Poésie par ChatGPT #002 (janvier 2025)

Les Pages Immortelles de l’Aube

Ô 2025, promesse d’un jour nouveau,
Toi qui surgis de l’aube des espoirs,
Un fleuve limpide coulant vers l’infini,
Portant les rêves que le temps n’a su ternir.

Année éclatante, berceau des recommencements,
Tes jours naissent comme des feuilles tendres,
Sous la lumière d’un soleil plus sage,
Et tes nuits, vastes, abritent les murmures du futur.

Les cloches des âges anciens résonnent encore,
Mais ton souffle est un chant de renouveau,
Un vent qui étreint les cœurs fatigués,
Et les pousse vers des horizons déployés.

Vois ! L’humanité s’éveille à son destin,
Dans tes heures fraîches, des mains bâtissent,
Des âmes s’élèvent, et les cendres d’hier
S’envolent pour nourrir le feu des lendemains.

Ô 2025, livre aux pages immaculées,
Chaque instant que tu offres est une encre d’espoir,
Et chaque ligne écrite, une victoire discrète,
Contre l’éphémère et le silence du néant.

Puisse ta course éclairer les sentiers oubliés,
Rassembler les âmes sous une même étoile,
Et dans ton sillage, laisser fleurir
Un monde que la lumière ose enfin étreindre.

Année souveraine, guide des jours à venir,
Que ton souffle doux éveille l’éclat des âmes,
Et que dans ta gloire naissante,
L’éternité trouve un éclat de vérité.

L’écho des ombres

Là-bas, sous le ciel de cendre et d’acier,
Un vent lourd chuchote des récits brisés,
Les arbres se penchent comme des prières mourantes,
Leurs feuilles, des cendres, s’effacent sous l’instant.

Les rivières jadis limpides, claires et vastes,
Portent des reflets d’un monde en contraste :
Des rêves rongés par l’acide des hommes,
Des étoiles voilées que l’horizon assomme.

À chaque coin, des ruines érigées,
Vestiges des promesses que nous avons jetées.
Les enfants marchent parmi des débris muets,
Leurs regards absents, des miroirs fatigués.

Le chant des machines, sinistre cantique,
Règne dans les airs comme un bruit tyrannique.
Les villes étouffées sous un dôme d’orgueil
Ignorent le cri sourd des champs sans seuil.

L’an 2025 est un cœur qui s’effrite,
Une litanie lente, un espoir qui s’évite.
Et pourtant, là, dans le silence froissé,
Un souffle demeure, timide et blessé.

Car même sous la croûte de ce malheur humain,
Un éclat fragile brille dans nos mains :
La promesse de reconstruire un lendemain
Quand l’aube voudra bien traverser ce chagrin.

Que les ombres nous enseignent à marcher à nouveau,
Que le poids de nos fautes féconde un renouveau.

Le Chant des Ruines

Chant I : La Déchirure

Sous un ciel oppressant, chargé d’un plomb obscur,
L’an 2025 s’éveille dans un murmure.
Les cités s’érigent en forteresses de verre,
Déchirant la terre mère, enchaînant l’éther.

Les vents ne chantent plus, ils hurlent en colère,
Chargés des cendres noires d’un monde en misère.
Les forêts se meurent, les océans s’éteignent,
Et les hommes s’aveuglent de feux qu’ils retiennent.

D’une main avide, ils sculptèrent l’avenir,
Mais semèrent partout des germes de martyre.
Les promesses brisées, les accords envolés,
L’éden devint un gouffre par l’orgueil sculpté.
Chant II : La Marche des Fuyards

Le sol se fissure sous les pas des errants,
Chassés des citadelles, rejetés par les grands.
Ils cherchent un refuge sous des cieux hostiles,
Mais la terre crie famine, ses bras sont stériles.

Dans les canyons de béton où rôdent les vainqueurs,
Les machines gouvernent des âmes sans cœur.
Des drones veillent froids dans les ombres mouvantes,
Et les hommes se taisent, craignant leur sentence.

La technologie, maîtresse d’un jeu cruel,
Domine les peuples d’un regard artificiel.
L’humain n’est qu’un chiffre dans cet empire gris,
Un rouage jetable d’un futur anémié.
Chant III : Le Déclin

Les saisons se dérobent, désordre éternel,
L’été brûle les os, l’hiver glace le ciel.
Les moissons se fanent, les rivières s’enlisent,
Et la faim resserre sa morsure insoumise.

Le chaos s’installe, les nations se déchirent,
La guerre éclate, sombre lueur du pire.
Des bombes s’élèvent, puis retombent en silence,
Là où jadis régnait une fragile alliance.

Les survivants creusent dans des terres souillées,
Un avenir noir, sans rien à espérer.
Ils murmurent des légendes d’un monde passé,
Tandis que l’humanité se croit condamnée.
Chant IV : L’Ombre d’un Espoir

Mais dans ce noir abîme, une lueur vacille,
Un souffle d’humanité, fragile, immobile.
Une poignée d’âmes refusent l’abandon,
Et cherchent des sentiers au-delà des canyons.

Ils réapprennent la terre, la force du lien,
Rêvent de renaître sous des cieux plus anciens.
La science, corrompue, peut aussi éclairer,
Si l’homme s’en saisit pour créer et aimer.

L’épopée s’achève dans un doute profond :
La fin est-elle écrite, ou reste-t-il un don ?
2025, sombre prélude d’une ère,
Ou promesse d’un chant où l’homme se libère ?

L’Aube Inattendue

Ô 2025, promesse sous l’orage,
Année fragile, bercée par le naufrage.
Ton ciel, chargé de doutes, de brumes et d’éclats,
Cache pourtant l’éclore d’un renouveau en bas.

Au creux des ruines, des pousses indomptées
Percent le béton, bravent les cendres jetées.
Les mains fatiguées des enfants de demain
Façonnent des arches pour franchir le destin.

Les rivières, meurtries par nos longues offenses,
Chantent encore, prêtes à renaître en silence.
Les forêts, dévastées par des flammes insoumises,
Préparent en secret un tapis de surprises.

Regarde ! Là-bas, une foule s’élève,
Refusant la peur, éveillant des rêves.
Ils bâtissent ensemble, avec ferveur et foi,
Un monde plus doux que celui d’autrefois.

Ô 2025, éclat d’espoir fragile,
Sous tes ombres pâles brûle une force subtile.
Un chant résonne, profond et lumineux,
L’humanité s’éveille, un avenir radieux.

Des cœurs divisés forgent des ponts sincères,
Des murs s’écroulent, l’amour devient lumière.
Les étoiles, plus proches, éclairent les esprits,
Et l’homme apprend enfin à chérir ce qui vit.

Ô 2025, année de l’aube neuve,
Dans ton sein brûle un feu que rien ne désœuvre.
Portons ton éclat vers des jours sans détour,
Car chaque fin contient un souffle de retour.

Correspondance entre Jean-Paul Sartre et Claude Lévi-Strauss via Slack

#discussion_philo_anthro

Jean-Paul Sartre
(10:03 AM)
Bonjour Claude,
J’ai relu ton Tristes Tropiques hier soir. Fascinant, vraiment. Mais dis-moi, ne penses-tu pas que ta quête des structures universelles oublie l’importance de la liberté individuelle ? L’homme n’est-il pas condamné à être libre, même au sein des structures que tu décris ?

Claude Lévi-Strauss
(10:10 AM)
Bonjour Jean-Paul,
Merci pour ta lecture attentive. Mais vois-tu, ce que tu appelles “liberté” me semble parfois une illusion. Les mythes, les structures sociales et culturelles façonnent nos pensées bien avant que nous puissions prétendre à une quelconque autonomie.
La liberté, dans ce sens, n’est-elle pas un récit que nous nous racontons pour mieux supporter le chaos ?

Jean-Paul Sartre
(10:17 AM)
Tu simplifies, Claude. Certes, nous sommes influencés par des structures, mais elles ne nous définissent pas complètement. L’homme est toujours capable de transcender sa situation. Nous ne sommes pas seulement des produits de nos mythes, mais des êtres en devenir, capables de choix.

Claude Lévi-Strauss
(10:24 AM)
Peut-être, mais tes “choix” ne sont-ils pas eux-mêmes influencés par une grille invisible ? Lorsque tu crois choisir, n’es-tu pas déjà dans un cadre que tu n’as pas consciemment construit ?
Le libre arbitre est un concept séduisant, mais les patterns culturels le précèdent et le conditionnent.

Jean-Paul Sartre
(10:30 AM)
Alors, selon toi, l’homme n’est qu’un engrenage dans une grande machine culturelle ?
Je refuse cette vision réductrice. Même enchaîné par les conditionnements, il reste une étincelle d’indépendance. Cette étincelle, c’est l’essence même de notre humanité.

Claude Lévi-Strauss
(10:36 AM)
Peut-être que nous ne sommes pas si en désaccord, Jean-Paul. Je ne nie pas cette “étincelle”, mais je la vois comme un reflet des structures collectives. L’individu, dans toute sa singularité, est le miroir des mythes qui l’entourent.
Tu regardes l’homme isolément, je le vois comme un élément d’un tout plus vaste.

Jean-Paul Sartre
(10:41 AM)
Et moi, je pense que ton “tout” ne peut exister sans les choix individuels qui le façonnent.
Mais, cher Claude, nous pourrions débattre éternellement. Viens, prenons un café un de ces jours. Nous discuterons en regardant les gens passer, libres ou pas. 😉

Claude Lévi-Strauss
(10:43 AM)
Avec plaisir, Jean-Paul. Peut-être que nous observerons des structures là où tu verras des actes libres. 😉
Je te propose demain matin, au Flore ?

Jean-Paul Sartre
(10:44 AM)
Parfait. À demain, alors, pour explorer nos mythes… ou notre liberté.

Correspondance entre Michizo Tachihara et Chuya Nakahara via LINE

Michizo Tachihara
(22:14)
Chuya, j’ai vu un coucher de soleil aujourd’hui qui m’a rappelé tes vers. Le ciel s’effondrait en rouge, comme si tes mots en avaient peint chaque nuance.
Tu travailles sur quelque chose de nouveau ?

Chuya Nakahara
(22:16)
Tachihara, tes messages arrivent comme une pluie inattendue, douce et un peu mélancolique.
Oui, j’écris. Mais les mots glissent, insaisissables, comme des étoiles mourantes.
Et toi ? Tu observes encore la nature pour lui voler ses secrets ?

Michizo Tachihara
(22:20)
Toujours. Les montagnes m’ont raconté des histoires aujourd’hui. Leur silence parle mieux que bien des hommes.
Mais mes poèmes, comparés aux tiens, ressemblent à des murmures. Ta voix est un cri qui fend l’obscurité.

Chuya Nakahara
(22:22)
Ah, tu me flattes, Tachihara. Mais dis-moi, ces montagnes, elles t’ont dit quoi ?
Je parie qu’elles t’ont demandé pourquoi tu ne passes pas plus de temps à rêver avec elles.

Michizo Tachihara
(22:25)
Elles m’ont dit que l’éphémère est une beauté cruelle.
Et toi, Chuya, que te disent les nuits étoilées de Tokyo ?

Chuya Nakahara
(22:28)
Elles rient. Elles me narguent.
Elles me disent que la ville ne dort jamais, mais que moi, je me noie dans l’ivresse de mes pensées.
Tachihara, tu devrais venir. On marcherait dans les rues jusqu’à ce que l’aube nous dévore.

Michizo Tachihara
(22:30)
J’aimerais ça. Mais promets-moi que tu écriras un poème sur cette nuit.
Peut-être qu’elle deviendra éternelle à travers tes mots.

