Aperçu
Le Sonata Album for the Piano (1895) publié par G. Schirmer, Inc. est une collection de sonates classiques pour piano conçue principalement pour les étudiants et les interprètes de niveau intermédiaire ou avancé. Il faisait partie de la mission plus large de G. Schirmer à la fin du 19e siècle pour rendre la musique classique européenne plus accessible aux musiciens américains.
Vue d’ensemble et objectif
Année de publication : 1895
Éditeur : G. Schirmer, New York
Éditeur(s) : Plusieurs éditions ont été publiées sous la direction de pédagogues réputés comme Louis Köhler et Adolf Ruthardt, également responsables de l’album Sonatina.
Public : Étudiants en piano de niveau intermédiaire à avancé, en particulier ceux qui se dirigent vers le répertoire classique majeur.
L’Album de sonates a été compilé pour servir à la fois d’outil d’enseignement et de répertoire d’interprétation, poursuivant l’arc pédagogique qui commence dans des collections plus faciles comme l’Album de sonates :
Sonatina Album
L’opus 100 de Burgmüller
Les études de Czerny (Op. 299, Op. 849)
Contenu
L’album comprend généralement une sélection de sonates classiques complètes, et pas seulement des mouvements isolés. La plupart des éditions se concentrent sur des sonates bien connues de :
Haydn
Mozart
Beethoven
Parfois d’autres compositeurs comme Clementi et Schubert.
Les pièces les plus souvent incluses sont :
Beethoven : Sonates comme l’opus 2 n° 1, l’opus 10 n° 1, l’opus 14 n° 2, l’opus 27 n° 2 ( » Clair de lune »), l’opus 49 n° 1 et 2, et l’opus 90.
Mozart : Sonates comme K. 545 (do majeur), K. 282, et K. 330.
Haydn : Quelques-unes de ses sonates les plus faciles et les plus lyriques, comme Hob. XVI:6 ou XVI:35.
Caractéristiques pédagogiques
Doigtés et suggestions dynamiques ajoutés par les éditeurs.
Marques de phrasé et d’articulation reflétant les pratiques pédagogiques de l’époque romantique.
Marques de métronome (parfois éditoriales).
Notes analytiques occasionnelles en bas de page ou préfaces, en particulier dans les premières éditions.
Pourquoi il est précieux
Une porte d’entrée dans la forme sonate classique, idéale pour développer une maturité interprétative, une conscience structurelle et une technique raffinée.
Sert de collection préparatoire standard pour l’étude au niveau du conservatoire.
Souvent utilisé pour le répertoire de récital et la préparation aux examens d’interprétation (par exemple, pour les jurys de l’ABRSM, du RCM ou de l’université).
Liste des pièces
L’album de sonates pour piano publié par G. Schirmer en 1895 est une collection complète de 26 sonates classiques pour piano de compositeurs tels que Haydn, Mozart et Beethoven. L’album est divisé en deux volumes, chacun contenant une sélection de sonates destinées aux pianistes de niveau intermédiaire à avancé.
Le livre 1 comprend les sonates suivantes :
Joseph Haydn :
Sonate en do majeur, Hob. XVI:35, Op. 30-1
Sonate en sol majeur, Hob. XVI:27
Sonate en ré majeur, Hob. XVI:37
Sonate en do dièse mineur, Hob. XVI:36
Sonate en mi mineur, Hob. XVI:34
Wolfgang Amadeus Mozart :
Sonate en do majeur, K. 545
Sonate en fa majeur, K. 547a (Anh.135)
Sonate en fa majeur, K. 332/300k
Sonate en sol majeur, K. 283/189h
Sonate en la majeur, K. 331/300i
Ludwig van Beethoven :
Sonate en sol mineur, op. 49, no 1
Sonate en sol majeur, op. 49, no 2
Sonate en sol majeur, opus 79
Sonate en mi majeur, opus 14, no 1
Sonate en sol majeur, opus 14, no 2
Le livre 2 comprend les sonates suivantes :
Joseph Haydn :
Sonate en sol majeur, Hob. XVI:40
Sonate en mi bémol majeur, Hob. XVI:49
Sonate en mi bémol majeur, Hob. XVI:28
Wolfgang Amadeus Mozart :
Sonate en fa majeur, K. 280/189e
Sonate en si bémol majeur, K. 333/315c
Sonate en fa majeur, K. 533/494
Sonate en la mineur, K. 310/300d
Ludwig van Beethoven :
Sonate en do mineur, opus 13, (« Pathétique »)
Sonate en fa mineur, opus 2, no 1
Sonate en do dièse mineur, opus 27, no 2 (« Clair de lune »)
Sonate en la bémol majeur, op. 26
Ces volumes constituent une ressource précieuse pour les pianistes qui cherchent à explorer et à maîtriser le répertoire des sonates classiques.
