Commentaire de la musique | Brian Eno Oeuvres Ambient

Ambient 1 : Music for Airports (E.G. / Polydor, 1978)

“Ambient 1 : Music for Airports” est la première sortie et le manifeste de l’Ambient Music, un genre de musique inventé par Brian Eno, qui “induit le calme et un espace pour penser” tout en restant “aussi ignorable qu’intéressant” (Brian Eno).

Cet album est composé de quatre titres, essentiellement constitués de boucles de bandes magnétiques (certaines d’entre elles sont intentionnellement désynchronisées) et de quelques doublages improvisés irréguliers.

“1/1” est une musique minimale très simple, composée de boucles de bandes de mélodies de piano, de vibraphone (ou de piano modulé par un compresseur) et d’un pad de synthétiseur. La composition est composée de répétitions de 16 mesures et la durée du morceau est de 16 minutes. C’est une chanson chaleureuse et calme qui crée un environnement sonore adapté à un aéroport.

“1/2” est une chanson sacrée très minimale mais apathique et froide, avec un chorus et un pad avec des effets de réverbération, répétée par des boucles de bande.

“2/1” est une musique d’ambiance à part entière, et pourrait être un mélange de “1/1” et “1/2”. Les jeux de piano sont un peu gorgés et font bon usage des intervalles et des espaces.

“2/2” est une chanson composée d’une ambiance sacrée et lumineuse et d’un magnifique refrain fait de répétitions de 16 ou 32 mesures sur ARP 2600. Elle convient à l’ambiance sérieuse et carrée des aéroports.

Un album monumental de l’histoire de la musique, créé par Ambient Music, a grandement influencé de nombreux musiciens. Cet album est une musique qui crée un environnement et conserve l’air et l’atmosphère d’un lieu ou d’une zone. En particulier, “1/1” est la déclaration du genre, et 2/1 est l’un des plus grands morceaux de musique ambiante de tous les temps.

Taracklist :
1 “1/1” 16:30
2 “1/2” 8:20
3 “2/1” 11:30
4 “2/2” 6:00
Durée totale : 42:20

Ambient 2 : The Plateaux of Mirror, par Harold Budd & Brian Eno (E.G., 1979)

“Ambient 2 : The Plateaux of Mirror” est le deuxième album de la série “Ambient” de Brian Eno, et l’album de collaboration comprend un pianiste américain, Harold Budd, dont les caractéristiques sont une improvisation pianistique flottante et mystique unique.

“First Light” est une composition claire et lumineuse. Elle commence par les arpèges du piano de Budd et des passages d’improvisation. Au milieu de la pièce, les arpèges deviennent plus graves et les passages sont plus longs et plus lourds. À la fin, l’accompagnement d’accords de synthétiseurs suit et clôt la chanson.

“Steal Away” est un court morceau d’improvisation au piano, apathique et de peu de notes.

“The Plateaux of Mirror” est une chanson d’humeur vague et calme, voire mystique, qui commence par de fins arpèges au son grave et doux, puis par des passages d’improvisation au vibraphone au son aigu (piano modulé par des effets de compresseur et de chorus). A partir de la partie centrale, de vagues accords de piano modulés par la réverbération et le chorus associent des bruits ambiants et des percussions subtiles.

“Above Chiangmai”, Budd joue un solo de piano flottant et apathique avec des percussions qui ressemblent à des hurlements d’animaux.

“An Arc of Doves” commence par un fin tissage d’arpèges au piano, d’improvisations au piano sur quelques tons et d’accords au pad. À partir de la partie centrale, ils sont synchronisés et croisés, et créent un environnement sonore.

“Not Yet Remember” commence par des accords à deux mains. Suivent des mélodies en accords de pad, comme un véritable chorus de l’ARP 2600.

“The Chill Air” est une chanson d’humeur neutre composée de répétitions d’accords à la main gauche et d’arpèges à la main droite, ainsi que de leurs reflets.

“Among Fields of Crystal” se compose d’une légère couche de synthétiseur et d’une improvisation fragmentaire au piano de Budd. Une chanson terne mais relaxante, neutre et apathique.

