereses culturales. Su madre era pianista y su temprano talento musical fue reconocido rápidamente. A los 14 años, comenzó a estudiar con Nikolai Rimsky-Korsakov, una de las figuras más destacadas de la música rusa de la época. Bajo la tutela de Rimsky-Korsakov, Glazunov se desarrolló rápidamente y, en 1882, con solo 16 años, su Primera Sinfonía fue interpretada con gran éxito, marcando la llegada de un nuevo talento compositivo.

Durante las décadas de 1880 y 1890, Glazunov se involucró profundamente con Mily Balakirev y los compositores nacionalistas del «Puñado Poderoso», pero también admiraba la tradición sinfónica europea, especialmente las obras de Liszt y Wagner. Esta doble influencia dio forma a su estilo musical, arraigado en las melodías y tradiciones populares rusas, pero estructurado con la disciplina de la forma sinfónica germánica. Sus Sinfonías Segunda, Tercera y Cuarta lo consagraron como uno de los compositores más destacados de Rusia, mientras que sus habilidades de orquestación le llevaron a colaborar con Alexander Borodin, completando la ópera inacabada de Borodin, El príncipe Igor, tras su muerte.

A principios del siglo XX, Glazunov había consolidado su reputación tanto en Rusia como a nivel internacional. Su ballet Raymonda (1898) fue un gran éxito, y su Concierto para violín en la menor (1904) se convirtió en una de sus composiciones más perdurables. En 1905, en medio de la agitación política en Rusia, fue nombrado director del Conservatorio de San Petersburgo. Asumió el cargo en un momento difícil, trabajando para modernizar la institución y al mismo tiempo proteger el legado de las tradiciones clásicas rusas. Uno de sus alumnos más famosos fue Dmitri Shostakóvich, aunque sus estilos musicales divergían significativamente.

A pesar de su éxito institucional, Glazunov se encontró cada vez más en desacuerdo con el cambiante panorama musical de principios del siglo XX. El auge de compositores modernistas como Scriabin y Stravinsky contrastaba fuertemente con su enfoque sinfónico más tradicional. Después de la Revolución Rusa de 1917, permaneció en la Unión Soviética durante una década, sirviendo como una figura respetada pero algo anticuada. Sin embargo, en 1928, dejó la URSS para una gira de conciertos y nunca regresó, estableciéndose finalmente en París.

Glazunov pasó sus últimos años en relativa oscuridad, continuando componiendo pero ya no a la vanguardia de la innovación musical. Murió en 1936 en Francia, dejando un legado como puente entre la escuela nacionalista rusa y la tradición sinfónica europea más amplia. Aunque su música cayó un tanto en desgracia a finales del siglo XX, desde entonces ha sido reevaluada como un eslabón esencial en la evolución de la música clásica rusa.

Cronología

Primeros años y educación (1865-1881)
1865: Nace el 10 de agosto (29 de julio, según el calendario juliano) en San Petersburgo, Rusia, en el seno de una familia rica y culta.
1877: Comienza a recibir clases de música formales.
1879 – Conoce a Mili Balakirev, quien reconoce su talento y lo recomienda a Nikolái Rimski-Kórsakov.
1880 – Comienza a estudiar composición con Rimski-Kórsakov a los 14 años.
Éxito temprano y ascenso a la fama (1882-1899)
1882: Se interpreta su Primera Sinfonía, dirigida por Balakirev y elogiada como un gran logro para un joven de 16 años.
1884-1888: Viaja a Europa occidental, conoce a Franz Liszt en Weimar y absorbe influencias de la música alemana y francesa.
1889: Colabora con Alexander Borodin, completando y orquestando la ópera inacabada de Borodin, El príncipe Igor.
Década de 1890: se convierte en una figura destacada de la música clásica rusa; compone su Segunda, Tercera y Cuarta Sinfonías.
1898: compone el ballet Raymonda, una de sus obras más famosas.
Director del Conservatorio y años de apogeo (1900-1917)
1904: compone su Concierto para violín en la menor, que se convierte en una de sus obras más perdurables.
1905: es nombrado director del Conservatorio de San Petersburgo en medio de la agitación política que siguió al Domingo Sangriento.
1906-1917: trabaja para modernizar el conservatorio, equilibrando la música tradicional rusa con influencias europeas.
1910: termina su Octava Sinfonía, su última gran obra sinfónica.
Revolución y emigración (1917-1936)
1917: la Revolución Rusa trastorna su posición; permanece en la Rusia soviética, pero lucha con el nuevo clima político.
1922: a pesar de la censura y el control soviéticos, sigue siendo reconocido como un importante compositor y educador.
1928: abandona la Unión Soviética para realizar una gira de conciertos por Europa y no regresa, estableciéndose finalmente en París.
1934: obtiene la ciudadanía francesa.
1936: Muere el 21 de marzo en París a los 70 años.