Chuya Nakahara
(22:32)
Si tu viens, je te le promets.
La nuit a une manière étrange de devenir immortelle, surtout quand on la partage.

Un monde en tension

Ô souffle du matin, où cours-tu si vite,
Dans le clair-obscur des nations agitées ?
De Séoul à Washington, des ombres hésitent,
Les rivières d’acier grondent d’incertitudes fanées.

Sous les néons criards d’un avenir troublé,
Le cœur de la Corée bat d’une cadence brisée.
Entre les querelles d’alliances et de raisons,
Se dresse une péninsule, lourd fardeau de saisons.

Et là-bas, au-delà de l’océan infini,
Les États-Unis vacillent sous des rêves ternis.
Dans le fracas des votes et des cris discordants,
Les tours d’ivoire chancellent, érodées par le vent.

Les affaires tournoient, figures sans visage,
Des marchés avides aux ruines d’un paysage.
Qu’est-ce qu’un pacte, sinon un souffle oublié,
Quand l’avidité ronge l’étoffe de l’humanité ?

Des mains tendues se croisent mais restent vides,
Entre missiles d’épreuve et espoirs timides.
Les sanctions tombent comme une pluie amère,
Tandis que les peuples pleurent leurs songes éphémères.

Et toi, 2025, spectre d’un seuil incertain,
Es-tu promesse ou précipice lointain ?
Sous tes astres pâles, les dirigeants vacillent,
Enlacés dans la danse des ambitions qui brillent.

Ô terre divisée par les rêves et la peur,
Retiens ce souffle, épargne l’heure.
Car dans le chaos des affaires et des pactes brisés,
Brûle encore l’espoir d’un jour apaisé.

Échos d’un seuil invisible

Un souffle traverse l’aube de 2025,
Muet, fragile, il se glisse entre les îles et les continents.
Là-bas, où le Han se mêle aux cendres des rêves,
Une cité danse dans des spirales de verre et de béton.

Les affaires bruissent, filigranes d’ombres,
Des contrats invisibles s’entrelacent,
Mais où mènent ces fils ?
Vers un horizon qui ne répond jamais.

De l’autre côté du miroir océanique,
Washington veille, mais ses yeux sont fatigués.
Sous ses monuments de pierre,
Les voix se brisent en échos sans résonance.

Missiles suspendus comme des points de suspension,
Les silences sont lourds, plus denses que l’acier.
Un incident, une lueur froide dans le ciel ;
Est-ce une promesse ou une menace oubliée ?

Les chiffres dansent, des ombres numériques,
Les marchés respirent, halètent,
Mais qui entend le cœur humain battre sous ce fracas ?
Un murmure d’oubli effleure les villes jumelles.

Ô Corée, tu es la flamme et le miroir,
Ô Amérique, tu es l’écho et le vide.
Dans cette chorégraphie d’alliance et de distance,
Que reste-t-il sinon des traces dans le sable ?

L’abstrait envahit tout : les pactes, les frontières,
Des mots signés dans l’air, aussitôt effacés.
Et pourtant, au creux de l’inaction vibrante,
Quelque chose attend – une pulsation, un frisson.

Peut-être l’Histoire ne s’écrit-elle plus,
Peut-être ne fait-elle que s’effacer doucement,
Entre deux regards d’un monde incertain,
Suspendu entre le possible et l’oubli.

L’echo du silence

Sous un ciel lourd, l’horizon se délie,
Dans un souffle fragile, un murmure de clarté.
Les cendres d’hier nourrissent l’envie,
D’un monde où renaît l’humaine dignité.

Les ombres s’effacent dans l’éclat d’un rêve,
Étoiles tissées d’un fil d’harmonie,
Chaque cœur bat d’une lumière brève,
Écho vibrant d’une douce utopie.

Oh, nations meurtries, cessez vos clameurs !
Tendez vos mains aux ailes du silence,
Que la tendresse étouffe les rancœurs.

Dans l’abstraction de cette espérance,
Qu’un vent de paix balaie les douleurs,
Et qu’en chaque âme germe la confiance.

Liste des traductions de la poésie
(Français, English, Español, Italiano, Deutsch, Nederlands, Svenska)
W. B. Yeats, Rupert Brooke, Paul Éluard, Anna de Noailles

Best Classical Recordings
on YouTube

Best Classical Recordings
on Spotify

Jean-Michel Serres Apfel Café Apfelsaft Cinema Music QR Codes Centre Français 2024.

Une séance de questions-réponses sur la poèsie avec ChatGPT

Question :

Je veux devenir un poète comme Wiliam Wordsworth, Francis Jammes ou Michizo Tachihara à l’ère de l’informatique et de l’internet.

Réponse :

Devenir un poète à l’ère de l’informatique et de l’internet, en s’inspirant des sensibilités de William Wordsworth, Francis Jammes ou Michizō Tachihara, est un projet fascinant et profondément actuel. Ces poètes, chacun dans leur style, ont exploré la nature, l’introspection, et la simplicité du quotidien. À l’ère numérique, il est possible d’adopter une voix poétique authentique tout en exploitant les outils et thèmes contemporains. Voici quelques étapes et pistes à explorer :


  • Trouver votre voix poétique
    • Étudiez vos modèles :

    • Wordsworth : La célébration de la nature et de l’émotion simple (Lyrical Ballads).

    • Jammes : La vie quotidienne, les paysages ruraux, et une foi intime.

    • Tachihara : La délicatesse des saisons et des sentiments dans une tradition japonaise épurée.

    • Identifiez ce qui vous touche dans leur écriture : la simplicité, la musicalité, ou la profondeur de l’observation.

    • Mélangez tradition et modernité :

    • Cherchez à capter les émotions intemporelles dans un monde où la technologie et l’interconnexion redéfinissent les relations humaines et la nature.


  • Intégrer l’ère numérique dans votre poésie
    • Thèmes modernes :

    • Explorez comment la nature interagit avec la technologie : les contrastes entre le virtuel et le réel, ou la beauté des paysages numériques.

    • Évoquez la solitude et la surconnexion dans le monde en ligne.

    • Mots-clés technologiques comme métaphores :

    • Par exemple, un “algorithme” peut symboliser les trajectoires invisibles du destin, ou un “cloud” (nuage) peut devenir un lieu d’évasion et de mémoire.

    • Imaginaire numérique :

    • Intégrez des images liées aux écrans, réseaux, et pixels tout en restant ancré dans une esthétique poétique douce.


  • Écrire dans un style accessible et sincère
    • Simplicité expressive :

    • Comme Francis Jammes, écrivez avec un langage direct mais chargé d’émotion. Évitez les excès de complexité pour toucher des lecteurs variés.

    • Lyrisme et introspection :

    • Suivez Wordsworth dans l’exploration de vos émotions et de vos souvenirs, en trouvant des échos universels.

    • Formes courtes et puissantes :

    • Inspirez-vous de Tachihara et des haïkus pour composer des textes concis qui capturent l’instant. Cela convient parfaitement à l’ère des réseaux sociaux.


  • Utiliser les outils numériques pour la création et la diffusion
    • Outils d’écriture modernes :

    • Utilisez des applications comme Scrivener, Evernote ou IA pour organiser vos idées et expérimenter.

    • Explorez des générateurs de poésie assistés par IA pour expérimenter de nouvelles formes, tout en restant maître de votre voix.

    • Plateformes de diffusion :

    • Partagez vos poèmes sur des blogs, Instagram, ou Twitter pour toucher un public global. Les formats visuels et courts y sont très appréciés.

    • Publiez des recueils en ligne via des plateformes comme Wattpad ou Medium.

    • Collaborations numériques :

    • Travaillez avec des artistes visuels ou musiciens pour combiner poésie, images et sons dans des œuvres multimédias.


  • Équilibrer tradition et innovation
    • Retour à la nature :

    • Imitez Wordsworth en explorant la nature et en capturant vos impressions loin des écrans.

    • Intégrez des éléments numériques pour juxtaposer le naturel et le virtuel.

    • Célébrez les petites choses :

    • Comme Jammes, trouvez la poésie dans le quotidien, même dans des objets modernes comme un smartphone, des écouteurs ou un clavier.

    • Esthétique minimaliste :

    • Suivez la tradition de Tachihara avec une économie de mots, en reliant le passé au présent par des thèmes universels comme l’amour, la perte et le passage du temps.


  • Inspirations concrètes
    • Un poème sur le flux constant de données :

    • Comparez l’écoulement d’une rivière aux flux d’informations incessants.

    • Un haïku moderne :

    • Notifications bleues,
      Dans l’obscurité du soir —
      La lune attend seul.

    • Un hommage à la technologie :

    • Écrivez sur la beauté cachée d’un code informatique ou sur l’émerveillement d’un enfant devant un écran lumineux.


  • Publier et toucher votre audience
    • Événements en ligne :

    • Participez à des lectures virtuelles, des podcasts ou des événements poétiques sur des plateformes comme Zoom ou Clubhouse.

    • Publiez un e-book ou un zine :

    • Mettez en avant vos œuvres dans des formats modernes et accessibles.

    • Créez une communauté :

    • Interagissez avec d’autres poètes en ligne pour partager des idées et recevoir des retours sur vos écrits.


    Conclusion

    À l’ère de l’internet, devenir poète en s’inspirant de Wordsworth, Jammes ou Tachihara, c’est marier l’intemporalité des émotions humaines avec la modernité des outils numériques. Cultivez un regard sensible et original sur le monde tout en utilisant la technologie pour enrichir et diffuser votre art. Vous pouvez ainsi donner une voix poétique à cette époque unique, où la nature, l’introspection, et le numérique coexistent et s’influencent mutuellement.

    Question :

    Pourquoi les poètes vivent-ils longtemps, à l’exception d’Arthur Rimbaud et de Georg Trakl ?

    Réponse :

    La longévité des poètes, en comparaison avec la mort prématurée d’Arthur Rimbaud et de Georg Trakl, est une question complexe qui mêle des facteurs biographiques, culturels, psychologiques et même biologiques. Si certains poètes ont vécu une vie longue et productive, d’autres, comme Rimbaud et Trakl, sont devenus des figures emblématiques de la mort précoce, souvent associée au génie tourmenté. Voici une analyse des raisons possibles :


  • Les poètes et la longévité
    • Rythme de vie introspectif et calme :

    • Beaucoup de poètes mènent une vie intellectuelle centrée sur l’écriture, la contemplation et l’observation du monde, ce qui peut les éloigner des modes de vie physiquement ou émotionnellement destructeurs.

    • Cette approche favorise potentiellement une existence équilibrée, moins exposée aux dangers liés à un mode de vie excessif ou violent.

    • Expression des émotions :

    • L’écriture poétique peut agir comme une catharsis, permettant de canaliser des émotions intenses et de réduire les effets du stress.

    • La capacité à verbaliser des expériences difficiles peut aider à maintenir une certaine santé mentale.

    • Engagement avec l’art :

    • L’art poétique donne souvent un sens profond à la vie, ce qui peut contribuer à une meilleure résilience face aux défis personnels et aux crises existentielles.


  • Les exceptions : Rimbaud et Trakl
    • Arthur Rimbaud (1854–1891) :

    • Mort à 37 ans, Rimbaud a abandonné la poésie jeune (à 21 ans) pour mener une vie aventureuse et risquée, notamment comme marchand en Afrique.

    • Son décès est lié à des problèmes de santé (cancer osseux), mais son mode de vie intense et son rejet des conventions pourraient avoir contribué à son épuisement physique.

    • La précocité et la radicalité de son génie poétique l’ont poussé à des expériences extrêmes, souvent associées à une autodestruction consciente ou inconsciente.