Histoire
Le Sonata Album for the Piano (1895) de G. Schirmer, Inc. reflète un moment clé de la vie musicale américaine de la fin du XIXe siècle, lorsque l’accès à la musique classique européenne se développait rapidement pour le grand public, en particulier pour les musiciens amateurs et les étudiants.
Contexte historique
À la fin du XIXe siècle, la musique classique pour piano était solidement implantée dans les foyers et les établissements d’enseignement américains. Le piano était au cœur de la vie familiale bourgeoise et des éditeurs comme G. Schirmer jouaient un rôle majeur dans le choix des œuvres étudiées et interprétées. À la même époque, la formation au niveau du conservatoire gagne du terrain aux États-Unis et la demande d’un répertoire structuré sur le plan pédagogique est de plus en plus forte.
G. Schirmer, fondé en 1861 à New York, s’est efforcé de fournir aux musiciens américains des éditions abordables et de grande qualité des chefs-d’œuvre européens. L’Album de sonates pour le piano était l’une de ces offres – suivant les traces de succès antérieurs tels que l’Album de sonates et divers recueils d’études.
Objectif et valeur éducative
L’Album de sonates de 1895 a été conçu comme un outil de formation complet pour les étudiants de piano sérieux, les aidant à passer de pièces d’instruction plus simples au répertoire de sonates classiques de base. Il était :
systématiquement gradué pour s’adapter aux compétences techniques et interprétatives croissantes des élèves.
Souvent édités par des professeurs respectés comme Louis Köhler ou Adolf Ruthardt, qui avaient une forte orientation pédagogique.
S’inscrit dans une tendance plus large d’« albums » ou d’anthologies qui regroupent de manière ordonnée la musique destinée à l’étude et à l’interprétation.
Ce type de publications a démocratisé l’étude de la musique, permettant aux musiciens autodidactes et aux professeurs de piano de toute l’Amérique d’avoir accès au canon de Mozart, Haydn et Beethoven.
Caractéristiques de l’édition
Les doigtés, les suggestions de dynamique et les marques d’articulation ont souvent été ajoutés par les éditeurs pour refléter les pratiques d’interprétation de la fin de l’ère romantique.
Contrairement aux éditions européennes précédentes, l’Album de sonates a été conçu pour l’enseignement musical américain.
Il était durable et pratique : un seul volume pouvait contenir plusieurs sonates, ce qui le rendait rentable pour les étudiants et les enseignants.
Une influence durable
Au fil du temps, l’album de sonates est devenu un élément essentiel de la pédagogie américaine du piano. Il était utilisé dans :
les écoles de musique et les conservatoires
Les studios de professeurs et les cours à domicile
les jurys d’examen comme le Royal Conservatory of Music (RCM) et l’ABRSM (par la suite).
Il a également contribué à normaliser le répertoire de sonates que la plupart des pianistes ont appris à connaître, renforçant ainsi l’importance des compositeurs de l’ère classique dans le canon.
Résumé
L’album de sonates de 1895 était plus qu’un simple livre de musique : c’était un pont culturel. Il a mis les chefs-d’œuvre européens à la portée d’une génération croissante de pianistes américains, rendant la tradition classique à la fois accessible et essentielle à l’enseignement du piano aux États-Unis.
Chronologie
La chronologie de l’album de sonates pour piano (1895) de G. Schirmer implique à la fois le développement historique de la pédagogie du piano au XIXe siècle et la chronologie de la publication de l’album de sonates lui-même, y compris sa place dans le catalogue plus large de G. Schirmer.