Legado

Aunque eclipsada por compositores rusos más modernistas como Stravinsky y Shostakovich, la música de Glazunov sigue siendo admirada por su maestría, orquestación y lirismo.
Su influencia como profesor dio forma a una nueva generación de músicos soviéticos, a pesar de su salida de la URSS.

Características de la música

Características de la música de Alexander Glazunov
La música de Alexander Glazunov ocupa un lugar único en la música clásica rusa, ya que combina el nacionalismo ruso con la tradición sinfónica europea. Sus obras reflejan influencias de Rimsky-Korsakov, Tchaikovsky y Liszt, lo que da como resultado un estilo que es a la vez ricamente orquestado y estructuralmente refinado.

1. Orquestación exuberante y colorida

Glazunov fue un maestro de la orquestación, heredero de las vibrantes técnicas orquestales de Rimsky-Korsakov.
Su música a menudo presenta texturas ricas y cálidas, colores instrumentales bien equilibrados y una suave mezcla entre secciones.
Era hábil en la creación de sonidos orquestales atmosféricos y pintorescos, como se puede escuchar en su ballet Raymonda y Las estaciones.

2. Nacionalismo ruso con un toque cosmopolita

Sus melodías a menudo incorporan temas folclóricos rusos, aunque de una manera más refinada y pulida en comparación con Mussorgsky o Borodin.
A diferencia del crudo realismo ruso de Stravinsky o Prokofiev, Glazunov mantuvo un carácter lírico y romántico en su música.

3. Equilibrio y estructura clásicos formales

Siguió las formas sinfónicas europeas, en particular las de Beethoven, Brahms y Tchaikovsky.
Sus sinfonías y obras de cámara muestran un fuerte sentido de la estructura y la cohesión, evitando la experimentación radical de compositores rusos posteriores como Scriabin.
Su Concierto para violín en la menor (1904) destaca por su estructura fluida y continua, que conecta los movimientos sin pausas.

4. Lirismo y belleza melódica

Sus temas son amplios, expresivos y parecidos a canciones, y a menudo transmiten una calidez romántica que recuerda a Tchaikovsky.
Incluso en los pasajes dramáticos, su música rara vez resulta demasiado agresiva o disonante, manteniendo una sensación de elegancia.

5. Armonía y lenguaje tonal

Aunque abrazó los ricos colores armónicos, se mantuvo dentro del marco tonal del romanticismo tardío.
A diferencia de Scriabin, que se movió hacia la atonalidad, las armonías de Glazunov están firmemente arraigadas en la tonalidad funcional, a menudo con un exuberante cromatismo.

6. Escritura suave y pulida

Su música se describe a menudo como elegante y pulida, aunque algunos críticos ven esto como una debilidad, argumentando que carece de la intensidad emocional cruda de Rachmaninoff o Scriabin.
Sus obras posteriores, aunque técnicamente refinadas, a veces se consideraban demasiado conservadoras en una era de innovación musical.

Conclusión

La música de Glazunov representa la culminación del romanticismo ruso, y sirve de puente entre el Grupo de los Cinco y los compositores soviéticos posteriores. Aunque nunca abrazó el modernismo, sus obras siguen siendo admiradas por su brillantez orquestal, belleza lírica y maestría estructural. Su legado es más fuerte en sus sinfonías, conciertos y ballets, particularmente Raymonda y su Concierto para violín.

Relaciones

Relaciones directas de Alexander Glazunov
Alexander Glazunov estaba profundamente conectado con la escena de la música clásica rusa y más allá. Sus relaciones abarcaron desde mentores y estudiantes hasta intérpretes e instituciones que dieron forma a su carrera.