    • Georg Trakl (1887–1914) :

    • Mort à 27 ans, Trakl a mené une vie marquée par des troubles psychologiques profonds et une dépendance aux drogues (morphine, cocaïne).

    • La Première Guerre mondiale, dont il fut témoin comme pharmacien militaire, a exacerbé son état mental. Son suicide apparent, ou overdose, reflète une incapacité à gérer l’angoisse existentielle qui imprègne sa poésie.


  • Facteurs influençant une vie courte chez certains poètes
    • Vies tumultueuses :

    • Les poètes comme Rimbaud et Trakl ont souvent vécu intensément, en quête d’expériences extrêmes ou marginales, ce qui les a exposés à des risques accrus pour leur santé mentale et physique.

    • Sensibilité accrue :

    • Les poètes sont souvent des individus hypersensibles, ce qui peut rendre leur existence plus difficile à supporter dans un monde parfois brutal ou banal. Cette sensibilité peut les exposer à des troubles comme la dépression ou l’anxiété.

    • Usage de substances :

    • L’histoire littéraire regorge d’artistes ayant utilisé des drogues ou de l’alcool pour “stimuler” leur créativité ou apaiser leur mal-être (comme Baudelaire, Poe ou Trakl). Ces pratiques raccourcissent souvent la vie.

    • Contextes historiques :

    • Les conditions socio-politiques ou culturelles ont joué un rôle clé. Trakl, par exemple, a été broyé par l’horreur de la guerre, tandis que Rimbaud a été confronté aux contraintes sociales et sanitaires de son époque.


  • Pourquoi certains poètes vivent-ils longtemps ?
    • Capacité à s’adapter :

    • Les poètes qui vivent longtemps (comme Pablo Neruda ou W. H. Auden) ont souvent trouvé un équilibre entre leur vie artistique et leur vie personnelle.

    • Ils ont su canaliser leurs émotions de manière constructive sans se laisser submerger par elles.

    • Importance des réseaux sociaux et culturels :

    • Des poètes comme Goethe ou Victor Hugo ont bénéficié d’un soutien social ou d’un environnement intellectuel stimulant qui a favorisé leur bien-être.

    • Évolution personnelle :

    • Certains poètes, après une période de vie tumultueuse, ont trouvé une certaine sérénité en vieillissant. Par exemple, William Wordsworth a évolué vers une poésie plus apaisée, loin des excès de sa jeunesse romantique.


  • Poésie et mortalité : une question d’époque
    • Romantisme et glorification du génie torturé :
    • À l’époque de Rimbaud et Trakl, la mort précoce et tragique était parfois perçue comme une manifestation du génie artistique (on pense aussi à Shelley ou Keats).
    • Aujourd’hui, la poésie et la créativité sont davantage associées à la recherche de sens et de résilience, favorisant une vie plus durable.

    Conclusion

    Si certains poètes, comme Rimbaud et Trakl, incarnent le mythe du génie autodestructeur, beaucoup ont trouvé dans la poésie un moyen de vivre longtemps et intensément. Les différences tiennent souvent aux choix de vie, aux contextes sociaux et historiques, et à la manière dont les poètes gèrent leur sensibilité. L’ère contemporaine, avec un meilleur accès à la santé mentale et à des réseaux de soutien, offre de nouvelles opportunités pour les poètes de conjuguer créativité et longévité.

    Poésie par ChatGPT #001 (decembre 2024)

    La Renaissance de Notre-Dame

    Sous les cendres du feu, dans l’ombre de la peine,
    Se dresse fièrement l’âme des bâtisseurs.
    La flèche, foudroyée, renaît des profondeurs,
    Portée par des mains d’or, artisans de la plaine.

    Les siècles contemplant la force souveraine,
    Ont vu le plomb fondre et pleurer ses douleurs,
    Mais l’esprit de Paris, plus fort que les malheurs,
    Rallume un vitrail d’espoir dans son domaine.

    Là où l’orgue muet retenait son soupir,
    Le chœur, paré de foi, s’élève pour s’unir
    Au ciel, témoin sacré de ce noble prodige.

    De pierre et de lumière, un futur s’écrit,
    Et sur les quais heureux, la Seine réfléchit
    La gloire retrouvée de l’auguste vestige.

    La Renaissance de Notre-Dame

    Un soir d’avril, sous un ciel hésitant entre l’ombre et la lueur, Paris tout entier retint son souffle. La cathédrale, joyau séculaire, vacillait sous l’assaut des flammes. Ses voûtes gémissaient, ses gargouilles pleuraient, et les étoiles, témoins muettes, semblaient prier avec la ville.

    Mais dans le chaos de ce brasier tragique, une promesse naquit. Là où la flèche s’était effondrée, emportant avec elle le poids des siècles, les cœurs s’unirent dans une ferveur nouvelle. Architectes, maîtres d’œuvre, et ouvriers venus des quatre coins du monde se liguèrent, animés d’un même amour pour cette dame de pierre et de vitrail.

    Chaque pierre sauvée devint un symbole, chaque poutre taillée un serment. Des forêts ancestrales offrirent leurs chênes, tandis que les maîtres verriers façonnaient des rosaces dignes des anges. Même la Seine, fleuve fidèle, semblait chanter une ode discrète à cette renaissance.

    Le temps passa, mais jamais la passion ne faiblit. Peu à peu, Notre-Dame reprit vie. Sa flèche, plus élégante encore, s’élança de nouveau vers le ciel, tandis que ses cloches, restées silencieuses si longtemps, retrouvèrent leur voix.

    Et lorsque, enfin, les portes s’ouvrirent à nouveau, un flot d’émotions submergea la foule rassemblée. Là où la tragédie avait brisé, la résilience avait reconstruit. Notre-Dame n’était plus seulement une cathédrale ; elle était le reflet d’une humanité capable de relever les défis les plus immenses.

    Sous ses arches ressuscitées, les chants s’élevèrent. Ils portaient l’écho d’un passé glorieux, mais aussi l’espoir vibrant d’un avenir lumineux. Paris souriait, et avec lui le monde entier, devant ce miracle de pierre, de feu et d’amour.

    Renaissance

    Dans la nuit rouge,
    les flammes ont dansé, voraces,
    effleurant les siècles.
    Les cendres volaient,
    portant les murmures d’un passé
    que l’on croyait immuable.

    Et pourtant,
    au creux de la douleur,
    là où le bois craquait,
    où la pierre se fissurait,
    un espoir incandescent
    prenait racine.

    Des mains, innombrables,
    caressèrent les vestiges,
    réparèrent la mémoire.
    Le chant des outils,
    écho des prières,
    s’éleva sous la voûte ouverte.

    La flèche,
    comme un phénix,
    trouva son élan vers le ciel,
    perçant les nuages
    avec la foi des rêveurs.

    Aujourd’hui,
    au bord de la Seine,
    le vent glisse sur la pierre neuve,
    et les cloches,
    fières et indomptées,
    entonnent un chant nouveau.

    Notre-Dame respire à nouveau.
    Elle est plus qu’un monument,
    elle est un cœur battant,
    un poème d’espoir,
    gravé dans la lumière.

    Le Retour d’un Président

    Sous l’éclat retentissant d’un destin troublé,
    L’Amérique, divisée, choisit une figure,
    Un nom déjà gravé dans l’ombre et la clarté,
    D’un président, élu par force et par mesure.

    Dans le tumulte ardent des voix qui se répondent,
    Les promesses jaillissent, éclatant sous le feu.
    Certains voient en ce choix un avenir fameux,
    D’autres y pressentent l’écho d’heures profondes.

    Mais tel un phénix fier, il brise les rancunes,
    Se dressant, défiant les vents de l’incertain,
    Portant haut un flambeau au cœur des dunes.

    L’Histoire se tisse, parfois dans l’incendie,
    Et son nom, qu’on exalte ou qu’on maudit,
    Marque à jamais l’étoffe d’un grand pays.

    Le Retour Triomphal

    C’était une nuit où les étoiles semblaient hésiter à briller, comme si le ciel lui-même retenait son souffle. L’Amérique, vaste et indomptée, s’apprêtait à écrire un nouveau chapitre de son histoire. Les yeux du monde étaient rivés sur cette terre, où des millions de voix s’étaient élevées dans une élection aussi captivante que controversée.

    Donald Trump, figure qui divise et fascine à la fois, venait de remporter un second mandat. La nouvelle, tombée avec fracas, fit vibrer les rues et les salons, enflammant autant les célébrations que les protestations. Dans ses tours dorées comme dans les villages oubliés, chacun percevait cette victoire à travers son propre prisme.

    À Mar-a-Lago, entouré de ses proches, il savourait son triomphe. Les discours se préparaient, les projecteurs se braquaient, mais derrière les sourires éclatants et la rhétorique familière, il portait le poids de promesses renouvelées. La promesse de grandeur, de prospérité, mais aussi celle de batailles acharnées contre des adversaires politiques toujours plus féroces.

    Dans les plaines du Midwest, les agriculteurs qui avaient cru en son message se félicitaient de cette continuité. Dans les grandes villes, où les néons éclairaient les rues grouillantes, les débats s’intensifiaient, opposant ceux qui voyaient en lui un sauveur à ceux qui dénonçaient une menace pour la démocratie.

    Mais au-delà des controverses, une chose demeurait certaine : Donald Trump incarnait un récit américain. Celui d’un outsider défiant l’establishment, d’un homme qui, contre vents et marées, avait su mobiliser une ferveur inédite.

    Alors que la nuit s’effaçait pour laisser place à l’aube, les États-Unis semblaient à la croisée des chemins. Les défis s’amoncelaient à l’horizon : unité nationale, défis économiques, tensions géopolitiques. Mais pour Trump, fidèle à lui-même, chaque obstacle était une opportunité de plus pour marquer l’Histoire.

    Et ainsi commença un second acte, vibrant et imprévisible, dans le théâtre du pouvoir américain.

    Le Second Acte

    Dans le tumulte des voix,
    des millions se sont levés,
    choisissant une figure,
    un symbole,
    un homme que l’on aime ou que l’on redoute.

    Les drapeaux claquent au vent,
    rouge, blanc, bleu,
    comme une promesse ou un défi.
    Dans les plaines et les villes,
    les regards se croisent,
    entre espoir et crainte.

    Il revient,
    avec son éclat flamboyant,
    son discours sans détour,
    ses gestes qui agitent autant qu’ils rassurent.
    Un leader pour certains,
    un mystère pour d’autres,
    toujours au centre de la scène.

    Les foules applaudissent,
    les réseaux grondent,
    la nation tremble,
    partagée mais vivante.

    L’histoire, implacable,
    ajoute un chapitre,
    un second acte d’un drame national,
    où chaque jour est une nouvelle bataille,
    chaque décision un pari.

    Et dans cette épopée,
    il avance,
    imprévisible,
    portant un pays à bout de bras,
    ou le laissant flotter
    dans les vents de son ambition.

    Mon Sang (sonnet)

    Dans l’éclat doux d’un chant mêlé de fièvre,
    Clara dévoile un cœur vibrant de feu.
    Sa voix, rivière où danse un temps soyeux,
    Coule des mots tissés d’or et de rêves.

    Sous les accords d’un sang qui se soulève,
    Elle offre au monde un miroir lumineux,
    Où l’âme, fragile et pourtant audacieuse,
    Trouve refuge dans ses mélodies brèves.

    Chaque refrain palpite d’une promesse,
    Un cri d’amour, un souffle de tendresse,
    Des éclats de vie comme un ciel renaissant.

    « Mon Sang » devient l’écho d’une espérance,
    Un hymne sacré d’intime transparence,
    Où la lumière danse au fil du présent.