Voici une répartition chronologique détaillée :
Milieu des années 1800 – L’essor des anthologies pédagogiques
Années 1840-1860 : Des pédagogues européens comme Carl Czerny, Louis Köhler et d’autres publient des études graduées et des sonates pour les pianistes en devenir.
1861 : G. Schirmer, Inc. est fondé à New York, devenant ainsi l’un des premiers éditeurs de musique américains à se concentrer sur le répertoire classique.
Années 1870-1880 : Le Sonatina Album, l’Etude Album et d’autres recueils pédagogiques sont introduits par Schirmer, édités par des pédagogues allemands tels que Köhler et Adolf Ruthardt, qui fournissent des suggestions de doigté, de phrasé et de dynamique adaptées aux étudiants.
1895 – Publication de l’album de sonates
1895 : G. Schirmer publie la première édition de l’Album de sonates pour le piano.
Édité par des pédagogues bien établis (Köhler, Ruthardt, ou des rédacteurs sans nom dans certaines des premières éditions).
Cet album rassemble des sonates complètes de Haydn, Mozart et Beethoven, destinées à suivre la progression pédagogique de l’Album de sonates.
Il est divisé en Livre 1 (sonates plus faciles/intermédiaires) et Livre 2 (répertoire plus avancé), bien que certaines éditions anciennes aient pu les compiler différemment.
Début du 20e siècle – Normalisation et expansion
1900-1920 : L’album de sonates devient une ressource essentielle de l’enseignement du piano aux États-Unis.
Il est utilisé dans les conservatoires, les concours et les studios privés.
Il est fréquemment réimprimé en raison de la demande croissante de programmes d’études standardisés.
Les albums de G. Schirmer comme celui-ci aident à établir un « canon » de sonates attendu de tout pianiste ayant reçu une formation classique.
Milieu du 20e siècle – Utilisation et mise à jour continues
Années 1950-1970 : L’Album de sonates est continuellement réédité et utilisé dans les institutions académiques.
Schirmer commence à mettre à jour progressivement la composition et le contenu éditorial.
Des éditions concurrentes, telles que Henle et Wiener Urtext, apparaissent avec des approches plus historiques, mais Schirmer reste une référence pour les étudiants en raison de sa disponibilité et de son prix.
Fin du 20e au 21e siècle – Héritage et réimpressions modernes
Des années 1980 à nos jours :
Schirmer réimprime l’album Sonata dans des reliures actualisées, souvent avec des couvertures redessinées mais avec un contenu éditorial similaire.
Il est encore largement utilisé dans l’enseignement du piano aux États-Unis et reste disponible chez Hal Leonard, qui distribue désormais les publications de Schirmer.
Les choix éditoriaux (tels que le doigté et le phrasé) restent influencés par l’interprétation de l’époque romantique, et non par l’interprétation historiquement informée (HIP), ce qui en fait un ouvrage plus pédagogique qu’érudit.
Morceau populaire/livre de recueil de morceaux à cette époque?
L’album de sonates pour piano (1895) de G. Schirmer était-il « populaire » à l’époque ?
Oui – mais dans un contexte spécifique :
L’Album de Sonates n’était pas « populaire » dans le sens d’un divertissement de masse comme les chansons de salon ou les airs d’opéra. Au contraire, il était immensément populaire et influent dans le monde de l’enseignement du piano et de la musique domestique de la classe moyenne – une tendance culturelle en plein essor à la fin des années 1800.
Pourquoi était-il si largement utilisé et se vendait-il bien ?
1. Le moment et la demande
L’album a été publié en 1895, au moment même où le piano était une activité culturelle dominante dans les foyers américains et européens.
Les familles des classes moyennes et supérieures possédaient souvent un piano, et apprendre à jouer – en particulier pour les jeunes femmes – était considéré comme une activité à la fois culturelle et essentielle.
Les enseignants avaient besoin d’un répertoire structuré et abordable. L’album Sonata répondait parfaitement à ce besoin.
2. Curated and Accessible
L’album de sonates propose une sélection progressive de sonates complètes de Haydn, Mozart et Beethoven.
Il s’agit de compositeurs canoniques, et les morceaux sont arrangés pour une progression pédagogique, du niveau intermédiaire au niveau débutant-avancé.