1. Compositores

Mentores e influencias

Nikolai Rimsky-Korsakov: su principal profesor de composición y mentor. Rimsky-Korsakov guió a Glazunov desde muy joven y le ayudó a perfeccionar sus habilidades de orquestación.
Mily Balakirev: reconoció el talento de Glazunov desde el principio y le presentó a Rimsky-Korsakov. También dirigió el estreno de su Primera Sinfonía (1882).
Alexander Borodin: Glazunov admiraba la música de Borodin y, tras la muerte de este, trabajó con Rimsky-Korsakov para completar y orquestar El príncipe Igor.
Piotr Ilich Chaikovski: aunque estilísticamente diferente, Chaikovski respetaba el trabajo de Glazunov, y Glazunov dirigió algunas de las piezas de Chaikovski. Sin embargo, Chaikovski tenía sentimientos encontrados sobre la música de Glazunov, y a veces criticaba su falta de contenido emocional profundo.

Contemporáneos

Sergei Rachmaninoff: su relación era un tanto tensa. Al parecer, Glazunov dirigió un desastroso estreno de la Sinfonía n.º 1 de Rachmaninoff en 1897, lo que provocó su fracaso y la posterior depresión de Rachmaninoff. Algunos creen que Glazunov estaba borracho durante la actuación, aunque esto sigue siendo objeto de debate.
Alexander Scriabin: Tenían una relación respetuosa pero distante. Las armonías experimentales y la filosofía mística de Scriabin contrastaban fuertemente con el estilo más conservador de Glazunov.
Igor Stravinsky: A Glazunov no le gustaban las innovaciones radicales de Stravinsky y una vez lo tachó de «inventor de ruidos». Stravinsky, a su vez, consideraba a Glazunov anticuado.
Jean Sibelius: Glazunov apoyó la música de Sibelius y dirigió sus obras en Rusia, mostrando admiración por su estilo sinfónico.

2. Estudiantes y compositores jóvenes

Dmitri Shostakovich: Como director del Conservatorio de San Petersburgo, Glazunov fue profesor de Shostakovich. Aunque Shostakovich adoptó más tarde un enfoque más modernista, respetaba la maestría y la disciplina de Glazunov.
Sergei Prokofiev: Prokofiev estudió en el conservatorio cuando Glazunov era director, aunque le parecía demasiado conservador. A menudo chocaba con él por diferencias artísticas.
Nikolai Myaskovsky: Uno de los alumnos más devotos de Glazunov, Myaskovsky continuó la tradición sinfónica de su maestro en la era soviética.

3. Intérpretes

Leopold Auer (violinista): el Concierto para violín en la menor (1904) de Glazunov fue compuesto para Auer, un destacado violinista de la época.
Pablo de Sarasate (violinista): interpretó y admiró las composiciones para violín de Glazunov.
Mstislav Rostropóvich (violonchelista, época posterior): aunque Glazunov no compuso mucho para violonchelo, su Chant du Ménestrel se convirtió en una de las piezas favoritas de los violonchelistas, incluido Rostropóvich.

4. Directores y orquestas

Serge Koussevitzky: dirigió muchas de las obras de Glazunov en Rusia y en el extranjero.
Artur Nikisch: destacado director de orquesta alemán que introdujo las sinfonías de Glazunov en Europa Occidental.
Orquesta del Teatro Mariinsky: estrenó muchas de las obras de ballet de Glazunov, como Raymonda.
Orquesta Filarmónica de Leningrado: más tarde continuó interpretando las sinfonías de Glazunov, manteniendo vivo su legado.

5. Instituciones

Conservatorio de San Petersburgo (ahora Conservatorio Rimsky-Korsakov)

Glazunov estudió aquí con Rimsky-Korsakov y más tarde se convirtió en su director en 1905.
Modernizó el plan de estudios y protegió a los estudiantes durante los disturbios políticos.
A pesar del aumento de la influencia soviética, mantuvo la formación musical tradicional rusa.

Conservatorio de París

Después de emigrar, Glazunov mantuvo vínculos con músicos en Francia e influyó en los músicos rusos emigrados en París.

6. No músicos

Margarita Kiríllovna Glazunova (su madre): pianista que fomentó su desarrollo musical y le presentó a figuras importantes como Balakirev.
Sergei Diághilev (empresario de ballet): aunque Glazunov estaba asociado con el ballet ruso, tuvo poca relación directa con los Ballets Rusos más vanguardistas de Diághilev, que favorecían a compositores como Stravinsky y Debussy.
Vladimir Lenin (líder político): como director del conservatorio, Glazunov tuvo que lidiar con las expectativas del gobierno soviético. Aunque no era abiertamente político, intentó preservar las tradiciones musicales a pesar de la interferencia bolchevique.