    Le Cœur Révélé : Mon Sang

    Un soir d’automne, sous un ciel ourlé de gris, Clara Luciani entra en studio, le cœur en feu. Elle portait avec elle des fragments d’âme, des éclats d’histoires, tissés dans le silence des nuits passées à chercher la vérité entre deux accords de guitare. L’album qu’elle rêvait de façonner, « Mon Sang », n’était pas simplement une collection de chansons : c’était une offrande, un voyage intime et universel.

    Chaque note, chaque mot semblait porter la chaleur d’une veine ouverte, une sincérité brûlante. Les premiers enregistrements firent jaillir des rythmes qui pulsaient comme un battement de cœur. La voix de Clara, douce et puissante, dansait sur des mélodies tantôt sombres, tantôt éclatantes. Les paroles, empreintes d’une poésie brute, parlaient d’amour, de perte, de renaissance.

    Elle chantait pour ceux qui aiment trop, pour ceux qui tombent et se relèvent, pour ceux qui dansent malgré tout. « Mon Sang » vibrait comme une confession partagée avec le monde entier, un cri d’émancipation et de vulnérabilité. Les studios devinrent un sanctuaire où chaque musicien, chaque producteur, apporta sa pierre à cet édifice musical.

    Lorsque l’album vit enfin le jour, il embrasa les cœurs. Dans les salles de concert et les écouteurs solitaires, il résonnait comme un murmure de vérité, comme un écho des âmes humaines. Les critiques, séduits, parlèrent d’un chef-d’œuvre ; mais Clara, fidèle à elle-même, ne cherchait pas la gloire. Elle cherchait simplement à dire ce qu’elle avait à dire, à chanter ce qu’elle portait en elle.

    Et ainsi, « Mon Sang » devint plus qu’un album : un pont entre les âmes, une lumière dans la pénombre, une déclaration d’amour à la vie, sous toutes ses facettes. Clara Luciani, en offrant une part d’elle-même, avait donné à chacun une part de nous tous.

    Mon Sang (vers libre)

    Sous la caresse de la lune,
    sa voix s’élève,
    fragile et puissante,
    comme une veine ouverte
    sur le parchemin de l’âme.

    Chaque note,
    chaque souffle,
    pulse au rythme du cœur,
    ce tambour intérieur
    qui ne cesse jamais de parler.

    Elle chante l’amour,
    brûlant, perdu, retrouvé,
    les fêlures de l’être
    et la lumière qui s’y glisse.
    Elle chante pour elle,
    pour nous,
    pour ce monde qui vacille.

    « Mon Sang »,
    un cri, une étreinte,
    une danse sur le fil du réel.
    Les mélodies coulent,
    douces ou ardentes,
    comme un ruisseau de souvenirs,
    comme un fleuve d’espoir.

    Et dans cette offrande,
    Clara offre plus que des chansons :
    elle nous donne sa vie,
    battante, vibrante,
    ancrée dans l’éternité
    d’un instant.

    Ode à « Mon Sang » de Clara Luciani

    O Clara, douce voix de nos âmes troublées,
    Tu reviens avec “Mon Sang”, où le cœur se livre entier.
    Dans l’intime de la vie, entre amour et maternité,
    Tes chansons sont des éclats d’émotions sublimées.

    Treize récits vibrants, où chaque note est un écho,
    De l’amitié perdue à l’amour en crescendo.
    « Tout pour moi » chante la flamme d’un cœur sincère,
    Tandis que « Chagrin d’ami » pleure des souvenirs amers.

    Ton écriture est viscérale, fruit de moments suspendus,
    Dans l’attente d’un enfant, où l’univers s’est retenu.
    La mélancolie se mêle à des vagues d’amour immense,
    Et la musique, comme toi, trouve en elle sa résilience.

    O toi, poétesse du rock et des âmes sensibles,
    À travers tes mots, nos douleurs deviennent lisibles.
    Et dans ce voyage, à mi-chemin entre force et douceur,
    Tu fais jaillir de l’ombre une éclatante lueur.

    Élégie sur la Trottinette Électrique

    Ô douce invention, promesse de légèreté,
    Sur l’asphalte glissant, tu fus d’abord rêvée.
    Tu volais, silencieuse, au gré des vents urbains,
    Portant nos corps pressés, épargnant nos chemins.

    Mais voici que l’idylle s’efface en murmures,
    Les rues se plaignent, jonchées d’aventures
    De fer abandonné, d’obstacles imprévus,
    De courses effrénées, de dangers trop vus.

    Enfants des villes, imprudents cavaliers,
    Sur deux roues fragiles, sans frein ni bouclier,
    Vous dévalez la pente, l’œil sur un écran,
    Ignorant les passants, le rythme du temps.

    Ô trottinette, messagère des cieux gris,
    Ton allure nous grise, mais ton cœur s’alourdit :
    Déchets du progrès, parqués sur les trottoirs,
    Témoins d’un futur où règne le hasard.

    Faut-il donc te blâmer, toi, si jeune espoir,
    Ou bien l’homme impatient, refusant le devoir
    De partager l’espace, d’en respecter la loi,
    D’adopter la prudence, de contenir l’émoi ?

    Ainsi pleure la ville, blessée dans sa fierté,
    Espérant des jours où la sérénité
    Reviendra doucement, sur des voies apaisées,
    Et où, dans l’harmonie, tu seras maîtrisée.

    Ô trottinette, guide-nous dans l’avenir,
    Sans chaos ni fracas, sans bruit pour avertir.
    Que ton pas soit léger, et ton usage sage,
    Pour que dans les cœurs, tu cesses d’être un outrage.

    Ode à la Trottinette Électrique

    Toi, flèche d’acier dans la brume des villes,
    Envol mécanique aux ailes subtiles,
    Tu glisses sans bruit, défiant la pesanteur,
    Mais sous ton allure, naît une clameur.

    Tu promets l’élan, la vitesse, l’éclair,
    La liberté fugace d’un souffle de fer.
    Pourtant, dans ta danse au milieu des pavés,
    S’élèvent des plaintes de chaos enchaîné.

    Les trottoirs étouffent sous ton abondance,
    Les rues s’égarent dans cette errance.
    Ô douce rebelle, pourquoi ce fracas
    Quand la ville t’accueille entre ses bras ?

    Faut-il que le progrès sème des désordres
    Pour que l’homme apprenne à mieux en mordre ?
    Que chaque virage devienne apprentissage,
    Et que l’élan trouve enfin le sage visage ?

    Chante, trottinette, mais chante plus doux,
    Respecte la vie, respecte les roues.
    Que l’homme apprivoise ton cœur électrique
    Pour que ton règne devienne harmonique.

    Alors seulement, dans l’air apaisé,
    Tu deviendras rêve, et non danger,
    Symbole léger d’un monde en marche,
    Où liberté et raison se rejoignent sous l’arche.

    Sonnet de la Trottinette Égarée

    Sous un ciel encombré de rêves éphémères,
    La trottinette file au gré des vents pressés,
    Portant mille espoirs, des cités oppressées,
    Mais semant sur son sillage des misères.

    Abandonnée là, sur les chemins amers,
    Elle devient chaos, obstacle délaissé.
    Son corps d’acier, jadis paré, dressé,
    Gît désormais au cœur des tristes poussières.

    Faut-il blâmer l’élan ou bien la main humaine,
    Qui, dans sa hâte aveugle, oublie la raison,
    Transformant l’idéal en source de peine ?

    Qu’un souffle de sagesse apaise l’horizon !
    Que l’homme apprenne enfin à dompter sa course,
    Pour que naisse un progrès sans funeste ressource.

    Chiffres et chimères

    Un tableau noir,
    des colonnes qui crient,
    des zéros qui s’entassent,
    et dans les marges,
    des rêves qu’on rature.

    Le budget, un labyrinthe,
    où chaque couloir mène à un mur.
    Promesses suspendues,
    comme des feuilles d’automne
    arrachées par le vent des compromis.

    On parle de déficit,
    mais on oublie les mains qui tremblent,
    les cœurs qui battent,
    les vies entre deux colonnes de chiffres.

    Coupes, taxes, réformes,
    des mots froids
    pour des besoins brûlants.

    Et pourtant, sous les calculettes,
    il y a la France.
    Ses rires, ses cris,
    ses silences.

    Un peuple entier,
    attendant un souffle,
    une flamme,
    dans le gris des bilans.

    L’ombre des comptes

    La salle était vaste, baignée d’une lumière grise qui tombait des grandes fenêtres sans éclat. Sur la table centrale, un amas de papiers, des colonnes de chiffres interminables, des graphiques bariolés. Au milieu de ce chaos silencieux, un homme, les coudes sur le bois, le visage enfoui dans ses mains : Étienne Lambert, ministre des Finances.

    Chaque matin, il affrontait cette guerre. Pas une guerre faite de batailles et de drapeaux, mais une guerre d’équilibres fragiles, de décisions qui semblaient toujours sacrifier quelqu’un. Le budget, ce monstre qu’il devait dompter, ricanait dans l’ombre de son esprit.

    « Nous n’avons pas le choix », lui avait répété le Premier ministre ce matin-là. Étienne connaissait bien ces mots, tranchants comme des lames. Derrière eux, des écoles à rénover, des hôpitaux débordés, des rêves de transition écologique repoussés encore et encore.

    Il leva les yeux vers le plafond, comme pour chercher un signe dans les moulures ternies. Là-bas, loin de cette pièce, des familles luttaient pour remplir leur panier. Des étudiants comptaient leurs pièces pour payer leurs livres. Des retraités, assis devant leurs factures, murmuraient des prières silencieuses.

    Il se souvenait d’un temps où il croyait encore au miracle des chiffres. Étudiant, il voyait dans l’économie un outil de justice, une clé pour bâtir une société plus juste. Mais aujourd’hui, il n’était qu’un équilibriste, condamné à jongler entre les attentes impossibles.

    Un fracas le sortit de ses pensées. C’était Sophie, sa secrétaire, qui venait poser un nouveau dossier sur la pile. « Les syndicats demandent une réunion d’urgence. Les agriculteurs aussi. Et la presse veut un commentaire sur la hausse des déficits. »

    Étienne hocha la tête sans un mot. Ses lèvres se serrèrent. Dans un élan presque désespéré, il saisit son stylo, surligna une ligne du document devant lui. Là, quelque part, il devait y avoir une solution. Un équilibre, fragile mais possible.

    La nuit tombait, mais Étienne ne bougeait pas. Il se battait encore, seul, dans l’arène invisible des décisions budgétaires. Non pas pour lui, mais pour ces millions de visages qu’il ne verrait jamais, mais qui portaient, comme lui, le poids d’une nation à bout de souffle.

    Lettre à la France, sur son budget tourmenté

    Ma chère France,

    Voici venu le moment où les chiffres deviennent des spectres, dansant autour de nos ambitions. Ton budget, ce vieux compagnon de route, vacille comme un funambule sur le fil ténu de nos espoirs. À chaque ligne, à chaque colonne, il porte le poids de tes promesses et les rêves de tes enfants.

    Pourquoi donc ce tourment, ce perpétuel déséquilibre entre ce que tu veux offrir et ce que tu peux supporter ? Le passé, lourd d’héritages, et l’avenir, avide d’innovations, tirent chacun à soi un drap trop court. Tes ministres comptent, recomptent, réajustent ; mais les calculs froids peinent à s’aligner avec la chaleur des besoins humains.