Cet album est donc idéal pour les élèves qui passent des études (comme Burgmüller, Czerny ou l’album Sonatina) à la vraie musique de concert.
3. Abordabilité et portée
G. Schirmer était l’un des principaux éditeurs de musique américains de l’époque.
L’album était abordable, surtout si on le compare à l’achat d’éditions européennes individuelles.
Il a été produit en masse et vendu par l’intermédiaire de marchands de partitions, de conservatoires et de catalogues de vente par correspondance, atteignant ainsi les élèves et les professeurs dans tout le pays.
4. Ventes et longévité
Bien que les données exactes sur les ventes de 1895 ne soient pas facilement accessibles, le fait est qu’il n’a jamais été épuisé :
Il n’a jamais été épuisé,
a été réimprimé tout au long du XXe siècle
est encore utilisé aujourd’hui (plus de 130 ans plus tard),
…nous indique qu’il s’est extrêmement bien vendu, en particulier pour un volume éducatif.
Importance historique
L’album Sonata a contribué à façonner le répertoire pianistique standard de l’enseignement musical américain. Si un élève du début des années 1900 apprenait Beethoven, c’était probablement à partir de ce livre. Il a également contribué à normaliser la sonate classique en tant que rite de passage pour les pianistes sérieux.
Episodes & Trivia
1. L’« album » n’était pas à l’origine destiné à être joué
À la fin des années 1800, un « album » ne signifiait pas un disque, mais un livre de musique. L’Album de sonates n’a pas été conçu comme un programme de concert, mais comme un tremplin pour l’étude privée. Il permettait aux enseignants de classer le répertoire par ordre de difficulté sans avoir à acheter des œuvres individuelles.
Trivia : Le terme « album » est antérieur de plusieurs décennies à son utilisation dans la musique enregistrée. G. Schirmer a popularisé le terme aux États-Unis pour désigner des collections thématiques (par exemple, Sonatina Album, Etude Album, etc.).
2. Des mains éditoriales lourdes
Bien que commercialisées comme des éditions « fidèles », les versions Sonata Album des sonates de Mozart et de Beethoven ont souvent été lourdement éditées :
des indications de dynamique supplémentaires
des suggestions de doigté adaptées à la technique du 19e siècle
Même des tournures de phrases qui ne se trouvent pas dans les manuscrits originaux.
Trivia : Certains puristes ont critiqué les éditions Schirmer pour avoir « romancé » Beethoven et Mozart, mais les enseignants les ont adorées parce qu’elles rendaient les morceaux plus faciles à jouer et plus expressifs pour les jeunes élèves.
3. Un programme caché
De nombreux pianistes américains ont appris l’essentiel de leur technique classique et de leur compréhension stylistique grâce à l’album de sonates, même s’ils n’ont jamais étudié formellement la théorie ou l’histoire de la musique. Il a discrètement formé des générations de :
la forme sonate
La conduite de la voix
Le phrasé et l’articulation dans le style classique
Épisode : Dans les conservatoires américains du début du XXe siècle, un étudiant ne pouvait obtenir son diplôme sans avoir interprété au moins deux sonates de Beethoven – et presque tous utilisaient le Schirmer Sonata Album.
4. La surprise du « clair de lune » de Beethoven
L’inclusion de la Sonate « Clair de lune » de Beethoven (opus 27, n° 2) dans le livre 2 de l’album a contribué à asseoir son immense popularité en Amérique. Elle est devenue l’un des morceaux de musique classique les plus demandés et les plus enseignés.
Trivia : De nombreux élèves ont été attirés par l’album Sonata spécifiquement pour jouer ce morceau – et ont fini par découvrir Haydn et Mozart en cours de route. L’album est donc devenu une sorte de « drogue d’introduction » à la musique classique !