Conclusión

Glazunov se situó en la encrucijada del romanticismo ruso del siglo XIX y el modernismo de principios del siglo XX, manteniendo relaciones tanto con los compositores nacionalistas del «Puñado Poderoso» como con la tradición sinfónica más internacional. Como profesor y administrador, dio forma a las carreras de algunos de los más grandes compositores de la Unión Soviética, mientras que como compositor, trabajó con los principales intérpretes y directores de orquesta de su época. Sus opiniones tradicionalistas a veces lo enfrentaron con compositores más jóvenes y radicales, pero su influencia en la música rusa sigue siendo significativa.

Compositores similares

1. Compositores rusos de estilo similar

Estos compositores comparten la belleza melódica, la forma sinfónica y el dominio orquestal de Glazunov.

Piotr Ilich Chaikovski (1840-1893): ejerció una gran influencia sobre Glazunov. Sus sinfonías, ballets (El lago de los cisnes, La bella durmiente, El cascanueces) y concierto para violín son similares en su expresividad romántica.
Aleksandr Borodin (1833-1887): conocido por sus exuberantes armonías y su influencia folclórica rusa, especialmente en El príncipe Igor y sus sinfonías.
Nikolai Rimsky-Korsakov (1844-1908): maestro de Glazunov, famoso por su colorida orquestación (Scheherazade, Capriccio Espagnol).
Sergei Lyapunov (1859-1924): compositor ruso menos conocido con un estilo sinfónico cercano al de Glazunov, que combina temas rusos con un enfoque lisztiano.
Nikolai Myaskovsky (1881-1950): alumno de Glazunov, sus primeras sinfonías son románticas y de estructura clara, como las de Glazunov.

2. Sinfonistas europeos y románticos tardíos

Estos compositores comparten el refinamiento europeo y el arte orquestal de Glazunov.

Johannes Brahms (1833-1897): Glazunov admiraba la fuerza formal de Brahms, y sus sinfonías comparten un sentido del equilibrio.
Antonín Dvořák (1841-1904): Su uso de elementos folclóricos nacionales dentro de formas clásicas es similar a las sinfonías y ballets de Glazunov.
Edvard Grieg (1843-1907): aunque más centrado en el piano y la música de cámara, el nacionalismo romántico de Grieg se hace eco del estilo melódico de Glazunov.
Camille Saint-Saëns (1835-1921): sus conciertos para violín y piano, así como su Sinfonía n.º 3, comparten la elegancia y la claridad orquestal de Glazunov.
Max Bruch (1838-1920): similar a Glazunov en sus obras para violín líricas y ricamente orquestadas (Concierto para violín n.º 1).

3. Compositores de ballet y orquestales

Si disfrutas de las obras de ballet de Glazunov como Raymonda, estos compositores tienen un estilo de ballet exuberante similar.

Léo Delibes (1836-1891): un predecesor de Glazunov en el ballet, con obras como Coppélia y Sylvia, que presentan melodías elegantes y una rica orquestación.
Reinhold Glière (1875-1956): su ballet Red Poppy y su Sinfonía n.º 3 tienen un sonido grandioso y romántico similar.
Aram Khachaturian (1903-1978): aunque más tardíos y con mayor influencia soviética, sus ballets (Spartacus, Gayaneh) comparten el impulso rítmico y el color exótico de Glazunov.

4. Compositores que combinaron el romanticismo con el modernismo temprano

Glazunov era más conservador, pero estos compositores muestran un equilibrio entre el romanticismo tardío y el modernismo temprano.

Jean Sibelius (1865-1957): contemporáneo de Glazunov, sus primeras sinfonías (especialmente la n.º 1 y la n.º 2) comparten una estructura romántica y un amplio alcance melódico.
Alexander Scriabin (1872-1915): aunque más aventurero en lo que respecta a la armonía, sus primeras obras orquestales (Concierto para piano en fa sostenido menor) se asemejan al exuberante romanticismo de Glazunov.
Ralph Vaughan Williams (1872-1958): su Fantasía sobre un tema de Thomas Tallis y sus primeras sinfonías tienen una calidad lírica similar.
Ermanno Wolf-Ferrari (1876-1948): compositor italo-alemán con una refinada paleta orquestal del romanticismo tardío similar a la de Glazunov.