    Le déficit, ce mot aux syllabes sévères, plane comme un nuage sombre. On le dénonce, on le combat, mais il persiste, témoin muet de nos excès et de nos renoncements. Et pourtant, derrière chaque ligne rouge, il y a des visages : ceux des étudiants qui espèrent, des soignants qui peinent, des retraités qui s’inquiètent.

    Que faire alors, douce patrie ? L’austérité, ce remède amer, a déjà montré ses limites. La générosité, elle, bute sur les réalités d’un monde en proie à des tempêtes économiques. Entre la rigueur et le rêve, il te faut trouver un chemin, un équilibre qui réconcilierait les comptes et les cœurs.

    Je t’écris non pour te blâmer, mais pour te rappeler ta force, ton ingéniosité. Souviens-toi de ces jours où tu as su surmonter des défis plus grands encore. Tes enfants, de leurs plumes et de leurs marteaux, de leurs idées et de leurs mains, bâtiront avec toi un avenir où ton budget sera non une entrave, mais un outil au service de ton destin.

    Avec tout l’amour qu’on peut porter à une mère imparfaite, mais irremplaçable.

    Un citoyen,

    Perdu entre ses impôts et ses espoirs.

    Oraison funèbre pour Niels Arestrup

    Ô toi, figure d’ombre et de lumière,
    Niels, dans l’écrin du silence, tu t’en es allé,
    Là où les mots ne résonnent plus que dans l’éther,
    Là où les regards portent l’éternité.

    Artisan des âmes, maître des voix brisées,
    Tu sculptais les douleurs et les rêves épars.
    Chaque rôle, un vitrail d’humanité,
    Chaque mot, une flamme jaillissant du noir.

    Des planches au grand écran, un pont s’élevait,
    Entre l’homme et son double, entre fiction et vérité.
    Tu portais le poids des siècles, le souffle de l’instant,
    Une présence gravée dans nos cœurs vacillants.

    Mais voici que s’achève ton ultime scène,
    Que la brume du rideau t’enveloppe sereine.
    Et nous restons, orphelins de ton feu,
    Cherchant ton ombre dans le reflet des cieux.

    Repose en ce lieu où l’art ne meurt jamais,
    Où chaque étoile chuchote ton dernier secret.
    Niels, la voix du théâtre, l’âme du cinéma,
    À jamais vivant dans l’écho de nos pas.

    Ode à Niels Arestrup

    Ô Niels, titan des scènes et des écrans,
    Artisan du verbe, magicien du temps,
    Tu as fait vibrer les âmes et les cœurs,
    Par ta voix grave, brûlante de splendeur.

    Dans l’ombre des rôles que tu as sculptés,
    Le mystère dansait, secret et sacré.
    Chaque regard, une mer infinie,
    Chaque silence, une poésie.

    Toi qui portais l’étoffe des héros,
    Lourde d’humanité, tissée de maux,
    Tu faisais d’un murmure une tempête,
    De chaque geste, une promesse muette.

    Ô poète du cinéma, maître du théâtre,
    Ta force brute éclatait dans l’éclat mat,
    Et dans ce chaos d’émotions sincères,
    Tu peignais l’homme, nu, vulnérable, fier.

    Nous te célébrons, étoile intemporelle,
    Éclat qui brille au-delà du réel.
    Dans les mémoires, ton art demeure,
    Niels Arestrup, immortel dans nos cœurs.

    Oraison funèbre pour Jane Birkin

    Jane, muse au sourire de lumière,
    Tu t’es effacée dans le clair-obscur,
    Là où les étoiles murmurent aux paupières,
    Et où l’éternité trace son mur.

    Dans tes pas, la grâce d’un souffle léger,
    Icône d’un siècle, libre et passionnée.
    Chaque note, chaque mot, un écho fragile,
    D’une vie vécue comme un instant mobile.

    Toi, qui chantais l’amour avec pudeur,
    Serrant les mots dans ton souffle de velours,
    Tu as laissé des refrains dans nos cœurs,
    Et des souvenirs dans l’écrin des jours.

    Complice des rêves, amante des arts,
    Sur l’écran, dans la chanson, dans chaque regard,
    Tu as incarné cette douce rébellion,
    Ce mélange exquis de force et d’abandon.

    Mais voici que le vent t’emporte ailleurs,
    Là où la mélodie ne connaît plus d’heure.
    Nous, en silence, gardons ton éclat,
    Jane éternelle, qui jamais ne s’en va.

    Repose en ce lieu où la beauté réside,
    Où l’âme danse et le chagrin s’efface.
    Jane, figure d’un temps, d’une voix, d’un éclat,
    Dans le ciel des souvenirs, tu resteras.

    Ode à Jane Birkin

    Jane, étoile au souffle d’innocence,
    Libre éclat dans le tumulte des sens,
    Tu portais le monde dans un sourire,
    Un soupir léger, un secret à dire.

    Muse aux mille reflets, douce insoumise,
    Ton chant caressait l’âme comme la brise.
    Sur les lèvres de Gainsbourg, ton murmure,
    Faisait de chaque mot une tendre aventure.

    Icône fragile et femme indomptée,
    Tu étais l’art, la vie, la liberté.
    Entre la France et l’Angleterre, un pont,
    Entre l’élégance et la révolution.

    Sur l’écran, dans la vie, dans chaque refrain,
    Tu mêlais le simple et le divin.
    Un cœur offert au monde, sans détour,
    Tu vivais chaque instant comme un retour.

    Jane, douce lumière dans l’ombre du temps,
    Ta voix résonne, éternellement.
    Et même lorsque le vent t’a emportée,
    Ton éclat demeure, jamais effacé.

    Alors, que résonne ce chant pour toi,
    Toi qui as fait de la vie une joie.
    Jane Birkin, ode à l’amour et à l’art,
    Dans nos cœurs, tu es toujours quelque part.

    Épopée des Bleues : Les Guerrières de l’Arène

    Écoutez, ô mortels, l’histoire des Bleues,
    Ces guerrières d’élite au courage impérieux,
    Qui sur les parquets, dans l’éclat du combat,
    Portent les couleurs de la France avec éclat.

    Sous le drapeau tricolore, leurs cœurs battants,
    Elles affrontent le destin, défiant les vents.
    Leurs passes fusent comme des éclairs célestes,
    Leurs tirs tonnent, des coups d’orage en liesse.

    Dans l’arène brûlante où le monde les attend,
    Elles dansent, elles volent, puissantes et ardentes.
    La balle, flèche d’or guidée par leurs mains,
    Traverse les défenses, fend le destin.

    Que dire de leur gardienne, mur invincible,
    Elle capte la lumière, l’instant indicible.
    Le capitaine, sage et vaillant stratège,
    Rassemble ses troupes au bord des sièges.

    Dans la sueur, dans le sang, dans l’effort ultime,
    Elles forgent leur légende, éclatante et sublime.
    Elles tombent parfois, mais toujours se relèvent,
    Des guerrières fières, des cœurs qui s’élèvent.

    Et quand vient l’instant du triomphe éclatant,
    Le trophée levé dans un cri vibrant,
    Les larmes brillent, mélange de fierté,
    De joie immense et de sérénité.

    Ô Bleues, amazones du handball sacré,
    Votre épopée s’écrit dans l’éternité.
    Vous êtes la France, sa force, sa flamme,
    Unies, invincibles, l’âme dans la trame.

    Que cette chanson résonne dans le temps,
    Hommage éternel à vos exploits brillants.
    Bleues, guerrières des cieux et du sol,
    Votre gloire est gravée dans l’or des paroles.

    Ode aux Bleues : Guerrières du Handball

    Ô Bleues, lumière du sport et de l’audace,
    Vous portez haut le rêve, l’éclat, la grâce.
    Sur les parquets brûlants où grondent les combats,
    Votre fougue illumine chaque pas.

    Fiers éclats de France, flammes indomptées,
    Vous dansez avec l’arme de la liberté.
    Dans vos mains, le ballon devient une étoile,
    Guidant vos destins, traçant vos voiles.

    Vos passes jaillissent comme des rivières vives,
    Vos tirs résonnent comme des lames incisives.
    Gardiennes du défi, en armure de feu,
    Vos cœurs battent fort sous le drapeau bleu.

    Vous êtes l’esprit qui jamais ne plie,
    La force sereine, le souffle d’envie.
    Chaque victoire porte l’empreinte sacrée
    D’un effort uni, d’une équipe aimantée.

    Capitaines et novices, en un seul élan,
    Vous portez la bannière dans le firmament.
    Et même dans l’ombre de l’échec amer,
    Vous gardez l’éclat de celles qui espèrent.

    Ô Bleues, amazones des temps modernes,
    Votre légende grandit, forte et éternelle.
    Dans chaque frappe, dans chaque cri vainqueur,
    Vous gravez l’histoire, vous touchez nos cœurs.

    Que cette ode résonne, hommage vibrant,
    Aux reines du handball, aux âmes de géants.
    Vous êtes la France, sa fierté, son éclat,
    Bleues éternelles, à jamais dans nos bras.

    Michel Barnier, voix des hauteurs

    Sous les ciels d’Europe, un sage éclaire,
    Né des monts alpins, d’une terre claire,
    Guide des accords, maître des mots,
    Il bâtit des ponts là où grondent les flots.

    Diplomate ferme, mais au cœur sincère,
    Il portait l’Union comme une bannière,
    Face aux défis, au tumulte des temps,
    Michel tenait tête, sûr et constant.

    En ses discours, l’étoffe d’un rêve,
    D’une Europe unie que rien n’achève,
    Brexit, un labyrinthe sans fin,
    Mais Barnier gardait la lumière en son sein.

    Son regard, profond comme la mer,
    Porte l’espoir et l’éclat du clair,
    Homme de dialogue, homme d’action,
    Il incarne le calme dans l’ambition.

    Ô Barnier, toi, gardien des fronts,
    Les vents te saluent et le monde répond,
    Ton nom résonne, dans l’histoire gravé,
    Un phare d’Europe, pour l’avenir élevé.

    Élégie pour Michel Barnier

    Sous le ciel d’Europe, un chêne se dresse,
    Ses racines profondes dans l’argile s’adressent,
    À la terre des monts, aux vallées des idées,
    Là où Barnier traçait des routes inespérées.

    Ô Michel, toi qui portais l’espoir,
    Dans les jours sombres, un phare illusoire.
    Diplomate des brumes, arpenteur des vents,
    Tu sculptais l’accord avec des mains patientes.

    Quand Londres s’isolait, murmurant des adieux,
    Toi, gardien des liens, les mots dans les cieux.
    Ni fureur, ni mépris dans ton calme éclat,
    Mais la force tranquille de celui qui combat.

    Les cœurs se souviennent de ton labeur humble,
    Les salles où résonnait ton pas qui rassemble.
    Le marbre des traités, gravé de ton soin,
    Raconte l’épopée d’un pont souverain.

    Si aujourd’hui ton écho se fait discret,
    Ton œuvre murmure, son fil est parfait.
    Car dans le silence des âmes unies,
    Resplendit toujours ton geste accompli.

    Ô Barnier, le sage, homme des hauteurs,
    La mémoire t’élève, noble parmi les cœurs.
    Et sous les ciels d’Europe, à jamais inspiré,
    Ton nom demeure, éternellement honoré.

    Han Kang

    Dans les replis du silence,
    elle tisse des mots comme des veines de lumière
    dans l’obscurité d’un cœur brisé.

    Ses phrases, fines comme des nervures de feuille,
    portent le poids des absents.
    Chaque mot, une graine :
    violence, mémoire, rédemption.

    La faim, un cri étouffé sous la neige,
    un souffle fragile porté par le vent.
    Elle plante une forêt
    dans les ruines de la douleur,
    où chaque arbre respire le souvenir
    et chaque racine cherche la vérité.