“Wind in Lonely Fences” commence par des passages fragmentaires de piano à faible tonalité, comme un son de piano électrique, et des passages de piano à tonalité élevée, comme un vibraphone (ils doivent être modulés par des effets de compresseur et de chorus), ils s’associent et ressemblent à des rugissements d’animaux. Puis des réflexions de piano vif et des passages de synthétiseur à tonalité légère et aiguë suivent, ils créent un environnement sonore.

“Failing Light” est une réponse ou une chanson jumelle de “First Light”. Elle commence par un solo de piano improvisé, innocent mais faible et apathique, de Budd. Un piano modulé par un compresseur, comme un piano électrique, suit, joue quelques notes et écrase les notes supérieures du solo.

Le son est presque composé du piano joué par Harold Budd et modulé et traité par Brian Eno qui utilise le chorus et le delay ou des machines à effet de manière expérimentale et extrême. Les chansons sont accompagnées d’un pad de synthétiseur, de quelques sons de percussions et de bruits subtils. Mais cet album construit par le son un espace, une sphère ou un environnement merveilleux et relaxant, éternel et flottant, paradisiaque et gracieux.

Je pense que cet album est le plus grand album de musique ambiante (mais il est fait de sons de piano modulés), c’est une excellente œuvre musicale sérieuse, ainsi qu’une excellente musique d’ambiance pour un lieu ou un espace.

Tracklist :
1 “First Light” 6:59
2 “Steal Away” 1:29
3 “The Plateaux of Mirror” 4:10
4 “Above Chiangmai” 2:49
5 “An Arc of Doves” 6:22
6 “Not Yet Remembered” 3:50
7 “The Chill Air” 2:13
8 “Among Fields of Crystal” 3:24
9 “Wind in Lonely Fences” 3:57
10 “Failing Light” 4:17
Durée totale : 39:30

Ambient 4 : On Land (E.G., 1982)

“Ambient 4 : On Land”, dans cet album, Eno a adopté une approche différente pour faire de la musique ambiante. Il s’agit de prendre, d’échantillonner ou d’imiter des sons environnementaux et naturels, puis de reconstruire un paysage sonore et un environnement sonore. Il y a très peu de méthodes et de termes musicaux occidentaux tels que la mélodie et l’harmonie.

“Lizard Point” est constitué de pads ambigus et d’échantillons de sons de la nature (rivière, forêt et pierre).

“The Lost Day” commence par un accord de pads au ton grave et gras, des phrases fragmentaires et des séquences d’instruments à clochettes ethniques. Suivent des échantillons de vent et le murmure d’un ruisseau. Ensuite, des solos de pad vifs, comme des hurlements d’animaux, et des échantillons de sons environnementaux de la nature les accompagnent.

“The Cast” commence par des séquences de didgeridoo et de synthétiseurs modulés par des filtres. Un accompagnement d’accords de pad, quelques notes de guitare basse, un effet sonore de synthétiseur bruyant et des échantillons de vent suivent.

“Shadow” est composé d’un pad modulé, d’un lead de synthétiseur mystérieux et étrange et de hurlements d’animaux.

“Lantern Marsh” est composé d’un accord de pad basé sur un ton moyen, d’échantillons de verres ou de cloches et de phrases de pad. Plus tard, une tonalité de pad filtrée et bruyante suit. Ils ont créé un environnement ou un paysage sonore qui s’apparente à un paysage sonore de la nature.

“Unfamiliar Wind (Leeks Hills)” commence par des séquences de pad, et des échantillons, des percussions ou des sons de synthé imitent le hurlement d’un animus. Suivent des notes de pad à tonalité aiguë, des bruits de sable et le son d’un chant d’oiseau.

“A Clearing” commence par des couches d’accords de pads sacrés avec des sons comme des chants d’oiseaux et des notes courtes de synthétiseur comme des hurlements d’argent. Suit un accord de pad bruyant. Ce morceau construit également un paysage sonore de la nature.

“Dunwich Beach, Autumn, 1960” se compose de passages fragmentaires de piano modulés par la réverbération et le chorus, avec un accompagnement d’accords de pads à longues notes, comme un mystère, un pad à tonalité étrange, comme une clarinette basse ou un hurlement d’éléphant, et des échantillons de murmures d’arbres.