Consideraciones finales

Si te gusta la maestría sinfónica y la orquestación lírica de Glazunov, explora Borodin, Rimsky-Korsakov, Lyapunov o Saint-Saëns. Si disfrutas de su ballet y su colorida orquestación, prueba con Delibes, Glière o Khachaturian.

Obras notables para piano solo

Obras notables para piano solo de Alexander Glazunov
Aunque Glazunov es más conocido por sus sinfonías, ballets y conciertos, también compuso una importante obra para piano. Sus obras para piano combinan el lirismo, las ricas armonías y la estructura clásica, reflejando a menudo el romanticismo ruso con elementos del virtuosismo lisztiano y la elegancia francesa.

1. Grandes ciclos y suites para piano

➤ Deux Morceaux, Op. 22 (1889)

N.º 1. Prélude: una pieza lírica y fluida con una línea melódica cantarina.
N.º 2. Gavotte: ligera y elegante, muestra la afinidad de Glazunov por las formas de danza.

➤ Trois Morceaux, Op. 49 (1900)

N.º 1. Prélude et Fugue: una sofisticada combinación de contrapunto barroco y armonía romántica.
N.º 2. Gavotte: otra danza estilizada, que recuerda a la música cortesana del siglo XVIII.
N.º 3. Étude: una pieza técnicamente exigente con pasajes rápidos y un toque virtuoso.

➤ Drei Klavierstücke (Tres piezas para piano), op. 52 (1903)

Un conjunto de piezas líricas de carácter, de estilo similar al de Chopin o Schumann.

➤ Deux Morceaux, Op. 67 (1912)

N.º 1. Prélude: una obra de ensueño e impresionista con texturas delicadas.
N.º 2. Impromptu: más dramática y virtuosa, requiere habilidad técnica.

2. Estudios y obras virtuosas

➤ Gran estudio en mi bemol mayor, op. 109 (1931)

Una de las piezas para piano más desafiantes de Glazunov, que muestra una técnica brillante y un romanticismo arrollador.

➤ Tema y variaciones en fa sostenido menor, op. 72 (1917)

Una estructura de tema y variaciones, que desarrolla una melodía inquietantemente expresiva a través de diferentes texturas y estados de ánimo pianísticos.

➤ Polka en fa sostenido menor (1889, inédita)

Una pieza animada, similar a las obras más ligeras de Chopin, con humor y encanto.

3. Piezas líricas y románticas

➤ Élégie en sol menor, Op. 98 (1928)

Una pieza profundamente expresiva y melancólica, llena de ricas armonías y una línea melódica de largo aliento.

➤ Nocturno en re bemol mayor, Op. 37 (1897)

Recuerda a los nocturnos de Chopin, con una atmósfera delicada y soñadora.

➤ Mazurca en fa menor, Op. 25 (1893)

Inspirada en las danzas polacas de Chopin, pero impregnada de lirismo ruso y ritmo enérgico.

4. Transcripciones para piano de obras orquestales

Vals de Raymonda: una popular transcripción de ballet, llena de melodías elegantes y líneas arrebatadoras.

Gran Adagio de Las estaciones: una pieza expresiva y de rica textura para piano solo.

Polonesa de Raymonda: una deslumbrante obra maestra que se interpreta a menudo en recitales.

Conclusión

Las obras para piano de Glazunov no son tan conocidas como su música orquestal, pero contienen un romanticismo elegante, un virtuosismo refinado y una mezcla de influencias rusas y occidentales. Si te gusta Chopin, Rachmaninoff o Medtner, puede que disfrutes de su música para piano.

Obras destacadas

Obras destacadas de Alexander Glazunov (excluidas las obras para piano solo)
Alexander Glazunov fue un prolífico compositor cuya música unió el romanticismo ruso y los estilos clásicos de principios del siglo XX. Entre sus obras más destacadas se encuentran sinfonías, conciertos, ballets, música de cámara y composiciones corales.

1. Sinfonías (obras orquestales)

Glazunov compuso ocho sinfonías completas, en las que combinó el lirismo de Tchaikovsky, la grandeza de Borodin y la formalidad de Brahms.

➤ Sinfonía n.º 1 en mi mayor, op. 5 («Eslava») (1881)

Compuesta a los 16 años, estrenada por Balakirev.
Una obra nacionalista y enérgica con elementos folclóricos rusos.

➤ Sinfonía n.º 2 en fa sostenido menor, op. 16 («Característica») (1886)

Más oscura y dramática que su primera sinfonía.
El movimiento lento (Andante) es particularmente lírico.