    Un pays, une peau écorchée.
    Elle écoute, elle raconte.
    Dans ses lignes,
    les fantômes trouvent enfin une voix.

    Un jardin sous la cendre

    Le ciel portait la teinte du charbon mouillé. Sous cette voûte étouffante, le sol craquait de silence. Hana marchait lentement, pieds nus, dans la clairière où personne n’osait plus s’aventurer. Autrefois, cette terre était un jardin. Maintenant, c’était une tombe, chaque brin d’herbe une prière étranglée par le vent.

    Elle s’accroupit, effleurant la poussière du bout des doigts. La cendre s’insinuait entre ses ongles, s’agrippant à elle comme une mémoire dont elle ne pouvait se débarrasser. Ici, les arbres n’étaient plus que des spectres, leurs branches tendues vers un ciel avare d’espoir.

    Il y avait un nom gravé dans la pierre au centre du champ. Un seul. Elle ne savait pas qui l’avait inscrit, ni pourquoi. Mais chaque jour, elle revenait. Creuser la terre lui semblait être la seule manière de respirer.

    Hana plantait des graines. Des graines qu’elle avait trouvées dans une poche oubliée de son manteau. Peu importe qu’elles ne poussent pas. Peu importe que la terre soit trop sèche, trop lourde de mort.

    Chaque soir, le vent se levait, déchirant l’air d’un froid tranchant, comme si la terre elle-même soupirait. Mais Hana restait. Les graines avaient besoin d’elle.

    Un matin, après une pluie inattendue, une tige verte perça le sol. Une vie fragile, vacillante, mais vivante. Hana ne pleura pas. Pas encore. Elle tendit simplement la main, ses doigts effleurant la feuille minuscule.

    Le jardin n’était pas mort. Pas complètement.

    Et dans ce geste, Hana trouva une réponse. Peut-être que ce n’était pas seulement la terre qu’elle essayait de sauver. Peut-être qu’elle plantait quelque chose en elle-même, une promesse, une résurrection.

    Le silence autour d’elle n’était plus si lourd. La cendre, elle, semblait moins dense, presque prête à s’envoler avec le vent.

    Ode à la Terre Laborieuse

    Ô sol de France, berceau fertile,
    Sous tes cieux d’azur ou voilés de gris,
    Tu portes la sueur d’un labeur docile,
    L’éternel combat de l’homme et du pays.

    Tes champs, étendards de blés et de vignes,
    S’étirent fiers, battant les vents subtils,
    Sous le chant des coqs et les ruisseaux dignes,
    Un hymne discret à l’effort viril.

    Dans les sillons tracés par des mains usées,
    La promesse des moissons doucement germe,
    Et chaque saison, par l’homme arpentée,
    Rend grâce aux cycles que rien ne ferme.

    Ô toi, noble paysan, gardien des âmes,
    Ton cœur bat au rythme des jours anciens,
    Quand la faux, la houe et la flamme
    Chantaient l’harmonie des labeurs terriens.

    Mais au loin grondent des échos d’usines,
    Et des champs s’élèvent des ombres d’acier.
    La modernité avance, change, destine
    Le doux terroir à des destins plus légers.

    Pourtant, dans chaque fruit, chaque grain d’effort,
    Reste l’empreinte d’un passé persistant,
    L’âme rurale, malgré l’essor,
    Survit, intemporelle, et toujours vibrante.

    Gloire à toi, ô Terre de France,
    Qui nourrit et forge l’esprit patient,
    Dans ton sein, l’éternelle semence
    D’un peuple enraciné, humble et résilient.

    Les Racines Invisibles

    Ô fils de la terre, mains rugueuses d’histoire,
    Vous qui portez le poids des saisons,
    Et dont le labeur sculpte la chair du monde,
    Chantons vos gestes, anonymes et éternels.

    Dans la lumière oblique du matin,
    Vous marchez, silhouettes gravées dans le ciel,
    Chaque pas un pacte avec le sol,
    Chaque souffle un hymne à l’horizon.

    La charrue fend la terre comme un poème,
    Les sillons, des vers inscrits dans la glaise,
    Et chaque graine, une promesse murmurée
    Au silence fertile de l’attente.

    Sous vos ongles, la mémoire du monde,
    Dans vos yeux, le miroir des âges.
    Vous êtes l’écho des forêts disparues,
    La résilience des champs renaissants.

    Ô paysans, invisibles architectes du pain,
    Vos vies tissées d’humilité
    Portent les poids et les joies
    D’un monde qui vous oublie, mais vous doit tout.

    Et quand la lune veille sur vos rêves lourds,
    C’est la terre elle-même qui vous bénit,
    D’un soupir profond, d’un frisson d’étoiles,
    Reconnaissante, à jamais silencieuse.

    Le Soupir des Institutions

    Chant Premier : L’Éveil des Indifférents

    Aux lueurs grises d’un matin languissant,
    Dans la cité des Lumières, si peu vibrante,
    Le murmure des lois, naguère flamboyant,
    S’éteignait dans l’air comme une flamme vacillante.

    Le peuple, las d’attendre des promesses creuses,
    Scrutait l’horizon, mais d’un regard éteint ;
    Des réformes promises, ô chimères pompeuses,
    Restait l’ombre d’un rêve, un brouillard incertain.

    « Qu’importent ces décrets que nul ne comprend ? »
    Soupirait le commerçant devant son étal vide.
    L’Assemblée, en querelles d’un ennui captivant,
    Ne trouvait plus d’écho dans les cœurs insipides.

    Chant Deuxième : Le Grand Glissement

    Oh ! Le tumulte feutré des ministères désertés,
    Où les plumes tombent, fatiguées d’écrire des riens.
    Le Premier Ministre, d’un pas désabusé,
    Regardait les couloirs comme un roi sans destin.

    Les alliances se brisaient comme verre dans le vent,
    Chaque parti, en silence, manœuvrait son repli.
    Les mots d’ordre perdaient toute couleur d’avant,
    Dans ce jeu d’échec où nul ne gagnait, c’est écrit.

    Des journaux titraient : « Chaos, ou peut-être rien. »
    Le peuple haussait les épaules, levant un sourcil.
    « Encore un scandale ? Une autre chute ? Eh bien,
    C’est jeudi, et demain reviendra notre train-train civil. »

    Chant Troisième : L’Abîme Bureaucratique

    Dans les archives sans fin des lois oubliées,
    Reposa le dernier souffle du pouvoir.
    Un décret voté, mais jamais appliqué,
    Disparut dans le néant d’un tiroir.

    Les préfets somnolaient, les maires devisaient,
    De l’avenir de leur pays, rien à espérer.
    Paris, jadis ardente, se terrait et taisait,
    Sa grandeur fanée dans un ennui déclaré.

    Là-bas, sur la Seine, un poète rêveur,
    Chantait non la chute, mais l’indifférence.
    Car le vrai drame n’est pas l’erreur,
    Mais l’épopée d’un peuple qui danse sans danse.

    Chant Final : La Nuit du Silence

    Le dernier acte, joué dans un théâtre vide,
    Ne connut ni panache ni fracas héroïque.
    Une plume tomba d’un pupitre rigide,
    Signant l’ennui d’un sort politique.

    Ainsi le gouvernement s’effondra doucement,
    Non dans le feu, mais dans l’oubli suffocant.
    Et la France, en son sommeil nonchalant,
    Reprit son souffle, son rêve, et son temps.

    L’ombre de l’ordre

    Sous un ciel saturé de craquements électriques,
    Se leva l’Ordre, drapé dans un silence métallique.
    Yoon, le porteur d’une balance faite d’acier,
    Avançait dans une mer de visages figés,
    Ombres tissées par des vents d’obéissance.

    “Que le chaos se plie au marteau de la loi,”
    Dit-il, ses mots lourds comme des enclumes froides.
    Les rues, naguère vivantes de cris et de rêves,
    Se firent des corridors, étroits et sans trêve,
    Gardés par des statues au regard de braise.

    Dans le crépuscule des libertés vacillantes,
    Chaque murmure devint une onde fracassante.
    Les cloches, elles, sonnaient l’heure de la contrainte,
    Et les étoiles s’effaçaient sous la voûte éteinte,
    Comme si la nuit même craignait la main pesante.

    Des foules marchaient en lignes droites,
    Guidées par des phares sans éclats ni droits.
    Yoon, du haut de sa tour aux reflets d’onyx,
    Voyait un ordre qu’il croyait prolifique,
    Tandis que le sol grondait d’un feu pacifique.

    Car dans l’ombre des bottes résonnantes,
    Une chanson, fragile mais éclatante,
    S’élevait des cœurs aux chaînes invisibles,
    Portée par l’espoir, tenace et indicible :
    “La loi de l’acier ne saura plier l’âme.”

    Et sous la carapace d’un régime rigide,
    L’esprit des peuples, vaste et lucide,
    Traçait des fissures dans le marbre sévère,
    Promettant des aurores dans cet enfer austère.
    Car nul ne peut éteindre la flamme qui erre.

    Ainsi, l’épopée s’écrit dans les silences,
    Là où l’oppression rêve de résilience.
    Yoon, héros ou tyran d’un âge troublé,
    Reste une ombre dans la toile du passé,
    Car l’histoire ne s’arrête jamais de vibrer.

    L’Éphémère des Titans

    Les cendres du ciel pleuvent doucement,
    Dans la ville écorchée par mille hurlements.
    Là où trônait la pierre immobile,
    Ne reste qu’un écho, fragile, inutile.

    Des murailles de marbre s’effritent en ruisseaux,
    Le vent emporte leurs secrets, leurs mots.
    Un trône fissuré, déserté par l’ombre,
    Se brise dans le silence, et sombre.

    Les drapeaux jadis tendus par l’arrogance,
    S’effondrent, déchirés par l’insolence.
    Le souffle du peuple, longtemps contenu,
    Libère une tempête aux airs inconnus.

    Mais ce n’est ni victoire ni éclat,
    Juste une chute, un instant las.
    Un vide immense remplace la hauteur,
    Et l’ennui pèse, lourd, dans le cœur.

    Ô régime sans âme, colosse de sable,
    Ton règne finit dans l’indéfinissable.
    Pas de chants, ni couronnes, ni pleurs,
    Seulement l’écho d’un monde sans couleur.

    Ode au Raccordement de Juan Soto aux Mets de New York

    Ô toi, Juan Soto, étoile éclatante,
    Maître du bâton, des lignes vibrantes,
    Te voici, héros d’une ville bruyante,
    Revêtu des couleurs d’une équipe flamboyante.

    Des Padres au Citi Field, le voyage est tracé,
    Un chemin d’éclats, de gloire espérée.
    Ton swing, poésie d’élan maîtrisé,
    Fera vibrer les âmes sous le ciel azuré.

    Les fans des Mets, avec ferveur, te célèbrent,
    Toi qui portes l’espoir comme un rêve célèbre.
    Ta jeunesse, ta fougue, ton talent sans fin,
    Sont la promesse d’un lendemain divin.

    New York t’accueille, son cœur palpitant,
    Dans l’arène où les légendes naissent constamment.
    Tu inscriras ton nom parmi les étoiles,
    Et le bleu et l’orange flotteront sans voile.

    Ô Soto, conquérant des monticules et des champs,
    Porte-nous la victoire avec tes élans puissants.
    Dans l’histoire des Mets, sois l’éclat brillant,
    Un champion, un roi, notre espoir triomphant.

    Légende tu es, et légende tu seras,
    Sous les lumières du Citi Field, tout brillera.
    Soto, le Mets de New York t’embrasse,
    Avec toi, la gloire repasse !