Cet album est une musique d’ambiance vague, abstraite et expérimentale qui s’apparente à la musique d’ambiance drone d’aujourd’hui.

Jeudi après-midi (E.G., 1985)

“Thursday Afternoon” est un album unique d’une durée de 61 minutes. A l’origine, cette musique a été composée pour un travail vidéo de 80 minutes, appelé “peinture vidéo”, qui contient 7 scènes d’images presque fixes montées à l’aide de techniques de production d’images. Cet album est coupé en 61 minutes pour contenir un disque compact.

Il y a l’emblématique paysage sonore flottant et ambigu de Brian Eno. Il commence par quelques notes de piano fragmentaires et un accord de pad atmosphérique sans fin.

À partir de 15:00 environ, un autre piano modulé par le delay et le chorus et de magnifiques bruits électroniques suivent.

À partir d’environ 25:00, des échantillons de reflets vifs et une autre couche de pad inférieure et d’accords suivent.

À partir d’environ 40:00, un pad de tonalité moyenne ou des phrases d’instruments à cordes, de courtes notes de glissando de basse et des bruits électroniques comme des hurlements d’animaux suivent.

À partir de 45:00, le son des pianos et des pads devient dynamique et audacieux.

À partir de 50:00, le son des pianos et des pads diminue, puis la chanson devient une improvisation composée uniquement de pianos et de pads.

A la fin, tous les sons apparaissent en fondu, puis disparaissent, et il ne reste que des pads qui sont modulés par des effets de delay ou de chorus, puis disparaissent en fondu.

Le tempo élevé (105 – 115) et très rafraîchissant de l’album ambient. Profitez-en !

Ressources et liens

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Musikrezension | Brian Eno Ambient Werke

Ambient 1: Music for Airports (E.G. / Polydor, 1978)

“Ambient 1: Music for Airports” ist die erste Veröffentlichung und das Manifest von Ambient Music, einem von Brian Eno hat Musikgenre erfunden, das “Ruhe und einen Raum zum Nachdenken” schafft und dabei “ebenso ignorierbar wie interessant” (Brian Eno) ist.

Dieses Album besteht aus vier Tracks, die im Wesentlichen aus Tonbandschleifen (einige davon sind absichtlich ein wenig aus der Synchronisation geraten) und einigen unregelmäßigen improvisierten Überspielungen bestehen.

“1/1” ist eine sehr einfache Minimal Music, die aus Tonbandschleifen von Klaviermelodien, Vibraphon (oder kompressormoduliertem Klavier) und Synthesizer-Pads besteht. Die Komposition besteht aus Wiederholungen von 16 Takten und die Songlänge beträgt 16 Minuten. Es handelt sich um einen warmen und ruhigen Song, dessen Klangumgebung für einen Flughafen geeignet ist.

“1/2” ist eine sehr minimale heilige, aber apathische und kalte Stimmung Chorus und Pad mit Reverb-Effekten Wiederholungen Song von Tape-Loops.

“2/1” ist ein vollwertiger Ambient-Song, der hauptsächlich aus einer Mischung von “1/1” und “1/2” besteht. Die Klavierstücke sind etwas schwungvoll und nutzen Intervalle und Räume gut aus.

“2/2” ist ein Song, der aus einer sakralen und hellen Stimmungskomposition und einem schönen klanglichen Refrain besteht, der durch ARP 2600-Wiederholungen von 16- oder 32-taktigen Bandschleifen erzeugt wird. Es ist geeignet für die ernste und kantige Stimmung von Flughäfen.

Ein monumentales Album der Musikgeschichte, das Ambient Music geschaffen hat, hat viele Musiker stark beeinflusst. Und dieses Album ist die Musik erstellt Umwelt und halten die Luft und die Atmosphäre eines Ortes oder einer Zone. Besonders “1/1” ist die Erklärung des Genres, und 2/1 ist einer der größten Ambient-Tracks aller Zeiten.