➤ Sinfonía n.º 3 en re mayor, op. 33 (1890)

Fuertemente influenciada por Borodin.
Presenta una exuberante orquestación y temas heroicos.

➤ Sinfonía n.º 4 en mi bemol mayor, op. 48 (1893)

Una sinfonía más compacta, con elegancia y claridad.
Las influencias brahmsianas son evidentes.

➤ Sinfonía n.º 5 en si bemol mayor, op. 55 (1895)

Una sinfonía cálida y pastoral con un toque chaikovskiano.
El final es especialmente majestuoso.

➤ Sinfonía n.º 6 en do menor, op. 58 (1896)

Una obra poderosa y emotiva, a menudo considerada su mejor sinfonía.
El final tiene una fuga intensa, que muestra sus habilidades de contrapunto.

➤ Sinfonía n.º 7 en fa mayor, op. 77 («Pastoral») (1902)

Una sinfonía más ligera y bucólica con ritmos de danza.
El movimiento lento (Andante) tiene una belleza serena.

➤ Sinfonía n.º 8 en mi bemol mayor, op. 83 (1906)
Su última sinfonía, grandiosa y majestuosa.
La orquestación es rica, pero más comedida que en sus obras anteriores.

2. Ballets
Glazunov compuso tres ballets importantes, continuando la tradición de Tchaikovsky de la música de ballet rusa.

➤ Raymonda, op. 57 (1898)

Su ballet más famoso.
Presenta una orquestación exuberante y melodías nobles.
El Gran Adagio y las Variaciones son lo más destacado.

➤ Les Ruses d’Amour (El juicio de Damis), op. 61 (1898)

Un ballet encantador y elegante con un ambiente ligero y juguetón.
Inspirado en la música de la corte francesa del siglo XVIII.

➤ Las estaciones, op. 67 (1900)

Un ballet sinfónico sin una trama profunda.
Cada movimiento representa una estación, con una brillante orquestación.
El «Otoño» incluye una vibrante Bacanal.

3. Conciertos

Glazunov escribió varios conciertos virtuosos para diferentes instrumentos.

➤ Concierto para violín en la menor, Op. 82 (1904)

Su obra más interpretada.
Un concierto lírico y técnicamente exigente, a menudo interpretado por virtuosos.
El segundo movimiento (Andante sostenuto) es especialmente hermoso.

➤ Concierto para piano n.º 1 en fa menor, Op. 92 (1911)

Influenciado por Liszt y Tchaikovsky.
Requiere una técnica brillante y presenta armonías exuberantes.

➤ Concierto para piano n.º 2 en si mayor, op. 100 (1917)

Una obra poco interpretada pero ricamente romántica.

➤ Concierto para saxofón en mi bemol mayor, op. 109 (1934)

Uno de los primeros conciertos clásicos para saxofón.
Elementos de jazz mezclados con romanticismo ruso.

4. Música de cámara

Glazunov escribió música de cámara elegante y refinada, siguiendo la tradición ruso-alemana.

➤ Cuarteto de cuerda n.º 3 en sol mayor, op. 26 («Eslava») (1888)

Influencias folclóricas con ricas armonías.

➤ Quinteto de cuerda en La mayor, Op. 39 (1891-92)

Inspirado en Tchaikovsky y Brahms, mezcla el lirismo ruso con la claridad formal.

➤ Cuarteto de cuerda n.º 5 en Re menor, Op. 70 (1910)

Uno de sus cuartetos más sofisticados, con ricas texturas.

➤ Elegía para orquesta de cuerda, op. 105 (1928)

Una pieza melancólica y expresiva escrita en la madurez.

5. Obras corales y vocales

Glazunov compuso canciones, piezas corales y un oratorio a gran escala.

➤ Missa Solemnis, op. posth. (década de 1930, inacabada)

Su última obra a gran escala, que quedó incompleta.

➤ Stenka Razin, op. 13 (1885)

Un poema sinfónico coral dramático basado en el folclore ruso.

Conclusión

Las obras más perdurables de Glazunov son su Concierto para violín, la Sinfonía n.º 6 y los ballets (Raymonda y Las estaciones), pero sus sinfonías, obras de cámara y el Concierto para saxofón también muestran su belleza melódica, su exuberante orquestación y su estilo ruso-europeo.

(Este artículo ha sido generado por ChatGPT. Es sólo un documento de referencia para descubrir música que aún no conoce.)

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