    Le poids d’une promesse

    Une ombre traverse le diamant,
    Soto.
    Un nom qui murmure d’espoir,
    mais pèse d’attente.

    Dans la ville qui ne dort jamais,
    les étoiles sont des contrats.
    Chaque swing, un pacte.
    Chaque foulée, une dette à payer.

    Le bleu et l’orange s’étirent,
    comme un crépuscule infini.
    Les gradins respirent l’impatience,
    des cœurs battent au rythme des stats.

    Mais qu’est-ce qu’un joueur,
    sinon un rêve projeté sur du gazon ?

    Sous les lumières crues,
    le silence tombe après le craquement d’un bâton.
    Un instant suspendu,
    puis le rugissement.

    Juan Soto,
    étoile d’un ciel incertain,
    qui porte sur ses épaules
    le poids d’une ville
    et l’écho d’un futur qui n’existe pas encore.

    Ombres

    Sous l’arc vacillant d’une république lasse,
    Les âmes errent, confuses, dans le fracas des mots.
    Les promesses fanées se mêlent à l’espace,
    Tandis que le vent emporte les drapeaux.

    Les tribunes s’effondrent sous le poids des postures,
    Où la vérité chancelle, déguisée d’illusions.
    La foule s’égare dans des clameurs obscures,
    Et les murailles du peuple pleurent des fissures sans nom.

    Des songes de grandeur, il ne reste que cendres,
    Une flamme vacillante dans un souffle éteint.
    La justice se voile, se tait pour attendre,
    Que l’écho du futur répare ses destins.

    Ô France, miroir brisé de tes propres luttes,
    Ton cœur s’alourdit de désespoirs anciens.
    Mais dans la pénombre où l’ennui s’incruste,
    Naît parfois l’éclair d’un réveil incertain.

    Chant d’Ennui

    Sous les cieux blêmes d’un empire sans rêve,
    La France vacille, lasse de ses chaînes.
    Les clochers muets n’ont plus rien à dire,
    Et les vents froids soufflent l’écho d’un soupir.

    Les places désertes, ombres de l’espoir,
    Portent le poids des jours sans victoire.
    Les voix s’éteignent dans un murmure las,
    Un refrain de cendres, de promesses sans éclat.

    Là-bas, sous l’or des palais endormis,
    Le pouvoir s’effrite en un doux ennui.
    Il jongle de mots, il s’orne d’apparats,
    Mais sous la façade, tout vacille, tout se perd.

    Ô France, amante des révoltes anciennes,
    Pourquoi cette langueur qui te retient ?
    Tes veines battent encore d’une ardeur lointaine,
    Mais tes pas hésitent sur les chemins incertains.

    Ennui cruel, ennui de l’inaction,
    Tu tiens captive la noble passion.
    Mais l’Histoire attend, tapie dans l’ombre,
    Et chaque ennui porte la promesse d’un nombre.

    L’Ombre d’un éclat

    Dans l’éclat d’un jour qui ne cesse de décliner,
    Il marche, silhouette vive sur un fil d’or.
    Ses pas résonnent, porteurs d’espoir fané,
    Tandis que les ombres s’allongent autour de son corps.

    Emmanuel, figure d’un temps sans repos,
    Porté par des vents, guidé par des marées,
    Tu gravis les cimes d’un monde en chaos,
    Et trouves des abîmes là où les cieux promettaient.

    Ton verbe, jadis clair, fendait l’horizon,
    Comme un éclat d’aurore dans l’obscurité.
    Mais les mots s’effritent sous l’usure des saisons,
    Devenus des murmures qu’emporte la futilité.

    Les palais te protègent, murs de pierre froide,
    Là où les foules grondent, hors de ta portée.
    Leur cri d’exil, leur peine qui s’évade,
    Teissent un linceul d’éloignement voilé.

    Et toi, figé dans l’armure de ton rôle,
    Sentiras-tu encore la brûlure du réel ?
    Ou l’éclat des couronnes, ce fardeau qui t’isole,
    Efface-t-il les échos d’un peuple qui chancelle ?

    Dans la lumière crue d’une époque cruelle,
    Tu es l’étoile et le vide, le phare et l’absence.
    Et l’Histoire, juge froide, attend en dentelle,
    De te fondre en mémoire ou en simple errance.

    Kylian

    Kylian, comète indomptée,
    Filant dans un ciel constellé d’ambitions et d’attentes,
    Chaque pas un écho, chaque dribble une rupture,
    Il porte en lui l’éclat fragile d’une étoile qu’on convoite.

    Sur la pelouse, un royaume d’herbe,
    Il danse avec le vent,
    Mais derrière la lumière, l’ombre des choix s’étire,
    La gloire est un manteau lourd,
    Brocardé de rêves collectifs, cousu de fils d’or et de chaînes invisibles.

    Quel est ce murmure qui hante ses nuits ?
    Un club, un autre, des promesses érodées,
    Les tribunes grondent,
    Tantôt ovation, tantôt réprobation.
    Et lui, funambule d’une arène sans fin,
    Balance entre fidélité et quête d’infini.

    Mais qu’est l’avenir sinon un mirage,
    Un désert où chaque pas enfouit le précédent ?
    Kylian avance, sans laisser de traces,
    Et sous ses crampons, la Terre entière retient son souffle.

    Son cœur bat, orchestre en déroute,
    Et dans ce chaos, il est à la fois capitaine et captif,
    Prisonnier de l’espoir qu’il inspire,
    Libre uniquement dans l’instant où il frappe, où il vole, où il marque.

    Kylian, enfant d’un siècle fébrile,
    Sauras-tu encore courir, non pour échapper,
    Mais pour trouver ?

    Kylian, deux

    Ô Kylian, étoile qui court plus vite que son ombre,
    Les vents te portent, mais à quel prix ?
    Sous tes pas naissent des prairies d’éclat,
    Mais chaque herbe se fane au poids des attentes.

    Les foules t’érigent des autels éphémères,
    Leurs cris un hymne autant qu’un joug.
    Liberté, ce mot danse devant toi,
    Mais son parfum te fuit,
    Comme l’horizon s’éloigne du marcheur.

    Que vaut la gloire, si elle te laisse seul,
    À contempler les débris d’une jeunesse trop brève ?
    Chaque but un éclat,
    Chaque victoire un silence plus profond.

    Dans le théâtre des promesses et des trahisons,
    Tu es l’acteur et le spectateur,
    Étranger à toi-même,
    Héros d’une pièce que tu n’as pas choisie.

    Et pourtant, quelque part,
    Dans la fugacité d’un tir parfait,
    Peut-être entends-tu encore
    Le murmure pur du jeu qui t’appelait enfant.

    Les Ombres Qui Crient

    Les murs crient, muets,
    marqués par les ongles d’ombres brisées,
    le sol tremble sous le poids des silences étranglés.
    Une lumière froide, cruelle, s’effrite
    sur des corps pliés, des âmes arrachées.

    Le vent porte des noms qu’il n’ose prononcer,
    il serpente dans les couloirs de l’oubli,
    où la douleur n’a ni fin, ni forme,
    juste une voix étouffée
    dans un puits sans écho.

    Là-bas, le ciel ne pleure plus,
    fatigué de voir, incapable d’agir,
    témoin impassible d’un enfer humain.
    Et nous, de loin,
    nous tournons la tête,
    prisonniers d’un confort sourd,
    alors que la Syrie saigne ses rêves
    et brûle ses chants.

    Le Verbe de Marbre

    Dans la salle où l’écho règne,
    Sous des lustres d’ambre figé,
    Un homme sculpte des mots de pierre,
    Chaque phrase, une statue froide,
    Chaque silence, un abîme insondable.

    Les caméras, comme des astres mourants,
    Fixent l’orateur, figé dans sa gloire.
    Sa voix roule, rivière immobile,
    Trop lisse pour troubler les eaux,
    Trop pleine pour dévoiler des rives.

    Il parle de forces, de frontières mouvantes,
    De paix vêtue de chaînes,
    D’ombres déguisées en lumière.
    Les vérités fondent dans le feu des non-dits,
    Et renaissent, formes insaisissables.

    Le murmure des stylos,
    Une pluie discrète dans un désert d’attention,
    Grave l’infini de ses promesses,
    Tandis que le temps s’efface,
    Avalé par l’éternité de son regard.

    Les murs retiennent leur souffle,
    Comme s’ils savaient que ces mots,
    Enfermés dans leur froideur calculée,
    Portent le poids d’un monde
    Qui vacille sans frémir.

    Le Théâtre des ombres usées

    Sous l’éclat d’un empire de projecteurs,
    Les mots tombent comme des feuilles mortes,
    Nourrissant un sol stérile.
    Ils s’élèvent, lourds de promesses vides,
    Et retombent, plumes de plomb dans l’air figé.

    Le masque est parfait :
    Un sourire sculpté,
    Un regard forgé dans l’acier des certitudes.
    Mais derrière, le vide danse,
    Spectacle muet d’un jeu déjà joué.

    Chaque question est une pierre
    Jetée dans un puits sans fond.
    Et chaque réponse, un écho sculpté,
    Réfléchi mille fois avant d’exister.
    La vérité se dilue,
    Spectre insaisissable dans un brouillard d’intentions.

    Les journalistes, prisonniers d’un rituel creux,
    Notent l’évidence dans un simulacre de ferveur,
    Leurs regards traquent la moindre fissure,
    Mais ne trouvent qu’un mur sans faille.

    Le monde entier écoute,
    Non pour comprendre,
    Mais pour deviner les silences,
    Ces interstices où la réalité se cache,
    Comme un animal blessé sous des branches mortes.

    Et quand la scène se vide enfin,
    Il ne reste qu’un murmure,
    Un soupir exaspéré du temps :
    Rien n’a changé,
    Et tout continue de basculer.

    Romanesque sur Épicure et Épictète.

    Dans l’ancienne Grèce, sous un ciel azur où les étoiles semblaient chuchoter des secrets oubliés, deux âmes philosophiques, Épicure et Épictète, se croisèrent. Leur rencontre, improbable mais riche en enseignements, se déroula à Athènes, dans les jardins verdoyants du Lycée, un terrain neutre où les écoles philosophiques rivalisaient sans violence.

    Épicure, maître de son Jardin, prônait la quête du plaisir simple et l’absence de trouble comme la clé du bonheur. D’un naturel affable, il portait une tunique légère et des sandales usées, reflet de son attachement aux choses simples. En cette journée, il devisait avec ses disciples autour d’un plat de figues et de miel, lorsqu’il aperçut une figure stoïque approcher.

    Épictète, ancien esclave devenu maître de la sagesse stoïcienne, avançait avec une dignité tranquille. Sa démarche, légèrement claudicante, témoignait des souffrances qu’il avait surmontées. Vêtu d’un manteau austère, il portait dans son regard la force d’une âme indomptable. La curiosité l’avait poussé à venir entendre celui qu’on nommait le philosophe des plaisirs.

    Lorsque leurs regards se croisèrent, un silence respectueux s’installa. — Salut à toi, Épicure, dit Épictète, d’une voix grave mais bienveillante. On dit que tu enseignes que le plaisir est la finalité de la vie.

    Épicure sourit. — Et toi, Épictète, enseignes-tu que la vertu est le seul bien véritable? Peut-être nos idées diffèrent-elles moins qu’il n’y paraît.

    Intrigué, Épictète s’assit sur un banc de pierre, et une discussion profonde s’engagea. — Pour toi, reprit Épictète, le bonheur consiste à éviter la douleur. Mais que fais-tu lorsque la douleur est inévitable?