Trackliste:
1 “1/1” 16:30
2 “1/2” 8:20
3 “2/1” 11:30
4 “2/2” 6:00
Gesamtlänge: 42:20

Ambient 2: The Plateaux of Mirror, von Harold Budd & Brian Eno (E.G., 1979)

“Ambient 2: The Plateaux of Mirror” ist die zweite Veröffentlichung der “Ambient”-Reihe von Brian Eno, und auf dem Kollaborationsalbum ist der amerikanische Pianist Harold Budd zu hören, dessen Charakteristikum eine einzigartige schwebende und mystische Klavierimprovisation ist.

“First Light” ist eine helle und klare Komposition. Es beginnt mit Budd’s Piano Arpeggios und improvisierten Passagen. Im Mittelteil werden die Arpeggien tiefer und die Passagen länger und gewichtiger. Am Ende folgt die Akkordbegleitung des Synthesizer-Pads und schließt den Song ab.

“Steal Away” ist ein apathischer und mit wenigen Noten versehener kurzer Klavierimprovisationstrack.

“The Plateaux of Mirror” ist ein vager und ruhiger Song mit mystischer Stimmung, er beginnt mit tiefen und weichen Tönen, feinen Arpeggien, hohen Tönen und improvisatorischen Passagen wie Vibraphon (Klavier moduliert durch Kompressor und Chorus-Effekte). Ab dem Mittelteil folgen vage, mit Hall und Chorus modulierte Klavierakkorde, die von Umgebungsgeräuschen und subtiler Perkussion begleitet werden.

“Above Chiangmai”, Budd spielt ein improvisatorisches, schwebendes und apathisches Klaviersolo mit Perkussionstönen, die an das Heulen eines Tieres erinnern.

“An Arc of Doves” beginnt mit einem feinen Geflecht aus Klavier-Arpeggio-Backing, wenigen Ton-Klavier-Improvisationen und Pad-Akkord-Ritt darauf. Ab dem Mittelteil werden sie synchronisiert und gekreuzt und bilden eine Klangwelt.

“Not Yet Remember” beginnt mit zweihändiger Akkorduntermalung. Und es folgen Pad-Akkord-Melodien wie ein echter Chorus vom ARP 2600.

“The Chill Air” ist ein neutraler Stimmungs-Song mit Wiederholungen von Akkorden der linken Hand und Arpeggio-ähnlichen Phrasen der rechten Hand und deren Reflexionen.

“Among Fields of Crystal” besteht aus einer leichten Schicht von Synthesizer-Pads und Buddhas fragmentarischer Klavierimprovisation. Ein langweiliger, aber entspannender, neutraler und apathischer Song.

“Wind in Lonely Fences” beginnt mit fragmentarischen, tiefen Klavierpassagen, die wie E-Piano-Klänge klingen, und hohen Klavierpassagen, die wie Vibraphon klingen (sie müssen mit Kompressor- und Chorus-Effekten moduliert werden), sie verbinden sich und ähneln dem Brüllen von Tieren. Dann folgen scharfe Klavierreflexionen und leichte und hohe Synthesizer-Passagen, die eine Klangumgebung schaffen.

“Failing Light” ist ein Antwortsong oder ein Paar-Song von “First Light”. Es beginnt mit einem unschuldigen, aber düsteren und apathischen improvisatorischen Klaviersolo von Budd. Es folgt ein kompressormoduliertes Klavier, das wie ein E-Piano klingt und nur wenige Töne spielt und die oberen Töne des Solos überlagert.

Der Sound besteht fast ausschließlich aus dem Klavierspiel von Harold Budd und der Modulation und Bearbeitung durch Brian Eno, der Chorus und Delay oder einige Effektgeräte in experimenteller und extremer Weise einsetzt. Und die Songs sind mit Synthesizer-Pads, einigen Tönen von Percussions und subtilen Geräuschen versehen. Aber dieses Album konstruiert wunderbare und entspannende, ewig schwebende, himmlische und anmutige Räume, Sphären oder Umgebungen durch Klang.

Ich denke, dass dieses Album das beste Album der Ambient-Musik ist (aber es ist mit modulierten Klaviertönen gemacht), es ist ein ausgezeichnetes ernstes Musikwerk, auch eine ausgezeichnete Hintergrundmusik für einen Ort oder einen Raum.