5. Les copies d’occasion racontent des histoires
On trouve encore d’anciennes éditions de l’Album Sonate dans les librairies d’occasion, souvent avec :
des annotations de l’enseignant
des coches à côté des sonates terminées
Des notes d’élèves comme « pratiquez lentement ! » ou « mémorisez d’ici vendredi »
Épisode : Un musicologue a trouvé un jour une copie de l’album appartenant à la sœur d’un soldat de la Première Guerre mondiale, avec la date « 1918 » et la note « Jouez ceci pour Arthur quand il reviendra. »
6. Éditeurs non accrédités
Certaines des premières éditions du Sonata Album ne mentionnaient même pas le nom d’un éditeur – G. Schirmer publiait parfois ces livres de manière anonyme afin de souligner « l’autorité de l’éditeur » plutôt que la personne derrière la plume.
Trivia : les éditions ultérieures ont commencé à citer des éditeurs tels que Louis Köhler et Adolf Ruthardt, dont les noms ajoutaient un poids académique aux volumes.
7. Toujours un best-seller (en quelque sorte)
Plus de 100 ans plus tard, le Sonata Album est toujours imprimé et vendu par Hal Leonard, qui distribue aujourd’hui les éditions Schirmer. C’est souvent l’un des premiers « grands » livres de répertoire qu’un étudiant sérieux achète, juste après avoir terminé Czerny ou Burgmüller.
Trivia : En 1895, le prix de l’album Sonata était d’environ 50 à 75 cents. Ajusté pour tenir compte de l’inflation, cela correspond à environ 15-25 dollars d’aujourd’hui, ce qui, ironiquement, est proche du prix d’une édition moderne !
Caractéristiques des compositions
Les compositions de l’Album de sonates pour le piano de G. Schirmer (1895) sont des exemples triés sur le volet de la tradition des sonates classiques, principalement tirées des œuvres de Haydn, Mozart et Beethoven. Cette collection est intentionnellement conçue pour un usage pédagogique, exposant progressivement les élèves aux défis formels, techniques et expressifs des sonates classiques complètes.
Voici les principales caractéristiques des pièces de l’Album de sonates :
1. Forme de la sonate classique
Presque toutes les sonates de l’album comprennent au moins un mouvement de forme sonata-allegro :
Exposition (avec des thèmes à la tonique et à la dominante/relative)
Développement (modulatoire et exploratoire)
Récapitulation (reprise des thèmes à la tonique)
Cette structure aide les élèves à intérioriser les principes formels, en particulier le contraste, la modulation et la transformation thématique.
2. Difficulté technique graduée
Les morceaux vont du niveau intermédiaire au niveau débutant :
Le livre 1 (C Major Hob. XVI:35 de Haydn, K. 545 de Mozart, Op. 49/1 de Beethoven) commence avec des textures plus simples et une technique plus légère.
Le livre 2 s’oriente vers des œuvres plus virtuoses (le « Clair de lune », op. 27/2, ou la « Pathétique », op. 13, de Beethoven).
La progression de la difficulté fait de l’album un parcours pédagogique et non une simple compilation aléatoire.
3. Phrasé clair et structure périodique
Ces sonates sont des modèles de phrasé classique :
Phrases équilibrées, souvent de 4 ou 8 mesures
Cadences régulières
Symétrie mélodique et clarté des motifs
Elles sont donc excellentes pour enseigner l’articulation, la dynamique et le phrasé avec une précision stylistique.
4. Gamme expressive et nuances stylistiques
Tout en étant d’un style techniquement classique, les sélections présentent un large éventail de caractères :
Haydn : Enjoué, plein d’esprit, rythmiquement astucieux.
Mozart : lyrique, élégant, ornementé
Beethoven : Dramatique, audacieux, souvent émotif, même dans les œuvres antérieures.
Cette gamme apprend aux élèves à adapter le toucher et la tonalité à l’expression spécifique d’un style.
5. Développement motivique et thématique
Dans les œuvres de Beethoven en particulier, les thèmes sont développés plutôt que simplement répétés :
Les motifs rythmiques réapparaissent dans de nouvelles tonalités ou dans des formes modifiées.
les motifs rythmiques réapparaissent dans de nouvelles tonalités ou sous des formes modifiées
Le matériel thématique subit un remaniement structurel.
Cela favorise la pensée analytique et la maturité d’interprétation.
6. Idiomes de clavier et indépendance des mains
Les sonates utilisent l’écriture idiomatique pour entraîner :
la coordination des mains
l’équilibre entre la mélodie et l’accompagnement
L’utilisation de la basse d’Alberti, des accords brisés, des gammes et des arpèges.