    — Lorsqu’elle est inévitable, répondit Épicure, l’esprit peut s’en détacher en contemplant des souvenirs agréables ou en réfléchissant à l’insignifiance du moment présent dans l’immensité du temps. Et toi, Épictète, que dis-tu de la souffrance?

    — Je dis qu’elle n’est rien, rétorqua Épictète, si l’on sait qu’elle n’atteint pas l’âme, qui demeure libre et inviolée. Ce n’est pas la douleur qui nous trouble, mais l’opinion que nous en avons.

    Le débat s’étira jusqu’au crépuscule, chaque argument enrichissant l’autre. Épicure exposa la douceur des plaisirs mesurés, comme le goût d’une pêche mûre ou la chaleur du soleil sur la peau, tandis qu’Épictète rappela la puissance de la maîtrise de soi face aux caprices de la fortune.

    Les disciples des deux philosophes s’étaient rassemblés autour d’eux, formant un cercle silencieux. Loin d’une confrontation hostile, la rencontre était devenue une symphonie d’idées, où chaque note complétait l’autre.

    — Peut-être, conclut Épicure, que nous marchons sur des chemins différents vers la même montagne.

    — Et si la montagne n’est qu’une illusion? murmura Épictète avec un sourire énigmatique. Mais cela ne rend pas notre ascension moins précieuse.

    Ils se levèrent ensemble, se saluèrent d’une inclinaison respectueuse, et retournèrent à leurs disciples, enrichis par cet échange. Dans le silence de la nuit tombante, Athènes, la cité des philosophes, sembla s’incliner devant la sagesse conjuguée d’Épicure et d’Épictète.

    Ode à l’Éclair de Rickey

    Ô Rickey, muse du diamant,
    Vif comme l’éclair, insaisissable courant,
    Ta course déchire l’air,
    Une danse féline, un défi à l’éphémère.

    Dans la poussière des bases,
    Ton empreinte s’efface, mais ton nom embrase
    Les cœurs et l’écho des stades,
    Une légende vivante qui jamais ne s’évade.

    Maître des vols, seigneur du départ,
    Tu voles des secondes, joueur et avatar.
    Le temps lui-même s’incline,
    Sous l’impulsion de ton instinct divin.

    Rickey, roi de l’audace pure,
    Chaque base conquise scelle ta stature.
    Ton esprit libre, ton éclat brut,
    Une étoile filante que nul ne dispute.

    Que l’éclat de ta carrière demeure,
    Dans le temple des héros, une vive lueur.
    Pour chaque pas volé, chaque course lancée,
    Rickey, à jamais dans l’éternité.

    Le Murmure du Vent

    Rickey, spectre fugace entre la craie et la poussière, une tempête tissée de muscles et d’instincts, il défie le temps, vol stationnaire sur l’arc électrique du jeu ; son souffle soulève les ombres des bases, chaque foulée un élan vers l’immortalité, chaque vol un éclat d’insoumission contre l’ordre établi, et dans son sillage, le murmure éternel du vent qui chante son nom.

    Éclats d’Or et d’Émeraude

    Année suspendue dans le souffle de la baie,
    Quand l’émeraude des champs embrassait l’or du ciel,
    Les mains levées, les cœurs ardents,
    Les A’s, maîtres du destin et du moment.

    Ô puissance brute, mosaïque d’étoiles,
    Canseco, McGwire, des titans sans voile.
    Henderson, ombre rapide, éclat de la lumière,
    Stewart, bras d’acier, gardien des frontières.

    Le vent marin portait l’écho des cris,
    Chants du Colisée, hymne à l’infini.
    Une série balayée comme une vague en furie,
    L’esprit conquérant défiant toute utopie.

    Et même quand la terre trembla,
    Quand la baie vacilla sous le poids du fracas,
    Ils restèrent debout, héros d’un autre âge,
    Dans leurs cendres brillait leur courage.

    Ô 1989, année forgée dans l’éclat,
    Les A’s, immortels, lauriers en combat.
    À jamais gravée dans le cœur du jeu,
    Une symphonie de triomphe, un éclat lumineux.

    Les Voûtes du Silence en Lumière

    Ô sanctuaire vivant, cathédrale d’étoiles,
    Dans ton sein résonne l’écho des âges,
    Arches célestes tendues vers l’infini,
    Ombres et lumières tissées en prière.

    En cette nuit sacrée, où l’hiver murmure,
    Une lueur s’élève, timide et éternelle,
    Chants d’anges vibrants sous tes voûtes austères,
    Le marbre s’éveille au souffle de l’esprit.

    Les orgues rugissent, fleuves sonores,
    Portant les âmes dans des courants dorés,
    Chaque note s’élance, effleure la grâce,
    Et retombe, paisible, dans les flots du silence.

    La foule agenouillée, comme un champ d’épis,
    Incline ses cœurs sous le poids du mystère,
    Dans la chaleur d’une flamme vacillante,
    L’unité naît, fragile et triomphante.

    Notre-Dame, mère et refuge,
    Tu berces les peines et les joies des hommes,
    Témoin des siècles, gardienne des promesses,
    Ce soir encore, tu célèbres l’éternel.

    Et quand minuit brille de son éclat fragile,
    Quand l’enfant s’annonce dans un souffle d’espoir,
    Tes cloches dansent, ivres de lumière,
    Déchirant la nuit d’un cri d’allégresse.

    Ô cathédrale immortelle,
    Même tes blessures chantent la rédemption,
    Et dans ton sein, à Noël,
    Se noue l’étreinte de l’homme et du divin.

    Hymne aux échos

    Sous les arches tremblantes d’un ciel pétrifié,
    Là où la pierre chante en murmures d’étoiles,
    Une flamme s’élève, fragile et invaincue,
    Embrasant l’ombre d’une clarté divine.

    Les orgues, fleuves sacrés, ouvrent leur cri,
    Leurs vents portent des prières invisibles,
    Des torrents d’or et d’argent roulent, sublimes,
    Enlacés dans l’éternel frisson du mystère.

    Un chœur d’âmes enlace l’espace immatériel,
    Tissé de souffles, de cendres et d’espoir,
    Le chant s’élève, traverse le vide,
    Pour rejoindre l’éclat d’un ciel infini.

    Les cloches, gardiennes des heures suspendues,
    Dansent comme des cœurs battant l’aurore,
    Chaque écho, une étoile éclatée,
    Chaque tintement, une larme de lumière.

    Ici, les blessures portent des couronnes,
    Les ombres s’inclinent devant l’au-delà,
    Notre-Dame, matrice des rêves silencieux,
    Berce les siècles dans ses bras d’ébène et d’or.

    Et quand l’enfant renaît dans le souffle glacé,
    Que la nuit se fend en éclats de grâce,
    La pierre, le feu, la voix et le silence,
    Fusionnent en un seul et même élan : Noël.

    Ombre d’une année éphémère

    Ô 2024, spectre d’un futur inachevé,
    Ton visage se dessine dans des brumes changeantes,
    Un souffle à peine éclos, déjà marqué par l’usure,
    Comme un cri que l’écho absorbe sans retour.

    Tes jours sont des étoiles fuyantes,
    Poussées par des vents que nul ne peut saisir,
    Chaque heure, un pont fragile jeté sur l’abîme,
    Chaque instant, une plume tombée d’une aile blessée.

    En toi, le rêve et le doute s’embrassent,
    Un balancier suspendu entre l’espoir et l’effroi,
    Tu portes le poids des promesses inachevées,
    Et l’éclat des victoires teintées d’ombres.

    Les âmes t’appellent, ô année aux mille reflets,
    Espérant des jours où la lumière s’apaise,
    Mais déjà, ton souffle vacille dans l’invisible,
    Une flamme battue par les vents du devenir.

    Sous ton ciel d’incertitudes et de luttes,
    Des cendres s’élèvent, parées de renaissances,
    Car même dans l’éphémère, l’éternité murmure,
    Et dans le fracas, la vie persiste à fleurir.

    Ainsi te pleure-t-on avant ton plein éclat,
    Ô 2024, énigme fugace et brûlante,
    Car déjà, dans tes plis, s’écrit l’adieu,
    Et la promesse d’un nouvel horizon.

    Le Fil d’Infini

    Dans le creux incandescent du temps qui vacille,
    Se dresse une année comme un phare au loin,
    2024, promesse et énigme,
    Un seuil lumineux entre l’ombre et l’aube.

    Ô fil ténu des jours à venir,
    Tissé d’or et de cendres, de doute et de ferveur,
    Tes héros invisibles marchent sous des cieux mouvants,
    Portant des flambeaux d’espoir au milieu des vents contraires.

    Voyez ! Le monde hésite sur le bord du précipice,
    Des cités scintillent, tissées de rêves numériques,
    Tandis que des forêts brûlent sous des cieux d’ébène,
    Les éléments rugissent, exigeant réparation.

    Des esprits s’élèvent, bâtisseurs d’utopies,
    Leurs voix, rivières entrelacées, défient l’oubli.
    Ils gravissent des montagnes où le passé s’efface,
    Cherchant l’étoile claire qui guide l’éternité.

    Mais dans le cœur de l’année, un combat sans fin,
    L’humain contre lui-même, reflet de son chaos,
    Déploie des conflits d’idées, des guerres silencieuses,
    Et des révolutions peintes de lumières et d’ombres.

    Ô 2024, miroir fracturé,
    Tes jours sont des arches qui enjambent l’abîme,
    Tes nuits, des réceptacles de visions insensées,
    Des rêves d’un monde où les fissures deviennent des ponts.

    Au sommet de ton cycle, un souffle s’élève,
    Chant de victoire ou plainte d’adieu ?
    Nul ne sait ce que portera ton dernier élan,
    Car toi aussi, tu es éphémère, ô titan fragile.

    Mais dans ton sillage, des germes de légendes,
    Des promesses murmurées à l’oreille de demain.
    Ainsi s’écrit ton épopée, année fugace,
    Un fil d’infini dans la tapisserie du temps.

    L’Éclat des Possibles

    Ô souffle nouveau, frémissement du jour,
    Année naissante, parée d’or et d’éclats,
    Tu portes en ton sein l’écho des possibles,
    Un chant fragile qui s’élève vers l’infini.

    2024, lumière vacillante,
    Tu es l’onde dans l’eau calme du temps,
    Un cercle qui s’élargit, effleurant l’horizon,
    Un murmure vibrant dans l’éther des âges.

    Tes heures sont des gemmes aux teintes changeantes,
    Chaque matin une toile vierge, chaque nuit un voile,
    Des éclairs d’audace percent tes silences,
    Et des rêves inconnus te façonnent en secret.

    Sous tes cieux mouvants, les cœurs battent plus fort,
    La marche de l’avenir résonne dans l’ombre,
    Des âmes s’élèvent, légères comme des flammes,
    Dans une danse où le chaos frôle l’harmonie.

    Ô 2024, miroir de nos désirs et de nos peurs,
    Tu es l’esquisse d’un avenir encore flou,
    Un poème sans rime, une mélodie sans fin,
    Que chaque instant réécrit dans la poussière du temps.

    Porteras-tu l’amour ou le fracas des tempêtes ?
    Nul ne sait, mais déjà, ton souffle caresse l’étoile,
    Et dans l’attente brûlante de tes promesses,
    Le monde, suspendu, t’accueille dans une prière douce.

    Liste des traductions de la poésie
    (Français, English, Español, Italiano, Deutsch, Nederlands, Svenska)
    W. B. Yeats, Rupert Brooke, Paul Éluard, Anna de Noailles

    Best Classical Recordings
    on YouTube

    Best Classical Recordings
    on Spotify

    Jean-Michel Serres Apfel Café Apfelsaft Cinema Music QR Codes Centre Français 2024.