Trackliste:
1 “First Light” 6:59
2 “Steal Away” 1:29
3 “The Plateaux of Mirror” 4:10
4 “Above Chiangmai” 2:49
5 “An Arc of Doves” 6:22
6 “Not Yet Remembered” 3:50
7 “The Chill Air” 2:13
8 “Among Fields of Crystal” 3:24
9 “Wind in Lonely Fences” 3:57
10 “Failing Light” 4:17
Gesamtlänge: 39:30

Ambient 4: On Land (E.G., 1982)

“Ambient 4: On Land”, in diesem Album wählte Eno einen anderen Ansatz, um Ambient-Musik zu machen. Er nimmt, sampelt oder imitiert Umwelt- und Naturgeräusche und rekonstruiert dann eine Klanglandschaft und eine Klangumgebung. Es gibt nur sehr wenige westliche musikalische Methoden und Begriffe wie Melodie und Harmonie.

“Lizard Point” besteht aus mehrdeutigen Flächen und Natursamples (Fluss, Wald und Stein).

“The Lost Day” beginnt mit tiefen und fetten Pad-Akkorden und fragmentarischen Phrasen und Sequenzen von ethnischen Glockeninstrumenten. Es folgen Samples von Wind und dem Plätschern eines Baches. Dann folgen scharfe Pad-Soli wie das Heulen eines Tieres und Samples von Naturgeräuschen.

“The Cast” beginnt mit Didgeridoo und filtermodulierten Synthesizersequenzen. Es folgen Pad-Akkord-Begleitung, einige Töne der Bassgitarre, geräuschvolle Synthesizer-Soundeffekte und Wind-Samples.

“Shadow” besteht aus einem scharf modulierten Pad, mysteriösen und seltsamen Synthesizer-Leads und Tiergeheul.

“Lantern Marsh” besteht aus einem mitteltönigen Pad-Akkord, Samples von Gläsern oder Glocken und scharfen Pad-Phrasen. Später folgen verrauschte, gefilterte Pad-Töne. Sie haben eine Umgebung oder Klanglandschaft geschaffen, die an eine Naturklanglandschaft erinnert.

“Unfamiliar Wind (Leeks Hills)” beginnt mit Pad-Sequenzen, und Samples, Percussions oder Synthesizertöne imitieren Animus-Geheul. Es folgen hochtönige Pad-Noten, Geräusche von/wie Sand und Geräusche wie ein Vogel singt.

“A Clearing” beginnt mit sakralen Pad-Akkord-Schichten mit Geräuschen wie Vogelgesang und kurzen Synthesizertönen wie Geldgeheul. Es folgt ein geräuschvoller Pad-Akkord. Auch dieser Track baut eine Naturklanglandschaft auf.

“Dunwich Beach, Autumn, 1960” besteht aus fragmentarischen, mit Hall und Chorus modulierten Klavierpassagen mit einer langen Akkordbegleitung wie Myst, ungeraden Tönen wie Bassklarinette oder Elefantengeheul und Samples von Baumrauschen.

Dieses Album ist eine vage, abstrakte und experimentelle Ambient-Musik, die an den heutigen Drone Ambient anknüpft.

Thursday Afternoon (E.G., 1985)

“Thursday Afternoon” ist ein einzigartiges Album mit einem Titel und einer Länge von 61 Minuten. Ursprünglich wurde diese Musik für das gleichnamige 80-minütige Video komponiert, das als “Videomalerei” bezeichnet wird und 7 Szenen mit fast unbewegten Bildern enthält, die durch einige Bildproduktionstechniken bearbeitet wurden. Dieses Album ist auf 61 Minuten gekürzt, um eine Compact Disc zu enthalten.

Es enthält Brian Enos ikonische, schwebende und mehrdeutige Klanglandschaft. Es beginnt mit wenigen, fragmentarischen Klaviertönen und einem endlosen, atmosphärischen Pad-Akkord.

Ab etwa 15:00 Uhr folgen mit Delay und Chorus modulierte Klaviertöne und schöne elektronische Geräusche.

Ab ca. 25:00 folgen scharfe Reflexions-Samples und ein weiterer tiefer und akkordischer Pad-Layer.