De nombreux mouvements nécessitent une harmonisation polyphonique, en particulier dans l’écriture de Beethoven.
7. Outils pédagogiques dans la musique
Étant donné que cet album a été conçu à des fins éducatives, de nombreuses œuvres choisies comprennent des leçons intégrées sur :
la modulation
l’ornementation (trilles, mordants, appoggiatures)
Le contraste des textures (homophonie ou contrepoint)
la précision rythmique (rythmes pointés, triolets, syncopes).
Dans certaines éditions, des indications éditoriales telles que le doigté et la dynamique sont ajoutées pour faciliter l’apprentissage des élèves (bien qu’elles ne soient pas historiquement exactes).
Collections similaires
Bonne question ! Si vous aimez le Sonata Album for the Piano de G. Schirmer (1895) – en particulier pour sa valeur pédagogique, son répertoire classique et sa progression dans la difficulté – il existe plusieurs collections similaires qui ont servi de base aux étudiants et aux professeurs de piano tout au long des 19e, 20e et même 21e siècles.
Voici une liste de recueils comparables, classés en fonction de leur objectif et de leur style :
Recueils historiques similaires (classique/premier romantisme)
1. Sonatina Album (Köhler & Ruthardt, G. Schirmer)
Niveau : Débutant à intermédiaire
Contenu : Sonatines de Clementi, Kuhlau, Diabelli, Beethoven et autres.
Pourquoi c’est similaire : Comme le Sonata Album, il est progressif, organisé et pédagogique. Il se concentre sur des œuvres de moindre envergure avant de s’attaquer aux sonates complètes.
2. First Lessons in Bach (G. Schirmer, éd. Walter Carroll ou Thomas Tapper)
Niveau : Intermédiaire
Contenu : Courtes pièces et danses tirées du Cahier d’Anna Magdalena, Petits Préludes, et premières inventions.
Pourquoi c’est similaire : L’accent est mis sur la formation stylistique et contrapuntique, en complément des sonates classiques.
3. Beethoven : Sonates faciles et intermédiaires (éditions Henle ou Peters)
Niveau : Intermédiaire à avancé
Contenu : Comprend les Op. 49 Nos. 1 & 2, Op. 14, Op. 10/1, etc.
Pourquoi c’est similaire : Ces éditions reflètent ce que l’Album de Sonates couvre, mais avec une fidélité au texte savant, ce qui est idéal pour une étude plus sérieuse ou historiquement informée.
4. Clementi – Gradus ad Parnassum (Éditions choisies)
Niveau : Intermédiaire à avancé
Contenu : Etudes et courtes sonates
Pourquoi c’est similaire : Les œuvres de Clementi mêlent développement technique et forme classique, idéales pour faire le pont avec les sonates complètes.
Anthologies pédagogiques plus larges
5. The Pianist’s Repertoire Series (éd. Magrath, Alfred ou Oxford Press)
Niveau : Multi-niveaux
Contenu : Pièces graduées de l’ère baroque à l’ère moderne.
Pourquoi c’est similaire : L’accent est mis sur l’étendue historique et la difficulté progressive – parfait pour la conception d’un programme d’études.
6. Livres de répertoire du Conservatoire royal de musique (RCM)
Niveau : Préparatoire à l’ARCT (professionnel)
Contenu : Sélection de sonates, d’études et de pièces de caractère.
Pourquoi il est similaire : Moderne, pédagogiquement rigoureux, et largement respecté dans les studios d’enseignement à travers l’Amérique du Nord.
Axé sur le romantisme et les pièces de caractère
7. Burgmüller – 25 études faciles et progressives, op. 100
Niveau : Intermédiaire précoce
Contenu : Courtes pièces lyriques avec des titres programmatiques
Pourquoi c’est similaire : Bien qu’il ne s’agisse pas de sonates, ces études sont progressives et profondément musicales, souvent utilisées en parallèle avec l’Album de sonates.
8. Schumann – Album pour les jeunes, op. 68
Niveau : Intermédiaire
Contenu : Pièces de caractère avec des titres poétiques ou narratifs
(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)
Best Classical Recordings
on YouTube
Best Classical Recordings
on Spotify