Ab ca. 40:00 folgen Mittelton-Pads oder Streichinstrumenten-Phrasen, kurze Bass-Glissando-Töne und elektronische Geräusche wie Tiergeheul.

Ab 45:00 werden die Klänge von Pianos und Pads dynamisch und fett.

Ab 50:00 werden die Klaviere und Pads reduziert, dann wird der Song zu einer Improvisation nur mit Klavieren und Pads.

Am Ende werden alle Klänge eingeblendet, dann ausgeblendet, und es bleiben nur Pads, die durch Delay- oder Chorus-Effekte moduliert werden, dann ausgeblendet.

Das hohe Tempo (105 – 115) und sehr erfrischende Ambient-Album. Viel Spaß!

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Music Review | Brian Eno Ambient Works

Ambient 1: Music for Airports (E.G. / Polydor, 1978)

“Ambient 1: Music for Airports” is the first release and the manifest of Ambient Music, a genre of music Brian Eno invented, that “induce calm and a space to think” while remaining “as ignorable as it is interesting” (Brian Eno).

This album is consist of four tracks, they basically made by tape loops (some of them are out of synchronisation intentionally bit) and some irregular improvisational dubbing.

“1/1” is a very simple minimal music is consist of tape loops of piano melodies, vibraphone (or compressor modulated piano) and synthesizer pad. The composition is repetitions of 16 bars and the song length is 16 minutes. It’s a warm and calm song make a sound environment is suitable for an Airport.

“1/2” is a very minimal sacred but apathetic and cold feel mood chorus and pad with reverb effects repetitions song by tape loops.

“2/1” is a full-fledged Ambient Music, and might be consist of mixture of “1/1” and “1/2” mostly. Piano plays are bit swigging and make good use of intervals and spaces.

“2/2” is a song consist of sacred and bright mood composition and a beautiful tone like chorus made by ARP 2600 repetitions of 16 or 32 bars tape loops. It’s suitable for the serious and square mood of airports.

A monumental album of the music history, created Ambient Music, has greatly influenced on many musicians. And this album is the music created environment and keep the air and atmosphere of a place or a zone. Especially “1/1” is the declaration of the genre, and 2/1 is one of the greatest Ambient tracks of all time.

Track list:
1 “1/1” 16:30
2 “1/2” 8:20
3 “2/1” 11:30
4 “2/2” 6:00
Total length: 42:20

Ambient 2: The Plateaux of Mirror, by Harold Budd & Brian Eno (E.G., 1979)

“Ambient 2: The Plateaux of Mirror” is the second release of the “Ambient” series of Brian Eno, and the collaboration album features an American pianist, Harold Budd, his characteristics is unique floating and mystic piano improvisation.

“First Light” is bright and clear composition. It begins with Budd’s piano arpeggios and improvisational passages. In the middle part arpeggios become lower tone and passages are longer and weightily. In the end, chord accompaniment of synthesizer pad follow and closed the song.

“Steal Away” is an apathetic and few notes piano improvisation short track.

“The Plateaux of Mirror” is vague and calme also mystic mood song, it begins with low and soft tone fine arpeggios, high tones improvisational passages like vibraphone (piano modulated by compressor and chorus effets). From the middle part vague reverb and chorus modulated piano chords backings associates environmental noises and subtle percussion follow.

“Above Chiangmai”, Budd plays improvisational floating and apathetic piano solo with percussion tones like an animal howls.

“An Arc of Doves”, it begins with a fine weaver of piano arpeggio backing, few tone piano improvisations and pad chord ride on it. From the middle part they are synced and crossed, and make an environment of sound.

“Not Yet Remember” it begins with two hands chord backings. And pad chord melodies like real chorus by ARP 2600, follow.

“The Chill Air” is a neutral mood song of repetitions of left hand chord and right hand arpeggio like phrases and their reflections.

“Among Fields of Crystal” is consist of a slight layer of synthesizer pad and Budd’s fragmental piano improvisation. A dull but relaxing, neutral and apathetic song.

“Wind in Lonely Fences”, it begins with fragmental low tone piano passages like electric piano sound, and high tone piano passages like vibraphone (they must be modulated by compressor and chorus effects), they associate and resemble animals’ roars. Then keen piano reflections and slight and hight tone synthesiser passages follow, they made an environment of sound.

“Failing Light” is an answer song or a pair song of “First Light”. It begins with Budd’s innocent but dim and apathetic improvisational piano solo. Compressor modulated piano like electric piano follows and plays few notes and overrides the top notes of solo.

Almost sound is consist of piano played by Harold Budd and modulated and treatment by Brian Eno who uses chorus and delay or some effet machines in experimental and extreme way of use. And songs are attached synthesizer pad, few tones of percussions and subtle noises. But this album constructs wonderful and relaxing, eternal also floating heavenly and graceful space, sphere or environment by sound.

I think this album is the greatest album of Ambient Music (but it’s made by modulated piano tones), it’s an excellent serious works of music, also excellent background music for a place or a space.

Tracklist:
1 “First Light” 6:59
2 “Steal Away” 1:29
3 “The Plateaux of Mirror” 4:10
4 “Above Chiangmai” 2:49
5 “An Arc of Doves” 6:22
6 “Not Yet Remembered” 3:50
7 “The Chill Air” 2:13
8 “Among Fields of Crystal” 3:24
9 “Wind in Lonely Fences” 3:57
10 “Failing Light” 4:17
Total length: 39:30

Ambient 4: On Land (E.G., 1982)

“Ambient 4: On Land”, in this album, Eno adopted a different approach to make Ambient Music. To take, sample or imitate environmental and natural sound, then reconstructed and a soundscape and an environment of sound. There are very few the Western musical methods and terms such as melody and harmony.

“Lizard Point”, it’s consist of ambiguous pads and nature sound samples (river, forest and stone).

“The Lost Day” it begins with low and bold tone pad chord and fragmental phrases and sequences of ethnic bell instruments. Samples of wind and babbling of brook follow. Then keen pad solos like an animal howls and samples of nature environmental sound ride on them.

“The Cast” begins with didgeridoo and filter modulated synthesizer sequences. Pad chord accompaniment, few notes of bass guitar, noisy synthesizer sound effect and samples of wind follow.

“Shadow” is consist of keen modulated pad, mysterious and odd synthesizer lead and animals howls.

“Lantern Marsh” is consist of middle tone based pad chord, samples of glasses or bells keen pad phrases. Later part noisy filtered pad tone follow. They made an environment or soundscape intimates a nature soundscape.

“Unfamiliar Wind (Leeks Hills)” begins with pad sequences, and samples, percussions or synth tones imitate animus howl. High tone keen pad notes, noises by/like sands and sound like a bird sings follow.

“A Clearing” begins with sacred pad chord layers with sound like birds sing and syhthesizer short notes like money howls. Noisy pad chord follows. This track also build a nature soundscape.

“Dunwich Beach, Autumn, 1960” is consist of fragmental reverb and chorus modulated piano passages with long note pad chord accompaniment like myst, odd tone pad like bass clarinet or an elephant howls and samples of murmuring of trees.

This album vague, abstract and experimental Ambient Music and which connects to today’s Drone Ambient.

Thursday Afternoon (E.G., 1985)

“Thursday Afternoon” is a unique one track 61 minutes length album. Originally this music was composed for the same title 80 minutes video work, it’s called a “video painting” contains 7 scenes of almost still images were edited by some image production techniques. This album is cut in 61 minutes to contain a compact disc.

There’s Brian Eno’s iconic floating and ambiguous soundscape. It begins with few tone fragmental piano notes and an endless atmospheric pad chord.

From around 15:00, delay and chorus modulated another piano and beautiful electronic noises follow.

From around 25:00, keen reflection samples and another lower and chords pad layer follow.

From around 40:00, middle tone pad or string instrument phrases, short notes of bass glissando and electronic noises like animals howl follow.

From 45:00 sound of pianos and pads become dynamic and bold.

From 50:00, tracks expect pianos and pads reduced, then the song become an improvisation only pianos and pads.

In the end, all sound fade in, then fade out, and it remains pad only and which modulated by delay or chorus effects, then fade out.

The high tempo (105 – 115) and very refreshing ambient album. Enjoy!

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